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Accueil du site > Actualités > Société > La crise du logement... et la yourte ?

La crise du logement... et la yourte ?

 A l’heure où tant de personnes éprouvent des difficultés à se loger, les solutions alternatives se développent comme l’habitat en yourte. Les préoccupations financières rencontrent celles d’ordre environnemental et les candidats à ce type d’habitat différent se multiplient. Des milliers de yourtes sont maintenant disséminées sur le territoire en tant qu’habitations principales. Toutefois, leur statut reste bien incertain…

 Sophie, préparatrice en pharmacie à temps partiel, divorcée et mère de deux enfants témoigne de la difficulté à louer un appartement suffisamment grand avec ses faibles ressources.

Après de nombreuses recherches de solutions économiquement viables, elle opte pour une yourte de 50 m2 avec mezzanine. Sa nouvelle habitation dont l’intérieur élégant et confortable tranche avec l’idée que l’on peut se faire de ce type d’habitat a priori plutôt rustique, l’a amenée aussi au cœur de la nature.

Contrairement aux yourtes traditionnelles mongoles, sortes de tentes rondes en feutre, sa yourte a été montée avec des matériaux adaptés à notre climat plus humide et est dotée de larges ouvertures. Quand on sait qu’une yourte de 40 à 60 m2 se peut se monter en 2 ou 3 jours suivant le degré de sophistication de l’installation, et coûte entre 6000 et 15000 euros, on se prend à rêver d’un monde où il serait plus simple de s’installer.
 
Au-delà des aspects financiers, pour la plupart des habitants des yourtes, vivre proche de la nature est l’un des aspects essentiels de ce choix de vie. Qu’ils soient éducateurs, boulangers, informaticiens, acteurs de théâtre… vivre autrement était un désir profond, mais vivre autrement tout en vivant finalement… normalement.
La conscience écologique et le respect de l’environnement font le plus souvent partie de leurs préoccupations. Les panneaux solaires pour l’accès à l’électricité et les toilettes sèches sont des éléments de première importance dans la panoplie des « yourteux » ! Une empreinte écologique bien faible par rapport aux habitations conventionnelles.
 
Vivre dans l’incertitude 
 
Une difficulté majeure pour ces habitants atypiques concerne l’incertitude inhérente au statut juridique de la yourte qui reste très flou. La majorité des habitants des yourtes se trouve dans un relatif sentiment d’insécurité quant à la pérennité de leur présence sur les lieux qu’ils occupent. En effet, beaucoup résident sur des terrains non constructibles qu’on leur loue ou prête, ou dont ils sont propriétaires. Or, un certain nombre d’entre eux est régulièrement confronté à l’Administration et à son regard plus ou moins tolérant sur ce type d’habitat.
 
Des collectifs d’entraide se sont créés et tentent de se regrouper. Ils souhaitent une clarification des règles et une prise en compte de la spécificité de cet habitat. Il s’agit, en effet, théoriquement, d’un habitat mobile s’apparentant à une tente et ne nécessitant pas de permis de construire. En revanche, s’il y installation d’un bloc sanitaire et un raccordement au réseau, les choses se compliquent.
 
En octobre 2009, Noël Mamère, député Vert, avait fait une proposition de loi afin, entre autres, de permettre la reconnaissance de l’habitat mobile. Proposition rejetée… peut-être trop avant-gardiste !
 
Vers un durcissement de la loi sur l’habitat mobile ?
 
Malgré les efforts des collectifs et associations et de certains politiques pour faire évoluer la législation en faveur de l’habitat alternatif choisi, les orientations actuelles semblent aller au contraire vers une précarisation du statut des habitants « différents ». C’est en tout cas la crainte exprimée par une partie des « yourteux ».
 
En effet, l’article 32 ter A de la proposition LOPPSI 2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure) prévoit une procédure beaucoup plus simple d’expulsion d’habitants de lieux atypiques. Actuellement, cette mesure nécessite l’intervention du juge. Si la loi est adoptée, le préfet pourra faire expulser les habitants sans jugement, contre l’avis même du propriétaire des lieux, pour des motifs d’atteinte grave à la salubrité publique, à la sécurité publique et à la tranquillité publique. Pour le Dal, association qui milite pour le droit au logement, il s’agit d’une mesure arbitraire dans la mesure où ces notions sont extensibles et floues et laissent la place à beaucoup d’interprétations. Les associations et collectifs concernés appellent à la mobilisation devant l’Assemblée nationale début novembre.
 
 
Portail des habitats et modes de vie alternatifs : www.habiter-autrement.org/14.juridique/legis_ca.htm 
 
Fédération DAL (Droit au logement)  : www.droitaulogement.org
 
Habitants de Logements Ephémère ou Mobiles : www.halemfrance.org
 
Proposition de loipour un tiers secteur de l’habitat participatif, diversifié et écologique : www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1990.asp

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La crise du logement... et la yourte ? La crise du logement... et la yourte ?

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51 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 1er novembre 2010 11:34

    Il y a des milliers de logements vides !
    Il y a des maisons inoccupées qui tombent en ruine
    POURQUOI ?
    Parce que l’activité s’est déplacée et que l’on quitte la campagne pour aller vers les grandes villes ou on manque de place et de logements.
    QUE FONT LES POLITIQUES
     ?
    Pour devenir plus importants ils gonflent leurs agglomérations et recherchent de investisseurs. De ce fait ils font de plus en plus crever la campagne.....


    • foufouille foufouille 1er novembre 2010 13:42

      tu confonds avec une ville chinoise


    • jef88 jef88 1er novembre 2010 18:05

      Viens faire un tour dans les vallées vosgiennes...
      1965 - 5500 habitants
      2010 - 2500 habitants le plus gros employeur c’est............. la maison de retraite !


    • foufouille foufouille 1er novembre 2010 19:03

      donc y a pas plus de boulots
      les logements sont pourris depuis longtemps


    • Julien Julien 1er novembre 2010 19:23

      @Jef88


      Le problème est que notre pays devient un pays à économie de service comme l’Angleterre, puisque l’activité industrielle part en Chine.
      Cependant, concernant l’abandon de la campagne, la tendance va s’inverser.
      En effet, nous sommes vraisemblablement au pic de production pétrolier, le prix du pétrole va donc exploser dans les 5 ans qui viennent. Les agriculteurs vont donc avoir du mal à payer le carburant, et vont avoir besoin de plus de bras : les ouvriers agricoles.

      L’avenir dira.
      Mais il ne faut pas penser que la vie de quelqu’un qui nait aujourd’hui sera identique à la vôtre ; non, elle sera beaucoup plus difficile, sauf révolution *scientifique*.

      Tout cela est un avis qui n’engage que moi bien sûr.

    • jef88 jef88 1er novembre 2010 22:52

      Dans mon village natal il y avait 22 agriculteurs à la libèration, il en reste 2 !!!!!
      A part atteler des « ouvriers » pour tirer la charrue cela ne créera pas d’emploi.
      La surface cultivée a réduit des 3/4 et la forêt gagne du terrain depuis 1960.

      Il faut reconstruire une industrie et faire du protectionisme vis à vis de ceux qui exploitent des travailleurs à bas niveau de vie.

      Je sais, ce n’est pas politiquement correct parceque cela gêne les multinationales qui vivent des transferts. Cela dérange la gauche bobo pour qui produire c’est trivial. Mais si quelqu’un a une meilleure idée qu’il la proclame


    • jef88 jef88 1er novembre 2010 23:03

      Petite note :
      Pour la vie facile de ma génération il faudra repasser.
      de 62 à 80 l’horaire hebdo minimum était de 45 à 50h :
      5 journées de 9h et 4h le samedi . mais faire 60h était normal.
      Dés que l’on avait des responsabilités on risquait le licenciement sans préavis pour une broutille et si l’on ne pouvait empécher un patron de prendre des mesures qui nous déplaisaient, on n’avait qu’une solution : démissionner.
      En 42 ans je n’ai eu qu’un mois de chomage mais 20 employeurs.
      Seuls 8 ont compté, le reste c’était des bouche trous dans des postes sous qualifiés, ou j’ai passé entre une et 8 semaines, en attendant de retrouver quelque chose qui me convienne vraiment. Le stress était bien présent........


    • nainbe 12 février 2011 13:46

      d’abord arreter de cracher sur les gens qui ne sont pas natifs de votre lieu. dans la plupart des villages , vous n’aimez pas l’ etranger francais ou autre. ce n’est pas étonnant que vos villages tombent en ruines !!! j’ai habité dans differents villages de differentes régions. a chaques fois on me disait que j ’etais un etranger et on me mettais la pression pour me faire partir. ouvre toi au monde et le monde viendra vers toi


    • lanatur lanatur 1er novembre 2010 11:40

      bonjour à l’auteur et merci pour cet article.
      En réflexion sur ce sujet depuis un moment ,mais sans passer le cap cela m’a permis de découvrir ce site, mis directement dans mes favoris, qu’il me permette de franchir le pas...


      • Yvance77 1er novembre 2010 13:07

        Post salutaire !!!


        • easy easy 1er novembre 2010 13:51


          J’espérais ce sujet. (mais je voulais qu’il fût présenté par un autre)

          L’habitat est un des points importants de la vie matérielle et il impacte fortement le moral. Il fait le stress ou la tranquillité selon qu’on s’y sent en sécurité ou non. Et de ce stress ou non stress, il découle notre niveau d’investissement. Angoissé, on vit de petites gorgées d’air, rassuré on embrasse les montagnes.

          Que l’on vive dans du dur, de la grotte ou du tipi, la valeur de l’habitat tient à l’assurance ou pas de pouvoir y rester.

          L’espoir de chacun, je prends le risque de prétendre qu’il est universel, est d’avoir un logement sûr, même quand on a la bougeotte, même quand on est nomade. Dans toutes les formules d’habitat, on veut s’endormir en étant sûr de ne pas être attaqué en plein sommeil ou en pleine digestion.
          Il va de soi que si l’on vit absolument seul et qu’on sait dormir à même le sol, on va résoudre ce besoin assez facilement. On s’endort dans un pré ou un fossé et à l’aube on part. No problemo.
          Mais dès qu’on a besoin d’avoir un matelas, une couverture, du linge propre, de quoi se laver, ça devient plus compliqué. Et quand on a des enfants c’est la totale complexité.

          Il se trouve que depuis l’aube des temps, il y a toujours eu des risques à s’endormir. On a toujours risqué d’être attaqué pendant son sommeil, d’être tué ou au moins d’être délogé de force. Je pense que rarissimes ont été les cas où des villageois ont pu s’endormir à 50 sans qu’un seul ne craigne subir une attaque de la part d’un voisin pendant son sommeil. On comprend vite que des villageois ont intérêt à être amicaux entre eux s’ils vivent dans des habitats aux parois minces. 

          Dans tout le règne du vivant il y a compétition pour l’emplacement. On serait même plus souvent menacé d’être délogé que menacé d’être tué. Une belette n’est chassée à mort que par les rapaces mais elle risque constamment d’être délogée par des dizaines de sortes de bestioles qui ne veulent que sa place.

          EN DROIT.

          Je crois que jusqu’à la fin du Monde, chaque être vivant, humain compris, continuera de craindre de perdre son endroit, de minute en minute, de seconde en seconde, seule la mort le débarrassant de ce souci. Et encore...

          « Il y a de la place pour tout le monde »
          Voilà une belle assertion, urbaine, accueillante et rassurante. Elle prouve cependant le problème. Car personne ne dit « Il y a de l’air pour tout le monde »

          Même une limace l’aurait compris, l’air se partage et sauf à l’étrangler ou l’enfumer, on ne peut empêcher quiconque de respirer.
          Pour l’eau, qui semble pourtant tomber du ciel un peu partout, quasiment aussi omniprésente que l’air, c’est déjà nettement plus compliqué et disputé. « Touche pas à mon eau » a prévalu bien avant « Touche pas au grisbi »

          Pour l’endroit, c’est infernal. Tellement que même pour l’Au-delà (qui désigne un endroit) il est question de droit ou visa pour accéder soit à un en-droit frais et sûr, soit à un en-droit brûlant et effrayant.

          Des millions de km² de terres émergées sont sans présence humaine mais ils sont difficilement vivables. Etonnons-nous toujours que des hommes vivent dans des endroits limites.
          L’homme préfère généralement les endroits plans, de climat doux, disposant d’eau et de bestioles à chasser ou élever. Ces endroits agréables étant plutôt rares, il y a compétition et chacun doit jouer des coudes autant que de l’entraide clanique (avec toutes les conséquences sociales et conjugales que par exemple C.L. Strauss aura étudiée) 


          Dans ces endroits agréables, on en arrive vite aux Trois petits cochons. Paille, bois ou brique.
          Plus on est paille, plus on est facilement délogé ; plus on est brique plus on est tranquille (sans l’être jamais complètement, puisqu’une ruine, une invalidité, une saisie, un chômage, une condamnation, une guerre peut nous mettre à la rue).


          Cette peur antédiluvienne d’être chassé, remontant pour certains à l’époque où Adam et Eve auraient été chassés de leur endroit pour en avoir perdu le droit, peut conduire à la paranoïa. Il était prévisible que cette peur folle pousse certains à posséder le plus de briques possible, des pyramides gigantesques faites d’énormes briques.

          En corollaire de ce besoin paranoïaque de se bunkériser, on en serait venu à avoir des véhicules blindés pesant 5 tonnes. « Où que je sois, on ne me délogera pas facilement »

          Par chance, et c’est tout le charme de l’humain, malgré la densification croissante, il reste encore et toujours des gens à paille et à vélo.
          Le fait que des gens se promènent en vélo sur une route où circulent des Hummer sans se faire systématiquement déloger, bémolise la mécanique paranoïaque. Sans la présence des vélos, plus personne n’aurait la preuve qu’il est encore possible de se déplacer sans être protégé par 3 tonnes d’acier et chacun achèterait un char hérissé de piques et de lames.
          C’est miracle que l’ensemble humain comprenne des gens suffisamment confiants pour oser circuler en vélo entre des blindés. Ce miracle qui s’offre en spectacle tous les jours, atténue automatiquement nos trouilles qu’attisent les infos aposématiques et font le climat global actuel où il est encore possible de faire confiance à autrui, où l’on ose encore être nu et sortir sans cuirasse.

          Sur un certain nombre de points mais pas tous, la maison de paille est à la maison de béton ce que le vélo est au 4x4.
          Oui, il est nettement plus incertain de vivre dans une yourte que dans un appartement. Oui on peut être viré du jour au lendemain. Mais que des gens aient le courage ou l’inconscience ou la confiance ou la générosité nécessaire pour le faire, ne peut que rassurer très profondément les autres.
          N’est-il pas rassurant de constater par exemple qu’il est possible de dormir sous un pont dans un carton sans être automatiquement écrasé ?




          Nul besoin de démonstration des Bogdanov pour établir que la formule paille serait la seule qui permettrait à la fois une durabilité des ressources et une durabilité de la confiance entre les humains.

          Mais d’un autre côté, il y a encore des guerres et nous voulons de l’eau propre, de l’électricité, des blocs opératoires placés en salles blanches. Et pour ça, il faut du béton et des tas de briques.

          Utopiquement parlant, il faudrait des structures collectives en dur pour épurer les eaux et fabriquer les pelleteuses qui creuseront les VRD et des structures individuelles en paille pour alléger l’empreinte écologique.

          Mais la structure en paille interdit la superposition en clapiers, nécessite donc un plus grand étalement des cités et il faudrait donc des réseaux VRD encore plus grands.
          Résultat, nous en sommes donc à une formule intermédiaire, ni paille ni blockhaus, plus dense, plus brique, qui mite moins le paysage.

          Car le paysage aussi s’est spécialisé depuis un siècle. Maintenant il y a un endroit pour travailler, un endroit pour faire ses courses, un endroit pour dormir, un endroit pour cultiver, un endroit pour bronzer, un endroit pour les hommes, un endroit pour les ours et un autre pour les murènes.

          Permettre l’habitat de paille sans permis et sur des terrains non prévus pour la construction, aboutirait à ce que 10% de la population choisisse cette option et l’on aurait alors des paysages virant à la favela. Sans réglementation, on se retrouverait vite avec de la yourte contre yourte, des cabanes en bois en plus, des caravanes en plus, des bricolages superposés en plus, des égouts à ciel ouvert, des élevages sauvages, des plantations sauvages, des pollutions en tous genre, des cloaques.


          Pas besoin de dessin pour montrer que les voisins installés là avant et dans de la brique, ne peuvent pas accepter la dévalorisation de leur secteur par un bidonville.


          Mais, à mes yeux, afin de réduire le niveau de paranoïa ambiant, il est indispensable de permettre à ceux qui l’osent, de vivre dans de la paille. Leur présence nous est moralement indispensable. Ils nous offrent une respiration morale.

          Reste alors à réglementer les conditions d’installation de paille.
          Pas n’importe où. Densité limitée. Homogénéité des matériaux. Résistance au feu. VRD. Transports en commun. Impôts...

          Du coup, et au-delà de ces immédiatetés, arrive la question de la durée et de la transmission du droit à l’endroit.
          Est-il toujours valable de considérer qu’on peut s’approprier un endroit à vie et le transmettre à sa descendance ou devons-nous passer à l’amodiation pour toute construction, pour toute utilisation et jouissance d’endroit ?
          Pour ma part, j’irais à en finir avec l’héritage des patrimoines matériels et à préférer la généralisation de la location ou de l’amodiation des emplacements, tout en permettant aux plus pauvres de pouvoir toujours louer à l’Etat un endroit minimum (à un prix très bas donc)

          Il faut tout faire pour abaisser la paranoïa ambiante et favoriser le dépouillement ; la nudité matérielle. Il ne faudrait jamais pourchasser le piéton, le cycliste, le nu, le désarmé, le fauché, le démuni et le pailliste. Il faudrait au contraire respecter ces fragilistes comme il faudrait respecter la fragilité de la Planète.


          • Vipère Vipère 1er novembre 2010 14:26

            Aesy bonjour,

            Intéressant votre post !

            Arrivée « aux trois petits cochons » j’ai craint le pire, que le topo vire en boudin, aucunement, il est question de matériaux et je retourne lire la suite.


          • Vipère Vipère 1er novembre 2010 14:13

            Bonjour Calmos

            Vous n’êtes qu’un cynique, doublé d’un provocateur  !

            De droite, cela va sans dire !!!


          • Le chien qui danse 1er novembre 2010 14:17

            Ha ha T’es vraiment grâve calmos, comment tu dois te faire chier dans ton esprit vu le vide qui y règne. On a au moins le sentiment de servir à te divertir, ça permet de sourire sur ta nazerie...


          • lanatur lanatur 1er novembre 2010 14:20

            Lol pareil...
            Je pense qu’ils auront moins froid que les citadins dépourvus d’énergie(raréfaction,coûts...) lors de ces « rudes hivers » à - 15°C .
            N’avez vous pas vu récemment un petit entrepreneur français qui se fait des c... en or dans le poil à bois haut de gamme avec excellent rendement , c’est passé sur M6,dimanche soir( vous regardez, non ?)
            Ce n’est qu’une histoire d’équilibre.


          • foufouille foufouille 1er novembre 2010 14:47

            ca se chauffe tres bien calmos
            sauf si tu veut 25°
            les 15 steres c’est pour du 26 et mal isolee la baraque


          • Loatse Loatse 1er novembre 2010 15:02

            Je suis d’accord avec vous calmos. M’est avis que c’est encore un « trip » de néo babas mangeurs de graines, qui veulent se faire un petit frisson en s’achetant une bonne conscience tout en épatant les copains.. (l’été)

            Rien qu’une bonne petite innondation comme celle que nous avons eu dans le var récemment, leur enlevera toutes leurs illusions.. et une petite tempête finira de balayer les traces du tipi fashion. J’ai l’impression que ces idéalistes ne sont pas vraiment connectés au réel..

            quoique chacun fait ce qu’il lui plait mais bon, de là à faire vivre ses momes là dessous.. en plus, c’est moche mais d’une force !!


          • rastapopulo rastapopulo 1er novembre 2010 15:06

            Vu que Gensis Khan a dominé le monde avec ce type de logement je modérerais mes propos.
             
            J’ai pas lu l’article non plus. Aussi, j’aurais peut être réagi pareil !


          • foufouille foufouille 1er novembre 2010 15:23

            c’est un truc de vrai ecolo, toilettes seches, etc

            Leurs cousines ; les maisons troglodytes sont laissées à l’abandon

            pas gratuit........

            Les bunkers de la derniére......oui.....il en restes d’inoccupés ....

            elle est ou la vente ? fermee pour cause de munitions, sinon je suis preneur

            Je ne parlerais pas des péniches qui pourrissent sur le bord de nos riviéres...

            faut payer un loyer d’apontage, etc et la refaire

            Des cabanes à faire dans les arbres........ect.....ect......

            reglementer aussi, ca gache le paysage


          • foufouille foufouille 1er novembre 2010 16:19

            il y a differents models de yourtes : eco-equitable aussi
            et francaise !
            les peniches a paris, ca coute plus cher qu’un loyer effectivement
            sans compter l’entretien


          • LE CHAT LE CHAT 1er novembre 2010 17:53

            il y a aussi la tente de bédouins , Khadafi a lancé la mode à Paname  !  smiley

            mais alors que dans certaines villes on te fait chier pour la couleur de ta façade , on va accepter ces constructions complétement étrangères à nos paysages  ????


          • srobyl srobyl 2 novembre 2010 09:17

            Pour info technique féline :
             : le truc de chauffe est un poêle à bois-charbon, marque « chappée ». Ca a environ un demi-siècle d’existence. Très efficace en termes de puissance calorifique. J’ai connu ça dans ma jeunesse et si ca vous intéresse, j’en ai encore dans ma cave, par flemme de les envoyer à la déchetterie ou de les vendre (on trouve des preneurs à la campagne). Gros inconvénient savec ce type de chauffage :
            - extrêmement salissant : il faut nettoyer les conduits de fumées et le poêle souvent
            - avoir du bois très sec, donc stocké...(yourte à bois ! )
            Plus généralement : J’ai trouvé l’article intéressant, Il ne faut pas perdre de vue que ni les habitants de ces yourtes, ni l’auteur ne prétendent probablement présenter ce type d’habitat comme la solution d’avenir universelle (ou alors ils sont devenus fous)et si ça convient à certaines personnes on ne peut y voir que des avantages, dans la mesure où ce n’est pas obligatoire. La lecture de certains commentaires est aussi intéressante : l’un d’eux met en parallèle la minceur des parois d’un habitat , donc sa vulnérabilité, avec la degré de confiance qu’on peut avoir en autrui.
            Pour une multitude de raisons qui sautent aux yeux, entre autres les problèmes de raccordements eau, égouts... (mais pas pour le confort thermique qui peut être correct) je suis très sceptique...Appliquable en peu d’endroits, par peu de gens, donc en aucun cas une solution
            Je pense qu’il y a plus d’intérêt à exploiter la veine des matériaux comme le bois, la paille dont les qualités d’isolation thermique ne sont plus à démontrer
            Autre inconvénient de la yourte : sa forme ronde exclut l’utilisation du petit coin...Donc toilettes sèches extérieurs (avec sciure et ...poêle à sciure ? smiley


          • Vipère Vipère 1er novembre 2010 14:07

            Bonjour à tous

            A Marcon

            Les politiques interpellés de manière récurrente, n’apportent aucune réponse adéquate à la crise du logement, rendus inaccessibles pour bon nombres de français.

            Les loyers ont flambés pendant que les salaires stagnent, de sorte que l’habitat est devenu un bien inaccessible, un luxe, pour bon nombre de français ; jeunes étudiants, smicards, familles monoparentales et sur-endettées.

            L’état se désintéresse du sort d’une partie de ses citoyens qui galèrent pour se loger et s’en remet aux associations caritatives, débordées et incompétentes à gérer une problématique de cette ampleur.

            Les associations ne proposent aucune alternative à la rue, pour les 50 000 familles expulsées chaque année.

            Les sans logis sont donc parfaitement légitimes à se débrouiller par leurs propres moyens et à trouver d’autres alternatives aux logements en dur.

            Pourtant, n’est-ce pas un certain Nicolas SARKOZY qui déclarait, au lendemain de son élection, la main sur le coeur que « personne ne resterait sur le bord de la route » ?

            Les seuls dont s’est véritablement occupés Nicolas SARKOZY, sont ses amis du Fouquet’s, quant à Christine BOUTIN, elle a déployé des centaines de C.R.S pour contrer le D.A.L. et toutes les militants au logement.

             


            • Marcon 1er novembre 2010 16:12

              Bonjour,

              J’ai lu avec intérêt toutes vos réactions et certaines sont d’ailleurs assez drôles notamment sur les bobos...etc.
              Je n’ai pas eu l’impression en fait d’en rencontrer lorsque j’ai parlé à ces habitants de yourtes. J’ai rencontré des gens simples et sympas, qui ne cherchent à épater personne et qui n’embêtent personne et qui ont vraiment les pieds sur terre. C’est préférable effectivement pour gérer les déboires possibles !

              Je pense que choisir de vivre en yourte ou autre habitat alternatif plutôt qu’en appartement / HLM est un choix respectable....

              Ce qui me semble très dommage en France, c’est la difficulté à vivre autrement quelque soit la nature de la différence. La norme, la réglementation.... on étouffe un peu !

              « Réglementer aussi ça gâche le paysage » : tout à fait d’accord quand on voit certains lotissements, les zones commerciales etc... vous trouvez ça plus beau que les yourtes ? :)


              • foufouille foufouille 1er novembre 2010 18:10

                « Réglementer aussi ça gâche le paysage » : tout à fait d’accord quand on voit certains lotissements, les zones commerciales etc... vous trouvez ça plus beau que les yourtes ? :)

                c’etait ironique
                le bobo ou bobeauf veut une belle foret propre avec de gentils zanimaux


              • Loatse Loatse 1er novembre 2010 16:42

                L’habitat HLM s’est amélioré, il ne se construit plus de grande tours ou barres mais de petits batiments à taille humaine et construits de plus en plus de manière plus écologique.

                Je ne pense pas que la solution soit de proposer un habitat alternatif en tissu pour pallier au manque de logements mais bien de redonner accès à l’habitat social aux plus défavorisés..

                Voilà ou se situe une grosse partie du problème, la yourte c’est le sparadrap sur la plaie bien ouverte de l’injustice sociale.. une forme de résignation. Le prochain pas : la maison en carton ?
                 



                • Lutin Lutin 1er novembre 2010 17:01

                  La maison en carton existe déjà, elle ne va pas tarder à fleurir avec l’hiver. Mais c’est plutôt une habitation pour famille monoparentale sans enfants, sans boulot et sans yourte

                  Par contre pour revenir au sujet et à quelques commentaires, c’est vrai que de sortir du moule social qu’on s’est forgé c’est très difficile voire impossible. Ne pas pouvoir choisir de vivre comme on l’entend c’est une atteinte grave à la liberté, et les fausses excuses hygiéno-sanitairo-dangereuses c’est de la pure hypocrisie. C’est tout simplement que ceux qui désirent vivre hors normes établies ne sont plus essorables du point de vue taxes, loyers, abonnements en tout genre, ils se contentent de moins de choses, le superflu disparaissant très vite. Et quand le superflu disparaît c’est l’économie qui s’écroule, cqfd


                • foufouille foufouille 1er novembre 2010 18:13

                  3500 le m2 !
                  juste bon pour les ecobobos


                • Loatse Loatse 1er novembre 2010 18:52

                  Bonjour Marcon,

                  Votre article est très bien fait.. Pour ceux que ce mode de vie tente, pourquoi pas ? Toutefois puisque ce type d’habitat n’est pas destiné là à être mobile mais bien à devenir la résidence principale de sédentaires, il va de soi qu’il ne peut donner lieu à aucun privilège, à savoir l’autoriser sur un terrain non constructible pour la simple et bonne raison que celui qui acheterait son habitat en dur se retrouverait de ce fait pénalisé.

                  Je ne connaissais pas la maison en carton, juste la maison « poubelle » construite avec des matériaux de récupérations parfois insolites.. nouveau concept. également.. Ce qu’il serait intéressant, c’est de savoir combien de français seraient prêts à échanger leur logement traditionnel en « dur » contre ce genre d’habitat....






                • easy easy 1er novembre 2010 17:03



                  Les Français découvrent donc la yourte depuis 15 ans.

                  Ils découvrent que c’est une formule d’habitat précaire très économique. Pas plus que les autres formules HLL, la yourte ne résout les problèmes de sanitaire, d’évacuation des eaux sales en particulier. Et des solutions techniques allogènes doivent donc être ajoutées à la yourte de base.
                  Pour les autres aspect de l’habitat, la yourte répond positivement et à très bas coût. 

                  Fondamentalement, se contenter d’une seule pièce est économique. Si l’on découvre au travers d’une expérience yourte que c’est vivable, il ne faut pas hésiter à en retenir le principe même si l’on construit en briques.
                  L’autre point c’est que cette unique pièce est peu fenêtrée. En revanche, et ça la différencie de tous les autres types d’habitat, elle comporte un éclairage sommital, central, par où passe également le conduit des fumées du poêle central.

                  En paille en bois ou en béton, faire un habitat rond ou carré, comportant une seule pièce, très peu de fenêtres, un skydôme et un poêle au centre, c’est malin. 

                  Cependant, quels que soient les matériaux constituant son enveloppe, la yourte reste mal isolée tant que cette enveloppe est mince. L’idéal serait d’en arriver à ne même plus avoir besoin de brûler quoi que ce soit pour se chauffer (les bouses, OK, il y en a automatiquement quand on élève des ruminants mais sinon, il faut abattre des arbres) 
                  Pour ça, il faudrait soit 30 à 50 cm de laine de verre partout (dans une structure bois), soit une couverture de type yourte mais bien plus épaisse : disons 10 épaisseurs de couvertures de laine classique + une finition externe imperméable Gore-tex + une finition de type isolant mince argenté à l’intérieur. 
                  Et au sol, sous le plancher, il faudrait 10 cm de polystyrène expansé ou laine de roche.

                   


                  • VivreDifferent VivreDifferent 1er novembre 2010 17:52

                    Merci pour cet article. La politique de nos dirigeants est rarement favorable aux initiatives individuelles, surtout si elles remettent en cause les dogmes de « l’Identité Nationale ». Ces yourtes me semblent bien intéressantes, même si pas encore assez flexible pour mon mode de vie très mobile (mais c’est peut-être mon mode de vie que je devrais changer).


                    • LE CHAT LE CHAT 1er novembre 2010 17:54

                      en revanche , le problème de manque de logement est bien réel , ils sont où les lotissements Borloo à 100 000 euros ??? pour ce prix là , t’as même pas le terrain ici !


                      • Ronald Thatcher rienafoutiste 1er novembre 2010 18:17

                        le conteneur/studio pour étudiant, la yourte pour pauvres/nomades de la flexibilité du travail, la bagnole break, la caravane à Dédé, la copropriété, le squat, le camping sous tente... pffff

                        et s’il y avait un énorme problème de logement en France avec des prix au M² affolant et suréaliste, et si tout ça était voulu par pure spéculation ? Paranoïa ?

                        C’est le moment de quatter les logements vaquants, trève hivernale bien venu pour tout les dormeurs du val !!!


                        • fifilafiloche fifilafiloche 1er novembre 2010 18:31

                          La crise du logement est essentiellement liée à la crise financière. Le logement a cessé d’être valorisé comme tel pour servir de support à la création monétaire par la dette et à l’enrichissement virtuel de nos sociétés desindustrialisées.


                          En tant qu’instrument financier, le logement s’est donc logiquement deconnecté de ce qui lui a toujours jusqu’ici servi de référence : le revenu des ménages. Alors qu’il s’agit d’un besoin primaire, il devient un luxe pour les non propriétaires. La pierre a remplacé l’Or comme étalon monétaire, son avantage est que la ressource est beaucoup plus disponible.

                          Les logements alternatifs posent un problème à cette logique financière, puisque les murs ne peuvent être valorisés comme pérennes, et donc servir de support à la création monétaire. Ils représentent un danger pour la pérennité du système dans son ensemble, aussi bien pour les intermédiaires financiers que pour les Etats, qui se nourissent grandement du capital pérenne et difficilement délocalisable que constitue le foncier en dur.

                          Les nomades échappent aux contraintes des sédentaires, une liberté incompatible avec la conception napoléonnienne de l’Etat centralisé.

                          • Mr Mimose Mr Mimose 1er novembre 2010 20:21

                            En réponse à Calmos qui a l’air de croire que ce genre d’habitat c’est pour les bobos, et bien je dirais pas sur mon vieux !!

                            Je ne sais pas si tu as la chance d’avoir un logement , un vrai, mais tu dois savoir mon pote que y’a des gens qui bossent dur et qui vive dans des voitures, sisi mon vieux c’est vrai !!
                            Perso j’ai déja fait des chantiers sur paris et je connais des gars qui vivent dans des peugeot boxer aménagé (ils se démerdait pour trouver une douche qq part le soir). Oui mon vieux, ils sont intérimaires et se déplacent souvent sur toute la france pour se taper des chantiers, leurs seuls point de chute, quant ils en ont c’est chez de la famille (les parents, ou autres).
                            Perso ça ne m’ait jamais arrivé de vivre comme ça, et je ne te le souhaite pas non plus, car comme tu dis l’hiver, ça caille, et quand t’a pas de confort et que tu dois en plus aller bosser dur, je te dis pas la misére !!
                            A bon entendeur !

                            • Salsabil 1er novembre 2010 20:45

                              Bonsoir,

                              Votre article est intéressant, de même que la plupart des commentaires qui le suivent.

                              Il y a effectivement de sérieux problèmes rencontrés par ceux qui ont choisi ce mode d’habitat, les communes leur rendant fréquemment la vie difficile.
                              J’avais déjà lu plusieurs sujets sur cette question. Pour info, pas mal de renseignements sur ce site .

                              La « yurt » en langue(s) turque(s) n’est rien d’autre que la « tente ». Il faut savoir à quel point celle-ci est parfaitement étudiée pour se protéger des climats rudes des steppes d’Asie Centrale. Les feutres qui la recouvre en première couche et servent d’isolation (on a toujours pas trouvé mieux) sont (étaient) fabriqués à partir du poil de divers animaux. Cette laine récupérée était réunie, mouillée pour la colmater, roulée puis traînée accrochée par un système ingénieux, par des chevaux, à grand renforts d’aller-retours qui finissaient par créer une agglomération des fibres la transformant en feutre dont pas un millimètre ne laissait passer l’air. Du grand art et tout un rituel, et pour cause !, auquel tout le clan participait.

                              Les sociétés, claniques donc, se satisfont d’un tel mode de vie, chaque entité du clan ayant un rôle, une place, un « échelon » parfaitement et implicitement connu et respecté.
                              Ainsi ce grand espace de vie commune (oui, une yourte c’est grand !) est tout à fait adapté à ces sociétés.

                              Il existe également dans la yurt traditionnelle, un certain nombre d’éléments symboliques liés à une culture ancestrale. La cheminée centrale représente le lien existant entre le ciel et les sous-sols, c’est dans la culture chamanique comme l’arbre de vie, ce qui vient et ce qui part, le bien et le mal, etc., tout ceci étant inextricablement lié. La porte est également un symbole, on ne la passe pas n’importe comment.

                              Bref, toute cette culture n’est pas forcément transmise avec la fabrication et l’installation de ces « néo-nomades »(?), mais bon pourquoi pas utiliser un système permettant d’être et de vivre à l’écart des frimas de l’hiver.

                              Je crois pourtant, comme cela a été dit, que dans des territoires,, sommes toutes, exigus, tels que les nôtres (on est pas en Mongolie !), il est nécessaire qu’une réglementation soit mise en place quant à l’occupation des lieux. Sinon c’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi.

                              A noter également ces nouveaux types d’habitation qui consistent à utiliser des containers pour en faire de véritables lieux de vie. C’est très étonnant, pas forcément esthétique, mais surprenant.

                              En tous cas, merci de votre papier qui relève une question qui, si elle reste bien floue encore quant à ses aspects juridiques, a le mérite de proposer une alternative à des logements au prix, aujourd’hui, de plus en plus inabordables.


                              • lanatur lanatur 1er novembre 2010 21:14

                                Bonjour Güll,
                                Sans aucune envie de draguer( j’ai bien compris que vous aviez ,déjà un beau cavalier à vos coté, juste en tant que voisin(Palaiseau) et surement partageant un ensemble de valeurs communes,ça me ferait vraiment plaisir d’échanger ,hors virtuel, non réflexions, histoire d’étayer d’avantage mon projet à venir.


                              • Salsabil 1er novembre 2010 22:10

                                @ lanatur,

                                Heu... Bien, je ne suis pas une espèce de sauvage (quoique...), donc : gulanne[at]live[.]fr


                              • lanatur lanatur 2 novembre 2010 00:55

                                bien reçu Güll,merci


                              • 65beve 65beve 1er novembre 2010 21:39

                                Un bon yaourt dans une bonne yourte, quoi de mieux !


                                • NeverMore 1er novembre 2010 21:51

                                  Un billet d’avion pour la Mongolie, quelques bottes de paille = 1 problème résolu...

                                  Pour le yaourt, il suffit de traire les yacks (femelles de préférence, c’’est plus rapide et plus productif) ou les juments, ou les chamelles.


                                  • Salsabil 1er novembre 2010 22:08

                                    @ Nevermore,

                                    Le lait de jument sert à faire du « koumis » donc du lait fermenté qui garde tous ses nutriments ainsi qu’une texture relativement liquide et un goût aigre.

                                    Un petit peu différent des yaourts qu’on a l’habitude de déguster ici... smiley

                                    Ceci dit les méthodes ancestrales restent, j’ai vu il n’y a pas si longtemps, des sacs de ? (cuir, jute,... ?) pendus au-dessus de l’évier de la cuisine, en Turquie, pendant des jours et des jours (température extérieure 40° !!), pour obtenir finalement un yaourt succulent et parfait pour préparer la boisson nutritive et rafraîchissante là-bas, le Hayran (yaourt + sel + eau, battus et mis au frais).


                                  • Salsabil 1er novembre 2010 22:17

                                    Ah ! Ca ! Si on est sensible aux odeurs en tous genres, vaut peut-être mieux éviter carrément les terres d’Asie Centrale !!! smiley

                                    Mais c’est aussi se priver de moultes choses extraordinaires...


                                  • Salsabil 1er novembre 2010 23:17

                                    Rouxel,

                                    Vous êtes d’humeur taquine teintée d’un brin de condescendance... Me trompe-je ? smiley

                                    Le yack séché, bien ! Voyons cela comme ça....

                                    Les guerriers des tribus turco-mongoles avaient un avantage certain sur leurs futurs proies. Ils voyageaient à dos de cheval sans logistique lourde, encombrante et ralentissante comme leurs adversaires.

                                    En effet, parmi les petits trucs qui leur permettaient de rester sur le cheval, de ne quasiment jamais s’arrêter, de ne pas trimballer des quantités de cuisines, ustensiles, mets divers et variés et autres coupes en or..., existait ce que l’on appelle aujourd’hui le « pastirma ».
                                    C’est désormais devenu un produit de luxe en Turquie, plus précisément à Kayseri où fut gardée la tradition.

                                    A la base, le système était très simple : En plus du fameux « koumiss » dont je parlais un peu plus haut et dont une outre était attachée à chaque monture, les cavaliers trouvaient de quoi se sustanter....sous leur selle !
                                    La viande, de boeuf, ou autres bovidés, était mise à sécher sous la selle entre la couverture et la selle elle-même. Ainsi les guerriers transportaient, chacun sa part, le ravitaillement nécessaire aux épopées dans lesquelles ils étaient engagés.

                                    Génial, non ? smiley Pas de campement précis, pas de feu nécessaire, pas de logistique lourde, pas de contraintes horaires.
                                    De la légèreté, une vitesse inégalée, une maîtrise incontestée dans l’art équestre,, des ressources de tous temps même sans descendre de cheval (mais oui ! Tout était accessible !), un courage et un honneur menant n’importe quel bonhomme au bout du monde.

                                    Ils avaient tout compris dans la gestion de ces luttes implacables. Il n’y a rien d’étonnant à la rapidité de la suprématie instaurée par un Genghis Khan ou plus tard par un Timor. Sanguinaires, certes, - qui ne l’était pas à cette époque ? - mais gagnant systématiquement et étandant un empire absolument extraordinaire !


                                    • mister dust mister dust 2 novembre 2010 10:46

                                      bien en phase avec cet article vu que j’ai la chance de posséder un terrain agricole (non constructible) et une caravane et que je n’ose pas y habiter car il faudrait que je me mette en guerre avec l’administration (DDE principalement), ce qui demande beaucoup d’énergie (notament pour rester calme et non violent....) . smiley


                                      • Bulle Bulle 2 novembre 2010 10:57

                                        @Jeff88

                                        Et bien c’est pas ce que ma grand mère me disait de ses années de travail dans les années 60/70. C’est vrai qu’il était possible de se faire virer mais comme y’avait pas mal de boulot ce n’était pas angoissant puisque un boulot de perdu, 10 de retrouvés. Mon grand père réussissait en tant qu’ouvrier à négocier ses salaires et bossait 40H par semaine avec 5 semaines de congés payés et pas de lundi de pentecôte travaillé...

                                        Les années après guerre jusqu’au premier choc pétrolier ont été des années ou le niveau de vie a « augmenté » je met des guillemets car même si on a plus de vacances, des salaires bien plus élevés avec un accès facile et rapide à la nourriture, nous avons perdu en cohésion sociale et en rapport humain. La preuve en est qu’au lieu d’avoir une solidarité entre générations, on entend de plus en plus les gens à la retraite rabrouer les plus jeunes en leur disant qu’à leur époque c’était 1000 fois plus dure alors faut pas se plaindre et travailler plus bla bla. Mais un jeune ne peut pas se vanter de n’avoir que 1 mois de chômage à son actif dans une carrière et si il perd son emploi il va peiner à trouver un employeur « bouche trou ». Alors il est où le vrai stress de l’avenir ?


                                        • nainbe 12 février 2011 14:08

                                          oui vive la yourte j’ aime ce message merci d’etre la


                                        • Barbesse 3 novembre 2010 09:26

                                          Un petit rectificatif à cet article, sur le statut juridique de la yourte.
                                           En effet, pour désigner juridiquement un habitat comme mobile, il faut qu’il possède des roues en état de marche. Ce n’est pas le cas de la yourte qui est un habitat léger démontable, et plus exactement une tente, qui dépend de la législation assez souple du camping.
                                          D’autre part, la yourte n’est pas un habitat éphémère, elle est en effet beaucoup plus durable que tout ce qui a été inventé au cours des ages, la yourte séculaire et originaire datant de plus de trois mille ans sans un accroc. 
                                          Cette durabilité la fait largement dépasser nos châteaux féodaux.
                                          Les mots et les qualificatifs sont importants dans le combat que nous sommes amenés à livrer désormais sur la place publique, pour faire valoir et reconnaitre la légitimité de notre mode de vie devant des politiques autoritaires, prêts à éliminer toute manifestation d’une contre culture dans ce pays.
                                          Plus d’info sur le blog Yurtao, la Voie de la Yourte : www.yurtao.canalblog.com
                                          Sylvie Barbe, fondatrice et présidente de l’association CHEYEN : Coordination des Habitants En Yourte sur Espaces Naturels.


                                          • XAV31 8 novembre 2010 07:51

                                            @ Barbesse

                                            Sylvie, merci pour ton blog, il est très sympa et les témoignages/images sont assez parlants. Cependant je maintiens qu’il ne faut pas dire que la yourte a dépassé tout ce qui a été inventé. La yourte est adaptable, pas adaptée. L’habitant peut s’accommoder de divers habitats qui ont dépassé la yourte aussi (d’ailleurs certains vivent encore dans des châteaux, pour reprendre tes arguments).
                                            Donc j’insiste sur le non-modèle comme je l’ai écrit sur ton site : http://yurtao.canalblog.com/archives/2009/12/08/16071489.html

                                            merci

                                            xavier

                                            • nainbe 12 février 2011 14:05

                                              vivre dans une yourte ce n’ est pas une mode bobo ou autre.et ce n’est pas des bobos, c’est un vrais mouvement hippie et je suis tres fier d’ eux. ce sont des gens qui sont proche de la nature sont tres hospitalier.les yourtes c’est un choix de vie et depuis bien longtemps l’article est genial

                                              je ne vis pas en yourte mais faisons barrage a cette loi absurde qui veut interdire ce mode de vie
                                              que je trouve super. 

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