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Accueil du site > Actualités > Société > Le coaching, Super Nanie ou Socrate ?

Le coaching, Super Nanie ou Socrate ?

Super Nanie, Aimé Jacquet, Gilles, de l’émission « Queer », et Bernard Tapie font partie des noms plusieurs fois cités lorsque l’on demande à ceux qui veulent se prêter au jeu de la question : « quels coachs connus pourriez-vous citer ? ». Si le tout est pour le moins hétéroclite, il est bien représentatif de la vision que la population française a du coaching. Un vidoir qui réunit à la fois gourous, opportunistes, professionnels du spectacle et du petit écran, entraîneurs sportifs, relookers et autres professions en vogue. Une sorte de bordel sans nom face auquel les médias ont une grande part de responsabilité. Alors le coaching, une activité obscure ou un métier capable de se définir ?

« Coaching », un terme anglais, issu du verbe to coach : entraîner, accompagner, motiver , qui demeure toutefois étymologiquement issu du français « coche ». Le Coche, au XXe siècle, est une grande voiture tirée par des chevaux pour le transport des voyageurs et conduite par un postillon ou un « cocher ». Celui-ci est, de fait, une personne qui accompagne des voyageurs d’un point à un autre, ce qui évoque bien l’aspect de « passeur » ou de « guide » que revêt parfois la fonction de coach. »[i].

Un accompagnement qui a trouvé son origine dans le milieu sportif américain des années 1950-1960. Le coach était alors un entraîneur sportif, notamment dans le football américain. Son approche était holistique, il appréhendait le sportif dans sa globalité en vue de l’aider à accroître ses performances. A partir des années 80 le terme s’étend au monde de l’entreprise, « où les enjeux et les comparaisons en termes de compétition, d’excellence, de besoin de dépassement justifient une telle approche ».[ii] Il faudra toutefois attendre les années 90 pour constater ce même phénomène en France. Vincent Lenhardt, professionnel à la fois de la relation d’aide (docteur en psychologie) et du monde de l’entreprise (diplômé d’HEC, études MBA de l’université de Chicago), crée en 1988 la première école de coaching. Une étape symbolique qui permet de comprendre les sources du coaching tel qu’il se développe en France depuis une quinzaine d’années. Si le coach intervient aussi bien auprès d’un cadre, d’une équipe (on parle alors de Team Building), d’un service, ou toute autre entité de l’entreprise, qu’auprès du particulier, les professionnels du secteur s’entendent pour reconnaître que le coaching, contrairement aux pays Anglo-saxons, reste peu développé à ce jour en France auprès de ce dernier. Nous sommes donc loin de l’engouement du particulier dont parlent les médias et la raison principale est probablement due en partie aux tarifs pratiqués par la profession (les premiers prix pour les particuliers se situent aux alentours de 80 euros). Le coaching, reconnaissons-le est élitiste, il s’adresse aux plus aisés. Notons également à ce propos, qu’il est un réflexe français qui consiste à penser « remboursement sécurité sociale » lorsqu’il s’agit de consulter. Aussi, même si l’approche est loin d’être la même, certains préféreront consulter un psychologue dans un C.M.P. (centre médico-psychologique) ou un psychiatre en ville, deux professionnels qui permettront que l’aide apportée soit prise en charge par l’assurance maladie.

Pourtant, entre le coaching et la thérapie, il y a bien tout un pan.

Le coach est avant tout un généraliste de la relation d’aide spécialisé dans la conduite du changement. Il travaille le présent dans un objectif de futur, le coach n’est donc pas un thérapeute. Il n’a pas pour fonction de traiter une pathologie issue du passé, mais bien d’accompagner une personne à un instant présent autour d’une situation de changement, et ce, en vue de préparer son futur.

La psychothérapie est une réponse apportée à un déficit, nous dit Maslow, psychologue du courant humaniste. Il précise à ce titre que « la caractéristique principale des gens qui ont besoin d’une psychothérapie, c’est une déficience ancienne ou actuelle dans la gratification d’un besoin de base. ». Il ajoute également qu’ « une caractéristique essentielle de la cure est de fournir ce qui manque ou de faire ce qui est possible pour que le patient puisse se le procurer lui-même ».[iii] Le coaching, sorte de « thérapie du bien portant » s’adresse quant à lui aux personnes dont les besoins ont été suffisamment gratifiés et s’inscrit ainsi dans un travail de croissance de type « développement ». Il est entendu que ces personnes « ne sont pas exempts de conflits, de difficultés, d’anxiété, de confusion »,[iv] mais il ne sera toutefois pas nécessaire, dans le cadre du coaching, de faire appel au passé ni d’intervenir, de manière concrète, sur le psychisme de la personne. Le coaching émet l’hypothèse que la personne possède ses propres ressources et que le client du coach peut y avoir plus facilement accès que celui du thérapeute compte tenu de problématiques qui s’inscrivent dans des dimensions de nature différente.

Comment définir alors cet accompagnement que l’on nomme coaching ? « L’art du questionnement dans la conduite du changement », tel est l’exercice du coach, un accompagnant qui aide le coaché à trouver lui-même ses propres ressources.

L’idée fondamentale du coaching est de partir du postulat que la personne possède elle-même les réponses aux questions qu’elle se pose. Un concept qui remonte à Socrate à travers sa philosophie maïeutique.

Le coaching au sein de l’entreprise ou auprès du particulier, (appelé le «  life coaching  ») a depuis une dizaine d’années en France, résolument coupé les ponts avec ses origines du milieu sportif. Le coach ne donne donc aucun conseil, il ne détient aucune vérité et n’apporte aucune réponse aux questions du coaché. L’intervention du coach repose sur l’écoute active et la non-directivité, concepts chers à Carl Rogers, psychologue humaniste du XXe siècle.

Ainsi existe-t-il d’un coté le coaching éthique tel qu’il est enseigné à l’Université ainsi qu’au sein de quelques écoles reconnues pas la profession, et de l’autre, une sorte « d’expression fourre-tout » qui permet à différentes professions, telles que des spécialistes du relooking, des agents matrimoniaux qui ne se nomment pas (les love-coachs), des acteurs du spectacle, souvent dirigistes et sans éthique, parfois humiliants et irrespectueux de la personne (notre Super Nanie de M6 !), et parfois à de vrais gourous, d’utiliser l’aspect porteur du terme pour les uns, et de s’improviser professionnels d’une pratique qu’ils ne maîtrisent pas pour les autres. Le citoyen a donc raison de se méfier d’un vocable qui est trop souvent galvaudé car c’est en grande partie auprès du particulier que des offres tout aussi incompétentes que malhonnêtes semblent particulièrement fleurir, offres vers lesquelles tous les projecteurs médiatiques de vulgarisation semblent orientés.

Un coach compétent est un professionnel diplômé de l’université ou d’une école reconnue par l’une des trois associations qui représentent la profession.[v] Tout comme le thérapeute, il a un superviseur, lui-même, dûment formé. Bien plus présent dans l’entreprise qu’auprès du particulier, le coach intervient auprès de dirigeants, de cadres et de chefs de services dans des situations de « changement de responsabilités, de mutation dans un nouveau service, de prise en main d’une nouvelle équipe (...), de désir de changer de job »[vi]. Il aide à prendre du recul, à étudier une stratégie adaptée à des situations parfois complexes. L’intervention du coach en entreprise se situe essentiellement sur des problématiques de management. Un besoin que les responsables d’entreprise expriment comme étant assez récent (une dizaine d’années) et qu’ils justifient par une délitescence des rapports sociaux au sein de l’entreprise. L’apport du coach dans ce contexte n’est pas technique, les écoles de management forment très bien à ce besoin. En revanche, certains professionnels, très compétents dans l’application concrète du poste qu’ils occupent, rencontrent parfois de véritables difficultés en termes de communication et de relation avec leurs salariés. Par manque de confiance, par besoin de vouloir tout contrôler, certains responsables tombent dans le piège de l’autoritarisme qui ne manque pas de susciter des résistances des salariés qui revendiquent, à juste titre, plus de considération et d’autonomie. Le management participatif est une belle théorie qui n’est pas toujours aisée à pratiquer. Dans ce contexte de tension, le coach, non directif, est un régulateur qui amène chaque acteur, à travers son écoute, son questionnement et ses reformulations, à comprendre l’enjeu des scènes qui se jouent dans ces relations de travail.

Un contexte qui n’est toutefois pas toujours aussi simple dans la mesure où il n’est pas rare que les demandes latentes du coaching d’un cadre d’entreprise (qui n’est pas toujours demandeur de cet accompagnement) se situent essentiellement, et sans le dire clairement, autour d’une recherche de développement de performance. Or, c’est bien sur cette fonction de développement de performance que se situent, à juste titre, certains détracteurs du coaching d’entreprise. Le coach doit être en effet vigilant face à une demande de ce type, en particulier lorsqu’elle est sous-tendue par une sorte d’injonction d’entreprise. De sa propre éthique dépendra le positionnement du professionnel dans un tel contexte.

Enfin, quand il intervient auprès du particulier, la méthode de travail du coach demeure identique. Il accompagne des personnes qui s’interrogent sur leur parcours professionnel, des personnes qui font face à un divorce, ou à une retraite professionnelle qu’elles n’ont pas suffisamment préparée et qu’elles appréhendent. Le coach reste alors fidèle à sa pratique et à son éthique, il écoute, questionne, propose des mises en situation ; il accompagne son client dans la conduite du changement.

Loin de maîtriser la sagesse de Socrate, le coach éthique cultive néanmoins un art qui s’exerce au fil de l’exercice de sa pratique, dans le cadre d’une supervision, d’une remise en question permanente et d’une fine observation de la communication interactionnelle. Un travail dont l’élégance ne peut s’exercer que dans le temps. Un vrai métier.

Isabelle Buot-Bouttier

Références  :

1. « Le Coaching », Pierre Angel, Patrick Amar, Editions Puf, collection « Que sais-je », 2005

2. Ibid

3. « Vers une psychologie de l’être », Maslow A. H. Editions Fayard,

4. Ibid

5. La Société Française de Coaching ; l’International Coach Fédération ; la Société Européenne de Coaching,

6. « Coaching - Tout ce que vous souhaitez savoir sur le coaching  », Lenhardt Vincent, Editions Dunod, 2006



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69 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 6 février 2007 22:49

    J’entends votre appel, Talleyrand. Le voici, le voilà, le pouuuète !


  • La Taverne des Poètes 6 février 2007 22:52

    Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, chante l’éducateur de rue...


  • La Taverne des Poètes 6 février 2007 22:53

    Rectif : chante encore l’éducateur de rue. (c’est plus chantable ainsi)


  • ZEN zen 6 février 2007 14:11

    Socrate, un super-coach ? Non, un éveilleur de la raison, de la pensée critique...c’est autre chose.

    Vous dites :« Le management participatif est une belle théorie qui n’est pas toujours aisée à pratiquer. Dans ce contexte de tension, le coach, non directif, est un régulateur qui amène chaque acteur, à travers son écoute, son questionnement et ses reformulations, à comprendre l’enjeu des scènes qui se jouent dans ces relations de travail. »

    Le coaching serait-il ainsi voué à faire mieux accepter son rôle, sa fonction économique et hiérarchique, voire éventuellement le harcélement moral dont on peut être l’objet, bref « à fermer sa g.. ».C’est toute l’ambiguïté de l’école de C.Rogers, attentive seulement au seul individu, conçu comme un atome social...


    • pingouin perplexe (---.---.211.21) 6 février 2007 16:20

      @ Zen Qu’est-ce que le harcèlement moral si ce n’est une contrainte à renoncer à la notion de personne au seul bénéfice de celle de duplicata ? Ayant subi cela, je peux effectivement témoigner du fait qu’il n’y a certainement pas de vigilance qui serait excessive en la matière. De ce fait, sera-t-il possible de concevoir une notion de coach qui tendrait à s’approcher de la neutralité bienveillante, certainement très freudienne, de l’analyste ? On peut sans doute le souhaiter...


    • ZEN zen 6 février 2007 18:17

      @Pingouin

      Je suis d’accord avec toi. Mais le problème doit être traité dans sa globalité, comme problème de justice sociale, ce qui n’interdit pas, bien sûr, un soutien individualisé.J’ai trouvé ce lien, qui peut peut-être informer

      http://www.hmstop.com/


    • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 16:01

      Bonjour Zen Ce que je décris dans cet article c’est l’éthique du coaching tel qu’il est enseigné à l’Université. Libre ensuite à chaque professionnel digne de ce nom (une petite majorité) de respecter cette éthique qu’il décide ou non de faire sienne. Si certains coachs acceptent, comme vous dites, des missions qui consistent à amener le coaché à mieux se soumettre à un système, cela ne regarde que le coach concerné. Cela ne permet pas pour autant de remettre en cause le coaching éthique. La sociologie est bien utilisée à des fins publicitaires ; certains sociologues n’hésitent pas à se vendre littéralement pour réfléchir à la manière la plus efficiente possible pour amener le consommateur à « bouffer » encore et toujours plus de la comsommation. Or, on ne remet pas pour autant pas en cause l’intérêt de cette indispensable discipline qu’est la sociologie ? ne confondons pas la discipline et l’utilisation qui peut en être faite. Mais n’hésitons pas, effectivement à être critique face à cette utilisation pernicieuse ! I.B.B.


    • ZEN zen 11 février 2007 18:10

      IBB

      Bien d’accord.


    • Rocla (---.---.197.99) 6 février 2007 16:33

      Bonjour za vous ,

      Mon coach à moi c’ est la quetsche

      Rocla


    • Rocla (---.---.197.99) 6 février 2007 17:04

      Tal

      Si j’ ai bien compris demain on a psychopâtes ?

      et en accompagnement ?

      Rocla


    • La Taverne des Poètes 6 février 2007 23:04

      Je coache, tu coaches, il coache, nous coachons...Ah ! Je vous y prends tas de cochons !


      • La Taverne des Poètes 6 février 2007 23:06

        Vous coachez : vous êtes scotchés !


      • La Taverne des Poètes 7 février 2007 07:44

        ça roule ! Et un ruban adhésif pour Talleyrand !


      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 21:28

        Merci la taverne, de tenter de passer un autre disque... voire quelque chose un tantinet constructif ? I.B.B.


      • Don Diego (---.---.105.23) 7 février 2007 09:33

        Madame... ou Melle ? ( esperons pour D.W ) Vous allez bien finir par trouver du boulot a ce rythme... Peut-etre meme a la tele ? consecration supreme... Les Morandini et Breugnot ont du soucis a se faire... Vous etes top en sujet de societe. period.

        Le coaching occupe le vide spirituel intersideral dans lequel se meuvent peniblement nos societes occidentales qui, des 50 000 voyants officiellement repertories en France uniquement,crachent sur les religions de Papa.


        • La Taverne des Poètes 7 février 2007 10:06

          Ainsi que l’IP de Damoclès au-dessus de nos têtes.


        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 16:22

          Don Diego, Quelles références, Morandini, tout un progamme ! Bien parlons sérieusement. Le coaching est galvaudé, malmené, utilisé à toutes les sauces. Dans ce contexte, la frilosité est on ne peut plus naturelle. Et si mon propos n’est pas d’inviter les lecteurs d’Agoravox, ni d’ailleurs, à téléphoner à la coach désespérée que je semblerais être, selon certains, il est bien en revanche de rétablir une vérité autour d’un métier digne de ce nom qui est actuellement sous l’emprise de nombre d’usurpateurs et de charlatans. Tel est mon seul message ! Certaines personnes profitent d’un vide juridique (cela est également le cas en thérapie) pour s’improviser ce qu’ils ne sont pas. On prend une dose de psychologie (un stage de 3 jours ou une année de faculté de psychologie), un peu de voyance, de la numérologie, du relooking pour vous rendre plus regardable, et je ne sais quelle autre incantation... On secoue le tout, on met une petite annonce dans psychologie Magazine, cher, mais vous vous achetez une certaine reconnaissance et le tour est joué, le coach est né !

          Cette situation est à dénoncer car ces malfaiteurs peuvent causer des dégats importants chez des personnes psychologiquement fragiles. Or, lorsque les médias abordent le thème du coaching, c’est très souvent sous cet angle ! Bien sur, c’est meilleur pour l’audimat car si on présentait réellement ce que c’est le coaching, il y aurait beaucoup moins d’effet spectacle. Mais une fois de plus, ce pouvoir médiatique ne rend pas service à la société. Et les gourous en tous genres, continuent à prospérer. C’est cela que je dénonce. I.B.B.


        • Arnaud (---.---.223.98) 7 février 2007 10:30

          Quel est le rapport entre cette suite de commentaires complètement puériles et le sujet de l’article ? ça commence vraiment à bien faire maintenant !

          MODERATEURS, qu’attendez vous pour faire votre boulot, qu’une fois de plus cet article soit enterré par les 3 ou 4 imbéciles qui passent leur temps à ça ? Ne voyez vous pas que ce sont toujours les mêmes ? Il devient impossible de suivre un débat sans devoir se taper les comiques de service. MAIS BON SANG QU’ATTENDEZ VOUS POUR INTERVENIR ?

          AUTEURE, pourquoi les laissez vous faire, ne voyez vous pas que tant qu’ils seront là aucun intervenant intéressant ne viendra débattre de votre article ?

          RAZ LE BOL A LA FIN smiley


          • RoclaIci imbécile number 4 (---.---.197.99) 7 février 2007 11:30

            Bonjour ,

            Ici imbécile number FOUR ,

            Rocla is my name ,

            Goog mornifle .


          • Rocla (---.---.197.99) 7 février 2007 11:44

            D’ ailleurs Monsieur Arnaud ,la conjugaison du verbe puéril au masculin c’ est , fe suis enfantin ,tu es enfantin , il ou elle (si c’ est une fille) est enfantine , mais là on dit futile c’ est le masculin qui l’ emporte , exemple : fut-il puéril ,enfantin, ou juste un peu bébête , c’ est la règle grammaticale qui veut ça , c’ est Houphouët qu’ habitait à Joigny lui-même agrégé de grammaire qui m’ a affranchi .Il me disait tout le temps : t’ es timbré toi .

            Allez c’ est pas grave .J’ vous l’dis sans accent .

            Rocla

            Rocla


          • Arnaud (---.---.223.98) 7 février 2007 11:46

            J’imagine que c’est pour toutes ces bonnes raisons qu’elle ne vous répond jamais.

            J’ai lu cet article en question, et j’ai trouvé scandaleux la manière dont un tout petit groupe a réduit à néant toute possibilité de débatre sérieusement. Vous n’y êtes pas plus brillant que ceux que vous avez poussé à des extrémités par vos provocations incessantes, c’est le moins que l’on puisse dire. Je ne crois pas trop m’avancer en disant qu’il vaut mieux un article 50 ou 100 com’s intéressants que des articles de 500 com’s dont 480 de troll’s et de débilités. Le nombre de com’s n’est que je sache pas un critère de qualité.

            Je souhaiterais effectivement que l’auteure s’exprime sur le sujet. C’est un peu facile de lui faire dire ce qui vous arrange, surtout quand on est aussi peu crédible sur ce journal.


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 16:46

            Talleyrand, Effectivement, pas de souci quant à la question du respect. Il est vrai également que certaines (pas toutes) de vos petites remarques avec Démian me font parfois rire. Mais reconnaissez aussi, que cette fois, vous avez mis le paquet et que la majorité des commentaires se résument à ce que vous appellez des trolls ! C’est un peu dommage. Ce qui m’intéresserait, ce serait de comprendre les raisons de ce désintérêt pour le sujet. Qu’en pensez-vous ? I.B.B.


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 17:02

            Bonjour Arnaud,

            Si vous faites référence à l’aricle sur l’enfant-roi, je rejoins assez Talleyrand, je crois que sur presque 600 commentaires, il y a eu vraiment de tout. Je retiens un grand intérêt pour ce sujet, des renvois théoriques, des réflexions qui font vraiment avancer le débat, des questionnements, des affirmations, des propositions, des analyses, des trolls effectivement, certains plus légers que d’autres mais bon un peu de légèreté ne fait pas de mal, et comme malheureusement assez souvent un d’agressivité, ce qui est plus dommageable. Mais je trouve au final que l’ensemble des commentaires se sont régulés d’eux-mêmes ; je suis donc asez satisfaite de cet échange que je retiens comme ayant été assez riche. En revanche, je vous rejoins sur le fait que cet article ne rencontre aucun intérêt (c’est comme cela que je traduis le nombre de trolls qui composent la quasi totalité des commentaires). Ce que je disais à Talleyrand, c’est que cela m’amène à m’interroger sur les raisons de ce manque d’intérêt ; Démian à émis une hypothèse : une réticence qui pourrait être liée à la supposition que je tenterais à travers cet article de me faire ma propre publicité. A part dire que cela n’est pas le cas, que dire de plus ? Ceux qui veulent le croire sont libres ! Mais il est peut-être d’autres raisons, je suis prête à me remettre en question et à échanger à ce sujet. smiley Quel est votre opinion à ce sujet ? Au plaisir. I.B.B.


          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 11 février 2007 17:09

            Et ta plainte au pénal, gland bleu, ça en est où ?

            Pourquoi nous avoir assommé avec, si c’est pour ne pas nous tenir au courant ?


          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 11 février 2007 17:12

            Pourquoi nous avoir assommé avec, si c’est pour ne plus nous tenir au courant .

            Te serais-tu dégonglanffé ??


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 17:16

            Démian, Bonne tarte ! A l’hypothèse que vous faites qui est fort possible, ma réponse est très simple, un éducateur spécialisé diplômé en région parisienne ne connait pas le chômage. C’est un des rares secteurs de plein emploi. Pire encore, certains employeurs, en manque d’effectifs en arrivent à partir à la pêche au candidat et beaucoup d’institutions ont recours à des personnes non diplômées par faute de trouver des diplômée. En d’autres termes, combien même, j’aurais été mise à la porte de je ne sais où, ce qui n’est pas le cas, il n’y aurait aucun souci pour moi pour retrouver du travail en une semaine. Et l’éventail en termes de public est assez large ; enfants, adultes, personnes agées ; S.D.F., personnes handicapées, personnes déficientes intelectuelles, placements d’enfants, foyers pour enfants, prévention spéciailisée, foyers pour mères en difficultés.... que dire de plus ? P.S. la tarte à la crème, c’est pas mal aussi. smiley I.B.B.


          • Estelle (---.---.129.157) 11 février 2007 18:33

            Démian à émis une hypothèse : une réticence qui pourrait être liée à la supposition que je tenterais à travers cet article de me faire ma propre publicité. A part dire que cela n’est pas le cas, que dire de plus ?

            Bonjour Isabelle,

            Je crains que ce dénian ne projette sur vous ses propres motivations, et qu il ne vous faille chercher l explication ailleurs. J avais en vain essayé de lire votre précédent article sur le travail des éducateurs de rue, le déluge de commentaires hors sujet m en a rapidement et définitivement découragé. Le débat qui suit votre article est tout simplement illisible.

            En réessayant de lire celui ci, et après m’être rendue compte que les mêmes individus recommençaient, j étais sur le point de tourner les talons quand j ai lu votre commentaire. Je ne voudrais pas faire de généralisation, mais je doute que les lecteurs viennent sur ce media pour y lire des conversations de « dragueurs de supermarchés ». En tout cas, ce n est pas ce que je viens chercher ici. Nous n’avons souvent que très peu de temps à accorder à ce media, et nous attendons des contributions de meilleure qualité. Dans le cas contraire, la sanction est immédiate d’autant que le choix d’articles intéressant est très riche.

            Bien entendu cela ne reste que mon modeste avis, mais je vous propose d y réfléchir et de ne surtout pas vous décourager. Je vous souhaite bonne continuation, avec des contributions plus constructives et surtout un peu moins hors sujet.

            Bien à vous. Estelle


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 21:19

            Bnjour Estelle, Je viens de déposer un commentaire sur le nouveau texte de Talleyrand dont il nous a parlé ces derniers temps. Sachant que cet article lui tenait à coeur, j’ai pris soin de le lire comme il se doit et de tenter de le commenter de la manière la plus constructive possible. Je me suis ensuite un peu promenée sur les autres commmentaires et j’ai alors découvert un tout autre ton que celui que nombres de commentateurs se sont permis d’avoir ici. Les encouragements, les références biblio, les commentaires constructifs étaient de rigueur. J’ai à ce titre été particulièrement saisie par les commentaires de Demian qui étaient d’un tout autre ordre que ceux qu’il me laisse régulièrement. Et j’ai eu réellement le sentiment que l’on se moquait de moi. La gente masculine parlait à la gente masculine. On faisait dans le sérieux et le rond de jambes ! Aussi, ai-je laissé un commentaire à Demian qui prenait cette forme : "C’est plaisant Demian de constater que vous êtes tout à fait capable de commentaires intéressants, constructifs, avec des références... Ne réservez-vous cela qu’aux hommes ? Dommage car vos pincements de mandoline sous la fenêtre des articles féminins ne manquent pas de leur ôter un certain sérieux que je constate pourtant ici. En ce sens, vous contribuez, sous des airs de Don Juan, à une certaine pollution de certains articles... Isabelle Buot-Bouttier.

            Le commentaire a rapidement été commenté avec beaucoup d’ironie par Talleyrand qui semblait se sentir concerné par le sujet. Mais point de réponse, en revanche au long commentaire que j’avais pris soin de travailler au sujet de son article ! Tout ceci me permet de mieux comprendre ce que l’on appelle les trollers sur agoravox. Une forme de pollution qui comme vous le dites, a pour objectif de parasiter le véritable sujet et au même titre, le travail de l’auteur. Qu’y-a t’il derrière tout cela ? de la jalousie, un peu de mysoginie, de la bêtise et de la bassesse... Bref. Je change mon fusil d’épaule. Merci aux commentateurs de cet article de m’avoir ouvert les yeux face à une situation dans laquelle j’ai montré, me semble-t’il, un peu trop de complaisance ! Bienvenus aux commentaires intelligents... Isabelle Buot-Bouttier


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 21:33

            Demian, merci de garder vos « love » et autres commentaires de la même nature pour vous ! I.B.B.


          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 11 février 2007 21:38

            DW, tu nous as assez gonglé avec ta plainte « au pénal », j’espère que le gland bleu ne s’est pas dégonglanffé ?


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 21:39

            Il n’est pas seulement question des commentaires que vous avez déposé sur cet article mais sur l’ensemble des mes articles et vous le savez très bien. Vos courbettes et manières suffisent ! Et si vous n’êtes pas à même de vous adresser à moi autrement, je vous conseille de passer votre chemin, il y a suffisament d’articles sur Agoravox pour cela. Merci. I.B.B.


          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 11 février 2007 21:41

            Rectif : gonflés


          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 février 2007 09:13

            Talleyrand, j’ai en effet pris connaissance de votre mail, comme vous le dites, bien plus tard. Je n’avais connaissance avant cela que du commentaire que vous aviez ajouté à celui que j’avais adressé à Demian sur votre article. Ce qui n’a pas manqué de me donner le sentiment que le fond du commentaire que j’avais laissé au sujet de votre article ne vous intéressait pas vraiment et que vous préfériez surenchérir sur quelques lignes de forte déception que j’adressais à Demian quant au sérieux dont il pouvait être capable pour s’adresser à certains auteurs contrairement à ce qu’il m’avait réservé jusqu’alors sur l’ensemble de mes articles (une sorte de joute de séduction, alternée de procés d’intentions au sujet de mes articles). Cordialement. I.B.B.


          • Shawford (---.---.17.187) 12 février 2007 09:36

            tes propos sont même beaux parfois l’artiste

            Mais quand tu fais un peu trop « crou-crou », les plus blanches colombes n’on pas du tout envie de se faire encager alors qu’elles ne viennent pas ici pour des parades d’idées mais un vrai débat d’idée ; que tu sais faire aussi non ?


          • Rocla (---.---.99.162) 12 février 2007 11:22

            Tal ,

            Pour ne pas te faire saké , j’ espère que tu aimes la cuisine japonaise ,les chouchous ça mange des sushis .

            Soyons nara .

            Rocla


          • (---.---.138.115) 12 février 2007 11:27

            « On s’est compris. pas de lézard » et dans le même post « DW Arrête, j’ai gagné, c’est moi son chouchou »

            La bêtise n’aurait donc pas de limite ... smiley smiley


          • Rocla (---.---.99.162) 12 février 2007 11:32

            La limite officielle de la bétise s’ arrête au numero 115 sur l’ échelle des tricheurs .

            Rocla


          • Nono Nono 12 février 2007 11:37

            Avez vous besoin d’être coachés, les dragueurs irréductibles ? smiley

            Bonjour IBB, bonjours à tous.

            Nono


          • Raclo de median swet (---.---.79.33) 12 février 2007 11:46

            @Demian West

            Malgré mes avertissements pourtant très clairs, vous persistez à flooder les articles de vos petits camarades. Votre prochain article sera donc intégralement floodés par Raclo. Continuez cela passera à trois et ainsi de suite. Inutile de pleurnicher auprès de Carlo, vous savez maintenant que personne ne pourra m’en empêcher.

            @Talleyrand,

            Même motif, même punition. Persistez et il en sera de même pour vous. A bon entendeur.

            Raclo de median swet


          • Marie Pierre 12 février 2007 11:49

            Au Raclo de service,

            Ce fil n’étant pas celui de Demian West, merci de ne pas le polluer à votre tour.

            Si vous souhaitez déposer vos raclures chez DW, libre à vous (je n’ai pas dit autre chose)... mais ayez au moins du respect pour la rédactrice qui nous accueille ici.


          • (---.---.138.115) 12 février 2007 11:51

            de quel amour parles tu vieux machin, à 53 ans on s’occupe de ses petits enfants et on prépare sa retraite. Ta misère affective, n’interesse personne, vas donc sur meetic, rubrique sénior si tu es en manque. Pauvre type !


          • Raclo de median swet (---.---.79.33) 12 février 2007 11:59

            Bonjour Marie Pierre,

            Relisez mon message plus attentivement et vous aurez la réponse à vos inquiétudes. Je suis aussi scandalisé que vous du flood systématique des articles de Mme BUOT-BOUTTIER par le même club du 3me age.

            Enfin si vous aviez suivi mes propos vous auriez remarqué que jusqu’à maintenant les floods de Raclo ne sont jamais sortis du cadre des articles de Demian West.

            Inutile de me répondre ce message sera le dernier de Raclo de median swet sur ce fil.

            cordialement


          • Rocla (---.---.197.99) 7 février 2007 11:33

            j’voulais écrire gooD mornifle

            Rocla


            • JG (---.---.121.40) 7 février 2007 12:35

              Article sans intérêt mis à part qu’il donne la possibilité à quelques habitués désœuvrés de s’envoyer quelques âneries. S’ils étaient ensemble, ils lâcheraient un rot ou un pet, là une fulgurance plate. Quel génie sur Agoravox !


              • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 17:05

                Bonjour JG, Si l’article est sans intérêt, ce qui est possible, votre commentaire est à son image ! smiley I.B.B.


              • Carlos (---.---.134.115) 7 février 2007 15:34

                à JG

                « Article sans intérêt »

                c’est justement ton intervention qui est sans interet smiley


                • quidonk (---.---.207.85) 7 février 2007 23:19

                  J’y suis allé jusqu’au bout. C’est un vrai challenge que de trouver le lien en tre l’article et ce qui suit. Mais on a le droit de s’exprimer. Et si c’est tout ce qui se dit autour du Texte est de rigueur, alors c’est à l’auteur qu’il faut s’en prendre. L’article serait bien intéressant vers l’an 2000. Je pense, suis même confiant, que depuis on a sû faire quelques progrès en la matière.Un professeur, Bernard Roy, disait : quand on ne sait pas qu’on ne sait pas, on croit qu’on sait. Toutefois les critiques nous enrichissent, si on sait y voir.

                  Amitiés

                  YM


                  • Christelle 8 février 2007 16:23

                    Bonjour

                    Personnellement je définirais le coaching comme « conseils » même si cela ne colle pas trop avec la définition anglaise. Je n’ai jamais été coachée même si en tant que maman j’ai l’impression qu’un regard extérieur et un peu plus de motivation pourraient m’être utiles smiley.

                    Je vais peut-être dire une bêtise mais pour moi le meilleur coaching se trouve plutôt dans les livres. Est-ce qu’on peut parler de coaching à propos de livres et de coachs en parlant des auteurs ?.

                    Pour en revenir à ma situation (encore ! smiley ), quand je me pose trop de questions quant à l’éducation de mes enfants, je prends quelques bouquins traitant du sujets. J’y trouve rarement des conseils tout faits que je suis à la lettre mais pas mal d’idées que j’assaisonne à ma guise. Ca ne marche pas trop mal je trouve. Il me semble en tous cas que cela rejoint un peu l’idée que « L’idée fondamentale du coaching est de partir du postulat que la personne possède elle-même les réponses aux questions qu’elle se pose. », non ?.


                    • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 16:37

                      « Il me semble en tous cas que cela rejoint un peu l’idée que »L’idée fondamentale du coaching est de partir du postulat que la personne possède elle-même les réponses aux questions qu’elle se pose.« , non ?. ».

                      Tout à fait, le coaching n’est qu’une aide nouvelle (qui ne nécessite pas de faire appel à sa relation avec papa, maman et mémé !), à disposition de qui souhaite s’en saisir, rien de plus ! Je tiens toutefois à rappeler comme vous l’évoquez au début, que le coaching n’est en rien du conseil, et c’est bien là ce qui différencie le coaching éthique des autres. Qui en effet peut prétendre savoir ce qui est bon pour l’autre ? Certains adages ont parfois bien du bons sens : « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! ». Un regrêt toutefois, le coaching auprès du particulier est élististe, les prix demandés (à partir de 80 euros) ne sont pas à la portée de toutes les bourses ! Mais il faut également rappeler que le secteur du coaching en France se développe dans le milieu de l’entreprise. La part du marché auprès du particulier est très faible et ne permet pas d’en vivre ! Merci pour ce bol d’air de remarque constructive ! smiley Au plaisir.


                    • (---.---.52.96) 12 février 2007 14:10

                      Il est vrai que le coaching est quasi inaccessible aux particuliers car la question financière est importante. De plus j’imagine que dans ma minuscule ville il doit être complètement impossible de trouver un coach smiley.

                      Je me demandais comment on peut coacher quand on est coach ?. Je m’explique : j’ai bien compris la différence entre psy et coach mais j’imagine que le coach doit malgré tout prendre en compte la personnalité des coachés ?. Existe-t-il des spécialitées pour les coachs et comment sont définies ces catégories ?. Par exemple j’imagine qu’un coach sportif dans une entreprise ne fait pas l’affaire smiley . Existe-t’il alors autant de spécialitées pour les coachs que de métiers ?

                      Par ailleurs j’ai un peu de mal à voir pourquoi un coach est différent d’un conseiller ? (désolée je ne le fais pas exprès smiley. Dans ma vision des choses, même si il motive en premier lieu, un coach est là pour guider de manière positive et donc de conseiller le meilleur à son client, non ?. Par exemple chez les sportifs le coach ne fait pas qu’entraîner son « élève » (le terme est mal choisi) mais il le conseille/le guide pour qu’il s’améliore et tire les meilleurs bénéfices de ses entraînements. Eclairez moi ! smiley Christelle


                    • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 16 février 2007 13:45

                      Bonjour Christelle, Comme je le dis dans l’article, le coaching est issu du milieu sportif. Il s’est ensuite développé en France à partir des années 90 et qu’il s’agisse d’intervenir auprès du particulier ou de l’entreprise,le coaching sportif et le coaching « tout court » sont à présent deux mondes différents.

                      Le coaching sportif s’inscrit bien dans du conseil. Il s’agit même d’une forme d’enseignement. il faut être professionnel du sport pour être coach sportif, connaître le corps, sa morphologie, ses limites..... Le coach sportif est avant tout un entraineur qui dirige.

                      En ce qui concerne le coach traditionnel, la formation (je parle ici des formations sérieuses et reconnues) est généraliste. Tout comme le psychologue clinicien ou l’éducateur, le coach est un donc bien un généraliste de la relation d’accompagnement. Toutefois, et cela est également souvent le cas pour les thérapeutes, le coach a une ou plusieurs obédiences, c’est à dire qu’en plus de sa formation de coach, il s’est formé à un ou plusieurs courants tels que la psychanlyse, la systémie, la P.N.L., l’analyse transactionnelle, la gestalt.... la liste est longue (et tous les courants n’ont pas la même rigueur de pensée, mais cela est encore un autre débat !). Son approche sera donc orientée tout comme si vous alliez voir un psychanalyste qui serait plutôt d’obédience Freudienne ou Lacanienne.

                      Ensuite, certains coachs font le choix, pour des raisons qui leur appartiennent, de choisir un public plutôt qu’un autre. Lorsque j’ai terminé ma formation à l’Université, l’un de mes collègues s’installait à son compte et souhaitait s’adresser aux quinquagénaires. Il était lui-même quinqua, il s’inscrivait dans une reconversion profesionnelle et sentait une certaine affinité avec ce public. Il en est de même pour le coaching scolaire, le fait de vouloir accompagner des enfants est un choix, une préférence, parfois due à une ancienne expérience d’enseignant par exemple. Mais la motivation peut être aussi purement commerciale, tout est possible ! Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse d’un quinqua, d’un enfant ou d’un cadre en entreprise, le processus restera toujours le même. Et pour répondre à votre dernière question, point de conseils, point de guidance, le coach n’a pas la réponse. L’art du coach est celui du questionnement, c’est à dire des questions et des retours qu’il adresse au coaché en fonction de ce que celui-ci dit. L’idée est bien de l’amener à trouver lui-même la réponse à ses propres questions. j’ai conscience que cette explication peut-être destabilisante car ce processus est éloigné de notre mode d’éducation occidental et donc de la pensée binaire qui l’accompagne. Nous n’avons pas reçu ce type d’enseignement philophique qui s’apparente au monde oriental.

                      Je vous conseille, si je peux me permettre, de jeter un oeil sur l’article de Joël De Rosnay intitulé « l’urgence de la métamorphose ». Il ne traite pas du coaching mais de cette conception plus systémique que celle dans laquelle nous avons appris à penser. Bien à vous. Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier


                    • La mouche du coche La mouche du coche 11 février 2007 16:28

                      ni Super Nanie ni Socrate, le coach est une OREILLE permettant à celui qui a une décision à prendre de l’exprimer par la parole. Il fonctionne à peu près comme un prêtre ou un psy. smiley


                      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 16:39

                        oui, avec la maîtrise de l’art du questionnement non directif en plus, je fais référence ici au prêtre ! smiley I.B.


                      • La mouche du coche La mouche du coche 11 février 2007 17:20

                        Je suis d’accord, et si nous avons tant de mal à l’admettre dans notre société, c’est que l’on nous apprend à l’école à faire tout tout seul, et qu’il est mal de s’entraider. smiley

                        Mais l’ethnologie nous apprend que ces « oreilles » ont de tout temps exister (fétichistes, sorciers, guérisseurs, pythie, etc.). Ils changent de nom seulement. Ils font partie de nos besoins pour vivre en société. Dommage que l’on ne les accepte plus comme naturels. Aujourd’hui si vous allez voir un psy, c’est que vous êtes malade. Un prêtre, c’est que vous êtes un bigot. Un coach, c’est que vous avez je ne sais quel autre « problème ». smiley


                      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 février 2007 09:23

                        La Mouche du Coche, « (fétichistes, sorciers, guérisseurs, pythie, etc.). », dites-vous, j’espère que vous avez bien lu l’article et les quelques commentaires que j’ai pu laisser. Nous sommes bien loin ici du coaching et c’est que je dénonce. Quant au psy, je réserve également toute un paragraphe de l’article à dissocier l’apport du psy à celui du coach. Vous faites enfin, référence au curé, la religion est encore tout autre chose, et nous sommes, une fois de plus bien loin du coaching. I.B.B.


                      • La mouche du coche La mouche du coche 12 février 2007 21:35

                        Isabelle,

                        je comprends ce qui vous fait peur dans mon propos et dans ces possibles conséquences qui peuvent être dramatiques, vous avez donc raison. smiley

                        Pourtant je le maintiens, parce que je voulais souligner que le coach n’est pas une génération spontanée issue du stress de la vie moderne, mais un réel besoin de l’homme de tout temps. Je souhaite par là lui donner la respectabilité qui lui manque par ce qu’il semble de nouveau. Je suis POUR le coach. smiley


                      • La mouche du coche La mouche du coche 11 février 2007 18:01

                        smiley smiley smiley.


                      • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 11 février 2007 21:23

                        Merci, Messieurs de bien vouloir parler de vos histoires personnelles qui n’ont rien à voir avec le sujet en d’autres lieux... Isabelle Buot-Bouttier


                      • Marie Pierre 12 février 2007 10:01

                        Bonjour Isabelle,

                        Il n’y a pas si longtemps, un rédacteur se demandait pourquoi il n’y avait pas plus de rédactrices sur AgoraVox. J’avais répondu que je trouvais bien souvent les « posts » des hommes très machistes, voire vulgaires, dès que le sujet avait pour objet la femme.

                        Je constate, à la lecture de ce fil, et en lisant vos différents articles sur AgoraVox, que nombre de lecteurs papotent entre eux en jouant les vrais coqs ou roquets paradant devant une femme.

                        Nous sommes vraiment encore loin de l’égalité, devrions-nous adopter des pseudos masculins pour nous faire entendre ?

                        Merci à vous pour vos articles (même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous) et merci surtout pour le temps que vous passez à répondre à vos interlocuteurs.

                        Bien à vous

                        Marie Pierre


                        • Marie Pierre 12 février 2007 11:43

                          Talleyrand,

                          D’accord avec vous sur le clin d’oeil, mais pourquoi diantre le faire systématiquement avec les rédactrices.

                          En fait, j’ai un peu tort avec vous : avec Monolecte, vous parliez sans parade. N’arrivant pas à aller sur son fil(procès de Charlie Hebdo), je profite de notre conversation pour vous témoigner mon accord sur vos propos.

                          Cordialement

                          Marie Pierre


                        • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 16 février 2007 12:59

                          Merci à vous également Marie-pierre pour cette nuance que vous avez l’art de venir déposer autour de mes articles. j’apprécie votre franchise et votre débat constructif car sans langue de bois mais dans un total respect. Au plaisir. smiley Isabelle Buot-Bouttier


                        • John (---.---.167.26) 12 février 2007 10:49

                          Bonjour Isabelle,

                          Excellent article sur un sujet très en vogue, on sent que vous maîtrisez votre sujet. Peut être un peu long, si je peux me permettre.

                          Vous avez raison de préciser que le coaching se situe dans une démarche de développement de soi et non de réparation. Il se situe donc à un niveau élevé de la hierarchie des besoins définis dans la pyramide de Maslow, d’où peut être l’aspect élististe dont vous parlez.


                          • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 16 février 2007 13:07

                            Bonjour John, Le fait que le coaching réponde à une certaine échelle des besoins ne justifie pas à mon sens les tarifs qui sont pratiqués ! Nou sommes là dans une forme de monopole de marché qui est à remettre en cause au même titre que le prix des formations continues en France, à titre d’exemple ! Notons, à ce titre que toutes les formations autour du développement personnel pratiquent des tarifs exhorbitants ! Et la qualité est loin d’être toujours au RDV ! Ainsi, pour se former à la relation d’aide de manière riche et complémentaire en France, il faut être aisé ! N’y-at’il pas là un paradoxe ? Cordialement. Isabelle Buot-Bouttier


                          • Jaï (---.---.128.162) 14 février 2007 17:34

                            Très bon article, et thème très révélateur !

                            En effet, il résume très bien le manque de repère de la société actuelle où l’on redécouvre des valeurs qui ont toujours existées, mais pour les faire revivre il faut leur donner un nom anglo-saxon pour que cela parle à nos contemporains.

                            Le « coaching » qui n’est rien de plus que la transmission du savoir faire né de l’expèrience de tout un chacun, ainsi que la contribution naturelle en tant qu’être humain à son prochain.

                            Or ce lien semble t’il, a été tellement brisé dans les sociétés fortement urbanisées qu’il faut le réinventer à une échèle qui parait être la notre aujourd’hui, comme un besoin de réhumaniser ou de réhumanisation.

                            Bien qu’il a été dit que ce système serait quelque chose d’individualiste, il me semble qu’il y quelques notions de partage et d’équilibre entre des conceptions qui ne sont pas aussi antagonistes que l’on voudrait bien faire croire.

                            J’ai vu recemment un film tiré d’une histoire vraie qui m’a beaucoup touché « Coach Carter », l’histoire d’un entraineur de basket qui avait imposé que tout ses joueur aient la moyenne en enseingnent général pour faire parti de son équipe.

                            La politique de ce collège difficile était la réussite par le sport des élèves à problème, quant bien même la probabilité qu’ils deviennent des starts du basket était infîme, je me souvient de la scene suivante où lors d’une confrontation avec la directrice du collège qui lui reprochait de se méler des autres matières qui ne rentrait pas dans ses attributions, il lui répondit ceci :

                            « Il est tout de même curieux que le prof de sport soit plus socieux des résultats scolaires de ses élèves que la propre directrice, ce qui serait pourtant son rôle le plus élémentaire »

                            A voir ! Grand moment d’humanisme sans concessions qui nous renvoie à notre modèle de société en France.


                            • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 16 février 2007 13:51

                              bonjour Jaï, je vous rejoins tout à fait sur l’ensemble de votre analyse et vous remercie pour ce partage cinéphile. Au plaisir. I.B.B.


                            • Licorne (---.---.192.71) 20 février 2007 12:37

                              Bonjour Isabelle, Je vous remercie grandement pour tout le mal que vous vous donnez afin d’essayer de clarifier ce qu’est le métier de coach dans un univers ou se multiplient encore quotidiennement les déviances d’interprétation et d’utilisation de cette appellation. Aussi, pour faire taire en partie vos détracteurs qui parlent de « manipulation » ou de « gouroutisation » des consciences, je me permets de vous prêter renfort en complétant vos propos. Le principe même du coaching repose sur la prise de conscience par le coaché de son action ou attitude autolimitante dans le contexte correspondant à sa problématique. Or, pour permettre à son client cette prise de conscience, le coach se sert de ce que l’on appelle « le miroring » ou « effet miroir » qui consiste la plupart du temps à reformuler la problématique exposée préalablement par le client. Cette technique permet à la fois de s’assurer de la bonne compréhension de la problématique et en même temps de la formaliser aux yeux (aux oreilles) et à la conscience du client qui, de fait, la voyant formulée par un autre, la considère différemment. Il ne peut donc ici y avoir de manipulation. Le second point important qu’il faut souligner c’est le respect par les coachs dûment formés de codes de déontologie formulés différemment en fonction de la fédération à laquelle ils appartiennent mais dont les grandes lignes sont communes. A savoir : Formation : Chaque Coach a fait la preuve qu’il a été formé au métier de Coach par un organisme professionnel compétent. Il ne recourt qu’à des techniques éprouvées et qu’il maîtrise. Supervision : Chaque Coach peut prouver qu’il bénéficie d’une supervision permanente et qu’il y recourt régulièrement dans le cadre de l’exercice de sa profession. Développement personnel : Chaque Coach s’engage dans une relation d’aide. De ce fait, chaque coach a fait sur lui-même une démarche de développement personnel ou de travail thérapeutique lui permettant d’avoir une connaissance approfondie de lui-même. Respect : Chaque Coach exerce sa profession dans le respect des droits fondamentaux de la personne tels qu’ils sont inscrits dans la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ». Il respectera son client dans son identité et veillera à ne pas abuser de son rôle d’influence. Son espace de supervision lui permettra de réguler les enjeux liés au pouvoir-permission-puissance et ceux du pouvoir-dépendance d’autrui. Loyauté : Chaque Coach s’engage en toutes circonstances à faire preuve d’une entière loyauté fondée sur le respect inconditionnel des valeurs personnelles du client qui l’a honoré de sa confiance et à mettre tout en œuvre pour sauvegarder ses intérêts légitimes. Etc. etc. Ainsi on le voit bien, les coachs dits professionnels ont mis en place eux-mêmes des garde-fous que beaucoup d’autres professionnels de tous bords seraient bien en mal de proposer ! Pour finir, je vous dirais que malheureusement la terminologie de « coach » risque d’être galvaudée encore un moment et qu’outre quelques manipulateurs, sceptiques ou chercheurs de noises invétérés, sur la durée ne subsisteront que ceux qui considèrent réellement ce métier pour ce qu’il est : une chance pour chacun de passer à un niveau supérieur dans le(s) domaine(s) de vie de son choix ! Bien à vous SE


                              • Licorne (---.---.192.71) 20 février 2007 14:21

                                Bonjour Isabelle,

                                Je vous remercie grandement pour tout le mal que vous vous donnez afin d’essayer de clarifier ce qu’est le métier de coach dans un univers ou se multiplient encore quotidiennement les déviances d’interprétation et d’utilisation de cette appellation.

                                Aussi, pour faire taire en partie vos détracteurs qui parlent de « manipulation » ou de « gouroutisation » des consciences, je me permets de vous prêter renfort en complétant vos propos.

                                Le principe même du coaching repose sur la prise de conscience par le coaché de son action ou attitude autolimitante dans le contexte correspondant à sa problématique. Or, pour permettre à son client cette prise de conscience, le coach se sert de ce que l’on appelle « le miroring » ou « effet miroir » qui consiste la plupart du temps à reformuler la problématique exposée préalablement par le client. Cette technique permet à la fois de s’assurer de la bonne compréhension de la problématique et en même temps de la formaliser aux yeux (aux oreilles) et à la conscience du client qui, de fait, la voyant formulée par un autre, la considère différemment. Il ne peut donc ici y avoir de manipulation.

                                Le second point important qu’il faut souligner c’est le respect par les coachs dûment formés de codes de déontologie formulés différemment en fonction de la fédération à laquelle ils appartiennent mais dont les grandes lignes sont communes. A savoir :

                                Formation : Chaque Coach a fait la preuve qu’il a été formé au métier de Coach par un organisme professionnel compétent. Il ne recourt qu’à des techniques éprouvées et qu’il maîtrise.

                                Supervision : Chaque Coach peut prouver qu’il bénéficie d’une supervision permanente et qu’il y recourt régulièrement dans le cadre de l’exercice de sa profession.

                                Développement personnel : Chaque Coach s’engage dans une relation d’aide. De ce fait, chaque coach a fait sur lui-même une démarche de développement personnel ou de travail thérapeutique lui permettant d’avoir une connaissance approfondie de lui-même.

                                Respect : Chaque Coach exerce sa profession dans le respect des droits fondamentaux de la personne tels qu’ils sont inscrits dans la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ». Il respectera son client dans son identité et veillera à ne pas abuser de son rôle d’influence. Son espace de supervision lui permettra de réguler les enjeux liés au pouvoir-permission-puissance et ceux du pouvoir-dépendance d’autrui.

                                Loyauté : Chaque Coach s’engage en toutes circonstances à faire preuve d’une entière loyauté fondée sur le respect inconditionnel des valeurs personnelles du client qui l’a honoré de sa confiance et à mettre tout en œuvre pour sauvegarder ses intérêts légitimes.

                                Etc. etc.

                                Ainsi on le voit bien, les coachs dits professionnels ont mis en place eux-mêmes des garde-fous que beaucoup d’autres professionnels de tous bords seraient bien en mal de proposer !

                                Pour finir, je vous dirais que malheureusement la terminologie de « coach » risque d’être galvaudée encore un moment et qu’outre quelques manipulateurs, sceptiques ou chercheurs de noises invétérés, sur la durée ne subsisteront que ceux qui considèrent réellement ce métier pour ce qu’il est : une chance pour chacun de passer à un niveau supérieur dans le(s) domaine(s) de vie de son choix !

                                Bien à vous

                                SE


                                • encoreuncoach (---.---.116.58) 5 avril 2007 01:04

                                  pfouh.. quel bordel... entre les fautes d’orthographe, de syntaxe et les approximations, cet article est vraiment difficile à suivre. C’est un feed back perso et je n’espère pas être publiée sur votre site. Si cela pouvait juste vous encourager à vous relire avant d’envoyer votre ’prose’ dans la nature !!!!!!


                                  • encoreuncoach (---.---.116.58) 5 avril 2007 01:13

                                    Ah non , au secours !!! Maslow, la psychanalyse... A quand une référence de notre siècle ?? je vous souhaite un joli parcours de découverte des connaissances actuelles.

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