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Accueil du site > Actualités > Santé > VIH, 25 ans après, quelles stratégies pour un vaccin ?

VIH, 25 ans après, quelles stratégies pour un vaccin ?

Le 20 mai 1983, le virus responsable du sida, le VIH, était identifié par une équipe de chercheurs français. Vingt-cinq ans après, la recherche mondiale poursuit ses efforts pour parvenir à mettre au point un vaccin.

Luc Montagnier, Willy Rozenbaum, Françoise Barre-Sinoussi... Ils étaient douze co-auteurs de l’article publié dans Science le 20 mai 1983 et qui allait faire date dans les annales de la recherche médicale. L’équipe de scientifiques français avait isolé un rétrovirus d’un type nouveau chez un patient présentant les symptômes du sida. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) venait d’être découvert. L’espoir est alors immense, de trouver rapidement une solution vaccinale pour traiter ce "cancer gay" apparu aux Etats-Unis, deux ans auparavant. Un quart de siècle plus tard, l’horizon d’un vaccin est encore bien flou et l’enthousiasme des premières années a cédé à une attitude contenue de la communauté scientifique. La recherche d’un vaccin demeure plus que jamais l’unique solution pour enrayer l’épidémie qui touche près de 33 millions de personnes dans le monde.

En vingt-cinq ans de lutte, différentes pistes scientifiques ont été explorées et bien qu’aucune d’entre elles n’ait abouti, elles ont permis d’avancer dans la connaissance du virus. Jusqu’au milieu des années 90, les chercheurs se sont focalisés sur la production d’anticorps neutralisants dirigés contre les protéines externes du VIH. L’impressionnante variabilité du virus a très vite bloqué cette stratégie. AIDSVAX de la compagnie américaine VaxGen a été le premier candidat-vaccin dont les essais cliniques ont été menés jusqu’à l’ultime phase de preuve d’efficacité avant d’être arrêtés en 2003. Les chercheurs ont alors tenté une autre voie, l’activation des lymphocytes cytotoxiques (CD8). Autre mécanisme de défense de notre système immunitaire, les CD8 tueurs sont chargés d’éliminer les cellules infectées. Basé sur ce principe le candidat-vaccin du laboratoire Merck a vu ses essais cliniques d’efficacité (STEP et Phambili) stoppés brutalement en septembre dernier : le vaccin non seulement inefficace augmenterait le risque d’infection chez les personnes ayant une immunité préexistante au vecteur viral utilisé, un adénovirus.

Pour Frédéric Tangy, chef du laboratoire de génomique virale et vaccination de l’Institut Pasteur : "un vaccin efficace devra induire des réponses multiples du système immunitaire". Pour cela, il est crucial de mieux comprendre les mécanismes de l’immunité dont les scientifiques n’ont qu’une connaissance partielle. Wayne Koff, vice-président de la recherche et du développement à l’International AIDS Vaccine Initiative (IAVI), reste confiant : "certains individus sont capables de produire des anticorps à large spectre efficaces contre le VIH et d’autres, appelés contrôleurs d’élite, maîtrisent l’infection grâce à des CD8 très performants. Il existe donc des solutions aux deux problèmes majeurs auxquels ont été confrontés les candidats-vaccins." L’étude de ces modèles "résistants" au VIH est porteuse de nombreux espoirs. Un autre axe très nouveau dans la recherche est l’utilisation de vecteurs viraux vivants atténués, une méthode de vaccination qui est de loin la plus efficace. L’équipe de Frédéric Tangy travaille à faire exprimer des gènes du VIH par le vaccin de la rougeole afin de mettre au point un vaccin pédiatrique qui protégerait contre les deux maladies. Un objectif autant sanitaire qu’économique puisque le vaccin contre la rougeole ne coûte que 10 centimes d’euros par personne à produire.

L’échec très médiatisé de l’essai STEP a amené les acteurs internationaux de la lutte contre le VIH à repenser les stratégies de recherche d’une solution vaccinale. Entre autres, le National Institute of Health (NIH) américain, à qui d’aucuns reprochent de pousser les essais vers la phase ultime d’efficacité en dépit de résultats pas toujours convaincants, est en pleine réévaluation de sa politique. L’institution met dans la recherche clinique près de la moitié des 600 millions de dollars annuels qu’elle alloue à la recherche d’un vaccin contre le VIH. Et, pour cause, elle dispose depuis 1999 d’une infrastructure internationale dédiée aux seuls essais cliniques, le HIV Vaccine Trial Network (HVTN). Pour Françoise Barre-Sinoussi, co-découvreur du VIH et responsable de l’unité de biologie des rétrovirus à l’Institut Pasteur, "l’échec de STEP était parfaitement prévisible et le point positif est que les chercheurs qui, depuis quelques années, militent pour plus de recherche fondamentale sont à présent entendus". Wayne Koff relativise : "la recherche clinique est une part essentielle dans la compréhension du fonctionnement du virus et nous tirerons de STEP de précieuses informations pour la suite." Mais IAVI comme les autres grandes institutions internationales opère un glissement des budgets depuis le développement vers la recherche preuve que du fondamental émergeront les nouvelles stratégies de demain. Comme le rappelle Frédéric Tangy, "tous les vaccins ont nécessité vingt-cinq à cinquante ans de recherche et à partir du moment où l’on dispose d’un candidat sérieux, il faut au minimum quinze ans avant qu’il ne soit mis sur le marché". La course au vaccin anti-VIH est un marathon, pas un sprint, qui vingt-cinq ans après la découverte du virus, ne fait que commencer.


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21 réactions à cet article    


  • Trashon Trashon 21 mai 2008 10:35

    Hmm le vaccin contre le sida, il est pas pret d’être trouvé...

    Avec la tri thérapie on a trouvé le moyen de soigner les symptomes avec un traitement à vie ; Pensez bien que les labos privé n’ont aucun intéret à trouver un vaccin qui leur supprimerait une manne financière aussi importante.

     


    • gecko gecko 21 mai 2008 11:00

      bon ben c’est bon alors, on ne meurt plus du sida ! c’est affligeant de lire des trucs pareil !


    • Trashon Trashon 21 mai 2008 11:18

      Ce qui est réellement affligeant c’est de savoir qu’une grande partie de la recherche médicamenteuse est dictée par des intérêts purement financiers.

      Même si malheureusement on continu à mourir de cette maladie malgré les traitement je trouve aussi affligeant que la majorité des personne infectés n’est accès à aucune forme de traitement toujours par intérêts financiers.

      Pour finir oui c’est afligeant de savoir que notre santé est soumise aux lois de l’offre et de la demande...


    • Rousquille Rousquille 21 mai 2008 11:34

      Pour faire un vaccin faudrait qu’il y ait un virus, or on le cherche toujours...

      Allez sur duesberg.com pour avoir un autre son de cloche sur le soi-disant SIDA. En français il y a http://www.sidasante.com/


      • gecko gecko 21 mai 2008 14:23

        j’ai un peu lu ce qu ils en disaient... et je pense que c’est un beau ramassi de conneries ! mais ca ne concerne que moi !


      • foufouille foufouille 21 mai 2008 14:54

        meme un ramassis de connerie peut apporter des idees.

        le sida est comme le cancer, une maladie lucrative. et personne n’a l’air de trouver........

        les surirradiations montre quand meme que le but est de faire du fric. le vaccin anti-sida ou le traitement definitif existera le jour ou une autre maladie rentable "apparaitra".

        pour inventer il ne faut pas etre formater. et quand on fait 10a d’ecole formate.....


      • Icare 21 mai 2008 14:59

        l’auteur a dit : L’espoir est alors immense, de trouver rapidement une solution vaccinale pour traiter ce « cancer gay » apparu aux Etats-Unis, deux ans auparavant

        Ne soyons pas crédule devant les évidences !! les origines du SIDA, documentaire soutenu par le CERIMES.

        Et non le SIDA n’est pas apparu aux USA ...


        • gecko gecko 21 mai 2008 15:24

          lien intéressant, moi j’avais entendu comme théorie des relations sexuelles entres hommes et chimpanzés comme explication. Ca peut faire bizarre au premier abord mais quand on connait certains cas de zoophilie... heum


        • loule 21 mai 2008 15:35

          Le SIDA a été décrit pour la première fois deux ans avant la découverte du virus, dans une publication du CDC. C’est à partir de là qu’on l’a identifié comme une nouvelle pathologie, mis un nom dessus et qu’on a commencé à remonter sa piste qui, comme vous le précisez, ne date pas de 1981. C’est ce que je voulais signifier en disant que le SIDA était "apparu" deux auparavant


        • Vincent Verschoore VincentV 21 mai 2008 16:06

          Tant qu’on ne trouve rien et qu’on maintien le sentiment de peur de la population, la pompe a fric tourne à plein régime et personne, dans le monde de la recherche VIH, n’a intérêt à ce que cela cesse ! Le VIH, ou du moins le lien SIDA-VIH, c’est l’arnaque du siècle - enfin, du siècle dernier pour être précis, mais ca dure, ca dure... Il y a trois caégories de victimes du VIH :

          1) les gens en bonne santé qui se retrouvent identifiés séropositifs, et qui mettent leur vie en l’air avec des trithérapies (pour les riches) ou de l’AZT (pire, pour les autres) ;

          2) les gens qui ont effectivement un SIDA (c’est -à-dire une déficience de leur système immunitaire) pour des raisons connues ou pas, et qui sont identifiés séropositifs, donc à qui ont fait aussi avaler ces poduits ce qui a pour probable conséquence d’acclérer leur déchéance.

          3) les gens qui souffrent de vrais maladies pour lesquelles la recherche n’est pas assez développée, car tout le fric part dans le VIH.

          Enfin bon c’est un vieux débat, il existe une littérature énorme démontrant l’improbabilité du VIH cause du SIDA, une encore plus énorme litterature pro-VIH dans laquelle on ne trouve nul part un VIH isolé et reproductible en labo (critère de base pour détermner si la bête existe ou pas). Alors bien sur les pro-VIH inventent toutes sortes de raisons, genre l’extrême taux de mutation du virus...On sent bien que les ’chercheurs’ s’accrochent aux branches car ne rien trouver pendant 25 ans ca devient un brin génant, alors on invente des individus naturellement résistants, on essaie de faire la jonction avec d’autres maladies vaccinables genre rougeole, on revient sur la notion d’identité même du virus, on noie le poisson dans un langage d’une complexité abracadabrante, bref tout et n’importe quoi pour tenter de sauver la face tout en continuant a actionner la pompe à fric.


          • foufouille foufouille 21 mai 2008 16:18

            je ne pense pas que les personnes resistante soit un mythe. dans toute maladie virale ou pas, il y a obligatoirement des gens resistant ou porteur sain.

            peu importe que ce sida soit ou non viral. ait des causes multiples ou uniques. l’important est que comme pour d’autres maladie (cancer, myopathie......), c’est plus rentable manifestement pour les laboratoires que le remede


          • NWN NWN 22 mai 2008 00:23

             

            Le SIDA est bien une énigme .

            "La course au vaccin anti-VIH est un marathon, pas un sprint, qui vingt-cinq ans après la découverte du virus, ne fait que commencer"

            Cette conclusion est bien une horreur de notre époque .

            Soit il y a arnaque et c’est alors celle du siècle .

            Soit on est face à la stupidité toute puissante d’une science incapable de comprendre la vie et la mort, par son organisation en spécialisations cloisonnées, qui sont toutes remplies de dogmes aveuglants . Une science orgeuilleuse qui fanfaronne dans ses rêves de grandeurs cosmiques ou elle se verrait bien faire pousser des forêts sur Mars, ou créer la vie comme-ci comme-ça, alors qu’elle commence juste à découvrir les secrets du système immunitaire, grace au SIDA .

            Je penche pour la deuxième version, la première demandant une inteligence et une complicité dont les hommes me paraissent dépourvus .

            Mais au pire, se pourrait être un mélange des deux . Une science qui s’avouerait officieusement que son progrès imposés génère des dysharmonies dans les corps et qu’il vaut mieux garder les bons vieux schémas Pasteuriens, pour camoufler le problème si génant ?

            C’est là ou le SIDA apparaît comme un sac à patate, où on y met un peu tout ce qui dérange et qu’on ne peut expliquer .

            On vous dira qu’il y a environ 30 maladies opportunistes qui peuvent concerner un sidéen .

            Le malade peut très bien cotoyer des milliers d’autres germes en ayant des rapports sociaux normaux et des contactes avec des personnes malades, sans pour autant développer des pathologies dans tout les sens . Seuls certaines maladies peuvent le concerner . Alors qu’on lui interdira le voyage à l’étranger pour ne pas attraper d’infections !

            C’est avant tout une immuno-dépression que l’on retrouve aussi dans les cas de cancers toujours plus nombreux depuis 40 ans .

            Officiellement, c’est à cause de cette immuno-dépression que le malade développe ces maladies « opportunistes ».

            Mais si la charge virale est indétectable, (- de 40 copies/ml) même avec peu de CD4, il ne développera pas de maladies . Mais par contre, beaucoup de CD4 avec une grande charge virale, ne protège pas contre ces maladies .

            Une trithérapie coute environ 3000 € / mois en France . Les labos aiment beaucoup la France et son système de santé .

            La mise sous trithérapie d’un nouveau sidéen, fait l’objet d’une organisation, d’une "théatralisation", d’une mise en condition, extrèmement suggetionnante pour un esprits crédules .

            J’ai un ami , séropositif depuis 25 ans sans aucun symptomes ni traitement .

            D’ autres qui sont partis très rapidement .

            Le meilleur c’est Moi-même ! J’ai cotoyé des sidéens, et j’ai aussi eu des relations sexuelles non protégées avec une personne séropositive, sans qu’on sache cette séroposivité, pendant environ 5 ans . Soit quelques centaines d’actes sexuels, sans que j’en sois contaminé !?

            Les grands professeurs, m’ont simplement répondu que ça faisait parti des « mystères du SIDA « !

            Voilà ! Je suis un mystère ! Mais encore ?

            Hallucinant oui, et je ne serais pas un cas isolé .

            Mais aucune études sur ces cas .

            D’après moi, et ce que j’en es déduit, plus sérieusement, le SIDA est un complexe spycho-social .

            (j’vais me faire lincher)

            Nos sociétés n’ont pas de réelles sens, et pour les minorités qui n’y trouvent pas leur place , elles n’en ont aucun . Donc la conscience de soi, n’a plus trop d’intéret, et l’envie de vivre, d’être, d’exister s’émousse et disparaît chez les personnes les plus sensible .

            Il s’agit du Moi, du Je, qui n’a plus rien à dire . Le Moi s’éfface . On parle alors, en ésotérisme, « d’éffondrement du Moi » .

            Si on relie le Moi, au système immunitaire, on peut comprendre qu’un Moi dit actif et volontaire, celui des socialement intégrés, pour pouvoir exister dans son environnement, aura besoin d’un système de défense qui lui permette de s’affirmer .

            La dépression qui envahie aussi nos sociétés, aurait une incidence dans l’immuno-dépression .

            Cet éffacement de « l’envie d’être », concernent d’abord les minorités rejetées, comme les blacks, les gays, les prostituées, les drogués, les artistes . Là ou le SIDA est apparu . Enfin ce « sac à patates », ou l’on mettrait toutes ces maladies que développent ces personnes, qui par simple sensibilité un peu diffèrente, se retrouvent sans reconnaissance social . Ou obligées de vivre en se cachant, en s’éffaçant ...sans envies réelles de s’affirmer dans un rôle qui n’est pas le leur .

            Un problème de bien être, celui d’avoir sa place dans le Système, d’avoir un sens, qui touche maintenant toutes les catégories sociales ou le SIDA et les cancers s’épanchent......comme si le Système finissait par dégouter tout le monde, dont les minoritées, plus sensibles, n’auraient été que les annonciatrices ?

            Cancers, SIDA, et d’autres, auraient de beau jours devant eux .... ?

             

            "La course au vaccin anti-VIH est un marathon, pas un sprint, qui vingt-cinq ans après la découverte du virus, ne fait que commencer"


            • foufouille foufouille 22 mai 2008 11:47

              c’est vrai qu’il y a une polemique.

              celle du sida est la partie emergee de l’iceberg. la medecine est devenu une marchandise. il faut des brevets pour que ca rapporte des gros salaires. si on decouvrait une plante qui le soigne, ils en ferait un medicament brevete meme avec des effets secondaires

              sans parler des versions bizarres, le sida est probablement l’equivalent de la decouverte de la relativite ou de la physique quantique.

              seulement la medecine allopathique et ses brevets n’utilise qu’une seule voie : les medicaments a effet secondaires

              exit les porteurs sains, ceux qui sont immunises naturellement, l’effet placebo........ces etudes ne peuvent rapportes de brevet


            • Sav 25 mai 2008 17:17

              Le sida est un complexe psycho-social ? Ben voila autre chose ! Qu’est ce que signifie ce baragouin avec des mots n’ayant aucun sens. Un autre mystère... Ainsi va la vie.


            • janequin 23 mai 2008 08:00

              En 1984, on nous promettait un vaccin en 1986, et chaque année depuis, le même scénario se reproduit : toutes les pistes classiques sont peu à peu abandonnées.

              A la suite du dernier échec du vaccin Merck (lire cet article du Washington Post), de nombreux chercheurs remettent en cause les prémisses scientifiques sur lesquelles les études vaccinales précédentes ont été fondées.

              Mais ils n’indiquent pas dans quelle direction doit avancer la recherche fondamentale..., car, apparemment, ils n’en savent rien !

              Et pourtant, des avancées existent, mais qui ne cadrent pas avec la pensée unique sur le sida et le vih.

              Par exemple, des chercheurs italiens ont montré qu’in vitro, un catalyseur de décomposition d’un réactif chimique cellulaire, le peroxynitrite, permettait de réduire la duplication du VIH de 99% (duplication mesurée par le taux de protéine P24).

              Il est vrai que la découverte du rôle de ces médiateurs cellulires dans l’immunité - et dans d’autres fonctions cellulaires - est toute récente (moins de 10 ans ) et leur étude commence à peine.

              Peut-être faudrait-il se pencher de manière plus hardie sur ce phénomène - hardie dans le financement bien sûr - qui me semble bien prometteur.


              • pmascalc 23 mai 2008 17:06

                Pour donner des indications à ceux qui sentent qu’il y a des mystères dans cette histoire :

                eh bien, Bienvenu(e) dans ce monde réel, où il y a eu des mystères à l’époque des égyptiens, à l’époque de vercingétorix, à notre époque, et bizarrement où il y en aura certainement toujours à des époques futures !!!

                Ce n’est pas parce que l’on parle de science, que tout de suite on va avoir des grandes réponses à donner. Et surtout, c’est vraiment nul de la part de scientifiques de faire référence à des mystères pour prouver des choses.

                Je m’explique : on ne peut pas être sûr, en effet, de ce qu’est réellement le virus VIH (surtout qu’il mute dans tous les sens à une vitesse qui nous dépasse), mais faut arrêter de croire aux crét... qui prétendent que c’est la drogue qui provoque le SIDA. Parce que ça, Mr Duesberg, il l’a bien dit en 1983...

                Pour ceux qui sont victimes de mystères, eh bien malheureusement c’est certes désolant, mais il faut attendre. Les recherches comparées à l’échelle de la vie sont lentes. Et les interprétations encore plus.

                Et si nous sommes lents pour découvrir un remède efficace, c’est en effet en partie parce qu’on est dirigés par le fric et la liberté partielle d’expression. J’entends par là que si quelqu’un propose une idée trop originale en matière de recherche, il sera très vite descendu si bas qu’on oubliera qu’il existe. Face à ça, je ne sais pas vraiment ce que l’on peut faire. C’est une remise en cause de l’humanité toute entière qu’il faudrait, et là ca me dépasse.

                Ce qui est sûr, c’est que quand on fonce tête baissée dans une seule direction, eh ben ca prends du temps pour se rendre compte qu’on fait une erreur, et qu’il faut changer de cap...

                Voici quelques chiffres pour les gens qui aiment les leçons que l’histoire peut nous apporter :

                ------------------------------------------------------------------------------------------

                Durée qu’il aura fallu pour trouver un vaccin à chaque maladie :

                H. Influenza  : 92 ans
                Hepatite B : 16 ans
                Rougeole : 42 ans
                Polio : 47 ans
                Coqueluche : 89 ans
                Typhoide : 105 ans

                -----------------------------------------------------------------------------------------

                A noter surtout que celui de l’hépatite B n’est pas si bien trouvé que ça puisqu’il semble provoquer des scléroses en plaques et autres maladies pas sympa du tout... Enfin ca c’est pareil, les tests n’ont pas été fait donc du coup on ne sait pas... Ou ils ont été fait mais pas communiqués !

                Pour finir, mon conseil est de ne pas croire les "promesses" de vaccins, mais d’attendre que des tests sur le singe et lh’omme prouvent que ca marche. Pour autant, il ne faut surtout pas baisser les bras. Les découvertes n’en sont pas sans imprévu, donc impossible de dire quand on aura enfin une solution.

                Devise Shadock : "En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc : plus ca rate, plus on a de chances que ca marche."

                 


                • Sav 25 mai 2008 17:10

                  Merci d’être instruit et de nous faire partager vos connaissances. Et oui la recherche c’est long, et on peut être égaré comme Duesberg qui était un bon virologue et qui depuis 25 ans est incapable de reconnaître qu’il s’est trompé. Ainsi va la vie


                • Agerate Agerate 5 mai 2015 18:51

                  @pmascalc Pour info, l’histoire du lien entre la sclérose en plaque et le vaccin de HBV est une monumentale connerie.

                  On le sait déjà depuis longtemps et il n’y a qu’en France que cette légende urbaine circule encore... Vous n’êtes pas obligé de la colporter.

                  Le type qui avait soi-disant trouvé un lien a été condamné pour avoir totalement trafiqué ses chiffres.

                  Les dizaines d’autres études ont toute démontré une absence de lien (sur des dizaines de millions de personnes, les chiffres sont incontestables).

                  Voila, info gratuite smiley


                • jzk 28 mai 2008 13:02

                  Alors qui a inventé le SIDA ? Le grand père de Monsanto ? Carlyle ? D’obscurs organisations russes ?

                  A qui profite le crime ? Pourquoi si peu de moyen pour le combattre ? Et si Bush se fait infecter du jour au lendemain, on ne va pas nous sortir un médicament miracle de derrière les fagots ?

                  Le SIDA est tout sauf naturel, j’en suis persuadé !


                  • Dimetrodon Dimetrodon 13 juin 2008 14:52

                    Savez-vous que le sida a été une aubaine en Afrique ?

                    Ne vous énervez pas, je parle pas des millions de morts et et de malades, non, ceux-là on ne peut que les plaindre et ils vivent l’enfer d’une lente agonie.

                    Mais ce que j’ai découvert quand le sida a commencé à proliférer en afrique noire, c’est que le milieu médical avait enfin trouvé la "maladie idéale".

                    Petit retour en arrière : il faut évidemment savoir que les systèmes de santé des pays d’afrique noire, citons pêle-mêle le Niger, le Nigeria, le Cameroun, les deux Congo, l’Angola, la RCA, etc. sont quasi inexistants. Les hôpitaux sont en ruine, plus fréquentés par les rats et les cafars que par les malades. Et la règle est simple : pas d’argent, pas de soin.

                    Donc, dans cette situation délabrée au possible, le sida fait l’affaire du milieu médical qui a enfin trouvé un moyen de ne pa soigner les malades, en toute bonne conscience. Rhumes, Grippes, Bronchites, Paludisme deviennent tous tout à coup des symptomes du sida et ça permet aux familles comme aux malades de ne plus se creuser la tête pour trouver l’argent pour les médicaments.

                    Si bien qu’à cause du sida, les gens meurent aussi de tas d’autres maladies qu’on ne fait plus l’effort de soigner. Conséquence d’un accès aux soins insurmontable pour le revenu moyen de l’africain noir (entre 50 et 150€ mensuels). La misère engendre la misère…

                    J’aurais donc tendance, très légitimement, à considérer les statistiques et les chiffres du sida en afrique comme fortement exagéré par le fait d’une abdication totale des services de santé qui n’ont même pas les moyens d’une aspirine…


                    • glentir 27 mars 2010 23:40

                      Bien entendu il faut travailler à l’élaboration d’un vaccin, avant dix ans l’affaire sera réglée.
                      En attendant, la chimie peut agir sur la partie la moins connue du virus à savoir l’espace liquidien dans lequel baigne la capside qui contient le matériel génétique et l’enveloppe.
                      Il est urgent de connaître la nature physico-chimique de ce milieu, protéines et transmetteurs de l’information génétique aux structures externes, à ce moment c’est la mort assurée du VIH et de tous les virus à enveloppe, voilà un concours pour un futur prix Nobel.
                      La virologie est une science plus complexe qu’il n’y parait, voir l’ouvrage du professeur FLEURY chez Masson et celui de Jean-Pierre SALUZZO « A la conquête des virus » Belin.

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