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Accueil du site > Actualités > Société > Faciliter les réformes, la paix sociale et les libertés individuelles par (...)

Faciliter les réformes, la paix sociale et les libertés individuelles par un principe de coopération (Partie 1)

D’après la psychologie sociale appliquée aux groupes, science qui mêle sociologie et psychologie, le meilleur moyen de réduire les tensions inter-groupe est un mode de coopération. Mais ne serait-ce pas aussi le meilleur moyen de mettre en place des réformes et bien d’autres choses ?
Mais comme on le verra notre société favorise plutôt un principe d’opposition, donc tout le contraire de ce qu’il faudrait faire.

Nous verrons donc au travers d’un exemple qui servira de base de départ les avantages de mettre en place cet esprit de coopération entre groupes sociaux et ce qui empêche actuellement la mise en œuvre de ce principe.

Voici d’abord quelques expériences sur les groupes pour comprendre que ce phénomène d’opposition est quelque chose de naturel, ce qui ne veut pas dire qu’il faut chercher à le favoriser étant donner les problèmes qu’il provoque.

Voyons tout d’abord une expérience qui a été mené en 1971 par Tajfel.
Cette expérience a montré qu’une simple catégorisation arbitraire (groupe bleu et groupe vert) suffit à entraîner un biais proendogroupe, donc à faire apparaître des comportements discriminatoires favorisant notre groupe au détriment de l’autre, et vice versa. Cette situation expérimentale cherchait à éliminer tous les facteurs sociologiques, historique et économiques habituellement considéré comme la cause de la discrimination entre groupe.
La discrimination est une attitude guidée par la mise en place de stéréotypes négatifs (bien souvent non réels) dans le but de légitimer cette attitude de rejet ou de dénigrement de l’autre. Attitude qui entraîne des tensions et une vision de l’autre faussée qui peuvent freiner des négociations et un principe de coopération.

Une autre expérience a été mené en 1968 avec des écoliers.
Les élèves ont été divisés en deux groupes en fonction des couleurs de leurs yeux (marron et bleu). On a dit aux élèves que ceux qui avaient les yeux bleus été plus intelligents, en reléguant les yeux marrons à un niveau inférieur. Très vite les enfants aux yeux bleus commencèrent à stigmatiser et à harceler leurs camarades aux yeux marrons, qui perdirent confiance en eux très rapidement. Dans un second temps on leur annonce qu’en fait c’est l’inverse, les yeux marrons sont supérieurs aux yeux bleus. Les rôles se sont alors inversés.

Enfin une expérience qui a été réalisé à mainte reprise.
Deux groupes d’étudiants vont rencontrer une personne. On donne une image positive de cette personne au premier groupe, et une image négative au second groupe. Les résultats ont montré que les étudiants à qui on avait présenté une image positive ont eu des formes d’interactions positives au niveau du contact visuel, des échanges verbaux plus importants et attribuèrent à la rencontre un caractère plus positif que les étudiants à qui l’on avait présenté au préalable une image négative de cette personne.

Ces expériences en préambule dans le but de mieux prendre conscience de nos comportements et de la problématique du rapport entre groupes qui vont être réellement distincts ou ayant un conflit d’intérêt, donc qui réagiront d’une manière encore plus discriminatoire et avec une vision encore plus faussée du groupe externe que dans les exemples ci dessus. Car plus il y aura de différence entre les goupes et/ou d’intérêt en jeu, plus les groupes auront tendance à rejeter l’autre groupe et à créer des stéréotypes négatifs.

Mais aussi pour prendre conscience de ce que cela peut engendrer à l’intérieur d’un corps sociale en termes de tensions et de freins aux négociations et à tout type d’échange si l’on laisse faire ce type de comportement. Ou encore si l’on tend à favoriser la propagation de fausses idées reçues qui donneront une image négative et non justifiée sur les groupes extérieurs au nôtre. C’est aussi un frein à la tolérance (l’autre groupe est négatif, pourquoi est-ce que je le traiterai bien ?) et au partage (pourquoi ferais-je un effort pour eux vu ce qu’ils sont ?). Ce qui là aussi est problématique car un principe de tolérance aide à résoudre les conflits idéologiques, et un principe de partage aide à résoudre les conflits d’intérêts.

Maintenant dans un but d’illustration, non pas dans celui de trouver une solution concrète qui d’ailleurs existe déjà en partie, prenons l’exemple de la flat tax qui est un pourcentage d’imposition similaire pour tous.

Certains souhaitent mettre en place une flat tax. Mais qui avantage ce type d’imposition ? En France, en raison des tranches d’imposition, il apparaît qu’elle peut intéresser les salaires des tranches au-dessus de la moyenne. En revanche les salaires plus modestes se retrouveraient pénalisés avec ce type de taxe.

On a ici un exemple typique où deux groupes sociaux vont s’affronter, et chacun va trouver les bonnes raisons de défendre son camps.

D’après la théorie des conflits réels, donc théorie appliqué à des conflits d’intérêts entre groupes sociaux, les tensions vont s’accentuer car chacun des camps va créer des stéréotypes négatifs (réels ou non) pour stigmatiser le camp adverse dans le but de se donner raison et d’imposer son idée et/ou la prise de ressource. Il y a aussi une montée de l’agressivité entre les groupes. C’est aussi une des causes qui peut entraîner, dans les cas les plus extrêmes, un conflit armé dans le but de s’approprier l’ensemble de ce qu’il y a en jeu.

Cette mise en opposition est une réaction humaine comme on l’a vu, mais pourquoi la faciliter une fois que l’on en a conscience ? Surtout que cette opposition est plus basée sur un système de croyance lié aux stéréotypes que nous créons envers l’autre groupe que sur la réalité. Là aussi une réaction naturelle lié à nos instincts. Mais comment prendre les bonnes décisions en se basant sur une grille de lecture qui mêle plus de croyance que de faits avérés ? On peut déjà voir ici une contradiction.

Cette opposition permet aussi de conserver une cohésion de groupe en dénigrant l’autre groupe dans le but de rehausser la valeur de son groupe (donc qui aura forcément raison face à l’autre qui est dans l’erreur). Encore un frein.
Mais cela empêche de connaître les motivations réelles du groupe « adverse » en raison des idées fausses que l’on a tendance à fabriquer sur lui, donc empêche un processus de négociation serein. Comment négocier convenablement si l’on a une idée fausse de l’autre et que l’on a tendance à le rejeter ? Alors chaque groupe va utiliser son énergie à défendre ses positions qui n’avantage que lui, quitte à ce qu’aucune solution soit mise en place. N’est ce pas une logique que l’on rencontre souvent ?

Cette logique semble avantager les groupes dominants, qui ont la force pour contraindre mais aussi plus de pouvoir pour débloquer une situation. On verra aussi que ce n’est pas si simple.
Les groupes dominés eux ont le pouvoir de traîner des pieds (grève, manifestations, …) ou de se soumettrent contre leur grès. Cette logique ne peut donc qu’entraîner de la frustration et des logiques de revanche dans tous les camps, ce qui n’a rien de bon sur le long terme, notamment dans les futures négociations. Au fond cela ne tend à avantager personne sur le long terme.

Dans cet exemple le problème est l’imposition trop élevée pour certains salaires au-dessus de la moyenne. Le groupe social qui va se sentir lésé va donc devenir une force de résistance à la mise en place de la flat tax.
Si l’on applique ce principe de coopération qui viserait à avantager les deux camps, les deux camps pourraient se concerter et proposer au gouvernement une solution qui conviendrait à tous les groupes au lieu de s’affronter. Bien sûr cette solution sera plus facilement trouvée si les deux groupes ont une bonne opinion de l’autre.
On voit aussi apparaître un troisième groupe en présence qui est le gouvernement. Il acceptera ou non de passer la loi. Penser aux conflits d’intérêts que cela pourrait occasionner au gouvernement et les anticiper permettrait aussi de porter le projet.

Ce principe de coopération ne serait donc pas un moyen de faire en sorte que ceux qui veulent réduire leur imposition trouvent une solution plus rapidement ? Ne met-on pas en place une réforme plus rapidement si l’on ne rencontre pas de force de résistance, d’autant plus sur des problématiques bien plus complexes que celle de la flat tax et qui demandent un réel effort de concertation ? Réussir à se mettre à la place de l’autre groupe et le comprendre ne permettrait-il pas de faciliter l’émergence de solutions à ces forces de résistance ?
Mais comment se mettre à la place de l’autre groupe si nous nous laissons guider par nos instincts qui nous pousse à le rejeter en nous fabriquant une fausse vision de lui ? Comment se mettre à la place de l’autre si nous fermons la porte au dialogue et à la coopération ? Et comment dialoguer sereinement si l’autre sent qu’on le prend pour ce qu’il n’est pas et s’il sent qu’on le rejette ? Comment faire dans un tel processus qui marche dans les deux sens, car au fond nous sommes tous pareils sur ce point ?

Un des rôles du gouvernement ne devrait-il pas d’être de faciliter le règlement de ces conflits d’intérêts et idéologiques, dans le sens de faire un pont entre ces groupes sociaux ? De se mettre à la place de chaque groupe, chose que nous ne faisons pas instinctivement, dans le but de dégager une solution légitime ? De se mettre au-dessus des croyances que sont les stéréotypes que chaque groupe développe sur l’autre dans le but de dégager une réflexion pertinente ? De faciliter la bonne entente entre les groupes sociaux en évitant de laisser propager des idées négatives et non réelles ?
Ou encore aux groupes sociaux qui s’opposent de former un groupe de réflexion commun dans le but de dégager des solutions qui seront proposés au gouvernement mais aussi dans le but d’apprendre à se connaître sur la durée ?

Si ce chemin n’est pas pris cela ne va pas aider à réduire les conflits entre groupes sociaux, les mises en place de réforme et ne favorisera pas la paix sociale. Et si la paix sociale n’est pas favorisée alors il y aura à terme un besoin de moyens de coercition pour gérer ce mécontentement, donc moins de liberté individuel.
C’est aussi un point de vue défendu plus longuement par Durkheim dans ses « leçons de sociologie ».

Bien sûr l’exemple est simpliste, déjà parce que qu’il existe des solutions de déduction qui ont été associé à la flat tax pour préserver les bas salaires, que ce type de solution ne nécessite pas une grande concertation et que la flat tax n’est pas le but de cet article. D’autres diront que de tels solutions de coopération existent, on verra que là aussi ce n’est pas tout à fait ça et que l’on est pas aidé à aller dans le bon sens.

Seront abordés dans la deuxième partie d’autres freins liés à la mise en place d’un principe de coopérations dans notre société et des pistes pour les résoudre :
Deuxième partie


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8 réactions à cet article    


  • lsga lsga 6 février 2016 12:11

    La meilleure manière de lutter contre ces réflexes cognitifs hérités de notre passé animal, c’est la méta-cognition. Le simple fait de connaitre les études de Tajfel permet déjà de lutter contre ses effets.
     
    La méta-cognition étant particulièrement gourmande en ressources, une augmentation des capacités cognitives humaines sera certainement nécessaire.


    • Le chien qui danse 6 février 2016 16:07

      @lsga
      Merci Isga, je ne connaissais pas la « metacognition » mais maintenant je peux mettre un mot sur ce qui se passe en moi mentalement.


    • Hervé Hum Hervé Hum 8 février 2016 00:09

      Je laisse à l’auteur une chance de faire mentir la seconde partie de son article, car il arrête sa logique bien trop tôt.

      La coopération n’est pas la concurrence, donc le capitalisme et les deux ne sont pas compatible en même temps, c’est à dire, que l’un obéit à l’autre... Forcément.

      Pour vous donner un exemple, c’’est comme vouloir faire deux parties d’échecs sur le même plateau et en même temps. Ca marche pas !
      Vous devez choisir lequel prime sur l’autre et donc, le faire accepter à ceux qui se nourrissent de l’esprit de concurrence.

      La coopération comme principe directeur, c’est la socialisation des moyens de productions et de son financement.

      Le système capitaliste fonctionne sur le principe de l’exploitation, du rapport de dominant à soumis, pas de la coopération. Pour lui, la violence est son régime normal, c’est la paix son pire ennemi, parce qu’alors, apparaît l’esprit de coopération.

       
      Comment comptez vous faire pour que les possédants d’aujourd’hui renoncent à leurs possessions ?


      • Joseph Joseph 8 février 2016 02:36

        @Hervé Hum
         
        « La coopération comme principe directeur, c’est la socialisation des moyens de productions et de son financement. »
        Du tout, en tout cas pas dans le sens où je l’entend. Mais si vous l’interprétez de cette façon d’autres le peuvent aussi, je vais essayer d’être plus clair.
        Donc lorsque je parle de coopération cela n’a rien à voir avec une socialisation des moyens de production, mais surtout que deux groupes différents ne se rejettent pas par principe comme nos instincts nous y poussent (pas besoin d’une hiérarchie entre les groupes pour prendre ce bais comme montré dans l’article) mais coopèrent dans le but de trouver la meilleur solution commune. Dans ce cas la solution peut dépendre au cas par cas en fonction de la situation. Cela n’empêche pas non plus un système de concurrence dans le but de choisir la solution la plus adéquat.
         
        « Le système capitaliste fonctionne sur le principe de l’exploitation, du rapport de dominant à soumis »
        Ça fonctionne plus ou moins comme ça depuis la nuit des temps. Selon moi c’est aussi pour ça que l’on passe depuis le début de l’humanité par des cycles de guerres et de paix. Par des empires qui montent et à force de coercition tombent par les mains des ennemis qu’il s’est fait avec le temps.
        L’économie basé sur les guerres (principe de l’exploitation via un rapport dominé/dominant poussé à l’extrême) est une vision court-termiste et non civilisée pour faire de l’argent, il y a d’autres moyens. Regardez le bourbier dans lequel on s’est mis au moyen orient, mais heureusement tout le monde à Washington ne pense pas comme les néoconservateurs.
         
        « Comment comptez vous faire pour que les possédants d’aujourd’hui renoncent à leurs possessions ? »
        Je ne compte pas à qu’ils renoncent à leurs possessions. Pourquoi priver l’autre de ce qu’il a, ce serait rester dans le même type de logique. D’autant plus que priver l’autre de ce qu’il a entrainerait trop de force de résistance pour un changement. Dans tous les cas ce n’est pas le but.
        En revanche je souhaite montrer qu’ils auront plus à gagner sur le long terme en prenant le chemin d’une coopération. Vivre dans la crainte de tomber ou de se faire déposséder/attaquer n’est pas très enviable non plus.


      • Hervé Hum Hervé Hum 8 février 2016 10:28

        @Joseph

        Ce que montre votre exemple, c’est que ce qui produit la violence et la discrimination, c’est lorsque deux personnes ou groupes, convoitent la même chose.

        Or, lorsqu’on parle d’économie, ce qui est disputé, c’est l’espace commun, l’outil de production à destination de la communauté et enfin, le temps de vie de chacun vis à vis d’autrui.

        Or, comment comptez vous faire pour que les groupes ou classes sociales en opposition autour de la propriété, ne se battent plus entre elles, sans toucher à ce qui est le moteur de leur conflit, la propriété des ressources naturelles, de l’outil de production et de la monnaie servant à définir qui détient la propriété du temps de vie de chacun ?

        Car si la propriété économique n’est pas touché, alors, votre idée c’est de faire accepter le principe de la servitude volontaire et de permettre la sanctuarisation d’une classe dominante, propriétaire de l’économie. Sauf que c’est le système actuel et dont autant la création de l’UE que les traités en cours de préparations ont pour but de mettre en oeuvre cette sacralisation et soumission envers le propriétaire économique autrement appelé capitaliste.

        Vous, vous dites, il suffit de faire coopérer les uns avec les autres, moi je vous répond que c’est impossible. Le capitalisme, c’est l’exploitation qui impose la soumission, alors que la coopération, c’est l’association, qui interdit l’exploitation et impose la responsabilité individuelle et collective (peuples ou nations).

        Pour l’instant, je ne vois pas, mais je veux bien attendre votre deuxième partie avant de ruiner votre idée.

        Ah, le principe capitaliste n’existe pas depuis la nuit des temps, uniquement depuis le début de la propriété individuelle sur l’espace-temps commun que sont les ressources naturelles et l’outil de production.

        Avant la propriété individuelle, l’humain se considérait comme soumis, dépendant de la nature et donc, s’interdisait de l’exploiter, mais uniquement de prélever ce qui lui était nécessaire à sa propre subsistance et harmonie sociale.

        C’est uniquement le capitalisme avec la propriété de la terre et du temps de vie des êtres vivants plus faibles, que l’humain s’est posé comme maître de la nature au lieu de soumis à elle. Dès cet instant, cet humain ne reconnaissait plus aucune limite à sa volonté devenu cupidité insatiable.

        Cet humain se fout de la coopération, il ne veut que sa propre domination et la soumission des autres. Il est prêt à faire des concessions, vous laisser penser que votre soumission est de la coopération, bref, concéder un changement de mots pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes, comme il le fait de plus en plus, mais pas de logique du système.

        Essayez de comprendre que sans le profit lié à l’exploitation, la propriété économique est vide. Qu’enfin, il est impossible de mettre en oeuvre un semblant de coopération sans toucher au droit de propriété, car vous devrez obligatoirement fixer des règles de bonnes conduite. Notamment sur le fait que produire des biens de premières nécessités, ne relève pas de la concurrence, mais uniquement de la coopération car c’est un besoin vital. C’était le rôle de l’appareil d’état et des politiciens par le biais de l’impôt, que de permettre cette coopération forcé, car dans le système capitaliste, seuls les capitalistes consomment, les autres étant considérés comme faisant partie de l’outil de production et leur consommation n’étant que ce qui permet leur maintient en tant que force productive faisant fonctionner l’outil. Tout cela a été analysé par Smith et Marx.

        Bref, l’impôt, dans un système capitaliste, est le seul moyen de permettre à ceux qui sont jetés hors de la chaine de production (détenu par les seuls propriétaires économiques) de pouvoir subsister, car sinon, ils crèveraient tout simplement.

        Bon, je m’arrête là, attendons de voir la seconde partie où elle nous emmène....


      • Joseph Joseph 8 février 2016 15:45

        @Hervé Hum

        Ok, on a des vues opposés sur la cause des problèmes. Vous rattachez cette cause à la notion de propriété alors que je la rattache à la nature humaine, notre éducation et la pression sociale qui en découle.
         
        « Ce que montre votre exemple, c’est que ce qui produit la violence et la discrimination, c’est lorsque deux personnes ou groupes, convoitent la même chose. »
        Pas tout à fait, convoiter la même chose ne fait qu’accentuer une problématique qui existe à la base. C’est à dire, tu n’es pas de mon groupe sociale donc je te rejette. Difficile dans ce cas de mettre en place un principe de coopération et/ou de partage. La première expérience dont je parle dans l’article se base sur la création de deux groupes sans qu’il y ait de conflit d’intérêt.
         
        La deuxième partie est en ligne si elle peut mieux éclairer mon point de vue :
        http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/faciliter-les-reformes-la-paix-177372


      • gogoRat gogoRat 9 février 2016 13:58

        « Les notions de responsabilité, de justice, relèvent de l’éthique et non de la psychologie »
         citation de Christophe Dejours, tirée de : ’Souffrance en France


        • gogoRat gogoRat 9 février 2016 14:09

          ’... L’exclusion et le malheur infligés à autrui dans nos sociétés, sans mobilisation politique contre l’injustice, viendraient d’une dissociation réalisée entre malheur et injustice, sous l’effet de la banalisation du mal dans l’exercice des actes civils ordinaires. par ceux qui ne sont pas (ou pas encore) victimes de l’exclusion, et qui contribuent à exclure et aggraver le malheur de fractions de plus en plus importantes de la population’
           
           
          ’... Même si des leaders existent, dont le comportement mérite une analyse spécifique, leur identification ne confère pas pour autant aux autres, et en particulier aux lecteurs ou à l’auteur, le bénéfice de l’innocence ....
          L’effort d’analyse paraît pourtant nécessaire. Je crois qu’il permet de supputer pourquoi il n’y a pas de solution à court terme. ’

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