• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Petite analyse du mécanisme confusionnel, intentionnel et non intentionnel (...)

Petite analyse du mécanisme confusionnel, intentionnel et non intentionnel (partie 1/3)

Comme le titre l'indique, l'article ci-dessous et les deux suivants, ont pour ambition d'expliquer ou rappeler sommairement, c'est à dire dans ses éléments de bases, le mécanisme de la confusion et surtout sa raison d'être, sa fonction essentielle. Son analyse détaillée sous l''angle présenté ici, qui postule le fait que la dissonance cognitive ou plutôt dissociation cognitive est un élément central du confusionnisme (1), nécessiterait un voir plusieurs ouvrages, aussi, la difficulté est de présenter un tel mécanisme de manière simple et didactique.

Le confusionnisme n'est certainement pas une technique moderne, car inhérent au développement des capacités cognitives humaines.

Ainsi, la confusion est soit une technique élaborée méthodiquement quand elle consiste à manipuler les esprits ou cogitos, soit involontairement quand il s’agit de soutenir une idée en dépit de ses contradictions internes, voire de son irrationalité. Autrement dit, la confusion existe de manière « naturelle » dans le cerveau humain et lui est spécifique, c’est-à-dire, que si nous devions suivre strictement la logique des règles que l’on s’est données, nous devrions renoncer à nos pulsions, nos désirs les plus profondément ancrés en nous même, où l'idée d'abandon, du "lâcher prise" nous est insupportable. Raison pour laquelle le cerveau humain à mis en place les artifices de la confusion, dont la dissociation des relations causales ou dissociation cognitive (1) fait partie intégrante en tant que méthode (son explication fera l'objet de la partie trois et est le moyen par excellence du confusionnisme), afin de lui permettre d'assouvir ses désirs les plus puissants, sans paraître renoncer à sa propre morale ou éthique qui lui serait contraire. Du moins et il faut insister sur cette distinction, lorsque la personne en question se veut honnête, sincère, car sinon, le confusionnisme est une technique élaborée de manière consciente.

Tout le processus se passe dans notre cogito ou le « je pense », qui utilise le langage comme moyen. Le premier à avoir tenté de formaliser ces biais cognitif (1) est un dénommé Korzybsky (après la 1ère guerre mondiale), qui en a abordé l’analyse dans ses traités, théorie qu'il appela "la sémantique générale" ou SG. Qui se proposait d'apprendre à repérer et corriger ces biais cognitif. Pour se faire, il utilisa la méthode scientifique, c’est-à-dire, identification du problème, analyse, évaluation et enfin, définition de solutions. Toutefois, les analyses faites par Korzybsky sous la dénomination SG, ignorent l’intention de tromper autrui ou soi même

Contemporain de l’énonciation de la théorie de la relativité par Einstein, il va rompre avec le mode de pensée d’Aristote, c’est-à-dire du tiers exclu, pour introduire la pensée dites « relativiste ». Donc, basé sur la théorie de la relativité, où il convient d’analyser la relation entre l’observateur et l’objet observé et non plus par identification du tiers exclu que l'on peut qualifier de mode de pensée "manichéen".

Si le succès de cette méthode est indéniable, elle va pourtant échouer sur le point central de ce qui, initialement, à motivé son étude par Korzybsky. Soit, donner les outils à l’humanité afin de l’aider à dépasser ses conflits, la prémunir de la guerre et lui permettre de vivre en paix. On pourrait certes répondre que l’échec est dû à l’ignorance de la SG, mais ce serait oublier que celle-ci n’est véritablement inconnue que des citoyens et en aucune manière des spécialistes des techniques de manipulations des foules, si tant est qu’ils en ignoraient les principes de bases. En réalité, la SG en tant qu’outil de manipulation est connue depuis que certains humains ont entrepris de dominer leurs semblables. Donc, partout où l’exploitation de l’homme par l’homme est la norme sociale. Mêmes causes, mêmes effets.

Autrement dit, l’erreur fondamentale de Korzybsky fut de ne pas avoir vu que le mauvais usage du langage, ainsi qu’une mauvaise appréciation du contexte dans lequel naît un conflit, sont la cause de nombreux quiproquos et malentendus, uniquement entre individus de bonne fois, animés de bonnes intentions. Que cela peut effectivement aboutir à des actes de violences, voire mortels, jusqu'à provoquer des guerres et pouvant être effectivement évités par un usage approprié du langage et l’analyse objective des faits (2). Mais au niveau des élites dirigeantes politiques et surtout économiques, on ne peut plus parler de malentendus, sinon de volonté. Car ce qui caractérise le plus les élites dirigeantes des pays, est la volonté de domination et d’exploitation de la vie d’autrui à leur profit. Et quand ils s'en trouvent animés d'une volonté contraire, car il en existe toujours, soit ils sont corrompus, soit calomniés et enfin en dernier recours, éliminés,

Ainsi, si on prend comme référence les 12 leçons de sémantique générale (2), on observe cette constance, que chaque leçon porte toujours sur une erreur d’appréciation de l’intéressé ou d’une personne tierce, et non sous l’angle d’une volonté de nuire à l’intéressé ou d’une volonté de nuisance de ce dernier. Autrement dit, la sémantique générale de Korzybsky pose comme postulat, qu’il n’y a dans l’humanité que des gens animés de bonnes intentions et non qu’il en existe dont la volonté est de nuire à leur prochain. Ce qui relève non pas de l’observation scientifique, mais de la croyance.

C’est donc d’avoir fait abstraction que si la nature contient majoritairement des êtres n’aspirant qu’à vivre en paix avec leur semblable, dépourvus de velléités de domination des peuples, elle en contient une minorité n’aspirant qu’à vivre en concurrence avec leur semblable, dans le but de les dominer et de les exploiter. Que cette aspiration à dominer est le moteur de leur action et les conduits à développer les méthodes de manipulations, contre lesquelles, la SG développé par Korzybsky est impuissante. 

La conséquence étant que d’un coté, l’absence de volonté de domination incline à l’éthique de réciprocité où la violence n’est pas naturelle et la volonté de manipulation pas ou peu développé, sinon à son encontre (3). Tandis que de l’autre coté, la volonté de domination porte naturellement la violence et est contre l’éthique de réciprocité, puisque interdisant le principe d’exploitation, conduit tout aussi naturellement à utiliser la manipulation comme arme d’asservissement d’autrui à sa volonté, pour le contraindre à accepter, voir, soutenir cette exploitation.

Or, comme l’humanité présente est dominée par cette minorité vindicative et prédatrice (4) depuis quelques millénaires, essentiellement en Eurasie, puis, avec la colonisation de l’Amérique, imposé à tous les autres continents, c’est son langage qui domine la pensée humaine. Face à laquelle, la SG de Korzybsky est impuissante à résoudre les conflits systémiques, car faisant l’impasse sur le caractère intentionnel du langage, non au sens qu’il lui donnait d’une erreur d’appréciation, mais bien au contraire de la volonté d’induire autrui en erreur afin de mieux le soumettre.

En résumé, la SG énoncé par Korzybsky est parfaitement adaptée pour résoudre les relations conflictuelles qui peuvent naître de la mécompréhension à l’intérieur d’un individu ou/et dans ses relations avec autrui, quand celui-ci est de bonne foi et animé d’une intention amicale, mais se révèle impuissante, et surtout contreproductive, dès l’instant où la personne est de mauvaise foi et animée d’une intention inamicale, telle la volonté de domination d’autrui.

Ce qui précède, met en évidence qu'il faut faire entrer dans le champ de l'analyse scientifique l'intention en tant que volonté d'action, en complément aux erreurs d'appréciation. C'est en se limitant à ces dernières que la SG se condamnait à ne pas atteindre ses objectifs.

Dans la prochaine partie, on verra que certains mots clefs sont dotés de définitions contradictoires et opposés, dans le but de maintenir le cogito dans la confusion et lui interdire l'analyse objective des faits. Favorisant la dissociation cognitive, soit de manière non intentionnelle, soit de manière intentionnelle.

Avant d’aller plus loin, il convient de bien souligner que le but de tout le développement qui va suivre est fondé sur la réalité historique et porte sur le cas général de la société, à savoir, comment une minorité d’individus arrive à imposer leur vision du « mieux vivre ensemble », alors que leur principe est basé sur la concurrence du vivre ensemble, antinomique, aux fins d’exploitation d’autrui et passant par la violence et l’iniquité systémique, avec son lot de guerres et de désolation. Cette catégorie de gens étant aujourd’hui désignée sous le nom de « pervers » et a réussit à pervertir une importante partie de l’humanité, la persuadant d’agir à l’encontre de sa tendance naturelle à l’empathie envers autrui et autrefois permettant d’affirmer que « l’homme est naturellement bon » et n’est « un loup pour l’homme » que par déviation, perversion de sa nature dominante en tant qu’être social, soit, la grégarité.

 

(1) Sous réserve d'autres auteurs dont je n'aurai pas connaissance. Je parle ici de dissociation cognitive, car contrairement à la dissonance cognitive de Léon Festinger et la sématique générale d'Alfred Korzybsky qui étudient le caractère non intentionnel des biais cognitifs, il s'agit ici de se concentrer sur l'intentionnalité, donc, dans le but de manipulation d'autrui et de soi même pour éviter de devoir choisir et de faire face.

(2)  Pour comprendre sommairement la sémantique générale de Korzybsky lire ce pdf « 12 leçons de sémantique générale ». Très pédagogique et didactique.

(3) la constitution de la confédération Iroquoise appellé "la Grande Loi de la paix" est un exemple de ce que peut faire l'être humain, lorsqu'il est "dominé" par le souci d'équité, de respect d'autrui et de la volonté de vivre en paix avec ses semblabes. Donc, basé sur l'équilibre de l'échange, interdisant l'impôt sur celui-ci et interdisant l'exploitation et la domination d'une minorité sur la majorité, par le biais de ce même impôt inique, inéquitable et inégalitaire par nature, prenant différentes formes selon les cas d'espèces.

(4)  La prédation humaine n’a plus rien à voir avec la prédation animale, elle s’en distingue essentiellement par le fait qu’elle consiste à soumettre les proies à la volonté du prédateur, celui-ci trouvant plus profitable de s’approprier le temps de vie de sa proie afin d’en exploiter sa force et son savoir faire, plutôt que de la manger. La prédation humaine n’utilise pas seulement sa force physique, mais surtout sa force mentale à soumettre sa proie pour la faire obéir à tous ses désirs, pervers ou non. C’est ici qu’opère la technique de la confusion, conduisant à la sidération de la victime. Les premiers à avoir su la développer, sont les cléricaux, qui par définition, sont spécialisés dans le domaine de la manipulation des esprits. Ce savoir faire sera, en règle générale, ensuite placés sous la domination de la noblesse et enfin, de la bourgeoisie.


Moyenne des avis sur cet article :  3.13/5   (8 votes)




Réagissez à l'article

57 réactions à cet article    


  •  
     
    Dissonance cognitive d’une Baudruche lambertiste :
     
     
    « La traite négrière des ONG à Soros et des mafias est une chance pour Boobaland »
     
    « Mais si je suis anticapitaliste ! »

     
     
     
     

     
    2015 GLANDS REMPLACEMENTS : 39% DE NAISSANCES COLONS

    Stats de l’INVS,hors Dom-Tom, drépanocytose
     
    75% AU PARISTAN !!

     


    •  
       
       
      Dissonance cognitive du bonobobo vert Crassanel :
       
       
      « VIVE LE BÉTON ! VIVE L’IMMIGRATION ! »
       
      « Mais si je suis écolo ! »

       
       
       

      « Il y a trop d’hommes dans le tiers monde [....] L’arrêt de la croissance démographique est encore plus urgente dans les pays développés comme la France [pays avant la colonie de repeuplement Boobaland ...] Suppression des encouragements après le 2eme enfant [donc pour les 9 sœurs à Coulibaly ... blasphème !!!! ] » 

      René Dumont
      , vrai écologiste, du coté obscure de la force : pas un guignol uropéiste otanien négrier vert pour Krupp et Bayer ...


    •  
       
      Dissonance cognitive du gogocho, putasse du Capital (Michéa, la Double Pensée est cette dissonance qui n’est qu’alibi à la collaboboration)
       
       
      « Être de gogoche c’est pouvoir faire acheter des gode-bébé gpa d’usines d’utérus du 1/3 monde par de riches pédérastes bobo mariés en triplette »
       
      « Quelle lutte des classes ? »

       
       
       
      « Le fondateur de Terra BetonNova (gogoche négrière) tombe pour pédophilie ... Du Cohn tripoté par les petites filles. Grand silence de la putasserie médiatique ... »

       


    • gaijin gaijin 23 février 2017 14:02

      " Que cette aspiration à dominer est le moteur de leur action et les conduits à développer les méthodes de manipulations, contre lesquelles, la SG développé par Korzybsky est impuissante. "
      je ne pense pas
      la SG est très efficace pour démonter n’importe quelle tentative de manipulation ( a l’exclusion d’un discours basé sur des faits mensongers )
      encore faut’ il s’en servir et pour ça la connaître raison pour laquelle elle n’a jamais été diffusée au grand public qui en l’utilisant serait devenu ingouvernable.
      si la carte n’est pas le territoire il s’ensuit logiquement que la carte nous parle plus de celui qui l’a crée que du territoire.
      par ailleurs je n’ai regardé le pdf que vous proposez que rapidement mais il me semble omettre un chapitre important : la prise de conscience des présupposés implicites fondamentaux

      a partir de la réflexivité de la carte et de l’évacuation des présupposés implicites tout discours manipulateur est démonté instantanément ( a condition d’avoir un peu de pratique ) j’utilise la SG depuis environ 25 ans et je n’ai franchement pas l’impression d’avoir été manipulé par qui ou que ce soit ....................


      •  
         
        La dissonance cognitive du NoBorder négrier sans-frontièriste du Capital fiancé par Soros (et soutenu par toute l’oligarchie capitaliste), par Michéa :
         
        ( « J’aime me faire masturber par la pensée dominante  » du Gland Remplacé shiteux donc révolutionnaire ! )
         
         

         
        « Car cette admirable vigilance ‘antifasciste’ ne présente pas seulement l’avantage de transformer instantanément ses zélés pratiquants en maquisards héroïques ; seraient-ils par ailleurs sociologues appointés par l’État, stars du show-biz, maîtres de conférences à la Sorbonne ou pensionnaires attitrés du cirque médiatique. Elle les dispense surtout d’avoir à s’interroger, pendant tout ce temps, sur leur degré d’implication personnelle dans la reproduction quotidienne du mode de vie capitaliste ; autrement dit sur leur propre rapport au monde de la consommation et à sa contre-culture ‘subversive’ officielle. »  La Double pensée, Jean-Claude Michéa
         
         


      • Hervé Hum Hervé Hum 23 février 2017 14:45

        @gaijin

        Merci pour votre commentaire en lien direct avec l’article.

        Perso, j’’ai pris connaissance de la SG que pour écrire cet article. Mes recherches et les avis demandés à des personnes connaissant la SG, ne m’ont pas permis de voir que celle ci traitait de l’intentionnalité, mais plutôt de l’erreur d’appréciation.

        Ensuite, le hic, c’est que pour relever la manipulation, il faut d’abord pouvoir dire où la carte est biaisée, sans cela, vous n’avez aucun moyen pour le faire. Et sur ce point, ce que j’ai lu, c’est que là aussi, la SG considère qu’il s’agit toujours d’erreur et non de manipulation.

        Le prochain article insistera sur ce point important...

        Ainsi, , est ce que si la SG était enseigné à tous les citoyens, cela rendrait les peuples ingouvernables ?

        Absolument pas ! Et le penser est en lui même un biais cognitif introduit dans votre cogito. A cette fin, j’ai mis le lien sur la constitution de la confédération iroquoise, prouvant qu’il n’en est rien.

        En effet, la seule conséquence, serait qu’il ne serait plus possible à une minorité d’exploiter tous les autres. Autrement dit, ce qui serait « ingouvernable », c’est la dictature. Voyez, je viens juste de vous montrer que vous êtes bel et bien manipulé sans vous en rendre compte et pourtant, vous dites utiliser la SG depuis 25 ans et cela, parce que votre carte est biaisée, mais vous la croyez bonne. C’est le principe selon lequel, si dans une communauté de daltonien tout le monde voit la couleur bleu, rouge, alors, celui qui voit bleu est forcément celui qui se trompe.

        Pour finir, je n’échappe pas plus que quiconque à la dissociation, mais en d’autres circonstances !


      • Hervé Hum Hervé Hum 23 février 2017 14:57

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        a dissonance cognitive du NoBorder négrier sans-frontièriste du Capital fiancé par Soros (et soutenu par toute l’oligarchie capitaliste), par Michéa :
         
        Ici, votre problème, c’est que vous avez affaire à triple contradiction.

        Je m’explique, si le capitalisme pousse par son inertie à la mondialisation, cette dernière lui est interdite, car cela aboutit à sa propre fin. Ceci, parce que le capitalisme se justifie par le principe de la concurrence. Or, l’harmonisation sociale des peuples n’est pas compatible avec la domination d’une élite mondiale dont la justification, ou nécessité, repose sur la nature conflictuelle des peuples. Autrement dit, les élites capitalistes, propriétaires de l’économie, ne se justifient qu’auprès de leur propre peuples et en aucune manière au niveau mondial.

        Pour vous en convaincre, vous noterez qu’en même temps où Soros prétend oeuvrer pour la mondialisation sociale, d’autres oeuvres pour la guerre sociale. Et vous n’y voyez que du feu !

        Résultat ?

        Vous nagez en pleine confusion mentale et je doute que vous voulez en prendre conscience.


      • gaijin gaijin 23 février 2017 15:45

         @Hervé Hum
        « Ensuite, le hic, c’est que pour relever la manipulation, il faut d’abord pouvoir dire où la carte est biaisée, »
        mais non pas du tout la carte ne nous parle pas du territoire mais de celui qui a construit la carte
        cad qu’elle nous révèle les objectifs et le point de vue de son auteur pas besoin de connaitre le territoire pour ça

        « En effet, la seule conséquence, serait qu’il ne serait plus possible à une minorité d’exploiter tous les autres. »
        oui c’est ce que j’entends par ingouvernable j’avoue que mon emploi du terme était imprécis

        « ne m’ont pas permis de voir que celle ci traitait de l’intentionnalité, mais plutôt de l’erreur d’appréciation. » 
        en effet elle ne traite pas de l’intentionnalité cad qu’elle ne permet pas de savoir si le discours est intentionnellement manipulateur ou manipulateur par erreur par contre elle permet de détecter qu’il est manipulateur


      • Hervé Hum Hervé Hum 23 février 2017 17:34

        @gaijin

         Ensuite, le hic, c’est que pour relever la manipulation, il faut d’abord pouvoir dire où la carte est biaisée, »
        mais non pas du tout la carte ne nous parle pas du territoire mais de celui qui a construit la carte
        cad qu’elle nous révèle les objectifs et le point de vue de son auteur pas besoin de connaitre le territoire pour ça

        C’est là où je ne suis pas d’accord, une carte se réfère toujours à un territoire, vous pouvez savoir si la carte est biaisée dans le sens de la volonté de manipulation, qu’en la comparant avec le territoire qu’elle décrit. Si vous dites qu’il y a autant de territoire que d’individu, alors, vous n’avez aucune référence commune et donc, aucun moyen de dire laquelle est manipulatoire et laquelle ne l’est pas. Vous avez toujours besoin d’un référentiel commun, la théorie de la relativité n’échappe pas à cette condition, croire l’inverse est une erreur d’analyse.

        Le territoire, c’est la réalité, et une carte est sensé permettre de se déplacer à l’intérieur du territoire, d’abord avec les repères principaux, sauf qu’ensuite, il ne s’agit pas de « carte de la carte », mais de « cartes de la cartes » au sens où pour aller plus dans le détail, il faudra multiplier les cartes. 

        Autrement dit, vous avez la carte principale avec les mots du langage principal, donc, des mots clefs et ensuite, vous avez des spécificités de langages qui apparaissent suivant différents critères. qui peuvent être le domaine étudié, la région visité et où au dernier degré, on retrouve le langage individuel avec ses propres définitions. Mais comme les cartes sont de plus en plus séparés, cloisonnés, le nombre de cartes à la disposition de chacun reste faible et la manipulation facile.

        Je voulais l’écrire en lieu et place de ce que j’ai écris ici, mais il me fallait faire des choix pour ne pas trop surcharge le texte et sur le conseil avisé d’un ami agoravoxien (au nombre de trois et que je remercierai à la fin), j’ai pris l’option du texte ci-dessus.

        Pour la fin de votre commentaire, je vous invite à lire la prochaine partie pour me donner votre avis de connaisseur. Celui ci tend à montrer que la SG échoue à détecter la manipulation, mais uniquement l’erreur, dans ce dernier cas, effectivement, la SG est très efficace !


      • @Hervé Hum
         
        Mai oui .... la double pensée vous la pratiquez ... ça vous rassure ... (un commentaire sur article Grand Prêtre aussi, Attali ... le fond de leur pensée)
         
        « Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive [Krupp] que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques  [...] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même [...] L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne (eurasisch-negroide Zukunftsrasse), d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples  »

         
        ’Praktischer Idealismus’ Richard de Coudenhove-Kalergi, un des « pères » de l’UE

         (PanEurop et hymne à la joie ...)
         

        http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-plan-kalergi-genocide-des-172751
         
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Nikolaus_de_Coudenhove-Kalergi
        http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/mondialisme-croit-race-synthetique,213228


      • @Hervé Hum

        Masturbez vous triplement cognitivement ! ça rend intelligent !
         
        « Une communauté humaine ne peut tenir et fonctionner au quotidien que si elle puise en permanence dans ce que Castoriadis appelait des gisements culturels, étrangers par définition à la logique libérale, comme par exemple un minimum de dispositions psychologiques et culturelles à la confiance, à la générosité, et au sens du bien commun. Le problème c’est que la société juridico-marchande ne peut se développer qu’en asséchant progressivement ces gisements culturels [multi akulti]. De la même manière, la croissance économique illimitée implique parallèlement la pollution et l’épuisement des ressources naturelles de la planète. »  Capitaloputasse multi-akulti et sa double pensée, J.C Michéa


      • gaijin gaijin 23 février 2017 19:32

        @Hervé Hum
        « C’est là où je ne suis pas d’accord, une carte se réfère toujours à un territoire »
        oui bien sur mais dans le cadre de la lutte antimanipulation ce n’est pas cet aspect qui est important ce qui est significatif c’est la façon dont elle construite. si un type vient me vendre un produit ( un discours, une idée , n’importe quoi .....) je n’ai pas besoin de savoir si son produit est bon j’ai besoin de savoir que je suis en face d’un commercial et que si je n’avais pas besoin de son produit avant de le rencontrer je n’en ai toujours pas besoin ......et ça c’est la structure de son discours qui me le dit .

        « aucun moyen de dire laquelle est manipulatoire et laquelle ne l’est pas. »
        mais toutes les cartes le sont ! par définition et indépendamment de la volonté de leur auteur. quoi que je dise je tends a vous faire voir les choses de mon point de vue la seule chose que vous pouvez faire c’est analyser mon point de vue et voir si la carte que je vous propose vous est utile...... ou pas 
        manipulatoire- non manipulatoire ç’ est l’essence du piège aristotélicien ......
        bien-mal alors vous pensez que s’il y a deux camps l’un des deux est celui du bien .....
        c’est ça la SG : sortir des catégories fictives
        mais c’est difficile parce que notre langage est formaté sur ce principe et on a toujours tendance a retomber dedans ( comme vous l’avez remarqué avec mon histoire d’ ingouvernable )

        « je vous invite à lire la prochaine partie pour me donner votre avis de connaisseur. »
        je n’y manquerais pas ...... smiley pour une fois que quelqu’un en parle......
        je vous invite quand a moi a lire l’excellent bouquin sur le sujet de Van Vogt
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_%C4%80
        ( c’est de la SF ça se lit tout seul et je ne partage pas les réserves de l’article wiki )


      • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 09:23

        @gaijin

        Votre exemple contredit pas ce que ’j’écris, car il parle bien du fait que vous avez connaissance d« un même référentiel, cad, du commercial venant vous vendre quelque chose. Je ne vais pas développer, mais la méthode de la SG est un peu plus complexe dans l’analyse.

        Entre parenthèse, juste en observant leur manière de faire, j’ai pu comprendre leur technique, simple mais efficace. En fait, un commercial commence toujours par vous donner une bonne info, très utile et profitable en elle même, ceci, pour gagner votre confiance. Ce n’est qu’ensuite qu’il va essayer de vous refourguer son produit qui lui, n’a plus rien à voir avec la bonne info du départ. Autrement dit, j’ai su garder la bonne info du départ et éliminer l’autre. Bref, j’ai simplement inversé la relation et ce, sans que le commercial s’en rende compte.. L’histoire de l’arroseur arrosé

        Mais vous n’avez pas bien compris le fond de mon commentaire précédent. Il existe bel et bien une carte référente, que celle ci soit relative à la société à laquelle elle est destiné ne se discute pas, le fait est qu’il existe obligatoirement une telle carte référente, c’est celle qui décrit le premier niveau ou si vous voulez, la représentation générale du territoire ou langage. Sinon, il serait impossible de communiquer à l’intérieur de toute société.

        Ce n’est qu’au niveau des sous cartes qu’apparaissent les points de vues différents pouvant êtres inconciliables et qui vont croissant. On peut même être en désaccord sur la carte principale, mais tant qu’on a pas changé les termes en conflit, cad, changé les termes sur la carte elle même et donc, connu et reconnu de tous, ils reste valides et s’imposent même à ceux qui les contestes.

        Autrement dit, nous disposons tous de la même carte générale qui est réduite à ses grands axes, donc, au niveau du langage, à quelques 500 mots du vocabulaire principal et si sur celui ci, il est possible de tromper l’individu, alors, la méthode de la SG enseigné par Korzybsky est impuissante à relever les manipulations, pour cela, il faut se doter d’un autre outil et ce sera l’objet du prochain article. Mais celui ci sera largement incomplet, sauf qu’il m’est impossible de dépasser le stade de vulgarisation. Autrement dit, la confusion ne sera pas totalement levé, mais aller plus au fond, produirait une confusion encore plus grande. C’est une situation cornélienne !!!

        Dernière chose, la raison n’appartient à personne, mais uniquement à elle même, qui fait qu’on l’a suit pour s’en servir, et autant pour asservir que pour servir. Mais celui qui dit »j’ai raison« est quelqu’un qui soit fait une erreur de langage, soit est un manipulateur, mais en aucune manière quelqu’un dans le vrai. C’est d’ailleurs la profession de foi de tout scientifique, mais aussi de tout vrai croyant, car pour ce dernier, la raison pure »appartient" à Dieu et lui seul.

        Bref, comme la réalité est pourvu de lois, qu’il existe bel et bien un territoire commun à tous, alors, il est possible d’établir une carte qui soit fidèle au territoire et c’est ce que je me propose d’’enseigner, mais c’est pas facile !


      • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 09:39

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        Dites, vous savez vous exprimer autrement que par citation ? Autrement dit, avez vous une pensée qui vous soit propre ?

        Surtout, il faut pas croire que citer quelqu’un est une preuve, cette dernière se fonde uniquement sur la raison et non sur le point de vue personnel.

        Mais je vais faire l’effort de répondre à vos « soutient ».

         Qu’est ce qui garantit le mieux la culture des pays et leur sauvegarde ?

        La volonté de les conserver !

        Sauf que dans une économie globalisé, dans une conscience humaine tout aussi globalisé, ce qui est déterminant, c’est la manière dont on pense les rapports humains. Soit en concurrence et alors, c’est le capitalisme avec tous les effets constatés par vos auteurs. Soit c’est la coopération, qui implique de répartir la production en fonction des besoins et ce, afin de permettre à tout un chacun de vivre et prospérer là où il vit et avec sa culture (maintenant, le modèle économique basé sur la coopération met en avant la localité et la globalité comme moyen d’assurer la prospérité locale et non l’inverse).

        pour la majorité des migrants, partir est une contrainte, non une volonté. Il suffit donc d’assurer la paix et les moyens de vivre à chacun dans son pays pour qu’il n’y ait plus de migration forcé, mais uniquement volontaire, où cette dernière ne consiste pas à exporter sa culture, mais au contraire, découvrir et épouser celle du pays désiré. Faisant que ces immigrés sont alors plus souchien que n’importe quel souchien.

        Le socialisation de l’économie au niveau mondial permet seule de se débarrasser du capitalisme, parce seule à pouvoir éliminer la nécessité de chefs.

        Voyez vous, les auteurs que vous citez seraient à même de comprendre la subtilité de la chose, et vous ?

        Maintenant, si vous considérez que toute réflexion est masturbatoire, alors, vous faites que vous masturber comme les autres !


      • gaijin gaijin 24 février 2017 10:06

        @Hervé Hum
        " ’il existe bel et bien un territoire commun à tous, alors, il est possible d’établir une carte qui soit fidèle au territoire et c’est ce que je me propose d’’enseigner, mais c’est pas facile ! « 
        ouah ! louable ambition ! je ne peux que vous engager a persévérer mais je crains que vous ne mesuriez pas a quel point est haute la montagne

         » nous disposons tous de la même carte générale"
        mais non là vous ne saisissez pas l’intérêt majeur ( a mon sens ) de la SG c’est qu’en relativisant la carte elle permet d’en sortir ..........et de s’apercevoir que justement tout le monde n’a pas la même carte c’est encore plus vrai quand on travaille sur des cultures différentes mais même a l’intérieur de la même culture tout le monde n’a pas la même carte .....si tout le monde avait la même carte générale la SG ne servirait a rien mais précisément une de ses fonctions est de permettre 1 de relativiser sa propre carte 2 de permettre de dialoguer avec quelqu’un en tenant compte du fait qu’il a sa propre carte 


      • gaijin gaijin 24 février 2017 10:15

        @gaijin
        ps on est d’accord sur un point : il existe bel et bien un réel commun a propos duquel on peut définir des cartes qui sont relatives au réel et des cartes qui sont mensongères ( ou erronées ce qui revient au même )
        a noter que deux cartes peuvent être diamétralement opposées tout en étant correctes du point de vue du réel et en conduisant au même endroit ( deux alpinistes qui attaquent la même montagne par deux versants opposés )
        mais aucune carte n’est la carte des cartes ni ne peut recouvrir le réel en raison de 1 tout langage a ses limitations 2 le cerveau n’est pas apte a saisir le réel


      • @Hervé Hum
         
        Quelle belle pensée dominante ... poncifs en veux tu en voilà .... bobo perroquet de putasse médiatique .... vous avez dit pensée « originale » Ah ! Ah !  smiley
         
         
        « J’aime me faire masturber par la pensée dominante » Gland Remplacé

         
         
        Votre propos est tellement crassologue et fat que je n’y répondra pas ... sauf citation (+ rapide !) Ce qui caractérise gogocho c’est que tout est affaire de pognon ! (gode bébé, vertu, délinquance, « ducation etc...) car c’est son essence ...
         
         »L’Argent est le Dieu jaloux d’Israël et de gogocho«  
        Marx
         
         
        « Je crois très sincèrement que si je pouvais revivre mon enfance, et qu’on me laissât le choix entre l’aisance et la pauvreté telle que je l’ai connue, je choisirais encore la pauvreté, ne serait-ce que pour retrouver, grâce aux privations habituelles qu’elle impose, la surprise, la joie, l’extase de quelques minutes divines que des milliers d’enfants si choyés ne connaîtront jamais. Ces bonheurs sont bien difficiles à exprimer, étant plus proches de la sensations que du sentiment. Mais je n’aurais pas la paix, si je n’essayais pas de dire ce que fut pour moi la révélation du raisin ... »
         
        Alexis Peiry ‘L’or du pauvre’ (passage magnifique où ce gamin suisse très pauvre découvre le raisin ...)
         

        https://youtu.be/rxhofrFs1F4?t=3458
         
         
         

         
         


      • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 13:38

        @gaijin

        Du point de vue de la carte générale, les deux alpinistes disposent de la même, là où ils ne disposent plus de la même, c’est au niveau de la sous carte, cad, où chacune montrera un versant et non plus toute la montagne situé dans sa position géographique sans laquelle on ne saurait aller jusqu’à la montagne AVANT de pouvoir aller vers le versant de son choix !

        La « carte des cartes » ou disons plus simplement, la carte générale, n’a pas pour prétention de recouvrir tout le réel, mais de donner les liaisons principales, donc, les routes et les villes principales, qui se traduisent au niveau du langage par les mots d’usage principal, avec la prononciation correcte, permettant de pouvoir communiquer basiquement avec tout un chacun. Soit environ 500 mots.

        Cette subtilité pourtant simple et élémentaire fait face au déni du cogito humain. Et sera mieux abordé dans la troisième partie, mais sera encore largement insuffisante pour la faire conscientiser.

        Là où les limitations interviennent, c’est dans l’usage plus approfondi du langage pour exprimer des idées plus profonde et qui font alors entrer des sous cartes où effectivement, on s’éloigne du réel commun pour entre dans l’interprétation particulière.


      • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 13:44

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        si vous trouvez un seul « poncif » dans ma pensée, faites le moi savoir !

        Ce que j’écris ne correspond à rien de ce que vous pouvez entendre dans les « putasse médiatique », par contre, la votre, on l’entend à longueur de journée que ce soit pour la défendre ou pour la dénoncer.

        Maintenant, mieux vaut en effet que vous vous absteniez de répondre par vous même... Cela me fait penser au sketch de celui qui demande à ses amis de le retenir pour ne pas faire un malheur, mais insiste surtout pour ne pas qu’ils le lâche !!!



        • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 13:56

          @pemile

          Non, je ne l’ai pas lu et n’irai pas l’acheter pour le lire.

          Mais il existe bel et bien une réalité commune, celle qui veut que le Soleil brille pour tous le monde et que nous habitons la même planète.

          Par contre, son interprétation diffère et l’intérêt de la minorité propriétaire de l’économie, est qu’on ne s’entendent pas sur les mêmes principes de la réalité physique, car alors, leur pouvoir serait réduit à néant. C’est le principe du diviser pour mieux régner et la division de la raison est cette garantie de pouvoir. Il suffit de deux personnes opposés disant « j’ai raison » pour que cela aboutisse à la violence et plus rarement à la concorde.

          Bref, si la réalité physique obéit à des lois ou principes universels, alors, c’est qu’il existe une raison commune au dessus de tous et ce principe premier, c’est le principe d’équilibre sans lequel aucun Univers cohérent ne peut évoluer dans l’espace-temps. Normalement, la science devrait l’avoir spécifié depuis longtemps, mais se retrouve face à son propre déni, soit, admettre le fait d’une intention première à l’Univers.. Or, réfutant le principe d’intention car y voyant Dieu, les scientifiques matérialistes s’interdisent de faire la liaison entre le principe de conservation de l’énergie et le principe d’intentionnalité. Bref, ils sont en pleine dissociation cognitive et vouent aux gémonies tous ceux qui prétendent parler d’intention, les accusant d’obscurantisme religieux, ne voyant pas le leur propre.

          L’analyse est complexe, mais ne sort pas du champ de la logique !


        • pemile pemile 24 février 2017 14:28

          @Hervé Hum "ll’intérêt de la minorité propriétaire de l’économie, est qu’on ne s’entendent pas sur les mêmes principes de la réalité physique, car alors, leur pouvoir serait réduit à néant"

          Voila donc le vrai fond de votre article ?

          Une confusion, entre les sciences qui progressivement éclairent l’obscurantisme religieux, et les batailles d’égo et de pouvoirs ?


        • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 16:14

          @pemile

          je n’en fait pas mystère dans l’article !

          autant le religieux garantissait la légitimité du pouvoir monarchique, autant la science matérialiste, prétend garantir le pouvoir de la bourgeoisie.

          Autrement dit, quel que soit le coté auquel vous vous tournez, vous avez soit affaire à la légitimité monarchique, soit à la légitimité bourgeoise, mais où les deux ont finit par s’allier avec comme but, continuer à prélever l’impôt sur tous les échanges économiques afin de continuer à exploiter le prolétariat économique, cad, son temps de vie.

          Sauf que, comme la réalité finit par nous apprendre que la Terre est sphérique et tourne autour de son étoile, elle finit par nous apprendre que les lois d’équilibres économiques ne sont pas du tout celles enseignés par ceux qui ont la propriété économique et via celle ci, de nos vies.

          Normalement, les scientifiques auraient dû l’enseigner il y a au moins un siècle déjà, mais face à la chape de plomb qu’ils se sont eux même mise sur la tête, ils ne l’ont pas fait...

          Pour la suite, chaque chose en son temps !


        • pemile pemile 24 février 2017 17:25

          @Hervé Hum « la science matérialiste, prétend garantir le pouvoir de la bourgeoisie »

          Au contraire, elle est accessible à tous.


        • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 18:35

          @pemile

          Je me suis mal exprimé, la science est évidemment accessible à tous, mais les capitalistes prétendent que la science matérialistes, via les lois naturelles, défend le système capitaliste.

          Or, rien est plus faux que cela, sauf qu’avec force endoctrinement et propagande, les gens ont finit par le croire.

          La chape de plomb que les scientifiques se sont eux même posé sur la tête est celle interdisant de voir une quelconque intention dans la réalité physique et partant de là, dans les lois naturelles.

          Et on retrouve se même biais cognitif à tous les niveaux, essentiellement en économie où tout est fait pour faire croire qu’il s’agit de règles « naturelles », sans intention derrière et ceux qui voient une intention, sont taxés de complotistes ou de confusionnisme !

          ce n’est pas la main invisible d’Adam Smith, c’est la main sans queu ni tête ! C’est le mouvement sans raison. La vie sans but. Bref, le monde est une fatalité où il n’y a rien à comprendre !

          Comme disait Coluche « circulez, y a rien à voir ; allez, hop ! »


        • pemile pemile 25 février 2017 00:54

          @Hervé Hum « La chape de plomb que les scientifiques se sont eux même posé sur la tête »

          C’est faux, certains restent ouvert à toutes propositions, encore faut-il que ceux qui « voient » une intention ne se limitent pas à de vagues suppositions et étayent leurs propositions.


        • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 11:57

          @pemile

          Comment démontrer l’évidence ?

          C’est à dire, que s’il faut démontrer l’évidence, c’est qu’on se trouve face au déni et là, la raison est de faible recours tant que la personne ne renonce pas à sa croyance et accepte l’analyse objective des faits, de la raison pure !

          Tout ce que la science montre et prouve au niveau subatomique, c’est que le hasard n’existe pas, tout y est régit par des lois physiques strictes, mais dont la subtilité est telle, qu’elle donne l’illusion du hasard. C’est ce que montre la théorie transactionnelle défendu par Lavau, mais pourtant, ne lui parlez pas d’intention !

          Qui dit lois, dit intention, car il ne peut y avoir de lois sans intention sous-jacentes. Il n’existe aucun programme capable de produire le hasard, mais uniquement un pseudo hasard qui n’a de hasard que par l’ignorance du destinataire.

          Le hasard ne produit pas de lois, seule la volonté en produit. On peut toujours postuler le hasard de la rencontre, mais pas des lois qui découleraient d’une telle rencontre, qui elles ne peuvent êtres le produit que de la volonté de se doter de lois. C’est mécanique !

          Comprendre, que l’intention peut vouloir produire du hasard, mais le hasard peut pas produire une intention, elle ne peut produire qu’une rencontre qui seule, peut alors produire une intention au sens de produire des lois régissant l’harmonie entre les êtres issues de cette rencontre et désirant poursuivre ensemble.

          J’admets que c’est très subtil, mais pourtant très simple et compréhensible à celui qui accepte de laisser son égo de coté...


        • pemile pemile 25 février 2017 13:23

          @Hervé Hum

          L’émergence de la « route » que trace la fourmi de Langton après environ 10.000 mouvements chaotiques, vous la classez comme une intention  ?

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Fourmi_de_Langton


        • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 15:01

          @pemile

          Mais bien entendu !

          Je me suis intéressé à cette fameuse fourmi et rien que de très logique. Aucune émergence qui serait dû au hasard, aucun mouvement chaotique, mais la conséquence d’un processus bien définit. certes un peu complexe, mais comme je l’ai montré avec l’article « la genèse des nombres premiers » rien de mystérieux. L’extraordinaire étant ailleurs...

          Je ne vais pas m’étendre là dessus, mais la preuve simple qu’il ne s’agit pas de chaos, est le fait que les mêmes conditions initiales produiront systématiquement le même chemin. Pour qu’il y ait chaos, il faudrait que les mêmes conditions initiales produisent des chemins différents.

          Ainsi, Il n’y a de chaos apparent, que la première fois, parce qu’on ignore le chemin ? mais ensuite, on connaît le chemin.

          En fait, la fourmi de Langton rejoint une théorie dont je me souviens plus ni l’auteur ni le nom, mais qui met en évidence qu’en certaines occasions, la formule pour trouver le chemin est plus longue que faire le chemin en lui même et donc, est dépourvu d’intérêt.

          En fait, on peut faire la thèse générale selon laquelle, il est possible de produire une formule pour connaître l’état d’un système futur que s’il est récurrent, donc, multiple de l’état initial. Par contre, s’il n’est pas récurrent, donc, toujours premier, alors, il ne peut être connu à l’avance et doit être atteint, cad, faire le chemin en entier pour le connaître.Et où toute formule est plus longue que faire le chemin dans la réalité.

          C’est la raison pour laquelle il est impossible de connaître un nombre premier par une formule. L’affirmation selon laquelle des mathématiciens ont trouvé un nombre premier avec 100 millions de 2 en exposant relève de l’aberration du cerveau humain et surtout, ils bénéficient d’un argument imparable, c’est qu’il est impossible de le vérifier. En fait, leur chance d’avoir trouvé le bon est comme tomber sur les numéros gagnant de l’euromillion ! Là aussi, je pourrai en faire la démonstration, mais c’est pure perte de temps et est hors de mon centre d’intérêt. Quand à dire qu’un calculateur quantique pourrait donner le résultat, là encore, c’est absurde, ceci, car un calculateur quantique ne peut donner de résultat qu’à l’intérieur de la dimension qu’il décrit et à la définition qui est la sienne... Il y a guère que le cerveau humain malade de son arrogance, vanité et égo hypertrophié, pour croire pouvoir faire n’importe quoi, n’importe comment, quand la nature elle même ne le peut pas.

          Donc, pour trouver le nombre premier par une formule, il faut, comme pour la fourmi, produire une formule plus longue que de parcourir le chemin en premier. S’il en était pas ainsi, alors, ils ne faudrait pas les appeler les nombres premiers !!!

          Ce principe, absolu en lui même, a des attendus extraordinaires pour comprendre le principe d’évolution de l’Univers.... Ses contraintes et pourquoi nous en sommes là où nous en somme et pourquoi certaines règles doivent impérativement changer, cad, le système capitaliste !


        • pemile pemile 25 février 2017 16:02

          @Hervé Hum « Mais bien entendu ! »

          Ah ? Vous appelez donc « intention » une propriété émergente d’un automate aussi si simple ?

          Vous me donnez votre définition de ce que vous appelez « intention » ?


        • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 16:35

          @pemile

          Là, j’ai fait dans la confusion !

          J’écris qu’il n’y a pas de propriété émergente, mais une logique propre au système étudié.

          L’intention est toujours dans la définition du système ! La fourmi obéit strictement aux ordres donnés par le programmateur et à personne d’autre.

          C’est ce que j’écris dans mon commentaire précédent le votre sur la fourmi. Le principe que tout système récurrent ou lois, est le fait d’une intention et la fourmi de Langton n’échappe pas à cette règle, elle obéit strictement aux ordres donnés par le programmateur, en l’occurrence, Langton.

          La propriété dites émergente n’est qu’une illusion, dû à la complexité du mouvement passé ses premières étapes, qui le rend impossible à calculer d’une manière simple, mais exigerait une formule plus lourde que de faire le chemin lui même. Maintenant, si vous voulez l’explication détaillé, je peux rechercher une explication que j’avais faites pour un autre site. Mais la réponse simple est contenu dans l’énoncé du programme lui même, cad, que la programmation consiste à faire tourner la fourmi sur elle même, ce qu’elle finit par faire, à quelques exceptions près.

          La fourmi ne pense pas, existe par la seule volonté du programmeur, c’est lui seul qui lui à donné « vie » et lui donne l’énergie !

          Vous avez juste dissocié ce fait, sauf qu’il n’est pas possible de dissocier l’être de son objet, Langton de la fourmi. Cette dernière n’existe que parce que le premier lui donne vie et de nulle autre manière... Mais c’est vrai qu’un finit par donner des sentiments à un robot à visage de chien ou d’humain, alors qu’il n’obéit qu’à un programme, même si on peut le faire évoluer... Tout comme vous avez finit par penser la fourmi indépendamment de son créateur.


        • pemile pemile 25 février 2017 20:06

          @Hervé Hum « Tout comme vous avez finit par penser la fourmi indépendamment de son créateur »

          Pas du tout, au contraire et son créateur le fut à l’insu de son plein gré !

          « elle obéit strictement aux ordres donnés par le programmateur, en l’occurrence, Langton »

          Sauf que le programmeur n’a codé que 3 instructions très simples pour cet automate de dessin et rien dans son code préfigurait cette émergence.

          Pour revenir au sujet, une pomme qui tombe de l’arbre du fait de la gravité, est-ce une « intention » ?


        • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 22:30

          @pemile

          Il faut reconnaitre qu’au moment où Langton à imaginé sa fourmi, bien malin celui qui aurait prédit une telle émergence.

          Mais une fois le fait établit, alors, il s’agit de l’analyser et de le comprendre et là, la réponse est toute entière contenu dans les instructions et qui donnent comme ordre à la fourmi de tourner en rond, mais en y introduisant une inversion de sens, complexifie le mouvement, sans toutefois changer l’ordre premier de tourner en rond ou si vous préférez en carré !

          Le fait est que la fourmi trouve un système équilibré, ou plutôt, récurrent après avoir procédé par itération. Ce qui correspond aux deux premiers piliers du principe de relation de causalité.

          Le troisième étant la division fractale et qui dit que la pomme qui tombe de l’arbre du fait de la gravité répond bien à une intention, celle de l’arbre ! En réalité, une réponse élaboré ferait entrer d’autres intentions, comme demander quelle est l’intention qui fait la gravité, etc...

          Je m’attendais à un exemple moins évident, comme des réactions physiques où là encore, il faut faire surtout appel au principe de la division fractale et toujours à la récurrence et l’itération. Ce qui sous entend que tout les systèmes sont liés entre eux et que comme le disait déjà Aristote, cela implique de voir dans la création de l’Univers une intention première, que suivent toutes les autres.

          pour finir, il a été imaginé des programme plus complexe que celui de la fourmi de Langton, il s’agit d’automate cellulaire, programme du « jeu de la vie » imaginé par John Horton Conway en 1970.


        • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 22:39

          @Hervé Hum

          erratum

          En réalité, une réponse élaboré ferait entrer d’autres intentions, comme demander quelle est l’intention qui fait la gravité, etc...

          Non, il s’agit toujours de la même intention première, mais qui prend différentes formes en raison de la division fractale...


        • pemile pemile 26 février 2017 01:02

          @Hervé Hum « la pomme qui tombe de l’arbre du fait de la gravité répond bien à une intention, celle de l’arbre ! »

           smiley


        • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2017 09:15

          @pemile

          La pomme tombe de l’arbre et c’est son fruit. Croyez vous que l’arbre existe sans intention propre ? Qu’il existe hors de son environnement ? Qu’il est pas en interaction avec ce dernier ?

          Croyez vous que l’arbre ne connaît pas la gravité ? on a découvert que l’arbre communiquait avec tout son environnement, autant à la surface qu’au dessous via ses racines, pouvez vous imaginer que cela soit dû au hasard ? Absurde, seule une intention peut produire de tels échanges structurés. Mais comme dit, face au déni de l’évidence, la raison est vaine, tant que vous êtes accroché à votre croyance comme une moule à son rocher.

          En fait, pour l’instant, il y a des développement que je fais pas. Ceux ci passe par le principe de la division fractale, sur laquelle vous accrochez pas, alors qu’elle est centrale pour comprendre l’évolution de l’Univers.

          Bon, au cours des articles suivants au delà de ceux traitant de la confusion, j’apporterais sans doute les précisions utiles...


        • pemile pemile 26 février 2017 11:44

          @Hervé Hum « Croyez vous que l’arbre existe sans intention propre ? »

          Croyez vous que tout est intention et que aucun hasard a participé à la complexification de la vie ?

          « face au déni de l’évidence, la raison est vaine, tant que vous êtes accroché à votre croyance comme une moule à son rocher. »

          La moule va attendre tranquillement sur son rocher les parties 2 et 3 de votre discours confus mixant intention et division fractale comme ultra-simplification.


        • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2017 14:58

          @pemile

          C’est de bonne guerre !


        • Taverne Taverne 24 février 2017 12:46

          « Le « je pense », qui utilise le langage comme moyen ». Oui, et le langage est un moyen de tromper !

          Qu’est-ce que le mensonge ? C’est une erreur selon moi de ne voir dans le mensonge que le contraire de la vérité. Cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le mensonge est du domaine du langage alors que la vérité relève d’un champ plus vaste et transcendant. Deuxièmement, le mensonge est plus qu’un simple opposé à la vérité, il est très créatif (on en fait des fictions !) et enfin (pour simplifier dans une règle de trois), le mensonge et la duperie s’expriment dans deux aires bien identifiables :

          - l’aire de l’avoir : le champ de la concurrence des êtres dans la jouissance des choses de ce monde engendre du mensonge : le marchand ment, le publicitaire ment, le politicien ment, le futur héritier - qui fait tant de de zèle dans l’exercice de sa piété filiale - ment.

          - l’aire du Paraître : c’est ici le champ où s’exprime la concurrence entre les consciences dans la lutte pour le Paraître. La conscience de Soi y est opposée à la conscience de l’Autre et cela peut créer l’enfer sartrien. Dans Huis clos de Sartre, chacun ne vit que dans le regard que l’autre pose sur lui. La concurrence des conscience vécue par le regard de l’Autre est difficultueuse ; on s’efforce de la résoudre par un mensonge complaisant envers soi-même. Chacun se fait ainsi le scénariste de sa propre vie telle qu’il se la représente dans sa tête.

          « Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu’ils dépendent trop du jugement d’autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu’on ne puisse avoir d’autres rapports avec les autres, ça marque simplement l’importance capitale de tous les autres pour chacun de nous. » (Sartre, préface à Huis clos)
           
          "Le regard d’autrui m’expose, me rend faible et fragile, me rend objet pour lui : « S’il y a un Autre, quel qu’il soit, où qu’il soit, quels que soient ses rapports avec moi… J’ai un dehors, j’ai une nature ; ma chute originelle c’est l’existence de l’autre » (L’Etre et le Néant).


          • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 14:09

            @Taverne

            difficile de répondre en quelques lignes !

            Disons qu’il y a le mensonge pour tromper autrui et le mensonge pour se tromper soi même.

            Pour ce qui est de Sartre, il oubli simplement qu’il est impossible de se départir de l’autre. Que cet autre que soi, peut tout aussi bien être un animal, une plante ou une étoile, ou bien sa propre image, ce qui importe, c’est que cet autre soit désiré. C’est l’absence totale de l’autre (toujours au sens de la présence d’un être différent que ce soit une plante ou une étoile) qui est le pire de tous les enfer. La négation de l’autre relève de ce même enfer de l’absence de l’autre au sens d’une présence désiré. Imaginez vous dans un univers ou tout est soit blanc, soit noir ou enfin, l’autre est la négation de soi !

            Là où tout se complique, c’est lorsque l’on veut que l’autre soit l’objet de son désir et non qu’il existe pour lui même... C’est ici qu’intervient le principe du détachement, non comme indifférence, mais amour où l’attachement est alors la passion destructrice car négation de l’autre en tant que lui même.

            C’est, il me semble, de cela que Sartre parle dans son livre !

             


          • Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2017 16:17

            @Hervé Hum

            C’est, il me semble, de cela que Sartre parle dans son livre !

            Et s’il n’en parle pas, c’est qu’il n’avait rien compris à ce qu’il raconte...


          • Jean Keim Jean Keim 25 février 2017 09:43

            Le savoir est de la même nature que l’avoir, si une vérité s’appuie sur un savoir, quelle peut être son utilité ? 


            • Hervé Hum Hervé Hum 25 février 2017 11:16

              @Jean Keim

              Euh, c’est un sujet de philo de bac !

              Tout d’abord, la vérité, c’est l’intention de l’être, la réalité, sa manifestation (réalisation) physique, donc, définit dans l’espace-temps commun.

              Son utilité ? Soit manipuler autrui à son profit, soit se libérer de toute manipulation.

              Qu’est ce que montre l’article ci-dessus ? Que l’omission ou abstraction du fait intentionnel de l’action manipulatoire de certains, pour ne considérer que le caractère non intentionnel (parce que Korzybsky était un matérialiste convaincu et donc niait le caractère intentionnel), n’a pas permis à Korzybsky d’atteindre l’objectif qu’il s’était fixé, soit, permettre de lever les malentendus. Car lorsqu’il s’agit de volonté, on ne peut parler de malentendu. C’est absurde !

              L’utilité est donc de s’affranchir des manipulateurs et interdire leur action néfaste et contraire à votre propre volonté au lieu de la subir. Là où tout se complique, c’est lorsqu’on utilise la méthode confusionniste pour soi même où là, on ne veut pas la vérité. conséquence, on veut le savoir, mais dissocié de la vérité qu’elle implique, sauf que cela ne marche pas car cela veut dire qu’on se manipule soi même et ainsi, on ouvre un boulevard, une autoroute (dans son cogito) pour tout ceux qui veulent vous manipuler. Ecoutez un scientifique, même prix nobel, parler politique et vous verrez que son niveau d’analyse dépasse rarement celui d’un enfant de 6 ans, mais, imbu de son titre de noblesse universitaire, il sera persuadé de donner un avis intelligent et supérieur. Le dernier en date était un extrait publié par un ami sur facebook. Celui ci affirmait que la prospérité provenait de la science. Raisonnement primaire et simpliste s’il en est !

              La liberté exige une grande discipline intérieure au sens de la rigueur à suivre sa propre volonté, éthique, cad, sa logique, car si on suit pas la logique déduite de l’éthique, c’est qu’il y a pas d’éthique véritable, mais un mensonge, une manipulation de soi même et des autres. Poussez le raisonnement et vous verrez que vous êtes face à l’absence totale de discipline intérieure véritable.

              La liberté ne consiste pas à pouvoir faire n’importe quoi, mais à vivre selon sa véritable nature et non selon ce que les autres veulent vous imposer.


            • Francis, agnotologue JL 16 janvier 2018 09:39

              @Hervé Hum
               
              vous avez dit : 

              ’’...  la vérité, c’est l’intention de l’être, la réalité, sa manifestation (réalisation) physique, donc, définit dans l’espace-temps commun. Son utilité ? Soit manipuler autrui à son profit, soit se libérer de toute manipulation.’’

              Je conteste cette assertion et j’explique pourquoi, mais pas ici ; sous le Triangle de Karpman.



            • Francis, agnotologue JL 13 janvier 2018 10:04

              Bonjour Hervé Hum,
               
              si je comprends bien, c’est Rousseau contre Orwell, en passant par Sartre ?
               
               ’’Dans la prochaine partie, on verra que certains mots clefs sont dotés de définitions contradictoires et opposés, dans le but de maintenir le cogito dans la confusion et lui interdire l’analyse objective des faits. Favorisant la dissociation cognitive, soit de manière non intentionnelle, soit de manière intentionnelle.’’ Vous voulez probablement parler de la Novlangue ?
               
              Vous écrivez : ’’ l’erreur fondamentale de Korzybsky fut de ne pas avoir vu que le mauvais usage du langage, ainsi qu’une mauvaise appréciation du contexte dans lequel naît un conflit, sont la cause de nombreux quiproquos et malentendus, uniquement entre individus de bonne fois, animés de bonnes intentions.’’
               
              Êtes vous sûr qu’il s’agit d’une erreur ? L’analyse scientifique consiste à séparer les variables. C’est un peu ce que je dis, pardon de renvoyer à mes écrits,  : ’’ce qui m’intéresse ce n’est pas la psychopathologie, mais la psychologie des interlocuteurs, afin d’en tirer profit dans ma vie réelle, IRL comme on dit ; et pour faire la part des choses entre le subjectif et le factuel. Mon modèle est cette histoire du promeneur égaré dans une forêt profonde peuplée de petits personnages : certains ont la caractéristique de toujours mentir ; les autres de ne jamais mentir. question : comment faire pour demander à celui qu’il rencontre quel est le bon chemin pour sortir de là. Le subjectif  : menteurs vs pas menteur ; le factuel  : le chemin.’’
               
               Pour le dire autrement : si vous voulez étudier un paramètre, il faut éliminer le ou les paramètres concomitants qui constituent pour le coup, des obstacles à la compréhension : des biais cognitifs en quelque sorte.
               


              • Francis, agnotologue JL 14 janvier 2018 18:36

                @ Hervé Hum,
                 
                je pense que vous avez manqué de temps pour répondre à mon commentaire sous votre article, commentaire qui, dois-je vous le rappeler, avez vous-même sollicité.
                 
                Cela tombe bien, j’ai pris ele temps de lire attentivement les 12 leçons de sémantique générale Koorzybski , e je voudrais préciser un ou deux points.
                 
                Dans votre article vous écrivez : ’’Ainsi, si on prend comme référence les 12 leçons de sémantique générale, on observe cette constance, que chaque leçon porte toujours sur une erreur d’appréciation de l’intéressé ou d’une personne tierce, et non sous l’angle d’une volonté de nuire à l’intéressé ou d’une volonté de nuisance de ce dernier. Autrement dit, la sémantique générale de Korzybsky pose comme postulat, qu’il n’y a dans l’humanité que des gens animés de bonnes intentions et non qu’il en existe dont la volonté est de nuire à leur prochain. Ce qui relève non pas de l’observation scientifique, mais de la croyance.’’
                 
                Pour répondre à la première phrase de cet extrait, je vous citerai la leçon 4 intitulée ’’les périls de la projection : « Quand nous intégrons notre environnement, nous sélectionnons certains éléments, non pas au hasard, mais en concordance avec nos expériences passées et nos buts  ». (Earl G. Kelly)
                 
                Ce qui se dit autrement par cette formule fondamentale : « Notre compréhension est une adéquation à nos intentions ».
                 
                Je crois que, contrairement à ce que vous dites, Korzybsky a réussi, en séparant les variables, à prendre en compte le paramètre du conflit. En effet, lorsque nos buts sont antagonistes et vitaux, il y aura fatalement conflit.
                 
                Korzybsky suppose que les protagonistes des interactions étudiées par la SG sont pragmatiques et que les conflits n’ont pas tous pour origine, un ou des tordus.
                 
                Je dirai qu’il ne projette pas, lui, a priori la mauvaise foi : respectueux de la Leçon 4, Il ne psychologise pas ses semblables.
                 
                 Son analyse est saine, au contraire de ceux qui voient des tordus partout, sauf évidemment dans leur camp : ceux-là sont particulièrement répugnants.
                 


                • Francis, agnotologue JL 15 janvier 2018 08:12

                  @ Hervé Hum,
                   
                   Pour répondre à vos deuxième et troisième phrase de cet extrait  : ’’ la sémantique générale de Korzybsky pose comme postulat, qu’il n’y a dans l’humanité que des gens animés de bonnes intentions et non qu’il en existe dont la volonté est de nuire à leur prochain. Ce qui relève non pas de l’observation scientifique, mais de la croyance.’’
                   
                  Non, Korzybsky ne suppose à aucun moment que les gens ont tous de bonnes intentions. Relisez sa leçon n°4.
                   
                  Vous devez confondre bonnes intentions et bonne foi. Votre conclusion erronée et malveillante démontre que votre biais cognitif est ici un parfait exemple de ce que vous prétendez stigmatiser. En somme, vous êtes l’arroseur arrosé.
                   
                  Voilà, Hervé Hum, pourquoi vous appréciez la compagnie de celui qui est comme vous et auprès duquel vous vous êtes réfugié aussitôt après avoir reçu mon premier commentaire ; commentaire que, je vous le rappelle, vous aviez pourtant sollicité avec insistance.


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 2018 10:33

                  @JL : « Quand nous intégrons notre environnement, nous sélectionnons certains éléments, non pas au hasard, mais en concordance avec nos expériences passées et nos buts  ». (Earl G. Kelly)

                  Si, je maintiens ce que j’écris et ma relecture le confirme

                  Dans la leçon 4, il s’agit toujours de traiter d’erreur de jugement et partant de personnes qui ne sont pas animés de mauvaises intentions ni de mauvaise foi.

                  « Quand nous intégrons notre environnement, nous sélectionnons certains éléments, non pas au hasard, mais en concordance avec nos expériences passées et nos buts  ». (Earl G. Kelly)

                  Cette phrase ne parle pas de gens animés de mauvaises intentions et de mauvaise foi, simplement d’une erreur de jugement dû aux projections que nous faisons et qui peuvent nous induirent en erreur. Mais être induit en erreur ne veut pas dire être animé de mauvaises intentions.

                  Pour parler de mauvaise intention, il faut l’impératif de conscience de ses actes.

                  Enfin, la différence entre bonne ou mauvaise l’intention et la bonne ou mauvaise foi , c’est que l’une traite de l’avenir, l’autre du passé.

                  Autrement dit, vous n’avez rien démontré, sauf votre propre projection de vouloir me prendre en défaut. Mais vous ne faites que faire la démonstration de votre mauvaise foi


                • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2018 10:58

                  @Hervé Hum
                   
                   ’’Dans la leçon 4, il s’agit toujours de traiter d’erreur de jugement et partant de personnes qui ne sont pas animés de mauvaises intentions ni de mauvaise foi.’’
                   
                  Quand Kelly écrit : ’
                  « Quand nous intégrons notre environnement, nous sélectionnons certains éléments, non pas au hasard, mais en concordance avec nos expériences passées et nos buts  », il ne fait aucune suppositions quant à la qualité des intentions. Ces intentions peuvent très bien être inavouables, mauvaises, répréhensibles, relever de la manipulation. Et qu’est-ce que manipuler, sinon produire un argumentaire de mauvaise foi ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 2018 12:19

                  @JL

                  Certes, mais la suite laisse guère de doute sur le fait que la leçon consiste à dire que c’est la mauvaise utilisation des mots qui produit un biais cognitif et non la mauvaise intention ou foi.

                  il est ainsi écrit

                  Pour nous rappeler que nous faisons une projection
                  lorsque nous utilisons des
                  déclarations en utilisant le verbe « être » de pro
                  jection, nous pouvons utiliser des
                  qualificatifs tels que « semble » « apparaît » et « 
                  pour moi ». (Nous pouvons aussi essayer de
                  ne pas utiliser des déclarations sans fait établi t
                  elles que « Jean est stupide » et, à la place,
                  plus pertinemment, décrire le comportement manifes
                  té – comme par exemple : Jean a eu
                  10 à son contrôle d’histoire, a oublié de fermer la
                  porte à clé en partant de la maison,

                  Ce paragraphe n’a de sens qu’à la condition où la personne est de bonne intention, mais que l’usage inapproprié de mots peut provoquer une projection erronée.

                  Ici, le but des leçons est de permettre de ne plus être trompé par un mauvais usage des mots conduisant à une mauvaise compréhension sur les intentions et donc, générer des conflits.

                  La thèse de Korzybsky est que les conflits sont dû à une mauvaise compréhension ou l’usage de mots inapproprié, non de la mauvaise intention des protagonistes. Pour lui, il suffit donc de maîtriser le langage pour maîtriser les comportements, mais cela ne fonctionne que si la ou les protagonistes sont de bonne foi.

                  Face à une personne de mauvaise intention, cela ne suffit pas, il faut aussi vérifier la cohérence de ce qui est dit, c’est à dire, en passant par le principe de non contradiction et de tiers exclu. Mais cela implique d’admettre que des gens soient animés de mauvaises intentions, soit, de manipuler autruii


                • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2018 12:40

                  @Hervé Hum
                   
                  ’’ ... leçon consiste à dire que c’est la mauvaise utilisation des mots qui produit un biais cognitif et non la mauvaise intention ou foi.’’
                   
                   Ai-je dit le contraire ? La manipulation et la mauvaise foi ne consistent-elles pas précisément à faire un mauvais usage des mots ?
                   
                  J’écris mauvais, en italique, puisque cet usage est clairement adapté aux intentions et buts inavouables.
                   
                  Ne dit-on pas « quand il y a un loup c’est que c’est flou » ? C’est pourquoi personnellement, quand une formulation me parait ambiguë, je reformule toujours pour débusquer le loup.
                   
                   
                  Si vous vouliez faire un article sur les manipulateurs, aviez vous besoin de jeter le discrédit sur une étude scientifique qui évite d’effrayer les enfants comme le fait PV ?


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 janvier 2018 14:49

                  @JL

                  Je ne pense pas avoir jeté le discrédit, car j’écris

                  "En résumé, la SG énoncé par Korzybsky est parfaitement adaptée pour résoudre les relations conflictuelles qui peuvent naître de la mécompréhension à l’intérieur d’un individu ou/et dans ses relations avec autrui, quand celui-ci est de bonne foi et animé d’une intention amicale, mais se révèle impuissante, et surtout contreproductive, dès l’instant où la personne est de mauvaise foi et animée d’une intention inamicale, telle la volonté de domination d’autrui."

                  Ainsi, ces 12 leçons sont très bien faites et j’ai invité deux de mes nièces (psychologue et éducatrice) à aller les lires tant je les trouves excellentes dans le cadre éducatif, où on part du postulat que les élèves ne sont pas des pervers.

                  Cette conclusion fait suite à une analyse de la SG et pour laquelle j’ai demandé l’avis d’autres personnes disant connaître la SG. D’ailleurs, les commentaires qui ont suivis l’article n’ont pas infirmé cette analyse, même si e reconnais ne l’avoir étudié que dans ses grandes lignes, mais où aucun résumé ou article lu sur la SG ont dit autre chose.


                • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2018 15:09

                  @Hervé Hum,
                   
                  ’’Je ne pense pas avoir jeté le discrédit...’
                   !!!
                  Ainsi ces phases : ’’
                  Autrement dit, l’erreur fondamentale de Korzybsky fut de ne pas avoir vu que...  La SG de Korzybsky pose comme postulat, qu’il n’y a dans l’humanité que des gens animés de bonnes intentions et non qu’il en existe dont la volonté est de nuire à leur prochain. Ce qui relève non pas de l’observation scientifique, mais de la croyance... la SG énoncé par Korzybsky(...) se révèle impuissante, et surtout contreproductive, dès l’instant où la personne est de mauvaise foi et animée d’une intention inamicale, telle la volonté de domination d’autrui..’’
                   

                  ce n’est pas jeter le discrédit ? Je ne sais pas ce qu’il vous faut !


                • Hervé Hum Hervé Hum 18 janvier 2018 07:50

                  @JL

                  je trouve le mot « discrédit » trop fort, car je reconnais ses qualités pour les cas où le ou les protagonistes ne sont pas animés de mauvaises intentions l’un envers l’autre.

                  Je pose donc les limites de la SG telle que la présente Korzybsky,

                  Autrement dit, je n’invalide pas la SG, je dis qu’elle est incomplète pour atteindre son but.


                • Francis, agnotologue JL 18 janvier 2018 10:15

                  @Hervé Hum
                   
                  ’’je trouve le mot « discrédit » trop fort,’’
                   
                  Essayez donc de dire le quart de ça sous un article de PV, vous m’en direz des nouvelles !

                  Si vous voulez étudier le piège des mots et des formulations, vous avez un corpus gigantesque sous la signature de PV.
                   
                  Lisez par exemple nos derniers échanges sous l’article de Michel J. Cuny : la confusion entretenue par PV entre les accidents de la vie et les traumatismes de l’enfance par exemple, y est édifiante.
                   
                  Mais en vous disant ça, je prends conscience que l’un de nos principaux biais cognitifs à tous, c’est notre besoin insatiable d’être rassurés, ce qui donne un boulevard aux manipulateurs qui savent si bien caresser dans le sens du poil.


                • Hervé Hum Hervé Hum 19 janvier 2018 11:53

                  @JL

                  Il manque deux parties présentant les pièges et manipulation que permet et même favorise les mots à double, triples sens ou même plus, comme le mot « bien », adverbe, nom masculin et aussi adjectif et dans les trois cas, peut recouvrir 4 sens. Donc au total, un mot avec 12 sens différents dont certains contradictoires.

                  Je n’ai pas publié la suite parce qu’insatisfait, mais dont je n’ai pas voulu retravailler les textes.

                  Toutefois, j’envisage de les publier tel quels...


                • Francis, agnotologue JL 19 janvier 2018 17:51

                  @Hervé Hum
                   
                   je les lirai sans faute.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité