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Accueil du site > Actualités > Société > Au sujet des emplois aidés

Au sujet des emplois aidés

D’accord, je vais énerver, mais pourquoi défendre les emplois aidés  ?

De ce que j’ai pu expérimenter dans ma vie active, ceux qui sont aidés, ce sont surtout les employeurs et non les employés… et pas qu’un peu… au point que l’idée même de valeur du travail a disparu de leurs pensées.

Le prétexte, c’est rapprocher de l’emploi ceux qui en sont éloignés (on dirait qu’ils se sont égarés lors d’un piquenique en forêt, à en parler comme ça), alors qu’en vrai, on ne fait que faire tourner la misère des vies à mi-temps, de la gestion de file d’attente au portillon de Pôle Emploi.

Comme je le rappelle, ce sont les personnes qui sont aidées, pas les emplois. Les subventions sont attachées à l’employé, pas au poste. Là où ça devient drôle, c’est qu’elles sont toujours limitées dans le temps  ! Souvent dégressives. Elles sont donc le plus souvent subordonnées à des emplois à durée limitée. Forcément. Ce qui est absurde si on réfléchit en termes d’emploi à faible valeur ajoutée. Cet emploi ne se valorise pas dans le temps. Le salaire du gars non plus[1]. Par contre, son cout s’amplifie avec le temps qui passe. Et le pourcentage de prise en charge qui diminue. Si le bilan financier de l’association est équilibré pendant le temps de prise en charge plein pot du salarié aidé, les comptes vont s’éroder au fur et à mesure que le temps passe et que la part salariale laissée à la charge de l’employeur s’alourdit. Or, on ne peut compenser cette augmentation des couts par une augmentation de la productivité. Impasse.
Heureusement, les subventions étant liées aux personnes, pas au poste, il suffit de lourder le mec qui devient cher pour en reprendre un subventionné plein pot à la place. Et comme il s’agit là de CDD, ce n’est guère compliqué ou couteux. Ainsi nous avons des emplois qui sont toujours subventionnés, grâce à la noria des contrats aidés.

Source : Le précariat contre le salariat

On peut aussi regarder le problème sous un autre angle : il y a des emplois aidés parce que sans subventions, certaines activités sont structurellement déficitaires. Autrement dit, il y a des emplois qui ne rapportent rien, mais qui coûtent.
Bien sûr, on ne s’étale pas, de nouveau, sur la valeur réelle du travail : un emploi de trader, de vendeu⋅r⋅se de téléphones mobiles, ce sont des emplois qui rapportent et même beaucoup. De l’autre côté du spectre, la valeur ajoutée d’un⋅e infirmi⋅er⋅ère ou d’un⋅e professeur⋅e, ça ne se mesure pas du tout en argent. D’ailleurs, c’est probablement pour cela que ce sont des boulots qui sont généralement pris en charge par l’État : on en a vraiment besoin, mais il n’y a pas de profit à se faire dessus. D’où l’existence des fonctionnaires, une forme de richesse collective du travail.

Mais, attends donc…

Un emploi aidé, c’est quand même un boulot qui est censé être hyper important pour la collectivité (ce n’est pas pour rien que ça pullule dans les associations), mais qui coute plus cher qu’il ne rapporte… tout au moins directement, car qui peut comptabiliser ce qu’apportent réellement à notre société ces travailleurs qui maintiennent coute que coute le tissu social, éducatif, solidaire et culturel de notre société  ?

Mais surtout, c’est un job qui est sponsorisé par la collectivité, c’est à dire… que ça revient au même qu’un fonctionnaire, mais avec tous les avantages en moins  !

Donc, de la main droite, je pleure la baisse du nombre d’emplois précaires et mal payés qui maintiennent durablement leurs bénéficiaires dans la dépendance des services sociaux (allez faire un tour sur les stats des travailleurs pauvres, si vous pensez que je raconte n’importe quoi  !) et de la gauche, je continue à appliquer l’arithmétique de l’absurde en continuant à supprimer massivement des postes de fonctionnaires.

La politique antifonctionnaires, c’est bien pire que de la logique de boutiquiers, c’est en réalité un plan de précarisation généralisée du travail. La vente à la découpe de notre modèle social : les trucs qui peuvent rapporter en pressant bien le citron vont aller au privé et ceux dont on ne peut se passer, mais qui ne rapportent rien, on va les assigner de force à l’armée des ombres des sous-citoyens en activité réduite, des impécunieux aux droits de papier.

Alors du coup, regretter les emplois aidés qui sont surtout des trappes à sous-salaire, personnellement, j’ai vraiment du mal…


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54 réactions à cet article    


  • Sozenz 25 août 2017 10:32

    il y a plusieurs positionnements possible .
    1/ ce que ça peut rapporter au salarié précaire .
     l aider à sortir de la moise . quand une personne arrive à un certain stade de précarité et que sans qualification il pouvait, peut être, retourner une situation catastrophique en une situation correct grâce à un emploi aidé. Et bien je pense que ça a son coté positif ,
     Etant donné qu ’ il n y a pas vraiment de pitié pour les gens en galère ; et que certains sont encore convaincu qu ’il y a toujours di boulot avec un salaire correct pour tout le monde .( il suffit de lire certains commentaires sur agorax )
    2/ pour les collectivités ; le travail que va apporter un contrat aidé va effectivement valoriser la commune où se trouvent les CUI Donc c est un plus pour tout le monde .
    3 ) là où le bât commence à blesser c est quand les Cui font concurrences aux entreprises alentours . étant donné que les CUI peuvent ( pouvaient) être utilisés par des entreprises marchandes et même certaines associations qui sont« non commerciales » mais vendant des produits pouvaient faire de l ombre à certains commerces.
    il n est pas normal que les impôts de tous jouent le rôle de destructeur économique .

    pour ma part je garderai les cui comme une opportunité sociale pour les personnes en grande difficulté.les personnes sachant très bien que ces contrats , sont pour la plus part des aides ponctuelles.

    je pense qu’ un CUi est meilleur pour les personnes que ces contrats civiques qui donnent droit a une indemnisation très mediocre , et qui ne concerne que les 16-25 ans
    http://www.service-civique.gouv.fr/page/qu-est-ce-que-le-service-civique
    contrat 24 h min par semaine et pouvant aller jusqu ’ à 48 h

    A votre avis quel est le plus précarisant comme contrat ?

    il y a surement encore d autres visions possibles pour toutes ces formes de contrats ; utilités-défauts . il est a chacun de trouver un équilibre raisonnable pour que tout le monde puisse tirer son épingle du jeu. mais je pense que ce n est pas forcement ce qui est voulu => être concurrentiel . le rendement => la guerre économique . intra et extra territorial. entre les entreprises et entre les hommes .


    • Monolecte Monolecte 25 août 2017 14:57

      @Sozenz

      Ce qui sort les gens de la mouise, c’est l’argent. C’est une évidence qu’il est bon de rappeler.
      Et ce qui les sort vraiment de la mouise, c’est la perspective de l’argent à long terme, le fait de pouvoir faire des projets.

      La plupart des contrats aidés, en vrai, n’apporte rien de tout cela : à une écrasante majorité, les « bénéficiaires » reçoivent suffisamment peu d’argent qu’ils restent toujours sous le seuil de pauvreté et qu’ils doivent continuer à faire la manche auprès des services sociaux, ce qui est, comme chacun le sait, un processus particulièrement valorisant, enrichissant, incluant et propre à reconstruire l’estime de soi.

      En plus de cela, ils sont toujours à durée limitée, donc, ta meilleure perspective, c’est de rester dans la merde, sachant que le plus souvent, les jobs en contrat aidé, vu leur valeur ajoutée sur le marché du travail, tu as bien intérêt à bien les oublier ensuite sur ton CV à trous !


    • Sozenz 26 août 2017 14:14

      @Monolecte
      pour certaines personnes d avoir pu passer de 0 ou d un rsa à un smig ; c est mieux mème durant un temps que de crever la dalle sur toute cette période .
      vous parlez comme cela car peut être vous n’ êtes jamais vraiment passé dans la merde ..
      restez quelques mois sans bouffer on en reparlera ...

      reconstruire l estime de soi . ben , franchement rien a battre de ce que pense les autres ;soit vous vous estimez , ce n est pas un taff qui vous le donnera à mon avis ..


    • Bracam Bracam 27 août 2017 01:51

      @Sozenz

      Il me semble que vous êtes juste en train de nous parler de vous, dans un débat qui concerne un système pervers. Vous pensez, en substance, qu’il est préférable de prendre un job à 1 euro plutôt que de mourir, et, me semble-t-il, que votre dignité n’en serait pas affectée. J’y vois une forme d’évidence problématique. Et vu la manière dont vous l’exprimez, je ne parierais pas sur l’idée que dans la réalité, cette situation vous semble acceptable en tant que condition de vie et ne vous dévalorise pas intimement. Parce que vous pouvez proclamer que [vous n’en avez] rien à battre de ce que pensent les autres, cela peut sembler remarquable, mais si négligeable pourtant dans le contexte de la misère qui gagne.


      S’il faut espérer, voire se réjouir modestement de ce que vous ne souffriez pas trop de la sauvagerie du système d’exploitation qui broie tant d’individus dans la mesure où vous y feriez face, il n’en reste pas moins que vous participez possiblement et de manière attendue au dispositif d’individualisation et d’isolement des personnes, à la rupture des solidarités voulue par les gens disposant de nos existences, en affirmant que l’opinion des autres ne vous importe pas. Vous faites ressortir, par votre vision, l’une des manières dont tant d’entre nous sont amenés à ne plus penser qu’à soi, de sorte que cet immense démembrement social interdit la revendication collective dans l’intérêt général. 

      Or cet intérêt général est nécessaire à la survie de toute société et supplante l’intérêt particulier (légitime à son échelle) à certains égards ; il devrait en principe bénéficier en retour à chacun. Voilà un vrai moyen d’espérer réduire les inégalités et instaurer un semblant de justice au bénéfice du peuple. Il fait l’objet de luttes sociales séculaires dont tout le bénéfice n’a pas été balayé encore. Mais cela passe par la conquête d’un vrai pouvoir du peuple, qui disposerait alors de l’autorité nécessaire pour établir un principe de répartition équitable des richesses produites et une répartition honnête des responsabilités de chacun...

      Enfin, il vaudrait peut-être mieux esquisser un sourire lorsque vous imaginez que Monolecte n’est peut-être jamais passée par la misère, ou ne connaîtrait personne dans de telles situations, n’en aurait aidé aucune, n’aurait peut-être aucune compréhension du malheur humain et par conséquent devrait se taire sur ces questions dramatiques. Ce genre de mise en question ne mange pas de pain et contribue facilement à la division des pauvres voulue par les dominants. En acceptant que la misère entretenue soit moins pire que la mort (de faim), vous semblez exprimer une vérité première mais involontairement vous aidez à porter avec le puissant l’arme par laquelle il nous asservit.

    • Monolecte Monolecte 27 août 2017 10:58

      @Bracam

      Tout est dit, rien n’est à ajouter.

      Sauf peut-être — pour répondre plus directement à @Sorenz — que les emplois aidés sont très souvent des emplois non seulement limités dans le temps, mais aussi dans la durée et la rémunération. Passé d’un RSA à un mi-temps au SMIC non choisi est assez loin de ce que je considère comme état de nature à sortir les gens de la merde.

      Et j’en parle précisément en connaissance de cause.

      Après plusieurs mois de recherches infructueuses et de demi-RMI (ce qui ne faisait vraiment pas lourd : je payais juste la connexion à Internet à une époque où Internet était encore rare et cher, mais était aussi déjà — et peut-être encore plus, vu le peu de connectés lambdas ! — une formidable source d’opportunités dont je refusais de me couper), l’ANPE m’a imposé un emploi aidé.

      J’aurais pu voir ça comme une opportunité. C’était pour alphabétiser des adultes dans une association et franchement, mon diplôme bac +5 en psychologie sociale allait être bien utile pour ces gens et vraiment cela aurait été une expérience vraiment intéressante… sauf que…

      Le job était à mi-temps, à 50 km de chez moi, sans voiture et avec des transports en commun plus qu’anémiques (un bus à 5 h 30 du matin pour l’aller et un autre à 19H pour le retour, 1 h 30 de trajet) et bien sûr, pas d’aide au repas ou quoi que ce soit. Il était assez facile de calculer que d’aller à ce job me laisserait encore moins d’argent que mon demi-RMI, à moins d’être disposée à faire un seul repas par jour.

      J’en avais informé l’ANPE qui m’avait simplement dit qu’ils n’en avaient rien à foutre de mes problèmes et que c’était ça ou la sanction.

      C’est dire si je me suis sentie utile, appréciée, revalorisée et réinsérée dans la société.

      Pour la petite histoire, juste à ce moment-là, un chef de projet que j’avais rencontré sur internet venait d’avoir enfin le budget pour m’engager pour un vrai job (autrement dit, un SMIC à plein temps, ce qui, rapport à mes qualifications… mais bon, je ne faisais quand même pas la fine bouche !) et avait diffusé une offre d’emploi à l’ANPE qui reprenait point par point mon profil… puisqu’elle avait été rédigée à partir de mon CV !

      L’ANPE n’a pas diffusé l’offre et à convoqué directement sa sélection de candidats… où je n’étais pas ! Comme il n’y avait pas de profil qui collait bien, le chef de projet m’a appelée pour me demander pourquoi je n’avais pas postulé…

      J’en ai déduit que l’ANPE n’en avait vraiment rien à foutre de ma gueule.

      J’ai manqué rater le (bon) job, parce qu’au moment de la signature (mais vraiment au moment, quand tu as la plume qui touche le papier !), le comptable a tout arrêté, parce qu’en fait, ayant déjà eu un micro job dans les 24 mois précédents, je n’étais pas éligible à cet… emploi-jeune. Donc, de nouveau un emploi aidé et de nouveau, un truc à critères non professionnels.

      Il y a eu une très longue discussion entre membres de la direction pendant laquelle j’attendais dehors en me décomposant, puis, finalement et assez miraculeusement, mes qualifications ont prévalu sur le fait que je n’étais pas un profil à salaire discount… mais ça a vraiment été de justesse.

      Et grâce à ça, j’ai pu envoyer chier l’ANPE et son job à m’enfoncer dans la misère !

      Et ça, ce n’est qu’un exemple parmi plein d’autres… mais c’est le mien.


    • Sozenz 27 août 2017 12:34

      @Bracam
      Vous pensez, en substance, qu’il est préférable de prendre un job à 1 euro plutôt que de mourir
      je ne savais pas qu’ un cui etait payé 1 euro de l heure .
      vous confondez surement avec les stages de 35 heures , payés 380 euros pour les plus jeune . ou les emplois civiques qui sont payés 511 euros pour un emploi pouvant aller jusqu’ à 48 heures .
       que je sache . le Cui est payé comme tout salaire au smic . quelle diff pour une personne de travailler en iterim ou de travailler en CUi . aucune . le taux salariale est le même

      Vous préférez peut etre aussi les cadeaux qui sont fait au patronnât contre des emplois qui ne sont jamais crées ..

      le CUI est normalement payé et en plus apporte une souplesse pour les formations.
      il sera mieux pour la suite que plus personne puisse bénéficier même un temps de ces avantages . 

      vous faites dans la manipulation . et vous etes mal honnête .ou vous êtes trop con pour ne pas voir qu en retirant les cui , ça va etre le moyen de passer à l étape suivante ... car les personnes en précarités vont l être encore plus . pas besoin d être Cassandre pour le voir et le savoir ... vous allez voir .
      il se peut que macron ne sera pas présent jusqu’ à la fin de son mandat . mais il va trancher sec en très peu de temps ..

      quant à ma dignité ; sachez qu’ elle est peut etre plus haute que la votre car alors qu autour de moi j ai croisé nombre de leches culs ... j ai su me dresser contre des exploitations et des injustices qui m ont coutées très chers mais je ne regrette en rien .

      vous m affubler d images , alors que vous ne me connaissez pas d un iota ...


    • Sozenz 27 août 2017 12:55

      @Monolecte
      Le CUI-CAE peut être à temps plein ou à temps partiel (20 heures hebdomadaires de travail minimum sauf difficultés particulières d’insertion de la personne embauchée). En savoir +.
      http://travail-emploi.gouv.fr/emploi/insertion-dans-l-emploi/contrats-aides/cui-cae

      Le job était à mi-temps, à 50 km de chez moi, sans voiture et avec des transports en commun plus qu’anémiques (un bus à 5 h 30 du matin pour l’aller et un autre à 19H pour le retour, 1 h 30 de trajet) et bien sûr, pas d’aide au repas ou quoi que ce soit. Il était assez facile de calculer que d’aller à ce job me laisserait encore moins d’argent que mon demi-RMI, à moins d’être disposée à faire un seul repas par jour.

      J’en avais informé l’ANPE qui m’avait simplement dit qu’ils n’en avaient rien à foutre de mes problèmes et que c’était ça ou la sanction.

      Vous n avez pas ete capable de defendre vos droits . l offre qu ils vous proposaient n etait pas raisonnable . et cela pouvait etre prouvé .ils etaint donc dans leur tort de vous forcer d accepter ce contrat .de plus pour le kilometrage . sachez qu’ a plus de 30kms de chez vous il y a des indemnités kilométriques

      je ne sais pas a quelle époque cette aventure est arrivée . mais si vous aviez connu les droits , je pense qu ’ ils auraient fait marche arrière dans leur obligation .



    • Sozenz 27 août 2017 13:06

      @Monolecte
      il y a des collabos à l anpe qui ne sont que des bac +2 pour la plus part . et quand ils voient un +5 certains sont frustrés .
      voilà, ils ont besoi d avoir un ascendant sur les gens pour se sentir utile . et n hesite pas a casser des gens pour valoriser leur personne . vous avez fait de la psycho , vous savez de quoi je parle donc .
      je suppose que les personnes qui vous ont obligée sont des femmes( je me trompe ? )
      ils ont vu à un moment une faiblesse , mais pas encore assez faible alors hop ...
      ..il fallait soit " leur mettre la main sur la gueule . soit pleurer plein pot ....
      vous savez l humain est terrible ... c est un peu de la saloperie ... il y a parfois du bon ... du très bien meme . mais quand il y a ambition, statut, tunes etc .. ça devient un vrai connard qu ’ il faut trancher .


    • Monolecte Monolecte 27 août 2017 13:22

      @Sozenz

      On parle d’un système, pas de personnes. D’un système qui stigmatise à longueur de temps les « bénéficiaires » des services sociaux, où il est courant de « perdre » les dossiers, les pièces, etc. Où tu n’as pas les moyens concrets de faire respecter tes droits.

      J’avais raconté en partie cette période dans mon blog : https://blog.monolecte.fr/2007/03/07/petit-pot-de-terre/


    • Sozenz 27 août 2017 13:57

       @monolecte

      moi je parle de personnes car sans ces personnes le systeme ne pourrait pas etre en place. donc ce sont ces connards et ces collabos qui font vivre ce systeme .
      je le dis et le redis tout le temps ;
       les personnes font appliquer de façon violente des principes .
      ce que je dis c est que certaines solutions ( comme le cui par exemple ) n est pas une mauvaise chose en soit . c est comment c est appliqué qui est mauvais ; si un Cui peut sortir de la merde une personne à un moment ben alleluia . si c est pour le mettre plus encore dans la merde pour soit disant lui mettre un coup de pied au cul pour le faire avancer pour lui donner le sens du travail , de l effort . c est de la pure connerie .
      l humain aime l effort quand il se sent bien .On dit qu’ il lui pousse des ailes .
      si les personnes faisaient vraiment preuve d’ empathie et non etre des fonctionnaires( le coté caricatural , il y a des personnes qui doivent etre cools en temps que fonctionnaires ) de la pensée et de la vie . ça irait beaucoup mieux .


    • Bracam Bracam 27 août 2017 16:39

      @Sozenz
      Vous êtes passablement borné, et maintenant je vous connais d’un iota, comme vous dites. Vous ergotez sur des principes dont je crois les énoncés figuratifs relativement clairs pour ne mettre personne en cause à titre individuel, y compris si j’ai effectivement pris un exemple connu (l’emploi à un euro) à titre de symbole représentatif du monde du travail qui nous est concédé. Ce que vous me reprochez avec la plus grande grossièreté correspond en plus grotesque au procédé que, dans une grande confusion, vous croyez intelligent de me reprocher. Il y a bien des choses que vous ne sav(i)ez pas, dont en particulier la correction, le respect, la politesse, l’intelligence, la mesure, la curiosité de comprendre un peu plus que ce que vous lisez en première instance et sans recours. Votre premier iota m’a laissé une impression très défavorable, je me fais donc un devoir de vous laisser vous arranger avec les autres que je souhaite ne pas connaître.


    • Bracam Bracam 27 août 2017 17:05

      @Sozenz

      Je partage votre intérêt pour les personnes et celui des emplois qu’il reste possible de prendre, fut-ce pour quelques mois, fut-ce exploité, fut-ce méprisé et rejeté au terme du « contrat »... Bien sûr, et ce que vous dites sur la nécessité du respect des gens dans la détresse est de bon sens, cette règle d’humanité devrait être comprise et appliquée sans relâche partout. Le système le permet-il, est-ce sa préoccupation dans les faits ? Et n’est-ce pas un emplâtre sur une jambe de bois au mieux, sinon au pire une tromperie venue des sphères supérieures qui prétendent diriger le système ? Voilà quelle était mon approche.

    • Sozenz 27 août 2017 20:04

      @Bracam
      j ergote .
      quand une personne balance une ineptie comme celle de 1 euros de l heure . je n ergote pas .
      vous utilisez un mensonge pour rallier des personnes sous votre drapeau .

      Votre premier iota m’a laissé une impression très défavorable,
      votre impression ne me touche pas . votre impression n est pas mon problème .

      et votre : Il y a bien des choses que vous ne sav(i)ez pas, dont en particulier la correction, le respect, la politesse, l’intelligence, la mesure, la curiosité de comprendre
      si de votre coté c est juste un besoin de rond de jambes et de belles petites phrases ; ce sera sans moi .


    • Bracam Bracam 28 août 2017 02:53

      @Sozenz
      J’éprouve la nécessité de replacer votre réponse dans le contexte des appréciations dont vous m’honorez dès votre première réplique, je vous les rappelle : manipulateur, malhonnête, ou trop con pour..., complice du patronat. Puis menteur. Vous comprendrez peut-être que, chacun de nous pouvant être un peu borné dans certains cas, cette observation que je pensais pouvoir faire plus haut ne relève pas de l’injure, bien au contraire de la manière dont vous me qualifiez. 


      Quant au mépris que vous affichez à l’égard de mon mode d’expression, vous n’êtes pas le premier à tomber dans la facilité d’une critique foncièrement médiocre. Mais laissons à la libre interprétation de chacun et en conclusion cette sentence lue sur internet, peut-être un peu surjouée, désespérée n’en doutons pas mais tellement pénétrante :

      « .... vous savez l humain est terrible ... c est un peu de la saloperie ... il y a parfois du bon ... du très bien meme . mais quand il y a ambition, statut, tunes etc .. ça devient un vrai connard qu ’ il faut trancher » 





    • Sozenz 28 août 2017 09:12

      @Bracam
      Mais laissons à la libre interprétation de chacun
      ou trop con pour..., complice du patronat
      un peu comme votre phrase , on vous laisse l interpretation de mon vocabulaire .


      Quant au mépris que vous affichez à l’égard de mon mode d’expression, vous n’êtes pas le premier à tomber dans la facilité d’une critique foncièrement médiocre
      vous voulez parler des ronds de jambes . c est ce que vous demandiez , non ? mon personnage preferé c est cyrano . vous comprendrez que je ne vais pas me plier a vos demandes .
      je n apprecie pas les dialogues de serpent ( oui , vous pouvez enregistrer serpent dans votre bloc note ^^ )

      vous savez l humain est terrible ... c est un peu de la saloperie ... il y a parfois du bon ... du très bien meme . mais quand il y a ambition, statut, tunes etc .. ça devient un vrai connard qu ’ il faut trancher » 


      prouvez moi le contraire , j aimerais tellement avoir faux ... véridique !

    • kalachnikov kalachnikov 25 août 2017 11:00

      Les contrats aidés dit d’insertion ont un aspect insertion (suivi obligatoire, qui doit être mentionné sur le contrat) ; la personne a faculté de faire des formations, d’être suivi, d’entrer dans un processus. (un des problèmes est là, je pense, la variété et l’efficacité relative de cet aspect ; ça dépend où on tombe, en fait). Donc, c’est logique qu’ils soient à durée déterminée puisque leur objet est d’être une sorte de sas entre la vie active et l’exclusion : renouer avec le monde du travail, se réadapter à lui.


      • Monolecte Monolecte 25 août 2017 14:50

        @kalachnikov
        Ça, c’est la théorie et c’est mignon sur le papier.
        Et puis, il y a la vraie vie et la manière dont sont réellement traités les « éligibles » aux emplois aidés.


      • kalachnikov kalachnikov 25 août 2017 20:55

        @ Monolecte

        Il n’y a pas de contrôle, simplement ; en France, on fait plutôt dans la criminalisation du sans emploi.

        Dans une bonne structure, un employé en cddi peut obtenir des aides dans des quantités de domaines.


      • hervepasgrave hervepasgrave 25 août 2017 11:03

        Bonjour,

        • C’est exactement cela,mais comment doit-on comprendre ton article ?ou qu’elle est la finalité ? .
        • Pour ma part cela fait parti d’un tout. Qui tends en douce et sans secousse de nous plonger dans ce monde capitaliste sans foi ,ni loi. Est-ce une évolution naturelle ?est-ce une révolution ?J’ai bien peur que non !
        • Nous le voyons dans l’incitation qui va de l écologie forcée à comme je le lisais dans un autre article l’économie participative ,a l’incitation de se mettre a son compte......
        Peu importe que dans la réalité que cela ne peut-être viable que si l’on a des moyens.
        Et certainement comment ont les a obtenus, prédations. Par exemple tu bosses ,peux importe la moralité et tu te paie une nouvelle vie artistique/écologique/artisanale etc etc) Alors ! dans la réalité je me demande comment les jeunes arriverons a faire face a tout cela.
        Mais il est difficile de le faire comprendre et même d’exprimer un sentiment équilibré. La société , nous plonge dans un monde de prédateurs.En couverture nous ne voyons que de bonnes choses positives , de belles intentions ,mais qui ne sont que des pièges.
        • Il faut reconnaitre que nous sommes bien couillonné et avec peu de place aux initiatives.Ou peut-être c’est démerdez vous avez ce que vous avez ,quand c’est le cas ou avec les restes.
        • Et cela dans tous les domaines.Nous vivons dans un beau papier cadeau,maintenant le résultat risque d’être amère quand il sera ouvert !
        • Pas très optimiste ce que je dis,mais réaliste je ne le crains.C’est le miroir aux alouettes.
        • Et pour changer de mode de société qui serait bien plus équitable (et quel beau mot qu’équitable c’est « in », non ?) Franchement il y a encore du chemin ,de plus en plus long a parcourir et périlleux.
        • Les coupables changent,mais les victimes sont toujours les mêmes.C’est un jeu de vases communiquants. Alors comme tu le dis d’entrée de jeu :« je vais énerver » ,alors ,je suis un fou furieux en comparaison et cestpasgrave !

        • chantecler chantecler 25 août 2017 11:07

          Bonjour,
          quand j’ai lu :"De ce que j’ai pu expérimenter dans ma vie active, ceux qui sont aidés, ce sont surtout les employeurs et non les employés…« 
          J’ai pensé que vous pensiez aux cadres de ces assocs qui sont censés aider les gens à se réinsérer ...
          Il y en a qui se gavent et ne font pas grand chose : c’est un créneau .
          Naturellement faut pas généraliser ...
          Pour le reste tous ces dispositifs sont des amortisseurs sociaux plus ou moins coûteux et souvent à la charge des collectivités territoriales ou municipales .
          Quand je dis amortisseurs je veux dire rustines pour un système à fabriquer des chômeurs et des exclus .
          Et maquiller les chiffres du chômage .
          Maintenant avec la globalisation , les délocalisations c’est pas demain la veille que ça va cesser .
          Et puis ça a une certaine utilité : aides à domiciles pour les personnes âgées , par exemple .
          Effectivement ça n’intéresse pas vraiment le privé, du moins tant que ce n’est pas subventionné .
          (par contre le »marché de la vieillesse«  surtout pour les PA ou leur entourage friqués : des tas de capitaux investissent dans »l’accueil de la démence", vocable Alzheimer , mais ça n’est pas vraiment à la portée du retraité moyen , à + de 3000 € par mois).
          Par contre pour l’enseignement vous faites erreur : il y a un sacré créneau pour les classes moyennes et supérieures.
          Nous ne sommes pas au bout de nos surprises .


          • Fergus Fergus 25 août 2017 11:40

            Bonjour, Monolecte

            Une problématique parfaitement posée par cet article très lucide, sans tabou ni posture idéologique.


            • titi titi 25 août 2017 13:32

              @L’auteur

              L’éducation nationale ne forme plus à l’emploi. Les filières d’apprentissage sont détruites pour envoyé 80% d’une classe d’âge au bac.

              Et donc les jeunes qui sorte du système éducatif ne sont pas formés à la vie active.

              Qui doit le faire ?


              • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 août 2017 16:01

                @titi

                que doit-on faire ?
                prendre le problème dans l autre sens

                à quoi sert de diplomer des gens s’il y a pénurie d’emplois

                quand le travail ne manquait pas, la question des qualifications ne s’est jamais posée

                on a toujours trouvé des gens

                le problème, c est qu’on confond volontairement travail (actif : je propose mon travail) et emploi (passif : je cherche un emploi)
                ça embrouille tout

              • titi titi 25 août 2017 16:52

                @Jeussey de Sourcesûre

                Amener 80% d’une classe d’âge au bac était à une époque un projet politique affiché et assumé.
                Les Français ont, par leur vote, adhéré.

                80% des jeunes sortent donc du système éducatif avec un bagage général épais, mais sans savoir ce qu’est un tournevis, une clef à molette, une facture, ou un devis.

                Les employeurs ont besoin de gens sachant manier tournevis, clef à molette, et lire ou éditer une facture ou un devis.

                Qui assure la transition ?


              • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 août 2017 17:07

                @titi

                les employeurs n’ont aucun mal à recruter des gens qualifiés.
                Arrêtez de relayer les âneries du MEDEF et les légendes urbaines qu’il fait circuler pour culpabiliser les victimes de sa politique létale de gestion de l’économie.
                Ce ne sont pas les salariés qui détruisent des emplois, mais les employeurs qui délocalisent et recrutent en Chine ou en Roumanie des gens sans se demander s’ils savent tenir un tournevis...

              • Monolecte Monolecte 25 août 2017 18:22

                @Jeussey de Sourcesûre

                Les emplois aidés ont beaucoup contribué à la stagnation, voire à la régression salariale. Devant la masse de public éligible (ça se compte en mois de chômage et non en années d’expérience ou de formation…), les employeurs n’ont eu, en effet, aucun problème à sélectionner des profils très qualifiés (voire surqualifiés) pour des postes totalement sous-payés. Bizarrement, quand il s’agit de job payés d’office moins que le SMIC, le fait d’être bardé de diplômes ne pose soudain plus beaucoup de problème.


              • Abou Antoun Abou Antoun 25 août 2017 20:07

                @titi
                80% des jeunes sortent donc du système éducatif avec un bagage général épais
                Faut le dire vite !


              • titi titi 26 août 2017 19:04
                @Abou Antoun

                Nous sommes bien d’accord.
                Il n’empêche que l’enseignement professionnel n’existe plus.

                Donc qui forme ?



              • titi titi 26 août 2017 19:09
                @Jeussey de Sourcesûre

                Arrêter de relayer les âneries de FI et les légendes urbaines sur les sociétés exploitants les contrats précaires.
                Aucun employeur n’a intérêt a avoir du turn over.

                Vous parlez de gens qualifés... Ca je suis d’accord des Bac + machin chose y’en a à la pelle.
                Y’a même plus que ca, puisqu’après avoir envoyé 80% des gens au bac faut bien les recaser dans les facs.

                Moi je parle de gens employables. Ce qui n’a rien à voir.






              • sirocco sirocco 25 août 2017 13:37

                @ l’auteur

                Votre analyse est pertinente. Mais un bénéficiaire de contrat aidé - surtout s’il s’attend à perdre prochainement son job - vous répondra qu’un emploi précaire et mal payé vaut mieux qu’un poste de fonctionnaire qui n’existera jamais.

                 
                Les postes de fonctionnaires créés par ces gouvernements qui ont entrepris de détruire le tissu social français concernent essentiellement les métiers utilisant des armes (armée, gendarmerie, police, pénitentiaire).


                • cevennevive cevennevive 25 août 2017 14:34

                  Bonjour Monolecte,


                  Tout à fait d’accord avec vous !

                  Les « emplois aidés » existent depuis de nombreuses années et ont été baptisés et rebaptisés plusieurs fois : TUC, CIE, etc...

                  J’y ai eu droit, moi aussi, juste avant l’âge de ma retraite. C’était un CIE (Contrat initiative emploi), et je sais fort bien que le ou les gagnants de cette sorte d’emploi sont les employeurs.

                  On ne peut pas mettre en doute ce que j’affirme car je faisais (entre autre, car il n’y a guère que la cuisine que je faisais pas...) la comptabilité. C’était une entreprise d’ambulances et de pompes funèbres.

                  J’étais taillable et corvéable à merci, tous les jours de la semaine sauf le dimanche, pour un SMIC qui coûtait à mes patrons le tiers des débours car mon emploi était exonéré des charges sociales...

                  Mauvais souvenir qui n’a duré qu’un an (ces contrats étaient de un an non renouvelable)

                  J’ai bien conscience que les chômeurs de longue durée, trouvant une opportunité pareille, soient satisfaits de trouver un job... Mais l’Etat et les employeurs auraient dû avoir honte de les berner ainsi.

                  Bien à vous.


                  • Monolecte Monolecte 25 août 2017 14:47

                    @cevennevive

                    Merci pour votre témoignage : je pense que ce sont les premiers concernés qui en parlent le mieux.

                    Vous m’autorisez à reproduire votre texte en commentaire sur mon blog ?


                  • cevennevive cevennevive 25 août 2017 14:55

                    @Monolecte

                    Bien entendu !


                  • Monolecte Monolecte 25 août 2017 14:58

                    @cevennevive
                    Merci beaucoup ! smiley


                  • CHALOT CHALOT 25 août 2017 15:09

                    Je suis d’accord avec la théorie développée par l’auteure.

                    Mais on ne peut pas s’arrêter aux ya ka , il y a la réalité :
                    il vaut mieux un contrat aidé que pas d’emploi du tout ce qu’il faut refuser c’est l’effet kleenex
                    Ceci étant dit : une association citoyenne, d’éducation populaire ne devrait prendre un contrat aidé
                    qu’avec la perspective explicite d’un engagement en CDI .
                    Concrètement quand nous avons à Vaux le Pénil embauché une « CAE » en 2005, nous lui avons assuré qu’elle aurait un CDI.....Elle est toujours là en CDI


                    • Bracam Bracam 28 août 2017 04:06

                      @CHALOT Pardon mais j’ai un peu tiqué en vous lisant, avec l’impression que quoi que l’on dise, cela revient quand même, en fonction du point de vue peut-être, à une sorte de yaka. Une association citoyenne ne devrait pas embaucher sans perspective de CDI, dites-vous, et celle dont vous parlez a donc embauché. On pourrait en tirer une sorte de conclusion en forme d’un - vous voyez bien que yaka ça marche. 


                      J’ai pourtant bien l’impression que vous imaginez comme moi l’effet de frein qu’aurait la moindre perspective d’obligation même morale d’embauche à plus long terme pour l’employeur choisissant l’emploi aidé. 

                      Et puis je trouve le piège dramatique et (presque) parfait qui vous fait dire, en toute logique, qu’il vaut mieux un emploi temporaire que rien. Ne doutons pas que ceci relève de la réalité la plus dure et crue pour nombre de déchus, de proscrits, de bagnards modernes. Oui, le piège est féroce, et je ne vois pas que les choses évoluent dans le bon sens qui consisterait à changer radicalement les principes du travail, ou plus largement de l’activité humaine, et bien entendu d’amener à la totale obligation des sociétés humaines d’assurer, par des moyens manifestement pas encore au point, la dignité de chacun de nous. 

                      Je fais dans le faukon :(

                    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 août 2017 16:05

                      tout système d’aide est pervers, car il ne traite que les symptomes d’un mal, pas ses causes.

                      mais s’attaquer aux causes remettrai en question un mécanisme de production de profits et de privilèges
                      jouer les dames patronnesses permet à certains de se donner bonne consceince, à d’autres de détourner la colère légitime, mais jamais de satisfaire les attentes légitimes de ceux qui sont lésés

                      • Petit Lait 25 août 2017 16:35

                        @Jeussey de Sourcesûre
                        Vous avez mis le doigt dessus : traiter le symptôme plutôt que le mal... voilà ce que font tous les gouvernements, de gauche ou droite depuis des lustres. Parce que distribuer directement de « l’aide », ça se voit, ça se vend bien pour les élections (l’un des pires exemples dans le genre étant l’allocation rentrée scolaire, là on touche quand même le sommet du clientélisme....). Par contre, investir dans la formation ou la recherche, ou dans le transfert de cette recherche vers l’économie, ça se vend beaucoup moins bien... et pourtant, à long terme, ça devrait être plus efficace... 


                      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 août 2017 16:56

                        @Jeussey de Sourcesûre

                        NB : un système pervers est un système dont les effets sont pires que les maux qu’il était censé corriger ou régler.

                      • Petit Lait 25 août 2017 16:58

                        @Jeussey de Sourcesûre
                        En fait, la question c’est : vaut-il mieux distribuer quelques cannes-à-pêches ou pleins de poissons ? Depuis 40 c’est distribution généralisée de poissons... 


                      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 août 2017 17:11

                        @Petit Lait

                        le poisson, c’est ce qui est annoncé, ce qui est distribué, c’est des croquettes de soja : un sachet par mois quel que soit votre poids.la prochaine étape sera la distribution de Soma


                      • xana 25 août 2017 20:21

                        Merci Monolecte pour cet article.
                        Sujet très actuel qui a suscité des commentaires de qualité (il faut le faire sur Avox).

                        Merci encore et au plaisir de vous lire à nouveau
                        Jean Xana


                        • zygzornifle zygzornifle 26 août 2017 11:29

                          les mots aide aidé et social font gerber Macron , soyons assuré qu’il y mettra fin rapidement ..... 


                          • egos 27 août 2017 03:50

                            En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                            Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                            Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                            bien trop patients.

                            • egos 27 août 2017 03:50

                              En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                              Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                              Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                              bien trop patients.

                              • egos 27 août 2017 03:50

                                En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                bien trop patients.

                                • egos 27 août 2017 03:50

                                  En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                  Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                  Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                  bien trop patients.

                                  • egos 27 août 2017 03:50

                                    En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                    Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                    Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                    bien trop patients.

                                    • egos 27 août 2017 03:50

                                      En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                      Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                      Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                      bien trop patients.

                                      • egos 27 août 2017 03:50

                                        En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                        Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                        Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                        bien trop patients.

                                        • egos 27 août 2017 03:50

                                          En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                          Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                          Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                          bien trop patients.

                                          • egos 27 août 2017 03:50

                                            En milieu hospitalier la définition du traitement recourt à l’euphémisme « soins palliatifs ».

                                            Administration combinée d’antalgiques et de sédatifs.
                                            Dans l’attente d’une proche radiation des patients, 
                                            bien trop patients.

                                            • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 septembre 2017 14:02

                                              Certaines personnes sont en possession d’avenants signés pour le renouvellement de leur contrat avant que l’annonce ait été faite que tout ça soit supprimé, sont-elles en droit de demander des indemnités pour « rupture anticipée à l’initiative de l’employeur » ?


                                              • Monolecte Monolecte 7 septembre 2017 15:35

                                                @Nicolas Cavaliere

                                                Les contrats aidés supprimés ne seront pas renouvelés à leur terme. Les pleins effets de cette mesure ne seront donc pas visibles avant un certain temps, celui de l’exécution des contrats actuellement en cours.

                                                Les emplois aidés renouvelés avant l’annonce ne peuvent donc pas être interrompus. Si cela arrivait tout de même, il s’agirait alors d’une rupture de contrat à durée déterminée et le salaire total prévu doit (si les emplois aidés ne dérogent pas sur ce point de ce qui reste du droit commun) donc être intégralement versé.

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