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Accueil du site > Actualités > Société > Madame ou mademoiselle ?

Madame ou mademoiselle ?

 Nous allons reprendre ici point par point un article paru ce mardi dans le journal gratuit « Vingt Minutes » et le commenter de notre mieux. Juste avant, laissez-moi le temps d’enfiler mon costume de macho imbuvable.

Voilà qui est fait, commençons-donc :

Madame ou mademoiselle ? La question peut paraître anodine. Pourtant, on n'impose pas aux hommes de dire s'ils sont mariés. Des organisations féministes ont donc décidé de partir en guerre, en exigeant le retrait de la case « mademoiselle » dans les formulaires administratifs. « Ouverture de compte en banque : impossible de se dire "Madame" si on est célibataire. C'est forcément "Mademoiselle".

C’est ce qu’on appelle le français. Dans notre belle langue, il y a un mot pour chaque chose, les synonymes n’existent pas, et chacun apporte des nuances. Beau ne veut pas dire joli. Intelligent ne veut pas dire sage. Madame ne veut pas dire mademoiselle. Les deux mots ne sont en effet pas interchangeables. Mais vouloir se faire appeler « madame » quand on n’est pas marié, ce n’est pas la réclamation d’un droit. C’est la négation de la définition de ce mot dans le dictionnaire.

Pour les hommes, c'est Monsieur ou Damoiseau ? », ironise Christine sur le site Vie de meuf, qui recense toute sorte de clichés sexistes vécus au quotidien.

Personnellement, je ne verrais aucun inconvénient à être désigné comme « Damoiseau » dans mon dossier bancaire. Je ne vois pas pourquoi j’en aurais honte. Ah, c’est vrai : c’est tellement mieux de placarder une sexualité libérée… Toute autre démarche serait de la pudibonderie ou de la violation de vie privée, n’est-ce pas Christine ?

« Ca peut paraître un détail mais c'est très symbolique des inégalités », explique Julie Muret, d'Osez le féminisme !, qui lance mardi, avec Les Chiennes de garde, une campagne pour la fin de la case « mademoiselle ».

Ce ne serait pas mieux de limiter contre la bureaucratie qui adore mettre les gens dans des cases ? Enfin je dis ça, je dis rien.

C'est aussi ce que pense Laurence Waki, auteur de « Madame ou mademoiselle » (Editions Max Milo) : on impose .une identité « soit en fonction de l'âge soit du statut matrimonial, c'est insupportable ».

Sans vouloir paraitre cassant, je pense en effet que l’âge et le statut matrimonial font partie des éléments qui déterminent l’identité de chacun. Au même titre que la couleur des cheveux, les goûts vestimentaires, les préférences gustatives, les affinités littéraires…

« Implicitement, on vous dit que vous n'êtes pas finie tant que vous n'êtes pas mariée », poursuit-elle.

Non, on vous dit simplement que vous n’êtes pas en relation de couple. Si vous considérez qu’une femme n’est pas finie tant qu’elle n’a pas couché avec un homme, c’est là que vous faites preuve de sexisme, mesdames.

 « Cela oblige la femme à exposer une situation personnelle et familiale », insiste Julie Muret, notant « la connotation condescendante » de « mademoiselle ».

De toute façon votre banquier sait déjà tout de vous. Vous croyez vraiment que vous pourriez lui cacher que vous avez un conjoint ? A quoi ça rime ces cachoteries ? Quant à la condescendance, on pourrait dire la même chose du mot « madame ». Certains considèrent le mariage comme un esclavage. Ravaler une femme à son statut de femme mariée, c’est aussi d’une certaine manière rappeler sa piètre condition d’épouse. Bref, c’est une question de point de vue personnel. Tout le monde ne met pas de la commisération dans un simple « bonjour mademoiselle », et certainement pas moi.

Si quelques individus mettent de la condescendance dans le mot « fonctionnaire », faut-il pour autant supprimer le mot de notre vocabulaire ? Pareil avec les mots « croyant », « politicien » ou « artiste ». Le problème ce ne sont pas les mots, mais la perception intime des concepts derrière. Tout le monde ne peut pas aimer tout le monde, mais condamner de simples mots, c’est –AMHA– puéril.

« Je ne vois pas pourquoi on fait ce distinguo, qui n'a plus aucun sens », abonde Brigitte Grésy, auteur du Petit traité contre le sexisme ordinaire (Ed. Albin Michel), qui épingle les comportements quotidiens qui « infériorisent les femmes ».

L’infériorisation des femmes. Nous y voilà. Pourquoi vilipende-t-on le « mademoiselle » en place publique ? Parce qu’il serait une insulte (en schématisant). La véritable femme est celle qui se donne à qui elle veut et quand elle veut. Laisser sous-entendre d’une femme qu’elle pourrait être vierge est un manque de respect sexiste. C’est la meilleure ! J’ai beaucoup de respect pour des femmes mariées, un peu moins pour certaines trainées. Entre les deux il y a toute une gamme de comportements. Mais j’ai bien de l’estime pour les femmes qui arrivent à placer leur fierté au-dessus de la société de consommation. Qui font passer leur dignité de femmes avant leurs pulsions émotionnelles. Suis-je un puritain ? Pas vraiment. Chacune est libre de mener la vie qu’elle entend. Mais contrairement aux Chiennes de garde, je ne méprise pas celles qui font le choix de ne pas brader leur intimité.

 

Même si cela est « moins important que les écarts de salaires (entre les sexes), les violences ou les difficultés d'accès à l'avortement », cette question n'est pas un détail car « le langage reflète la réalité du monde », poursuit Brigitte Grésy, qui a milité pour la féminisation des noms de métiers.

Heu, si, clairement, quand on met cette « question » en perspective avec les autres, c’est un détail.

 

« Le langage reflète la réalité du monde », tu as trouvé ça toute seule, Brigitte ? Cela se voit, parce que c’est faux. Le langage structure la pensée. Ce n’est pas un reflet, le langage est créateur. Sans lui, point de réflexion, sans réflexion, point d’action constructive. Le langage est le moteur de la civilisation. Vouloir simplifier le vocabulaire, bannir des mots décrétés impurs, c’est restreindre le champ de réflexion des individus. Oui, je suis en train d’évoquer la novlangue. Je vais commencer à croire que ce n’est pas qu’un spectre à brandir…

Julie Mouret rappelle d'ailleurs que de nombreux pays ont abandonné la distinction, comme l'Allemagne, où on n'utilise quasiment plus le mot « Fräulein » (mademoiselle).

Naturellement, c’est toujours mieux chez les autres, alors vite, empressons-nous de copier leurs us et coutumes. Après tout nous avons tous eu la même évolution socio-démographique. Donc pas de raison de ne pas reproduire les modèles étrangers.

En plus, c’est dommage que ce joli vocable ne soit plus utilisé en Allemagne. Moi je l’utilise assez fréquemment pour m’adresser à ma sœur ou à ma mère (qui jusqu’à preuve du contraire est mariée) sans y voir autre chose qu’un mot définissant une femme. Ma façon à moi d’étaler mon riche vocabulaire teuton (« Ach pien le ponchour, Fraulein ! »). Car oui dans l’Est de la France ça nous arrive d’utiliser des expressions allemandes, avec un mélange d’humour et… d’émotion que les autres régions pourraient mal interpréter. Une manière d’exorciser un passé douloureux. Cela doit pouvoir se comparer, d’une certaine façon, avec l’humour juif. Mais je digresse, je digresse, pardonnez-moi…

Qui plus est, souligne Laurence Waki, « le "mademoiselle" n'a aucune valeur légale, c'est simplement un usage » alors que l'on pense souvent que c'est la loi qui impose le « madame » aux femmes mariées et l'interdit aux célibataires.

Et ? Les usages sont anathémisés ? Au XXIe siècle, seul ce qui est dûment légal est bel et bien bon ?

Dès 1972, le ministre de la Justice de l'époque, René Pleven, indiquait qu'« aucune réglementation - fût-ce pour l'établissement des documents officiels (...) - n'impose un choix entre les deux ». En 1983, la ministre des Droits de la femme, Yvette Roudy, parle même de « discrimination ». En 2007, l'association Mix-Cité saisit la Halde du cas d'une femme à laquelle on réclamait 145 euros pour modifier le « mademoiselle » en « madame » sur sa carte grise.

C’est bien connu, la Halde n’a rien de mieux à faire. Cela dit 145 euros pour changer une ligne dans un fichier informatique, je reconnais que ce soit agaçant.

Plusieurs lettres ou circulaires administratives ont demandé aux services de supprimer cet usage. Pourtant, force est de constater que la case « mademoiselle » n'a pas disparu de notre quotidien...

Comme quoi les coutumes ont la vie dure. A l’instar de celle qui consiste à râler et faire des polémiques sur n’importe quel sujet. C’est bien de chez nous ça.

D'où l'idée de « Osez le féminisme » d'inciter les femmes à exiger un « madame » dans leurs correspondances.

Allons plus loin. Que nos députés votent une loi obligeant toutes les femmes à utiliser le statut de « pute ». Comme ça, plus de madame, plus de mademoiselle. On ne risque pas de porter atteinte à leur vie privée en proclamant qu’elles sont toutes de joyeuses jouisseuses, ce qui mettra tout le monde d’accord.

Pour sa part, Olivia Cattan, de l'association Paroles de Femmes, ne voit pas cette question comme une priorité. « Ca ne va pas régler les problèmes des femmes, les violences, la précarité, c'est un coup de com », s'agace-t-elle, alors que l'actualité récente des féministes a plutôt tourné autour des violences sexuelles, affaire DSK oblige.

Décidément ça devient un même, cette affaire DSK. On en parlera bientôt plus que du nazisme. Un nouveau point Goldwin ?

« Lancer cette campagne ne nous empêche pas de parler des discriminations ou des violences », se défend Julie Mouret, d'Osez le féminisme.

Tout à fait. Et vous continuerez à défiler pour que toutes les femmes se fassent implanter un clitoris, pour que l’avortement soit autorisé jusqu’au huitième mois de grossesse et pour que la polyandrie soit reconnue d’utilité publique. Rassurez-vous, nous sommes bien conscients que vous serez toujours à la pointe des combats pour plus d’humanisme.

Seul problème avec la fin du « mademoiselle », s'amuse Laurence Waki, « on ne décèlera plus les imbéciles », qui tentent de draguer en demandant d'un air entendu : « madame ou mademoiselle ? ».

Il est vrai que les femmes qui draguent ne se posent pas ce genre de question. Que son amant soit célibataire ou marié, peut lui chaut du moment qu’il est compétent, pas vrai ?

 

Conclusion : il est honteux d’être vierge. Dommage que toutes les femmes naissent dans cette triste situation, mais qu’on se rassure, le monde moderne y pallie de plus en plus tôt. La libération des mœurs que ça s’appelle. Saine et obligatoire révolution, que seuls des attardés mentaux ou des bigots peuvent ne pas applaudir des deux pieds.

 

Pour info, Marine Hélène développe un point de vue un peu différent ici : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/mademoiselle-ou-madame-fini-de-101466

Au plaisir d’en discuter avec vous, Fräulein. Si le petit Robert ne cesse de faire entrer dans ses pages des mots tels que « geek », « énergivore » et « actanciel », qui sont tous ni d’un français intelligible, ni d’une définition claire et objective, pardonnez-moi si au contraire je me bats avec une farouche détermination pour le maintien dans nos dictionnaires de quelques mots bien plus poétiques, fondés et concrets tels que « mademoiselle ».

 

Décidément Robert se laisse aller. Je crois que je vais en rester à mon Quillet de 1958, qui a la gentillesse de m’épargner ce genre d’atteintes à la richesse de la langue de Molière, m’évitant par-là des douleurs pertérébrantes. Et en dernier ressort, j’irai consulter l’encyclopédie Larousse. Vous avez dit Larousse ? Et après ça on me qualifiera de sexisme…

   


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40 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 30 septembre 2011 13:13

    Vous voulez des androids sexuels, et des bébés, artificiels, et du clonage de conscience à l’infinie pour faire exploser la connerie ?

    Ca c’est l’avenir :)


  • Robert GIL ROBERT GIL 30 septembre 2011 12:52

    que se soit Madame ou Mademoiselle ,cela ne change rien car il est prouvé scientifiquement que dans l’un ou l’autre des cas l’element dominant de la feminité est le fameux element 115. Voir ce PPS pur plus de detail :
    http://2ccr.unblog.fr/2011/03/08/pps-lelement-115/


    • Jean Eymard-Descons 30 septembre 2011 12:56

      Article brillant mais qui ne répond pas à la question fondamentale posée par cette démarche : pourquoi traiter différemment le statut des hommes et celui des femmes ?

      Sauf à prôner l’immobilisme, rien ne peut justifier cette asymétrie de traitement...


      • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 13:21

        Article brillant mais qui ne répond pas à la question fondamentale posée par cette démarche : pourquoi traiter différemment le statut des hommes et celui des femmes ?

        Il n’y a pas vraiment de traitement différent de statut. Qu’on l’appelle madame ou mademoiselle, une femme reste une femme. Il s’agit simplement d’un usage qui relève plus de la politesse que de la jurisprudence.

        Sauf à prôner l’immobilisme, rien ne peut justifier cette asymétrie de traitement...

        Je serais tenté de dire l’inverse : sauf à prôner le modernisme, rien ne peut justifier une symétrie.

        Y a t-il un préjudice à se faire appeler mademoiselle ? Est-il mieux de se faire appeler dame ? Certaines préfèrent que l’on s’adresse à elles en disant « mademoiselle », d’autres en sont choquées. C’est bien la preuve que ni le mot de mademoiselle, ni celui de madame ne devraient être imposés. Et que donc la possibilité de choisir est, sinon rationnelle, du moins justifiée.


      • Morgane Lafée 30 septembre 2011 14:49

        @ Jean Eymard-Descons :

        D’accord avec les questions que vous posez. En revanche, rien de brillant dans ce texte : prendre les propos d’autres personnes et se contenter d’y répondre point par point (ce qui permet également de sortir les phrases de leur contexte), est un exercice facile. Beaucoup plus que de se fendre d’une véritable réflexion, structurée et argumentée.

        Et il faudrait qu’on s’accorde sur l’appellation d’« article ». Pour moi, ce texte est un commentaire de forum, rien de plus. D’ailleurs, l’auteur vous a répondu de la même manière qu’il le fait dans son « article », en mettant vos phrases en gras et tout. C’est une manie, apparemment.


      • Aldous Aldous 30 septembre 2011 15:03

        Commencer par adopter une langue plus précise comme le grec qui sépare Andros (le mec) et Anthropos (l’humain).

        Et comme en grec adopter un neutre pour les choses asexuées.

        Les athéniens ne s’atteignirent que parce que leur langue était subtile et précise.

        Par exemple on pourrait completer le et la par lu  : lu table, lu maison...

        Ca vous semble étrange ? Pourtant c’est comme ça dans de nombreuses langues.


      • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:10

        Dame Morgane, vous faites remarquer à juste titre que l’abus de citations morcelées peut amener à sortir les phrases de leur contexte. Je vais donc éviter de réitérer ce procédé avec votre commentaire. Je sais aussi qu’un tel mécanisme de réplique « du tac au tac » peut être interprété comme de l’agressivité, mais j’avais estimé, face à cet article, que répliquer à chaque énormité (ce que je considère en tout cas comme des énormités) s’avérait nécessaire.

        Si j’ai sorti une phrase de son contexte, pourriez-vous m’indiquer laquelle ? Je ne pense pas avoir dénaturé les propos de l’article commenté, qui du reste est cité en référence pour tous ceux qui voudraient se faire une idée du contexte.

        Vous auriez préféré une véritable réflexion appuyée et documentée ? Vous voudriez que je développe une thèse – antithèse – synthèse sur le respect d’autrui, la politesse, les enjeux du langage ? Est-ce que le sujet en vaut la peine ? Si je le fais, qui prendra la peine de la lire jusqu’au bout ? Sur ce média moderne qu’est l’Internet, 99% des utilisateurs ne prennent pas la peine de lire les articles de bout en bout s’ils sont « trop long » (et je l’avoue, je fais partie des 99%).

        A propos de la nature de mon « article » : ce n’est qu’un commentaire de forum d’après-vous. Heu… Oui et non. C’est un commentaire. Le commentaire d’un article paru dans la presse Web. Je le reconnais, je l’avoue, je l’expie. Ce n’est pas du grand journaliste, et il ne fait que défendre mon point de vue. Un point de vue que j’espère ne pas être trop subjectif, ou en tout cas défendable.
        Tant qu’à m’excuser, je reconnais aussi deux fautes sur la fin (« peut » à la place de « peu » et « Goldwin » à la place de « Godwin »).

        Vous revenez sur ma méthode de commentaire. A vrai dire, je ne sais pas si elle est appropriée. Je trouve le système de réponses d’avox assez curieux. Passé quelques jours, on ne sait plus où aller lire les dernières remarques des intervenants : elles peuvent se retrouver dans n’importe quelle page des commentaires, et on est obligé de les parcourir de long en large à chaque fois qu’on rafraichit la page, pour être sûr de ne pas en rater un. J’avais pensé que cité explicitement mes interlocuteurs permettrait des relectures plus claires. Si c’est une pratique qui heurte les us et coutumes des habitués, je peux y renoncer sans problème.


      • Jean Eymard-Descons 30 septembre 2011 19:52

        Chardon,

        Cette différence de traitement n’est pas qu’un usage, encore moins d’une forme de politesse : être une femme, avoir 40 ans et se déclarer « mademoiselle » est tout sauf neutre, a fortiori à l’époque ou cette distinction s’est institutionnalisée.

        Que pensaient donc les messieurs face à une demoiselle de 40 ans, sinon des choses péjoratives (vieille fille, salope, etc.) ?

        Ne percevez-vous pas ce qu’il peut y avoir d’humiliant à être jugée sur le fait de ne pas être dans la norme (pas mariée à 40 ans) du seul fait d’être « mademoiselle » ?

        Certes, nos moeurs ont changé et notre vision de la mademoiselle de 40 ans peut-être aussi... mais alors supprimons donc cette distinction !


      • Morgane Lafée 30 septembre 2011 20:29

        @ Le Chardon :

        Vous avez raison sur le système de réponse d’Agoravox, pas toujours pratique bien qu’il soit nettement plus lisible que sur certains sites concurrents.
        Cela dit, citer l’interlocuteur dans un commentaire de forum me semble fairplay, mais dans un article on attend un peu plus que ça.
        Pour ce qui est des « énormités » que vous auriez relevées dans de cet article, je regrette, je n’en vois pas. Je suppose que c’est parce que je suis concernée, et pas vous, d’où la différence de perception.
        Ce qu’il y a, c’est que dès qu’un sujet est estampillé « féministe », il est de bon ton de le traiter par la dérision. Vous avez donc fait le choix de la facilité, avec ce système de citations/réponses. En même temps, vous soulignez les enjeux dans la langue française, un sujet somme toute assez sérieux. N’y aurait-il pas comme une contradiction dans tout ça ?

        Moi aussi je vais citer une remarque que vous avez écrite dans une autre réponse ci-dessus :)

        "Y a t-il un préjudice à se faire appeler mademoiselle ? Est-il mieux de se faire appeler dame ? Certaines préfèrent que l’on s’adresse à elles en disant « mademoiselle », d’autres en sont choquées.« 

        Comme vous le soulignez si bien, ces appellations déclenchent des réactions émotionnelles (le mot »choquées« est fort). Certaines femmes s’en tapent, mais le fait est que d’autres réagissent à ces appellations qui sont parfois sources d’interprétations. En réalité, je vous le dis en tant que femme, tout dépend du contexte, de la personne qui le prononce et du ton employé.
        En tant qu’homme, vous n’avez pas conscience de toutes les nuances que l’on peut relever dans la manière de dire »Mademoiselle« . Quand un homme (ou même une femme) appelle une femme »mademoiselle« , cela peut aussi être flatteur : sous-entendu, elle fait jeune. Mais cela peut aussi être un signe de mépris : elle n’est pas respectable autant qu’une femme mariée. Quand c’est un homme qui le prononce, cela peut aussi vouloir dire »tu n’es pas mariée donc tu es disponible« - j’insiste sur le »tu« de familiarité.

        Je vous pose cette question toute simple : pourquoi une moitié de la population devrait se prendre la tête avec ces questions alors que l’autre se verrait accorder la même appellation quelque soit son statut, avec toute la neutralité que cela sous-tend ?
        Voyez-vous, l’interlocuteur qui appelle femme »mademoiselle« n’est pas forcément un fonctionnaire de l’administration. Ça peut être le boulanger ou la boulangère du coin, et quand il ou elle prononce le »mademoiselle« avec mépris, cela se passe devant tout un tas de quidam.

        Pour vous donner mon sentiment perso sur le sujet, très franchement, la plupart du temps je n’y pense même pas. Quand les rapports sont neutres avec les gens, je me fiche qu’on m’appelle Madame ou Mademoiselle. Mais il y a effectivement des moments, même s’ils sont assez rares, où cette nuance est franchement déplacée.
        Enfin, je trouve ça complètement désuet. Aujourd’hui, une femme n’a plus besoin de se marier pour acquérir un statut social, donc pour être une »dame« . Car c’est bien de cela dont il s’agit. D’où le caractère dépassé, voire d’un autre temps, de cette nuance.
        A la limite, quand la personne est vraiment jeune, je comprends qu’on l’appelle »mademoiselle« , de même qu’on dit »jeune homme« à un garçon de 20 ans. Mais après, quand une femme gagne sa vie et s’assume, ça n’a plus de raison d’être.

        Défendre la langue française, c’est très bien, mais une langue est faite pour évoluer avec son époque. Et les temps ont changé.
        Et puis, très franchement, en quoi la suppression de l’appellation »mademoiselle« met-elle en danger la langue française ? Ce sont de fausses excuses. Il est beaucoup plus essentiel de défendre la langue contre l’invasion des formules SMS ou du langage de »Caïra". Là il y a un vrai problème de disparition de la culture !


      • Jean Eymard-Descons 30 septembre 2011 20:41

        Madame Morgane, je vous plussois !


      • Le chardon Le chardon 2 octobre 2011 20:56

        Hier une femme dans la cinquantaine m’a serré la main en me disant « au revoir jeune homme ». Elle ne m’a pas appelé monsieur. Aurais-je dû me sentir offusqué parce qu’elle s’immiscait dans ma vie privée, me méprisait ou me faisait une invite grossière ? Pas du tout, parce que c’était dit sur un ton neutre, sans équivoque.

        Pareil avec mademoiselle. La langue française est pleine de nuances, mais comme vous le faites remarquer, chère Morgane, tout dépend davantage de ce que chaque locuteur met derrière les mots.

        Supprimer « mademoiselle » est ridicule, parce que votre boulanger pourra toujours vous faire de l’oeil. Sa mentalité n’évoluera pas en interdisant des mots. Le seul effet sera de réduire le vocabulaire à une bouillie bien-pensante.


      • ZenZoe ZenZoe 30 septembre 2011 13:16

        Bonjour l’auteur.
        J’aurais bien voulu répondre à chacun de vos arguments, mais j’ai la flemme. Juste celui-ci : la question serait superflue par rapport à d’autres problèmes plus graves ? Ca c’est sûr, de même que votre article est superflu par rapport à d’autres plus sérieux (la Crise, l’Election, la Confrontation TB/DSK...) smiley Avec ce raisonnement cependant, on ne fait plus rien ou pas grand chose. Et puis, le superflu n’est-il pas indispensable finalement ?

        Non, je voulais juste ajouter un autre argument de taille : la simplification. N’avez-vous jamais hésité avant de vous adresser à une femme ou avant d’envoyer un courrier (mettons, une candidature ou toute autre demande où on marche sur des oeufs) ? N’avez-vous jamais eu peur de froisser (mettons, la chef du personnel ou autre personne de pouvoir) ? Et aussi, le temps étant devenu de l’argent et l’espace un luxe, vous imaginez le temps et l’espace gagnés si l’on utilisait une seule formule ? Pensez aussi aux secrétaires qui font des publipostages et ne s’emmêleront plus les pinceaux avec les titres.
        Pour en revenir aux formulaires administratifs, je trouve de toute façon qu’ils sont beaucoup trop intrusifs sans raison valable et que moins on en met, mieux c’est.

        Bref, moi je suis pour un choix unique, peu importe lequel. Les Anglosaxons privilégient une troisième voie, le « Ms », difficile à prononcer mais chic et discret. J’aime.
        Signé : Ms Zenzoe


        • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 13:32

          Bonjour mademoiselle (oui je tend le bâton...) ZenZoe.

          Vous dites vrai, mon article est superflu. Mais je ne prétend pas représenter un genre, je ne m’érige pas en défenseur des droits de l’homme. Je peux donc perdre mon temps sur des sujets futiles, ce que les féministes engagées devraient, en tout bon sens, éviter.

          Et vous avez tout-à-fait raison, un monde sans superflu serait bien morose.

          Raison de plus pour garder cette spécificité galante, qui consiste à laisser aux femmes le choix de décider sous quel nom s’adresser à elles.

          vous imaginez le temps et l’espace gagnés si l’on utilisait une seule formule ?

          Je préfère perdre du temps et de l’argent pour décider comment m’adresser avec politesse, oui. Les femmes le méritent bien.

          Pour en revenir aux formulaires administratifs, je trouve de toute façon qu’ils sont beaucoup trop intrusifs sans raison valable et que moins on en met, mieux c’est.

          C’est juste, mais c’est les inconvénients de la bureaucratie centralisée. Ce n’est plus un combat féministe, mais un débat plus large. Il faudrait parler de l’état, du service public, de la régionalisation... J’ai moi aussi la flemme smiley

          Les Anglosaxons privilégient une troisième voie

          Le fait que l’idée vienne des Anglosaxons (perfide Albion) suffit à la couvrir d’opprobre ! Blague à part, si vous voulez un terme féminin neutre, il en existe en français, sans qu’il soit nécessaire d’en inventer. Et même si l’on en inventait, qu’est-ce que ça changerait au véritable problème de fond ? Les individus doivent apprendre à se respecter. Si vous trouvez des imbéciles pour voir derrière « mademoiselle » un appel à la drague, vous en trouverez pour persévérer quel que soit le nouveau mot employé.


        • ZenZoe ZenZoe 30 septembre 2011 14:44

          Ah, cher Damoiseau Chardon, je constate que nous sommes d’avis radicalement opposés. Qu’importe, cette petite conversation aura agréablement meublé mon temps en attendant d’aller vaquer à mes occupations diverses.
          Allez, à vous, je peux bien le dire : c’est Madame, et depuis fort longtemps !


        • Aldous Aldous 30 septembre 2011 14:55

          Le plus ridicule dans ce débat est la vidéo d’Osez le féminisme et des Chiennes de garde :

          http://www.dailymotion.com/video/xlb3yg_madame-mademoiselle-clown_news

          En résumé il faut supprimer le choix entre madame et mademoiselle parce que « j’en sais rien moi c’est trop compliqué »

          Les bras m’en sont tombés quand elle dit « je prefererais avoir juste une case en montrant son cerveau. »

          Comment dire...

          Voire des femmes qui se trainent dans la boue toutes seules au nom du féminisme, c’est pathétique.

          La misère intellectuelle totale. Ca devrait s’appeler « Oser le ridicule »

          Bon j’arrête là je risque de déclencher une « marche des salopes qui n’ont qu’une case ».


          • hommelibre hommelibre 30 septembre 2011 15:48

            Je n’avais pas vu la vidéo... La case qui manque...


          • Aldous Aldous 30 septembre 2011 15:52

            Tout à fait d’accord, le problème c’est pas une case en trop c’est une case qui manque...



          • Aldous Aldous 30 septembre 2011 17:31

            @ kalki

            Impressionnante collection.

            En particulier le « Osez coucher pour réussir »...


          • Kalki Kalki 30 septembre 2011 18:06

            Cela dépend qui se fait avoir, off curse


          • focalix focalix 30 septembre 2011 15:29

            En dehors de la sphère privée, la distinction est sexiste.
            Mademoiselle : selon l’âge, enchères ouvertes ou lot à réclamer.
            Madame : propriété privée, pas touche.

            Je suis pour une neutralité dans l’administration (il y a des cas où la distinction entre Madame et Mademoiselle pourrait créer une discrimination au recrutement).

            Autre question, le patronyme.
            Une bonne pratique, pour une fille qui vient de convoler, c’est d’indiquer son nom de jeune fille suivi du nom de son époux.
            Cela préserve l’avenir. Un nom d’épouse qui ne sert plus est plus emmerdant à retirer qu’un tatouage.
            Pour le boulot, le nom de jeune fille seul peut suffire.
            Ainsi, une prof peut se marier ou divorcer autant de fois qu’elle veut sans forcément souhaiter que ses élèves en soient informés.
            En plus cela permet à tout un chacun et toute une chacune de retrouver ses anciennes copines aussi facilement que ses anciens copains.

            Dans la vie courante, c’est comme on le sent.
            Pour éviter les fautes de goût :
            Petits roberts -> Mademoiselle.
            Gros bonnets -> Madame.

            Bon après midi à tous, y compris aux filles de la Rochelle et aux demoiselles d’avignon.


            • Aldous Aldous 30 septembre 2011 15:45

              Je propose une autre approche :

              Mademoiselle -> Je vous trouve à mon goût.
              Madame -> Sans façon.

              Après tout on peut aimer les gros bonnets.


            • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:12

              Prenons les définitions du CNRTL :

              Mademoiselle : appellation employée pour désigner une jeune fille ou une femme (présumée) non-mariée ou pour s’adresser à elle.

              Vous n’êtes pas sans savoir que dans un dictionnaire, la présence de chaque terme d’une définition est pesée et mesurée. Ici, on parle bien de femme présumée non-mariée. Et la présomption est, on peut le supposer, liée à la jeunesse de la personne désignée (une femme jeune sélectionnée au hasard a logiquement moins de chances d’être/avoir été mariée qu’une femme mûre).

              Madame : appellation employée pour désigner une femme en âge d’être mariée lorsqu’on ignore si elle l’est, ou pour s’adresser à elle.

              Dans certains cas (sens historique) madame désignait une femme mariée ou veuve. Mais ce mot avait bien d’autres sens (titre de noblesse par exemple, tout comme mademoiselle).

              Comme vous le voyez, ni le mot « mademoiselle », ni le mot « madame » ne catégorisent les femmes en fonction de leur situation maritale. C’est plutôt en fonction de leur âge : on pourrait résumer la tendance générale qui consiste à réserver mademoiselle pour les jeunes filles et madame pour les femmes en âge d’être mariée (de nos jours on se marie de plus en plus tard).

              La question du nom de famille est plus complexe, et bien plus difficile à démêler. Je ne me hasarderai pas à en discuter ici, parce que ça prendrait un peu de temps (et puis je n’ai pas d’avis tranché sur la question, tout simplement parce que le choix, in fine, doit être celui de la personne concernée, et non une règle sociétale).


            • Annie 30 septembre 2011 20:16

              Focalix, vos commentaires sont normalement plein de bon sens, mais pas cette fois. Je suis la seule dans ma famille rapportée (c’est-à-dire la famille de mon mari) à porter le nom de mon mari. Mes trois belles-soeurs ont choisi de garder leur nom de naissance. Jusque là aucun problème. Maintenant parmi mes neveux et nièces, certains portent le nom de leur père, d’autres de leur mère, et d’autres encore des deux. Nous sommes une famille qui ne partageons même pas un nom, et je n’ose imaginer ce qui se passera pour la prochaine génération.
              Je regrette d’avoir dû abandonner mon nom de « jeune fille », ne serait-ce que parce que j’ai été jeune fille plus longtemps que femme mariée, mais cela va bientôt changer, mais surtout ce nom est celui qui fait encore vivre mes parents.
              Sinon pour mademoiselle ou madame, je m’en moque.


            • focalix focalix 30 septembre 2011 22:48

              Je regrette d’avoir dû abandonner mon nom de « jeune fille »

              ...C’est pourquoi je pense que, pour une femme (et comme je l’ai écrit plus haut), le nom de jeune fille suivi du nom d’épouse peut résoudre bien des problèmes.
              Il me semble que nous sommes d’accord smiley.


            • norbert gabriel norbert gabriel 30 septembre 2011 15:34

              la plupart des pays européens - hors l’Allemagne- semblent avoir les mêmes usages, mais les arabes, les chinois, tiens, ils font comment ?


              • Aldous Aldous 30 septembre 2011 15:55

                Le problème ne se pose pas.
                Elle n’ont pas le droit de remplir de formulaires.

                Désolé.


              • ottomatic 30 septembre 2011 15:38

                Article affligeant tout comme celui d’hier sur le même sujet....


                Le monde est en train de s’effondrer et y a des trous de *** qui se lancent dans des débats stériles, stupides, idiots, infondés comme celui-ci.

                Madame et mademoiselle, ça relève tout simplement de la bienséance...

                Et non de ce combat de crétins qui veut nous faire croire que l’homme et la femme sont ennemis, ce qui est un non-sens absolue !

                Si vous voulez vous battre pour aider les femmes, faites le sur le seul sujet qui le mérite : le salaire...
                Mais non, en petit soldat décérébré du nouvel ordre mondiale, vous vous battez pour madame et mademoiselle...

                Je n’imagine même pas la tristesse de votre vie pour que vous en arriviez là...

                • Aldous Aldous 30 septembre 2011 15:47

                  Les Byzantins discutaient, selon les mauvaises langues occidentales, du sexe des anges alors que les Turcs assiégeaient Constantinople.

                  Nous faisons mieux.


                • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:14

                  @Ottomatic

                  Nous sommes d’accord, la distinction entre ces deux mots relève plus d’une règle de politesse que d’une autorité phallocrate.

                  Cela dit inutile d’insulter ceux qui sont d’accord avec vous, et encore moins ceux qui ne sont pas d’accord.

                  Quand j’aurai mon entreprise et que j’aurai des salariées, je serai en mesure de faire quelque chose pour l’égalité des salaires. En attendant, cette semaine, je n’avais pas beaucoup d’opportunités de faire bouger les choses. Vous me pardonnerez donc la puérilité de ma démarche, il faut bien s’occuper l’esprit n’est-ce pas ?

                  @Aldous

                  Il y avait quelque chose de sublime dans cette attitude, dans l’idée que le chaos de l’histoire ne peut pas primer sur les questions philosophiques. On en parle encore…

                  Cela dit vous conviendrez que les anges étant des êtres purement spirituels, ces sacrés Grecs avaient de curieux débats. Attribuer un corps aux anges… Est-ce que c’était un symptôme de la fameuse influence aristotélicienne que l’on dit avoir soufflé au moyen-âge ? L’univers est-il idée, ou est-il matière ?


                • foufouille foufouille 30 septembre 2011 15:54

                  changeons tout
                  male et femelle


                  • Aldous Aldous 30 septembre 2011 16:03

                    Mais puisqu’on vous explique depuis l’école que le genre c’est une construction culturelle !

                    Il faut donc du neutre : ça.

                    - Bonjour ça, ça va bien ?

                    - Bien. et ça ?

                    - Bien merci.

                    - Heu, je ne veux pas t’offenser mais pourrais-je user de des organes génitaux femelle a des fins récréatives ?

                    - Oh ? ça as remarqué que j’en ai ?

                    - Ben oui, forcément ça es en string. Mais que ça ne se vexe pas, ça n’a eu aucune influence sur ma libido. Et pour ma proposition ?

                    - Je ne sais pas. Mon horoscope me dit que je devrais avoir des rapports récréatifs homosexuels cette semaine.

                    - Oh. désolé. A la semaine prochaine alors.

                    - C’est ça. au revoir.
                     

                     


                  • Plus robert que Redford 30 septembre 2011 17:32

                    Bon,
                    Allez,
                    On va mettre tout le monde d’accord !

                    Tout Préado ou postado boutonneux, aura droit au salut spécifique de :

                    Bonjour, Mondamoiseau !

                    Et pis c’est tout !


                    • fwed fwed 30 septembre 2011 17:35

                      Et si ce n’était qu’un fumigène ?
                      En se lançant dans ce combat futile les féministes ne prennent pas position sur les scandales sexuels de l’oligarchie et notamment de DSK.


                      • GLANDU 30 septembre 2011 21:00

                        elles n’ont que cela à foutre les « féministes » ?
                        Qu’elles aillent dans les ZUP, ZEP, ZONES...pour libérer leurs soeurs des obscurantistes musulmans...plutôt que de pipeauter avec des conneries pour amuser les médias.
                        Combien d’excisions, de voiles, de viols...de menaces, d’intimidations, d’agressions ?


                        • Jean Eymard-Descons 30 septembre 2011 21:04

                          Glandu... ou Dugland ?

                          A voir votre image, je suis pris d’un doute...


                        • GLANDU 30 septembre 2011 21:36

                           smiley Tallounet, tu devrais dire à tes potos de disons de prendre du viagra, c’est marrée basse la bas. 


                        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 30 septembre 2011 23:42

                          Entre le niais Bénabar et son « politiquement correct » même pas marrant et les stériles élucubrations des humanoïdes féministes, nous sommes proches du crash.


                          • peace06 1er octobre 2011 00:17

                            Etre Mademoiselle à 40 ans ne signifie pas exclusivement « ne pas etre mariée ».. . Après mon divorce, tous mes nouveaux papiers, et en 1er mon compte bancaire ont été refaits au nom de « mademoiselle »... et cela m’a fait sourire ...
                            Feministe, je le suis...mais ce combat est inutile... il y en a bien d’autres , bien plus importants !!! et le 1er serait juste à changer certaines mentalités qui font, qu’encore de nos jours, certains maris et certains grands frères se sentent plus importants que leurs femmes ou mères !!!


                            • pépé 1er octobre 2011 10:50

                              J’ai juste un tout petit grain de sel à ajouter : en Allemagne le mot Fräulein est toujours utilisé dans son sens de « jeune fille ». On dira Fräulein à une jeune femme de 18 ans et Frau à la même 2 ans plus tard. Par contre il m’arrive de dire Fräulein à mes filles quand je veux exprimer mon mécontement : « là Fräulein tu exagères » bien qu’elles soient mariées et mères d’enfants adultes.

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