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Accueil du site > Actualités > Société > Pour un monde sans profit

Pour un monde sans profit

Le capitalisme comme le soviétisme aboutissent à une impasse, tant humaine qu’économique.

Nous sommes à un stade où nous devons limiter l’usage des ressources. Celles-ci ne sont ni renouvelables, ni infinies. Si notre progression continue, c’est notre avenir même qui est en jeu.

La course au profit, est devenue pour les élites la corse à l’extorsion de la masse monétaire mondiale. Ils sont comme le Macbett d’Ionesco, ils veulent tout bouffer. Nous sommes ainsi passés de Macbeth à Macbett, et aujourd’hui Mac Bet.

Le profit dans la stagnation n’est que l’augmentation virtuelle de la masse monétaire pour une poignée d’individus, accompagnée d’une misère par surinflation cachée pour les autres.

Lorsque la cité est laissée aux marchands, ses valeurs s’effondrent, l’être s’épuise dans l’avoir, l’être ensemble dans un être contre l’autre, le bien commun s’effrite, la spoliation devient la règle, les plus malins se substituent aux plus sages, l’intelligence est orientée vers le gain immédiat, la beauté est remplacée par la valeur spéculative. Une guerre de tous contre chacun et de chacun contre tous s’instaure. À la fin du processus, les ploutocrates réclament l’abolition de l’État, dernier rempart à leur hybris sans fin.

Aujourd’hui, avec la crise généralisée, nous sommes au bout de ce processus de décomposition. Plus rien ne tient, la spirale de la dette nous entraîne vers un gouffre sans fond, les seules solutions envisagées en augmentant le poids.

En France, 5 % de la population continue de s’enrichir, et demandent de pouvoir le faire encore davantage sans entrave, sous peine de nous quitter. Qu’ils partent et qu’on socialise leurs biens, notamment leurs entreprises ! Ces ploutocrates fous sous narcotique se moquent des conséquences de leurs actes criminels. Car tuer économiquement une population est un crime.

Et en bas, c’est la frénésie. Le magma économique dans lequel nous sommes est en train de bouillir. Mais nous ne savons pas ce qu’il va en résulter, quand et comment tout va finir par exploser. Les médias de contestation sont en train de disparaître, avec au pouvoir un libéral-socialisme flou, des anticapitalistes radicaux sidérés de leur défaite, et des syndicats aphones.

Là où on aurait pu attendre un foisonnement d’idées, … rien.

L’analyse est pourtant simple : l’extension aux sphères conceptuelles du profit a généré un déséquilibre dévastateur dont nous ne sommes pas sortis. Les taux de profit sont trop élevés et la productivité du travail trop grande. Les flux monétaires s’accumulent à un pôle et se vident à un autre, la demande se déprime et les dettes, compensant l’affaissement des salaires, explosent.

La dette elle-même constitue aujourd’hui une autre source de profit, qui ponctionne les États et génère des taux d’intérêt au service des financiers internationaux qui se servent sur la détresse des peuples.

Il est possible de s’attaquer aux conséquences financières par des mécanismes que d’autres peuvent décrire avec propos, et qui sont absolument nécessaires vue la situation. Comme diminuer la douleur d’une maladie grave.

Mais la réalité de la dette est qu’elle est voulue, dans la mesure où des taux d’intérêt élevés créent des profits élevés et rapides pour les financiers internationaux.

Ils ont donc intérêt (c’est la cas de le dire) à augmenter la dette. Pour cela, les plans de récession généralisés en Europe sont une manne. D’une part ils appauvrissement la population, stoppent la redistribution via l’État, et d’autre part, en cassant la croissance, ils augmentent le déficit par la réduction des entrées fiscales. Les taux montent, et les rémunérations croissent, ceci sans risque du fait des assurances sur le défaut qu’ils contractent par ailleurs.

Le passage de la dette par le privé rend les États au même niveau que les entreprises, soumises à la concurrence entre elles. Il faut à tout prix plaire aux marchés. Sauf que ceux-ci jouent un rôle sournois, favorisant l’austérité, donc l’accroissement de la dette.

Les gouvernements vendent aux peuples que la dette est imprescriptible, et demandent aux pauvres des sacrifices, afin de sauver les riches, qui sont prêts à partir. La vérité est que les riches ont choisi d’appauvrir les pauvres pour augmenter leurs taux de profit.

La création de profit à tout prix, y compris aujourd’hui au prix de la faillite des États, là est le cœur qui s’il nous a un temps fait progresser, s’est emballé aujourd’hui. C’est cette hybris que redoutaient les Grecs, et que par une ironie révélatrice, ils sont les premiers à en subir les conséquences dramatiques Il est donc urgent de diminuer cette création de profit qui aboutit sur le vide et qui est en train de détruire l’humanité et la planète.

Hollande le décevant, a lui aussi choisit d’offrir la France aux marchés, via le MES et le TSCG. Du changement attendu ne transpire qu’une succession de plans d’austérité et de récession, qui ne feront qu’accroître le désarroi des citoyens, et nous mènera au même abîme que les Grecs, les Espagnols, les Portugais et les Irlandais.

L’histoire semble se répéter. La France regarde le naufrage espagnol en se détournant la tête, sans se rende compte que demain la situation sera similaire chez nous. La France semble ne pas se rendre compte que suivre l’Allemagne sur l’austérité pour les peuples nous mène aussi vers le même naufrage.

Tant que nous faisons confiance aux marchés (credo hollandien), que nous ne réduisons pas drastiquement les taux de profit, le même ira au même et l’argent vers l’argent. Ce déséquilibre est fatal pour une économie qui ne repose plus sur l’ensemble des citoyens, mais de plus en plus sur une minorité qui elle-même se rétrécit. Derrière le profit, il y a les profiteurs, qui sont par leur pouvoir les vecteurs systémiques du naufrage.

Bien sûr, il nous faut d’abord refuser le TSCG qui nous tend le piège de la récession via des budgets d’austérité en pleine crise, pour d’une part, ne pas toucher les banquiers, voire les favoriser encore davantage, et d’autre part continuer à soumettre le politique aux financiers, c’est-à-dire le public au privé, la démocratie aux marchands.

Nous devrions par ailleurs avoir comme priorité de ralentir les flux monétaires qui vont de la population réelle vers ces profiteurs, anonymes, qui génèrent le chaos pour augmenter les accumulations financières.

Notamment par le ralentissement via les impôts sur les profits, prenant en compte également le ratio entre la masse salariale et le capital fixe, favorisant les emplois humains. 

Le ralentissement international passe, pour les importations, par des taxes notamment sur le dumping social, mais la relocalisation peut aller jusqu’à être contrainte, en nationalisant, ou socialisant, les entreprises qui délocalisent, cette socialisation pouvant se faire sous forme de coopérative, d’entreprise associative, fonctionnant de façon démocratique avec un contrôle des profits réalisés, ainsi que d’autres mesures du même ordre.

Pour aller plus loin, il nous faudrait penser une société dont le but premier ne serait plus le profit, mais l’épanouissement à long terme des êtres humains, en accord avec les potentialités de notre environnement, et ne plus penser celui-ci comme ressource, mas comme une globalité d’un tout dont nous faisons partie.

Ce serait une mondialisation radicale, où chaque être humain serait considéré comme unique, ayant une valeur infinie, dans un univers qui lui-même serait respecté, sans chercher à tout lui prendre sans rien lui donner.

Au fond, l’idée simple, mais essentielle, que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder.


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165 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 4 octobre 2012 08:48

    À l’auteur :
    « Le profit dans la stagnation n’est que l’augmentation virtuelle de la masse monétaire pour une poignée d’individus, accompagnée d’une misère par surinflation cachée pour les autres. »

    « [...] cette socialisation pouvant se faire sous forme de coopérative, d’entreprise associative, fonctionnant de façon démocratique avec un contrôle des profits réalisés, ainsi que d’autres mesures du même ordre. »

    Je crois qu’il est possible de se diriger pacifiquement vers quelque chose se situant au-delà de la « socialisation des entreprises.

    Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.

    Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».

    Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...

    Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.

    Bon ou mauvais, le système financier actuel est contrôlé par les actionnaires des banques.
    Les autorités politiques pourraient nationaliser toutes les banques, avec ou sans indemnisation partielle ou totale des actionnaires (en en assumant toutes les conséquences).
    Mais, la gestion calamiteuse d’entreprises ou/et de banques par des politico-technocrates a déjà été expérimentée dans le passé.
    Pour contrôler et réguler le système financier, il convient d’acquérir, collectivement, des minorités de blocage ou/et la majorité absolue au sein du capital des banques.
    Le financement nécessaire ne saurait être constitué que par l’épargne d’une association des citoyens-électeurs-contribuables.
    En ces temps de crise, on ne cesse de parler de déficits budgétaires, de dette, d’inflation, de réduction des charges, d’augmentation des impôts, et cætera...
    Parmi nos »élites« , il n’y a personne pour prononcer ce qui semble être LE gros mot absolu : ÉPARGNE ! ! !
    Pourtant, que ne pourrait-on faire avec de l’ÉPARGNE ? ? ?...

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de »Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne« se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique en vue de la  »Refondation du Capitalisme« .

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le »capitalisme ordinaire« en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la »lutte des classes".



    • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 12:04

      à JP Foscarel,

      comme d’habitude, et pour la 101ème fois sur ce genre d’article, Llabrés est le premier à poster en copiant-collant son trac inique amoureusement peaufiné au fil du temps.

      Pour que l’on croit qu’il a lu l’article, il en copie-colle une phrase, la première qui lui semble convenir et envoie sa sauce, comme on jette désespérément une bouteille à la mer, puisqu’il est incapable de faire lui-même un article. Peut-être a-t-il peur du résultat ?

      Cette misérable pratique est particulièrement visible et risible ici, quand on lit simultanément la phrase de l’article copiée-collée et la première de son tract stupide.

      Même cela, il ne s’en rend pas compte. Bêtise, négligence ? Allez savoir.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 4 octobre 2012 12:36

      jl

      Quelle est donc votre légitimité pour vouloir m’interdire de m’exprimer et de rechercher de nouveaux lecteurs ?...




    • Robert GIL ROBERT GIL 4 octobre 2012 13:34

      tiens Llabré, je te propose quelque chose de plus simple : partager !

      voir : http://2ccr.unblog.fr/2012/09/11/face-a-la-crise-il-faut-partager/


    • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 18:51

      labrès,

      d’autres se sont vus interdire de poster leurs liens auto-promotionnels pour beaucoup moins que ça !

      Mais que fait la modé ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:15

      Robert ;


       «  quelque chose de plus simple : partager ! »
      C’est exactement ce que je préconisais plus bas mais que l’auteur semble ne pas vouloir.


    • vieux grincheux 6 octobre 2012 07:26

      Ce n ’est pas une solution, citoyen Llabrés pour la bonne raison qu’ EXPLOITER UN CITOYEN EST INCOMPATIBLE AVEC L’ EGALITE CONSTITUTIONNELLE !!!


      Comment justifier cette domination du salarié soumis au tronpa, ?

      Ce que tu préconises c’est de pomper les 3 francs 6 sous épargnés par les citoyens pour les injecter dans un shitstem qui asservit et fait même travailler des gosses.

      C ’est ce dont rêvent tous les banksters, à commencer par Goldman-sachs qui placent ses pions dans tous les rouages des Etats et executifs. 

      La seule solution c ’est le Revenu de Base :http://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
      qui satisfait au texte constitutionnel :
      « Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

      Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

      La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

      Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. »http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp#preamb

      Les tronpas sont victimes de leur Hu(y)bris comme le dit l’ auteur de l’ article, quand ils nous serinent qu’ ils « donnent de l’ emploi » c ’est pour se donner bonne conscience et ne pas avouer qu’ ils exploitent le citoyen egalitaire.

      Quand ils nous disent qu’ ils prennent des risques, ils nous prennent pour des cons. jamais un tronpa, aussi censé que toi et moi et nous, ne va investir tous ses oeufs dans le même panier. De plus beaucoup ont hérité de papa-maman et ne sont pas des « self made men ». Tout dépend de leurs « Habiti ». 

      En ce qui concerne les Fauxcialistes, ils sont eux-mêmes actionnaires du CAC 40, et tronpas de surcroit. Il ne faut rien attendre de ces gens qui ne vont todmême pas casser la poule aux oeufs d’ or.

      Je pense que le peuple français a voulu se débarrasser d’ un parvenu dangereux en votant pour le président actuel, mais les 47% d’ abstention aux Legislatives donneraient à penser que les citoyens ne se font aucune illusion sur leur « représentants ». 

      550.000 élus en France. Et si on leur donnait un Revenu de Base comme tout citoyen ? avec remboursement des faux (et surtout des vrais) frais sur facture...

      Fourier au XVIIIeme avait déjà théorisé, avant Marx, ce que pourrait être une société d’ Harmonie....et elle ne peut être que l’ expression de la GRATUITE.

      « La liberté de chacun n ’existe que si elle étend celle de l’ Autre à l’ Infini » nous a légué Bakounine. KESKONATTEND ?????

      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!

      VG 


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 6 octobre 2012 08:42

      Par vieux grincheux (xxx.xxx.xxx.131) 6 octobre 07:26
      « Comment justifier cette domination du salarié soumis au tronpa, ? »

      Où, diable, avez-vous trouvé ce genre de choses dans mon commentaire ou dans le texte qui y est lié ?...
      smiley smiley smiley :->


    • kalagan75 4 octobre 2012 10:25

      ton idée d’entreprise associative existe déjà , cela s’appelle les Scop - Sociétés coopératives et participatives - et il n’en existe que 2000 en France . Pourquoi ? Parce que pour créer une scop , il faut amener le capital avec le risque de le perdre ... et là il n’y plus personne .

      Tu expliques qu’il ne faut pas ratifier le tscg qui est logiquement écrit pour nous éviter de nous endetter davantage et de l’autre , tu expliques que la dette nous envoies au fond du trou .


      • Valas Valas 4 octobre 2012 15:49

        Pour information kalagan, ratifier le tscg éviterait au contribuable français de payer plus d’impots et au travailleur français de garder le même mode de vie avec le même salaire pour une année ou deux, mais pendant ce temps là la dette aura justement grandement augmenté à cause de ce tscg. On peut appeler ça « reculer pour mieux sauter », bref c’est du cour terme qui ne résout pas les problèmes et au contraire les alourdit à moyen et long terme.
        Et cela rejoint ce qu’expliques l’auteur à propos de la dette nous envoies au fond du trou.


      • sirocco sirocco 4 octobre 2012 11:07

        Aux grosses têtes d’AV.

        Je suis presque totalement ignorant des arcanes de la finance mondiale. Il y a toutefois une chose que je crois savoir : plus aucune monnaie dans le monde n’est indexée sur l’or. Les devises sont donc de l’argent virtuel.

        Posons maintenant une question folle : imaginons que tous les pays de la planète, même les USA, décident brusquement de se débarrasser simultanément de ces comptes virtuels qui plombent l’existence de la plupart de leurs citoyens, et qu’ils décident de rayer, d’annuler d’un clic de souris, leur dette nationale. Les dettes commerciales (argent contre biens) demeureraient bien sûr. Mais plus les dettes d’Etats, ces conséquences de prêts et d’opérations purement financières.

        QUE SE PASSERAIT-IL, A VOTRE AVIS  ?


        • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 11:56

          sirocco,

          je ne suis guère plus savant que vous et ma tête n’est sans doute pas plus grosse que la votre, mais je crois que vous rêvez.

          Relisez le texte : la réponse y est. Je cite : "La dette elle-même constitue aujourd’hui une autre source de profit, qui ponctionne les États et génère des taux d’intérêt au service des financiers internationaux qui se servent sur la détresse des peuples."

          Ce sont les 5% de très riches et leurs inféodés qui sont l’obstacle.

          A ce sujet, je crois que cette histoire plait bien : un voyageur arrive dans une ville, verse 100€ à l’hôtelier le prix de la chambre ; l’hôtelier qui avait une dette chez le boucher, la rembourse, le boucher qui lui-même ..., etc., ... et de fil en aiguille, l’hôtelier voit un vieux débiteur lui rembourser une vieille dette de 100€. A ce moment le voyageur revient et décide d’annuler son projet, se fait rembourser les 100€.

          La différence entre les deux, l’histoire et la réalité, c’est que dans la réalité il y a des vautours qui prélèvent des intérêts sur toutes ces dettes, au motif que le capital leur appartiendrait. De fait, cet argent est à eux, mais seulement parce qu’ils font l’argent. Autrement dit, leur métier est un métier stratégique dont ils usent et abusent. Et c’est à cela qu’il convient de mettre fin : c’est une question de rapports de force. Nous avons le nombre, il nous manque le mode d’emploi.


        • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 12:03

          Le jour même, rien.

          Mais le lendemain les Etats font défaut. C’est à dire qu’ils cessent de payer leurs fonctionnaires. Car qui irait prêter l’argent si un trait de plume peut tout effacer ? Vous ?


        • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 12:13

          péripate,

          Dans cette occurrence, comme dans les pays communistes, les États créent leur propre monnaie, que ça vous plaise ou non. Vous êtes des terroristes, avec votre TINA. Si un jour ça nous pète dans la gueule, les riches seront bien plus emmerdés que nous, vu que c’est eux qui ont le plus à perdre.


        • jaja jaja 4 octobre 2012 12:18

          Effacer la dette ne peut se faire qu’en ayant pris le contrôle des banques et avoir exproprié les gros actionnaires... Donc après s’être assuré du monopole du crédit.....


        • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 12:26

          Oui, c’est vrai. On paierait les fonctionnaires avec du joli papier et on obligerait les gens à l’accepter en moyen de paiement et on interdirait aussi d’utiliser d’autres moyens de paiements concurrents. Les récalcitrants seraient punis et tout rentrerai dans l’ordre.

          Bon, ça ressemble un peu à ce que on connait déjà et serait l’aboutissement d’une longue évolution : l’état, créateur de tout.


        • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 12:34

          Quand on joue avec le feu, il ne faut pas avoir peur des brûlures.


        • lambda 4 octobre 2012 12:44

          @ sirocco

          L’Europe serait mal face à ce scénario car dans le cas que vous imaginez, c’est l’or qui deviendrait (et redeviendra d’ailleurs) la référence à laquelle s’adosseront les monnaies et il faut savoir que l’or des banques européennes a été GAGE au FMI

          Sarkozy en décembre 2011 a gagé une grosse partie des réserves d’or - ça change la donne

           

           


        • lambda 4 octobre 2012 12:46

           voici le lien concernant Sarkozy a gagé l’or de la France

          http://ladettedelafrance.blogspot.fr/2011/12/scandale-la-france-gage-lor-de-la.html


        • foufouille foufouille 4 octobre 2012 13:09

          "On paierait les fonctionnaires avec du joli papier et on obligerait les gens à l’accepter en moyen de paiement et on interdirait aussi d’utiliser d’autres moyens de paiements concurrents. Les récalcitrants seraient punis et tout rentrerai dans l’ordre."

          ca se passe deja comme ca
          le bankster fabrique du pognon, te le pretes puis le detruit quand tu rembourses, mais conserves les interets


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 13:56

          @ JL

          « Ce sont les 5% de très riches et leurs inféodés qui sont l’obstacle. »

          Je vous suis (merci pour votre histoire du client et de l’hôtelier).
          Les Etats endettés se font donc prêter de l’argent, je suppose, par :
          - des Etats plus riches, créditeurs, au nombre desquels figurent peut-être des pays arabes producteurs de pétrole, la Chine...
          - des banques multinationales
          - le FMI, organisation supranationale - liste non exhaustive.

          Mais si TOUS les Etats endettés décidaient autoritairement de rayer leur dette d’un trait de plume, que pourraient concrètement faire les organismes ou Etats prêteurs (rappelons que les prêts ne sont que des opérations virtuelles) ?


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 14:05

          @ Le peripate

          Le jour même, rien.

          Mais le lendemain les Etats font défaut. C’est à dire qu’ils cessent de payer leurs fonctionnaires. Car qui irait prêter l’argent si un trait de plume peut tout effacer ? Vous ? 

          Moi, non !
          Mais que faites-vous de la planche à billets ?
          Car après tout les dettes nationales sont des histoires financières entre organismes internationaux et Etats prêteurs. Tant que les citoyens d’un pays continuent à utiliser la monnaie-papier pour toucher leur paie et régler leur échanges, il n’y a pas forcément d’effondrement à court terme. Non ?


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 14:10

          @ lambda

          Sarkozy en décembre 2011 a gagé une grosse partie des réserves d’or - ça change la donne

          Pas tant que ça... Car les gages s’effaceraient évidemment comme les dettes !
          Il resterait donc l’or, qui lui est palpable et non virtuel et qui redeviendrait la référence (avec les productions, l’industrie, et tout et tout...) de la richesse nationale.


        • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 14:13

          C’est possible en effet. Il faut alors une monnaie inconvertible et fermer les frontières. Bâtir des murs, des miradors, embaucher des policiers et une police secrète pour traquer les déviants.

          On connait.


        • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 14:17

          Et c’est très curieux que vous oubliez l’homme dans vos vues. La richesse vient des hommes et c’est l’épargne mondiale qui est drainé par les états occidentaux. Au bout du bout de ces lignes de crédit vous trouverez aussi les économies d’un paysan indien, africain...

          Si les mots ont un sens c’est ça « placer l’homme au centre de l’économie ».


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 14:24

          @ foufouille

          "On paierait les fonctionnaires avec du joli papier et on obligerait les gens à l’accepter en moyen de paiement et on interdirait aussi d’utiliser d’autres moyens de paiements concurrents. Les récalcitrants seraient punis et tout rentrerai dans l’ordre."

          ca se passe deja comme ca
          le bankster fabrique du pognon, te le pretes puis le detruit quand tu rembourses, mais conserves les interets

          La petite idée complètement utopique émise au début de cette discussion commence, on dirait, à vous faire sourire.
          Que pourraient faire les prêteurs contre les Etats séditieux ? Leur déclarer la guerre ? Mais ce ne sont pas les pays militairement les plus costauds !

          Bon, ça n’arrivera pas. Mais quand on pense au cauchemar subi par des milliards d’habitants sur Terre en raison des dettes nationales (les Français ne vont pas tarder à en faire partie...) alors qu’une simple entente et une opération informatique concertée permettrait d’annuler toutes ces histoires et de desserrer l’étreinte financière de ces Etats, ça laisse rêveur...


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 14:43

          @ Le péripate

          Et c’est très curieux que vous oubliez l’homme dans vos vues. La richesse vient des hommes et c’est l’épargne mondiale qui est drainé par les états occidentaux. Au bout du bout de ces lignes de crédit vous trouverez aussi les économies d’un paysan indien, africain...

          Si les mots ont un sens c’est ça "placer l’homme au centre de l’économie.

          Vous avez raison, j’ai oublié d’en parler.

          Mais il est sous-entendu qu’à partir du moment où les excès financiers virtuels disparaîtraient, c’est l’homme - élément concret - qui redeviendrait la valeur économique de référence, avec son travail, les ressources et l’or de son pays, etc 

          Mon idée de départ consistait à supprimer des situations issues, pour la plupart, d’opérations financières abusives, de spéculations, d’abus de position dominante, etc... situations qui étranglent de nombreux Etats pour le seul profit d’une infime partie de la population mondiale : les banquiers.


        • Romain Desbois 4 octobre 2012 15:00

          Revoyez le reportage d’ Arte « la fabuleuse histoire du dollar »

          L’indexation du dollar sur l’or a fait plonger les gens dans la crise de 29. Le bankrun !!!!

          Il n’y a pas assez d’or dans le monde, on arrive vite par émettre plus de monnaie qu’il n’y a d’or.

          A cas de trop grosse demande de conversion de sa monnaie en or, les banques servent les premiers et envoient les suivants se torcher avec leur papier monnaie qui n’ont plus que la valeur du PQ.


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 15:12

          @ jaja

          Effacer la dette ne peut se faire qu’en ayant pris le contrôle des banques et avoir exproprié les gros actionnaires... Donc après s’être assuré du monopole du crédit....

          Effacer d’autorité les dettes (opération concertée entre tous les pays débiteurs) ne serait-elle pas justement une façon de prendre le contrôle des banques, comme vous dites, en leur faisant perdre leur emprise sur le monde ?...


        • Hervé Hum Hervé Hum 4 octobre 2012 15:21

          Allez j y vais de mon petit commentaire.

          L’argent papier, indexé sur l’or ou non est basé sur la confiance. Car si vous n’avez pas confiance vous n’avez qu’une seule solution, exiger la contre partie immédiate de votre vente, que ce soit force de travail ou de matière.

          Si l’on s’en tient textuellement à votre scénario, cela signifierai que tous les pays agissent de concert, donc qu’ils ne rompent pas la confiance mais décident d’apurer tous les comptes d’un coups. Créditeurs et débiteurs. Une telle action signifierait qu’au préalable tous les pays se sont mis d’accord pour la création d’une monnaie universelle supra nationale. Ce scénario s’appelle le « big-bang monétaire ». Mais celui ci à des implications telle qu’il ne peut être que la préfiguration d’un changement de paradigme socio-économique planétaire !

          Dans le scénario où la décision est unilatérale entrainant par effet domino les autres pays à faire de même, la confiance est rompu et on se retrouve avec une période de gel total des échanges mondiaux, tensions diplomatiques extrèmes, repli nationaliste avec risque de gueres civiles et épurations en tout genre car il faut bien comprendre que dans ce scénario toute dépendance énergétique et alimentaire soit des besoins primaire sont catastrophiques puisqu’elles aboutissent au rationnement. Seul pourrait subsister les zones d’échanges ayant des accords de partenariats renforcé. L’Europe pourrait résister sauf si les intérêts particuliers de chacun l’emporte sur l’intérêt communautaire.

          Le pays gagnant dans un 1er temps serait les USA vu qu’ils ont la plus grosse dette au monde, mais pour cette raison même ne trouveraient plus d’ouverture à l’extérieur et surtout ne pourraient plus importer de matière sans la contre partie immédiate seule garantie du paiement réel. L’usage de la force serait alors tentante mais s’opposerait aux autres puissances nucléaires qui joueraient alors des coudes. Réapparaitrait les coalitions, et autres pactes... Charmant scénario !

          Voilà pourquoi les gouvernements acceptent les politiques d’austérités !

          Reste qu’il y a d’autres solutions non envisagés

          Notamment celle consistant à séparer la dette extérieure de la dette intérieure. En effet ,rien n’interdit d’apurer la dette intérieure et de créer une monnaie uniquement à usage intérieur et réserver l’usage de l’Euro pour les échanges extérieurs !

          Bref, de conserver la confiance sur la monnaie pour les échanges extérieurs tout en supprimant la dette intérieure. Déclaration de faillite intérieure qui ne concernant que la France des français n’implique que la volonté des citoyens à changer le contrat social.


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 15:32

          @ Romain Desbois

          L’indexation du dollar sur l’or a fait plonger les gens dans la crise de 29. Le bankrun !!!!

          Il n’y a pas assez d’or dans le monde, on arrive vite par émettre plus de monnaie qu’il n’y a d’or.

          Tout dépend du taux de conversion. Si vous évaluez le dollar ou l’euro à quelques milligrammes d’or, c’est sûr qu’il n’y a pas assez de métal précieux sur Terre.

          Mais si vous le fixez à quelques nanogrammes, ça peut éventuellement marcher, au moins la monnaie « représentera » quelque chose... car actuellement, l’argent, ce ne sont que des chiffres qui courent à travers des connexions d’ordinateurs avec la valeur virtuelle que veulent bien lui fixer les traders.

          La monnaie-papier (le PQ, comme vous dites) n’est qu’un support visuel pour les consommateurs - ceux qui subissent la« crise de la dette ».


        • Romain Desbois 4 octobre 2012 15:33

          d’accord avec vous Hervé.

          Et j’ajoute que si l’on parle d’éthique, il serait bon de se préoccuper des conséquences écologiques, de précarité, d’insécurité, de démocratie que la recherche de l’or engendre.


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 15:41

          @ Hervé Hum

          Reste qu’il y a d’autres solutions non envisagés

          Notamment celle consistant à séparer la dette extérieure de la dette intérieure. En effet ,rien n’interdit d’apurer la dette intérieure et de créer une monnaie uniquement à usage intérieur et réserver l’usage de l’Euro pour les échanges extérieurs !

          Oui mais n’est-ce pas la dette extérieure qui, d’après ce que nous serinent les politiques et les médias, plombe les pays européens les uns après les autres ?

          En tout cas merci, Hervé Hum, de vous être prêté au jeu et de nous avoir livré votre vision (assez terrifiante !) de ce qui se déroulerait en pareille circonstance - un scénario que j’ai trouvé très intéressant.


        • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:05

          sirocco
          "Tout dépend du taux de conversion. Si vous évaluez le dollar ou l’euro à quelques milligrammes d’or, c’est sûr qu’il n’y a pas assez de métal précieux sur Terre.
          Mais si vous le fixez à quelques nanogrammes"

          Donc ce que vous proposez , c’est la déflation.

          L’or , c’est le gâteau, la monnaie est la part du gâteau.

          Si vous partagez le gâteau en 100 parts au lieu de 10 , le gâteau n’est pas plus gros , ce sont les parts qui sont plus petites.


        • Hervé Hum Hervé Hum 4 octobre 2012 17:12

          Srocco, je ne suis pas expert en la matière, loin s’en faut.

          On parles surtout de dette souveraine soit la dette extérieure + intérieure. Alors je ne sais pas le poids exact de l’une et de l’autre.

          Mais disons que supprimer la dette intérieure aurait pour conséquence de mutualiser la dette extérieure.

          L’idée d’annuler la dette intérieure (dites domestique) ne peut se faire que par une révolution sociale majeure. Un changement de paradigme socio-économique.

          Mais si vous voulez mon avis, le mieux est un big bang économique mondial.


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 17:27

          « Mais si vous voulez mon avis, le mieux est un big bang économique mondial. »

          Merci, Hervé Hum, pour cet avis bien trempé.

          Merci aussi à tous ceux qui ont contribué à cette discussion partie d’une idée loufoque (mais pas inintéressante).


        • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:34

          Annuler la dette !
          Qui serait d’accord que quelqu’un qui vous doit de l’argent décide d’annuler sa dette ?

          Il faut assumer les conneries de ceux que nous avons mis au pouvoir.


        • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:21

          sirocco,

           Répondons dans l’ordre.
           
           « plus aucune monnaie dans le monde n’est indexée sur l’or. Les devises sont donc de l’argent virtuel. »
          YES. Le plus souvent. il reste encore des billets tout de même, je signale. Mais la carte de crédit est l’outil qui sert pour beaucoup de transactions financières. L’argent sort d’une poche virtuelle pour entrer dans une autre. 

          « imaginons que tous les pays de la planète, même les USA, décident brusquement de se débarrasser simultanément de ces comptes virtuels qui plombent l’existence de la plupart de leurs citoyens, et qu’ils décident de rayer, d’annuler d’un clic de souris, leur dette nationale. »

          Ce n’est pas la planète mais certains pays comme l’Argentine l’ont fait. Je ne vais pas vous expliquer ici qu’elle en ont été les conséquences. C’est ici.



        • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:13

          la carte bleue et .... le chèque !!!


        • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 20:25

          Non, Romain, même pas le chèque.
          En Belgique le chèque a disparu. Trop peu sécurisé. Trop de chèque sans provisions.
          Mais je sais qu’en France on est encore conservateur de ce côté.


        • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:28

          je disaos quele chèque est aussi de la monnaie virtuelle.

          Le billet et la pièce aussi d’ailleurs.


        • lambda 4 octobre 2012 21:10

          @ sirocco

          Vous nous avez bien « eu »  ! ! - vous vous disiez presque totalement ignorant des arcanes de la finances et vos réponses à chacun de nous qui avons joué le jeu, laissent apparaitre une parfaite connaissance du sujet

          Mais c’est bien d’avoir à l’aide d’un « petit mensonge » donner à réfléchir à chacun sur votre scénario à une direction possible ou pas mais avec arguments - les réponses sont interessantes -


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 22:23

          @ Romain Desbois

          « Qui serait d’accord que quelqu’un qui vous doit de l’argent décide d’annuler sa dette ? »

          Il me semble bien que cela s’est déjà produit. Très rarement, mais je crois que c’est arrivé, au moins sur une partie de la dette. Pour Haïti, suite au tremblement de terre...


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 22:28

          @ L’enfoiré

          « ...certains pays comme l’Argentine l’ont fait. »

          Les Argentins s’en mordent-ils les doigts aujourd’hui ? Sont-ils vraiment plus à plaindre que d’autres pays qui ne sont pas « passés à l’acte » ?...


        • sirocco sirocco 4 octobre 2012 22:38

          @ lambda

          « Vous nous avez bien »eu" ! ! - vous vous disiez presque totalement ignorant des arcanes de la finances et vos réponses à chacun de nous qui avons joué le jeu, laissent apparaitre une parfaite connaissance du sujet"

          N’exagérons rien. Ce que je sais de la finance mondiale, toutes les personnes qui suivent plus ou moins l’actualité (notamment sur AV !) le savent aussi, ce n’est que du B-A-BA.

          Mais comme vous dites, toutes les réponses ont été intéressantes à lire, c’était le but recherché.


        • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 23:37

          siroco, Hervé Hum et les autres,

          J’ai lu les réponses. Hervé Hum, dites moi si je me trompe : vous envisagez une suppression de la dette intérieure ? Vous voulez la guerre civile ?

          (Si je dois 10 000 euros à la banque, c’est mon pb. Si je lui dois 10 millions, c’est son pb)

          Ecoutons ce qu’en dit Frédéric Lordon (un extrait) :

          « Car à la fin, il faut avoir un peu de suite dans les idées et, si ça n’est pas trop demander, procéder logiquement. En l’occurrence, la prémisse réside dans le constat que nous vivons une de ces époques historiques de surendettement généralisé – et passons sur le fait que ce surendettement de tous les agents (ménages, institutions financières, Etats) est le produit même du néolibéralisme… – : les ménages se surendettent sous l’effet de la compression salariale ; les banques se surendettent pour tirer, par « effet de levier », le meilleur parti des opportunités de profit de la déréglementation financière ; les Etats se surendettent par abandon de recettes fiscales sous le dogme de la réduction des impôts (pour les plus riches).

          De cet énorme stock de dette, il va bien falloir se débarrasser
          .
          Or la chose ne peut se faire que selon deux options : - soit en préservant les droits des créanciers ( l’austérité jusqu’à l’acquittement du dernier sou ), - soit en allégeant le fardeau des débiteurs (par l’inflation ou le défaut). Nous vivons à l’évidence en une époque qui a choisi de tout accorder aux créanciers.

          Que pour leur donner satisfaction il faille mettre des populations entières à genoux, la chose leur est indifférente. C’est à cette époque qu’il faut mettre un terme. Changer d’époque suppose en premier lieu d’affirmer le droit des « débiteurs » à vivre dignement contre celui des créanciers à l’exaction sans limite. Seuls les fétichistes du droit des créanciers pourront s’insurger qu’on y attente, en tout cas qu’on lui en oppose un autre, pas moins légitime, et même beaucoup plus si l’on se souvient des origines de la dette. Où le parti pris acharné des créanciers nous conduit, nous ne le savons maintenant que trop.

          L’alternative est donc simplissime : ou bien nous poursuivons dans cette voie, par ailleurs exposée à la perspective d’un échec macroéconomique très probable, ou bien nous choisissons le parti inverse, celui des corps sociaux. … Il faut avoir soit l’idéologie monétariste, soit l’insuffisance conceptuelle, chevillées au corps pour soutenir qu’une banque centrale puisse faire faillite, et même doive être recapitalisée, thèse parfaitement inepte qui témoigne d’une incompréhension profonde de ce qu’est vraiment cette institution, absolument dérogatoire du droit économique commun. Créatrice souveraine et ex nihilo de la base monétaire – la forme supérieure de la monnaie – adossée à son pouvoir entièrement symbolique de faire accepter son signe, la banque centrale peut faire des pertes comptables mais sans aucune incidence au regard de sa propre économie institutionnelle puisqu’elle peut tout simplement monétiser ses pertes et s’autorecapitaliser par création monétaire.

          Bien sûr il en résulte une augmentation de la masse monétaire puisque les dettes correspondantes, annulées, ne passeront pas par le moment de destruction monétaire de leur remboursement. Et alors ? Contrairement à ce que croient les illuminés du monétarisme, la création monétaire, même très importante, n’est nullement vouée à dégénérer par essence en inflation …

          C’est le propre de la domination que le désastre est le plus souvent la meilleure chance des dominés. La fenêtre de ce désastre bancaire-là, à l’inverse de celle de 2008, il ne faudra pas la manquer. Une fois de plus il faut rappeler les effrayés à la conséquence. En situation de surendettement historique, il n’y a de choix qu’entre l’ajustement structurel au service des créanciers et une forme ou une autre de leur ruine. A chacun de choisir son camp et de dire clairement pour laquelle des deux options il penche. A tous ceux qui n’auront pas pris le parti des rentiers mais que la perspective de la convulsion continue d’inquiéter, il faut redire qu’on n’a jamais vu un ordre de domination, a fortiori quand il est aussi puissant que le néolibéralisme, « rendre les clés » de son mouvement spontané. C’est dans le monde des rêves social-démocrates qu’on se plait à imaginer des gentils puissants, qui d’eux-mêmes trouveraient les voies de la décence et de l’autolimitation.

          Sauf hypothèse de sainteté, on ne voit pas bien par quel improbable mouvement de l’âme les dominants pourraient consentir de leur propre gré à la transformation d’un monde qui leur fait la vie si belle et auquel tous leurs intérêts, patrimoniaux aussi bien qu’existentiels, ont intimement partie liée. Au prix sans doute d’attrister le Parti de la Concorde Universelle, il faut donc rappeler qu’un ordre de domination ne cède que renversé de vive force. » (Lordon : « En sortir » LMD, 26/9/12)


        • anar75 anar75 5 octobre 2012 02:48

          @ Romain Desbois


          Annuler la dette !
          Qui serait d’accord que quelqu’un qui vous doit de l’argent décide d’annuler sa dette ?

          Il faut assumer les conneries de ceux que nous avons mis au pouvoir.


          Ah bon ? Qui a décidé que ça serait Sarkozy contre Hollande ? À la rigueur on pourrait faire payer les partisans de l’UMPS, là ok. Perso, je n’ai pas à payer pour ces élites qui ont vécu sur la corruption et qui ont noyé notre pays en accord avec ces mêmes banquiers.

          Ah ce compte là, je veux éplucher TOUS les comptes de l’état, chaque centime, des têtes vont tomber, ça je n’en doute pas...

          De toute façon, la dette sera effacée, comme en Iceland, le tout est de savoir dans combien de temps.


        • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:15

          Anar
          on a déjà eu ce débat, en vous abstenant , vous êtes autant responsable que ceux qui ont voté UMP ou PS.

          Faut assumer votre choix de ne pas choisir et laisser les autres choisir .


        • xbrossard 5 octobre 2012 15:34

          @le peripate

          « Car qui irait prêter l’argent si un trait de plume peut tout effacer ? Vous ? »

          tout le monde recommencerait...car tout le monde annulerait sa dette
          on serait tous dans le même bain

          car actuellement, TOUT les pays (ou presque) sont endettés
          d’ailleurs si on fait le bilan entre débit et credit au niveau mondial, le solde est largement négatif !


        • xbrossard 5 octobre 2012 15:38

          @sirroco

          "Que pourraient faire les prêteurs contre les Etats séditieux ? Leur déclarer la guerre ? Mais ce ne sont pas les pays militairement les plus costauds !"

          vous venez peut-être de comprendre peut-être pourquoi les USA avec leurs énormes dettes ne sont pas emmerdé par leurs créanciers...

          jusqu’à ce que les chinois finissent eux aussi par s’armer


        • L'enfoiré L’enfoiré 5 octobre 2012 18:17

          sirocco,


           Je ne suis pas argentin. Je ne fais que comme vous, lire ce qu’on en dit ;

          Depuis 2003, l’Argentine semble avoir repris le chemin de la forte croissance économique et de l’augmentation des salaires. Cependant, l’Argentine semble souffrir de la crise américaine et de la chute du dollar, en effet, la forte inflation avec un taux « officiel » de 8 à 9 %, pourrait en réalité atteindre 25 % en 2008.. Officiellement, le taux de pauvreté était de 20,6 %, mais si l’on suppute une inflation de 25 %, en 2008, le taux de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté, passant à 30,3 %.

        • Romain Desbois 5 octobre 2012 22:17

          je crois que tout le monde a oublié les emprunts Russes.

          Avant d’annuler la dette, vérifiez qui cela va pénaliser.

          Vous risquez d’avoir de grosses surprises.


        • médy... médy... 5 octobre 2012 22:46

          A la, à la queue-leu-leu, à la, à la queue-leu-leu, à la, à la queue-leu-leu, tout l’monde s’éclate ! A la queue-leu-leu...


        • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 11:19

          Bonjour Jean-Paul Foscarel,

          bel article, qui pourrait être une feuille de route pour un vrai gouvernement de gauche.

          Vous avez dit : « En France, 5 % de la population continue de s’enrichir »

          Je crois que ce serait plutôt moins de 1%. Les 4 autres % croient s’enrichir : à ceux-là je leur conseille de lire ’Matin brun’, et aussi, les ’10 petits nègres’.


          • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:26

            Juste pour qu’on comprenne bien, JL.

            Je repose la même question qu’à la suite d’un autre article. Question non répondue.
            Qu’est-ce que vous entendez par « riche » ?
            Riche en patrimoine qui se monte à 10.000, 100.000, 1.000.000, 10.000.000 d’euros ?
            Riche en gains annuels qui montent à 2.000, 20.000, 200.000, 2.000.000 d’euros ?


          • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:28

            On établit un seuil de pauvreté, mais pas de plafond de richesses.

            Curieux, non ?

          • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:01

            l’enfoiré

            pour moi le seul impôt légitime est l’IR progressif (revenus). Après que les gens fassent ce qu’ils veulent de leur argent !!!!


          • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 20:22

            Bien d’accord, Romain.
            Mais JL va nous répondre à mes questions. smiley


          • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 20:37

            Pas de pb, L’enfoiré,

            Mais, riche avec un patrimoine de 10 000 euros, 100 000 ?!!! avec des gains annuels de 2000, 20 000, 200 000 euros ?!!! Vous êtes clochard ou quoi, pour imaginer des choses pareilles ? On pourrait croire.

            - Le patrimoine ? Cf. l’impôt sur la fortune.

            - Les revenus ? Cf. l’IR et La tranche de 75% au delà de 1 millions d’euros de revenus.

            Ceci dit, ça me parait déséquilibré : j’augmenterais volontiers le seuil de l’impôt sur la fortune et j’abaisserais celui de la tranche à 75%. Et j’ajouterais une tranche de 90% au dessus de 2 millions par exemple.


          • sirocco sirocco 4 octobre 2012 22:47

            @ L’enfoiré

            "On établit un seuil de pauvreté, mais pas de plafond de richesses.

            Curieux, non ?"

            Bonne remarque.
            Cela dit, on n’empêche personne de descendre au-dessous du seuil de pauvreté !


          • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:16

            le SMAC proposé par Mélenchon était déjà une bonne piste.


          • L'enfoiré L’enfoiré 5 octobre 2012 08:58

            Merci JL,

             L’actualité à la télé me donne une occasion de répondre.
             France3, hier soir : « RAPT » de Lucas Belvaux qui est inspiré de l’affaire du baron Empain, mais réactualisée avec des euros plutôt que des FF, avec des portables alors que le fixe était de rigueur en 1978.
             Une rançon demandée dans son histoire à 80 millions de FF (converti 13,3 millions d’euros) qui, réactualisée, devenait 50 millions d’euros.
             Même l’inflation ne peut le faire comprendre.
             Tout cela pour dire à quel point être riche est une question très relative à l’époque.
              
             


          • Francis, agnotologue JL 5 octobre 2012 09:01

            « le SMAC proposé par Mélenchon était déjà une bonne piste. » (Desbois)

            Mais oui, excellente réponse. Vous voyez Desbois : quand vous dépassionnez.

            Je ne veux que vous aider, vous savez.. Rappelez moi la position de Calmos, là-dessus ?

            Si Calmos et moi, sommes une seule et même personne pour Romains Desbois, c’est qu’il y a deux Romains Desbois sur Agoravox !

            CQFD

             smiley 


          • L'enfoiré L’enfoiré 5 octobre 2012 09:07

            Romain,


             « pour moi le seul impôt légitime est l’IR progressif (revenus). Après que les gens fassent ce qu’ils veulent de leur argent !!!! »

             Assez d’accord. Taxer la jouissance serait taxer plusieurs fois le même bien acquis.
             La succession, c’est rebelote.
             Les taxes sur plus-values sont aussi très dépendantes des pays.
             Encore un raté d’harmonisation en Europe.
             C’est ainsi que l’on voit des Arnaud qui déménagent chez nous.
             Pourquoi croyez-vous qu’Agoravox a créé sa fondation en Belgique ?

          • Francis, agnotologue JL 5 octobre 2012 09:12

            L’enfoiré,

            en effet, et c’est ce que j’aurais répondu si vous m’aviez posé la question autrement - disons, d’une manière plus ouverte.

            Une bonne approche est celle dite des « in pourcent ». On va dire que, à la louche, que 1 % sont riches ; 0.1% sont très riches ; Et au delà, les démesurément riches se comptent encore par centaines, voir milliers, puisque nous savons que la courbe des richesses devient exponentielle à partir de 1% 1% et atteint des sommets inimaginables pour le commun des mortels, au-delà. L’homme le plus riche du monde possède plus que des États moyens.


          • eric 4 octobre 2012 12:07

            Bon, faisons simple : le « profit » c’est la plus value en gros. N’importe quel organisme consomme pour vivre. Après ils y a aux extrême,ceux qui ne font que consommer et ceux qui produisent plus qu’ils ne consomment. Entre les deux, plein de nuances. Fondamentalement, vous préconisez de favoriser ceux qui consomment par rapport à ceux qui produisent ou de consommer tous ce que l’on produit sans surplus.
            C’est une posture très aristocratique.
            Elle correspond mal à l’expérience quotidienne de ceux qui vivent dans les difficultés économique et pour lesquels le « capitalisme » comme vous dites, a été et reste le principal espoir de vivre mieux.
            2 ou 3 milliards d’indiens et de chinois sont sortis des famines chroniques et commencent à accéder à des vies presque normales. Et c’est sans parler des autres pays qui sortent de la pauvreté.
            Du reste vos élucubrations sur les impôts sur le profit favorisant le travail humain contre le capital fixe confirme votre positionnement aristocratique. Que les pauvres bossent, et non, à des taches plus faciles grâce aux machines.
            Il me semble que ce sont des discours de repus.


            • maQiavel machiavel1983 4 octobre 2012 13:11

              @eric

              Quand on vous lit , on se rend compte que nous vivons réellement une crise de sens . On devrait dans un monde saint produire pour consommer , et consommer pour satisfaire ses besoins .
              Dans le système capitaliste , on produit pour crée de la valeur d’ échange ,et on crée de la valeur d’ échange pour elle même ( on ne cherche en réalité qu’ à augmenter la valeur de son capital de façon tautologique ... je dirais même paraphrénique ). Vous trouvez logique vous , de créer de la valeur d’ échange parce qu’ elle est valeur d’ échange et qu’ elle a la propriété d’ enfanter plus de la valeur d’ échange ... ce système c’ est de la folie !
              C’ est ça le capitalisme , c’ est capitaliser ( accumuler de la valeur d’ échange ) , alors évidemment certains s’ en sortent bien et sortent de la pauvreté comme dans les pays émmergent mais n’ oublions pas que nous vivons dans un monde limité ... c’ est donc une balance , la richesse des uns fait la pauvreté des autres c’ est évident .
              D’ ailleurs sachez que si tout le monde vivait comme un américain il faudrait 7 planètes et 3 planète pour les français ... on voit que finalement c’ est la guerre de tous contre tous dans la course à l’ accumulation de valeur d’ échange !
              Est ce qu’ il ne serait pas plus simple de produire pour satisfaire nos besoins ? On a des millions de gens qui meurent de faim chaque années alors que notre planète pourrait nourrir 12 milliards d’ individus ... non il faut vraiment changer de paradigme !

            • eric 4 octobre 2012 15:01

              Peut être, mais nous ne sommes pas des « seins »Et le marché, avec le profit, offrent une des meilleurs régulation possible parce qu’il est sous le contrôle conjoint des actionnaires, des législateurs, des fonctionnaires de contrôle, des clients des travailleurs et de la limitation des ressources naturelles.
              Nul autre modèle d’organisation n’offre autant de forces de rappel. C’est du reste pourquoi les pays libéraux sont à la fois les plus justes, les moins inégalitaires, les moins pollués, les plus soucieux de renouvelable, les plus démocratiques etc... Toute les autres tentatives ont débouché sur pire.


            • maQiavel machiavel1983 4 octobre 2012 15:19

              . C’est du reste pourquoi les pays libéraux sont à la fois les plus justes, les moins inégalitaires, les moins pollués, les plus soucieux de renouvelable, les plus démocratique

              R / Quels pays libéraux ?

            • eric 4 octobre 2012 16:34

              c’est une question ?


            • foufouille foufouille 4 octobre 2012 17:22

              la zunie ?


            • citoyenrené citoyenrené 4 octobre 2012 17:40

              @ Éric

              vous dites à propos des organismes « ceux qui ne font que consommer et ceux qui produisent plus qu’ils ne consomment. »

              quel organisme produit plus qu’il ne consomme ?

              il me semblait que la nature appliquait à merveille la maxime : « plus que nécessaire est vain »

              quel organisme ? à part l’humain bien sûr

              votre postulat sur les organismes est bizarre, il poserait presque le fait que les organismes produisent leur nourriture, rien que leur nourriture..mais rares sont les organismes en circuit fermé, et d’un organisme à l’autre, les échelles de valeur sont différentes dans leurs interactions

              étrange postulat qui rend hypothétique la suite du raisonnement


            • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:05

              Machiavelle,


                Là, vous méritez votre pseudo, comme moi le mien. smiley
                Répondons à vos remarques et questions.

              « On devrait dans un monde saint produire pour consommer , et consommer pour satisfaire ses besoins . »
              C’est en effet ce qui se passe dans la nature. Cherchez bien, vous en trouverez des exemples sans faire de l’anthropomorphisme.

              « on produit pour crée de la valeur d’ échange ,et on crée de la valeur d’ échange pour elle même »
              Exact. Comme ne tout d’ailleurs. Echanges de bons procédés (amitié comprise) . Rien n’est gratuit. Que l’on paye en argent ou en autre chance. 

              «  »elle a la propriété d’ enfanter plus de la valeur d’ échange ... ce système c’ est de la folie !« 
              Je n’insisterai pas mais cela fait partie de l’évolution qui teste tout, cherche la meilleure chance de survie et fait disparaître ce qui n’est pas viable dans le buisson de la vie.

               » nous vivons dans un monde limité ... c’ est donc une balance , la richesse des uns fait la pauvreté des autres c’ est évident .« 
              Ca c’est tout à fait exact. Et il y a même des squatteurs, les coucous (et des abeilles) qui éjectent les oisillons pour s’y mettre à la place. 
              Vous voyez que l’homme n’a rien inventé. smiley

               » plus simple de produire pour satisfaire nos besoins ?« 
              Le problème, si vous ne connaissez pas le cimetière des éléphants, vous devriez connaitre que pour les vieux, chez nous, c’est le home et la pension qui reste pour subsister. Donc il faut épargner pour se réserver une fin de vie honorable.

               »nous vivons réellement une crise de sens, il faut vraiment changer de paradigme !"
              Vous le trouverez peut-être dans un autre monde. Mais j’en doute. smiley


            • nicolas_d nicolas_d 4 octobre 2012 20:08

              @eric
              Première phrase.
              « Bon, faisons simple : le »profit« c’est la plus value en gros. N’importe quel organisme consomme pour vivre. »
              Dans la première phrase le lien entre le capitalisme et la consommation vitale. Comme ça, imposé, comme un cheveu sur la soupe. Renforcé par la suite pas un « y’a pas mieux » dont on attend toujours la preuve...

              Ben zut alors ! Y’a que le capitalisme qui répond aux besoins vitaux ?
              Je me demande bien comment font les fourmis pour vivre et prospérer sans capitalisme !
              De plus j’ajouterai que.... vous avez déjà vu des fourmis pauvres ?


            • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 20:29

              « comment font les fourmis pour vivre et prospérer sans capitalisme ! »’
              Non, mais je connais la « Cigale et la Fourmis »

              La cigale ayant chanté
              Tout l’été,
              Se trouva fort dépourvue
              Quand la bise fut venue.
              Pas un seul petit morceau
              De mouche ou de vermisseau.
              Elle alla crier famine
              Chez la Fourmi sa voisine,
              La priant de lui prêter
              Quelque grain pour subsister
              Jusqu’à la saison nouvelle.
              "Je vous paierai, lui dit-elle,
              Avant l’oût, foi d’animal,
              Intérêt et principal. "
              La Fourmi n’est pas prêteuse,
              C’est là son moindre défaut.
              Que faisiez-vous au temps chaud ?
              Dit-elle à cette emprunteuse.

              - Nuit et jour à tout venant,
              Je chantais, ne vous déplaise.

              - Vous chantiez ? j’en suis fort aise,
              Eh bien ! dansez maintenant.


            • maQiavel machiavel1983 5 octobre 2012 21:41

              @l’ enfoire

              1. Non non créer de la valeur pour elle même ça n’ existe nulle part !
              2. L’ exemple des oisillons ... vous êtes quand même un enfoiré ... ! Non mais blague à part la guerre de tous contre tous c’ est le libralisme ... des milliers de sociétés ne basaient pas leur existence sur ça !
              3. Pour l’ épargne des vieux c’ est faux , il siffit que les jeunes travaillent pour satisfaire aussi les besoins des anciens ... on leur doit bien ça !
              4. Sur le changement de paradigme vous semblez dire que c’ est pas possible . Les marxistes appellent ça la fausse conscience ( qui empêche de comprendre la totalité de l’histoire : plutôt que de comprendre le processus historique comme une succession de moments spécifiques, on universalise le présente et le proclame éternel. Ainsi le capitalisme n’est pas considéré comme une phase spécifique de l’histoire, mais au contraire comme est naturalisée, comme un stade éternel indépassable ).

            • anty 4 octobre 2012 12:33

              Le capitalisme comme le soviétisme aboutissent à une impasse, tant humaine qu’économique.


              Le capitalisme et le communisme sont deux chose différentes
              Le communisme est une idéologie qui a failli partout ou elle s’est installé
              Le capitalisme est un pan d’économie qui a plutôt bien réussit car il est pratiqué dans le monde entier 

              • maQiavel machiavel1983 4 octobre 2012 13:31
                @anty
                L’ auteur parle du soviétisme ( capitalisme d’ Etat ) et non du communisme. Les seules expériences communistes ont été réduite dans le sang ( y compris par les bolchéviques ) donc on ne saurait dire ce que donnerait le communisme .

              • anty 4 octobre 2012 21:10

                àmachiavel


                C’est une légende que font courir les communistes qui n’admettent pas que le communisme a si lamentablement échoué dans ses entreprises

              • joelim joelim 5 octobre 2012 01:22

                Ce n’est pas le communisme qui a échoué sur le plan de la culture et de la moralité.


              • jaja jaja 4 octobre 2012 12:48

                Pour un monde sans profit il faudra que nous nous battions...Rien ne nous sera donné dans la mesure où le plan de route du gouvernement Hollande c’est justement de restaurer le taux de profit des capitalistes au détriment de la part des richesses distribuées au monde du travail. Le TSCG est tout entier consacré à ce but qui n’a rien à voir avec « l’Europe » mais bien avec la volonté unifiée de toutes les bourgeoisies européennes de faire baisser les salaires, les allocations et les pensions (ce qu’ils appellent pudiquement les charges, le coût du travail etc...)

                Le gouvernement Hollande détruira des centaines de milliers d’emplois dans la fonction publique et en remplacera une partie par des « Contrats d’avenir » précaires et sous payés tout en tentant de faire passer cette saloperie pour une mesure progressiste....

                Tout sera fait pour ne pas gêner les patrons du secteur automobile (par exemple) dans leurs destructions d’emplois et leur casse des outils de production ou quand ils s’attaquent aux salaires pour maintenir leur taux de profit.....

                Au monde du travail de répliquer en force..... ou alors....


                • maQiavel machiavel1983 4 octobre 2012 13:36

                  @jaja

                  Désolé mais j’ y crois pas à ta révolution .Qui va la faire ? Les occidentaux vieillissant aliéné par le consumérisme . Si tu veux une révolution , empêche les de consommer , là oui , ils vont se révolter !
                  De plus les révolutions sont totalisante et totalitaire ... non la meilleure révolution qu’ il soit , est celle qui est mentale , sortir de la société de consommation !

                • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:07

                  l’evolution c’est la révolution sans la violence.


                • PhilVite PhilVite 4 octobre 2012 12:50

                  « Au fond, l’idée simple, mais essentielle, que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder. »

                  Comment ne pas vous approuver ?

                  Mais malheureusement, ceux qui font le pari de l’intelligence, tout comme ceux qui font le pari de l’amour, finissent toujours cloués sur une croix.


                  • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 13:02

                    Les mondes sans profit existent, le mariage en est un puisque c’est un don, les mondes monastiques ou érémétiques aussi. Et rien n’oblige personne à se motiver uniquement suivant un revenu monétaire nominal.

                    Alors ? D’où vient que ceux qui ont le cul dans le beurre (passez moi l’expression) réclament la fin du profit comme une extrême-onction ?

                    C’est le coup de celui qui scie les barreaux derrière lui... Il dit : jeunes, payez ma retraite et tant pis si vous vivez misérablement. Il dit : peuples du monde, voyez comme c’est impossible que vous viviez tous comme moi.

                    Le tout, c’est de les laisser causer.


                    • reprendrelamain reprendrelamain 4 octobre 2012 13:32

                      Le jour ou à l’école les adultes décideront d’apprendre aux enfants que la planète où nous vivons est le bien le plus précieux qu’ils ont a protéger, nous auront fait un grand pas vers le monde sans profit auquel vous aspirez.


                      • joelim joelim 5 octobre 2012 01:25

                        Oui, c’est pourquoi les indiens d’Amérique (de l’époque) sont bien plus évolués que nous.


                      • kemilein 4 octobre 2012 13:34

                        jvous colle un moins car votre papier traine deux boulets

                        1 «  »Le capitalisme comme le soviétisme aboutissent à une impasse, tant humaine qu’économique.«  »
                        2 «  »Les taux de profit sont trop élevés et la productivité du travail trop grande.«  »

                        le soviétisme c’est la cogestion de l’outil productif par travailleur qui l’utilise, si on étant un poil de cul la réflexion c’est « la cogestion par le citoyen de tout ce qui le concerne même indirectement », ça porte un autre nom dans le folklore mental « la démocratie ». okay une impasse... c’est vous qui le dites

                        la productivité est trop élevé ? faudrait voir a pas dire trop de connerie non plus, déjà, tant la première est gratinée !
                        vous confondez production et productivité.
                        qu’on produise trop de merde parce que nous avons de haute exigence et que vue de notre nombre c’est incompatible avec nos ressources. Soit ! Commencez par ne plus enfanter, ca aidera. ensuite soviétisez le système et on pourra bannir l’obsolescence programmée, puis pour finir on fera du recyclage / réparation a grande échelle (prévue déjà lors de la conception)

                        la productivité c’est de faire faire par une machine le travail de 1000 ou 10.000 personne. ce que vous dite est fort simple faut revenir au temps ou les 3/4 des hommes travaillaient dans l’artisanat et l’agriculture et où donc, il n’existait ni médecin, ni scientifique, ni prof.. ni que sais-je encore.
                        l’espérance de vie était de 20-40 ans (regardez l’afrique ca vous donnera une idée : 45 ans) la qualité de vie ? une cabane en terre battue, quand on créchait pas directe dans la grange avec les bestiaux.

                        vivre comme un indien-africain disent les climatologue ? c’est vivre ainsi : maison en terre battue sans hygiène parfois avec les bestiaux. et vous voulez ça pour vos enfants ?

                        commencez par arrêter de vous reproduire.


                        • kemilein 4 octobre 2012 13:38

                          tien mon bonhomme encore un de ces bobocolos qui donnent des leçon et vous êtes quoi ?
                          «  »Cadre « de base » en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.«  »

                          tu veux le monde que tu préconises ?
                          t’aurais pas le temps d’être un inactif de la tertiarisation, t’aurais pas pu vivre si longtemps (pas de médecine), tu devrais bécher la terre du soir au matin ou l’inverse, depuis tes 12 ans, tu finirais cassé en deux a 35 ans.


                        • reprendrelamain reprendrelamain 4 octobre 2012 15:13

                          @kemilein

                          « et vous voulez ça pour vos enfants » 
                          La bonne nouvelle (pour eux) ce serait que vous n’en ayez pas...d’enfants !


                        • kemilein 4 octobre 2012 17:07

                          a la différence des vôtres ils ne seraient clairement pas condamné a la servitude aveugle et aux beuglement gras quand on s’est fait mal aux pieds après une manif.

                          a la différence des vôtres mes mômes serait éduqué pour comprendre le monde avec lucidité et non se draper dans des mythes soporifique pour mieux vivre sa morne et mesquine existence

                          mes mômes je les fait pas pour leur éviter les affres d’une vie de servage d’esclavage et de côtoiement de personne aussi insipide que vous l’êtes et que votre progéniture serait.

                          si vous aimez vos enfants, ne les faites pas.
                          seuls les cons en ont, c’est pour cela qu’ils peuplent le monde.


                        • spartacus spartacus 4 octobre 2012 14:52

                          Socialiser les biens, s’appelle de la spoliation.


                          Ce qui est rigolo avec les cocos, c’est l’ignorance de la « compétence ».
                          Ils s’imaginent que tout le monde peut être capitaine d’industrie. Grave erreur !
                          Si le sac s’appelle pas Louis Vitton, non seulement il ne vaut rien et en plus personne en veut.

                          Qu’ils visitent le pays de l’utopie bobo coco le Vénézuéla. 

                          Y’a l’exemple d’une autocratie communiste !...
                          Après avoir viré les patrons de l’industrie pétrolière, le 2eme pays de réserve mondiale a une production qui chute. Il en importe de l’essence faute d’avoir investi dans le raffinage. La société a un accident grave tous les 2 mois.

                          Il a nationalisé la distribution en virant le groupe francais Casino et un autre mexicain. Depuis y’a plus rien dans les supermarchés. Les français sont parti avec le savoir faire. Au pays de la sueur, les T-shirt ne sont plus lavés, faute de trouver de la lessive !

                          Il a viré les paysans pour y mettre des fonctionnaires. La production agricole recule comme jamais. Le fonctionnaire n’est pas un agriculteur avisé. Au pays du soleil, les habitants ne trouvent plus de fruits.

                          • joletaxi 4 octobre 2012 15:02

                            ben oui, j’vois rien à redire, c’est pas le but ultime:la décroissance ?

                            Chavez est un visionnaire... vert.
                            Et d’ailleurs la filiation entre les verts et les cocos n’est plus à démontrer.

                            Tous les gourous écolos vous diront qu’il est impossible d’établir une société écologique(on consomme 5 terres blablabla...) dans une démocratie.

                            Mao était un précurseur, il avait poussé la logique jusqu’ à exterminer son peuple.Ses mérites du point de vue de l’écologie n’ont jamais eu la reconnaissance méritée.


                          • reprendrelamain reprendrelamain 4 octobre 2012 15:09

                            @Spartacus

                            N’oubliez pas que c’est grâce aux impôts des cocos français et à surtout à leurs luttes que vous avez pu aller à l’école républicaine et vous permettre de vomir sur leurs valeurs en toute liberté…


                          • jaja jaja 4 octobre 2012 15:16

                            « Socialiser les biens, s’appelle de la spoliation. »

                            Spolier les voleurs...oui c’est bien de ça qu’il s’agit.....

                            « Qu’ils visitent le pays de l’utopie bobo coco le Vénézuéla. »

                            Le Vénézuéla n’est pas un pays qui a socialisé massivement les moyens de production même s’il y a eu des nationalisations.... Par exemple 85% de la presse et des médias sont entre les mains du secteur capitaliste....

                            Chavez a par ailleurs appelé les capitalistes à construire avec lui le « socialisme du XXIème siècle » ce qui est loin de faire l’unanimité chez les partisans du socialisme....au sein même de son propre parti... Des grèves ont eu lieu contre les licenciements et pas seulement dans le secteur privé...

                            Vous réduisez les situations complexes à une propagande stupide... dommage !


                          • spartacus spartacus 4 octobre 2012 15:47
                             85% de la presse et des médias sont entre les mains du secteur capitaliste, 
                            Et pluraliste en plus !
                            On y croit ! 
                            La TV la radio doit « obligatoirement retransmettre » les discours de Chavez.
                            Les journalistes anti Chavez se font harceler voire se faire manger par les caïmans à lunette. 

                            En plus il respecte le droit de grève. Il a juste réalisé le plus gros licenciement de masse de toute l’Amérique en licenciant 18000 personnes salariés de l’industrie pétrolière. Ils avaient commis le crime de manifester contre lui.

                            Les militaro-communistes n’aiment pas la contradiction !

                          • jaja jaja 4 octobre 2012 16:16

                            Maréa socialista qui est une tendance du PSUV a soutenu les grévistes et a pris le contrepied de Chavez sur de nombreux points concernant notamment les socialisations et les droits des travailleurs mais aussi en politique internationale...

                            Chavez est un patriote et un chrétien.... en faire un communiste est aller vite en besogne....Le Vénézuéla reste un pays dont l’économie est capitaliste.... et l’expropriation de la bourgeoisie ne semble pas y être à l’ordre du jour...


                          • joletaxi 4 octobre 2012 16:52

                            Le Vénézuéla reste un pays dont l’économie est capitaliste.... et l’expropriation de la bourgeoisie ne semble pas y être à l’ordre du jour...

                            Chavez, salaud, le peuple aura ta peau.


                          • Francis, agnotologue JL 4 octobre 2012 18:54

                            « Socialiser les biens, s’appelle de la spoliation. » (chigné chpartacus)

                            Hé bien : spolions les spoliateurs ! C’est aussi simple que ça !


                          • Fergus Fergus 4 octobre 2012 15:35

                            Bonjour, Jean-Paul.

                            Comment refuser le TSCG alors qu’il sera voté en France par 80 % des députés ? Idem dans les autres pays. En fait, le problème soulevé est pour l’instant sans solution car tous les peuples d’Europe ont démocratiquement placé au pouvoir des gouvernements favorables à ce traité et au MES. Tant qu’il n’y aura pas un grand mouvement de rejet, la fuite en avant libérale se poursuivra. Pour engendrer ce grand mouvement, il faut trois choses : 1) beaucoup de pédagogie ; 2) de l’humilité ; 3) une conviction non péremptoire. Alors peut-être des foules se lèveront d’ici à quelques années.


                            • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:19

                              Merci Fergus de le rappeler .

                              Idem les Français et les Européens d’alors ont voté oui au traité de Maastricht .

                              Je suis contre le TSCG mais force est de constater que les Etats ne sont pas capables de gérer leur budget et continuent à s’endetter.


                            • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 19:20

                              Ca me fait penser à Echirolles. Ils arrivent à 15, ils ne sont que 2, hop, la majorité est claire et elle s’impose comme vous dites.

                              Bon en douceur et sans violence finalement c’est très relatif certainement.


                            • Le péripate Le péripate 4 octobre 2012 19:26

                              Rigole mon ami Sanpierro, quand tous les producteurs feront grève tu n’auras plus rien dans ta gamelle.


                            • Le péripate Le péripate 5 octobre 2012 07:25

                              Je croyais que c’était 1%. Vous dites n’importe quoi en fait.


                            • tf1Goupie 4 octobre 2012 16:42

                              « La productivité du travail est trop grande » ?!?
                              Ce serait bien que l’auteur nous explique sa theorie, parce que cette affirmation n’indique pas une bonne compréhension du travail et de l’économie.

                              « Les taux montent » ?? D’où l’auteur tient-il cette information ?

                              Cet article ressemble plus à un discours émotionnel, qu’à une réflexion raisonnée.


                              • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 4 octobre 2012 16:51

                                Je suis puissamment mort de rire rien qu’en lisant ce titre.

                                Quand on sait que plus de 8 Français sur 10 sont
                                favorables au principe du Loto,
                                le profit démesuré d’une minorité au détriment de tous les autres
                                (et le reste de la population mondiale est du même niveau).

                                Donc pour avoir un Monde sans profit, c’est très simple, il vous faudra
                                d’abord exterminer plus de 80 % des êtres humains.
                                Mais ce n’est certainement pas assez car tôt ou tard, l’avidité reviendra.

                                Un Monde sans profit, c’est un Monde sans êtres humains,

                                Humanité, monstrueuse erreur …


                                • Romain Desbois 4 octobre 2012 17:22

                                  Moi je suis pour le Loto. Je considère que c’est une sorte de tontine.

                                  Et je peux vous assurez que 100 millions ne me suffiraient pas pour faire tout ce que j’aimerais faire avec.


                                • Karash 4 octobre 2012 20:07

                                  Les jeux de hasard, c’est l’impôt sur les gens qui ne connaissent rien aux statistiques.

                                  Mais continuez à prendre la Française des Jeux pour une tontine, c’est très bien, ça évite aux autres de payer plus d’impôts.


                                • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:33

                                  Mais oui c’est un impôt volontaire auquel je consens quand je joue.

                                  Les lois de la statistique, elle sont les mêmes pour tous. Et pourtant la semaine dernière un jouer de l’euro millions a gagné 100 millions d’euros !

                                  il avait bien une chance sur X millions, les mêmes chances que moi.


                                • Karash 4 octobre 2012 20:40

                                  Les lois statistiques sont les mêmes pour tous, en effet. Et elles permettent d’évaluer avec une très bonne précision combien un pigeon qui participe à un jeu de hasard va rapporter en moyenne.

                                  Résultat des courses ( ah ah) :

                                  << Les bénéfices records de la Française des jeux et du PMU en 2011 le confirment.

                                  Les jeux de hasard. Voilà bien un secteur qui ne connaît pas la crise. En 2011, la Française des jeux (FDJ) et le Pari Mutuel Urbain (PMU) ont enregistré des bénéfices records : 11,4 milliards d’euros pour la FDJ et 10,2 milliards d’euros pour le PMU. >>

                                  Surtout, continuez, c’est parfait.


                                • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:25

                                  Karash

                                  en quoi les bénéfices de la Française des jeux à voir avec la statistique ?

                                  Les gagnants se répartissent les sommes misées dégrevées des frais, des impôts, etc...

                                  Oui les chances sont infimes de gagner mais moins que si on ne joue pas.

                                  Peut-être êtes trop bien dans votre confort et n’avez pas besoin de plus d’argent , ce n’est pas mon cas.

                                  Tous les joueurs sont volontaires et l’argent gagné au jeu est bien plus propre que certaines richesses basées sur l’exploitation des hommes et des animaux.


                                • Karash 5 octobre 2012 11:30

                                  Les probabilités disent qu’en consentant à participer à ces jeux, en moyenne, le participant s’appauvrit, et que la différence entre l’espérance de gain et le prix réel va aux « industriels » du jeu.

                                  Le jeu est un outil très efficace pour maintenir les pauvres dans la pauvreté, en jouant sur les faiblesses de l’esprit humain, sur ses attirances naturelles (Ce n’est qu’une variété des stratégies employées par les prédateurs sociaux pour « faire de l’argent » en dehors de toute considération morale).

                                  Je ne peux pas reprocher à quelqu’un qui a peu d’être attiré par cette source apparente d’argent facile. Mais je peux lui dire que c’est un piège, et que les rationalisations qui sont faites à posteriori pour justifier l’acte de jouer sont bonnes pour la poubelle. Si malgré tout vous êtes toujours déterminé à foncer dedans, je ne vous retiendrai pas.


                                • Romain Desbois 5 octobre 2012 13:26

                                  Karash
                                  "Les probabilités disent qu’en consentant à participer à ces jeux, en moyenne, le participant s’appauvrit, et que la différence entre l’espérance de gain et le prix réel va aux « industriels » du jeu."

                                  Vous mélangez vraiment tout.

                                  Moi je vous dis que j’ai plus de chance de gagner 100 millions en jouant qu’en ne jouant pas.

                                  Et là vos statistiques ne peuvent pas dire le contraire.


                                • Karash 5 octobre 2012 14:41

                                  Vous avez autant de chance de gagner au Loto que de prendre une météorite sur la tête. Et bien plus de chance d’être frappé par la foudre que de gagner.

                                  Est ce que pour autant vous portez un casque et une combinaison isolante quand vous vous baladez dehors ? Non. Donc il est irrationnel de s’attacher spécifiquement à cette probabilité de gain infinitésimale. Vous rationalisez maladroitement et a posteriori votre recherche du frisson d’excitation lié au jeu. Le gain ne compte pas tant que l’image du gain, image que vous vendent très bien les industriels du jeu.

                                  Le succès du frisson du jeu, ce succédané toxique de l’émotion et du sentiment, c’est une preuve de plus que notre culture est morte et notre civilisation en ruines.

                                  Mais continuez, c’est parfait, tout va bien.


                                • Romain Desbois 5 octobre 2012 21:59

                                  Karash

                                  c’est pénible les gens qui pensent à la place des autres !!!!

                                  Ou avez vous vu que j’avais un frisson en jouant ?

                                  Le terme jeu est même impropre, pour moi c’est comme un investissement, un héritage que je me fabrique.

                                  je n’ai aucune joie à faire un euro million, ce n’est pas le but.

                                  Quand à votre comparaison avec la météorite, c’est pueril.
                                  il y a des dizaines de gens qui gagnent des gros lots par an au loto. Encore une fois la smeaine dernière 100 millions ont été gagné par un joueur !!!!

                                  Et pourtant il doit bien y avoir plus de météorites dans l’univers que de combinaison de loto


                                • médy... médy... 5 octobre 2012 22:56

                                  C’est dommage car c’est exactement ce qu’ils font, penser à votre place. S’ils n’avaient pas créé ce besoin de Loto personne n’y jouerait. C’est bête.

                                  Chacun à ses petites raisons comme pour la clope, l’alcool, les séries débiles et autres phénomènes d’intoxication de masse. Mais ceux qui s’y adonnent font partie des moutons de Panurge, et mieux vaut en être conscient pour pouvoir s’en sortir !


                                • Karash 6 octobre 2012 00:11

                                  Les chiffres que je vous ai donné, ils sont vrais (en ordre de grandeur, soyons clair)

                                  http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/06/28/2535276_euro-millions-plus-de-chance-d-etre-touche-par-un-asteroide-que-de-gagner-le-jackpot.html

                                  Si vous n’êtes ni ignorant, ni spécialement attiré par le jeu, alors vous êtes juste stupide. Ca arrive. Navré pour les accusations précédentes.


                                • Romain Desbois 6 octobre 2012 00:55

                                  oui les insultes ...

                                  J’ai l’espoir un jour pouvoir avoir les moyens faire au moins un peu de ce que j’aimerais faire.

                                  Si le monde vous plait ainsi , ce n’est pas mon cas. Et je sais par expérience que j’aiderais nombre de gens qui font des choses géniales et passent leur temps à courir après le fric.

                                  c’est quoi votre problème ? Les gens sont assez grand pour savoir et assumer ce qu’ils font.

                                  Et quand bien même ce serait une addiction est-ce que l’on ale droit encore de faire ce que l’on veut tant que cela ne nuit pas aux autres ?


                                • Romain Desbois 6 octobre 2012 00:58

                                  Karash

                                  Si t’es trop con pour comprendre qu’une chance sur 116 millions c’est plus que zéro chance sur 116 millions, retourne à l’école.


                                • Karash 6 octobre 2012 01:59

                                  Quand on fait des choses stupides, il faut assumer le regard des autres.

                                  Se focaliser sur ce chiffre ridiculement faible, c’est stupide. Se laisser manipuler aussi facilement, c’est stupide. Je n’ai plus rien à ajouter. Si vous voulez vous coltiner l’étiquette « mougeon » (mouton+pigeon) toute votre vie, c’est votre choix.


                                • Romain Desbois 6 octobre 2012 10:32

                                  Karash

                                  T’es un peu jeune pour me donner des leçons de vie.


                                • Karash 6 octobre 2012 13:40

                                  Le sophisme type pseudo-argumentation sur l’âge, c’est bien une défense de mougeon.


                                • Romain Desbois 6 octobre 2012 17:29

                                  Karash

                                  Je te rappelle que moi je ne t’ai pas qualifié de con parce que tu n’es pas d’accord avec moi.

                                  comme ouverture d’esprit , tu es un bel hypocrite.


                                • Karash 6 octobre 2012 18:38

                                  Mais je vous ai écouté, j’ai ouvert mon esprit. Si mes conclusions ne vous conviennent pas, soit. Ca fait partie des risques qu’on prend en trainant sur internet

                                  Et je dois vous corriger, j’ai bien dit « stupide », qui est plus précis que « con ». La stupidité, désigne spécifiquement le manque d’intelligence, de bon sens. Con, c’est juste une insulte sans contenu précis.


                                • Romain Desbois 7 octobre 2012 00:11

                                  Karash

                                  Donc pour vous si on n’est pas d’accord avec vous , on est stupide.

                                  Vous vous cachez derrière les statistiques, fort de votre expérience livresque.

                                  Allez dire à la personne qui a gagné les 100 millions qu’elle a été stupide de jouer.

                                  Mais vous avez certainement pas envie que le monde change, donc pourquoi se donner, une opportunité de plus de faire faire plus ?


                                • Karash 7 octobre 2012 02:35

                                  « Allez dire à la personne qui a gagné les 100 millions qu’elle a été stupide de jouer. »

                                  A cette personne, je lui dirai que son gain est immoral, et par conséquent illégitime, et que cette vérité crevant les yeux mangera sa conscience aussi longtemps qu’elle gardera cet argent sale entre les mains.

                                  L’absurdité de cette situation a détruit énormément de gagnants au Loto, qui ont tout dilapidé en quelques années.

                                  Le loto rajoute aux absurdités naturelles, telles que le fait de se prendre la foudre, se faire broyer son patrimoine par un tsunami, ou naitre avec un handicap, l’absurdité créée de toutes pièces par les hommes.

                                  Si vous avez de l’argent à dont vous ne savez que faire, donnez le à quelqu’un à qui la chance n’a clairement pas souri, réparez l’absurdité des injustices naturelles, il sera bien mieux « investi » ainsi.


                                • Romain Desbois 7 octobre 2012 03:08

                                  Karash
                                  Donc quand l’argument de la stat. ne tient plus vous sortez l’argument morale .

                                  Désolé monsieur mais l’argent gagné au loto est bien plus propre que nombre de revenus boursiers ou autres salaires d’exploiteurs.

                                  C’est une redistribution de l’argent de tous les joueurs , tous consentants .

                                  Et j’y vois moi monsieur, une petite correction de l’injustice de ce monde qui veut qu’un gars de peu ne pourra jamais devenir riche.

                                  De plus vous affirmez des choses fausses concernant les gagnants du loto.

                                  Et occupez vous de la façon de dépenser votre argent, je suis libre de gérer le mien comme je l’entend.

                                  Sachez toutes fois que je gagne 2200 € nets par mois + un 3/4 de 13ème mois. Je déclare aux impôts plus de 5600 euros de dons aux associations dont je défends l’action.
                                  J’aide financièrement et régulièrement des amis de la rue et une amie perso.
                                  Dans l’année je dépense pas mal de pognon (je n’ai pas compté désolé) à financer gracieusement les frais vétérinaires pour les animaux de gens qui ne peuvent les soigner du fait de leur pauvreté.
                                  Je prête 2 000 euros à des pauvres du monde entier via Babyloan
                                  je participe au financement de scoop et autres assoc. comme « Terre de lien » de Pierre Rabhi via LA NEF qui est ma banque.

                                  Encore des leçons à donner ?


                                • Romain Desbois 7 octobre 2012 03:17

                                  Ha oui , j’oubliais, je recueille actuellement une dizaine de chats que je soigne et nourri. animaux que des connards ont laisser naître et ont abandonné.

                                  Si vous en voulez encore , j’ai certainement 2 ou 3 trucs à justifier à vos yeux comme un orphelinat aux Philippines par exemple où ils ont sorti de la merde quelques milliers de gosses en dix ans.

                                  Sur ce, ne vous étonnez plus si je ne dors que 4 ou 5 heures par jour . non que je sois débordé de travail mais qu’en plus du décalage horaire permanent dû aux 3X8, mes insomnies se battent avec mes cauchemars qui sont souvent moins horribles que ce que j’ai pu voir dans la réalité..

                                   ok jeune anakin ?


                                • Karash 7 octobre 2012 05:26

                                  Vous êtes libre de croire que le Dieu loto va réduire les inégalités sur Terre, comme d’autre sont libre de croire qu’il y a une vie après la mort, ou que des vierges les attendent au paradis s’ils meurent en martyrs.

                                  Pourtant, c’est dommage d’en arriver là alors que dans votre car l’examen tranquille des faits vous permettrait de comprendre que ce geste est en contradiction logique non seulement avec votre intention.

                                  Au demeurant, répondre à la mendicité des associations, c’est la tarte à la crème de l’action sociale. Des gens qui s’associent alors qu’ils n’ont pas les moyens de rendre eux mêmes cette association productive, c’est n’importe quoi. C’est la porte ouverte au gâchis et à la création de monstres style WWF.

                                  Et pour Babyloan, laissez moi rire (jaune, très jaune) :

                                  - le Prêt consenti par le Babyloanien l’est à titre gratuit, le Babyloanien n’étant pas habilité à réclamer le versement d’un taux d’intérêt ;
                                  - En rémunération du service rendu par ABC Microfinance pour la mise en relation du Babyloanien et de L’IMF, ABC Microfinance perçoit une rémunération fonction du montant du Prêt consenti par le Babyloanien savoir deux (2) euros minimum toutes taxes comprises par tranche de 100 euros prêtés.
                                  - l’IMF est autorisée à facturer un intérêt au Bénéficiaire final afin de couvrir ses frais de fonctionnement. Celui-ci est consultable par le Babyloanien sur le Site, sur la fiche descriptive de l’IMF.
                                  - Les taux d’intérêts pratiqués par les IMF sont en moyenne de 27% par an (TEG)

                                  La boite ne publie pas ses comptes sur son site, et le peu qu’il y a à voir est n’est vraiment pas beau :
                                  Des pertes de 6 fois le chiffre d’affaire à cause d’un effectif pléthorique. ( http://www.societe.com/societe/abc-microfinance-502860919.html), et qui représentent plus de la moitié de l’équivalent du montant de l’argent prêté aux IMF.

                                  Si la boite n’a pas son injection de capital tous les 6 mois, elle fait faillite, et en l’état vous perdriez au moins 16% de vos 2.000 euros (regardez les dettes de la boite). Cette perte ne sera pas allé à des pauvres, mais à des prédateurs 2.0 habiles en communication.

                                  Si vous voulez aider cette planète, arrêtez d’abord de donner de l’argent à des charlatans.


                                • Romain Desbois 7 octobre 2012 09:36

                                  C’est extraordinaire votre propension à vouloir interpréter les choses à votre façon.

                                  Le Loto n’est pas mon dieu, c’est juste un carte de plus dans mon jeu. Donner 2€ de plus que je donne aux assoc changerait quoi ? Alors que ces 2€ peuvent peut-être me permettre à terme de faire beaucoup plus.

                                  La chance n’existe pas , ce sont les opportunités que l’on saisit qui nous apportent le positif.

                                  J’ai 30 ans de militantisme associatif derrière moi et je connais bien les dérives des grosses assocs.
                                  Là encore vous jetez l’outil avec l’utilisateur ;

                                  Quand à Babyloan, cet argent je le considère comme donné , je reprête les sommes remboursées. Je milite de l’intérieur pour faire baisser les taux d’intérêt de ces prêts que je trouve prohibitifs mais je comprends leurs arguments. c’est ce qui leur permet de financer le spersonnes qui vont sur place étudier les projets, etc....
                                  Toutefois, ces personnes sollicitent des prêts à babyloan via les organismes associés parceque les banques refusent de leur prêter ou alors à des taux encore plus élevés.
                                  Si vous avez mieux à proposer, je suis preneur.

                                  idem pour la nef.

                                  Tiens par curiosité , dans quelle banque êtes-vous monsieur le moraliste ?


                                • Karash 7 octobre 2012 19:07

                                  Je suis à la banque postale. Je refuse d’aller au crédit coopératif, qui est une entreprise qui fait dans le pur marketing, comme votre babyloan.

                                  Je maintiens que l’opportunité que vous vous offrez réellement, si vous vous attachiez aux fins plutôt qu’aux faux semblants, en achetant des billets de Loto, c’est de foutre de l’argent en l’air.

                                  Je note que cela ne vous dérange pas de donner de l’argent à des prédateurs communiquant plutôt qu’à des personnes qui en ont réellement besoin (au hasard, le SDF qui risque de crever de froid à deux pas de chez vous), tant que le faux semblant, les apparences vous conviennent.

                                  Je ne jette pas l’outil avec l’utilisateur, je dis que l’outil n’est RIEN sans le contrôle de l’utilisateur, et que vous n’exercez aucun contrôle, vous vous contentez de faire semblant pour vous acheter une bonne conscience.

                                  Je n’ai pas la prétention de faire dans la solidarité, ce serait parfaitement débile alors que je ne suis pas encore moi même en situation d’autonomie.


                                • Romain Desbois 7 octobre 2012 19:33

                                  karash

                                  Oui la banque postale qui magouille entre paradis fiscal et financement de prêt d’armes.

                                  Mais il y a mieux :
                                  Guide des banques eco-responsables

                                  Je ne vous ai jamais parlé du crédit coopératif, je vous ai parlé de LA NEF !!!!

                                  En attendant d’être suffisamment grosse pour légalement être une banque à part entière la nef soustraite au crédit coopératif .

                                  Encore une jeune anakin, rien n’est parfait et je serais heureux si vous me trouvez mieux . Je change tout de suite de crêmerie


                                • Karash 7 octobre 2012 19:44

                                  La NEF, c’est pour l’épargne pas pour le compte courant. Et j’ai déjà suffisamment exprimé ce que je pensais de l’épargne.

                                  Et vous pouvez me traiter d’Anakin, ça ne me fait ni chaud ni froid venant d’un triste clown.


                                • Karash 7 octobre 2012 19:46

                                  Dans déjà 2 articles j’ai pourfendu la thésaurisation et l’épargne bancaire.


                                • Romain Desbois 8 octobre 2012 00:13

                                  non monsieur ca fait quinze ans que j’ai un compte NEF, géré par le crédit coopératif qui ne peut utiliser cet argent pour faire ses magouilles.

                                  J’ai hâte que la nef prenne son indépendance mais pour cela 30 000 clients ce n’est pas suffisant.
                                  Il ne tient qu’à nous tous de leur permettre de prendre leur envol.


                                • Romain Desbois 8 octobre 2012 00:16

                                  Jeune Anakin n’est pas une insulte, c’est de ma part plutôt gentil pour vous faire comprendre que malgré vos grandes connaissances livresques, il vous manque l’expérience.

                                  ce n’est pas une critique, il est normal à votre âge de ne pas avoir de pragmatisme. c’est même rassurant je dirais.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 16:54

                                  Avant de lire votre article, je suis allé lire votre à propos qui dit « Cadre »de base« en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.  »
                                  Là, j’ai compris même si vous ne dites pas votre âge.
                                  Vous ne donnez pas la dimension de.« l’entreprise ».mais vous écrivez des pièces de théâtres.
                                  Dans une pièce de théâtre, on peut parler ainsi.
                                  Dans la vie de tous les jours, c’est loin d’arriver un jour.
                                  L’homme a son intérêt propre à veiller.
                                  C’est l’évolution qui le lui dicte. Le profit ou le bénéfice ne sont pas seulement à rejeter, ils se conquièrent avec de plus en plus de difficultés pour les uns et plus facilement pour les autres.
                                  C’est là tout le problème. Mais j’espère que dans votre entreprise, vous avez senti la nuance.


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 17:24

                                    Près lecture :


                                    « la course au profit, est devenue pour les élites la corse à l’extorsion de la masse monétaire mondiale. »
                                    La corse peut-être. smiley

                                    « Le profit dans la stagnation »
                                     ??? Le profit ne reste jamais stagnation.

                                    « laissée marchands, ses valeurs s’effondrent »

                                    La dépréciation des valeurs, vous connaissez ?

                                    « ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder »

                                    Vieille pensée des Indiens. Personne n’appartient à personne et tout le monde joue à la course relais entre génération. Les animaux mangent ceux qui sont plus faibles. Les plantes se nourrissent de photosynthèse. Les choses ? il faudra préciser.

                                    Comment motiver les troupes, si ce n’est par l’idée de faire du profit. Peut-être une carotte comme pour l’âne ?
                                    Pour manger, se loger, on fait quoi ?

                                    Mad Max comme les plantes et les animaux ?

                                  • citoyenrené citoyenrené 4 octobre 2012 17:29

                                    article magnifique

                                    la pensée y est largement développée, la réflexion sur la nocivité pour la collectivité de profits non limités rationnellement démontrée

                                    un coup de maitre


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 4 octobre 2012 19:07

                                      Un coup dans l’eau aussi. smiley


                                    • Karash 4 octobre 2012 20:23

                                      << Pour aller plus loin, il nous faudrait penser une société dont le but premier ne serait plus le profit, mais l’épanouissement à long terme des êtres humains, en accord avec les potentialités de notre environnement, et ne plus penser celui-ci comme ressource, mas comme une globalité d’un tout dont nous faisons partie.

                                      Ce serait une mondialisation radicale, où chaque être humain serait considéré comme unique, ayant une valeur infinie, dans un univers qui lui-même serait respecté, sans chercher à tout lui prendre sans rien lui donner.

                                      Au fond, l’idée simple, mais essentielle, que ni les humains, ni les animaux, ni les plantes, ni même les choses, ne nous appartiennent, et que nul ne peut les posséder. >>

                                      Si vous voulez un monde ou les lions ne mangent pas les antilopes, eh bien, il va falloir penser à déménager. Les hommes de ne nourrissent pas d’eau croupie et de poésie, ils se nourrissent de ce qu’ils sont capables de produire.

                                      Si vous avez un autre moyen plus efficace pour produire des biens que la spécialisation du travail et l’échange marchand, donc le capitalisme libéral, nous serons très heureux de le connaitre.

                                      En attendant, vous pouvez toujours faire la danse du ventre pour que les hommes se transforment en bisounours, ça n’arrivera pas. Les seules manières d’améliorer le capitalisme libéral, sont :

                                      - de débrider les entraves qui empêchent les petits de se coaliser afin de pouvoir soutenir le rapport de force avec les gros

                                      - d’améliorer la culture populaire afin de la rendre plus résiliente face aux assauts de la propagande venant de l’élite dominante

                                      Tout le reste sera contre-productif.


                                      • Romain Desbois 4 octobre 2012 20:37

                                        je crois que le problème est que nombreux sont ceux qui ont un rapport malsain avec l’argent.

                                        L’argent n’ est qu’un outil. L’important c’est de la façon dont on l’acquiert et l’utilise.


                                      • Karash 4 octobre 2012 20:44

                                        A qui le dites vous :

                                        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-argent-119144

                                        par Karash jeudi 28 juin 2012 - 29 réactions
                                        L’argent Essai sur la cause des causes de la crise

                                      • Mani Mani 4 octobre 2012 20:59

                                        Il faut du temps..

                                        Il faut continuer à réfléchir et à confronter ses idées et points de vus à ceux des autres...
                                        Il faut que tout le monde se renseigne et cherche à comprendre les points qui les intéresse...
                                        Trouver les failles dans nos réflexions et y remédier...et continuer à en chercher si l’on en trouve pas...

                                        Internet malgré les pièges est un super outil qui peut nous faire gagner beaucoup de temps !

                                        C’est en cours,
                                        On y arrivera !

                                      • Romain Desbois 5 octobre 2012 08:28
                                        "Karash 22 ans. Étudiant. Défaut : Essaie toujours de tout comprendre.

                                        Croire n’est pas suffisant."

                                        Je ne vois pas cette humilité annoncée dans vos commentaires.


                                      • Karash 5 octobre 2012 11:12

                                        Ouverture d’esprit n’est pas faiblesse d’esprit.

                                        On ne peut s’appuyer que sur ce qui résiste.

                                        Mais si vous pensez que je me plante, ne vous gênez surtout pas pour critiquer.


                                      • kéké02360 4 octobre 2012 21:43

                                        ne nous laissons pas imposer des choses dont nous ne voulons pas ..............

                                        ,à passer à ton voisin(e) c’est ici :

                                        http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/lettre-ouverte-ministres-ogm-sante-publique-516.html 


                                        • kéké02360 4 octobre 2012 21:47

                                          C’est possible en partie de se passer de l’argent !!!

                                           

                                          Suffit d’adhérer à un SEL de votre coin !!!

                                          Selidairement smiley


                                          • Romain Desbois 5 octobre 2012 10:10

                                            Non les SEL ne sont que des monnaies locales.

                                            ingénieux si c’est limité à des échanges de service non commercialisable mais dangereux si on le généralise. Car la sécu, le chômage et les retraites ne seraient plus alimentés.


                                          • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 octobre 2012 22:38

                                            Merci pour toutes ces contributions.

                                            Pour se faire une idée, le mieux est d’aller voir par soi-même :

                                            -Une critique au monde diplomatique

                                            -Le TSCG dans sa version originale

                                            En voici un extrait :

                                            << ARTICLE 8

                                            1. La Commission européenne est invitée à présenter en temps utile aux parties contractantes un rapport concernant les dispositions adoptées par chacune d’entre elles conformément à l’article 3, paragraphe 2. Si, après avoir donné à la partie contractante concernée la possibilité de présenter ses observations, la Commission européenne conclut dans son rapport que ladite partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, la Cour de justice de l’Union européenne sera saisie de la question par une ou plusieurs parties contractantes. Lorsqu’une partie contractante estime, indépendamment du rapport de la Commission, qu’une autre partie contractante n’a pas respecté l’article 3, paragraphe 2, elle peut également saisir la Cour de justice de cette question. Dans les deux cas, l’arrêt de la Cour de justice est contraignant à l’égard des parties à la procédure, lesquelles prennent les mesures nécessaires pour se conformer audit arrêt dans un délai à déterminer par la Cour de justice.

                                            2. Lorsque, sur la base de sa propre évaluation ou de celle de la Commission européenne, une partie contractante considère qu’une autre partie contractante n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer à l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1, elle peut saisir la Cour de justice de l’affaire et demander que des sanctions financières soient infligées selon les critères établis par la Commission européenne dans le cadre de l’article 260 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Si la Cour de justice conclut que la partie contractante concernée ne s’est pas conformée à son arrêt, elle peut lui infliger le paiement d’une somme forfaitaire ou d’une astreinte adaptée aux circonstances et ne dépassant pas 0,1 % de son produit intérieur brut. Les montants dont le paiement est infligé à une partie contractante dont la monnaie est l’euro sont à verser au mécanisme européen de stabilité. Dans les autres cas, les paiements sont versés au budget général de l’Union européenne. >>

                                            Le traité n’a pas pour but de limiter la dette, mais de limiter l’autonomie des États en leur infligeant des amendes s’ils ne respectent pas les dogmes libéraux.

                                            Voici ce que je pense :

                                            Aujourd’hui, le meilleur moyen de faire du profit est de spéculer sur la dette des États.

                                            Par l’austérité, la récession augmente, ainsi que les déficits, ce qui fait croître la dette donc les taux, donc les profits.

                                            Et celui qui s’y oppose a des jours sombres devant lui.

                                            N’avez-vous pas remarqué que sitôt élu, le nouveau Président a été invité à moults sommets ? Comme si ou voulait mettre au parfum le nouvel arrivant sur les mœurs à suivre.

                                            Le nouvel élu doit bien comprendre que le peuple n’est rien, qu’il peut s’assoir sur les promesses, inutiles chiffons de papier, et qui les vrais maîtres, issus des cercles tels Bildelberg, à qui il doit obéir. Malheur à qui voudrait modifier cet état des choses

                                            Dans ce cadre, le but réel du TSCG n’est donc pas de diminuer la dette, mais au contraire de l’augmenter afin de faire augmenter les taux d’intérêt.

                                            La démocratie  ? Ce n’est qu’un théâtre de marionnettes.

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