Le RSA : la nouvelle panacée du gouvernement
Allons-nous comme à la mise en place du RMI trouver une solution « miracle » ? Les débats avant la mise en place du RMI arguaient que ce revenu allait permettre aux gens « pauvres » de mieux vivre, de trouver un logement, les centres d’hébergement et de réadaptation sociale (C.H.R.S) devaient accueillir moins de monde.
Quel résultat aujourd’hui ?
Que propose le RSA ? (Source carrefour local sénat)
Le revenu de solidarité active a pour objectif d’assurer l’augmentation des ressources d’une personne bénéficiaire d’un minimum social (exemple : le RMI ou l’API). Dans le but d’atteindre un revenu garanti qui tient compte des revenus et activités professionnelles et des charges de famille. Son but et d’inciter à l’insertion ou à la réinsertion professionnelle grâce à une meilleure articulation entre prestations sociales et revenus du travail et de lutter contre la pauvreté.
Important : une partie du coût, pour les départements, sera prise en charge par l’Etat environ 50 % du coût total ; sa durée est fixée à trois ans.
Enfin : à savoir que le gouvernement devra présenter un rapport d’évaluation sur l’expérimentation du RSA avant toute généralisation du dispositif.
Le revenu de solidarité active doit permettre d’obtenir des ressources issues de leur travail pour franchir le seuil de pauvreté.
Où se situe le seuil de pauvreté aujourd’hui ?
Qui va profiter du RSA ?
Les RMistes ou les employeurs, entre autres la fonction publique (grand consommateur de toutes ces mesures).
Et après trois ans que va-t-il se passer ?
Les employeurs vont pouvoir bénéficier d’une main-d’œuvre (parfois qualifiée) sans payer ou presque rien.
Ex. : qui a été le plus grand consommateur des emplois jeunes ? Où sont-ils aujourd’hui ? Que sont-ils devenus ?
Non, le RSA n’est pas pour moi une solution. D’ailleurs ne va-t-il pas devenir une obligation ?
Aujourd’hui onze départements l’expérimentent, nous n’en savons pas grand-chose.
Ensuite, imaginons que Monsieur le haut commissaire change de fonction, son ou sa remplaçant(e) auront-ils les mêmes motivations ?
Le vrai problème est que, s’il n’y a pas de travail, on ne peut l’inventer. On laisse des usines se délocaliser, fermer.
Que fait l’Etat ?
Ne serait-il pas plus simple de redévelopper notre économie, ne faut-il pas que l’on redevienne performant dans certains domaines ?
La vraie solution passe par là, développer l’économie dans notre pays et créer des emplois. Revoir la fiscalité pour les entreprises peut les aider à développer leur économie de marché.
On passe des contrats, mais ce n’est pas la France, du moins les Français qui en profitent.
Si toutes les grosses entreprises délocalisent, que va-t-il rester chez nous ?
Et à quoi sert le RSA ?
On n’a pas les moyens de créer des emplois par contre on offre 1,5 million d’euros au président de la métallurgie et en plus on lui verse 20 000 € par mois de salaire pour un poste fictif.
De qui se moque-t-on ?
Non le RSA n’est pas la panacée et je suis convaincue que dans trois ans le RSA n’aura rien apporté.
Que faut-il faire alors ?
Arrêtez de mettre des placebos sur l’emploi. Pourquoi dans d’autres pays on parvient à retrouver du pouvoir d’achat et relancer l’économie ?
Cela fait maintenant plus de vingt ans que l’on nous promet de lutter contre le chômage. Je vous laisse regarder les chiffres.
Vous allez me dire ils ont baissé au premier trimestre 2008. (Mais comment). Les personnes radiées, les formations (bidon), les stages d’évaluation bien entendu si cela est pris en compte cela ne peut que baisser. Mais la réalité, elle, ne dit pas la même chose.
De plus, peut-on considérer que ces personnes ayant perçu des aides de l’Etat au début de leur carrière continueront même à la retraite d’être assistés.
Assisté à 20 ans, pauvres jusqu’à la retraite ? Quel bel avenir pour nos jeunes.
Pour conclure, ne croyez-vous pas que les personnes au SMIC vont être découragées voire (écœurées) car elles n’ont le droit à aucune aide ?
La question est donc : « vaut-il mieux accepter un RSA ou travailler au SMIC. A moins que l’on augmente le SMIC non pas sur l’indice à la consommation mais de 200 euros. Pensez-vous que 1 200 € par mois c’est beaucoup pour vivre (plutôt pour survivre) ?
C. Wattiez
(Sources : carrefour local Sénat, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté)
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