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Accueil du site > Actualités > Société > Femmes battues. Quand les masques tombent

Femmes battues. Quand les masques tombent

Docteurs, avocats, médecins, commerçants, des fonctionnaires hauts placés peuvent aussi se montrer violents auprès de leurs conjointes. Et pourtant leur niveau d’instruction ne nous laisse guère penser, envisager que la maltraitance de leur épouse fait partie de leurs réflexes. L’idée que seul le pauvre ouvrier pouvait frapper son épouse est dépassée. Aujourd’hui, la violence conjugale est un fléau qui touche tous les milieux sociaux. Toutes les cultures.

Le chiffre noir de la violence conjugale est en hausse. Les témoignages se succèdent et se ressemblent. Beaucoup de victimes versent leurs larmes en silence et n’osent ni porter plainte ni en parler. Et oser imaginer qu’elles puissent entamer une procédure de divorce est presque invraisemblable. Elles préfèrent se taire et vivre leur calvaire en silence.

Qu’est-ce qui les retient de faire respecter leurs droits ? Ne faisant pas confiance au système judiciaire, elles ont peur que leurs droits ne soient pas défendus. En effet, venant de milieux favorisés, leurs maris peuvent faire jouer leurs relations pour étouffer l’affaire.

Les clignotants au rouge :

Le chiffre noir de la violence à l’égard des femmes, traduit sans ambages, qu’il a atteint un seuil critique. Selon l’institut national de la santé publique 9000 algériennes se rendent chaque année à l’hôpital pour soigner leurs blessures dont 75% des agressions ont eu lieu au domicile, commises par leurs conjoints.

3746 cas de femmes battues en 2003. 50% des victimes de violence sont âgées entre 23 et 40 ans. S’agissant de leur niveau d’instruction 26% sont illettrées, 26,2% ont un niveau d’instruction moyen, 19,8% ont un niveau secondaire et 5,6% des femmes ont effectué des études universitaires. Il est à souligner que 50% des femmes sont mariées, 9000 femmes sont régulièrement victimes de violence conjugale chaque année. 69,5% de femmes sont sans emploi.

3746 cas traités par le secteur de la santé, 2444 par celui de la police, 2130 par les tribunaux et 713 femmes ont été prises en charge par le centre d’écoute sans jamais porter plainte. 7179 femmes sont battues en 2004 contre plus de 50% des femmes sont victimes de différentes violences en 2006.

Selon le Pr Mostefaoui.A, médecin légiste et directeur des activités médicales et paramédicales à l’hôpital Beni Messous, « dès la première violence, c’est une raison valable pour une première démarche d’entamer une procédure de divorce ». Une à deux femmes par jour viennent le consulter. Et celles qui ont le courage de le faire savoir pour se faire écouter et déposer plainte sont, « des habituées de la violence », celles qui subissent régulièrement ce calvaire. Les autres victimes arrivent à traverser le seuil de la porte pour une consultation, elles se contentent d’un certificat ensuite elles repartent chez elles bon gré malgré. Elles sont retenues par la peur, par le manque de ressource …par amour « La violence prend de l’ampleur, il y a même des cas de décès ou sont etablies des autopsies », il ajoute « il y a eu un développement aux niveau des armes utilisés », « Une étudiante a été récemment assassinée par un coup de couteau au ventre par un prétendant éconduit ».

Khadija, une habituée de la violence, vient pour une consultation au service de médecine légale. L’œil poché, le regard crispé, marié à un alcoolique et ex-prisonnier, khadija a longuement supporté les violences verbales, insultes humiliantes dégradantes, et les violences physiques qu’elle subit régulièrement. Son mari lui a défiguré le visage a l’aide d’ un couteau », elle veut se faire entendre, elle est là, elle attend son tour.

Un cercle vicieux :

La violence conjugale est un problème délicat sur lequel on jette trop souvent un voile. Aujourd’hui beaucoup de femmes subissent, supportent, vivent le contrôle et l’autorité de leurs époux. La violence conjugale n’est pas le propre des milieux défavorisés. On évoque souvent des chômeurs maltraitant leurs femmes pour des problèmes financiers. Ou bien des alcooliques faisant vivre la terreur à leurs conjointes.

Souvent pointés du doigt, le chômage et l’alcoolisme sont les principaux facteurs de violence. Concernant les hommes riches, ou les époux ayant des postes honorables, « le problème conjugal est souvent lié à l’infidélité dans le couple. La violence peut également être liée à l’incompatibilité de niveau intellectuel ».

Cependant, il est certainement plus difficile à la femme de parler dans des milieux favorisés où le paraître est très important. De plus, le diktat du mari est encore plus imposant.

Des témoignages de femmes battues après le drame, chez elles, sortent de leur isolement, osent briser le mur, osent dire !

Le regard sombre et un sourire triste, Fatiha salut d’un geste las, elle guette à partir de la fenêtre l’arrivée de son mari, de peur qu’il me trouve chez elle. Une blonde très charmante âgée de 39 ans, Fatiha, c’est ainsi qu’on la nommera, est native de Bejaia, elle s’est mariée il y a une dizaine d’années avec Azedine, qui est du même âge. Commerçant de son état et originaire de Tizi Ouzou, Le couple s’est installé à Chéraga. « Ma famille ne l’a jamais accepté, un soir quelques jours avant nos fiançailles, il est venu chez nous ivre mort, c’est là que mes parents m’ont déconseillé de me lier à un alcoolique, mais moi je voulais me marier, Azedine avait une bonne situation, contrairement à la nôtre, je pouvais avoir tout ce que je souhaitais. Et je me suis mariée avec lui pensant trouver le bonheur. Le jour même du mariage, Azedine était soul. Je l’ai accepté tel qu’il est. On s’est marié et ça s’est très bien passé. Trois jours après le mariage, mon époux a décidé de me ramener chez mes parents en me reprochant de ne pas être vierge, me traitant de tous les mots et proférant des insultes à mon encontre. Il allait me frapper et je n’ai eu mon salut qu’à ma belle mère qui s’est interposée pour éviter un conflit en lui disant « que diront les gens » ?

Il a fini par oublier l’histoire, et on a déménagé à El Achour. Quelques temps après je suis tombée enceinte de mon unique enfant. A ce moment, je me demandais comment faire. Je me suis sentie encore plus liée à lui. Azedine me déteste encore plus, il m’a demandé d’avorter. Etant enceinte de 7 mois, il a cogne ma tête contre le mur, il m’a mise dehors en pleine nuit, je suis sortie en chemise de nuit et pieds nus en plein mois de février. La gendarmerie a enregistré ma déposition. En retournant à la maison, la gendarmerie s’est présentée pour plus de renseignements, mais moi j’ai tout nié, les coups et la maltraitance de Azedine, et j’ai retiré ma plainte. Je ne pouvais pas ne pas mentir, mon époux m’a menacée de « crever » le bébé si j’en parle.

Puis il a voulu déménager. Ma belle mère et ma belle sœur sont constamment chez moi et elles ne font que me surveiller. Quand ils sortent, ils ferment la porte à clé de l’extérieur. Je faisais à manger, le ménage, la bonne dans ma propre maison aucune d’elles ne daignaient m’aider. J’étais obligée d’être à leur service, voir ce qui leur manque, s’ils ont besoin de quelque chose. Je n’avais pas le droit de me plaindre, sinon il se jette sur moi pour m’infliger une véritable correction. Il m’a coupé du monde extérieur de ma famille de mes voisines. Il rentre toujours tard, ivre mort et il me frappe pour un oui ou pour non, je n’avais nullement le droit de le contredire. Il fallait faire les choses comme il voulait, quand il voulait.

Puis j’ai accouché de ma fille Selma. Personne ne venait me voir à l’hôpital. J’étais triste. Il devait venir nous chercher il ne l’a pas fait. J’étais obligée d’appeler son oncle pour qu’il me ramène chez moi. Quand il est rentré, il m’a battue. Il disait que je n’aurai pas dû appeler son oncle.

Il avait des soupçons sur la paternité. Il a fait des testes de paternité. Ensuite ma belle mère et ma belle sœur sont parties au bled. Et Azedine faisait tout ce qu’il voulait il me battait il nous laissait sans nourriture, j’ai fait une dépression. J’ai perdu environ 20 Kg. J’ai été hospitalisée pendant plusieurs jours. Après ça, il a commencé à me faire sortir à aimer la gamine et à me faire confiance. Il m’a même fait un duplicata des clés. Peu de temps après, il a recommencé à m’accuser de l’avoir trompé, il a recommencé à sortir avec les femmes et à boire. Des fois, il ne rentre pas pendant 3 à 4 jours. Il a emmené la gamine au bled pendant 13 jours, sans moi. Je ne savais pas comment réagir. J’avais peur qu’elle prenne froid je le suppliais de rester avec ma fille, mais lui, il reste de marbre. Il me battait avec sa ceinture ou bien le fil de la radio, il a coupé la ligne téléphonique. Il n y avait rien à manger à la maison.

J’allais en cachette chez une voisine demander un peu de pain. Un jour il est rentré, il a constaté l’arrivée de mes parents et ma sœur chez moi. Il a piqué une crise. Et dès leur départ, il m’a frappée et il m’a battue avec son ceinturon jusqu’au sang. Je n’ai pas pu bouger pendant plusieurs jours. Je voulais m’en aller, mais mes parents m’ont clairement fait comprendre qu’ils ne voulaient pas d’un divorce. Quant à Azedine il me demande de m’en aller sans la petite. Il m’a prévenue que je n’aurai jamais la garde de ma fille, car il a beaucoup d’argent et qu’il peut se payer les meilleurs avocats du pays, j’ai peur de lui j’ai peur de perdre mes droits je me sens paralysée et que toutes les portes sont fermées. Ma sœur vient me consoler de temps à autres en cachette, et je le guette par la fenêtre de peur qu’il vienne et qu’il la trouve chez moi. Elle m’a donné l’adresse d’un avocat. Mais j’hésite à l’engager, contrairement à mon mari, je n’ai pas d’argent depuis que j’ai arrêté d’enseigner, je ne dispose d’aucun revenu. Et puis j’ai peur de perdre mes droits, la garde de la gamine. Il peut jouer de ses relations pour obtenir tout ce qu’il souhaite.
Aujourd’hui ma fillette a presque dix ans et elle comprend le manège de son père, Azedine l’a scolarisée dans une école privée et ma fille ne veut pas de ça on habite à deux pas de l’école primaire, elle veut être avec ses copines du quartier. Des fois, elle sèche les cours de peur de ne pas me trouver a la maison ou bien de revenir à midi et de trouver sa mère morte. Mon époux me demande de partir sans la petite, mes parents ne veulent plus de moi, et j’ai arrêté mon activité… ». Fatiha vit toujours son calvaire en silence.

Généralement, depuis quelques années, le tabou entourant le sujet commence à tomber. Les, enquêtes, publications ou encore articles contribuent à une prise de conscience de l’opinion publique. Du coup, de plus en plus de femmes réalisent ce qu’elles vivent et appellent des associations pour une aide psychologique, elles sont de plus en plus nombreuses.

Beaucoup de femmes hésitent à abandonner le foyer, car celles qui quittent un homme violent ne voient pas leur calvaire s’arrêter aussitôt elles fuient les coups, la violence psychologique et elles doivent alors se reconstruire retrouver un logement un emploi et surtout l’envie de vivre.

C’est le cas de Ghania, une jeune Oranaise de 22 ans et qui est divorcée. Elle avait épousé Bachir, il y a quelques années, ingénieur de son état et établi en Italie « C’était un mariage arrangé, sans mon consentement, j’avais alors 19 ans. Ma mère m’a forcée à l’épouser. J’ai arrêté mes études et je me suis liée à Bachir qui avait 20 ans de plus que moi. Le jour même du mariage, il m’a battue parce que je ne voulais pas avoir de rapports sexuels. J’étais pleine de sang. Je voulais reprendre mes études mais il me disait que ce n’était pas facile, que je ne pourrais pas suivre, au début on sortait ensemble, mais ses amis et collègues de travail lui disaient que je pouvais être sa fille, après ses phrases répétées, il ne me laissait plus sortir, il a brûlé mes papiers. J’étais séquestrée seule avec deux chiens dans une maison meublée, sans personne à mes côtés, il me battait tout le temps, j’obéissais a ses ordres je n’avais personne à qui me confier, il ma obligée à tomber enceinte, je pensais que la venue d’un enfant rétablirait les choses, j’ai subi des insultes, gifles, coup de poing, de pied et viols. J’ai fais une fausse couche à deux mois de grossesse. Il n’a même pas fait le geste de m’emmener à l’hôpital je me suis soignée toute seule, j’avais peur d’attraper une infection. J’étais loin de ma famille seule dans un pays étranger je ne connaissais personne je ne parlais pas la langue je ne sortais pas j’étais emprisonnée, ma famille croyait que je vivais le bonheur absolu, mon ex époux leur a menti, il leur disait que j’étais enceinte, fatiguée que je ne pouvais pas leur parler qu’on voyageait tout le temps. Qu’on vivait un conte de fée, et moi je lui demandais de me laisser partir, je n’avais pas de papiers, mais un jour ma belle mère est tombée gravement malade, là on était obligés de redescendre en Algérie à Oran, j’étais contrainte de le suivre, après la mort de ma belle mère, j’ai entame une procédure de divorce. Je suis restée en Algérie. Aujourd’hui j’ai repris mes études mais j’ai la chance de ne pas avoir d’enfant et d’avoir quitte Bachir aussitôt, désormais, il fait partie de mon malheureux passé. »

Dans ce cas là que faire avec les hommes violents ? la prise en charge des auteurs de violences conjugales n’est pas une nécessité pour notre société alors que le traitement est aussi important pour l’auteur que pour la victime une psychothérapie s’impose pour aider l’homme à prendre conscience qu’il existe d’autres solutions à ses problèmes que la violence. Nul besoin d’user de sa force pour assujettir l’autre. Rabaisser, ridiculiser est le propre de la violence psychique.

Sihem Benkhemou


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68 réactions à cet article    


  • anty 16 novembre 2009 17:52

    Le problème de femmes battues est un problèmes réel sur lequel il ne faut fermer les yeux.

    Je me suis rendu compte que ce problème subsiste dans toutes les sociétés et quelque soit la classe sociale à laquelle on appartient.

    Je ne connais pas les statistiques par pays mais l’ampleur du phénomène semble à la fois
    important et relativement complexe voir très complexe.
    (il ne faut pas se fier a certaines organisations extrémistes qui manie les statistiques pas pour résoudre le problème
    mais pour le récupérer politiquement)

    Actuellement ce phénomène en France est plutôt faible comparativement a certains pays
    comme les pays d’Amérique du Sud autres pays émergents du monde.

    Ce problème peut-être en partie résolus par les lois mais à mon avis c’est surtout dans la tête de gens qu’il faut changer les choses et là aussi bien dans la têtes des hommes que des femmes.


    • MICHEL GERMAIN jacques Roux 17 novembre 2009 12:38

      Ah bon ! ?? 165 femmes meurent par an, en France, sous les coups de leur conjoint ou compagnon...c’est un chiffre plutôt faible ? et encore faut il comprendre par ce chiffre, et comme pour les accidents de la route, que pour un mort il y a au moins 4 blessés graves.


    • Neris 16 novembre 2009 19:31

      Et les hommes battus ?

      J’en connais trois dans l’association où je travaille aux prises avec des mégères folles de jalousie et donc ultra-violentes qui n’hésitent pas à s’armer de poêles à frire pour leur démonter la tête !

      Et les femmes battues qui ne veulent pas quitter leur bourreau sans avoir préalablement trouver un autre homme, même pas pour leurs enfants, malgré les solutions proposées ? j’en connais une comme ça.

      Il faudrait peut-être vous pencher sur tous les aspects de la violence conjugale et ne pas vous cantonner à la seule victimisation des femmes. Cela serait plus fidèle à la réalité et rendrait hommage à toutes les victimes de la violence conjugale, femmes et hommes.


      • beuhrète 2 16 novembre 2009 20:22

        Ne serait-il pas judicieux de savoir si ces maltraitant(e)s avaient étés fessées dans leur jeune âge.

        Si quelqu’un à des infos à ce sujet prière d’en informer Mme la Députée,

        les publicistes n’ont-ils pas une responsabilité aussi ?
        Les publicitaires utilisent hors de propos l’image du corps, surtout celui de femmes, et des scènes de sexualité ou de violence. Ils les appliquent à n’importe quels produits (yaourts, voitures, etc.). Sous couvert de « création », ils nous imposent leurs normes et leurs fantasmes.
        Les publicitaires renforcent les clichés sexistes...

        http://life-in-the-dead.over-blog.com/


        • anty 16 novembre 2009 21:05

          Les violences dans un couple n’ont qu’un rapport lointain avec les publicités.
          Ces violences ont toujours existé alors que la publicité n’est qu’un phénomène relativement récent.

          La misère ne peut pas vraiment l’expliquer bien que on peut penser qu’à priori elle est plus terrible dans les pays émergents en Afrique ou bien en Asie ou les modes de vie évoluent brutalement (et donc les modes de vie traditionnelles disparaissent)et en particulier dans les grandes villes.


        • Ceri Ceri 16 novembre 2009 20:57

          il me semble qu’en Europe, la violence du mari est la première cause de décès chez les femmes de moins de 50 ans.

          En Inde, les jeunes femmes meurent brulées avant n’importe quelle autre cause...

          En France, une femme décède tous les 2 jours des coups de son mec.


          • anty 16 novembre 2009 21:17

            On connait ce problème en France car parfaitement quantifié et relativement bien maitrisé
            on le connait moins ce problème dans le reste du monde car souvent on le cache et on a pas des données fiables.
            En Afrique seule la Côte d’Ivoire pousuit les hommes violents d’après les liens que je viens de consulter.
            On peut juste dire que le sort de femmes est nettement meilleur que dans les pays démocratiques càd en occident.


          • anty 16 novembre 2009 22:03

            Il faut juste remarquer que les pays qui ont subit le joug communiste la mortalité des femmes battues est effrayante 14000 de femmes tuées en Russie( quand même) contre seulement si j’ose le dire 168 morts en France soit 1 contre 83.33.

            Je fais juste remarquer que ce justement dans les pays communistes qu’on prétendaient que les femmes sont le mieux protégées .


          • amipb amipb 17 novembre 2009 02:46

            Attention, Anty, dans vos chiffres. Pour établir un rapport, il faut parler en pourcentage de la population visée. Quelle est la population de femmes en Russie et en France ?

            Hormis ce détail, ces chiffres montrent bien l’ampleur d’un phénomène effectivement complexe et destructeur.


          • Asp Explorer Asp Explorer 17 novembre 2009 07:46

            En France, une femme décède tous les 2 jours des coups de son mec.

            Ce qui fait, si je compte bien, 180 femmes par an. Dans un pays de 65 millions d’habitants.

            Soit, statistiquement, rien du tout.


          • Gazi BORAT 17 novembre 2009 07:52

            @ anty

            N’oubliez tout de même pas le taux d’alcoolisme en Russie, facteur plus pertinent que le régime politique pour l’explication des violences faites aux Femmes...

            La société russe est violente.. et le demeure depuis le changement de régime : je vous renverrai aux violences diverses subies par les jeunes conscrits..

            gAZi bORAt


          • Triodus Triodus 17 novembre 2009 15:43

            @Asp, Eh, petit rappel : c’est quand même une « statistique » qui t’as mis au monde !

            On cogne ni sur une femm, ni sur un enfant. Point.


          • faxtronic faxtronic 17 novembre 2009 15:57

            « On cogne ni sur une femm, ni sur un enfant. Point. »

            Euh, ni sur un homme SVP. On ne doit cogner sur personne ! merci bien


          • anty 17 novembre 2009 22:48

            Exact
            mais dans ce cas on sera à1 contre 41.15 ce qui est tout de même considérable
            (en gardant les bonnes proportions)


          • Asp Explorer Asp Explorer 18 novembre 2009 00:00

            La preuve que si, on cogne sur une femme : il y en a 180 qui en meurent chaque année !

            Je souhaiterai préciser ici ma pensée. Je ne considère évidemment pas que ce soit une bonne chose, ni une pratique très glorieuse qu’un homme batte sa femme. Je constate cependant que certains hommes le font. Ce n’est pas récent, il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi car c’est dans la nature de certains hommes. Sous la pression de l’opinion toujours prompte à s’émouvoir, il est tentant de légiférer pour tenter d’éradiquer la chose. Ce qui aura pour effet de :

            - restreindre encore les rares libertés qui nous restent, certes sous un prétexte louable, mais de façon fort invasive, car en s’immisçant dans l’intimité des couples, de tous les couples, y compris les tranquilles.
            - ne rien changer aux statistiques, car ce n’est pas la crainte de la loi qui calme un ivrogne.

            Le monde n’est pas parfait. C’est ainsi, il faut en prendre son parti, et considérer que dans bien des domaines, la meilleure des politiques consiste à ne rien faire.


          • Surya Surya 16 novembre 2009 21:24

            Savez vous pour quelle raison les parents de Fatiha (peut -être avez vous changé les prénoms pour cet article) refusent de la reprendre ? Alors qu’ils étaient contre ce mariage, maintenant ils ne veulent pas la voir divorcer et ne veulent plus d’elle. Pensez vous que c’est par peur du « qu’en dira-t-on » ?
            Si elle pouvait s’enfuir avec son enfant et se réfugier chez eux, je vois mal son mari oser aller faire un scandale chez ses beaux parents ? Car pour le sort tragique de Fatiha que vous exposez, s’il est impossible de se faire entendre au niveau de la loi, peut être cette solution de retourner dans sa famille la sauvera-t-elle. J’espère vraiment qu’elle va pouvoir s’en sortir, (et bien sûr également les autres femmes dans le même cas ou des cas divers de violence ou de mariages forcés).
            La première responsabilité d’une société qui souhaite protéger les gens est de faire des lois (réellement) protectrices. Une fois les lois faites, on fait des campagnes pour informer de ce qu’on risque si on transgresse cette loi. C’est la condition première pour réellement protéger les femmes, les inciter à porter plainte, constater les coups sans les renvoyer ensuite chez elles, mais au contraire pouvoir les éloigner, elles et bien évidemment leurs enfants aussi (comment peut on envisager de laisser la garde d’un enfant à quelqu’un qui a commencé en battant sa femme ??) et ensuite condamner sévèrement les maris violents. La peur de la prison dissuadera sans doute de nombreux maris violents, du moins je l’espère. Ensuite, leur faire prendre conscience si c’est possible. Et si une femme souhaite divorcer parce qu’elle est battue, et que le mari refuse, il faudrait que le divorce puisse être prononcé d’office par un juge, que ça plaise ou non.

            Et comme il existe aussi des hommes battus, ainsi que Neris le fait remarquer,les lois doivent évidemment s’appliquer pour tout le monde.

            Comme vous le dites, le statut social ne garantit rien. Les femmes battues existent en effet dans tous les milieux, et dans tous les pays, toutes les cultures.


            • zelectron zelectron 17 novembre 2009 00:36

              Quand une femme veut divorcer aux tords exclusifs du mari, c’est très simple : elle le met en colère quitte à se cogner volontairement le nez pour qu’il saigne , va voir sa toubib habituelle, se fait établir un certificat pour huit jours ou plus (c’est selon), va au commissariat le plus proche pour déposer une plainte puis au tribunal pour demander le divorce (avec l’aide d’une féministe patentée).
              C’est sûr : dans ce cas (qui n’est pas aussi rare qu’on ne croit) le couillon de mari perd à 100%.


              • amipb amipb 17 novembre 2009 02:53

                Peut-être. Est-ce pour autant qu’il faut généraliser sur tous les cas, ou ignorer l’ampleur du phénomène ?
                On n’entend pas trop parler de ces pratiques en Asie. Par contre, dans les pays latins comme l’Espagne, le problème frise la catastrophe humanitaire.


              • Neris 17 novembre 2009 08:03

                C’est exactement ce qu’a fait ma charmante collègue, qui est encore plus alcoolique et violente que son futur ex mari, après s’être trouvé un autre mec.

                Et ça marche encore mieux quand le futur ex mari a déjà un passé (avant de se marier), il n’a aucune chance.

                Alors la violence faite aux femmes, c’est clair qu’il y en a, mais les femmes sont encore pires dans leur violence, beaucoup plus perverses.


              • Ceri Ceri 17 novembre 2009 09:03

                et celles qui en meurent, ça m’étonnerait qu’elles le fassent exprès.


              • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 11:43

                @ Chantecler ,


                Voila l’exemple parfait de ce que je dis plus haut , les racistes vont s’en donner à coeur joie....



              • Neris 17 novembre 2009 13:06

                @Ceri

                Affligeant votre commentaire.

                La violence conjugale est bien plus complexe et plus vaste que la simple femme battue par son violent de compagnon.

                Et ne vous en déplaise, ce n’est pas unilatérale, c’est bilatérale et effectivement il y a des femmes qui refusent obstinément de quitter leur bourreau.

                Faut ouvrir les yeux !


              • appoline appoline 17 novembre 2009 14:03

                Néris,

                Elles refusent de quitter leur bourreau, comment voulez-vous qu’on les plaigne ? Pour la sécurité de chacun et pour celles des enfants, il faut savoir prendre les décisions qui s’imposent. Après, si elles veulent rester, c’est une histoire de fric, de niveau de vie ou de ne pas avoir le courage de se prendre en charge. On ne peut pas faire à la place de, c’est aussi simple que cela.
                Mis à part quelques cas très délicats en portant plainte et en foutant dehors le boxeur, ça se solutionne. Et puis oeil pour oeil fonctionne aussi pas mal, quand la femme battue se rebiffe bien souvent les courageux qui portent la main sur elle se dégonflent.
                Certains ethnies se laissent dominer par leur mec, il faut apprendre à se battre dans la vie et pas seulement subir, quand il faut aller au carton, personne ne peut le faire à votre place. Se lamenter est une chose, se prendre en main en est une autre.
                Il faut admettre aussi que dans notre société, il existe des furies qui rendent impossible la vie à leur mari, alors ça peut déborder. Certains d’entre elles sont si perverses qu’elles rendent l’existence de ce dernier, même après séparation, non pas quasiment mais totalement infernale.


              • Ceri Ceri 17 novembre 2009 15:44

                mais vous etes juste stupide, ou vous pensez vraiment les conneries que vous racontez ?

                je n’ai jamais dit qu’aucune femme ne reste avec un abruti violent.

                N’étant pas complètement débile, je connais cette réalité.

                Seulement, la plupart du temps, même dans 90% des cas, c’est la femme qui meurt des coups du mec, et pas ’linverse.
                On pourrait parler des femmes qui tuent leur mari violent, aussi. Mais elles, elles font 20 ans de taule !

                Vous etes complètement à coté de la plaque. Avec des gens comme vous, les femmes n’auraient toujours pas le droit de vote !


              • faxtronic faxtronic 17 novembre 2009 17:06

                Juste un point Ceri,

                Je suis un homme, pendant 2 ans j ai vecu avec une femme que j aimais et qui me rendait la vie impossible. Tous les jours, elle me demolissait, mais mentalement, en me critiquant tout le temps, en disant que j etais nul, tout le temps, tout le temps. Tous les jours j avais l angoisse de rentrer chez moi. Et moi je continuais malgre tout a l aimer. Evidemment elle ne m a jamais frappe, et moi non plus. N empeche que j etais au bord du suicide. J essaye toujours de lui faire plaisir, mais jamais rien ne la satisfaisait.
                Finalement elle a essaye de me tromper avec mon meilleur pote (je l ai su apres), qui a refuse, et elle m en a voulu encore plus, et on s est separe car elle me menacait de me tuer. Encore maintenant je subis son infleunce, j ai perdu le gout de vivre.
                C etait l annee derniere.
                N est ce pas aussi de la maltraitance ? Je pense que les hommes maltraites ont plus tendance a se suicider, et a la boucler.
                Perso je ne raconte jamais mon histoire non anomymement, je sais trop bien comment on me traiterais. On me traiterais de « sans-couilles ». En tout cas a partir de maintenant, je ne veux plus vivre avec quelqu un. Rien que l idee me stresse.

                Et il n y a pas d etude sur la maltraitance des hommes par les femmes, et ceux qui osent en parler sont traiter de cons ou de machos. Sauf aux US et UK.

                http://www.francesoir.fr/enquete/2007/11/09/hommes-battus-les-oublies-des-violences-conjugales.html

                Alors voila, je suis bien content que dans les lois gouvernementales ne sont pas a priori sexistes et parlent de violences conjugales, en general. Mais le sujet est encore tabou.


              • appoline appoline 17 novembre 2009 18:28

                @ Faxtronic,

                Il ne faut pas culpabiliser. Les bourriques existent et savent très bien donner le change. Ceci dit vous avez raison de le garder pour vous, il y a encore trop d’a priori. Toutes ne sont pas du même acabit, la plupart sont sympathiques, ne restez pas seul.

                Les femmes peuvent être cruelles et dangereuses, elles sont aussi beaucoup plus calculatrices que les hommes. Enfin, chaque cas est particulier mais pour en revenir à l’article, il faut bien avouer qu’une partie non négligeable des femmes battues restent auprès de leur conjoint par intérêt, elles pèsent le pour et le contre. Même si prendre une bonne java est douloureux, beaucoup ont peut de mettre les voiles ou de prendre une bonne grosse poêle.


              • Ceri Ceri 17 novembre 2009 19:17

                c’est vrai qu’une partie des femmes sont manipulatrices et detructrices. Mais des hommes aussi, c’est comme ça, on n’est pas mieux les uns que les autres.

                Seulement je ne peux pas entendre dire des généralités à partir de certaines nanas qui abusent. Parce que la plupart souffrent vraiment, comme certains hommes avec des femmes un peu ou beaucoup perverses.

                on doit tous se protéger. Une fois un homme a levé la main sur moi, pas deux : je suis partie sur le champ parce que c’est inacceptable et ca montre une relation qui dérive méchemment


              • Annie 17 novembre 2009 19:34

                Désolée, je ne peux laisser passer cela. Les femmes qui restent ne pèsent en général ni le pour ni le contre. Elles n’ont souvent aucun endroit où aller, surtout avec leurs enfants, les refuges sont rares, et les promesses de les retrouver et de leur faire la peau plutôt la norme. En fait elles sont terrifiées mais aussi paralysées car elles commencent à développer une forme (pour faire simple) de syndrome de Stockholm, selon lequel elles commencent à se voir, et à se percevoir au travers du regard de leurs bourreaux, et à se convaincre qu’elles méritent d’être battues. Le fait de rester dans la majorité des cas n’est jamais un choix, mais plutôt une apathie résignée imputable à des passages à tabac répétés. 


              • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 11:41

                Encore un article orienté « beurettes en souffrances » dommage car ca commencait putôt bien avec le fait que toutes les catégories socio-professionelles étaient touchées par ce fléau , mais on fini par tomber dans l’émotion avec KHADIJA et GHANIA ( mariage forcé , violence , interdictions en tous genres....)

                Et BERNADETTE qui n’en peut plus de son cadre supérieur humilié au quotidien par son patron et qui se venge sur elle le soir ?

                Ou encore FRANCOISE qui n’en peut plus de son mari au chomage alcoolique violent ??

                Ceci s’appele de la récupération sous couvert de fémininisme se cache toujours cette même stigmatisation des populations arabo-musulmanes .

                Ou alors faites vous partie du mouvement « ni pute ni soumise » au quel cas je comprendrai mieux votre démarche.

                Cordialement.






                • le-Joker le-joker 17 novembre 2009 12:06

                  Que veux-tu Personna non Grata il y a forcément une relation de cause à effet quand l’Islam réduit les femmes à n’être que des esclaves sous la coupe féroce des hommes.

                  Je sais c’est emmerdant pour les Musulmans qui se passeraient bien de ce problème, mais que veux-tu vous ne pourrez pas faire taire les femmes encore très longtemps.
                  L’émancipation a commencé au siècle précédent, le 21ème sera l’avènement de la libération de la femme.
                  L’Islam n’y échappera pas quoi qu’en disent nos Islamophiles qui trouveront toujours une paille chez le voisin non musulman.
                  Il appelle cela une forme avancée d’autocritique. 

                • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 12:20

                  @ Joker,

                  Tu sais que ca ne fait pas très longtemps que les femmes existent en France,

                  1948 pour le droit de vote, tu peux parler d’avancée mais je crois surtout que tu repose sur des lauriers qui n’ont pas quoi te rendre super fier....

                  Et puis si donner des droits aux femmes, ca implique que les homme finissent comme une semi fiote qui se barre à 40 piges comme un lache pour se taper une plus jeune et paye un pension, je crois qu’il vaut mieux revoir un peu les defaults et les qualités de ce que l’on qualifie de macho...

                  Ce qui n’est pas exclusivement reservé au musulmans, les espagnols ou les Italiens sont au moins autant macho que les maghrebins. Et on ne parle pas ici des peuples asiatiques, ou la les maghrebins et meme les musulmans ou les juifs orthodoxes sont des canards comparés à leur culture. Regarde un peu comme se comporte les japonais avant de faire des amalgames aussi bête que méchant.


                • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 12:27

                  @ Le Joker ,


                   L’Islam est innocent du sexisme et de la mysoginie des hommes toutes races et confessions confondues.

                • Nobody knows me Nobody knows me 17 novembre 2009 12:45

                  S’il pouvait, il foutrait l’Islam comme cause de la pluie et du beau temps de toute façon.
                  Tout est prétexte.

                  Cdlmt


                • italiasempre 17 novembre 2009 12:51

                  Bien évidemment, dans un article qui traite des femmes battues, il faut parler de Françoise et Bernadette mais surtout pas de Fatima, parce que sinon votre stigmatisation des populations arabo-musulmanes, voir votre racisme, éclate au grand jour.


                  A moins que, comme le sous-entend si finement persona non grata, vous ne fassiez partie de ni pute ni soumise, qui, comme chacun sait, est un mouvement fondé rien que pour emmerder les bons pères/frères/cousins/maris de famille (et là, il comprend très bien votre démarche).


                • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 12:54

                  Je ne suis pas musulman mais cet article ne parle pas de Bernadette mais exclusivement de Fatima, et c’est la que c’est dangereux pour l’interpretation de celui qu’il le lit.

                  C’est simplement ce que je soulève.


                • Gazi BORAT 17 novembre 2009 12:56

                  « Bien évidemment, dans un article qui traite des femmes battues, il faut parler de Françoise et Bernadette mais surtout pas de Fatima »

                  Ou l’inverse.. C’est selon ..

                  Le communautarisme généralisé devient lourd !

                  Les « de souche » ou assimilés ne souhaiteraient entendre parler que des malheurs conjugaux des « allogènes ».

                  Les « allogènes » ne souhaiteraient entendre évoqués que les soucis familiaux des « de souche »..

                  gAZi bORAt


                • italiasempre 17 novembre 2009 13:01

                  Le communautarisme généralisé devient lourd 

                  Sans ironie aucune, vous êtes marrant, Gazi.
                  Quand je vous dit que votre méthode devrait faire école...

                • le-Joker le-joker 17 novembre 2009 14:03

                  Gazi Borat ou l’art de beurrer les tartines avec le poisson noyé. 




                • fouadraiden fouadraiden 17 novembre 2009 14:10

                  salut beauté Italia


                  au fait t’as été sélectionnée pour participer à la conférence pour bombes- atomiques- italiennes qu’organise le clown khaddafi qui va vous parler du message de l’islam ?

                  60 euros sont offerts à toutes les candidates . mais conditions drastiques. Être jolie et mesurée + 1M65.

                  tu as toutes tes chances....enfin je crois


                  ps. attention le bédouin libyen est un sacré tripoteur.


                • le-Joker le-joker 17 novembre 2009 14:22

                  verset 34 de la Sourate An Nissâ (« Les Femmes »), qui dit : 

                  « (…)Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand. » 


                  .... et il frappe fort.... Après ce genre de sourate ils vous diront que c’est surement intemporel et surtout pas recommandé par le Coran.

                  N’est-ce pas Nobody ce n’est pas conseillé dans le Coran ? 

                  Rayon aveugle voir Afflelou.....


                • Wazix23 17 novembre 2009 11:52

                  Alors que mon ex m’ayant averti de faire éventuellement constater par un toubib les coups portés par moi, la seule fois où je l’ai frappé, ce fut une fessée, à Q nul. Piteuse, elle n’osa pas faire constater les marques.
                  Elle était parano et atteinte de troubles de caractères. La patience ayant des limites je divorçais au bout de vingt ans. Je ne reçus pas même une médaille pour ces longues années de vie d’enfer.
                  Il y a aussi des femmes qui ne sont pas faciles.


                  • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 12:12

                    Une fois de plus il faut bien un connard pour relever ce qu’on ne dit pas, quitte à se faire insulter comme d’hab.

                    Je n’ai jamais levé la main sur une femme, je ne suis pas marié, sans enfants, même si je vit avec une femme depuis plusieurs années.

                    Je ne sais pas quel est le nombre de femmes battues, mais il est clair que dans le lot il y en a qui méritent et d’autres qui ne méritent pas. Alors tout de suite c’est scandaleux de dire qu’une femme pourrait meriter une rouste, et je comprend qu’on puisse trouver cela scandaleux, neanmoins....

                    Il n’empeche que le mari, fidèle et père de famille, le jour ou il apprend qu’il est cocu depuis 5 ans, il aura beau rouster sa femme, de colère, à mon avis il souffrira plus qu’elle... Certes la violence physique c’est mal, parce que c’est dans 99% du temps l’homme qui gagne, mais la violence morale existe également.

                    Comme je le lisais l’autre jour, sur ce même site, le « crime passionel » est le crime du pauvre, des gens ordinaires, ce qui veut dire que cela peut arriver à chacun d’entre nous. Bien sur il y en aura toujours pour avancer des certitudes du type : dans tous les cas on ne tappe pas sa femme... Mais si t’apprend au bout de 10 ans de vie commune que ta femme est une salope, je ne dis pas que c’est excusable mais au moins comprehensif. Au même titre qu’une femme pourrait tuer son mari si elle apprend qu’il a une maitresse depuis dix ans. Les rapports entre les hommes et les femmes, sont très complexes, et lorque l’amour flirte avec la haine, resumer les violences conjugales à des chiffres, sans prendre en compte les souffrances morales des deux consituants du couple me parait un petit peu trop facile.

                    Je ne dis pas que c’est excusable, attention, je dis simplement qu’il faut bien distinguer le mec qui bat sa femme parce que c’est un sale connard et le mec qui bat sa femme parce que dans leur couple il y a un problème et que la passion et les sentiments peuvent dégénérer....

                    Quand à la tentative de la part de l’auteur de nous suggerer que les peuples « arabes » roustent plus leur femmes et se comportent comme des salauds, on ne voit bien qu’il n’a pas vécu avec des alcooliques, qui n’avait besoin de rien d’autres que leur verres pour lever la main. Les musulmans ne boivent pas (en tout cas moins et surtout au bled) alors l’homme alcoolique et violent, il me parait etre plus francais qu’Algérien. Certainement que la condition de la femme dans les pays musulmans est totalement différente de celle de la femme francaise et je n’aborderai pas ce sujet que je ne connait pas. Mais en tout cas je ne pense pas qu’en FRANCE, les victimes de violences conjugales soit marié plus à des musulmans qu’à des francais d’autre religion. Je ne sais pas si c’est ce que l’auteur a voulu faire comprendre ou croire, mais si c’est le cas, c’est une peu faible....


                    • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 12:25

                      Salut l’ami ,

                      Je te rejoins dans la pensée concernant l’adultére mais à la différence qu’aprés l’avoir « marrave » je bouge et refais ma vie des femmes y’en a des milliards alors pourquoi continuer a vivre avec elle ???

                      Non y’a aussi des hommes faibles qui acceptent l’inacceptable et continuer leurs tristes vies de couples , faut vraiment étre maso ou échangiste.

                    • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 12:45

                      Salut l’ami,

                      C’est sur que ce que je dis est dur et ne peut etre compris que dans le pir des cas.

                      Il est clair que mon amie me dit que si un jour elle se rend compte que je la trompe, elle attendra mon sommeil pour me sequestrer, et je pense qu’elle est crédible. Moi c’est pareil, tu me fais soufrir et tu fais quelquechose de grave pour le couple, les conséquences seront aussi amères que sévères. Effectivement, après je me barre, mais je dis ca parce que j’ai trente et que je suis sportif. En revanche le mec qui en a 45, deux gosses, qui est gros et moche, et en plus pauvre. Il met une rouste à sa femme, mais s’il se barre, en plus de la pension (qu’il n’a pas les moyens de s’offrir) il ne sait peut etre plus vivre sans femme, peut etre meme sans sa femme. L’amour et la haine sont des sentiments très proches...

                      Par contre c’est clair que l’alcoolique qui bat sa femme par pure méchanceté, ou le mec qui reduit sa femme en esclave parce qu’il est un tyran et qui la frappe pour assouvir son autorité, celui la est un sale con et bien sur que c’est scandaleux.

                      Il est très dificile de faire une distinction entre une violence passionelle et une violence je dirai gratuite, humiliante, mais il est quand même imprtant de la faire.


                    • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 13:03

                       Oui maintenant si t’as 45 ans plus de cheveux et un gros bide n’éspére pas non plus te « pécho » une bombasse :) :) :) .

                      Mais c’est vrai ce que tu dis sur la misére humaine ....que Dieu nous protége de la tromperie...

                      Salutations.

                    • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 13:13

                      Une différence entre les hommes et les femmes, selon moi (mais je suis peut etre naif) c’est qu’il faut qu’il y ai un problème dans le couple pour que la femme trompe son mari, elle ne le trompera pas pour une aventure, si tout est bonheur dans son couple.

                      Alors que l’homme, faible et plus sensible à l’appel de la chair, lui peut très bien faire le con sans aucune raison apparente.

                      Par conséquent, je pense que rendre sa femme heureuse et bien s’occuper d’elle sont les meilleurs moyens de se garder de la tromperie.

                      Après ma naiveté me fait peut etre defaut et il doit exister des femmes aussi salope que les hommes. J’espère ne jamais en rencontrer.


                    • le-Joker le-joker 17 novembre 2009 14:06

                      Que Dieu nous protège de la tromperie MDR


                      Oh put... j’en pleure de rire !

                    • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 14:57

                      Que D.ieu protège le Joker de la bétise,

                      Mais je coirs que là, c’est peine perdue.....

                      Respecte les autres et leur croyance et tu te respectera et sera respecté. Cette regle est simple est pluri culturelle !


                    • le-Joker le-joker 17 novembre 2009 15:28

                      Tu me dis ça avec l’avatar qui prône la violence en ornement c’est plutôt comique Albatar.


                      Je n’ai aucun respect pour cette religion de cinglés, c’est un devoir humaniste.

                    • Ceri Ceri 17 novembre 2009 15:46

                      vous etes vraiment graves, retournez vivre au XII è siècle !


                      Certaines femmes « méritent » donc de se faire casser la gueule ? Belle philospohie, je suis très heureuse de ne pas vous connaitre !


                    • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 15:53

                      Au Joker
                       
                      Je crois qu’entre Vinz de la Haine (mon avatar) et le Joker de Dark Knight, il n’y a pas de comparaison entre la violence des deux personnages....

                      Je trouve cela d’ailleurs dommage que tu l’ai pris comme avatar, parce que j’adore le personnage de ce film...

                      Mon avatar ne symbolise pas la violence mais la Haine d’une et de deux il est plus symbolique de ma jeunesse, et de ma génération que de mon état d’esprit.

                      Reconnais que ce serait stupide de juger quelqu’un simplement à son avatar.

                      Enfin tu fais un faux procès à l’Islam, et tu te laisse embarquer dans un chemin qui est exactement celui des nazis en 1935, c’est à dire que tu fonde ton mode de pensée sur le conflit et sur l’impression de nuisance permanente de celui qui est différent.

                      Essaye simplement de penser que derriere chaque musulman, il y a un etre humain et que la connerie d’un etre humain n’est pas propre à sa religion mais propre à sa personne. Tu comprendra qu’il y a des cons dans les même proportions dans tous les peuples, et dans toutes les religions. Et aussi que chaque religion a du bon et du moins bon.


                    • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 16:09

                      @ Ceri pas besoin de vivre au XIIeme siecle pour connaitre la violence.

                      Ce que je dis c’est qu’il faut faire une distinction entre une violence passionelle qui est un probleme de couple et dont l’auteur peut etre aussi bien un homme qu’une femme. Sur un exces de colère, liè à une trahison, à un mensonge ou à toute autre fourberie qui peut entrainer la destruction d’un couple.
                      Et une violence conjugale, ou là c’est juste un connard impuissant qui tape sa femme parce qu’elle est plus faible phisyquement.

                      Sauf que si une femme tue son mari pour crime passioniel, on va dire qu’elle etait sous l’emprise de la folie, et que si un homme tue sa femme c’est considéré come une violence conjugale.

                      Comme je le dis, je n’ai jamais taper une femme de ma vie, et j’espere ne jamais avoir à le faire. En revanche, je ne dis pas que je ne le ferai jamais, parce que si je suis marié pendant 15 ans avec une femme, qu’elle est la mère de mes enfants, et que j’apprend qu’ele me trompe avec quelqu’un depuis de longues années, et bien je ne suis pas à l’abris de la colère. La colère vit en chacun de nous et malheureusement tout le monde ne sait pas la gerer, homme ou femme.

                      C’est comme la peine de mort, en théorie je suis contre. Maintenant le jour ou on retrouve mon gosse violé torturé et tué, je ne pense pas que je serai de cet avis. Je serai peut etre meme pour tuer l’assassin moi meme.
                       
                      Ce que je veut dire c’est qu’on ne sait pas ce que la vie nous reserve et dire des grandes vérités de type : moi jamais, c’est trop facile à dire quand tout va bien.

                      Enfin en aucun je n’excuse la violence, dans tous les cas c’est mal. Il y a simplement des situation ou c’est plus comprehensible ou imaginable que d’autre. Et qu’il ne faut pas tout englober dans des violences conjugales, car un couple ou il y a de l’amour et de la passion c’est complexe. Bien plus complexe que de dire c’est un salopard d’homme qui exerce sa tyrannie. Après il y a des hommes qui exercent leur tyrannie et ce sont des salopard ! Mais attention aux amalgames c’est tout...


                    • fouadraiden fouadraiden 17 novembre 2009 12:32

                      Salam soeur Ben mohammed,


                       Reviens à l’islam tu y retrouveras la paix des vraies femmes amoureuses de leur mari par crainte du Très haut. Vos épouses sont un vêtement pour vous et vous pour elles ( coran, chapitres 3543 page 11 §§ 43 alinéas 88 )

                       Tu n’as rien à gagner de l’autre côté du miroir occidental, dans le meilleur des cas tu seras une auvergnates qu’on exhibe et qui aiment les saucissons en conserves tricolores.

                       Et pense à te voiler comme le chante Diams dans son nouvel album que Dieu a glorifié de sa miséricorde.

                      p.s Que Dieu et son prophète protègent toutes les Aicha en detresse , mais arrêtez d’écouter du Kaled alcoolo avec des rebeus écervelés à cause des écoles ghettos françaises.


                      • Png persona-nongrata 17 novembre 2009 12:59

                        Amin Fouad , Amin...

                      • ASINUS 17 novembre 2009 13:02

                        bonjour fouadraiden
                        je ne vous ferais pas l injure de citer la s 34 « des femmes » n est ce pas ?. Il en est de ces mauvaises actions comme de bien d autre elles sont commune aux hommes qu ils marchent sous le regards de leur dieu ou pas .N ayant pas une connaissance suffisante du moyent orient je ne peu que comparer avec la situation en occident il y a
                        quelques decennies et remarquer les interpenatrations culturelles puisqu il semble
                        que plus on se dirige ves des societes meridionales plus le machisme est pregnant
                        s agissant par ailleurs pour ce coté mediterranéen des societés les plus catholicisées
                        l implacation culturelle religieuse si visible sous d autres cieux devient la comme par enchantement invisible.Pour finir je suis aussi pessimiste que vous sur l aculturation
                        et l asocialisation de jeunes sans reperes sans respects a commencer celui de leurs « soeurs » chez lesquelles d ailleurs en reactions la violence gagne.
                        ASINUS


                        • MICHEL GERMAIN jacques Roux 17 novembre 2009 14:00

                          Cette petite faiblesse qui pousse chacun à détourner le regard pour qu’il saisisse chez l’autre ce qui ne va pas, ce qui va plus mal, selon ses propres critères. Et allons y, des musulmans, l’Amérique du sud, les hommes battus, la méditerranée, jusqu’aux statistiques qui sont si petites eu égard à la population, à l’infidélité, aux pulsions sexuelles (si différentes entre hommes et femmes ma chère dame !), aux fessées, aux juifs, à la belle famille, au communisme...
                          Combien d’hommes violés ? Parcequ’en Allemagne le nombre de plaintes pour viol (de femmes) est de plus de 6500 chaque année dans ce pays si peu méditerranéen. Il va bien y avoir un couillon pour dire qu’elles le cherchent ou qu’il a entendu dire que le secrétaire du jardinier de son cousin a lu quelque part qu’un homme s’était fait violer...
                          Il le dira, qui puis-je ? mais moi, au moins,

                          J’ai dit.


                          • FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 17 novembre 2009 15:06

                            Il ne s’agit en aucun cas de simples conflits conjugaux, mais bien d’un acte punissable par la loi, portant atteinte à la liberté et aux droits de l’Homme, dénoncé par l’ONU et le Conseil de l’Europe.
                            Coups de poings, gifles, blagues humiliantes, séquestration, étranglement, brûlures, coups de couteau, fractures, sévices sexuels, sarcasmes, harcèlement, dénigrement, ordres contradictoires, éclats de voix, mépris, tortures, mutilations, roulette russe, menaces, destruction de biens...

                            La violence conjugale est, dans une relation privée ou privilégiée, une atteinte volontaire à l’intégrité de l’autre, une emprise, un conditionnement dont il est difficile de sortir lorsqu’on en est une des victimes.

                            L’homme violent avec sa compagne n’est pas systématiquement un alcoolique, un rustre, une personne issue de milieu défavorisé, un personnage autoritaire ou violent avec tout le monde. Très souvent l’homme violent n’est pas soupçonnable, il ressemble à monsieur tout le monde, votre voisin de palier, l’homme courtois qui rend service à tous dans le quartier ou le village, ce séducteur à qui personne ne résiste, le cadre dynamique que toutes et tous trouvent fantastique, ce chef d’entreprise performant, l’homme aux multiples responsabilités, l’homme dont la fonction force le respect...

                            La femme victime de la violence de son compagnon n’est pas nécessairement une personne sans ressources. C’est peut-être votre collègue de travail, cette chaleureuse commerçante, cette enseignante, votre médecin, cette jeune cadre dynamique à qui tout semble réussir... et dont on ne soupçonne pas l’enfer quotidien.
                            L’isolement, la honte, le poids des idées reçues, les sentiments de culpabilité et d’échec, plongent les victimes dans le silence, les empêchent d’agir et d’envisager une issue à la souffrance.
                            Et elles restent... jusqu’à qu’il soit trop tard parfois !
                            Au même titre que la maltraitance des enfants, les femmes victimes de violences conjugales doivent nous faire réagir...SEULES,ELLES NE S’EN SORTENT QUE TRES RAREMENT !
                            Alors ne soyons ni complices, ni aveugles : essayons de « voir » l’insoutenable, et d’aider la victime, par tous les moyens possibles !


                            • claude claude 17 novembre 2009 15:18

                              bonjour,

                              la violence faite aux femmes est un problème mondial, au point où amnesty international et l’oms en ont fait une cause prioritaire.
                              avec les enfants, ce sont les premières victimes des violences des hommes.

                              les violences conjugales ne sont pas une affaire de classe, mais de personnalité : leurs auteurs considèrent que l’autre est leur propriété et leur dénient toute possibilité d’autonomie. ces hommes (et femmes) violents, sont en fait des lâches, des inquiets qui manquent de confiance en eux, et qui ne peuvent s’épanouir qu’en cassant les plus faibles qu’eux.

                              cela dit, en france, je ne crois pas qu’il y ait plus de cas de violence conjugale qu’autrefois, mais leur victimes, homme et femmes, ont moins honte et portent enfin plainte contre leur conjoint.

                              l’idéal, serait de trouver la force de le quitter à la première gifle ou à la première insulte... mais souvent les unions sont basées sur l’amour, et donc la victime les prend pour un dérapage qu’elle désire unique : elle pardonne.


                              • King Al Batar Albatar 17 novembre 2009 16:37

                                Les fessées que je donne à ma nana, c’est une violence conjugale... ?

                                Non mais c’est une fessée quand même et ca risuqe d’etre interdit aussi....

                                Je suis pour les fessée à sa nana tant qu’elle est consentante ! Dans quel parti je dois aller ??????


                                • Le péripate Le péripate 17 novembre 2009 17:21

                                  J’ai été effrayé par ce que j’ai lu. Et pour une fois sur Avox où les titres sont toujours dans l’hyperbolique, le titre ici est presque un euphémisme.

                                  Le mot esclavage y aurait eu toute sa place.


                                  • Annie 17 novembre 2009 17:40

                                    C’était exactement la réflexion que je me faisais. Ce qui est encore plus triste est de voir aussi des femmes justifier le fait que d’autres femmes se font tabasser, ou bien qu’elles s’abstiennent de les plaindre sous prétexte qu’elles n’ont pas quitté leur conjoint. Mais il y a quand même le côté amusant de celui qui découvre après 20 années de félicité conjugale que sa femme était en fait une « salope ».
                                    C’est pour cela qu’il n’est pas inutile de temps en temps de relancer le débat sur la fessée des enfants, ou sur toute intrusion de la violence dans la sphère familiale. La première chose qu’il faudrait admettre est que la violence n’a aucune place dans les relations familiales (dans les relations tout court non plus, mais c’est un autre sujet), qu’elle s’exerce contre des femmes, des hommes ou des enfants. La loi est claire à ce sujet mais aussi longtemps qu’il y aura une certaine tolérance pour ce type de violence dans la société, aussi longtemps qu’un homme battu sera un objet de risée, une femme battue une mégère qui devait certainement le mériter, aussi longtemps que les enfants battus seront des enfants qui soit-disant ne comprennent que les coups, les violences familiales se poursuivront avec l’accord tacite de la société.


                                  • Neris 17 novembre 2009 20:29

                                    Et vous expliquez comment, Annie, qu’une femme battue qui a réussi à quitter son bourreau, à qui on a trouvé un endroit pour vivre loin de lui, à qui on a trouvé un emploi, qui suit une thérapie qui a même retrouvé un nouveau partenaire complètement différent qui l’aime et qui la respecte et qui retourne de son plein gré auprès du bourreau qu’elle a quitté en plantant sa nouvelle vie et son nouveau compagnon ? le tout sans avoir eu de contact avec l’ancien pendant près d’un an.

                                    C’est sûr, ce n’est pas une généralité. Réponse de la dame qui reprend rouste sur rouste : « mais que voulez-vous, je l’aime ».

                                    Quant à l’autre qui croit que je raconte des conneries, si elle voyait ne serait-ce que la moitié de ce que je vois tous les jours ou que j’ai vécu, elle arrêterait de débiter ses lieux communs et aurait sans doute un autre regard.

                                    Ma propre mère n’est jamais partie, même pas pour ses enfants, alors qu’à 20 ans, j’ai tout fait pour qu’elle s’en aille. C’est la mort qui a mis fin à la situation, heureusement pas celle que je redoutais, mais la maladie pour tous les deux.


                                  • Annie 17 novembre 2009 20:46

                                    @ bonsoir Neris,
                                    Il y a toujours des situations ou des gens qui font figure d’exception. Je m’explique mal comment une femme peut retourner vivre avec un homme dans ces conditions, mais je me garderai d’extrapoler en disant que les femmes qui ne quittent pas le foyer ou qui le réintègrent le font par intérêt. Je crois aussi que lorsqu’on a été marqué par de tels d’événements, comme vous semblez l’être, il est difficile de prendre du recul et de ne pas généraliser à partir de sa propre situation. Je ne veux surtout pas faire de la psychanalyse à la petite semaine, mais n’en voulez-vous donc pas à votre mère, à quelle que part, de ne pas être partie, surtout lorsque vous dites « même pas pour ses enfants » ? Je ne dénigre en aucun cas votre expérience, parce que chaque situation est unique, comme est unique la manière d’y survivre, mais je crois qu’il ne faut surtout pas diaboliser ceux qui se trouvent victimes de situations qui les dépassent.


                                    • Neris 17 novembre 2009 21:23

                                      Je me suis peut-être mal exprimée, mais je ne diabolise personne et je ne généralise pas d’après ce que je peux observer.

                                      Je dis seulement que ça existe.

                                      A celle qui croit que je suis à côté de la plaque, je peux faire une liste, mais elle ne me croirait sans doute pas.

                                      Oui, on ne s’explique pas certaines situations, mais elles existent.

                                      Et il y a des hommes et des femmes tellement « impossibles » qu’ils donnent envie de cogner. Qui vous provoquent insidieusement pour vous pousser à bout, j’ai vu, je me demande encore comment elle n’a pas pris une beigne ; c’est la porte qui a morflé.

                                      La violence conjugale, c’est vaste, compliqué, complexe, c’est presque du cas par cas car chaque situation est unique. Et ça ne fait qu’empirer. Quand je constate comment certains jeunes garçons considèrent les jeunes filles, je dis que la violence conjugale, elle commence sur les bancs de l’école et que c’est là qu’il faut éduquer pour le futur. ça ne résoudra pas les cas extrêmes mais ça réduira les fameux 90 % de Ceri.


                                    • anty 17 novembre 2009 21:30

                                      D’une manière générale la femme fut toujours victime dans le passé de son compagnon l’ homme.
                                      Je me souviens de quelques bribe d’histoire :

                                      L’homme préhistorique sacrifiait presque toujours de jeunes filles pour les de la nature

                                      Il existe en Amérique centrale un puits ou les indigènes du pays sacrifiait chaque années des dizaines de jeunes filles à un dieu local

                                      En Afrique australe les potentats a leur morts était enterré avec plusieurs dizaines de ses épouses encore au 19 ème siècle.

                                      L’horreur suprême : le sacrifice de sorcières au moyen âge entre 100 000 et 600 000 femmes brulées vives.
                                      ( dans village alsacien le Rothau le tribunal de Strasbourg condamne 70 femmes à être conduit au bûcher et brûlée au 17ème siècle soit le tier de la population locale)

                                      Pendant la seconde guerre mondiale environ 20 millions de femmes perrirent dont
                                      plusieurs millions violées et exécutées surtout sur le front de l’est.

                                      Malgré ces statistiques ou plutôt à cause d’elles je ne crois pas vraiment aux explications officielles qui consistent à dire que c’est exclusivement a cause d’une prétendue domination de l’homme sur la femme
                                      pourquoi ?
                                       parce que on peut s’apercevoir que les hommes ont en même temps affreusement souffert .

                                      Dans bien de cas d’autres femmes participaient à dénoncer à faire souffrir les femmes(ne dit on pas que dans les camps de concentration les femmes surpassaient souvent les hommes dans la cruauté)

                                      Tous le monde a participé aux croyances de l’époque aussi bien les hommes que les femmes.


                                      • Annie 17 novembre 2009 21:42

                                        OK Neris, j’approuve, mais le problème est que dans les cas présents, c’est à la violence que l’on recourt en premier. Vous dites que cela donne envie de cogner, mais le passage à l’acte n’est possible que si l’on considère que la violence est d’abord et avant tout la seule solution à un problème. Et c’est cela qu’il faut changer.


                                        • anty 17 novembre 2009 22:59

                                          La violence est un phénomène permanent qui touche en priorité les faibles.

                                          Les hommes tapent sur d’autres hommes plus faibles les femmes et les enfants.

                                          Les femmes sur les hommes qu’elles peuvent atteindre,d’autres femmes et les enfants

                                          Les enfants sur les adultes qu’ils peuvent atteindre sur les enfants plus faibles


                                          • QJSIOJC 24 novembre 2009 10:41

                                            « Femmes battues. » Quand ? les masques tomberont enfin, véritablement ?


                                            Hommes,


                                            Vous êtes victimes d’une gigantesque escroquerie, d’un gigantesque lavage de cerveaux, d’une émasculation cérébrale !, réveillez-vous avant la mort du dernier des Hommes !


                                            Faire tomber les masques ?, alors lisez :


                                            Valérie Létard veut susciter une réaction ?, la voici !

                                            (http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2008/10/valrie-ltard-veut-susciter-une-raction_06.html)



                                            Valérie Létard veut briser le silence ?, alors secourons cette insondable insensée !

                                            (http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2009/04/valerie-letard-veut-briser-le-silence.html)


                                            Lisez bien toute notre étude (dernier article) :

                                            http://restaurationdelafamille.blogspot.com/


                                            Site (page d’accueil) :

                                            http://restaurationdelafamille.blogspot.com/2008/01/vocation-de-ce-site-ce-site-est-en.html


                                            Hommes, bien à vous...

                                            QJSIOJC

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