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Accueil du site > Actualités > Société > Fusion Police Gendarmerie - Premier pas d’un projet plus (...)

Fusion Police Gendarmerie - Premier pas d’un projet plus ambitieux

La fusion Police Nationale/Gendarmerie Nationale se poursuit et s'accélère : création de passerelles entre les sous-officiers de la Gendarmerie et les gardiens de la paix/gradés de la police, annonce de la fusion commissaires/officiers PN... Et toujours dans un silence sidéral, sans que les parlementaires montent au créneau, questionnent ou s'interrogent.

Au point où nous en sommes, j'ai le sentiment que les carottes sont cuites, car si l'opposition était hostile à cette stratégie je pense qu'elle l'aurait déjà fait savoir. Nos élus n'ont pas de culture sécuritaire, habitués comme ils sont à tout déléguer, en matière, au pouvoir exécutif. A mon sens, le seul argument susceptible de les faire (peut-être...) bouger c'est le risque syndical : 250.000 policiers syndiqués disposant du monopole de la force publique, en mesure de paralyser sans recours possible le pays tout entier, voilà un argument "choc" qui pourrait, peut-être, les faire réfléchir. La manifestation des policiers devant le Palais de Justice de Bobigny en 2010 n'est qu'un avant goût des risques que la société française aura à assumer une fois qu'elle se trouvera confrontée à un tel "mammouth" qui, n'en doutons pas, fera pousser des ailes aux syndicalistes. Un mammouth volant, est-ce un animal viable ? On peut en douter...
Le nœud de la question, c'est donc la problématique des contre-pouvoirs. L'existence de deux institutions chargées de la force publique, avec des statuts et des traditions différentes, c'était une garantie pour les libertés. Bientôt, cela ne sera plus le cas.
Montesquieu doit se retourner dans sa tombe...

Mais d'une manière ou de l'autre, cette problématique des contre-pouvoirs fera surface, car elle est incontournable. La solution ne consiste pas à affirmer, comme le font certains sots, que le contre-pouvoir du "mammouth" sera constitué... par les syndicats (oui, oui, on a entendu cela...). Très rapidement, on se rendra compte que le mammouth n'a pas de cornak, et une fois la phase polémique dépassée, cela donnera lieu à une autre fuite en avant, tout à fait dans l'air du temps : à savoir la mise en pièces du mammouth au profit des baronnies politiques locales. On fera ainsi "comme les autres" (c'est à dire comme les américains ou, mieux, comme dans les séries télévisées américaines, qui sont devenues la véritable "culture"de notre société) et on satisfera aussi une antique revendication des élus, soucieux d'avoir sous leurs ordres la force publique. Qu'elle était belle la France avant l'étatisation des polices municipales !

Une fois de plus, la Belgique nous aura montré la voie, avec la dissolution de la gendarmerie et de la police judiciaire au profit des polices locales. Tous ceux qui connaissent la situation de la sécurité en Belgique (et les belges en premier lieu) savent que le système ne marche pas, mais quelle importance puisqu'il il aura permis de démolir l'état unitaire et de jeter les bases d'une partition du pays entre les deux ethnies ? 

Toutefois, je ne crois pas que la France suivra cette direction : l'avenir, chez nous, est aux intercommunalités, autre projet absolument considérable qui est en train de se mettre en place à la vitesse accélérée, par la volonté unique du gouvernement, sans aucun débat de fond (échéance : 2013).

Avez-vous réfléchi au fait que la loi a autorisé la création d'intercommunalités à cheval de plusieurs départements ? Tous les responsables impliqués dans ce chantier reconnaissent, "in petto", que cela signifie, à terme, la disparition des représentants de l'Etat sur le territoire, à savoir Préfets et Sous-Préfets, ce qui est parfaitement cohérent avec la suppression des conseils généraux, déjà décidée. Côté justice, on assiste également à la mise en sourdine progressive des pouvoirs des magistrats (juges d'instructions, procureurs mais également juges du siège) au profit des avocats, des jurés populaires et des institutions européennes.

Bref, on se rend compte que ce projet de fusion PN/GN, qui semble d'un premier abord complètement inexistant au plan doctrinal, est en réalité cohérent et comporte une certaine vision de la société, à savoir la disparition de l'Etat régalien. Le projet est de taille, et il n'est pas certain que les apprentis sorciers qui président au sort de notre pays en aient mesuré toutes les conséquences : j'en doute, puisqu'il s'agit d'une problématique rarement évoquée par les séries télévisées américaines.  

Nékhen

pour https://sites.google.com/site/lagrognegend/


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29 réactions à cet article    


  • Antoine Diederick 3 juin 2011 09:52

    Bonjour,

    "Une fois de plus, la Belgique nous aura montré la voie, avec la dissolution de la gendarmerie et de la police judiciaire au profit des polices locales. Tous ceux qui connaissent la situation de la sécurité en Belgique (et les belges en premier lieu) savent que le système ne marche pas, mais quelle importance puisqu’il il aura permis de démolir l’état unitaire et de jeter les bases d’une partition du pays entre les deux ethnies ? "

    Disons que la fusion gendarmerie / police a été précipitée par l’affaire Dutroux. La gendarmerie était devenue une sorte de fief ....sur fond de guerre des polices, guerre des prérogatives.

    Depuis, cela ne marche pas trop mal mais les autorités politiques pensent faire encore de modifications bientôt.

    En fait la prévôté n’a pas totalement disparu.

    Comparer la situation belge à la situation française n’est pas tout fait valable pour des raisons de largeur et de profondeur du territoire et sans doute aussi de tradition.


    • Antoine Diederick 3 juin 2011 09:58

      c’est vrai que le modèle « police des séries américaines » semble bien approprié....pour le clin d’oeil , depuis cette fusion nous avons tout de même l’impression d’avoir une police au service de gens avec un meilleur contact psychologique avec les populations...


    • clostra 3 juin 2011 10:42

      Merci d’ouvrir ce débat dont on commence à comprendre certaines problématiques, sans pour autant ordonner une sorte de « fouillis » qui déborderait facilement sur nos vies quotidiennes.

      Par exemple : les risques féodaux (zut on va me prendre pour...) des polices municipales, chargées entre autres d’« expulser » les opposants pour remporter les prochaines élections municipales...Polices municipales, fédérales, inter communautaires..des « états » dans l’état ?

      Ensuite, c’est vrai, des maires chargés de la moralité, par exemple des familles et des enfants...de faire « sucrer » les Allocs...à Draveil par exemple...

      Ce qu’on apprendrait de l’affaire DSK serait que les juges sont élus par la population : une bonne chose, si cette dernière n’était pas déjà sélectionnée par les chefs des polices...On cherche à réfléchir, maintenant qu’on a cette (sale) affaire sous les yeux.

      Fini ces « sacrés gendarmes » de « la prochaine fois f’rez attention ! », cachés dans les fourrés, et leur « distance respectueuse et respectée » sur leurs motos, qui nous protègent. En un tour d’ordinateur, ils pourront retracer toute votre vie avec leurs « associés » de la police.

      Finalement une idée de génie vient de paraître : celle des casques bleus, comme si, en fusionnant les gendarmes, on devait les réinventer !

      Adieu gendarmes ! bonjour les casques bleus !


      • La Grogne La Grogne 3 juin 2011 12:16

        Bonjour,
        En effet, à peine les gendarmes absorbés et les forces intermédiaires de maintien de l’ordre disparues que l’on en découvre la nécessité.

        L’avenir appartient aux politiques, bien sur mais ne trouvez-vous pas leur silence assourdissant. La dénonciation de cette fusion qui se fait en catimini n’est pas médiatique et l’enjeu n’est connu que par quelques spécialistes qui se gardent bien d’intervenir et de se voir accuser d’anti-sarkosisme primaire.

        D’un autre côté, l’armée est bien contente de se séparer de la Gendarmerie qui restait un surveillant trop proche.


      • clostra 3 juin 2011 19:47

        Le problème qui se pose quand on aborde les questions de pouvoir, c’est qu’il faut faire ou avoir des scénarios pour en comprendre les enjeux. Tout le problème est là.

        Vivre dans un quartier estampillé « difficile » bien avant qu’il ne le devienne car c’était sa destinée (récolter des cacaouettes), alors que toute la société allait suivre, permet de réfléchir à tout ça malgré le peu qu’on sait.

        On sait également que les têtes pensantes ont besoin de penser et qu’avec les outils actuels, « on » peut espérer mettre la société en équation (et on aura tout raté). On a fait tout plein d’études, d’ « expériences », de statistiques (ce qu’il faut dire à ceux qui disent aux vétérans de 68 : qu’avez-vous fait de toutes ces années ? : nous avons - bien souvent à nos dépends - instigué ou participé à toutes sortes d’études « psycho sociologiques » ... et maintenant, nous v’la bien !)

        On a supprimé le gardien de square et son sifflet. pour plus d’efficacité ! celui qui connaissait tous les mômes...



        • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 3 juin 2011 10:57

          Je n’ai pas d’avis tranché sur la question des contre-pouvoirs, n’ayant pas l’impression qu’en France ce contre-pouvoir existe au-delà de la pure théorie. Selon le fief ou l’on se trouve on aura affaire à soit la PN soit la GN, mais l’une ne surveille pas l’autre. 

          Pourriez-vous expliciter le lien entre la montée des intercos et la disparition de l’Etat ? Je ne le voit absolument pas, au contraire l’Etat effectue un retour en force dans l’ingérence des collectivités locales, étant à même de prendre le contrôle d’un Conseil Général en faillite ou d’imposer à des communes un peu trop autonomes de rejoindre telle ou telle interco (dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales). Toujours dans ce cadre, l’Etat se dote d’un droit de véto sur des décisions prises par les collectivités. Nous sommes en fait, à mon avis, dans une phase de retour au jacobinisme avec un fort tropisme policier, cette dernière (PN/GN) étant au service de l’Etat avant d’être au service des citoyens. 

          • La Grogne La Grogne 3 juin 2011 12:31

            Bonjour,
            je vais interpeller l’auteur de l’article ( qui hélas doit rester anonyme et il s’en trouve navré ).

            Je pense que l’auteur s’attache à démontrer que les préfets, représentants de l’Etat, n’ont plus la compétence totale sur certaines communautés qui elles se trouvent à cheval sur plusieurs départements. De fait, leur rôle perd en importance.
            Je vous communiquerai le développement de la pensée de Nékhen dés que je l’aurais.


          • pingveno 3 juin 2011 10:57

            Le nœud de la question, c’est donc la problématique des contre-pouvoirs. L’existence de deux institutions chargées de la force publique, avec des statuts et des traditions différentes, c’était une garantie pour les libertés.

            J’ai très envie de vous croire, mais j’aimerais que vous développiez ce point. Parce que pour l’heure même s’il y a deux corps de force publique en France, je n’ai pas pour autant le choix. A côté de chez moi il y a une police et une gendarmerie à quelques mètres d’intervalle ; sauf que quand il m’arrive quelque chose c’est forcément la police qui est compétente (je suis en ville) alors que la gendarmerie, on se demande pourquoi elle n’est pas déplacée dans la banlieue pour se rapprocher de sa zone de compétence.
            La distinction entre deux corps de force publique se justifierait si le choix était fait par l’usager (en fonction de ses affinités) ou en fonction de la nature des faits à discuter (comme pour la distinction police nationale/municipale). Si elle est purement géographique, je ne vois pas l’intérêt.


            • La Grogne La Grogne 3 juin 2011 12:34

              Bonjour,
              Erreur, vous avez le choix du service auquel vous voulez faire appel. Simplement, vous le notifiez au gendarme ou au policier à qui vous avez affaire.


            • Le Canard républicain Le Canard Républicain 3 juin 2011 11:22

              @l’auteur
              « la gendarmerie ira rejoindre la police sous les ordres d’une même autorité ministérielle pour la quatrième fois de son histoire, les trois précédents étant le Premier empire, le Second empire pour une courte période, et Vichy »... Yves Capdepont, Ancien major général de la gendarmerie
              De plus , renseignez-vous sur l’Eurogendfor (Force de gendarmerie européenne)...
              Un article qui devrait vous intéresser : La société sous contrôle qu’on nous prépare.
              Ainsi que celui publié par l’Association pour une Constituante : Aux lendemains des événements d’Anduze (contre-réforme territoriale).
              Cordialement.
              J.G.


              • clostra 3 juin 2011 11:53

                Un souvenir m’est revenu. Après un drame dans le quartier - un décès, un crime en fait - nous avons, durant trois mois bénéficié de rondes de CRS 24h/24 à raison de trois CRS toutes les 5 minutes, chargés, entre autre, de rassurer la population, notamment en répondant à leurs questions. Ces rondes étaient absolument pacifiques (on pense aux casques bleus) et même non répressives puisque cette « provocation » silencieuse n’empêchait pas - m’a-t-on raconté - les petits « insurgés » (les jeunes assiégés) de se rendre coupables d’effractions « au nez et à la barbe » de ces CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité, la même que sur les plages...), imperturbables.

                Je ne sais si ces effractions ont été punies, mais, en y réfléchissant, il me semblait qu’était prise en compte la réaction des jeunes à cette « provocation », ce qui, me semble-t-il, a ramené la paix sur ce quartier.

                Après, c’est une autre histoire, bien sûr.

                Pour dire...

                On parle aussi des « forces de police » (on ne sait jamais trop lesquelles) à cheval ayant un effet très positif, apaisant.

                Il faut nous expliquer tout ça.
                Si j’ai bien compris, la gendarmerie est (normalement) une force militaire. L’ennemi n’est pas un ennemi intérieur, mais « quelque chose » qui menace de l’extérieur, sinon, des forces de « guerre » intérieure ? (lire « guerre civile »)

                On est un peu paumés dans tout ça...


                • La Grogne La Grogne 3 juin 2011 12:46

                  La réponse vous est donnée par le maire de Sevrant, je crois, qui réclame les casques bleus.

                  En fait la Gendarmerie est à la fois une force civile qui fait la police comme l’autre institution, une force intermédiaire apte à utiliser des moyens militaires pour les situations graves mais non insurrectionnelles, et une force militaire employée au combat à l’extérieur.

                  Aujourd’hui le gouvernement fait le choix de militariser les CRS qui deviennent de fait une milice.
                  Question de choix.

                  Relisez bien Néthen, il insiste sur une force de 250 000 hommes et femmes très syndicalisés. Il nous laisse comprendre : " qui va commander ce monstre ?
                  Côté militaires, pas de syndicats en tout cas.


                • pastori 3 juin 2011 12:41

                  une nation a besoin d’un organisme et d’effectifs destinés à faire respecter les lois par les personnes qui vivent à l’intérieur du pays.


                  une nation a besoin de forces armées pour se protéger et lutter contre une agression provenant ennemis étrangers étrangers sur son territoire.

                  D’accord avec clostra, la population d’une nation n’est pas un « ennemi intérieur »

                  une nation n’a pas donc pas besoin de forces militaires pour lutter contre sa propre population. 

                  une nation n’a pas besoin de former à grands frais des rambos commandos de marine pour enquêter et arrêter un voleur de poule.

                  une nation n’a pas besoin de fonctionnaires vivant en vase clos avec leur famille comme des pestiférés et faisant du renseignement intérieur, c’est en dire en espionnant la population.

                  la gendarmerie doit être fondue dans la police qui vit au milieu de la population, se paye ses vêtements et ses logements comme tous les fonctionnaires et autres citoyens, qui a droit de grève et de contester un ordre s’il est irrecevable. 

                  comme tous les citoyens.

                  • papi 3 juin 2011 13:16

                    @ pastori

                     d’accord avec toi ,, +1


                  • clostra 3 juin 2011 13:23

                    Si c’était aussi tranché...mais que sait-on vraiment de qui fait quoi, qui surveille quoi et sous le contrôle de qui.

                    Incidemment j’ai eu des nouvelles de l’intérieur du vase clos, où les enfants des gendarmes côtoient les « élèves » gendarmes, avec tout le matériel de papa....


                  • clostra 3 juin 2011 13:35

                    Quand j’ai appris ça, venait de sortir « Les ripoux ». Depuis, je n’ai plus confiance en personne : ni la gendarmerie, ni la police, ni la justice, encore moins les médecins et autres satellites de notre respectable République !

                    Je reste pragmatique, pour constater que la « provocation » fait travailler les forces de l’ordre et justifie leur entretien. Je suis sure qu’il y a des gens bien dans tous ces corps de métiers mais n’ai aucun moyen pour savoir qui...

                    Pour en revenir aux événements de quartier. Le deuxième épisode, plus récent également n’a pas fait le même effet : courses poursuites et autres spectacle d’action...
                    Les journaliste, eux, avaient été envoyés de l’autre côté, là où s’était produit le précédent (et beaucoup plus lointain) événement, noyés dans les voitures en stationnement sur un espace piéton. Alors que là habitait la famille du jeune homme, l’espace était baigné dans la clarté d’un printemps, fleurs aux arbres et sans l’ombre d’une voiture...

                    C’est juste l’époque où on pourrait dire que l’ANRU et quelques associés, venaient de déclarer la guerre à ce havre de paix et à leurs habitants...

                    Le meurtre s’était passé dans un autre quartier...

                    Cette année, pas de chance, le bassin qui n’est pas en eau, fuit paraît-il !


                  • pastori 3 juin 2011 12:45

                    pas plus qu’un gendarme patrouillant à la campagne n’est pas plus fatigué qu’un inspecteur de police patrouillant en ville, au point qu’il soit en droit de prendre sa retraitre à 40 ans alors que l’autre doit faire comme tout le monde, c’est à dire bientôt 70 ans !


                    • papi 3 juin 2011 13:16

                      @pastori

                      +1 pour ça aussi..


                    • SATURNE SATURNE 3 juin 2011 16:16

                      En trois post, Pastori a tout dit, ou presque.
                      Sans oublier qu’après s’étre engouffré avec un zèle inoui dans le tout repressif routier en Subaru, nous avoir donné des leçons de morale et de conduite pendant des années au bord des routes, il conviendrait à présent de leur apprendre à négocier les rond-points.


                    • GS78 22 novembre 2011 20:03

                      En droit de prendre sa retraite après 17 ans de service mais calculée sur la durée de ses cotisations...soit 1/4 de sa solde.


                    • pastori 3 juin 2011 13:31

                      même si l’intention de départ peut être louable, un peuple doit être attentif à ne pas laisser créer des forces qui pourraient devenir les instruments de dictatures si un jour le pays tombe entre les mains de fous furieux.


                      car on a vu encore tout récemment dans certains pays en lutte que les rambos qui reçoivent l’ordre de tirer sur la foule tirent sur la foule. sans se poser de question.

                      • clostra 3 juin 2011 15:39

                        et surtout sa démocratie participative, des élus tirés au sort, le respect de l’autre, une vie locale, une éducation en création collective et plein de policiers et de gendarmes assis tranquilement pour contempler ce spectacle revigorant.


                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 3 juin 2011 21:13

                        Salut La Grogne,


                        Dans pas mal de pays, il n’y a pas de police militaire, ... et je ne pense pas que la démocratie soit menacée chez eux, et Il me semble qu’il y a un projet pour l’Europe de supprimer les polices militaires !

                        250.000 syndiqués, la belle affaire, ça permettra peut être d ’éviter des affaires comme celle des Irlandais de Vincennes, ... et le commandant Jean Michel Beau aurait été certainement plus soutenu des le départ de l’affaire, les paillotes Corses, » Chez Françis » les écoutes de Tonton 1er, ... et ce qui suit :

                        Concernant l’omerta qui a règnée ( et qui sait maintenant !!) dans le milieu du pouvoir politique il faut lire ce paragraphe tiré d’une page du site de l’association AIVI.org : « Montons d’un cran : le capitaine Paul Barril, subordonné du Commandant Prouteau, créateur de la cellule anti-terroriste de l’Elysée, déclare en audience publique le 29 avril 1997 : «  Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral  » à cause des personnalités mises en cause. » source. l’association : AIVI.org


                        @+ P@py ( ex gardien de la paix )



                        • La Grogne La Grogne 4 juin 2011 08:52

                          Bonjour Papy

                          Tu as parfaitement raison, le problème exposé ne concerne pas une police militaire et une police civile, mais bien la présence de plusieurs forces dans les démocraties. Il n’en existe aucune où il n’y a qu’une seule police.
                          En France il y a une police civile et une militaire, c’est l’histoire qui a construit cette situation.
                          D’où le problème du maintien de la deuxième force.
                          Si personnellement, je trouve que conserver une gendarmerie aussi forte que la police est une bonne chose pour tous, je ne suis pas fana de la qualité militaire ou non de cette deuxième force.
                          Le citoyen doit prendre garde de conserver une dualité dans un domaine aussi sensible.

                          Tu veux une idée de ce qu’on veut nous proposer en renforçant la police municipale, regarde là  : http://www.marianne2.fr/Draveil-les-policiers-accusent-Tron-d-avoir-pourchasse-la-commissaire_a206886.html?preaction=nl&id=5921990&idnl=26352&

                           


                        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 4 juin 2011 09:43

                          la Grogne re,


                          Pour ce qui est du renforcement des polices municipales,..déjà quand j’étais en poste au commissariat de Saint-Tropez, ( j’ai pris ma retraite en1988 ) aux gars de la PM, je leur disais dans quelques années, c’est vous qui seraient à notre place !

                          Mes prévisions se sont révélés exactes,puis le commissariat a été dissout en 2001 2002 ( je ne me souviens plus exactement ) Maintenant la ville est placé zone gendarmerie , et les effectifs de la police municipale ont été fortement augmentés. Maintenant les policiers municipaux ont les mêmes compétences judiciaires qu’a l ’époque ou j’étais en fonction, . Pour l’état, c’est tout bénef, ce sont des policiers qui ne sont pas à sa charge, ...mais aux contribuables des villes ou sont implantés les polices municipales..

                          Pur ce qui est de Tron ,il a peut être gagné la première manche, ...mais maintenant !!!!

                          Ah ! autre chose l’affaire du conseiller de Matignon qui se faisait faire une petite « gâterie » une nuit par une prostituée dans sa bagnole , Ce dernier au lieu de fermer sa gueule ,...avait voulu impressionné l’équipe de simple flicard qui l’avait contrôlé ,résultat à dégagé le conseillé, pas sur que le résultat aurait été le même avec une patrouille de simples gendarme, qu’en penses-tu ?


                          @+ P@py


                        • clostra 10 juin 2011 09:49

                          Ma doué LA GROGNE

                          que mafia avec même ses archiducs ! Ce n’est pas toujours facile de comprendre des charabias mais avec de l’info on pourrait commencer à avoir le début d’une explication....

                          Quels grossiers personnages !


                        • GS78 22 novembre 2011 20:11

                          Le statut et surtout l’encadrement militaires (loin de la caricature des Cruchot) est me semble-t-il une garantie contre les dérapages. Pour s’en convaincre il n’y qu’a scruter les dernières statistiques de la commission nationale de la déontologie des métiers de la sécurité (dissoute sous la pression des syndicats de police) vous verrez la différence entre police et gendarmerie.


                        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 4 juin 2011 09:14

                          Bonjour,

                          ça fait quarante ans qu’on se moque des soixante-huit-que-tards, alors qu’ils étaient la première génération née en quarante huit, les mieux placés pour cracher sur le système d’après guerre, et crédibles à lutter contre le nucléaire.Ils rêvaient d’un autre système plus économe pour tous et la planète aussi...Et ils se moquent de l’État policier et de tous les chiens de garde dont il a besoin pour assurer son quotidien...

                          Ciao les fflicounets !

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