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Accueil du site > Actualités > Société > Doit-on obligatoirement aimer ses enfants ?

Doit-on obligatoirement aimer ses enfants ?

Il existe un tabou dont on parle peu, bien moins en tout cas que de celui de l’inceste, c’est celui de ne pas aimer ses propres enfants, et pourtant, il n’est même pas illégal. Attention, il ne s’agit pas là de maltraitance ou de sévices, mais du fait de n’éprouver aucun plaisir, aucune satisfaction en compagnie de ses enfants, voire même de les considérer comme une charge et un désagrément. Ceux qui disent ne pas aimer les enfants sont le plus souvent regardés d’un air torve par ceux qui en ont, surtout quand il s’agit d’une femme qui professe ce point de vue. L’opinion parle alors d’égocentrisme, de manque de maturité, de carence d’affectivité, pour ne pas dire de propos tenus en l’air par quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle. A ce genre d’affirmation, il est de bon ton de conclure par un péremptoire : « Tu verras, quand tu auras les tiens ! ». Mais celui ou surtout celle qui oserait dire qu’il n’aime pas ses propres gosses, verrait s’arrondir les yeux de stupéfaction. La société n’est pas prête à entendre ce genre de propos, et ressent ce genre d’affirmation avec le même effarement que face à ceux qui diraient qu’ils fréquentent régulièrement les travestis, sont sexuellement attirés par les enfants, battent régulièrement leur épouse, ou qu’ils attaquent des vieilles au marteau pour les dépouiller.
 
Et la réaction est universelle, il n’y a pas d’exception culturelle sauf en cas de famine chronique, [1]celui qui n’aime pas ses enfants est considéré comme un anormal, même s’il ne les maltraite pas. Or, il est totalement possible dans l’absolu d’assumer à plein ses obligations d’éducation et de soin envers sa progéniture, sans en concevoir le moindre plaisir et sans véritablement ressentir d’affection, d’intérêt ou d’attrait pour ses enfants. Ne pas éprouver de sentiment fort vis-à-vis de sa descendance ne signifie pas pour autant qu’on éprouve de la haine mais plutôt, du désintérêt, de l’ennui et un manque d’enthousiasme. Car celui ou celle qui n’aime pas ses enfants, ne finit pas obligatoirement en première page d’un fait divers sordide. A l’inverse, les pires tortionnaires, s’ils déclarent pour se disculper, s’être énervés, avoir eu un coup de folie, avoir pété les plombs, n’avouent qu’exceptionnellement qu’ils détestent leurs gosses. Ils peuvent même rendre l’enfant responsable des sévices qu’ils ont infligés par le comportement de la victime, mais ont du mal à avouer qu’ils exècrent leur souffre-douleur.
 
Le comique américain W C Fields, disait : « Celui qui déteste les enfants et les chiens, ne peut être totalement mauvais », beaucoup l’ont pris comme un mot, un trait d’humour, mais qu’en est-il dans la réalité ?
On peut détester ses parents, qui quelquefois ont été odieux, brutaux, inexistants, on peut en avoir honte, surtout quand on change de classe sociale. On peut dire que l’on n’a pas choisi de naitre et que les obligations parentales sont un devoir auquel, nul ne devrait échapper. On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. Par contre, avec la possibilité de la contraception et de l’avortement, les enfants d’aujourd’hui, du moins dans la société occidentale, sont voulus et désirés le plus souvent. Mais vouloir avoir des enfants, ne veut pas dire obligatoirement aimer les enfants. Alors, qu’en est-il des sentiments ?
Comme dit plus haut, il existe des célibataires endurcis qui n’ont pas envie de s’encombrer d’une famille et de gosses braillards, quémandeurs et brise-fer. Certaines femmes le disent quand elles sont très jeunes, mais elles persistent exceptionnellement après trente ans. Et quasiment tous ceux qui avaient horreur des gosses rentrent dans le rang au premier vagissement d’un lardon. Restent quelques irréductibles qui considèrent leurs gamins comme une contrainte, un boulet, au mieux comme un inconvénient. Mais la plupart du temps, ils restent muets sur le thème, surtout quand il s’agit de femmes.
Toutefois ce qui est intéressant à analyser, c’est pourquoi certains qui élèvent apparemment normalement des enfants sans aucune carence apparente, puissent ne pas les aimer. Et pourquoi une telle déclaration met mal à l’aise les autres parents, si ce n’est l’ensemble de la population. Alors que ceux qui ont leur progéniture aux lèvres à chaque conversation ne sont pas forcement de bons pédagogues et des parents sans reproche.
Reprenons point par point les raisons qui pourraient être données si un minimum de franchise existait dans le dialogue entre individus.
- Un enfant ça coûte cher et si on est un parent responsable, on doit se priver d’escapades, de belle bagnole, de bijoux, de grand restaurant, c’est donc un luxe de riche. Mais ce n’est pas et de loin la raison principale. Malgré tout, quand on se paye un écran plat avec le montant des allocs, on à beau bramer son amour pour les gosses, on reste dans le pur paradoxe.
- Les grossesses déforment souvent les femmes, ça fait tomber les seins, prendre du poids et des vergetures. Et quand on est subjuguée par sa propre image corporelle, cela doit être pénible de sentir quelque chose qui vous pousse dans le ventre.
- Un gosse ça braille, ça couine pour un oui ou pour un non, les couches, même jetables, c’est loin d’être un plaisir et être réveiller toute la nuit par un bébé n’a rien de particulièrement plaisant, surtout quand on travaille le lendemain !
- Les dessins atroces de l’école maternelle qu’il faut afficher dans la cuisine sont une atteinte à l’art et au bon goût et une insulte à l’esthétique, de même que les affreux cadeaux de Fête des Mères réalisés en classe sous la houlette d’institutrices sadiques.
- Rien de plus niais et roboratif qu’un album de photo avec un bébé dans son berceau, au sein de sa mère, en grenouillère, en maillot de bain, à Disneyland, entrain de jouer au ballon etc.…et puis les vidéos, les murs de collages de photos avec en supplément l’encadrement des diplômes. Bref quand on n’est pas Cartier-Bresson, ce genre de clichés, il vaut mieux les cacher par dignité au lieu de les exhiber avant l’apéritif aux amis ou de les publier sur Face book.
- Quoi de plus déprimant qu’une chambre d’enfant avec un papier peint atroce, des jouets qui trainent partout et un lit cage, qui incite à nourrir les gosses au grain à la volée comme s’il s’agissait de poulets.
- Le gamin le plus calme peut vous ruiner un salon Louis XV ou vous saccager vos porcelaines avant que vous ayez eu le temps de réagir.
- Quoi de plus pénible que les réunions de parents d’élèves avec des abrutis que l’on aurait évités s’il n’y avait eu sa fille dans la même école. Et les goûters d’enfants avec les gosses des autres encore plus insupportables que les siens. Les visites à Disneyland, temple de la médiocrité commerciale, ont de quoi donner la honte à un intellectuel, tout le monde n’a pas la culture de Sarkozy ! Sans oublier Tokio Hotel à écouter en boucle. Et puis, il faut les faire jouer, leur parler « bébé », pratiquer l’éveil des chérubins malgré leur vocabulaire limité, pas de quoi en faire une thèse, ou plutôt si, mais dans le genre tragique. Intéressante est la réflexion de Karl Lagerfeld à propos de sa mère qui lui disait : « Ca m’ennuie de te lire des histoires, alors apprend vite à lire toi-même », ou encore, « Tu es un enfant et tu parles comme un enfant de six ans, mais moi je n’aime pas te parler comme à un gosse de six ans, car moi je parle comme une adulte »
- Est-ce vraiment passionnant, Goldorak, le monde de Nardia et Picachu quand on a passé l’âge ? Et raconter les mêmes histoires tous les soirs pour qu’ils s’endorment ! Un enfant, c’est routinier et un adolescent imitateur des effets de mode, pas de quoi donc exciter l’imagination d’un adulte.
- Comment s’extasier devant un mot d’enfant souvent stupide ou ridicule ? Et quand il vous ruine le papier peint fraichement posé au feutre ou au Stabilo, sans avoir des envies de meurtre, on doit se dire que c’était quand même mieux quand on sortait entre copains, qu’on pouvait partir une semaine à Londres, Amsterdam ou Hénin-Beaumont avec une copine ou un mec de passage avec comme seul souci de trouver quelqu’un pour arroser les plantes.
- Le débile qui bave en fauteuil roulant, qui feule, et qui fait se dire, si l’on est croyant : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, pour en arriver là ! » est la désespérance et la honte de nombreux parents qui jurent la main sur le cœur qu’ils l’aiment comme les autres. L’enfant qui fait se dire avec effroi aux moments les plus sombres de la dépression et de l’épuisement, s’il mourrait, je serais enfin libéré(e).
La liste peut s’allonger à l’infini pour celui ou celle qui ne supporte pas ses gosses.
Quand ils sont plus grands ou adultes arrivent les autres problèmes :
- L’enfant qui a épousé une juive, un arabe, un goy, une négresse ou …un blanc, un roumi peut chez certains entrainer la haine ou le reniement.
- Le fils qui n’a pas pu devenir médecin, pharmacien ou notaire et qui est incapable de reprendre l’entreprise familiale.
- Le junkie, l’alcoolique, le taulard qui vous pourrit l’existence et peut devenir violent
- La fille qui s’est convertie à l’islam dans une famille traditionnelle catholique. Le garçon homo que l’on comprend, le pauvre, en baissant les bras, mais cela aurait été pourtant si bien d’avoir un petit-fils ! Et puis, même avec un esprit large, l’homosexualité, c’est naturel, mais pourquoi c’est tombé sur notre fils ?
- La petite miss, nouvelle Vanessa Paradis, devenu un thon ou un boudin à l’adolescence, alors qu’elle était si mignonne sur un podium à sept ans.
- Le grand irresponsable qui vous tape du fric passé les trente ans, le « Tanguy » qui s’incruste ou vient faire laver son linge.
- La fille complètement à côté de la plaque qui s’est fait engrosser par un paveur qui n’avait aucune bonne intention, qui fréquente un dealer avec un casier, surtout s’il s’appelle Omar ; celle qui s’est installée avec une sorte de végétarien new age qui croit aux soucoupes volantes et celle qui revient régulièrement pleurnicher dans le giron de sa mère après chaque catastrophe.
Et ceux qui rêvaient d’enfant comme d’un pavillon à Meudon et qui ont hérité d’un « HLM », jaloux des enfants des autres, soit plus beaux, soit plus intelligents. Eux ils ne possèdent qu’une fille « Clio  » alors qu’ils espéraient avoir engendré une « Mercedes  » capable de glorifier leur ego. Car l’amour de l’enfant est habituellement une projection narcissique, on veut souvent en faire ce que l’on aurait aimé être et vivre ses rêves par procuration. On aspire au mieux, à l’excellence, et on est irrité quand le rejeton n’est pas à la hauteur des ambitions. Les Empereurs romains savaient déjà que leurs héritiers ne valaient pas grand-chose et avaient la sagesse d’adopter leur successeurs, Marc-Aurèle ayant par exception désigné son fils Commode, fit une énorme erreur et l’Empire s’en ressentit malheureusement.
Il faudrait aussi évoquer le ressentiment de femmes passionnées par une activité ludique ou professionnelle qu’elles ont du abandonner pour torcher des fesses, que ce soit les compétitions de tango, le tir à l’arc, le bridge, les partouzes ou un poste d’attachée de direction. Surtout quand l’enfant pour lequel « elles se sont sacrifiées » est en échec scolaire, hyperactif, petit délinquant ou rêve d’être chanteur de rap au lieu de finir son droit.
Et puis aimer, est un sentiment subjectif, souvent une imitation par routine et mimétisme ambiant. Et en français, c’est encore plus compliqué de l’exprimer que dans beaucoup d’autres langues. Car dans notre langue, on peut aimer, la choucroute, Picasso, son amant et ses gosses. D’où la surprise de Parisiens venus en Lorraine, avant guerre et qui interrogeant un petit paysan en lui demandant s’il aimait mieux son père ou sa mère, d’entendre le gosse, peu habitué à répondre en français, de dire : « Moi, j’aime mieux le lard ! ». Et oui, dans les langues et patois germaniques, on fait la différence entre lieben d’une part et essen ou fressen gern d’autre part. Dire que l’on aime ses gosses est souvent une profession de foi obligatoire, proche du poncif, du mimétisme du désir de rester dans la norme, mais qui ressort bien souvent du conformisme et du tic verbal.
Donc, rien de plus difficile que de quantifier, évaluer et apprécier un sentiment et en particulier l’amour parental. Aimer, ça veut dire quoi ? Ce sont souvent les plus inconséquents, les plus négligents qui parlent de leurs gamins au superlatif. Par contre, la haine, vis-à-vis de quiconque est facilement identifiable. L’amour dure un temps, la haine toute une vie.
Mais pourquoi est-il si pénible de s’avouer à soi-même et encore plus aux autres que l’on n’a ni amour ni affection pour ses enfants ou alors très peu, parce qu’il le faut bien ? D’abord le mimétisme consensuel y est pour beaucoup. Ensuite, l’autocensure, fait qu’il est quasiment impossible de faire ce constat, au risque de se retrouver au ban de la société, chez le psychiatre ou le psychanalyste ou pire d’avoir sur le dos une inspectrice de la DDASS névrosée ou revêche. Car tout vient enfin de compte de l’éducation normative que l’on a reçu dans la plupart des cas. Peu de gens osent sortir des schémas de la pensée commune, même s’ils ne débouchent pas sur la délinquance ou la déviance. Qui oserait dire ou même penser, j’ai élevé mes enfants le mieux possible, mais je n’en ai tiré que peu ou pas de plaisir et de satisfaction ?
Pour conclure, il faut tout de même reconnaitre que la majorité qui dit aimer ses enfants est capable de son côté de vous sortir une liste deux fois plus longue de bonnes raisons de les aimer. Et de nombreux pères et mères qui ont subi certains des inconvénients et problèmes évoqués dans cet article sont cependant très heureux de leur progéniture et ne regrettent rien. Une pensée, un concept ultra minoritaire est-il donc obligatoirement faux ou mauvais ? Faut-il aller dans le sens de la majorité pour être accepté par la société ? Mais là, on tombe dans l’acceptation de la normalité, avec les difficultés de la définir, de la banalité des valeurs communément acceptées et, comme aurait dit Kipling, c’est une autre histoire.


[1] Voir les Iks, le peuple de la faim, de Colin Turnbull 1972 ; Cette population dans les années 60-70 dans le Nord-est de l’Ouganda chassait les enfants dès qu’ils savaient marcher pour qu’ils assument leur pitance tout seuls, mais il s’agissait d’une situation extrême due à la famine, la sécheresse et à une carence de l’état.
 

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162 réactions à cet article    


  • Marc Viot Marc Viot 10 mars 2010 09:48

    L’amour n’est pas un devoir, mais un sentiment.

    Vous l’éprouvez ou vous ne l’éprouvez pas : la logique n’a rien à y voir.

    Aussi, votre article qui à priori pourrait être d’une logique implacable me semble complètement hors sujet ...

    Cela dit, si tous les parents n’éprouvent pas de l’amour pour leurs enfants, il me semble par contre avoir une certaine responsabilité quand à leur progéniture dont ils sont à l’origine, non ?


    • orage mécanique orage mécanique 10 mars 2010 10:08

      on a les enfants que l’on mérite


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 10:12

        pas du tout , les enfants ont leur propre caractère , il n’ y a guère de mérite , plutôt de la chance si cela se passe bien ...


        • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2010 10:20

          Salut Captain ,
          oui , c’est un peu mon sentiment , c’est tout mignon à la naissance , mais incertain à l’arrivée , quand à dire qu’on les a comme on les élève , ce n’est plus si vrai qu’avant , se faire valoir auprès de gosses de son âge compte beaucoup plus que plaire à ses parents !
          l’affection est un sentiment qui se construit avec le temps , comme le respect , ça se mérite aussi !


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 10:35

          Salut Le Chat ,

          Un enfant est simplement le fruit de deux êtres qui se sont aimé ( on va dire )

          Comme nous sommes maintenant des milliards sur cette terre notre enfant ressemble à des millions d’ autres .

          Simplement , le fait de naître dans sa famille à soi on s’ imagine qu’ il est différent de tous les autres . On l’ entoure d’ affection que la plupart du temps il rend bien . Il s’ imprègne de l’ histoire de ses parents ce qui le rend un peu unique dans son genre . Mais chacun des autres enfants est dans le même cas .

          La question de Yang est plus que pertinente .


        • orage mécanique orage mécanique 10 mars 2010 10:49

          Bien sur qu’on a les enfants que l’on mérite, nos enfants nous regardent et font ce que nous faisons, ils sont notre miroir , regarder ses enfants c’est se voir.
          L’effet est assez basique et que ça peut se résumer ainsi :
          « si tu agis comme une tête de con, tu récolteras une tête de con » 


        • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2010 11:49

          @orage mécanique

          oui , c’est sûr que si on donne le mauvais exemple , on risque d’être copié , mais les enfants copient aussi beaucoup les copains , pour ne pas être exclus , et ça on n’y peut rien ! des enfants de gens très biens sont devenus des sales types ! ou alors penses tu comme un certain Nicolas , que c’est écrit dans les gênes ? smiley


        • Yaka Yaka 10 mars 2010 13:59

          Si on élève ses enfants dans l’isolement, ils sera facile d’en faire ce que l’on veut.

          Cependant, dans la vraie vie, ceux-ci sont soumis à bien des influences (Copains-copines, télévision, internet, etc.) qui sont incontrolables par les parents.
          Du coup, il y a une part d’aléatoire qui ne dépend en rien des parents.


        • xbrossard 10 mars 2010 10:26

          j’avais imaginé que l’enfant était le fruit de l’amour de deux êtres, je doit être vieux jeu...

          fondamentalement, le désir d’enfant est le désir d’immortalité ; faire que notre essence profonde (en fait, tout bêtement nos gènes) continue après notre mort.

          La plupart des personnes n’aimant pas les enfants ne s’aiment pas eux-mêmes. Ou alors, ils ne désirent pas d’enfants parce que leur situation actuelle ne leur convient pas.

          Je fait un pari : Si a une femme chomeuse et célibataire, vous la mettez avec un beau milliardaire qui lui paiera sa chirurgie post-accouchement, et à condition qu’elle n’ai pas trop de problèmes psy, il y a 9 chances sur 10 qu’elle ai tout à coup envie d’avoir des enfants...


          • Francis, agnotologue JL 10 mars 2010 10:28

            L’amour c’est comme le reste : c’est le trop ou le pas assez qui posent problème. Et ces deux extrèmes se confondent dans le politiquement correct, par des mécanismes de compensation. En la matière, moins par moins, ça ne fait jamais plus, loin de là : du négatif compensé par du négatif opposé, ça fait du négatif à dose massive.

            L’amour envers les enfants ce n’est pas une question de quantité, mais de qualité.


            • Internaute Internaute 10 mars 2010 10:32

              Le sujet est intéressant car il met le doigt sur la diversité des sentiments qui unissent les gens. Les détails de la vie que vous citez n’ont en fait que trés peu d’importance sur les comportements.

              Dans la pratique, beaucoup de parents ont des enfants comme une chienne a ses petits. A une époque de la vie cela devient une nécessité biologique. Les gens simples les prennent comme ils viennent. Les intellos conceptualisent à mort, lisent des bouquins sur l’éducation des touts petits, croient qu’ils conduisent leur vie et s’inventent un tas de raisons psychologiques. Au bout du compte c’est la loi de la nature qui s’impose. L’amour filial vient aprés. Il se construit au fil des ans. Parfois il ne vient pas et ce n’est ni une question des difficultés rencontrées, ni une question d’argent.

              Il est intéressant de regarder l’amour filial du siècle dernier. Dans les bonnes familles, les enfants étaient élevés séparément des parents. Ils ne partageaient pas le même repas et ne voyaient les adultes que de manière assez formelle. Ce type de relations n’a pas empêché de forts amours filiaux ni leur absence totale.

              Il se passe la même chose pour les couples. Bien souvent l’attirance n’est que sexuelle. Le fol amour, c’est prendre son pied avec son partenaire et ne plus penser qu’à cela le reste de la journée. L’amour conjugal, lorqu’il prend la suite, vient aprés au fil des ans. Je me suis rendu compte que la plupart des couples ne s’aimaient pas en rencontrant quelques rares vieux couples qui s’aimaient. Quand l’un trépasse, l’autre meurt dans les trois mois.


              • Arunah Arunah 10 mars 2010 10:46

                Bonjour Georges !

                Si je peux me permettre une remarque sur votre article presque exhaustif, vous avez omis la seule raison politiquement correcte de ne pas aimer ses enfants :

                 LES ENFANTS ÇA POLLUE ! 

                Je ne résiste pas au plaisir de joindre ce lien :

                 http://www.leconfitcestpasgras.com/2009/04/23/poires-belle-heleneexpress-au-micro-ondes/


                • Georges Yang 10 mars 2010 11:54

                  L’enfant est l’animal le plus destructeur avec le rat et les sauterelles


                • Arunah Arunah 10 mars 2010 12:26

                  @ Georges Yang

                  Certes ! Mais les sauterelles ne font pas pipi au lit, elles... 



                • Georges Yang 10 mars 2010 17:55

                  La seule mesure écolo au niveau planétaire c’est la contraception et l’avortement


                • perlseb 10 mars 2010 19:30

                  D’ailleurs, si l’on veut une plus forte proportion de parents qui aiment leurs enfants, il faut supprimer absolument les allocations familiales qui sont anti-sociales. Les gens les plus démunis sont poussés à en faire... pour survivre eux-mêmes. Et faire des enfants pour l’argent, c’est pas une belle preuve d’amour.

                  Suppression des allocations familiales en même temps que gratuité intégrale de tous les frais pour tous les enfants (cantine, vêtements corrects, sport, musique, culture, ...). Au moins, les parents ne pourraient pas s’acheter un écran plat sur le dos de leurs enfants et on serait sûr que les enfants ne subiraient la malnutrition et autres privations (nécessaires à l’achat de l’écran plat) de tels parents...


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 10:48

                  Tall es-tu le frène hainé ..... smiley


                  • Philippe D Philippe D 10 mars 2010 10:49

                    Autant mettre l’amour en équation !



                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 11:53

                      Plutôt en multiplication .....


                    • Romain Desbois 10 mars 2010 10:56

                      Et oui comme on dit on ne choisit pas sa famille... quoique que.

                      L’amour le vrai, ne se décrète pas.


                      • Noor Noor 10 mars 2010 11:50

                        « Doit on obligatoirement aimer ses enfants ? »

                        Quand on aime pas les enfants, c’est bête à dire mais, on en fait pas !
                        Un enfant n’est pas un jouet, et je peux dire aussi que ce n’est pas parce qu’on aime les enfants, qu’on est pret à en faire soi meme !

                        Aimer son enfant est facile, mais peut on l’elever decemment ? Peut on lui donner une éducation correcte ? Il y’a encore des parents qui confondent elever et eduquer malheureusement...
                        Un enfant n’est pas un animal de compagnie !!! Il faut l’elever (le nourrir, lhabiller, l’inscrire à l’école) et lui donner des valeurs, lui inculquer des principes ! C’est ça l’éducation !
                        C’est une charge de tous les instants et il faut sans cesse être à l’écoute de son enfant, lui montrer le chemin en ayant soi meme un comportement droit et exemplaire.

                        Quand on se rend compte de la charge que peut etre un enfant, il est toujours trop tard car l’enfant est déja là. Les parents apprennent sur le tas, comment être parents...
                        Alors, je dis aux couples qui veulent un enfant parce qu’ils sont installés, mariés, et qu’ils adorent les gosses et veulent en avoir....QU il faudrait qu’il y reflechisse à deux fois. On ne fait pas des gosses, pour faire des gosses... 


                        • finael finael 10 mars 2010 20:15

                          Tout à fait exact.

                          Il est très simple de ne pas faire d’enfants quand on n’en veut pas.

                          Un enfant ne peut être responsable du fait qu’il soit né.

                          Les parents qui n’aiment pas, voire haïssent leurs enfants, devraient au moins le reconnaitre honnêtement et assumer leurs responsabilités. S’ils ne le font pas c’est qu’ils sont lâches, et eux-mêmes infantiles.


                        • Cascabel Cascabel 10 mars 2010 20:42

                          Si tous nos ancêtres s’étaient posé ce genre de questions nous ne serions pas là ! La vie est faite d’imprévus aussi, on ne peut pas toujours tout programmer et penser à l’ avance. 
                          D’ailleurs a force d’avancer dans la peur du lendemain nos sociétés deviennent vieillissantes et nous ne faisons plus d’enfants. Car personne ne me contredira là dessus, ce n’est pas à l’âge de la retraite, au moment où l’on jouit de toutes ses économies et de son temps libre, qu’on devient parent !


                        • vinvin 11 mars 2010 01:11

                          (@NOOR).


                          Il y a encore des parents qui confondent élever et éduquer, malheureusement... ( fin de citation ).

                          J’ ai souvent entendu dire des gens dire qu’ ils élèvent leurs enfants, et malheureusement c’ est une expression que j’ entend toujours, alors que nous sommes en 2010 !....

                          Ors il se trouve que l’ on élève des chèvres, des moutons, des vaches, bref des animaux.

                          En revanche on élève pas un être humain, on l’ éduque.

                          Donc j’ en déduis que les gens qui disent élever leurs enfants les considère comme des animaux, et non comme des humains, ce qui est très grave.

                          je suis placé pour le savoir, vu que ma mère employait souvent le terme élever, durant mon enfance ......

                          Je me souviens qu’ une fois lorsque j’ avais environ 15 ans, ( je viens d’ en avoir 47,) ma mère m’ avait dit que je n’ étais qu’ un « cafard » que l’ on peut écraser avec le pied.

                          Donc si a présent ma mère très âgée et grabataire, je n’ éprouve aucune pitié, ni compassion, voir un profond mépris a son égard, je pense que vous comprendrez pourquoi, et je pense pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes !......


                          Bien cordialement.



                          VINVIN.



                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 11:58

                          Un des services à rendre aux enfants c ’est leur faire acquérir l’ autonomie , ne pas les formater de façon à ce qu’ ils puissent penser par eux-même . Ne pas imposer son point de vue .


                          • Noor Noor 10 mars 2010 12:05

                            « Un des services à rendre aux enfants c ’est leur faire acquérir l’ autonomie , ne pas les formater de façon à ce qu’ ils puissent penser par eux-même . Ne pas imposer son point de vue » 

                            On vit dans une sociètè de formatage, vous savez. Ca va être dur, car dans la vie de tous les jours, ils seront confrontés à cette réalité meme s’ils reçoivent le genre d’éducation que vous préconisez Rocla...


                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 12:22

                              analyser , agir , penser , se structurer soi-même et non par les accapareurs en tout genre , religion , argent , pouvoir , et autres conneries malfaisantes voilà ce que je veux dire ..... qui serait bien pour les enfants .



                              • saint_sebastien saint_sebastien 10 mars 2010 12:13

                                Ca veut dire quoi aimer ses enfants ? cela ne veut rien dire , comme être un bon parent ...



                                • Traroth Traroth 10 mars 2010 12:36

                                  Si on n’est pas prêt à aimer ses enfants, on a de nos jours, du moins dans les pays développés, la possibilité de ne pas en faire. Personnellement, je ne considère pas que les gens qui décident de ne pas avoir d’enfants sont anormaux ou égoïstes. C’est un choix qui ne regarde que la personne qui le fait (et son éventuel conjoint).

                                  Dire qu’on a le droit de ne pas aimer ses enfants, une fois qu’ils sont là, relève du relativisme : Les enfants ont besoin d’amour pour s’épanouir et devenir des adultes équilibrés et, oui, sains d’esprit. Donc la prochaine étape, ça va être de dire : mais est-ce qu’il est vraiment nécessaire qu’ils deviennent des adultes équilibrés et sains d’esprit ?
                                  Bref, on rentre dans une logique totalement perverse où on revendique le droit de faire n’importe quoi, même du mal aux autres. Un peu comme les libéraux, quoi.


                                  • Traroth Traroth 11 mars 2010 17:43

                                    Vous êtes conscient que tout le monde n’est pas chrétien ? Ni même croyant ? Et pourtant, les athées et agnostiques aiment leurs enfants comme les autres...


                                  • Gueudin 10 mars 2010 13:14
                                    « J’aime mes enfants »
                                    Sentiment monolithique et invariable ? 

                                    Mon opinion est que ne pas s’avouer les sentiments négatifs ressentis fait perdre toute sa valeur à l’amour ensuite exprimé.

                                    L’exprimer aux autres, c’est effectivement mal vu, mais quelle hypocrisie de la part de ces juges !

                                    Alors j’en rajoute...

                                    « Pour partir en week-end avec madame, je loue mes enfants à des chatelains pour leurs réceptions. Non seulement on est tranquille, mais en plus, cela finance notre escapade »

                                    Ce n’est pas que mes interlocuteurs le prennent au premier degré, mais rien que le fait que je puisse évoquer aussi violemment un rejet de mes enfants, cela me grille à vie. Au moins ils ne viennent plus me casser les burnes ceux la. Malheureusement, je n’ose pas toujours...

                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 14:52

                                      et que dire des enfants sauvages  ?


                                      • koanzench koanzench 10 mars 2010 15:04

                                        Les enfants adoptés venaient d’Éthiopie. Très vite, leurs parents adoptifs s’étaient sentis dépassés. Jusqu’à l’abandon. Le couple était poursuivi, hier, à Nantes, pour soustraction à ses obligations légales.

                                        Les mots du procureur de Nantes sonnent comme une gifle : « Ils resteront parents de ces enfants qu’ils le veulent ou non, jusqu’au bout de leur vie ». Mais ils ne veulent plus. La mère, enseignante en collège, le père, administrateur de société, refusent tout contact avec leurs deux garçons, aujourd’hui sur le banc des victimes.

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                                        • Internaute Internaute 10 mars 2010 16:33

                                          Ces pauvres parents ont été victimes de la propagande télé pour le métissage obligatoire, le soit-disant bienfait du mélange des cultures et la bien-pensance dégoulinante. Il faudrait donner ces deux bambins en garde forcée à Claire Chazal et à Lise Lucet pour leur apprendre à raconter des mensonges toute la journée.


                                        • Fantômette Fantômette 11 mars 2010 09:39

                                          @koanzench

                                          Merci d’avoir proposé ce lien : l’histoire est cruelle, infiniment, pour ces enfants .
                                          On est tenté de qualifier les parents d’incompétents, d’incapables et de sans coeur, mais je crois que surtout c’est une rencontre ratée et beaucoup de souffrance des deux côtés.
                                          Je reste persuadée que ce n’est heureusement pas la majorité, et que ces exceptions ne doivent pas nous faire oublier les adoptions réussies : on peut s’aimer sans se ressembler et sans avoir de liens de sang, et ainsi devenir une « vraie » famille, quoi que les esprits chagrins vous disent.

                                          Cordialement.


                                        • sisyphe sisyphe 10 mars 2010 15:27

                                          Encore un article qui se veut provoc’ et d’une bêtise confondante...

                                          On est habitué avec l’auteur...

                                          A jeter.


                                          • Georges Yang 10 mars 2010 17:14

                                            Merci Sysiphe d’intervenir , cela me permet de vous mépriser régulièrement


                                          • sisyphe sisyphe 11 mars 2010 04:59

                                            Pas étonnant ; le mépris est, avec la bêtise, ce qui vous caractérise le plus précisément.

                                            Serviteur.
                                             smiley


                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 15:31

                                            J’ ai rien confondu ....


                                            • sobriquet 10 mars 2010 15:51

                                              Une bonne partie des raisons que vous évoquez pour ne pas aimer des enfants n’en sont pas : être découragé par la niaiserie, la laideur, les responsabilités, la « bêtise infantile », etc., ce n’est pas ce qui cause l’absence d’amour, mais au contraire, ce sont des signes qui peuvent illustrer l’absence d’amour.

                                              Si on est impliqué émotionnellement dans l’existence de son enfant, on en fait simplement abstraction ; ces désagréments deviennent des quantités négligeables comparé à ce que vit l’enfant, aux espoirs qu’il peut donner, etc.

                                              Dans l’ensemble, j’ai trouvé cet article assez triste, car il décrit l’enfant comme un concurrent qui va nous voler notre temps libre et nos loisirs. J’ose espérer que ceux qui pensent ainsi sont assez intelligents pour ne pas procréer.


                                              • Gueudin 10 mars 2010 16:22

                                                Bonjour Sobriquet,

                                                il décrit l’enfant comme un concurrent qui va nous voler notre temps libre et nos loisirs.

                                                ils ne sont pas que ça, mais ils sont aussi ça, et même beaucoup ça au début. A moins ce qu’aimer ses enfants, c’est les faire garder les 3/4 du temps. Alors la je ne dis pas.

                                                ça me rappelle une phrase de Florence Foresti parodiant une actrice : « Mes enfants sont formidables. A ce qu’on m’a dit. »

                                              • Traroth Traroth 11 mars 2010 17:50

                                                Visiblement, vous avez oublié le sens général du sketch...


                                              • Gueudin 10 mars 2010 16:27

                                                J’ose espérer que ceux qui pensent ainsi sont assez intelligents pour ne pas procréer.


                                                Je dois avoir un tout piti Q.I alors. 
                                                Vous savez Sobriquet, on m’a raconté qu’il existe un mécanisme qui fait oublier aux mères la douleur de l’accouchement ( non ce n’est pas la péridurale ! smiley ). C’est probablement une anecdote sans fondement, mais peut être qu’avec le temps, les parents oublient les sacrifices et ne retiennent que le positif.

                                                En tout cas, si c’était à refaire, je le referais sans hésiter, mais cet angélisme me sort vraiment par les trous de nez !

                                                • Georges Yang 10 mars 2010 17:03

                                                  Curieux, quasiment personne ne réagit au thème principal de l’article : pourquoi est ce si malvu de dire que l’on aime pas les enfants et pourquoi cela devient insupportable si quelqu’un le dit à propos des siens.


                                                  • Gueudin 10 mars 2010 17:24

                                                    Norme sociale ?


                                                  • perlseb 10 mars 2010 20:10

                                                    C’est mal vu car nous sommes dans une société de comédie intégrale. Les gens ne vivent pas pour eux mais pour ce que l’on va dire d’eux. Le « qu’en dira-t-on » pilote les gens plus que leur vraie volonté.
                                                    Et beaucoup de gens qui se disent libérés (du « qu’en dira-t-on ») tombent en fait dans la mode actuelle du genre « cool » à tous les stades de ce mot, pour être encore plus en phase avec l’époque.
                                                    Donc, dire que l’on n’aime pas ses enfants dans la période actuelle où l’on considère que les enfants sont la plus belle chose qui puisse être, c’est mal vu. De même, pourquoi la surpopulation est-elle un sujet tabou ? Regardez les films et séries et voyez comment les enfants sont présentés (futur, espoir, innocence,...) : on ne peut pas ne pas aimer ces thèmes et être à la mode.

                                                    Je pense que faire des enfants dans le monde tel qu’il est, c’est faire preuve d’une grande inconscience. En ce sens, c’est pour moi un acte totalement égoïste. Personnellement, j’adore les enfants : ils ont une spontanéite et une absence de comédie que les adultes n’ont plus. Mais je n’en n’aurai jamais : la société est à pleurer : comment éduquer un enfant ? Lui enseigner que l’argent est tout pour qu’il finisse comme un trader ou au contraire lui enseigner que seul le travail fait la richesse pour qu’il se fasse exploiter par les autres (dans la mesure où il aura la « chance » d’avoir un emploi) ?

                                                    Faire des enfants, c’est déjà être inconscient ou/et ne pas les aimer. Si on aime les enfants, alors on n’en fait pas et on garde tout son temps pour essayer de changer cette société. Quand on est sûr que tous les enfants de ce monde auront un réel avenir (à manger autre chose que de la m. et avec un travail non débilitant) alors là seulement, on peut en faire. Mais les gens préfèrent penser à eux : se voir vieillir comme un con sans enfant, ça fait peur à tous ces égoïstes.

                                                    Nous sommes dans une période cul-cul de faux-culs intérieurement très fragiles.


                                                  • Gueudin 10 mars 2010 21:59

                                                    Bonsoir PerlSeb,

                                                    En ce sens, c’est pour moi un acte totalement égoïste

                                                    C’est drôle quand même comme on rejette l’égoïsme sur les autres pour se justifier. J’ai entendu la même chose de la part de parents jaloux de la liberté des couples sans enfants : Ils n’ont pas d’enfants parce qu’ils sont égoïstes...

                                                    Va comprendre...


                                                  • perlseb 10 mars 2010 22:24

                                                    Vois-tu Gueudin, contrairement à tes parents qui ne supporteraient aucunement la solitude mais qui envient les autres couples sans enfant parce qu’ils ne supportent pas la vie et leur vie, j’essaie d’être sincère.

                                                    Si j’avais des enfants, je crois que je pleurererais à l’âge où ils devraient s’insérer dans cette belle société (je fus chömeur presque 3 ans avec un diplôme d’ingénieur pour ma part). Mais tu ne peux sûrement pas comprendre. Forcément quand on vit cela, cela laisse des séquelles mais j’en suis fier : je ne suis pas comme toi ni comme les menteurs qui cherchent à se mentir eux-mêmes en ne regardant pas la société telle qu’elle est. Tout cela leur fait trop peur et ils en perdraient le peu de motiivation qu’ils ont.

                                                    Je suis assez solide pour accepter cette triste société. Je ne fais pas des enfants pour essayer de penser à autres choses en essayant de masquer la vérité.

                                                    Mais les parents, ils se foutent éperdument de l’avenir de leurs enfants. Allez ! Profitez de la vie en animal inconscient et mangez du thon rouge tant qu’il y en a ! Mais tout l’argent du monde ne fera pas réapparaïtre les ressources que l’on épuise maintenant en ne pensant qu’à soi (pauvres pécheurs et leur travail menacé, pauvres mangeurs raffinés, ne privons personne, laissons les privations à votre descendance...).


                                                  • Gueudin 10 mars 2010 22:46

                                                    Vous voila bien péremptoire sur mon compte !
                                                    Rebelz de mes deux, jugez mes propos mais ne jugez pas ce que vous croyez que je suis. Vous ne me connaissez pas.
                                                    Et si vous voulez être malthusianiste, argumentez un peu plus que les sushis au thon rouge, vous êtes ridicule. D’ailleurs, je suis végétarien. Connard !

                                                    Petite précision : Vois-tu Gueudin, contrairement à tes parents qui ne supporteraient aucunement la solitude mais qui envient les autres couples sans enfant parce qu’ils ne supportent pas la vie et leur vie, j’essaie d’être sincère.

                                                    Je parlais de parents, pas des miens.


                                                  • perlseb 10 mars 2010 23:15

                                                    Quand je dis « tes parents », je ne parle pas de votre père ni de votre mère, je parle de ceux que vous avez décrit dans votre texte comme critiquant les couples sans enfant d’égoïste.

                                                    Il faudra apprendre à communiquer avant de venir faire des commentaires sur Ago. Merci. C’est triste de partir en insulte quand on comprend pas ! Peut-être que mon style n’est pas très bon, mais avant d’insulter les gens, posez des questions pour mieux comprendre ce qu’ils ont écrit.

                                                    Bien sûr, que je suis malthusien. Seuls les inconscients ne le sont pas. Vive la croissance. Si vous voulez d’autres exemples de la période de gaspilage incensée que nous vivons actuellement, la place manquerait ici et je n’ai pas le temps d’écrire des milliers de pages. C’est pour cela que j’utilise un exemple (raccourci).

                                                    Apprenez, végétarien, à être végétarien à vos enfants, et expliquez leur que s’ils se sentent exclus, ce sont les autres qui sont des salauds en mangeant de la viande... Vous aurez alors des enfants bien dans leur peau dans une société d’égoïstes, bon courage !

                                                    Quand à croire que vous puissiez me ressembler, c’est impossible. Je n’insulte jamais des gens que je ne connais pas. Donc je ne me suis pas trompé. Je n’ai simplement jamais rencontré de gens qui me ressemblent de près ou de loin et c’est pour cela que je me suis permis d’être péremptoire sur ma différence. Les gens sont tous très incohérents. Cela paraît peut-être prétentieux mais c’est comme ça.


                                                  • Fantômette Fantômette 11 mars 2010 09:45

                                                    @ l’auteur :

                                                    « Curieux, quasiment personne ne réagit au thème principal de l’article : pourquoi est ce si malvu de dire que l’on aime pas les enfants et pourquoi cela devient insupportable si quelqu’un le dit à propos des siens. »

                                                    C’est juste que ça fait mal au coeur d’entendre ça ! Et qu’on plaint plus les enfants mal (ou pas) aimés que leurs géniteurs ! Et puis si l’espèce humaine est encore là, c’est bien que la nature (ou autre chose) a « insufflé » l’amour de ses enfants à l’homme et à la femme, ou au moins l’« instinct de s’en occuper », non ?

                                                    C’est mal vu d’avouer ne pas aimer ses enfants, car en général quand on n’aime pas, on ne traite pas bien (voire, on maltraite...).


                                                  • perlseb 11 mars 2010 14:57

                                                    Et puis si l’espèce humaine est encore là, c’est bien que la nature (ou autre chose) a « insufflé » l’amour de ses enfants à l’homme et à la femme, ou au moins l’« instinct de s’en occuper », non ?

                                                    Sans vouloir blesser personne et être choquant, pour qu’une espèce vivante et sexuée se maintienne ils suffit d’une seule chose : il faut juste qu’un des 2 sexes prenne du plaisir dans l’acte et que le sexe ayant du plaisir soit plus fort que l’autre sexe.

                                                    A partir de cette hypothèse, vérifiée chez l’homme, la sélection naturelle faisait le reste (les parents qui ne s’occupaient pas de leurs enfants disparaissaient avec le temps car leurs enfants ne survivaient pas dans la nature).

                                                    Cela soulève un autre problème important de cette société : le tabou de la mort. Quand des parents ne s’occupent pas de leurs enfants, la société les contraint à s’en occuper un minimum (la prison est possible) et nous créons des gens très malheureux avec des séquelles difficiles à effacer pour vivre dans ce monde. Voilà ce que donne le désir et l’obligation de vivre à tout prix, quelles qu’en soient les conditions (interdiction de l’euthanasie, suicidés ratés internés d’office car considérés anormaux, ...). La nature, même injuste, finit par être plus sociale que l’homme et sa société cul-cul.


                                                  • Traroth Traroth 11 mars 2010 17:55

                                                    "Curieux, quasiment personne ne réagit au thème principal de l’article : pourquoi est ce si malvu de dire que l’on aime pas les enfants et pourquoi cela devient insupportable si quelqu’un le dit à propos des siens« 

                                                    Dans ce cas, une réponse très directe : ne pas aimer les enfants des autres, ça vous regarde, tout le monde s’en fout, au contraire de ce que vous dites.Si vous exprimer ce désamour de manière trop tonitruante, vous passerez simplement pour un malotru.

                                                    Ne pas aimer ses propres enfants est totalement différent. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que mettre un enfant au monde vous rend responsable de lui. Vous avez une dette envers lui ! Il n’a rien demandé, et vous l’obligez à exister. Vous devez donc faire l’élever afin qu’il puisse vivre, lui aussi.
                                                    Si vous ne le faites pas, vous êtes tout simplement un salaud. Mais dans la grande mouvance relativiste dont vous faites partie, j’imagine que votre prochain question va être »est-il si grave d’être un salaud ?"...


                                                  • Georges Yang 11 mars 2010 18:23

                                                    @Traroth
                                                    Je pensais rester au niveau du concept mais le sujet incite à l’émotionel tout comme ce qui touche au conflit israelo arabe, au réchaufement climatique, à la pédophilie
                                                    Pourquoi serait il anormal de traiter un sujet qui fâche ou qui dérange ?


                                                  • isotope 10 mars 2010 17:21

                                                    he he he tout le portrait de mon père un MONUMENT d’égoïsme et de suffisance .
                                                    un enfant ce construit sur l’amour , sinon on peut encore toujours espérer la résilience chere a cyrulnik ,malheureusement ce n’est pas systematiquement le cas ... un enfant est un etre unique qui ne resemble qu’a lui meme , faire des projections c’est déjà se perdre en conjectures .

                                                    tout a ete dit sur l’enfant , l’enfance , l’éducation etc sauf une chose ... l’amour !!

                                                    si nous n’y prenons pas garde tout cela finira en barbarie industrielle , un beau « soleil vert » conceptuellement parlant...

                                                    un article bourré de poncif sans intérêt ....même pas peur !!!

                                                    Frédérique 3 enfants  : 30 ans , 27 ans , 18 ans et trois petits enfants 

                                                    ne rien attendre tout donner et esperer


                                                    • Gueudin 10 mars 2010 19:28

                                                      Mmm oui, votre père ... égoïste ... je vois ... donc en réaction vous avez tout donné à vos enfant ... Mmm oui ... Mais n’est ce pas instrumentaliser vos enfants pour guérir votre propre blessure narcissique mmmoui .... mmm continuez ....

                                                      Moi aussi je peux faire de la psychologie à deux balles...

                                                      ne rien attendre tout donner et esperer

                                                      Comme c’est original ! Pas du tout un poncif.


                                                    • Salade75 10 mars 2010 17:57

                                                      J’aime bien le titre de cet article.
                                                      ... et quelques commentaires tellement conformes à la bien pensance et à l’auto flagellation ambiante.
                                                      - L’enfant est le fruit de l’amour !!! Y a t-il raisonnement plus égocentrique ? Je suis heureux avec mon conjoint, donc je vais mettre au monde quelqu’un qui n’a rien demandé !
                                                      - Si l’enfant est con, c’est à cause des parents !!!! Ceux qui ont eu des jumeaux peuvent parler de la personnalité souvent complètement différente de 2 enfants bénéficiant d’un entourage pratiquement similaire !

                                                      Oui, il me semble qu’on a le droit de ne pas aimer ses enfants, ou certains d’entre eux !!!! ... Dans les fratries, souvent les parents disent qu’ils ont leur préféré ! Ce qui sous entend que d’autres le sont moins ! Et c’est normal !
                                                      Décréter l’amour ?
                                                      Pourquoi devrait-on se sentir coupable de ne pas aimer quelqu’un qui ne correspond à aucun de nos critères d’amour ? Chacun met derrière « critères » ses propres valeurs : indépendance, beauté, intellidgence, volonté, bétise, naiveté, honnêteté, réussite, argent, ....
                                                      Etre affectueux, oui, être attentif, oui, être présent, à l’écoute, donner tous les moyens de la réussite de la manière la plus équitable à chacun de ses enfants... oui ... car on est responsable de leur présence  !
                                                      Mais une fois tous ces moyens mis à disposition, pourquoi soutenir qu’on aime quelqu’un que l’on détesterait si il n’était pas notre enfant, sinon pour se conformer aux normes ?
                                                      Peut être s’agit-il d’un geste de défense réflexe de sa progéniture (porté à son paroxysme de nos jours dans la relation parents / éducation nationale !) lié à notre animalité ? Mais dans ce cas, peut-on parler d’amour quand il s’agit d’un pur réflexe reptilien ?
                                                      Est-ce pour ne pas s’avouer qu’il est un animal que l’homme du 20/21ème a inventé le concept obligatoire « d’amour filial » ?
                                                      On fait des enfants pour perpétuer notre espèce !


                                                      • Gueudin 10 mars 2010 18:54

                                                        Heureux de vous voir nuancer vos propos Chantecler


                                                      • Salade75 10 mars 2010 18:58

                                                        Pourquoi « ne pas aimer » serait il synonyme de « prendre en grippe » ?
                                                        Je n’aime pas forcément mon voisin, mon collègue, ...
                                                        Pour autant, je ne le déteste pour autant ; voire je peux même apprécier de passer des soirées de temps en temps avec lui !


                                                      • Salade75 10 mars 2010 19:15

                                                        Personnellement, j’adore la mousse au chocolat (j’aime), je déteste les boules coco (je n’aime pas), et je suis indifférent au tiramisu (cela ne me fait pas vomir, mais je n’en commanderai pas un si je ne meurs pas de faim).


                                                      • Gueudin 10 mars 2010 19:18

                                                        soit on aime soit on n’aime pas

                                                        Chantecler, tout est aussi manichéen chez vous ?


                                                      • Salade75 10 mars 2010 20:28


                                                        Aime-t-on son enfant quand on le laisse regarder la télé plus de 3h par jour (moyenne nationale), devenir obèse dans 19% des cas, ne pas savoir lire correctement en 6ème dans près de 50%, ....
                                                        Pourtant, comme les chiffres l’indiquent, nombre d’enfants correspondent à ce profil .... avec des parents se déclarant prêts à mourir d’amour pour eux !!! ... et pour la plupart le pensant sincèrement tellement le contraire serait immoral !
                                                        Personnellement, je préfère les parents qui respectent leurs enfants à ceux qui disent les aimer pour dissimuler leur incapacité à avoir de l’autorité sur eux.


                                                      • TSS 10 mars 2010 17:58


                                                        si on aime pas les enfants on en fait pas ... !!


                                                        • Salade75 10 mars 2010 18:08

                                                          Le sujet n’est pas de savoir si on doit aimer les enfants, mais si l’on doit forcément aimer les siens et tous les siens ?


                                                        • Gueudin 10 mars 2010 19:35

                                                          Les enfants c’est comme les pets, on ne supporte que les siens
                                                          Priam


                                                        • TSS 10 mars 2010 23:52


                                                          c’est toujours beaucoup plus facile d’aimer ceux des autres ! on les voit puis après on rentre chez

                                                           soi et on est tranquille !!

                                                          comme disait Coluche « certains ont des enfants parce qu’ils n’ont pu avoir de chien !! »


                                                        • Georges Yang 10 mars 2010 18:30

                                                          L réflexion sur le sujet ce doit être au delà du bien et du mal, mais ouvrir le questionnement du pourquoi


                                                          • Salade75 10 mars 2010 18:52

                                                            Comme dit au dessus, je propose le complexe de supériorité de l’homme sur l’animal transposé en norme sociale et religieuse.
                                                            On ne fait pas des enfants pour perpétuer l’espèce comme n’importe quel animal (pourtant logique), on le fait « par amour » (totalement immoral d’égoisme, et encore plus quand on voit les taux de divorce !).
                                                            On n’élève pas ses enfants en essayant de leur transmettre tout notre savoir, notre expérience et en facilitant leurs premiers pas comme tout animal, mais « on les aime » obligatoirement.
                                                            Et comme la horde protectrice n’existe plus dans nos civilisations, une fois adulte on continue de les aimer pour qu’une fois vieux, par « retour d’amour », ils s’occupent de nous.


                                                          • Traroth Traroth 11 mars 2010 17:58

                                                            « L réflexion sur le sujet ce doit être au delà du bien et du mal » : C’est impossible de parler du pourquoi sans parler du bien et du mal. Vous avouez être relativiste, en tout cas.


                                                          • claude claude 10 mars 2010 18:31

                                                            bonjour,

                                                            si j’ai apprécié le debut de l’article, la suite en revanche est un catalogue de clichés.

                                                            les allocations familialles sont une aumône par rapport aux réels besoins des enfants.
                                                            on peut très bien faire de ravissantes chambres d’enfant, sans avoir de papier peint et des draps couverts de bambis ou de dragonball. les dessins d’enfant ne sont pas obligatoirement laids : en général, ils ont un sens inné des couleur, qui est par la suite déformé par le formatage de la société. et surtout ils ont une logique implacable, ce qui entraine ces mots dit « d’enfants »...
                                                            concernant le langage, un bébé ou un enfant n’est pas une personne handicapée mentale : ils saisissent fort bien des concepts parfois abstraits, si l’on sait les exprimer avec de mots justes. le langage bébé, est utilisé pour définir certains objets propre au domaine de l’enfant : le dodo, le doudou., la nounou, etc... certains mots sont conservés tout au long de la vie, en vieillissant on continue à faire « pipi » et « caca »...

                                                            ne pas aimer ses enfants, au sens de leur donner amour et affection, a toujours existé. de nos jours, avec les moyens contraceptifs, et l’évolution des moeurs, une femme n’a pas besoin de la maternité pour être « complètement épanouie ».

                                                            on ne fait pas des enfants pour se projeter en eux, mais parce que l’on vit quelque chose de fort avec sa compagne ou son compagnon. l’enfant est une personne à part entière que l’on aide à devenir un adulte responsable. il existe un diction qui dit que « dans chaque famille, il y a un pendu et un roi ». la loterie de la génétique fait que des enfants qui ont tout pour réussir gâchent leurs chances et que d’autres qui, au départ semblent n’en avoir aucune, surmontent les obstacles pour devenir des hommes ou des femmes remarquables.

                                                            les raisons de ne pas aimer ses enfants énumérées par l’auteur, sont d’une navrante imbécilité.

                                                            je crois que certaines personnes n’aiment pas les enfants, parce qu’elles ne savent pas comment communiquer avec eux. ils sont plus à l’aise avec les adultes, avec qui ils peuvent avoir être au même niveau intellectuel.

                                                            question à l’auteur : avez-vous des enfants ?


                                                            • nhjsenior 10 mars 2010 18:45

                                                              Drôle d’article !

                                                              Aimer ses enfants n’est pas un choix conscient, Procréer, protéger, éduquer ses enfants appartient à notre système génétique. L’homme n’est pas obligé de suivre ses instincts, mais on peut facilement supposer que s’opposer à ses acquis génétiques doit poser beaucoup plus de problèmes qu’il ne crée de plaisir.

                                                              Permettez moi de témoigner qu’à défaut de ne pas aimer ses enfants, le contraire est plutôt fréquent. Je les ai aimé, choyés sans jamais usés de violences. Mes enfants rentrent aujourd’hui dans leur vie d’adulte et je ne les vois plus. Ils me méprisent, m’ignorent voire m’insultent quand j’ai l’occasion de les voir. La seule raison que je perçois à cette attitude provient du fait que j’ai perdu mon emploi, que j’appartiens désormais au monde des exclus, titulaire du RMI et que probablement cela leur fait honte !!!!

                                                              Alors je me suis résolu à ne plus les voir, à les oublier, à me demander chaque jour comment j’ai pu en arriver là, A me creuser le cerveau pour trouver une faille une culpabilité ....

                                                              Alors oui à défaut de pouvoir vivre un amour familiale « normal », je me suis résolu à ne plus les aimer.

                                                              Cela ne fait pas de moi un homme heureux !


                                                              • Arunah Arunah 10 mars 2010 21:03

                                                                @ nhjsenior

                                                                Avez-vous remarqué comment dans certains divorces les enfants à qui on donne le choix préfèrent suivre le parent le plus solvable, celui qui assurera le meilleur train de vie avec grosse voiture/bateau de plaisance/grande maison, etc... Certaines de mes amies sont tombées de haut... ou plutôt en dépression...
                                                                Quant aux parents licenciés, réduits au RMI et snobés par leurs enfants, c’est malheureusement assez courant... sans parler des enfants qui mettent leur mère dehors en vendant l’appartement familial lors du décès de leur père afin d’hériter le plus rapidement possible... Mais la bienséance veut que l’on fasse semblant d’ignorer ces dérives.


                                                              • xbrossard 11 mars 2010 11:37

                                                                @Arunah

                                                                c’est sûr que si l’enfant a été éduqué dans la recherche des biens matériels comme seul manière d’être heureux, s’il voit son père cadre dirigeant écraser la gueule de ses collègues, lui faire la leçon sur « il faut être méchant pour s’en sortir », il est évident que le jour où son père descend de son piédestal, il va l’enfoncer un peu plus...


                                                              • Traroth Traroth 11 mars 2010 17:59

                                                                « protéger, éduquer ses enfants appartient à notre système génétique » : Non.


                                                              • Georges Yang 10 mars 2010 18:56

                                                                Rousseau si passionné par les problèmes d’éducation ne se préoccupait pas de ses gosses
                                                                L’Emile en est-il pour autant une imposture ?


                                                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 19:05

                                                                  Les enfants c’ est vraiment bien , surtout au moment où on les fait ....


                                                                  • Proudhon Proudhon 10 mars 2010 19:23

                                                                    Avez-vous remarquer que très souvent les couples divorces peu de temps après avoir eu leurs enfants ?
                                                                    Peut-on être d’accord avec M Kundera qui disait en gros dans un de ses bouquins qu’inconsciemment la femme cherche un homme pour enfanter ?

                                                                    Vaste débat tout ça !


                                                                    • vinvin 11 mars 2010 03:00

                                                                      Oui, puis il existe aussi des femmes qui ne veulent pas d’ enfants, car elles savent qu’ elles ne resteront pas avec leur époux, qui se retrouvent enceinte, et qui vont se faire avortées a l’ inssue de leur époux.


                                                                      LES S* LOPE !



                                                                      (Je suis bien placé pour le savoir.....)



                                                                      VINVIN.

                                                                    • finael finael 10 mars 2010 20:18

                                                                      J’ai comme l’impression qu’ici personne ne sait ce que veut dire avoir été un enfant détesté, pour ne pas dire plus.


                                                                      • claude claude 10 mars 2010 22:30

                                                                        bonsoir finael,

                                                                        l’auteur parle des enfants qui grandissent dans le non amour de leurs parents, mais sans être maltraités.

                                                                        pour les enfants détestés, je ne peux que m’imaginer, et cela me terrifie.

                                                                        en tant que mère cela m’horrifie, car je ne comprends même pas comment on peut détester son enfant, celui que l’on a porté pendant 9 mois et mis au monde.
                                                                        les moyens contraceptifs sont là pour empêcher que l’on soit enceinte, au pire, on peut pratiquer une iVG. enfin, on peut confier son enfant à adopter, afin qu’il puisse trouver des parents aimants.

                                                                        être un enfant détesté est une vie qu’on ne peut souhaiter à aucun enfant et souhaiter que ceux qui ont connu cette enfance puissent se reconstruire et vivre une vie qui soit plus clémente.


                                                                      • finael finael 11 mars 2010 00:05

                                                                        Bonsoir Claude

                                                                        C’est étrange, c’est un prénom qui me rappelle des souvenirs terribles.

                                                                        Comme je le dis plus bas, il y a deux aspects : la maltraitance et l’indifférence.

                                                                        J’ai eu droit au deux.

                                                                        Heureusement j’ai aussi eu des grands-parents et une « demi-grand-mère » merveilleux !

                                                                        Je le raconte un peu sur mon site.

                                                                        Mais il m’a fallu des années de thérapies pour comprendre que les coups étaient au moins une marque d’attention, que ma mère avait elle aussi beaucoup souffert dans sa propre enfance, que c’était quelqu’un qui ne savait pas aimer, et quelques années avant sa mort nous nous étions complètement rapprochés. Mais ce n’est qu’après que mes cicatrices ont commencé à pâlir puis disparaître.

                                                                        Quant à mon père ...


                                                                      • claude claude 11 mars 2010 01:16

                                                                        bonsoir finael,

                                                                        je suis désolée que mon prénom vous rappelle quelqu’un de terrible.

                                                                        mais aussi, il fut porté des personnes intelligentes, estimables et des artistes  : debussy, levi-strauss, monet, nougaro, pieplu, jade, roy, chabrol, gallien, claude lorrain, ptolémée, rouget de lisle...
                                                                        en hommage à la discrète épouse de françois 1°, on a donné son nom à un fruit...

                                                                        je compatis à votre enfance perdue. j’espère que la vie a été plus clémente pour vous et vous aura apporté la chaleur qui vous a tant manqué.


                                                                      • vinvin 11 mars 2010 03:08

                                                                        (@CLAUDE).


                                                                        Moi ma mère ne m’ a jamais aimé, et comme dit JOHNNY dans l’ une de ses chansons : (Je suis né dans la rue,....).

                                                                        Donc, ma mère actuellement impotente et 85 balais, je n’ éprouve aucun sentiment pour elle, et aucune compassion.

                                                                        Le jour qu’ elle disparaitra, je me rendrais a ses obsèques....( S’ il ne pleut pas, et s’ il n’ y a rien d’ interressent a la télé !.....).


                                                                        VINVIN.

                                                                      • claude claude 11 mars 2010 13:18

                                                                        @ vinvin,

                                                                        je suis désolée pour vous.

                                                                        on ne commande pas ses sentiments, mais quand on ne sait pas donner d’amour, on crée le vide autour de soi. comme pour finalel, j’espère que la vie aura été plus clémente pour vous.
                                                                        j’ajoute, que je vous comprends parfaitement, on ne peut aimer une personne non « aimable » fusse-t-elle sa mère.

                                                                        la vie nous donne l’occasion de nous choisir une famille de coeur différente de celle du sang, au travers de nos amis. et ainsi non pas de combler le vide de l’enfance, mais de vivre un partage.

                                                                        il n’y a pas de mode d’emploi du parfait parent. on évolue sans cesse sur le fil du rasoir, en se posant des questions, et en se trompant avec la meilleure volonté du monde. cependant, la majorité des parents aiment leurs enfants.

                                                                        sans être grenouille de bénitier, j’aime le texte de st paul, l’épitre aux corinthiens, sur l’amour dans sa définition universelle.


                                                                      • vinvin 14 mars 2010 02:11

                                                                        (@CLAUDE).


                                                                        je viens a l’ instant de prendre connaissance de votre post, et je vous remercie pour votre réponse.

                                                                        Comme vous le dites, on peut trouver de l’ amour et de l’ affection autrement que par les liens du sang, en réant sa propre famille, a travers des amis, partages entre amis, etc....

                                                                        Tout a fait ! Depuis mes 18 ans, j’ ai toujours eu envie de fonder une famille. Je me suis marié avec une femmes originaire du Cameroun, donc je me suis fait « escroqué » car elle ne m’ avait pas épousé pour « ma gueule », mais pour uniquement pour obtenir la Nationalité. (Voir mon site a l’ adresse suivante : HTTP ://VINCENTBOURGADE.FREE.FR/ ).

                                                                        Je suis divorcé, et je vis seul après avoir construit un petit « Bungalow » dans la propriété familiale.

                                                                        Avec une enfance bafouée par ma mère, mon handicap a la hanche, une vie sentimentale qui a été un échec, le divorce, et a présent la solitude, ma vie ne ressemble a rien et cela a pour conséquences que je fume de plus en plus, et suis également peu a peu devenu alcoolique.

                                                                        Mais bon, lorsque mon heure viendra de mourir, je n’ aurais aucun regret car je n’ attache pas une très grande importance a la vie.....

                                                                        Vous terminez votre post en me parlant d’ un « épitre » que je ne connais pas, mais de toutes façons je ne croix plus en dieu depuis bien longtemps...

                                                                        Du coté de la famille de ma mère, ils sont tous issus de religion créthi(e)nnes, ( Ma mère ancienne « sacristine » et mon père ancien « séminariste ».....).

                                                                        Cela n’ a pas empêché le frère de ma mère de commettre un homicide volontaire avec préméditation, et de se donner ensuite la mort également.

                                                                        Cela n’ a pas empêché l’ une des soeur de ma mère ( qui va l’ église tous les Dimanche,...) de m’ escroqué de 10.000 euros, ( Alors que je ne possède que l’ allocation adulte handicapé pour vivre....).

                                                                        A présent ma mère qui veux me déshériter, ( alors que je suis fils unique ).

                                                                        Alors les chrétiens, je m’ en méfie.....

                                                                        Pour ce qui qui me concerne j’ ai « Apostasié » et je me suis fait débaptisé, ( au grand-dam de mes parents très croyants ).

                                                                        Bien sur cela ne m’ empêche pas d’ éprouver une certaine spiritualité, mais ailleurs que dans la religion.

                                                                        Ma spiritualité, je peu la trouver dans la lecture, en contemplant une oeuvre d’ art, ( comme un magnifique tableaux par exemple,) en étant au bord d’ un rivière a écouter le bruit de l’ eau qui ruisselle sur les galets accompagné du chant des oiseaux, en étant en contact avec des animaux, en étant dans un jardin plein de fleurs qui sentent bon, en écoutant de la musique, en assistant a un beau spectacle, ( j’ ai assisté a 19 concerts en 2009 a l’ occasion du TOUR 66 de Johnny,) en appréciant le sourire d’ un enfant, ou le sourire d’ une femme, etc, etc.......

                                                                        (Pour plus de renseignements me concernant, voir mon site, et pour me joindre sur la page d’ accueil en bas a gauche cliquez sur « Ma prochaine demeure » !).



                                                                        Bien cordialement a vous.




                                                                        VINVIN. 

                                                                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 20:34

                                                                        Moi mes parents je les ai fait rire le jour où je suis né , ils ont ouvert ma main et dedans ils on trouvé la pilule contraceptive que j’ avais chourave .... smiley


                                                                        • vinvin 11 mars 2010 03:10

                                                                          EXCELLENT CAPITAINE HADDOCK !









                                                                          VINVIN.

                                                                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 08:24

                                                                          Salut Vinvin ,

                                                                          On est là pout rire ....

                                                                          S’ il pleut le jour de l’ enterrement de ta mère vas-y quand-même , t ’auras pas une autre occasion .


                                                                        • vinvin 14 mars 2010 03:00

                                                                          Bonjour Capitaine HADDOCK !



                                                                          Vous me dite : (on est là pour rire) fin de citation.

                                                                          Moi mon enfance et mon vécu n’ a rien de risible, excusez moi !....

                                                                          Pour ce qui est des obsèques de ma mère, supposons qu’ entre temps Johnny fasse un retour sur scène, et qu’ il fasse un concert ce jour-là quelque part en France, ou ailleurs.... ?.....( franchement, est-ce que j’ ai une gueule a manquer un concert de Johnny ? )


                                                                          Surtout que manquer un concert de Johnny pour me rendre aux obsèques d’ une vieille « rombière » serait un sacrilège vis a vis de la Star !

                                                                          Et pour finir, ( puisque vous êtes là pour rire,.....) j’ ai employé une nouvelle philosophie qui est la suivante : JE N’ IRAIS PLUS AUX ENTERREMENTS DES PERSONNES QUI N’ IRONT PAS AU MIENS !


                                                                          Bien cordialement.




                                                                          VINVIN.

                                                                        • cmoy patou 10 mars 2010 20:37

                                                                          Effectivement Finael,

                                                                          Pourtant je connais des enfants qui n’ont pas étés aimés et je peux témoigner que les dégâts sur leur psychisme et leurs comportements c’est absolument horrible pour eux et pour ceux qui sont à leur tour victimes des premiers , les carences affectives ont des conséquences graves.

                                                                          Il n’existe pas une pillule pour forcer à aimer ?


                                                                          • cmoy patou 10 mars 2010 20:41

                                                                            Sacré cap’tain, j’adore votre humour et je suis entièrement d’accord avec vos commentaires du début de ce fil.
                                                                            A méditer
                                                                            Vos enfants ne sont pas vos enfants.  
                                                                            Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. 
                                                                            Ils viennent à travers vous mais non de vous. 
                                                                            Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
                                                                             
                                                                            Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, 
                                                                            Car ils ont leurs propres pensées. 
                                                                            Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, 
                                                                            Car leu
                                                                            rs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter
                                                                            , pas même dans vos rêves. 

                                                                            Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
                                                                             
                                                                            Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
                                                                             
                                                                            Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. 

                                                                            L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. 

                                                                            Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; 
                                                                            Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
                                                                             
                                                                            Khalil Gibran, Le prophè
                                                                            te



                                                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 mars 2010 20:47

                                                                              Merci Patou , c ’est gentil à vous .

                                                                              Mais en fait c ’est très compliqué tout ça .

                                                                              Car ils ont leurs propres pensées. 
                                                                              Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, 
                                                                              Car leu
                                                                              rs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter
                                                                              , pas même dans vos rêves.

                                                                              Bien dit ....


                                                                              • Grasyop 10 mars 2010 21:06

                                                                                On peut bien sûr avoir des enfants que l’on a désiré, et ne pas aimer ce qu’ils sont devenus. Mais il existe aussi beaucoup de grossesses non désirées, ou pas vraiment désirées. La décision de faire un enfant est-elle toujours un choix mûrement réfléchi ? Que se passe-t-il dans un couple dont l’un veut des enfants et pas l’autre ? Et quid des pressions des parents qui attendent de devenir grands-parents ?


                                                                                • Lucien Denfer Lucien Denfer 10 mars 2010 21:47
                                                                                  En amour il n’y a jamais d’obligation, juste de la sincérité et de la compassion. J’ai lu attentivement votre texte qui se veut provocant, mais n’est en fait que la parfaite démonstration du vide sidéral qui sépare les mots, le sens qu’on leur attribue et les choses qu’ils sont censés désigner. 

                                                                                  Et oui, le mot n’est pas la chose et écrire sur l’amour que l’on éprouve pour ses enfants ne peut se concevoir qu’à partir de l’expérience directe, et non d’une façon théorique, intelectualisée ou conceptuelle. 

                                                                                  Il est tout à fait impossible dans l’absolu d’assumer pleinement ses obligations de soin et d’éducation envers sa progéniture sans lui montrer notre tendresse et notre affection, sans faire don de sa présence et l’accompagner dans la découverte de la vie. 

                                                                                  Vous avez soutenu le contraire en faisant une dichotomie artificielle, en décomposant une démarche globale dont le moteur est l’amour inconditionnel en un processus mécanique comportant des soins ( le médecin est là pour ça) et une éducation froide (comme celle que dispenserait un précepteur mais l’école est là pour ça). 

                                                                                  Dans le tableau que vous avez dressé, il n’y a aucune place pour la notion de parent et on comprend bien que vous ne parlez pas d’enfants mais plutôt de créatures si bruyantes, odorantes, maladroites et niaises, que le plus idiot des animaux de compagnie passerait pour un génie en comparaison. 

                                                                                  J’adore les enfants en général et les miens me le rendent au centuple. Ce qui me fascine le plus c’est leur capacité intelectuelle et leur mémoire prodigieuse. C’est auprès des enfants que j’ai appris à ne pas lancer des promesses qu’il me serait difficile de tenir. C’est grâce à eux que je sais qu’il n’y a pas de petits mensonges ou d’arrangements temporaires avec la vérité, ils se souviennent du moindre détail. 

                                                                                  C’est aussi auprès des enfants que je me suis rendu compte à quel point les adultes sont conditionnés et pétrifiés d’inhibitions toute plus débiles les unes que les autres. Eux vont naturellement vers autrui sans aucune arrière pensée, leur innocence en bandoulière. 

                                                                                  Ils peuvent aborder une personne quelque soit son genre, son âge, sa couleur de peau et quand ils ont la chance de disposer d’un vocabulaire conséquent (merci les parents) ils peuvent tenir le crachoir et établir de véritables discussions interactives, avec une authentique capacité d’écoute et l’honnêteté d’avouer qu’ils ne savent pas certaines choses. 

                                                                                  Mais ce qui me plait aussi chez les enfants, c’est leur propension à pardonner et à faire table rase du passé. Si on leur a fait du mal et qu’on leur demande de nous pardonner, ils savent le faire et ne nous en tiennent plus rigueur ultérieurement, ce qui est le propre d’un pardon sincère et sans calcul. 

                                                                                  J’adore particulièrement leur pratique de l’intelligence de situation. Souvent, ils se doutent que les adultes les baratinent à longueur de journée, à propos de l’existence du père noël, sur les questions qui embarassent et celles pour lesquelles ils sont considérés comme encore trop jeunes pour avoir une réponse sans détour. Ils jouent le jeu avec brio car ils ont encore envie de croire aux histoires merveilleuses, aux mondes mystérieux et aux créatures mythiques, mais ils ne sont pas dupes. 

                                                                                  Je les aime un peu moins quand ils arrivent à discerner des changements dans mon attitude selon les personnes en présence, et qu’ils en jouent et en profitent pour tester mon autorité dans ces conditions particulières, mais ils auraient tort de se gêner car c’est bien un défaut d’adulte que de vouloir paraître une personne différente en fonction du public. 

                                                                                  Je les aiment un peu moins quand ils arrivent à me mettre des corrections magistrales aux échecs ou au poker, mais c’est pas bien grâve. Quand à leurs goûts vestimentaires et musicaux, je les respectent trop en tant que personnes pour m’immiscer dans leur intimité. 


                                                                                  • Gueudin 11 mars 2010 01:37

                                                                                    Jolie déclaration Denfer.


                                                                                  • Georges Yang 10 mars 2010 21:54

                                                                                    l’obligation d’éducation est de soins est essentielle pour obliger les inconscients, les gens qui se disentnormaux le font spontanement, mais y at’il besoin d’amour pour cela ? Non uniquement un sens du devoir et des responsabilité
                                                                                    la question posée n’est pas de savoir si vous, moi, les autres aimons nos enfants ou non, mais pourquoi il est impossible d’exprimer un avis négatif devant témoin
                                                                                    Le fait de ne pas être dans la norme est-il une anomalie, une abhération, une originalité, une abomination ou quelquechose de compréhensible, s’il n’y a pas maltraitance


                                                                                    • Gueudin 10 mars 2010 22:02

                                                                                      Une sorte d’effet miroir ? Je veux dire... Peut être que d’entendre ça nous mets face à nos propres failles, nos propres faiblesses. Et peut être qu’un parent droit dans ses bottes ne sera pas si choqué que ça ?


                                                                                    • Gueudin 10 mars 2010 22:29

                                                                                      Bonsoir Tall

                                                                                      Mais alors, que répondez vous à Salade ? Aime-t-on son enfant quand on le laisse regarder la télé plus de 3h par jour (moyenne nationale), devenir obèse dans 19% des cas, ne pas savoir lire correctement en 6ème dans près de 50%

                                                                                      Si vous répondez « non », alors vous élargissez dramatiquement le champ de la maltraitance.


                                                                                    • Gueudin 10 mars 2010 22:54

                                                                                      si un gosse n’est pas aimé par ceux qui l’élèvent, il en souffre terriblement y a donc maltraitance d’office

                                                                                      C’est pas de la réthorique de merde ça ! Vous osez assimiler l’absence d’amour avec l’ensemble des maltraitances, donc les maltraitances physiques, et vous faites la leçon ?


                                                                                    • finael finael 10 mars 2010 23:52

                                                                                      @ Geudin

                                                                                      Rien n’est plus terrible que l’indifférence à l’égard de son enfant : c’est un message qui dit « n’existe pas ! ».

                                                                                      Mais vous ne pouvez comprendre des choses comme celle-ci, ce sont des expériences que l’on ne peut partager car les autres, et surtout les gens comme vous, ne peuvent pas les comprendre.


                                                                                    • Gueudin 11 mars 2010 01:23

                                                                                      @Tall

                                                                                      je parle d’expérience moi ... car je n’ai même pas été à l’enterrement de mes parents. ça vous situe ?

                                                                                      Oui. De votre expérience que je respecte. N’en faites pas une généralité et ne prenez pas pour vous les propos échangés ici, c’est tout.

                                                                                      à côté de ce genre de vécu, monsieur, les diplômes psy de l’univ’ ne pèsent pas lourd

                                                                                      Je vous demande de respecter mon master en psychologie à deux balles ! smiley De toute manière, un psy qui vous assène sa vérité n’est pas un psy mais un escroc (autrement dit chercher à vous mettre dans sa case théorique).


                                                                                    • Gueudin 11 mars 2010 01:27

                                                                                      @Finael

                                                                                      Rien n’est plus terrible que l’indifférence à l’égard de son enfant : c’est un message qui dit « n’existe pas ! ».

                                                                                      Je suis loin de nier cette souffrance, et encore moins la votre. Par respect, je n’entrerai pas dans une surenchère qui serait vulgaire, mais permettez moi de douter du « Rien n’est plus terrible ».

                                                                                      les gens comme vous

                                                                                      Quitte à me tailler un costard, faites le jusqu’au bout...


                                                                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 08:12

                                                                                      Finael ,

                                                                                      Avec toi .


                                                                                    • Gueudin 11 mars 2010 09:34

                                                                                      Tall,


                                                                                      Les effets du désamour dans l’enfance sur la formation de la personnalité sont d’une généralité tellement affligeante que je n’ai jamais imaginé que cela puisse être même être discuté.

                                                                                      Jolie pirouette, mais je n’ai vu personne ici remettre en doute cela. Ce n’est même pas le sujet de l’article. Par contre, vous n’hésitez pas à mettre sur le même plan un enfant qui se prends des raclées et un enfant ignoré. Au nom de votre souffrance ! Par contre, quand je vous demande de vous positionner sur le constat de Salade sur la télé baby-sitter, la mauvaise nutrition et l’illétrisme, vous balayez d’un revers de la main, encore une fois parce que VOUS vous avez souffert.

                                                                                      Mais c’est vrai qu’on est sur agoravox. Le site où tout, absolument tout, est possible.

                                                                                      Nous ne sommes effectivement pas dans votre journal intime, tout ce que vous dites est public et susceptible d’être discuté. Et c’est le cas pour tout le monde ici. C’est un peu le but non ? Ce que je dit ici vous semble être des horreurs, et bien vous êtes la pour me corriger, et vous ne vous gênez pas pour le faire.

                                                                                    • claude claude 11 mars 2010 13:49

                                                                                      @ gueudin,


                                                                                      vous n’arrêtez pas d’aligner les poncifs sur une situation que vous ne connaissez pas ( et que par bonheur, je n’ai pas connu).

                                                                                      on a raison de dire que le manque d’amour des parents est une maltraitance. c’est la plus perfide et la plus destructrice, car l’enfant en a besoin pour s’épanouir, progresser, grandir et se construire.
                                                                                      l’indifférence est aussi déstructrice que les violences physiques, car c’est une violence psychologique.

                                                                                      comment un enfant peut-il exister si l’on ne fait pas attention à lui ?


                                                                                    • Gueudin 13 mars 2010 10:03

                                                                                      @Claude,

                                                                                      Je regrette de n’être pas revenu, veuillez m’excuser pour cette réponse tardive.

                                                                                      vous n’arrêtez pas d’aligner les poncifs sur une situation que vous ne connaissez pas ( et que par bonheur, je n’ai pas connu).
                                                                                      Pourquoi me retirer toute légitimité d’en discuter si vous êtes dans le même cas ?

                                                                                      Le manque d’amour des parents est [la plus perfide et la plus destructrice] maltraitance.

                                                                                      Merci Claude, vous me faites prendre conscience de mon erreur en vous vautrant dedans, je n’aurais jamais du m’engager sur la pente glissante de la hiérarchisation des souffrances.


                                                                                    • Voris 10 mars 2010 22:05

                                                                                      Il faut vraiment avoir le don de mal poser les questions pour juxtaposer deux idées antinomiques comme « aimer » et « obligatoire ». Il n’existe pas d’obligation d’aimer, fort heureusement. Mais celui ou celle qui n’aime pas ses enfants a le devoir de s’en occuper ou de les placer auprès de gens qui s’en occuperont voire qui les aimeront. Bref, il faut assumer son absence d’amour et ne pas le faire subir à ses enfants.

                                                                                      P.S : les inspectrices de la DDASS ne sont pas « névrosées » et « revêches ».


                                                                                      • Georges Yang 14 mars 2010 12:03

                                                                                        Quand je dis doit on obligatoirement aimer ses enfants, je veux dire vis à vis du regard des autres. Car bien sur l’amour ne se décrète pas. Mais l’hypocrisie est une forme de politesse sociale et on ne peut parler de tout


                                                                                      • claude claude 11 mars 2010 00:13

                                                                                        bonsoir,

                                                                                        porte ouverte est une ong d’obédience pentecôtiste.

                                                                                        les pentecôtistes sont de fervents missionnaires et font du prosélytisme. cela leur a valu de gros ennuis, notamment en irak, où des missionaires coréens ont été enlevés en août 2007.

                                                                                        au cours d’un colloque de l’Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-Arabe (MEDEA), portant sur

                                                                                        « L’Avenir des minorités chrétiennes au Proche et au Moyen-Orient »
                                                                                        les auteurs ont souligné :
                                                                                        qu’ « il existe une mosaïque de traditions et de mémoires, ce qui constitue à la fois un atout et une faiblesse puisqu’ils sont divisés. Il y a les anciennes églises orientale nées des ruptures du 5e siècle, les églises byzantines orthodoxes et grecques, et les églises orientales catholiques (maronites, chaldéenne, syriaque, melkite, arménienne). A celles-ci, il faut également rajouter les églises de tradition anglicane ou protestante. Parmi ces dernières, certains groupes évangélistes ou pentecôtistes – généralement d’origine étrangère - mènent un prosélytisme agressif au Moyen-Orient dont les effets sont néfastes pour les autres minorités chrétiennes.(...) »

                                                                                        en clair, ces gens ont récolté ce qu’ils ont semé, en ne respectant pas les traditions du pays qui les accueillait, et de plus, ils mettent en danger les autres communautés chrétiennes minoritaires

                                                                                        • claude claude 11 mars 2010 00:19

                                                                                          oups !
                                                                                          mille escuses, je me suis trompée d’onglet ! je répondais au fil « Le Maroc expulse 20 chrétiens et laisse 33 enfants sans leur famille  »


                                                                                        • Cascabel Cascabel 11 mars 2010 00:42

                                                                                          @ Auteur

                                                                                           Personne de doit obligatoirement aimer qui que ce soit. Donnez-nous l’article de loi rendant un tel amour obligatoire. Il est même possible de renoncer à ses droits parentaux en abandonnant l’enfant à la naissance, sans même parler de l’infanticide légalisé dés lors qu’il s’agit d’avortement.

                                                                                          En revanche le parent, une fois « le contrat » accepté, est obligé de remplir des devoirs vis à vis de l’enfant pour de simples raisons vitales. Sans cela la société n’existerait pas, ou alors nous connaitrions la barbarie et seul l’instinct maternel permettrait à l’humanité de survivre.
                                                                                          Mais même ainsi, nous ne nous couperions pas de la nécessité de nous reproduire et donc à terme « d’aimer » nos enfants pour leur donner toutes les chances de survie et de perpétuer ainsi notre lignée.

                                                                                          Dans votre plaidoirie, pas forcément fausse, contre les désagréments causés par l’enfant vous oubliez de parler des avantages à avoir un enfant. Comme si les sacrifices, réels et incontestables, des parents n’avaient aucune finalité. Vous vous contentez de présenter l’enfant comme un affreux parasite que nous serions obligés d’aimer.
                                                                                          Vous omettez par exemple l’amour systématique qu’ont les enfants pour leurs parents, même quand ces derniers sont mauvais. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles certains ont des enfants, pour être sûrs d’être toujours aimés. Et cela n’a aucun prix par exemple.

                                                                                          Peronnellement je ne vois pas bien l’intérêt de votre question. C’est un peu comme si vous vous interrogeriez sur l’obligation que nous aurions à aimer notre maison. Rien ne nous y oblige, certes, mais il serait stupide de la négliger.


                                                                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 08:27

                                                                                            Au-delà du côté provoc cet article est intéressant et même plus , de par les réactions provoquées.

                                                                                             Chacun a une histoire particulière et sa trajectoire à lui .


                                                                                          • Gueudin 11 mars 2010 09:40

                                                                                            Au-delà du côté provoc


                                                                                            C’est justement parce que l’article est provoquant qu’il suscite autant de réactions passionnées.

                                                                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 09:48

                                                                                            Peut-être Gueudin ,

                                                                                            Mais le sujet touche absolument tout le monde . Chacun a des parents , beaucoup ont des enfants .

                                                                                            Et je crois savoir qu’ il n’ existe pas de code de la route pour le sujet .

                                                                                            En automobile la quintessence du livret c ’est « on doit rester maître de sa vitesse »

                                                                                            En relation parent-enfant on improvise ...


                                                                                          • Gueudin 11 mars 2010 09:58
                                                                                            Effectivement, nous sortons tous d’un ventre.

                                                                                            Et je crois savoir qu’ il n’ existe pas de code de la route pour le sujet .

                                                                                            Malheureusement si... Il y a des savants de l’éducation, et du « dosage » de sentiment. Ces gens la peuvent être très culpabilisants pour des parents ayant le malheur (mais aussi l’intelligence) de se remettre en question. Et cela va jusqu’a mettre en cause la mère dans les cas d’autisme...

                                                                                            Tout à fait d’accord, improviser, et paradoxalement perpétuellement de remettre en question tout en se faisant confiance et en faisant confiance à son enfant.

                                                                                          • perlseb 11 mars 2010 14:27

                                                                                            Vous omettez par exemple l’amour systématique qu’ont les enfants pour leurs parents, même quand ces derniers sont mauvais.

                                                                                            Merci pour cette phrase. Elle est fondamentalement vraie. Dans cette société, on a trop tendance à considérer que les enfants doivent respect à leurs parents même si les parents ne sont absolument pas respectables. Pire, certains parents croient que se reproduire les rend, comme par magie, respectables.

                                                                                            Avec la contraception, les enfants n’ont strictement aucune obligation de respecter leurs parents. Les enfants devraient plutôt demander des comptes à leurs parents par rapport au monde dans lequel ils se retrouvent.


                                                                                          • Georges Yang 11 mars 2010 16:13

                                                                                            Pour les avantages , je dis en fin d’article que ceux qui aiment ou croient aimer leurs enfants, pourraient sortir une liste de contre-exemples encore plus longue


                                                                                          • Mammon 11 mars 2010 09:10

                                                                                            @ l’auteur :

                                                                                            Un article très provocateur mais intéressant par les réactions qu’il suscite.
                                                                                            Je me permettrais de rebondir sur votre conclusion :
                                                                                            « Une pensée, un concept ultra minoritaire est-il donc obligatoirement faux ou mauvais ? »

                                                                                            Il l’est si soi-même ou quelqu’un d’autre a à en souffrir.
                                                                                            Dans le cadre de cet article, c’est l’enfant qui souffrira s’il n’est pas aimé. Cela a suffisamment été démontré.
                                                                                            Si vous voulez savoir si vous êtes vous-même dans le vrai, méditez cette maxime :

                                                                                            « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît »


                                                                                            • jourdan 11 mars 2010 09:11

                                                                                              Tout à fait vrai !


                                                                                              C’est un sujet qui m’interesse depuis longtemps, et je suis arrivée à la conclusion, que les êtres humain refusent généralement d’entendre que l’instinct maternel n’existe pas, que c’est une construction de la société, car ça renvoie chacun à sa propre solitude. Je crois que cette peur est spécialement forte chez les hommes, qui veulent à tout prix croire, que quoi qu’ils fassent, il y aura toujours leur mère pour les aimer, qu’il y a au moins un être sur terre qui les aime de manière inconditionnelle. La mère est une béquille émotionnelle et psychologique.

                                                                                              Voila pourquoi, à mon avis, les hommes rejettent si violemment les femmes qui n’aiment pas les enfants ou qui simplement s’en désinteressent. 
                                                                                              Ils ont peur de découvrir que leur propre mère est dans le même cas, alors ils préfèrent penser que les femmes non maternelles sont contre-nature.

                                                                                              Je suis une F de 44 ans, et j’ai toujours dit que je ne voulais pas avoir d’enfant parce que je ne voulait pas avoir l’obligation de les aimer. 
                                                                                              Parce que le poids de la société nous y oblige. J’ai refusé de faire partie des troupeaux bêlants du jeunisme, de plus en plus pressant en France. La société de l’enfant roi me révulse. En prendre pour 30 ou 40 ans, non merci ! 

                                                                                              Et avec ma chance j’aurais fais un Sarkoziste :) Vous vous rendez compte !!! obligée d’aimer un Sarkosiste !!!


                                                                                              Néanmoins, si j’avais été obligée d’avoir un enfant, je crois que j’en aurai pris soin. Et je l’aurai peut-être aimé aussi, allez savoir :)
                                                                                              Mais je veux CHOISIR mes amours.
                                                                                              Beaucoup m’ont traitée d’égoïste, je me crois juste lucide.

                                                                                              Sans compter que les humains sont beaucoup trop nombreux sur cette planète. Cette espèce prédatrice fait crever les autres en empiétant impitoyablement sur l’espace vital des animaux qu’elle admire tant à la télé. L’humain est un incongruité de la nature, une aberration que je verrais disparaitre sans chagrin. Sympa parfois individuellement, insupportable collectivement.

                                                                                              Au passage, cette lucidité on la retrouve chez Brassens d’ailleurs, qui a refusé d’avoir des enfants. 

                                                                                              La rage de l’humain à se reproduire, ça me dépasse :)

                                                                                              Je pense régulièrement aux chinois qui ont (plus ou moins) imposé l’enfant unique. Une décision épatante à plus d’un titre, mais on arrive à la limite de nos démocraties :)

                                                                                              • Gueudin 11 mars 2010 09:50
                                                                                                Bonjour Jourdan

                                                                                                je ne voulais pas avoir d’enfant parce que je ne voulait pas avoir l’obligation de les aimer. Parce que le poids de la société nous y oblige.

                                                                                                Vous êtes au coeur du questionnement de l’auteur. Merci pour votre honnêteté, comme vous n’avez pas d’enfants vos propos seront certainements mieux pris que l’article.

                                                                                                Je pense régulièrement aux chinois qui ont (plus ou moins) imposé l’enfant unique. Une décision épatante à plus d’un titre, mais on arrive à la limite de nos démocraties :)

                                                                                                Hum, effectivement. Il y a environ 20% de filles en plus que de garçons en Chine, et cela n’a pas été obtenu de manière naturelle si vous voyez ce que je veux dire...

                                                                                              • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 mars 2010 09:53

                                                                                                je suis arrivée à la conclusion, que les êtres humain refusent généralement d’entendre que l’instinct maternel n’existe pas...

                                                                                                Il est tout à fait possible de réprimer et éradiquer toute trace d’instinct maternel de façon méthodique et scientifique, de là à prétendre qu’il n’existe pas..

                                                                                                La mère est une béquille émotionnelle et psychologique.

                                                                                                Le père et la mère, les grands parents, le reste de la famille et les relations humaines sont absoluments nécessaires au développement et à l’équilibre d’un être HUMAIN véritable, mais pas vraiment utiles pour un clone, un organisme vivant destiné à servir d’esclave ou comme chair à canon.

                                                                                                Voila pourquoi, à mon avis, les hommes rejettent si violemment les femmes qui n’aiment pas les enfants ou qui simplement s’en désinteressent.
                                                                                                Ils ont peur de découvrir que leur propre mère est dans le même cas, alors ils préfèrent penser que les femmes non maternelles sont contre-nature.

                                                                                                S’il est bien un sentiment dont l’absence se fait cruellement ressentir c’est l’amour filial, et ce dès le plus jeune âge. Je ne vois vraiment pas comment un homme pourrait découvrir après coup le manque d’un sentiment sans lequel toute vie part à la dérive.

                                                                                                Mais pourquoi diable un homme désireux d’avoir une progéniture irait-il s’encombrer d’une femme qui sait ne pas en vouloir, ni être capable de s’en occuper ?

                                                                                                Vous êtes un individu de sexe féminin de 44 ans et personne ne peut vous contraindre à avoir des enfants, à les aimer, ni même à apprécier ceux des autres. Il est heureux que vous soyez consciente de vos dispositions d’esprit et qu’aucun enfant n’ai à en souffrir. 

                                                                                                Sans compter que les humains sont beaucoup trop nombreux sur cette planète. Cette espèce prédatrice fait crever les autres en empiétant impitoyablement sur l’espace vital des animaux qu’elle admire tant à la télé. L’humain est un incongruité de la nature, une aberration que je verrais disparaitre sans chagrin. Sympa parfois individuellement, insupportable collectivement.

                                                                                                Nous vous serions gré de commencer par vous même...


                                                                                              • Georges Yang 11 mars 2010 11:19

                                                                                                Ce que vous dites est un choix personnel respectable, mais vous êtes dans la catégorie 1 de mon article, celle que l’on regarde d’un air curieux, mais sans plus. La catégorie 2 , celle qui dit ne pas aimer, voire éprouver d’intérêt pour ses gosses est honnie par la penséée commune qui ne peut admettre ceux qui ne bèlent pas avec le troupeau. Ce n’est ni bien ni mal, c’est seulement une possibilité et il faudrait la regarder en face et en parler sans passion.


                                                                                              • Georges Yang 11 mars 2010 11:37

                                                                                                Chacun fait ce qu’il veut , ou peut, mais doit en assumer les conséquences,
                                                                                                et puis il existe des obligations légales, indéniables et incontournables
                                                                                                L’amour n’est ni une obligation légale, ni morale, si l’on considère la morale comme une introspection sur soi même et son comportement
                                                                                                Trop de gens sont routiniers pour aborder les problèmes qui les gênent ou les mettent mal à l’aise


                                                                                              • Grasyop 11 mars 2010 12:57

                                                                                                Georges Yang, je pense quand même que l’amour filial fait partie des responsabilités d’un parent pour son enfant. On peut comprendre qu’il s’évapore dans certains cas, mais c’est alors un drame ! Un enfant ne peut pas grandir correctement sans l’amour de ses parents (biologiques ou non).


                                                                                              • claude claude 11 mars 2010 14:05

                                                                                                bonjour jourdan,

                                                                                                une de mes amies vous ressemble : elle a fait le choix de ne pas avoir d’enfants. elle craignait de ne pas pouvoir les aimer, et de ne pas être assez disponible pour eux. mais elle est très copine avec les miens

                                                                                                il devrait avoir plus de femmes de votre trempe, car avoir un enfant devrait être un choix et non un devoir.

                                                                                                l’enfant idéal n’existe pas, de même que les parents idéaux. sauf que les enfants n’ont pas demandé à venir au monde.
                                                                                                c’est donc respecter les enfants que de refuser d’en avoir, quand on estime qu’on ne pourra leur donner toute l’attention qui leur est nécessaire.

                                                                                                 pour votre fils putatif sarkosiste, je ne crois pas que cela se serait produit, car avec la mère qu’il aurait eu, cela ne lui aurait même pas effleuré les neurones ! smiley smiley


                                                                                              • claude claude 11 mars 2010 14:13

                                                                                                @ gueudin,

                                                                                                « Hum, effectivement. Il y a environ 20% de filles en plus que de garçons en Chine, et cela n’a pas été obtenu de manière naturelle si vous voyez ce que je veux dire... »

                                                                                                revoyez vos sources : c’est le contraire qui se produit, il y a un déficit estimé dans les pays d’extrème orient, de 100 millions de filles.
                                                                                                à tel point, que les rapts de jeunes filles sont redevenus d’actualité.
                                                                                                 voir :
                                                                                                * - Droit à naître des filles
                                                                                                * - Chine : vers un nouvel enlèvement des Sabines ?
                                                                                                * - mercredi 25 mai 2005 - Un déficit de 66 millions de femmes


                                                                                              • Gueudin 14 mars 2010 18:13

                                                                                                 smiley effectivement Claude, j’ai inversé par inattention !


                                                                                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 09:20

                                                                                                Jourdan

                                                                                                Votre point de vue est respectable .

                                                                                                Il y en a d’ autres qui le sont également ...... smiley


                                                                                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 10:50

                                                                                                  et si t’ as pas de chat ?


                                                                                                  • Georges Yang 11 mars 2010 11:15

                                                                                                    Beaucoup de réactions émotionnelles, quelques banalités inévitables, mais heureusement quelques commentaires sur le fond du problème posé. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je suis au delà du bien et du mal comme disait l’autre,je voulais seulement mettre le doigt sur un sujet gênant, qui met mal à l’aise
                                                                                                    Et puis l’amour est difficile à définir
                                                                                                    Beaucoup de conformisme chez certains, comme pour à peu prèt tous les sujets de société traités sur ce forum
                                                                                                    Merci aux plus intelligents, pondérés et curieux de nouveaux point de vue.. ;quant aux autres, ce ne sont que des bulles de savon


                                                                                                    • finael finael 11 mars 2010 14:28

                                                                                                      Monsieur Yang, je ne sais si pour vous je suis une « bulle de savon » mais permettez moi de vous dire plusieurs choses :

                                                                                                      - Vous traitez d’un sujet sur les sentiments et les émotions et vous vous plaignez de réactions émotionnelles.

                                                                                                      - Vous parlez de quelque chose que vous n’avez pas vécu vous même, juste appris dans les livres et vous prétendez détenir la vérité.

                                                                                                      - Vous vous accrochez au « rationnel » sur un sujet qui est, de par sa nature profondément irrationnel.

                                                                                                      - Vous allez jusqu’à vous définir « au delà du bien et du mal », vous prenez vous pour un dieu ?


                                                                                                    • ZEN ZEN 11 mars 2010 14:34

                                                                                                      finael
                                                                                                      Non, l’auteur se prend pour Nietzsche... smiley
                                                                                                      Dans ce débat, la référence à la psychanalyse , qui montre clairement l’ambivalence des sentiments humains et notamment de l’« amour » , de même que la complémentarité essentielle amour/haine devait être faite
                                                                                                      Pas le temps. Ce sera pour une autre fois...


                                                                                                    • Georges Yang 11 mars 2010 15:52

                                                                                                      Ce site n’est ni Facebook ni Meetic, ce que j’ai vécu importe peu
                                                                                                      Quant à définir l’amour, relisez, j’en parle en milieu d’article,


                                                                                                    • finael finael 11 mars 2010 16:09

                                                                                                      « Ce que j’ai vécu importe peu » !!!

                                                                                                      En tout cas je ne vois pas comment ce que vous n’avez pas vécu vous autorise à en parler !

                                                                                                      Et surtout comment cela vous autorise à mépriser ceux qui ont un vécu de ce dont vous parlez du haut de votre grandeur.

                                                                                                      Non, ce n’est ni facebook ni meetic, mais votre vécu conditionne, que vous le vouliez ou non, ce que vous pensez ou écrivez, il n’est nul besoin d’avoir fait de longues études pour le savoir.

                                                                                                      Et vous ne répondez pas à la question de savoir comment parler « rationnellement » de quelque chose d’irrationnel.

                                                                                                      En fait vous ne répondez guère aux questions qu’en déviant les propos vers des attaques ad hominem même pas voilées.



                                                                                                    • Georges Yang 11 mars 2010 16:17

                                                                                                      Zen
                                                                                                      Bien vu, mais l’auteur d’Ecce Homo dit aussi
                                                                                                      C’est une malédiction pour le surhomme de mourir sans postérité


                                                                                                    • Georges Yang 11 mars 2010 16:34

                                                                                                      Encore une fois je reste au niveau du concept et je conçois la souffrance de certains
                                                                                                      Cela dit pas besoin d’avoir été mousquetaire pour en faire un roman et d’avoir élevé des gosses pour écrire un traité d’éducation, J J Rousseau en est l’exemple criant


                                                                                                    • Georges Yang 11 mars 2010 11:20

                                                                                                      J’aurais du sortir cet article il il a 3 jours pour la Journée de la femme pour en accentuer le c^té humour décalé


                                                                                                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 mars 2010 11:23

                                                                                                        t’ as qu’ a nous faire un article pour la journée du lendemain .....


                                                                                                        • Krokodilo Krokodilo 11 mars 2010 12:25

                                                                                                          Bravo pour nous pondre régulièrement des articles sur des sujets difficiles, peu traités voire jamais (cf. la série « médico-sexuelle »), et de le faire de façon intéressante. C’est une des voies possibles pour qu’Agora vox soit complémentaire des journalistes, et non une pâle copie des médias pros, ou uniquement un site de débats sur l’actualité.
                                                                                                          « Et puis l’amour est difficile à définir »
                                                                                                          Vous m’avez devancé dans ce message ! J’allais dire que l’article pèche par la fragilité de ses bases : comment définir aimer ou ne pas aimer ses enfants ? S’agit-il de les placer sur un piédestal, de raconter chaque semaine à tous les voisins le beau dessin abstrait qu’ils ont fait, de sacrifier toute vie personnelle autre ?
                                                                                                          Finalement, c’est comme dans les relations de couple, où l’amour est fluctuant, se modifie avec le temps (la passion, les projets communs – dont les enfants, ou pas -, etc.). Les psychiatres disent en plaisantant que la plupart de leurs patients rêvent, inconsciemment ou pas, de « tuer » ou de se débarrasser de leur conjoint...
                                                                                                          Je pense qu’il en est de même avec les enfants : on les aime de façon différente selon sa propre personnalité, nos propres espérances ou projections en eux, selon les époques, les aléas de la vie.
                                                                                                          A mon avis, le besoin d’enfant est profondément ancré en nous, inné, tout simplement pour assurer la perpétuation de l’espèce ; on peut en juger d’après la souffrance de ceux qui l’auraient souhaité et ne le peuvent (stérilité, pas de conjoint stable, etc). Que quelques personnes ne ressentent pas ce besoin, ou très peu, c’est possible, mais en moyenne, la nature fait en sorte que le comportement des animaux assure l’avenir de l’espèce ; et selon les espèces, ces comportements peuvent être très différents : l’ours quitte très tôt sa famille, d’ailleurs il peut même tuer les oursons si la mère ne le chasse pas avant, alors que quelques (rares) espèces sont monogames ou presque.
                                                                                                          Devant cette variété éthologique, il est logique que les relations avec les enfants fluctuent selon les individus, les civilisations et le temps.
                                                                                                          D’ailleurs, vous avez dit je crois « presque tabou », car effectivement, ce thème est parfois abordé, je me souviens d’un excellent téléfilm sur une négociation historique célèbre (chez les diplomates) dont le personnage principal était glacial avec son fils, élevé par le personnel, soit qu’il avait lui-même été élevé ainsi, soit qu’à cette époque-là, compte-tenu de la mortalité infantile, il était vain de s’attacher trop tôt.
                                                                                                          La longue liste de raisons de ne pas (trop) aimer les enfants est anecdotique, car chaque exemple ou presque peut être aussi une raison de s’y intéresser : les dessins reflètent la psychologie, la vision et l’état psychologique de l’enfant à ce moment-là (très utilisé en pédo-psy). Les photos sont destinées aux parents, dans une (vaine) tentative de figer le temps. Les histoires à raconter sont des archétypes polis par les siècles, qui contiennent tous une leçon de vie (Psychanalyse des contes de fée, Bettelheim). Le Monde de Narnia, à regarder une fois, ça m’a plu, maque d’humour de de second degré pour une deuxième vision, mais ça aide à rester jeune. Etc.


                                                                                                          • Georges Yang 11 mars 2010 15:54

                                                                                                            il est toujours utile de donner des exemples pour étayer un propos, cet article n’est pas une thèse de philosophie mais une ouverture sur la reflexion d’un sujet difficille et dérangeant


                                                                                                          • Krokodilo Krokodilo 12 mars 2010 00:13

                                                                                                            Les exemples sont très bien, « anecdotique » est un qualificatif que j’ai mal choisi, je voulais simplement dire que chacun de ces exemples peut être retourné en y voyant au contraire une raison d’ aimer les enfants. Même la fatigue des années bébés et de ses contraintes, réveils nocturnes, fatigue physique et nerveuse, etc. sont des moments d’intimité corporelle et d’interaction intense, en général plus pour la mère, par le biais des soins, contact de peau, douche ou bain, câlins, regards, un peu à la manière de l’empreinte décrite par Konrad Lorentz chez les oies ou les canards, je ne sais plus. Finalement, ce sont ces liens affectifs positifs, interactifs, qui forment ce qu’on va appeler « aimer ses enfants ».


                                                                                                          • Noor Noor 11 mars 2010 22:19
                                                                                                            L’éducation est un devoir, un poid tellement collossal que certains parents preferent laisser ce devoir à l’école, la tele, les éducateurs etc...
                                                                                                            Souvent pour un resultat incertain.....
                                                                                                            Avoir un enfant, c’est devenu comme jouer au loto. Tout est laissé au hasard, en esperant qu’on tombe sur le jackpot...


                                                                                                            @ VINVIN

                                                                                                            Vinvin, je comprend votre pensée.
                                                                                                            Vous beneficiez de circonstances malheureuses,
                                                                                                            néanmoins j’aimerai vous dire amicalement ,
                                                                                                            essayez malgré ces épreuves, de ne pas mépriser, car la haine est un sentiment destructeur,
                                                                                                            pour les autres mais surtout pour soi meme...




                                                                                                            • vinvin 14 mars 2010 04:11

                                                                                                              (@NOOR).



                                                                                                              Merci pour votre réponse. En effet : (LA HAINE EST UN SENTIMENT NÉGATIF).


                                                                                                                                         Phrase écrite par sa sainteté le DALAI-LAMA.


                                                                                                              Mais c’ est plus facile a dire qu’ a faire.....

                                                                                                              Comment ne pas éprouver de haine envers un Tante qui m’ escroque de 10.000 euros, alors que je n’ ai que ma pension d’ adulte handicapé pour vivre ?

                                                                                                              Comment ne pas éprouvé de haine envers une mère qui m’ a gâché mon enfance et mon adolescence, et qui a présent veut me déshérité, ( alors que je suis fil unique, et compte tenu de mon handicap ?)

                                                                                                              Tous les problèmes et traumatismes de mon enfance, adolescence, mariage raté, vie sentimentale raté, avec tentative de suicide en 1993, solitude qui on fait de moi un fumeur invétéré, et un alcoolique.

                                                                                                              J’ ai essayé de commencé un sevrage l’ été dernier, mais cela m’ a procuré des crises de « Déliriums Trémens » dans lesquels je voyais de fantômes et autres créatures terrifiantes.

                                                                                                              Il m’ a donc fallu deux bouteilles de vodka et beaucoup de bières pour pouvoir stopper ses crises de délirium trémens.

                                                                                                              J’ ai le foi d’ un homme BI-Centenaire, des problèmes de tyroides, et mes GAMMAS-GT sont a 480 ! 




                                                                                                              Ceci dit, je vous remercie infiniment pour votre réponse et pour vos conseils.


                                                                                                              Bien cordialement.


                                                                                                              VINVIN.

                                                                                                            • bluebeer bluebeer 14 mars 2010 01:36

                                                                                                              Bonsoir à tous,

                                                                                                              J’aime bien une jolie phrase que j’ai entendue dans le film Fearless avec Jet Li. Le héros accepte un combat qu’il va perdre, et décline la proposition généreuse de son adversaire de se retirer. Il lui dit, parlant du public qui le supporte et l’encourage : « écoutes-les. On ne vit pas que pour nous. ». Ce n’est pas le même contexte, mais c’est le même concept.

                                                                                                              Une autre phrase qui m’a bien plu, dans une vieille BD de Hugo Pratt. Un vieux chinois décide faire grâce à un soldat japonais. Parlant de sa famille, qui a été décimée, il dit : « je suis un fleuve qui n’arrivera jamais à la mer ».

                                                                                                              Exotisme et sagesse de pacotille, peut-être, mais qui me paraissent résumer le fond du problème. Personnellement, j’ai commencé à écrire il y a longtemps une série de textes pour mes enfants, de manière à leur léguer un peu de moi, de ma vie, de mes expériences, qui au fond, leur appartiennent aussi. Ils sont mon feuillage, je suis leurs racines.

                                                                                                              Tiens, une petite dernière, glanée dans un vieux bouquin d’histoire, peut-être pas très sérieux : « à l’âge de quinze ans, le jeune gaulois reçoit des mains de son père le glaive et le bouclier qui ne le quitteront plus jusqu’à sa mort ».

                                                                                                              Nous sommes aujourd’hui libres de choisir d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants. Mais si nous en avons, leurs attentes et leurs espoirs sont grands. A nous d’assumer, de les trahir, ou de les respecter.


                                                                                                              • sleeping-zombie 14 mars 2010 09:34

                                                                                                                (tant de réactions sans parler parler d’Islam ou d’Israël ? chapeau bas...)

                                                                                                                Salut,

                                                                                                                Tout d’abord, merci pour l’article, très plaisant à lire, et qui me fait poser beaucoup de questions à l’age (30 ans) où mes amis sont tous en couple, et mes collègues commencent aussi à pondre...
                                                                                                                Certaine tournure de phrases et références me font agréablement penser à du Desproges (l’insulte à l’art ou les cadeaux de fête des mères), et c’est toujours un plaisir...

                                                                                                                Ensuite, mon petit avis sur le « pourquoi est-ce qu’on a pas le droit de dire qu’on aime pas ses gosses » :
                                                                                                                A mon avis, ça vient surtout d’une grande pression sociale, la question tabou « aimes-tu tes enfants ? » ne se posant pas, il est assez inconvenant d’y répondre sans qu’on la sollicite.
                                                                                                                « aimes-tu le sexe ? » en est une du même genre...
                                                                                                                Du coup, on se retrouve avec des tas de parents qui aiment leur enfants de manière obligatoire, sans jamais s’être posé la question (la preuve : ils aimaient leurs enfants avant même de les avoir rencontrés, sans parler de les connaître). Et être confronté à quelqu’un qui n’aime pas ses enfants, c’est forcément commencer à se poser la question soi-même. D’où le malaise.

                                                                                                                @à tous les clampins : « si t’aimes pas ton enfant t’avais qu’a pas en faire... »
                                                                                                                Je vous vomis : tant de stupidité en une seule phrase... mais vous êtes une parfaite illustration de mon précédent propos. Et comment je pourrais savoir que je l’aime ou non sans le connaître ? Même si je suis partiellement responsable de ce qu’il est, y a quand même une part d’imprévu non ?

                                                                                                                (je pense pas non plus que l’instinct maternelle existe, mais, c’est surprenant, on l’évoque assez peu, donc je garde mon speech pour ailleurs...)

                                                                                                                ++


                                                                                                                • Georges Yang 14 mars 2010 10:49

                                                                                                                  Merci pour votre commentaire
                                                                                                                  Et oui, pas un seul mono maniaque n’est venu polluer les commentaires avec du hors-sujet
                                                                                                                  Par contre beaucoup de conformisme et de réactions passionnelles et personnelles
                                                                                                                   J’avais écrit pour faire réfléchir, je ne prends pas parti sur le fait si c’est bien ou mal, je voulais juste aborder le sujet


                                                                                                                • Georges Yang 14 mars 2010 15:33

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Pas de fruit à mon arbre
                                                                                                                  A mon chêne pas de gland
                                                                                                                  A mes joues pas de barbe
                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Pour consoler ma mort
                                                                                                                  Pas de petit mutant
                                                                                                                  Pas de petit Médor

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Qui sèche au tableau noir
                                                                                                                  A la guerre de cent ans
                                                                                                                  Au fond d’un réfectoire
                                                                                                                  Pas d’enfants au curé
                                                                                                                  Au gradé au grognasse
                                                                                                                  Pas d’enfant au piquet
                                                                                                                  Ou premier de la classe

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Qui pleure ou qui babille
                                                                                                                  Et dont on est fier quand
                                                                                                                  Il fait souffrir les filles
                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Pour réussir mes rêves
                                                                                                                  Les rêves des parents
                                                                                                                  Qui s’étiolent et qui crèvent

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Qu’on s’épingle en médaille
                                                                                                                  Qu’on arbore clinquant
                                                                                                                  Bien avant la bataille
                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Pour la paix des ménages
                                                                                                                  Petit témoin tremblant
                                                                                                                  Des couples en naufrage

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfant
                                                                                                                  Je ne suis pas normal
                                                                                                                  J’ai déserté les rangs
                                                                                                                  Du troupeau génital
                                                                                                                  C’est comme si j’étais nègre
                                                                                                                  Gauchiste ou non violent
                                                                                                                  Enfin de cette pègre
                                                                                                                  Qui fait peur aux parents

                                                                                                                  Je ne veux pas d’enfants
                                                                                                                  Je le gueule à la face
                                                                                                                  De ce monde des grands
                                                                                                                  Assassins et rapaces
                                                                                                                  Pas d’enfant pour vos guerres
                                                                                                                  Vous les ferez sans lui
                                                                                                                  Pas de sein de sa mère
                                                                                                                  Il objecte sa vie
                                                                                                                  Pas de sein de sa mère
                                                                                                                  Il objecte sa vie

                                                                                                                  Henri Tachan, chanteur oublié


                                                                                                                  • Annie 14 mars 2010 16:32

                                                                                                                    En tant que médecin, vous devez savoir que certaines femmes à la naissance de leurs enfants, les rejettent totalement, et sont incapables d’éprouver de l’amour à leur égard. Ce qui doit être d’autant plus difficile puisqu’il est attendu qu’une mère aime son enfant inconditionnellement. Non seulement ces femmes sont incapables de se conformer aux attentes de la société, mais en plus elles se sentent terriblement coupables.

                                                                                                                    Sinon, j’ai relevé plus haut le commentaire d’un homme qui disait que l’instinct maternel n’existe pas et qu’il s’agit d’une construction sociale. Je ne veux pas généraliser, mais j’ai eu mes enfants très tard, parce que c’était très tard, mais je n’en ressentais aucunement le besoin, et qu’à la naissance de mon premier fils, j’ai ressenti cet instinct maternel comme un poing dans la figure. Peut-être une question d’hormones je ne sais pas, en tout cas, la plus grande surprise de ma vie.

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