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Chaleur...

Revoilà le mois le plus chaud de l’année, si propice à la détente et au laisser-aller ; Oublier les petits tracas quotidiens pour ne se préoccuper que de profiter au maximum du soleil seront les seules consignes du mois.

Après tout, n’avons-nous pas suffisamment travaillé pendant de nombreuses semaines, dans le stress permanent, pour mériter enfin ce repos du corps et de l’esprit ? Quel bonheur que de pouvoir en finir quelque temps avec les inquiétudes permanentes du style : cette réunions se terminera-t-elle assez tôt pour espérer récupérer les enfants à la sortie de l’école, afin de les transporter vers leur activité du jour ? La prime d’objectif me permettra-t-elle d’acquérir le dernier modèle climatisé ou devrais-je attendre d’avoir fini de rembourser la piscine avant ?

Enfin quelques jours de totale liberté que l’on peut mettre à profit pour se retrouver enfin en famille, et profiter pleinement des richesses de la nature. Pourtant, celle-ci peine de plus en plus à nous fournir ce que nous lui demandons, et même si ses premiers signes de réticence ne peuvent encore pas concurrencer, auprès des médias, les évènements résultants de la folie meurtrière des hommes, nous devrions réellement commencer à nous en préoccuper avant qu’il ne soit trop tard.

Évidemment, les effets du manque d’eau ne perturberont encore pas les vacances des occidentaux cette année, mais qu’en est-il pour nos agriculteurs ? Ceux d’Espagne et du Portugal sont déjà fixés sur leur sort. Les nôtres et les américains ne sont encore qu’inquiets, néanmoins il est incontestable que nos populations n’ont rien à craindre, si ce n’est à dépenser plus cet hiver.

Malheureusement, il est des contrées, comme le Niger, où la chaleur d’été n’est pas synonyme de plaisirs, même si on n’y travaille pas. Il est d’ailleurs certain que ces habitants attendent avec impatience le retour du temps des labeurs, tout au moins ceux qui survivront à cette période, car plus d’un quart de la population n’a plus de quoi se nourrir depuis de nombreux mois...

Mais ne gâchons pas nos quelques jours de vacances à essayer de comprendre le rapport entre notre course effrénée à la consommation, et l’appauvrissement du reste du monde.


Publié sur VieRurale.com


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