• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Nationalisations et renationalisations : une urgence d’intérêt public (...)

Nationalisations et renationalisations : une urgence d’intérêt public mondial

Après des mois de négation des réalités mondiales, en France, les autorités gouvernementales sont contraintes de commencer à reconnaître (enfin) l’ampleur et la puissance de la crise de dislocation du marché mondial.

Certes, comme il est habituel, les gouvernants français, incapables de dire la vérité sur les faits et les processus sans mettre en cause aussi leurs compétences et donc leurs responsabilités propres, essaient de trouver un bouc-émissaire.

Ici ; ce sont les subprimes américaines ! Comme si les dérives du secteur financier et bancaire avaient été limitées à un seul pays, les Etats-Unis, et non avaient constitué le volant d’entraînement indispensable depuis des décennies de l’économie mondiale.

Aujourd’hui, après des mois de refus des réalités, les gouvernants français sont toujours incapables, impuissants à prendre les mesures minimales de sauvegarde de l’intérêt public, enfoncés qu’ils sont dans un dogmatisme politico-économique devenu d’une dangerosité extrême pour tout le pays

Mesures nationales urgentes et mesures internationales de fond

Chaque jour qui passe le montre un peu plus : les gouvernements du monde, au lieu de tenter de coordonner leur action, se sont placés eux-même dans un chaos général qui, dorénavant, va accélérer, amplifier, aggraver la crise mondiale.

Tous les analystes indépendants des pouvoirs politiques et des intérêts économiques privés sont d’accord : ni le G8, ni le G20 ne sont plus en mesure d’arrêter la course au désastre mondial. La seule possibilité qui resterait encore – à ce jour et avec une grande prudence- est une coordination politique mondiale face à cette crise elle aussi mondiale.

Car, malgré les déclarations passées et fausses de nombreux « spécialistes », ce qui se déroule n’est pas une « crise cyclique un peu plus grave », mais la faillite totale par dislocation de tout le système socio-économique mondial. Ce que d’aucuns ont qualifié de "crise systémique".

Ceci étant mis en avant comme objectif politique urgent, il n’en est pas moins vrai que les Etats ont des possibilités, au moins limitées, transitoires et temporaires, pour essayer de préserver les emplois des citoyens, l’intérêt public, en résumé protéger la société de la chute dans un chaos social, économique et politique sans précédent.

Ces possibilités ou ces moyens se concentrent dans un double levier essentiel :
les nationalisations et/ou renationlisations urgentes, tant pour aujourd’hui que pour le futur.

Il s’agit ici, pour la France, de l’ensemble des banques et établissements de crédit ainsi que des entreprises stratégiques essentielles à la survie d’une société moderne en état de fonctionnement : énergie, transports, industries minières et de transformation des produits bruts. Cela pourrait même s’étendre, si nécessaire, à la grande distribution commerciale le cas échéant (aux fins de contrôler les prix et de rétablir les liens de confiance producteurs- distributeurs- consommateurs, ainsi que de garantir les intérêts de tous les acteurs, actuellement contradictoires).

Il ne s’agit pas ici de «  politique » à discuter. Il s’agit de sauver ce qui peut encore l’être et de préserver le plus possible le pays de la marche au chaos, donc à des difficultés inimaginables à cette heure par les esprits habitués à penser avec des repères habituels de calme social et économique, mais aujourd’hui complètement obsolètes et inexistants de fait.

Un exemple clair : la renationalisation immédiate de GDF et EDF, avec son retour en une seule entité unique publique- est à ce jour une absolue nécessité, au moins pour trois raisons majeures :

1- la première est que la crise mondiale a détruit de manière durable, sinon définitive - au moins pour plusieurs décennies- les capacités financières, tant d’EDF SA que de GDF-Suez de permettre la réalisation des projets futurs d’équipements énergétiques qui sont nécessaires aux besoins du pays pour l’avenir. Il suffit pour vérifier cette assertion de regarder la chute de valeur boursière des deux entreprises. Et ce n’est qu’un début, la crise boursière est en développement avec les autres aspects de la crise mondiale !

2- la deuxième est que ces entreprises ne peuvent plus, dans leur situation financière et du fait de leur avenir évident dans les processus actuels, se refinancer non plus par les tarifs de consommation, du fait de la chute des matières premières utilisées (gaz, pétrole, etc...) et parce que les consommateurs français ne peuvent -et ne veulent plus- plus supporter de hausse de leurs dépenses énergétiques.

3- la troisième est que leur rôle de « stabilisateurs » sociaux et de source potentielle d’emplois est tel maintenant que l’Etat est acculé, à court terme, s’il veut que la société ne glisse pas dans une situation de pauvreté et de colère généralisée, à reprendre pour des motifs tant politiques que sociaux le contrôle de ces deux entreprises et les réunifier sous son autorité.

Trois raisons suffisantes pour un gouvernement censé agir avec promptitude dans le sens indiqué. Sauf si ce gouvernement pense plus « dogme  » que « pragmatisme ». Ce qui est le cas pour le moment....


Le secteur bancaire et de crédit doit repasser sous le contrôle de l’Etat

Il en est de même des banques : les limites de la «  liberté contrôlée  » accordée aux banques en échange du soutien financier et des garanties de l’Etat, le tout sous l’égide d’un médiateur sans pouvoir réel, sont atteintes. Les banques ne remplissent plus leur rôle normal en économie de marché : de mères nourricières des entreprises avant la crise afin de vivre ensuite sur elles, elles sont devenues des étouffeuses de celles-ci.

Plus que cela, face à la menace de faillites et banqueroutes en cascade sans fin des banques et des grandes entreprises qui en sont dépendantes- en fait, toutes-, la nationalisation-renationalisation des banques et établissements de crédit est la seule solution rationnelle afin d’anticiper la catastrophe et donc l’empêcher.

Cette mesure sauverait dans les prochains mois des centaines de milliers, voire des millions d’emplois salariés en France et dans chaque pays qui prendrait cette décision.

Pour une telle politique de soutien actif à l’économie réelle et à la protection des emplois, il est nécessaire que l’Etat prenne les rênes des banques, les gérent totalement, avec comme finalité primordiale l’intérêt public, aujourd’hui totalement antagonique et inconciliable avec les intérêts des actionnaires privés des banques, eux-mêmes par ailleurs en danger via leurs emplois et leurs activités propres.

Ces mesures sont aussi nécessaires si l’on veut réellement sauver la population du pays du désespoir et éviter une révolte générale, légitime et naturelle,des citoyens voulant une issue rapide et claire à la crise mondiale que nous subissons pour le moment.

Pour ne plus subir justement les effets terrifiants de cette crise dramatique, la reprise en mains par l’Etat des moyens, des leviers essentiels de gestion de l’économie, est une nécessité incontournable.

Elle se heurte en France pour le moment à un seul obstacle, mais de taille : un gouvernement qui ne comprend rien aux évènements, n’a aucune stratégie efficace, ne sait que faire semblant d’agir en ruinant de plus et en même temps par des mesures coûteuses le pays (cf : déficits budgétaires abyssaux) sans obtenir aucun résultat tangible.

Changer d’orientation pour protéger l’intérêt public nécessite un autre gouvernement capable et résolu à mettre en œuvre les mesures énergiques nécessaires

A l’évidence, plus les jours passent, plus tous les citoyens, de toutes opinions politiques, constatent que ce gouvernement est incapable de prendre les mesures que la situation appelle et exige pour protéger le pays et ses habitants des effets de la crise mondiale.

Si la confiance dans les gouvernants actuels est si basse dans l’opinion, la racine en est bien dans ce constat partagé et qui va croissant.

Ce que le gouvernement actuel a appelé «  plan de relance  » n’est qu’une cautère sur une jambe de bois... alors que cette dernière a déjà disparu. Ce plan n’est devenu qu’un terrible gâchis de moyens financiers publics colossaux, qui ne résout rien, mais, pire encore, aggrave par ses effets pervers la situation.

Il est maintenant bien trop tard pour relancer l’économie mondiale et nationale par la seule consommation, ce qui était apparemment plausible et possible (sous réserve d’autres paramètres inconnus pour l’heure du public) voici quelques mois ou quelques semaines encore.

Aujourd’hui, ce débat est dépassé, caduc, vide de sens commun..

Les « plans de relance » du gouvernement et- du PS- sont tous deux devenus des textes inutiles . Les deux partis institutionnels français sont totalement dépassés par les évènements et répondent à une situation inédite, impensable auparavant pour beaucoup, mondiale et plurielle en ses agents et effets, avec des remèdes «  nationaux  » d’un passé irrémédiablement révolu.

Alors qu’il faudrait au pays un gouvernement de lièvres dynamiques, les partis UMP et PS sont devenus des tortues enfermées dans leur carapace poussive, hermétique et rouillée. Ces partis ne sont plus en phase avec les nécessités urgentes de la situation, ni avec la société frappée par cette crise. Ils sont impuissants à apporter des réponses claires et concrètes aux difficultés du peuple en ce moment crucial où les dangers sont multiples.

C’est tout le système mondial- financier, social, économique, bancaire- qui s’écroule et nul ne peut, surtout à la petite échelle française, énoncer sérieusement et honnêtement que des mesures «  budgétaires » dans un seul pays isolé le sauveront.

Cette observation est valable en France comme aux Etats-Unis et partout dans le monde. Car le système ancien est déjà mort et tous constatent que chaque tentative faite pour le ressusciter enfonce encore plus l’humanité entière !

Les spécialistes les plus attentifs estiment que le marché mondial actuel se disloquera totalement, si rien n’est fait pour définir et mettre en œuvre une alternative fiable,.... avant l’été 2009 !

La solution à la crise mondiale viendra des peuples et des citoyens protégeant leurs intérêts vitaux et la civilisation humaine, non des cerveaux des économistes et des politiques

Ce qui urge dorénavant est de placer au premier rang l’intérêt public, les emplois (tous les emplois- publics et privés), les salaires, le travail des jeunes générations, la sauvegarde des fondations économiques que nous avons, en un mot de préserver ce qui existe encore en termes d’outils de production et de leviers d’intervention publique pour permettre la survie, puis la restauration sur des bases humaines et dignes d’une société civilisée et de son économie transformée profondément suite à ce cataclysme mondial.

Si ce gouvernement français se montre incapable et incompétent pour sauver le pays du chaos que la crise génère comme l’orage apporte une pluie violente, alors, deux hypothèses resteront :

  • soit la révolte de la population menacée de la pauvreté économique et de la misère sociale devra imposer un nouveau gouvernement capable et doté de la volonté de prendre les mesures urgentes dont celles vues plus haut sont le volet économique ;

  • soit le pays glissera vers le chaos général et la situation du pays deviendra vite totalement incontrôlable, avec des conséquences graves et dramatiques.

C’est l’objet de cet article de concourir à l’action collective nécessaire à une issue pacifique par la réflexion consciente sur la base des faits et des réalités.

Tout en sachant qu’au final, la solution durable à cette crise passera inévitablement par une véritable coopération internationale au profit des peuples et des citoyens en lieu et place d’une économie de la compétition destructrice de tous contre tous qui se meurt sous nos yeux.

Coopération harmonieuse internationale à la place de compétition ruineuse mondiale, tel est l’enjeu et surtout la clé, la solution véritable de cette crise, solution qui ne sortira pas des poches des économistes, mais de l’action collective des peuples et des citoyens défendant ainsi leur présent et leur avenir contre la menace de chaos social et économique que la crise porte en elle.

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.45/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

39 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 5 mars 2009 12:42

    Bonjour.

    Vous pronez une relance d’un système à bout de course par une socialisation des pertes.
    C’est à nouveau vivre à crédit. Sur le dos des générations futures.
    Vous insistez sur une cohésion mondiale qui est de toute façon impossible.

    Révolte ou chaos incontrôlable semblent vraiment vous effrayer. Si vous pouviez m’expliquer pourquoi.. ?


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 13:07

      Cher plancher desvaches,

      Je ne prôme aucune socialisation des pertes de qui que ce soit, mais le retour immédiat au contrôle public de tout ce qui est nécessaire à la société pour survivre face à la crise en développement et à ses suites pour l’ensemble des citoyens.

      Quant à essayer d’éviter une catastrophe sociale et économique plus importante, avec ses conséquences humaines terribles, ouo, j’assume : je préfère tout faire pour que les peuples sortent au mieux et avec le moins de problèmes de cette crise de dislocation de l’économie mondiale qu’un avenir de crises et de pourrissement des situations.

      Car, en effet, si des mesures urgentes dans ce sens ne sont pas prises avec efficacité politique, tous les pays, la France incluse, courent droit à des futurs qui ne me paraissent ni sains, ni souhaitables pour les êtres humains, dont nous sommes.

      Le Mexique, le Pakistan, la majorité de l’Afrique, et une bonne partie de l’Asie donnent déjà des avant-goûts peu attractifs de ce que demain pourrait être pour le monde entier si les économies ne sont pas remises sur pied avec des bases et des structures saines, durables et justes.

      Le chaos social et la faillite économique sont les pires des situations car ils sont aussi les matrices de guerres, de violences et de pertes immenses qu’il me semble plus que judicieux d’essayer au maximum d’éviter par l’action intelligente, résolue et solidaire AVANT que les processus de décomposition de la société soient trop avancés.

      Bien cordialement vôtre,



    • plancherDesVaches 5 mars 2009 13:36

      Je vous remercie de me répondre car les auteurs ont parfois du mal à assumer leurs propos. (ce qui ne m’empêche pas d’écrire des bourdes... mais bon : j’essaie d’éviter)
      Là, tout de suite, nous sommes confrontés à 2 "problèmes" majeurs.

      - nous refaisons comme en 1929 avec une concentration de richesse extrème.

      - nous avons internet qui permet d’être au courant de choses que les "richépuissants" veulent toujours cacher. (pour peu que l’on sorte de temps en temps des journaux people, je vous l’accorde)

      vous écrivez :
      "de pourrissement des situations". Mais n’est-elle justement pas déjà pourrie... ?
      Certes, nous avons, pour la plupart, bénéficié d’un confort matériel immense et certainement démesuré grâce à tout cet argent virtuel.
      "des structures saines, durables et justes"
      Allez dire ça à des richépuissants, puis, revenez m’en parler.


    • Bigre Bigre 5 mars 2009 13:56

      Dans le processus de nationalisation, il n’est pas indispensable de tout nationaliser. On peut aussi refuser de reconnaitre certains produits financiers et les annuler tout simplement. 

      C’est du papier, des écritures .... un coup de gomme et zou, le virtuel a disparu. L’actif toxique aussi.

      Reste à conjurer la grogne de l’investisseur qui se retrouve avec de jolis papiers juste bons à décorer sa maison, ... j’avais eu la chance, un jour, de voir un lieu d’aisance décoré de titres d’emprunts russes, d’actions de société disparues ... c’était pas vilain du tout !

      Voilà, simple non ?


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:24

      Cher plancherdesvaches,

      Agoravox est un lieu de dialogue qui se veut constructif et surtout, à treme, efficient pour les citoyens. Il est donc naturel et légitime, autant que fécond, que les auteurs, qui n’ont pas la vérité révélée, assument leurs écrits ert leurs options.

      Vos commentaires sont intéressants, mais notez que je ne cherche pas à m’adresser aux tenants du système qui meurt, mon objectif est de parler et convaincre celles et ceux qui veulent préserver leur avenir.

      Il me semble qu’il s’agit dans cette crise de répondre aux problèmes des salariés et de la population qui vit de son travail.

      Bien cordialement vôtre,


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:27

      Cher Bigre,

      Les nationalisations qui sont visées par l’article concernent des sociétés qui ne valent déjà plus qu’une partie de leur valeur de septembre 2008.

      Il est possible donc soit qu’elles ne valent plus rien, soit qu’elles soient en banqueroute.

      Auquel cas les nationalisations se feront effectivement pour (presque) rien, le prix du papier d’un décret gouvernemental.

      Bien cordialement vôtre,


    • stephanemot stephanemot 6 mars 2009 01:24

      Ce qui me chiffonne des le titre, c’est le parti pris ideologique qui a mon sens ne colle ni avec les besoins de l’epoque, ni d’ailleurs avec l’approche pragmatique et depassionnee amorcee par le gouvernement Obama.

      Si celui-ci evite de parler de nationalisation, c’est bien sur en raison du climat ideologique tres tendu aux US (cf accusations de "socialisme" ou "communisme" par les conservateurs pendant la campagne), mais aussi parce qu’il est important de ne pas confondre les fins et les moyens au moment ou l’on remet tout a plat.

      Rien n’a change depuis l’automne dernier : dans l’immediat eviter des crises encore plus systemiques, et a moyen terme repenser le systeme. Il va de soi que l’intervention de l’Etat est necessaire, que certaines prises de participations peuvent s’imposer, mais elles ne doivent pas etre motivees par une ideologie. Si controle de l’Etat il y a, c’est plus une consequence ou un moyen qu’une fin.

      J’accueille avec soulagement les debats actuels, tres vifs, puisqu’enfin on s’interesse a l’economie au sens noble du terme, a la politique au sens noble du terme, a la societe au sens noble du terme... sans melanger les genres.

      Le monde a enfin commence a vouloir adresser les bonnes questions. Avec un leader loin d’etre parfait mais au moins plus adapte a la situation


    • alberto alberto 5 mars 2009 13:52

      Bonjour, Philippe :

      Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère !

      Cependant je pense comme vous que le gouvernement français (à l’exemple de nombreux autres) ne prend que des mesures a minima afin de préserver ce qui reste du système en espèrant que celui-ci pourra s’auto-relancer à l’exemple d’un moteur en panne sèche auquel on injecterais un peu de carburant : les gouvernements, Chine incluse, auront-il injecté suffisemment de liquidités dans le système ?

      C’est ce pari un peu risqué que semblent avoir pris les gouvernements de la plupart des ci-devant pays riches, sachant que "la haute finance internationale" ne se laissera pas déposséder sans réagir...

      Pour les services d’intérêt national tels qu’EDF ou la Poste (PTT) mais aussi les chemins de fer et les autoroutes, c’était de toutes façons une connerie de les privatiser (sauf à faire au passage des cadeaux aux copains) et cette crise sera peut-être l’occasion de revenir aux notions de services publics et, ainsi que vous le proposez, de les re-nationaliser...à condition que le payant de contribuable ne les paie pas d’un prix trop élévé.

      Bien à vous.


      • plancherDesVaches 5 mars 2009 14:43

        "que le payant de contribuable ne les paie pas d’un prix trop élévé"

        Vous sentez le vent venir : vous voulez le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

        Mais nous n’avons qu’une planète....


      • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:33

        Cher Alberto,

        Vous avez parfaitement raison.

        La nécessité d’aujourd’hui est de renationaliser ce qui a été privatisé à tort et à contre-sens des intérêts nationaux et sociaux .

        Comme je l’écrivais à Bigre, vu la chute de valeur de SA EDF, GDF Suez et de quelques grosses ex-entreprises nationales (AREVA) et autres, il serait juste pour les citoyens via le budget de l’Etat que ces renationalisations urgentes se faissent effectivement sans aucun paileent, s’agissant ici de l’intérêt public national.

        Il est temps que l’intérêt collectif public national prime sur les petits intérêts privés qui nous ont conduit à la situation de faillite actuelle.

        Bien amicalement,



      • Kalki Kalki 5 mars 2009 15:48

        Les bijoux de familles on les vend qu’une seule fois

        On les a vendu ...

        On ne peut plus avoir d’enfant, mais on chante mieux dans la chorale, on se comporte mieux en société, on est meme plus éffiminé et on accepte de controler et de se controler :D.

        Société d’eunuque, à l’image du président ?

        Société de service ? Si on a plus les moyens c’est demerdez vous pour le peuple ...

        Pour la santé, les retraites, le logement, et l’ambiance se retrouve dans le travail, des petits travail de petites gens.

        C’est a double tranchant pour l’économie !
        Et pour les peuples.


        • Kalki Kalki 5 mars 2009 15:50

          Comment faire régresser la société ?

          Solution : La mondialisation, et l’empire neoliberal.


        • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:39

          Cher Kalki,

          Votre commentaire est inspiré par la vie que beaucoup de nous mènent et il exprime une révolte légitime.Peut-être est-ce le moment de passer de la lamentation sur les réalités actuelles et des choses subies à l’action collective efficace qui change les choses en profondeur ?

          C’est en tout cas ce qui me paraît le plus fécond pour maintenant et demain.

          Bien cordialement vôtre,


        • Kalki Kalki 5 mars 2009 22:46

          nous travaillons à l’information, la connaissance c’est le pouvoir, donner d’autres idées et les moyens, c’est une arme.

          Sans passer par les schémas révolutionnaire déja utilisé , c’est à dire centralisé (par une élite).

          L’alternative aux schéma du monde, la lutte commence par la libre information.

          Critiquons l’état actuel, le systeme, les sytemes, les solutions déja proposées
          Donnons l’envie d’etre libre,
          Donnons le pouvoir de se révolter a tout le monde.
          Et laissons les faire. ( ayons nos projet dans le réél)

          Et veillons a ce que personne ne réutilise l’envie de se révolter pour de nouveau enchainer les gens sous un meme drapeau.


        • Adrian Adrian 5 mars 2009 16:21

          Article monstrueux. A jeter à la poubelle d’Agoravox.


          • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:42

            Cher Adrian,

            Votre opinion est légitime, mais elle gagnerait à être expliquée, développée et argumentée solidement. Nous ne sommes plus au temps des procès en excommunication, mais à l’époque de l’intelligence raisonnée.

            Je ne prétends pas avoir la vérité révélée, mais je suis attentif aux argments que vous pouriez mettre en avant pour justifier votre avis ici très lapidaire et donc sans fondement discutable par autrui.

            Bien cordialement vôtre,


          • FYI FYI 5 mars 2009 16:39
            				 				NON à la nationalisation des banques 				 				

            Les nouveaux "Ali Baba"
            				 				 				

            « Tel le célèbre Ali Baba devant sa caverne, une association américaine de plus de 40 voleurs est en train de crier ‘nationalisons les banques !’ Faire cela équivaudrait à faire chuter le gouvernement du Président Barack Obama, » a déclaré un proche de l’administration actuel.

            Pour ce dernier, « c’est à sa volonté de ne soutenir rien de moins qu’une mise en redressement judiciaire générale, sous la protection du gouvernement, de tout ce qui a été le secteur de grandes banques commerciales privées, que l’on reconnaîtra la santé mentale et morale de tout spécialiste financier. C’est ce que j’avais proposé dans le projet de loi intitulé HBPA (Homeowners and Banks Protection Act), qui a été saboté par Chris Dodd et Barney Frank, respectivement Présidents de la Commission bancaire du Sénat et de la Commission des services financiers de la Chambre, agissant au nom des banquiers Felix Rohatyn et George Soros et de leurs 40 voleurs.

            « Dans le contexte d’une banqueroute organisée sous la protection de l’Etat, les comptes d’un établissement financier conforme aux critères des banques agrées par l’Etat selon la loi Glass Steagall, y compris les titres hypothécaires, seront immédiatement mis en banqueroute sous la protection de l’Etat, et les banques pourront, grâce à cette protection, retourner à leur travail de tous les jours et sauvegarder, au sein de leur banque, l’épargne véritable. Ce sont les spéculateurs, et eux seuls, qui devront avaler les pertes qu’ils ont encourues.

            « Sous une telle politique, les banques au niveau national et le Trésor américain seront libérés du contrôle criminel exercé par les spéculateurs et les voleurs via les politiques de renflouement. En soutien à l’économie, le gouvernement promouvra l’investissement et la croissance dans l’emploi productif et dans les services essentiels.

            « Toute politique différente à celle-ci aurait un effet comparable à celui de la trahison, ou pire. Ces obsédés du profit qui se sont servis des personnes telles que Dodd et Frank, entre autres complices, dans ce qui revient à un vol organisé de l’Amérique, doivent être écartés de la table des négociations et des équations actuellement à l’étude du gouvernement, afin que le principe du bien commun exprimé dans le Préambule de la Constitution puisse prévaloir et que les escrocs financiers de toutes les espèces soient laissés à geindre.

            « Défendez ce principe comme si la vie de votre famille et son futur en dépendaient. C’est effectivement le cas. »


            • bernard29 bernard29 5 mars 2009 17:31

              Tout a fait d’accord.

              Il faut laisser crever les banques d’affaires et autres activités bancaires commerciales. Celle ci n’ont qu’a se débrouiller avec les milliards d’épargne plus ou moins virtuels qui se baladent au gré des placements, pour éponger leurs dettes. Elles peuvent aussi éponger avec leurs investissement immobiliers acquis en general de façon plus que douteuse. .

              Et l’Etat ne doit intervenir que pour sauver les emplois des services bancaires de base quitte à en faire un service public.


            • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:51

              Cher FYI,

              Votre commentaire est assez technique et juridique.

              Il y manque selon mon avis que deux choses pourtant essentielles :
              1) la réalité de la banqueroute totale des banques américaines ( et des autres dans le monde à court terme aussi)
              2) et l’intérêt public qui nécessite de reconstruire un système qui ne soit plus soumis justement à des intérêts extérieurs à ceux de la société.

              Ce n’est pas de droit ou de morale dont l’humanité abesoin face à la fin du système actuel et à la dislocation du marché mondial, c’est de réponses efficaces, concrètes et réellement salvatrices.

              De plus, les lois actuelles américaines sont faites pour des banqueroutes rares et isolées, elles ne peuvent prendre en compte l’écroulement du système.

              La nationalisation de facto des banques aux Etats-Unis a déjà commencé. Elle se développera rapidement, de l’avis même des experts de Wall Street.

              Et eux savent ce qui est possible, même si cela n’est pas leur souhait.

              Bien cordialement vôtre,



            • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 20:56

              Cher Bernard 29,

              Effectivement, l’objectif des nationalisations-renationalisations est de garantir partout les emplois et surtout d’en créer en fonction des vrais besoins de la société, non des intérêts privés d’entreprises en faillite.

              L’intérêt des citoyens, ou si l’on préfère, l’intérêt public est ici l’obligation numéro 1 de tout Etat par les temps actuels de crise.

              Cela pose d’abord la question de l’orientation politique du gouvernement qui dirige l’Etat.

              Bien cordialement vôtre,


            • Jimd Jimd 5 mars 2009 17:50

              c’est sur l’etat fera beaucoup mieux...
              rendez moi mes TO7 et MO5 c’etait l’avenir de l’ordinateur et on n’a toujour pas compris ca.
              remettez moi un minitel c’est quand meme mieux q’internet
              je reve des tarifications France Telecom d’avant l’ouverturedu marche
              Le paris Nice ets trop cher il faut un retour du monople d’Air Inter.
              Une seule chaine de TV ca suffit (remarquez ca je m’en noque je regarde pas)

              <<La solution à la crise mondiale viendra des peuples et des citoyens protégeant leurs intérêts vitaux et la civilisation humaine, non des cerveaux des économistes et des politiques>>
              c’est sur les economistes et politique ne sont pas des citoyens.
              personellement quand je vois le comportement des citoyens et des peuples, ca me fait peur. regardez un peu les gens bruler les feus rouges, se garer en double file, se bousculer lors des soldes, s’insulter lors des matchs de foot....
               c’est sur que ca redonne de l’espoir.


              • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 21:02

                Cher JIMD,

                Voilà un commentaire qui part en tous sens, afin d’éviter toute argumentation structurée et raisonnée.

                C’est dommage : l’avenir de l’humanité mérite mieux que des banalités sans intérêt et sans lien avec l’article. Je vous souhaite un commentaire plus constructif, affiné et plus en relation avec la situation actuelle.

                Avant que notre société ne soit renvoyée non pas au Minitel ou au monopole de France Telecom version 1980, mais rejetée dans une situation de chaos telle que cette époque vous semblera un souvenir de paradis.

                Bien cordialement vôtre,


              • Jimd Jimd 6 mars 2009 11:19

                merci de votre rep[onse.

                j’ai justement essaye de coller a votre argumentaire.

                demontrez moi que l’etat peut faire mieux ? il n’est en fait que le produit des hommes et quand je vois les agitations politiques actuelle j’ai peut d’espoir.
                Mes exemples etaient pour demontrer que l’etat peut se planter et bien.

                demontrez moi que les citoyens peuvent etre meilleurs... ca je n’y crois pas. notre societe est a notre image. nous sommes egoistes, attache a nos petites possessions et nos revenus.

                conclusion, l’etat ne fera pas mieux.


              • Philippe Vassé Philippe Vassé 6 mars 2009 13:40

                Cher JIMD,

                Je n’ai rien à démontrer, car les faits actuels et futurs sous vos yeux s’en chargent très bien par eux-mêmes.

                L’humanité n’est pas celle que vous imaginez de manière pessimiste, presque inhumaine et quelque peu misanthropique.

                Les récents mouvements sociaux en France, en Allemagne, dans les DOM-TOM, malgré les très dures conditions de ces actions collectives, montrent la voie à une humanité qui sache se gérer et progresser avec talent, intelligence et sens de l’intérêt collectif.

                Nulle part la misanthropie de quelques-uns méprisant les autres en les accablant de défauts imaginaires ne contrinue à une chose positive.

                Les défauts passés d’une société humaine créés par son histoire sont appelés à changer dès lors que de nouvelles circonstances et pressions généres par les évènements y obligent,

                C’est ainsi que l’humanité s’est adaptée depuis des millions d’années pour survivre et s’humaniser.

                Cela ne se fait pas par misanthropie, mais par la claire conscience des enjeux et de l’intérêt personnel qui rejoint à un certain moment, et dans les grands évènements, l’intérêt collectif.

                Bien cordialement vôtre,



              • Daniel Roux Daniel R 5 mars 2009 18:25

                Les dirigeants scandaleusement enrichis de Stock Options des banques privatisées par Balladur et Sarkozy jouent (et perdent) notre avenir sur le grand monopoly mondial. Et pendant ce temps là, la pauvreté et la précarité gagnent du terrain.

                Connaissez vous les chiffres du chômage décembre 2008 ? 5 millions sur 25 millions d’actifs potentiels.

                Et cela empire tous les jours depuis cette date. Vive le libre échange et la main invisible du marché sensés réguler l’économie.

                Nombre de chômeurs reconnus selon les critères du BIT : 2,2 millions.
                Nombre de chômeurs non reconnus mais sans emplois quand même : 2,8 millions.

                Attention, il ne s’agit pas de chiffres tirés du chapeau d’un anti-Sarko primaire mais d’un article de l’Express citant la source INSEE.

                http://www.lexpress.fr/actualite/economie/l-insee-confirme-la-brutale-degradation-du-marche-de-l-emploi_744870.html


                • Daniel Roux Daniel R 5 mars 2009 18:30

                  Les dirigeants scandaleusement enrichis de Stock Options des banques privatisées par Balladur et Sarkozy jouent (et perdent)notre avenir sur le grand monopoly mondial. Et pendant ce temps là, la pauvreté et la précarité gagnent du terrain.

                  Connaissez vous les chiffres du chômage décembre 2008 ? 5 millions sur 25 millions d’actifs potentiels.

                  Et cela empire tous les jours depuis cette date. Vive le libre échange et la main invisible du marché sensés réguler l’économie.

                  Nombre de chômeurs reconnus selon les critères du BIT : 2,2 millions.
                  Nombre de chômeurs non reconnus mais sans emplois quand même : 2,8 millions.

                  Attention, il ne s’agit pas de chiffres tirés du chapeau d’un anti-Sarko primaire mais d’un article de l’Express citant la source INSEE.

                  http://www.lexpress.fr/actualite/economie/l-insee-confirme-la-brutale-degradation-du-marche-de-l-emploi_744870.html


                  • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 21:08

                    Cher Daniel R,

                    Vos chiffres sont malheureusement exacts. Et ils ne traduisent pas les souffrances humaines quotidiennes que le chômage génère.

                    Il convient aussi d’ajouter les travailleurs à temps partiel, les précaires, les intérimaires, les contrats divers qui précarisent nombre de salariés de tous âges.

                    C’est aussi les salariés à plein temps payés si peu qu’ils ne peuvenr ni se loger décemment, ni se nourrir corectement, ni avoir une vie humaine réelle (famille, enfants, vien commune, culture, loisirs, détente, soins sanitaires....

                    Cela ne fait que compléter votre commentaire motivé, sérieux et vrai.

                    Bien cordialement vôtre,


                  • Le péripate Le péripate 5 mars 2009 21:09

                     Incidemment, et tout à fait par hasard, j’ai entendu aujourd’hui à la radio que GDF-Suez avait fait un bon à la Bourse. L’article parle de baisse. Sans commentaire additionnel.

                    Sinon, on ne peut que saluer la performance du récit, par le choix des mots appropriés, qui réussit à nous présenter une histoire révisée, pour la bonne cause certainement. Par exemple, cette assertion " Le secteur bancaire et de crédit doit repasser sous le contrôle de l’état". Comprendre que être sous le contrôle de l’état est pour le secteur bancaire la normalité, qu’il en a toujours été ainsi, du temps heureux où l’inflation rongeait l’épargne et les salaires (non indexés). Ce qui est un contre sens historique, le fait majeur du vingtième siècle ayant justement été les créations des banques centrales. Et ce n’est pas parce que l’Allemagne de Weimar ou le Zimbabwé d’aujourd’hui se brûlent (ou se sont brûlés) les doigts en gérant trop directement la planche à billets que les états ont renoncés au contrôle de la monnaie. Ils ont appris des détours, mais qui remplissent toujours le même objectif : faire croire qu’il est en permanence nécessaire de stimuler le grand corps malade de l’économie. 

                    Une ruse de virus : faire croire qu’il est le remède.



                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 21:31

                      Cher Le Péripate,

                      Fine analyse que le rebond d’un jour de quelques cours en France (d’ailleurs initié à Wall Street) pour escamoter un processus général et profond.

                      Que GDF Suez ait perdu plus du tiers de sa valeur initiale en 3 mois semble ne pas gêner votre analyse, certes assez peu perspicace.

                      Il me semble que vous avez donc une thèse originale qui a le mérite de la clarté : la crise mondiale n’existe pas et tout est en ordre -ou à peu près.

                      Si ce n’est pas une ruse, c’est au moins une parade des plus amusantes, à mons que ce ne soit que l’effet d’une esquive qui souligne une gêne ennuyée face aux réalités.

                      Bien cordialement vôtre,





                    • Le péripate Le péripate 5 mars 2009 22:09

                       Qu’appelez vous la "valeur initiale" de GDF-Suez, la valeur à l’introduction en bourse, ou la valeur que vous avez choisi, vous, pour les besoins de votre démonstration ?

                      Quoiqu’il en soit, c’est vous qui appuyez votre démonstration sur une baisse, et je trouve savoureux que vous soyez si brillamment démenti le jour même.
                      Mais, c’est sans importance, je n’en tire pas argument.

                      Par contre, vous ne me donnez pas tort sur la falsification historique que vous mettez en oeuvre. Je comprends.

                       smiley


                    • Philippe Vassé Philippe Vassé 6 mars 2009 13:51

                      Cher Le Péripate,

                      Votre comemntaire n’est pas seulement lamentable, comme dit par un autre commentateur, il est surtout risible.

                      L’action GDF-Suez qui coule depuis des mois se relèvve un petit peu un jour du fait de l’annonce de profits records effectués sur le dos des millions de consommateurs de gaz et d’eau de la société, et vous imaginez que ses finances sont devenues saines par miracle... !!!

                      Société Générale distribue des dividences à ses actionnaires dans un tollé général justifié, cela signifie-t-il qu’elle ne sombre pas et que l’Etat n’a pas versé des sommes considérables pour essayer de la sauver ? La réponse est claire.

                      A l’évidence, vous allez avoir de grandes déceptions avec votre thèse qui est tout simplement hilarante, voire pathétique, selon l’angle que l’on prend pour l’apprécier.

                      Vous avez aussi et ainsi raison de ne rien voir en profondeur : Wall Street est remontée quelques jours par mois depuis 6 mois, puis s’est écroulée de plus belle. Cela est normal, car la tendance générale, confirmée par les chiffres, est à la baisse.

                      Meri de votre commentaire très drôle : à Wall Street ; votre analyse ferait rire tous les spécialistes. Les vrais...

                      Bien cordialement vôtre,





                    • Croa Croa 5 mars 2009 21:24

                      De bonnes idées ; un excellent article même s’il suscite quelques commentaires (comme toujours.)

                      À l’auteur :
                      Concernant « les nationalisations et/ou renationalisations urgentes » il faudrait s’occuper en premier des banques et ensuite des entreprises stratégiques. Dans le cas contraire nous mettrions la charrue avant les boeufs ! Or tu insistes surtout sur les entreprises et la fonction stratégique des banques est peu apparente. Il faut surtout que le peuple redevenu souverain (nous ne sommes plus en démocratie) reprenne en main la monnaie !

                      À tous :
                      Je cite :
                       « La solution à la crise mondiale viendra des peuples et des citoyens protégeant leurs intérêts vitaux et la civilisation humaine, non des cerveaux des économistes et des politiques »

                      Tout à fait ! Il existe déjà un mouvement rassemblant des citoyens ordinaires plus ou moins engagés sur diverses motivations citoyennes. : La FEA ( La France en actionsmiley Ils méritent un agrément massif de votre part  smiley Vous pouvez aussi nous rejoindre ! smiley

                      Pour en savoir plus lien ici smiley


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 5 mars 2009 21:39

                        Cher Croa,

                        J’ai apprécié votre commentaire, vos observations pertinentes et le lien amusant un peu fourre-tout.

                        Accord total sur les banques en premier ordre ou au mieux en même temps que les autres entreprises stratégiques.

                        Bien cordialement vôtre,


                      • molloy molloy 5 mars 2009 21:40

                        Votre article est intéressant même si je ne conçois pas le "tout état" comme une hypothèse raisonnable. Je proposerais plutôt une innovation théorisée par quelques uns mais (hélas) jamais appliquée : la mise en place d’un triumvirat d’actionnaires à hauteur d’un gros tiers pour les deux premiers, 40% pour l’état, 40% pour les salariés et le reste pour l’actionnariat privé.

                        Naturellement, je rêve tout debout parce que nous avons dans notre pays un patronat aussi fanatique qu’obtu, fort bien soutenu par le pouvoir en place.

                        Nos grotesques élites étant incapables de penser autrement qu’avec le "Dogme" jusqu’ici appliqué, elles nous entraineront au fond du gouffre en chantant : "après moi, le déluge ! "

                        Pour éviter cela, il ne nous restera qu’une seule et unique solution : sortir les fourches.
                        Mais en serons-nous capables ?


                        • Philippe Vassé Philippe Vassé 6 mars 2009 13:56

                          Cher Molloy,

                          Dans les DOM-TOM et en France, les fourches sont déjà sorties ( si on accepte l’image rappelant 1789).

                          La France d’en haut ne sait plus où elle va, la France d’en bas ne veut pas être jetée dans une misère sans fin et se soumettre à une déchéance sociale.

                          La combinaison des deux processus est effectivement explosive, et cela ne se limite pas à la France.

                          Bien cordialement vôtre,


                        • deovox 6 mars 2009 01:36

                          remarques :

                          • les gouvernants ne sont pas élus sur leur compétence 
                          • les élus sont irrévocables
                          • de par la constitution, le president de la république est réputé irresponsable de ses actes
                          ça c’est pour le volet politique
                          • dans la sphère financière, la norme de projection dans le futur est de quelques heures, quelques jours, très rarement quelques semaines (le lamentable commentaire du peripate sur les cours de gdf-suez en sont une démonstration)
                          • la seule valeur de référence est le profit
                          • la relation cause-conséquence a été bannie de la conscience des spéculateurs (car trop improductive), ce qui fait de la sphère financière l’une des plus grosses concentrations de gens irresponsables, dépourvus de moralité, et fonctionnant sous l’emprise de leurs émotions.
                          voilà pour le volet finance.

                          Qui est assez naif pour imaginer que l’association de ces deux sphères a la moindre chance de sortir l’humanité de la mouise dans laquelle elle l’a plongée ?

                          confronté à une telle accumulation d’incompétence et d’irresponsabilité, je rejoins totalement l’auteur lorsqu’il dit, je cite : 
                          « La solution à la crise mondiale viendra des peuples et des citoyens protégeant leurs intérêts vitaux et la civilisation humaine, non des cerveaux des économistes et des politiques »

                          Et cette solution commencera par un grand nettoyage de printemps.


                          • Philippe Vassé Philippe Vassé 6 mars 2009 13:59

                            Cher Deovox,

                            A l’évidence, la solution comme toujours dans l’histoire du monde ne peut que provenir des peuples et des citoyens refusant déchéance, misère et déshumanisation.

                            Nous sommes d’accord sur ce fait.

                            Bien cordialement vôtre,





                          • ZEN ZEN 6 mars 2009 11:01

                            Bonjour Philippe

                            Je ne suis pas économiste , mais j’entends beaucoup de voix , meme aux USA alller dans le sens que tu indiques
                            De toutes manières , avant un mois , le gouvernement sera contraint et forcé de prendre le controle des banques de dépots, vu la tournure des événements

                            "Les politiques menées sur les deux rivages de l’Atlantique ne sont pas à la hauteur des périls, avertit Krugman, qui déplore également la courte vue dont font preuve les dirigeants européens devant le risque systémique posé par l’Europe de l’Est et se demande dans quel monde vit Jean Claude Trichet lorsqu’il estime que le risque déflationniste n’est pas à l’ordre du jour. Dans une séquence de déflation de la dette, tout délai, tout retard à agir, se traduit par une contagion d’un processus de liquidation généralisé qui gagne peu à peu en force et en élan et rend plus difficile le retournement de cycle"

                            "Triste spectacle : des deux côtés de l’Atlantique, les décideurs politiques continuent à viser trop court et la probabilité que cette crise se transforme vraiment en une Grande Dépression numéro II continue d’augmenter..
                            .." (P.Jorion)


                            "L’énormité chaque jour plus apparente de la catastrophe économique est peut-être le seul espoir que nous avons pour que le système économique et financier soit réformé. Mais, à aujourd’hui, les dirigeants de la planète ne semblent pas très avancés dans leur réflexion."(L.P.)

                            A la dérive, par Paul Krugman :


                            • Philippe Vassé Philippe Vassé 6 mars 2009 14:07

                              Cher Zen,

                              En effet, il est déjà trop tard pour "réformer" le système ancien, si cela a été possible à un moment donné, ce que je ne pense pas du fait de la masse de dettes énormes qui déferle sur le monde comme un tsunami gigantesque, mais aussi en vagues successives répétées.

                              Les dettes de l’Europe de l’Est sont à cette aune une menace réelle, mais limitée. Le vrai danger qui se profile en arrière plan est l’Himalaya des "credits exchange swaps" (CES), soit plus de 73000 milliards de dollars US.

                              Quand cet Himalaya s’écroulera, les mesures actuelles à courte vue apparaîtront comme dérisoires et surtout totalement nuisibles.

                              Les nationalisations-renationalisations des banques et établissements de crédit deviendra une urgente nécessité indispensable.

                              Le plus tôt vaudra donc le mieux avant que les CES ensevelissent les économies des pays du monde et détruisent des millions d’emplois avec.

                              Bien amicalement vôtre,


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès