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La fuite en avant du capitalisme

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Dans la crise globale la dette de l’Europe n’en est qu’une partie. Les dettes japonaises ou américaines sont largement supérieures, mais les dettes privées des ménages et des entreprises sont encore très supérieures aux dettes publiques. La croissance du capital se construit sur toujours plus d’endettement, et donc plus de dettes. Cette logique d’endettement nous mène à une impasse économique et sociale.

C’est l’échec des politiques de relance conduites par les Etats pour protéger ce système dont le moteur est la course au profit privé du capital, ce système qui permet aux plus riches de s’enrichir indéfiniment aux dépends des peuples. La poursuite de ce modèle ne peut que nous mener vers une catastrophe annoncée. Ces dettes ne sont pas les nôtres, ce n’est donc pas à nous de les payer ni d’en subir les conséquences.

Les entreprises recherchent la main d’œuvre la moins chère possible pour rémunérer le plus grâcement possible leurs actionnaires. Pour cela elles suppriment massivement des emplois, ce qui a un effet négatif sur la consommation des ménages et donc de la croissance. Le résultat est un chômage et une précarité qui explosent, ainsi que la destruction des services publics et une austérité qui conduit à des réformes comme par exemple la réforme des retraites. Jaurès disait : « le capitalisme porte en lui la guerre comme les nuées portent l’orage » et il est évident que rien, mais vraiment rien, n’arrête le capital lorsqu’il s’agit de faire du profit, et pour cela il n’hésitera pas à en faire payer le prix aux populations. C’est une fuite en avant permanente pour maintenir ce système la tête hors de l’eau.

Cette fuite en avant d’accumulation du capital est rendue plus difficile par l’intensification de la concurrence des capitalismes russe, indien, brésilien et chinois. Cette financiarisation des économies et l’accumulation de ce capital financier a aussi un caractère fictif, car les titres financiers qui s’amoncellent correspondent à des reconnaissances de dettes qui ne pourront jamais être honorées. Il y a déconnexion complète entre la croissance rapide des marchés financiers et la croissance bien plus lente des productions de marchandises. Seulement 5% des énormes sommes qui sont échangées chaque jour à la bourse vont vers l’économie réelle.

Le capitalisme a un besoin permanent de croissance, car ce système est basé sur l’accumulation des profits. Pour croitre sans cesse, le capitalisme a besoin de toujours plus de crédits, et donc de toujours plus de dettes. Cette logique d’endettement croissant pour pouvoir faire fonctionner cette machine infernale conduit à une impasse économique et sociale totale. Le capitalisme est en crise, et il utilise tous les moyens pour en faire payer la note aux populations.

Les intérêts des peuples sont antagonistes de ceux de la minorité qui aujourd’hui tient entre ses mains le pouvoir économique, financier, politique, et qui contrôle tous les principaux moyens d’information. L’évolution du capitalisme ne marie pas harmonieusement démocratie et marché comme nous le vantent tant d’idéologues libéraux. En plus de la contradiction capital/travail, la phase actuelle du capitalisme se trouve traversée par une contradiction capital/démocratie.

http://2ccr.unblog.fr/2012/05/07/la-crise-du-capitalisme/


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41 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2012 09:39

    Et n’oublions pas le désormais célèbre avertissement d’Hervé Kempf : « Comment les riches détruisent la planète ».


    • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2012 09:51

      « Une société très inégalitaire un gaspillage énorme, parce que la dilapidation matérielle de l’oligarchie – elle-même en proie à la compétition ostentatoire – sert d’exemple à toute la société. Chacun à son niveau, dans la limite de ses revenus, cherche à acquérir les biens et les signes les plus valorisés. Médias, publicité, films, feuilletons, magazines « people », sont les outils de diffusion du modèle culturel dominant. » (Kempf)

      « La firme, par exemple, ne se demande jamais comment faire pour que le travail soit le plus plaisant, pour que l’usine ménage au mieux les équilibres naturels et l’espace de vie des gens, pour que ses produits servent les fins que se donnent les communautés humaines. Elle se demande seulement comment faire pour produire le maximum de valeurs marchandes au moindre coût monétaire. Et à cette dernière question elle répond : » Il me faut privilégier le fonctionnement parfait des machines, qui sont rares et chères, par rapport à la santé physique et psychique des travailleurs qui sont rapidement remplaçables pour pas cher. Il me faut privilégier les bas coûts de revient par rapport aux équilibres écologiques dont la destruction ne sera pas à ma charge. Il me faut produire ce qui peut se vendre cher, même si des choses moins coûteuses pourraient être plus utiles. « (André Gorz)

       »… C’est bien là d’ailleurs le plus insupportable dans les méfaits de la finance, toujours encouragée à aller trop loin, c’est-à-dire au-delà du seuil où les autorités ne peuvent plus se désintéresser de ses infortunes et doivent plonger pour lui sauver la mise – la parfaite prise d’otages.« (Frédéric Lordon)

       »Le progrès technique réduit les coûts des produits que l’on achète occasionnellement mais pas ceux des produits de première nécessité« (Daniel Cohen)

      Le progrès technique : anatomie d’une trahison. De fait le »progrès« technique crée de nouveaux besoins, très chers au départs, ses produits peuvent baisser, jusqu’à épuisement de la marge de profit, laissant ainsi à d’autres, de nouveaux produits, le soin de prendre la relève. C’est particulièrement vrai des médicaments. Ceci explique également que, plus les riches sont riches, plus ils sont prêts à payer très cher les nouveautés. Et donc, que la société technicienne est forcément inégalitaires. Comme vis à vis des ressources naturelles on a un jeu à somme nulle, nécessairement les pauvres sont de plus en plus pauvres.

      Ps. Ne pas confondre Daniel Cohen avec Elie Cohen lequel a dit »l’Etat a plusieurs casquettes, qui ne doivent pas savoir entre elles ce qu’elles font (Le ministre des finances n’a pas à savoir ce que fait la caisse des dépôts et consignations, affaire délits d’initiés d’EADS)" ! Sans commentaire !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 juillet 2012 10:03

      À l’auteur :
      «  Les dettes japonaises ou américaines sont largement supérieures, mais les dettes privées des ménages et des entreprises sont encore très supérieures aux dettes publiques. »

      S’il est exact que la dette privée est supérieure à la dette publique, le stock de la première est sans cesse renouvelé par des remboursements et de nouveaux emprunts solvables tandis que celui de la seconde est « remboursé » à crédit par toujours plus d’emprunts insolvables.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 juillet 2012 10:06

        À l’auteur :
        « C’est l’échec des politiques de relance conduites par les Etats pour protéger ce système dont le moteur est la course au profit privé du capital, ce système qui permet aux plus riches de s’enrichir indéfiniment aux dépends des peuples. »

        La "course au profit privé du capital n’est aucunement responsable de l’accroissement de la dette publique !


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 juillet 2012 10:11

        À l’auteur :
        « il est évident que rien, mais vraiment rien, n’arrête le capital lorsqu’il s’agit de faire du profit, et pour cela il n’hésitera pas à en faire payer le prix aux populations. »

        Il ne tient qu’aux populations de déclarer clairement qu’elles veulent autre chose.

        En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...

        Il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
        Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...

        Lire :
        Refondation du Capitalisme & Dividende Universel

        2 de 2

        Le 
        Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

        Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

        Objectif Principal :
        Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique

        Objectifs Spécifiques :
        I)
        Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
        Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
        II)
        Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
        Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage et celui de la lutte des classes.



      • Scuba 18 juillet 2012 15:16

        La "course au profit privé du capital n’est aucunement responsable de l’accroissement de la dette publique !

        Un tout petit peu quand même, puisque les etats sont venus à la rescousse des banques et entreprises privées en faillite, en prenant en charge leurs dettes, qui sont donc venue alourdir la dette publiques


      • Mycroft 18 juillet 2012 16:40

        Ha bon, la course au profit n’a pas entrainé une réduction des impôts les plus proportionnels au détriment des caisses de l’état ? Ce n’est pas cette même course au profit qui a entrainé la mise en concurrence fiscale des pays, pour les citoyens fortunés uniquement ?

        La course au profit cour-termiste n’est pas non plus responsables du déclin technologique de l’occident, qui a perdu son avance à cause d’une diminution très conséquente de la part de recherche fondamentale et à long terme dans notre investissement ?

        Étrange, j’ai justement bien l’impression que c’est cette course au profit qui est à l’origine de nos ennuis. Parce que la dette publique, on l’a justement depuis que les riches n’ont plus peur.


      • devphil30 devphil30 18 juillet 2012 10:16

        Pourquoi tant d’évidence ne sont pas prises en compte par ces sois disant riches qui ne pensent qu’à amasser des 0 et des 1 sur un compte et dont ils ne faudrait surtout pas les taxer car nous serions orphelins si ils partaient ailleurs.


        Dans le monde actuel , ils sont déjà parti mais continue à toucher leur dividende au détriment des salaires en France.

        Il faut donner aux salariés le contrôle de leur entreprise et l’économie se portera mieux

        Philippe

        • spartacus spartacus 18 juillet 2012 10:19

          Faut arrêter Robert de faire des copiés collés de littérature communiste.

          Des dissertations sur le marxisme c’est groupusculaire maintenant. On en a fait le tour !

          Les entreprises recherchent la main d’œuvre la moins chère possible pour rémunérer le plus grâcement possible leurs actionnaires.
          La vilaine déformation du prisme communiste de l’économie de marché !
          Les entreprises recherchent de la main d’oeuvre pour simplement créer leur production.
          Un actionnaire n’est pas « rémunéré » il reçoit des dividendes si il y en a ! Par exemple Peugeot n’a donné des dividendes que 2 fois sur les 5 dernières années. Les intérêts ou les pertes du risque.
          pour cela elles suppriment massivement des emplois
          Déformation communiste ! L’intérêt d’une entreprise c’est d’embaucher, pour créer plus ! Mais ça quand on appris « Zola » et « Marx » depuis la seconde par une éducation nationale gauchiste au lieu de former à lire des bilans et l’économie de marché...c’est dur de réapprendre la société civile.
          la destruction des services publics 
          La on reconnait le bénéficiaire de l’état, c’est l’argument « préféré » pour justifier la pérennité de ses privilèges, comme les « bonifications », ses privilèges de « régimes spéciaux ou ses privilèges de temps de travail très différencié de cette société civile qu’il méprise par ignorance.
          La logique d’endettement croissant
          Alors selon le raccourci »communiste c’est la faute au capitalisme« les dettes » mais rarement une mise en cause des politiciens.
          L’évolution du capitalisme ne marie pas harmonieusement démocratie et marché comme nous le vantent tant d’idéologues libéraux. En plus de la contradiction capital/travail, la phase actuelle du capitalisme se trouve traversée par une contradiction capital/démocratie.
          La c’est du copié collé. C’est pas de l’auteur ! 
          Hélas les faits sont contre. Nostalgie de l’absence de démocratie des pays de l’est ?
          Nostalgie des dictatures totalitarismes ?

          En résumé : la constatation des contrats constatant les constatations constatées inconstatables, Il y’a absolument rien de constructif là dedans. 
          Le communisme c’est vraiment du brassage de vent !
          Un rabâchage de stigmatisation d’un bouc émissaire facile. « le capitalisme ».

          Comme agent de l’état, l’auteur attend sa prime payable a crédit par les contribuables et les générations futures....que seul permet un monde « capitaliste ! »


          • jaja jaja 18 juillet 2012 10:24

            Quelle réponse apporter à la prose idiote d’un suppôt de l’esclavagisme qui se fait appeler, sans honte, Spartacus ?

            Un éclat de rire ?......


          • Robert GIL ROBERT GIL 18 juillet 2012 10:28

            salut esclave,
            tu transcrit trés bien les paroles de tes maitres, tu est un bon esclave !

            Sur mon site, a la suite de cet article il y a les videos associées....jette y un coup d’oeil, mais chut, ne le dit a personne.


          • Jean-paul 18 juillet 2012 13:41

            Pour Robert GIl tout travailleur est un esclave .


          • louphi 18 juillet 2012 10:27

            Rappel de l’Histoire contemporaine du système capitaliste

            (Note : J’ai fait cette réponse faite à Anexandre dans le cadre de l’article de Rakotoarison du 14 juillet en cours intitulé : Hollande, sur les pas de ses prédecesseur. Eh bien, cette réponse correspond ausii à l’article ci-dessus. C’est pourquoi je la reproduis ici.) 

            Le triomphe tout puissant du capitalisme, avec sa « démocratie à l’occidentale », système d’équarrissage des masses avec leur propre assentiment, permet de minimiser ses « incidents de parcours ». C’est un constat indéniable.

            Mais, faire croire, comme vous le faites, que c’est maintenant seulement que ce système commence à se fissurer, que ce sera pour la première fois de son Histoire s’il lui arrive un jour de se fissurer vraiment, cela est faux, totalement faux.

            Cela ne peut être vrai que si l’on fait fi de l’Histoire contemporaine du système capitaliste, si l’on ne se contente pas de minimiser ses « incidents de parcours », si l’on décide de les ignorer totalement en considérant qu’ils n’ont jamais eu lieu.

            Si donc on essaie d’accorder une toute petite attention à ces « incidents de parcours » du système de la démocratie capitaliste, force est de constater que ce système s’est déjà fissuré trois fois au cours de son Histoire contemporaine. Et qu’est-ce que c’est que la fissure du système si ce n’est l’insurrection armée des masses, la révolution populaire contre le système ?

            Ainsi donc, la première fissure du système capitaliste s’est produite en 1871. Cette première fissure s’appelle la Commune de Paris. Cette révolution populaire fut dirigée par le Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels en personnes.

            La deuxième fissure du système capitaliste s’est produite en Octobre 1917 en Russie et dans tout son empire pendant la guerre inter-impérialiste de 1914-1918. Cette deuxième fissure s’appelle la Révolution d’Octobre 1917 qui instaura la République des Soviets puis l’Union des Républiques des Soviets (URSS). Cette révolution contre le système capitaliste fut dirigée par le Parti communiste bolchevique de Lénine et Staline.

            La troisième fissure du système capitaliste s’est produite pendant la deuxième guerre inter-impérialiste de 1939-1945. Cette troisième fissure s’appelle le Camp Socialiste, le pacte de Varsovie, formé des démocraties populaires d’Europe de l’Est et de la Chine alliées de l’URSS de Staline.

            Le Pacte de Varsovie autour de l’URSS de Staline sonnait déjà la fin toute proche du système capitaliste dans le monde.

            Ce petit rappel, non pas de l’Histoire ancienne, mais de l’Histoire contemporaine, actuelle, montre à quel point l’ignorance volontaire ou non de l’Histoire, l’Histoire authentique, en commençant par l’Histoire contemporaine, conduit à l’incompréhension de l’actualité.


            • spartacus spartacus 18 juillet 2012 12:23

              La commune de Paris !

              Des révoltés contre le suffrage universel....Les communiste en font le départ, 
              Déja les premiers morts dû aux communistes !

              Octobre 17. Un certain Lénine promoteur de Bolchévisme fut commandité par l’Allemagne pour déstabiliser le pays considéré comme dangereux.
              Les monstres Staline et Lénine persécuterons les artisans, les paysans, ceux qui ne pensent pas comme eux aux nom de la lutte des classes. 20 millions de morts contre leurs propres ressortissants. La encore l’alternative du communisme montre sa laideur et sa stupidité dans son horreur !

              1939-1945 Une guerre terrible déclenchée par une association Nazy-Communiste, le pacte germano soviétique. Ils envahiront ensemble la Pologne, Ensuite les soviétiques envahiront a Finlande. Le pacte de Vasovie se caractérise par le plus grand nombre de morts politiques sur sa propre population de l’histoire. (Hors chine).
              Après guerre, en Europe ces pays s’enferment sur eux même. Les autres qui suivent l’économie de marché se développent mieux. Sur tous les tableaux économie, instruction, niveau de vie, le capitalisme démontre sa supériorité.

              Si hier on pouvait comparer en live Allemagne de l’ouest versus Allemagne de l’Est. Aujourd’hui encore Corée du nord versus Corée du Sud.
              Le communisme dans l’histoire a montré qu’il était criminogène, anti économique et une alternative stupide au capitalisme.
              Les PC et syndicats des différents pays libéraux ayant étés financés par l’international socialiste Soviétique ont distillé et continuent malgré la chute du mur encore à distiller ces idées nauséabondes dans certaines catégories sociales de nos population la gangrène de leurs idées. 
              On les retrouve principalement dans les services publics, ou des syndicats minoritaires infiltrés et subventionnés au nom de la défense corporatistes d’avantages sectoriels rassemblent des nostalgiques.
              On les appelle les « bobos ». Des bienheureux payés à crédit sur dette envoyés aux générations futures qui ne peuvent vivre qu’avec le capitalisme des contribuables.

            • louphi 18 juillet 2012 23:00

              spartacus

              Vos affabulations fantasmagoriques primaires et bestiales ne méritent aucune considération sauf à épater la galerie.


            • spartacus spartacus 18 juillet 2012 12:31

              C’et beau la gestion par tous et par personne.

              C’est beau d’y croire....

              La gestion par des « responsables mais pas coupables ! ».....

              • Mycroft 18 juillet 2012 16:52

                Perdre son temps à chercher des coupables, c’est bon pour les imbéciles, sauf quand on veut rendre la justice, ce qui ne permet pas de régler des problèmes majeurs. Mieux vaut passer du temps à trouver et former ceux qui peuvent régler les problèmes. Et ceux qui peuvent les éviter.

                Les trouver, les former, et leur donner une indépendance conséquente vis à vis des rentiers et autres imbéciles heureux qui peuplent notre oligarchie financière. Car si encore c’est crétins apportaient quelque chose par eu même, on pourrait discuter. Mais ils sont plus souvent une nuisance, incapables de comprendre quoi que ce soit de technique. Comment espérer qu’ils puissent guider des scientifique, la seule véritable élite de notre espèce ?


              • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 juillet 2012 18:43

                @ MyCroft

                Et vous en connaissez beaucoup de ces demi-dieux, hommes parfaits, n’ayant aucun intérêt personnel, ne travaillant que pour la gloire, pas pour manger ou faire vivre sa famille, insensible aux pressions et aux louanges.

                Que j’aimerai vivre sur votre planète !


              • Mycroft 19 juillet 2012 10:37

                Beaucoup, non, mais allez dans un laboratoire, de temps en temps, et vous en verrez. On ne les trouve par contre que là, je vous l’accorde.

                Et si on ajoute au lot ceux qui cherchent à faire un métier utile tout en faisant vivre leur famille, mais sans chercher à magouiller, à profiter ou à se défausser sur les autres d’un travail qu’ils peuvent faire parce qu’ils « ne sont pas les responsables », alors oui, on en trouve partout. Chez les ouvrier, chez les ingénieur de terrain, tous ces gens qui reçoivent des cahier des charges absurdes, négociés par des incapables, et qui essaient de faire leur possible pour solutionner les problèmes. Tous ces gens à qui ont demande le beurre et l’argent du beurre, et qui se débrouillent pour obtenir un résultat et qui ferait sans aucun doute bien mieux s’ils ne devaient pas perdre leur temps à gérer des ordres absurdes.

                Vous bossez dans quoi, vous ? Si vous ne voyez pas ces gens compétent qui, parce qu’ils ne font pas partie de la nouvelle noblesse, doivent suivre (et ne me parlez pas de créer son entreprise, vous savez parfaitement que le petit entrepreneur n’est rien d’autre q’un employé sans droit du travail) les caprices d’imbéciles bien nées.


              • Le péripate Le péripate 18 juillet 2012 12:41

                La seule idée neuve est d’essayer le capitalisme. L’État n’est pas la solution mais le problème.

                Il faut un énorme dose d’aveuglement pour ne pas le voir.


                • mrdawson 18 juillet 2012 13:58

                  En pure curiosité, pouvez vous expliciter votre commentaire ?

                  De ce que je comprends de votre commentaire :

                  Si la seule idée neuve serait d’essayer le capitalisme c’est qu’il n’a pas encore été réellement appliqué je suppose. Et le fait que l’état est un problème c’est que son intrusion dans l’économie et les échanges a toujours existé et donc le capitalisme réel, pur pourrait-on dire n’a pas encore été appliqué.

                  Mais dans ce cas votre phrase « L’État n’est pas la solution mais le problème. » serait contradictoire car comment identifier un problème si l’alternative n’a jamais été appliqué ? Et si l’alternative a déja été appliquée en quoi essayer le capitalisme serait une idée neuve ?


                • Mycroft 18 juillet 2012 16:48

                  L’état n’est ni une solution, ni un problème, c’est un but, une fin en soit. Car l’état, c’est ce qui fait de nous des êtres civilisés. Vous aimeriez être un barbare, Péripate, et si l’on vous suit, on finira dans une grotte, dépourvue de toutes création nouvelle, en dehors des gadgets qui ne nécessitent pas de véritable réflexion amont pour être crée.

                  Étrangement, on ne vous vois pas aller vivre en Amazonie ou dans une autre zone sauvage dans laquelle, pourtant, vous pourriez être libre de cet état que vous détestez tant.


                • Le péripate Le péripate 18 juillet 2012 17:26

                  L’État une fin en soi... ou dit autrement tout par l’État, tout pour l’État, rien en dehors de l’État. Soit la revendication fasciste pure.

                  Le capitalisme n’existe pas. Il n’existe que l’individu libre et responsable. C’est ça qui a fait décoller l’humanité et c’est ceci qui est remis en question par la croissance déraisonnable de l’état.


                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 juillet 2012 18:47

                  « L’état, un fin en soi » : C’est exactement la définition du fascisme.

                  Ce n’est pas injurieux de le dire. Ce n’est qu’une constatation et la définition d’un concept.


                • citoyenrené citoyenrené 18 juillet 2012 19:42

                  @ Péripate,

                  reste à définir ce qu’est l’État !

                  rien d’autre que qu’une communauté rassemblée en une force publique

                  à lire vos autres commentaires, vous êtes dans la droite ligne de Ron Paul...vous avez le courage de vos opinions, pour moi antisociales, mais c’est bien tout


                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 juillet 2012 20:05

                  Voici une bonne définition de l’état, celle de Frédéric Bastiat :

                  « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.  »


                • citoyenrené citoyenrené 18 juillet 2012 22:20

                  @ jepenseêtreunhommelibre,

                  « tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde »

                  le rêve, l’épanouissement de chaque personne serait de vivre aux crochets d’autrui

                  c’est supra-pertinent

                  après, si la solidarité nationale vous défrise, créez votre autonation sur une île peut être


                • Mycroft 19 juillet 2012 10:54

                  Whaaaa, tiens, je croyais que c’était nous autre les gauchistes qui étions le genre à crier au fascisme à tout bout de champs, y compris hors contexte.

                  La civilisation n’est pas un concepts fasciste, ne vous en déplaise, Péripate. Le fascisme nie l’égalité entre être humain, il est pour la hiérarchie autoritaire et antidémocratique, pour le contrôle des ressources par une minorité. Il est également pour la division des citoyens en familles, par le principe de diviser pour mieux régner, et contre toute organisation plus grande et conséquentes.

                  Au passage, vivre au dépend de tout le monde, c’est le principe même de toute société humaine si les institution n’imposent pas le sacrifice. Quand les gens demandent d’abord ce qu’ils peuvent faire pour l’état avant de demander ce que l’état peut faire pour eux, alors on ne vit pas aux dépends de tous les autres, mais grâce à tous les autres.

                  Mais quand chacun tire la couverture à soit (le propre de la société libérale), là, on ne peut que vivre au dépend des autres. Car une chose est sure : l’indépendance est un délire d’un autre temps, sauf à aller vivre en forêt amazonienne. On est tous sur le même bateau, et il n’est pas bien grand. Le libéralisme dans l’ouest sauvage, à l’époque ou l’humanité était faible et incapable d’avoir un impacte conséquent sur son environnement, ça avait un sens, on pouvait toujours s’isoler complètement sans nuire à quiconque. Nous n’en sommes heureusement plus là.


                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 19 juillet 2012 12:10

                  La solidarité nationale ne veut strictement rien dire. La solidarité est une attitude humaine volontaire et libre qui relie des êtres humains à d’autres être humain. Pas plus un état qu’un arbre ou un nuage ne peut-être solidaire.

                  A moins que vous appeliez solidarité le fait de voler au uns pour donner un tout petit peu autres en prenant la plus grande part au passage.


                • citoyenrené citoyenrené 20 juillet 2012 01:25

                  @ jesuisunhomme,

                  « solidarité nationale » il y a « Nation », concept plus grand qu « État »

                  pour vous « Liberté, Égalité, Fraternité »

                  devient « Liberté »

                  ou comme les girondins l’ont fait publier vers les années 1792 1794

                  « Liberté, Égalité, Propriété »

                  en fait de ce que je perçois de vos commentaires, est que ce qui vous attire dans « liberté » est surtout l’aspect libéral, libertarien, comme Ron Paul et Péripate, autrement dit l’absence totale de règle, si possible la destruction de l’État, un bon vieux retour à la jungle, sus aux faibles,

                  l’excès de « far west » peut être


                • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 20 juillet 2012 18:41

                  Si vous connaissiez le libéralisme, vous sauriez qu’il s’agit d’une philosophie du Droit. En gros, c’est l’exact opposé de votre définition !


                • tf1Goupie 18 juillet 2012 13:28

                  Rober Gil qui nous dit que le chomage explose !!

                  Sortez de votre grotte, le chomage il a commencé à exploser y a 30 ans, sous les socialo-communistes.

                  Et les 35 h et la retraite à 60 ans c’est pas une belle fuite en avant ???

                  Vous êtes magistralement esclave de votre logiciel marxiste périmé, mais qui est bien pratique pour déculpabiliser votre génération irresponsable qui s’est empiffrée pendant des années, et qui bien sûr ne lachera pas un bout de bifteck  smiley


                  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 juillet 2012 18:52

                    @ tf1Goupie,

                    Je partage votre révolte, mais je souhaite apporter une petite correction : Le chômage a commencé en 1974, sous Giscard. Mais votre analyse reste correcte car Giscard est un énarque qui a déclaré lui même qu’au delà de 40% de prélèvements un pays devient socialiste, et qu’il a augmenté les prélèvements au delà de ses 40% dans la foulée !


                  • tf1Goupie 18 juillet 2012 19:08

                    Merci pour cette correction ; d’ailleurs pour être précis le chomage a commencé le 23 septembre à 7h52


                  • JUILLARD MICHEL 18 juillet 2012 14:32

                    Cette fuite en avant d’accumulation du capital est rendue plus difficile par l’intensification de la concurrence des capitalismes russe, indien, brésilien et chinois. Cette financiarisation des économies et l’accumulation de ce capital financier a aussi un caractère fictif, car les titres financiers qui s’amoncellent correspondent à des reconnaissances de dettes qui ne pourront jamais être honorées. Il y a déconnexion complète entre la croissance rapide des marchés financiers et la croissance bien plus lente des productions de marchandises. Seulement 5% des énormes sommes qui sont échangées chaque jour à la bourse vont vers l’économie réelle en réalité grâce et à cause des participations croisées, c’est le même capitalisme qui joue gagnant partout,

                    en fait un millier de personnes se partage l’entité du gâteau économique.......

                    • Mycroft 18 juillet 2012 17:03

                      Il est facile de dire que nous ne sommes pas responsables de ces dettes. Mais c’est faux. Les super riches, nous les avons tolérés, nous les avons laissés à leur place, nous les avons même glorifié comme des « élites ». Nous leur avons donné carte blanche. Venir se plaindre après une telle naïveté est une faute grave.

                      Il était évident qu’ils ne se montreraient décent que tant qu’ils auraient peur des représailles, évident aussi que leur compétence était complètement fictive, étant donné leur faible capacité à comprendre un véritable modèle théorique sérieux (ce qui les a poussé à croire en cette pseudo science qu’est l’économie, composée de modèle bidons, tous aussi peu crédibles les uns que les autres). Il était évident qu’ils allaient nous trahir pour masquer leurs incompétence et pour continuer à vivre comme des rois malgré leur incapacité à faire avancer la société.

                      Il était tout aussi évident qu’en autorisant le mécanisme d’héritage, on allait avoir, à la tête des entreprises, de plus en plus de fils à papa dégénérés. Comme à l’époque de la noblesse.

                      Nous sommes responsables de cette situation. Nous sommes coupables. Tous, par notre passivité. Nous aurions pu les défaire de leur titre et de leur pouvoir. Nous pourrions encore l’envisager. Mais nous ne l’avons toujours pas fait. Alors payons le prix de notre lacheté.


                      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 juillet 2012 18:19

                        L’article commence bien : « La croissance du capital se construit sur toujours plus d’endettement ».

                        Et la nuit se construit sur un grand ensoleillement ?

                        Vous devriez vérifier ce que les mots veulent dire avant d’écrire un article !

                        CAPITAL = ÉPARGNE. Ce sont quasiment des synonymes.

                        Difficile, après cela, d’aller plus loin dans cet article.


                        • Croa Croa 18 juillet 2012 22:56

                          Si, il a raison ! Au départ il a bien fallu créer l’argent. L’épargne n’est rien et il y a belle lurette que les liquidités en circulations dépassent largement les richesses vraiment disponibles.

                          Et en plus les capitalistes en rajoutent en empruntant encore afin de créer plus encore de valeurs à partir de l’exploitation de ce qui reste de travail (ils appellent ça eux-mêmes un « effet de levier ».)

                           « Après cela, » pour ne pas vouloir voir que le capitalisme n’est qu’une vaste escroquerie il faut être vraiment bouché !


                        • louphi 18 juillet 2012 23:23

                          Vraiment bouché comme spartacus.


                        • Zone_Libre 20 août 2012 13:18

                          L’épargne n’est pas le capital, c’est une de ses formes phénoménales.


                        • Tzecoatl Claude Simon 18 juillet 2012 19:31

                          Article démontrant que le capitalisme est un impérialisme économique. Mais un impérialisme est avant tout l’externalisation de manque d’innovation. Donc, le capitalisme, s’il souhaite survivre, doit se trouver une forme non impérialiste, puisqu’il a envahi notre planète. Il a d’ailleurs entamé une forme de décroissance, puisque beaucoup de dettes publiques sont à taux négatifs, et de nombreux pays sont en récession.


                          C’est vrai, le capitalisme financier était psychologiquement fondé sur trop d’endettement, et des taux d’intérêts financiers trop élevés
                          Un vrai libéral se doit avouer que le capitalisme (échange libre entre individus) doit s’adapter à la croissance, la décroissance, la stagnation.

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Robert GIL

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