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Accueil du site > Actualités > Société > Vers des camps de rééducation écologique !

Vers des camps de rééducation écologique !

La Suède, toujours en tête de ligne pour les initiatives écologiques liberticides, se sert des résultats d’une enquête de comportement face à la de consommation carbone, pour pouvoir modifier les conduites des citoyens et ainsi obtenir une consommation civique, responsable et respectueuse de la planète. Cette étude va permettre aux décideurs de choisir un autre mode de développement et de consommation et orienter les citoyens vers un comportement éthiquement écologique, attentif à la nature et aux hommes. Bref, un exemple à suivre mondialement, si l’on veut sauver la planète de tous les maux qu’on lui prédit. Mais taxer ne suffit pas ! Certes, atteindre l’individu au portefeuille est un excellent moyen de le contraindre. Mais pour les théoriciens de la croissance verte, cela n’est pas assez. Il faut impérativement sensibiliser depuis le plus jeune âge, marteler les messages de comportement citoyen et si trop rechignent, il faut légiférer dans le bon sens, celui « qui veut le bonheur de gens » même si cela doit se faire contre leur gré.

Ceux qui connaissent des Scandinaves sont frappés par le fanatisme écologique qui les a atteint depuis plus de deux décennies. Il s’instaure tant en Suède qu’en Norvège une société tellement respectueuse de l’écologie et de la bien pensance que l’individu normal, non fanatisé par la nouvelle théologie, s’y ennuie de pied ferme. Le modèle suédois envahi le monde occidental, cependant il pourrait être renforcé en efficacité en appliquant des méthodes plus radicales, donc plus respectées et encore plus coercitives. Ce qui rend le modèle suédois encore supportable de prime abord, c’est son côté hypocritement poli et consensuel qui étouffe les individus dans un bien-être apparent. Mais le temps arrive insidieusement de la coercition, de la peur collective et l’état d’urgence écologique dans la plupart des pays occidentaux.
 
Tout le monde connaît le permis à points. Dans le but de réduire la mortalité par accident. Une armada de gendarmes sillonne les routes de France pour faire comprendre à coup de contraventions comment il sied de se comporter sur les routes. Mais s’il s’agit surtout de remplir les caisses du trésor public avec le montant des amendes, on voit poindre derrière cette répression, une volonté pédagogique, voire de conditionnement pavlovien des automobilistes. Les stages de récupérations de points sont des séances de conditionnement pavlovien, fait pour que les conducteurs pris en faute fassent acte de repentance. Ou du moins, il faut qu’il aient la décence de faire semblant et acquittent le montant du stage pour récupérer les points.
Dans une logique purement écologiste, il ne serait pas surprenant d’instituer un permis pollution à points individuel, où il serait pris en compte le CO2 émis par la consommation de carburant, le chauffage, le transport des aliments consommés, les Chinois ayant fabriqué nos appareils électroménagers et les jouets de nos gosses. Ce qui est actuellement prévu pour l’industrie lourde avec les droits d’émission de gaz dits à effets de serre pourrait être étendu au citoyen lambda pour le plus grand bénéfice des ours polaires et des habitants des atolls du Pacifique.
En plus de la taxation, le citoyen pourrait perdre des points sur son permis de pollution s’il contrevenait aux sacro-saintes lois de l’écologie citoyenne. Il serait convoqué à des stages de consommation citoyenne et responsable financièrement et pénalement, passé un seuil inférieur de points.
Enfin, pourquoi ne pas frapper d’indignité écologique les plus gros contrevenant, avec cérémonie officielle de dégradation publique, comme au temps du capitaine Dreyfus. L’exemplarité de l’humiliation en ferait réfléchir plus d’un sur l’intérêt des économies d’énergie.
 
Il est d’ailleurs curieux de constater que les tenants de l’écologie, sont sinon tous, mais souvent des laïcs convaincus. Cela ne les empêche nullement d’appliquer des règles de conduites inspirées par la théologie judéo-chrétienne.
A quand la confession en place publique pour les grands pollueurs, les actes de contrition récités dès l’école pour sensibiliser les petits au respect de la planète et de leur inculquer les moyens d’éviter les nuisances climatiques au maximum.
Remplaçant les classiques « lundi je me suis branlé devant un porno, mardi, j’ai dit merde au voisin, mercredi, j’ai fait pipi dans l’ascenseur », le contrevenant confesserait « Mardi, j’ai acheté hors saison des fraises du Chili, mercredi, j’ai laissé la lumière allumée toute la nuit, samedi, je suis allé faire un tour en 4x4 ». Des conseillers en économie d’énergie remplaceraient positivement, curés, pasteurs et rabbins. Mais pas forcément imams et ulémas, l’Islam ayant déjà fort à faire avec le vert du prophète, ne se préoccupe jusqu’à présent que très peu du vert de Bendit !
 
Dans le discours écologiste qui se radicalise de plus en plus se trouvent à la fois des émules de Torquemada et des nostalgiques de Gardes Rouges de la Révolution culturelle chinoise. Nous n’en sommes pas encore arrivés aux camps de rééducation de Pol Pot pour les petits pollueurs. Mais les nouveaux Khmers rouges risquent de virer au vert si on leur laisse toute liberté d’action.
Déjà, dans nos écoles et à la télévision les enfants sont embrigadés dans le respect des normes écologiques. Il n’y a qu’un pas pour les entraîner à la délation des comportements à risque pour la planète, comme dans la Roumanie de Ceausescu où les gosses étaient incités à dénoncer leurs parents s’ils disaient du mal du génie des Carpates ou du Parti Communiste Roumain.
Quant aux partisans de la décroissance, ils font indubitablement penser aux Amish qui vivent sans électricité et se déplacent en carrioles tractées par des chevaux au cœur des Appalaches.
 
A force de vouloir le bien des gens dans l’intérêt collectif on en arrive à des dérives qui ont donné les résultats que l’on connaît depuis des siècles, Inquisition, colonisation forcée, nazisme, stalinisme et tant d’autres.
Il faudrait peut être revenir à un amour de la nature et de l’homme beaucoup plus raisonnable, celui des romantiques allemands, des promeneurs solitaires qui ne faisaient pas chier les autres, à moins de transformer le monde en une sorte d’Auroville planétaire, factice, ennuyeux et mortifère. Le vert qui est dans le fruit et comme dans la Bible, « Les pères auront mangé les raisinsverts de l’écologie, et les fils en auront les dents agacées ».
 
PS : J’avais déjà écrit sur la société suédoise, il semble que cela s’aggrave de façon exponentielle dans ce pays.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-peut-on-etre-suedois-28271
 
 

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14 réactions à cet article    


  • krolik krolik 12 septembre 2009 12:39

    Allant dans le sens de votre article, iciune petite histoire des mouvements écologistes :
    http://www.larecherchedubonheur.com/article-27817961.html

    @+


    • jcm jcm 12 septembre 2009 12:43

      « ...obtenir une consommation civique, responsable et respectueuse de la planète. » est en effet un enjeu de taille, aujourd’hui où nous pouvons constater l’état déplorable dans lequel nous avons plongé cette planète.

      Savez-vous qu’il est devenu interdit de consommer anguilles et « poissons de fond » dans un certain nombre de bassins en France pour cause de PCB à des teneurs dangereuses, qu’une étude portant sur l’état des eaux aux Etats Unis montre une pollution généralisée et forte au mercure, cas que l’on retrouve en Guyane avec de nombreux cas de malformations et pathologies lourdes...

      Alors qu’il y a 20 ans en été il fallait nettoyer son pare brise des insectes qui s’y étaient écrasés au moins une fois par jour on peut parcourir aujourd’hui des centaines de km sans que cela soit nécessaire...

      Nous sommes dans le cours de la sixième disparition massive et rapide d’espèces, la première qui soit imputable aux activités humaines, avec notamment l’amenuisement sévère des populations d’insectes pollinisateurs qui ont jusqu’à maintenant travaillé gratuitement à notre bénéfice car une part importante de notre nourriture (et de la beauté de notre environnement) dépend de la pollinisation.

      Des centaines de millions de personnes en Inde, en Chine, au Brésil et dans bien d’autres pays sont en voie d’atteindre notre niveau de vie, que nous avons acquis en provoquant de très nombreux et très graves déséquilibres environnementaux, voir par exemple l’effondrement des stocks de poisson dans les océans, qui affecte de très nombreuses espèces.

      Si nous continuons avec les mêmes méthodes, et si s’ajoute l’impact de ces nouveaux « consommateurs » utilisant des méthodes identiques aux nôtre, que pensez-vous qu’il adviendra ?

      La Terre demeurera-t-elle longtemps vivable ?

      J’en doute fort et cela nous conduit à tenter d’ « ...obtenir une consommation civique, responsable et respectueuse de la planète. »

      Sur la / les méthodes pour y parvenir il y aura évidemment débat, entre ceux qui auront compris qu’un grand nombre de nos comportement hypothèquent gravement l’avenir et ne voudront pas poursuivre dans cette voie et ceux qui ne voudront l’admettre.

      Gouverner étant, dit-on, prévoir, il faut prévoir ce que pourra être l’influence de nos comportements dans l’avenir et, si nous ne voulons pas endommager par avance cet avenir, décider de ce qu’il nous est ou non permis de faire.

      Sur la base de telles décisions il sera indispensable d’imposer à tous des règles qui devront être des garde fous.

      Après tout on pourrait dénoncer la « dictature » en ce qui concerne l’interdiction, en France et probablement dans un certain nombre d’autres pays, de fabriquer soi même sa voiture, avec un moteur de tracteur ou d’avion et tout ce que l’on pourra imaginer, et de l’utiliser sans homologation sur les voies publiques.

      Car cela est une atteinte réelle à la liberté de chacun de concevoir et utiliser un véhicule original.

      Mais cette interdiction nous évite d’être confronté à des véhicules qui pourraient être de véritables dangers publics, comme le sont les algues vertes proliférant en Bretagne et bien d’autres choses...

      Alors oui, vient un moment où il faut limiter, encadrer, légiférer... à défaut de pouvoir se fier à des comportements qui offriraient toutes les garanties nécessaires...


      • Krokodilo Krokodilo 12 septembre 2009 13:07

        Votre article, toujours agréable à lire quant à la forme, est tellement excessif qu’il décourage toute critique. Je suis allé jeter un oeil sur celui qui parle de la Suède.
        Inquisition, colonisation forcée, nazisme, stalinisme, Maccarthysme, Khmers rouges, Gardes rouges, Torquemada, vous n’avez pas peur des grands mots ! Manque Hitler, Pol pot et quelques autres moins célèbres.
        Par ailleurs, résumer la décroissance ou l’altercroissance aux Amish, ce n’est plus un pamphlet mais de la caricature. Je ne réponds même pas sur ce point. La nature se chargera de nous mettre tous d’accord : quand les derniers litres de pétrole coûteront une fortune, fini les courses de Formule 1, et on devra voyager moins, ou différemment, plus longtemps, plus lentement.
        Pour l’automobile, la seule façon de diminuer le nombre de victimes serait de systématiser les radars partout ! D’appliquer et de durcir les limitations de vitesse. Si les fous du volant se tuaient seuls, ça ne me ferait ni chaud ni froid, chacun est libre de sa vie et de sa mort, je suis d’accord avec vous, mais les imprudences au volant tuent aussi les autres.

        Maintenant que vous avez bien critiqué, peut-être pourriez-vous nous détailler quel est la société dont vous rêvez ? Les Suédois que vous connaissez en Ouganda ont probablement une mentalité d’aventuriers, mais même les Etatsuniens du Far-west d’autrefois ont fini par apprécier les shérifs, les rangers et un peu d’ordre. A vous lire, on sent une nostalgie de la loi du colt, de l’individualisme, de la liberté individuelle érigée en dogme, mais toute société est une contrainte, une acceptation de lois communes.
        Je ne sais plus qui a dit « deux choses menacent les sociétés, l’ordre et le désordre ».
        Qualifier de nazisme la vague conscience écolo qui naît sur la terre est vraiment stupéfiant. il y a à peine quelques décennies, René Dumont se faisait traiter de vieux fou.
        Je vous rassure, notre gouvernement actuel affaiblit l’Etat à toute vitesse, démantèle la médecine du travail, la surveillance sanitaire industrielle, l’UE s’apprête à confier la pharmacovigilance à l’industrie pharmaceutique, l’industrie agroalimentaire dicte toujours sa loi, la malbouffe se porte très bien, l’usage de produits vétérinaires interdits est modérément condamné, et nous sommes champions de l’usage des pesticides ; la société dont vous rêvez sera peut-être bientôt en France ! D’ailleurs, je m’en vais récupérer le fusil de chasse de mon grand-père, on ne sait jamais.


        • Georges Yang 12 septembre 2009 15:53

          @ Actias
          Erreur, je suis un piètre consommateur, sans véhicule vivant assez simplement, mais qui ne veut subir aucun diktat « pour mon bien » et qui a horreur des poncifs des abrutis qui se targent d’écologie.


        • jcm jcm 12 septembre 2009 16:26

          A l’auteur : « Il faudrait peut être revenir à un amour de la nature et de l’homme beaucoup plus raisonnable... ».

          Eh oui, pourquoi pas... on pourrait même écrire « il aurait fallu... » mais nous n’avons pas pris ce chemin et ne sommes pas en voie de le faire.

          Que vous ayez horreur de ceci ou de cela importe peu car ce qui compte est de nous donner collectivement les chances de vivre correctement.

          Cela ne pourra se faire sans lois, nous pouvons en être certains...


        • Georges Yang 12 septembre 2009 15:24

          Ne pas suivre les sirènes écologistes et émettre le moindre doute revient aujourd’hui à déclarer que l’on préfère Pétain à de Gaulle et Fourniret ou Dutroux à l’Abbé Pierre.

          Pour rester dans le thème, on pourrait aussi tondre les femmes qui utilisent des aérosols sans modérations et les obliger à se prosterner en faisant un mea culpa devant la couche d’ozone.


          • Marc Bruxman 12 septembre 2009 18:53


            Par ailleurs, résumer la décroissance ou l’altercroissance aux Amish, ce n’est plus un pamphlet mais de la caricature.

            Le premier trimestre 2009 ne vous as pas suffit ?

            La nature se chargera de nous mettre tous d’accord : quand les derniers litres de pétrole coûteront une fortune, fini les courses de Formule 1, et on devra voyager moins, ou différemment, plus longtemps, plus lentement.

            Non ca n’arrivera pas. Des fumiers verts essaieront de nous l’imposer mais ils finiront décapités. Parce que plutot tuer que de finir dans un monde asceptisés pour que les déchets de l’humanité, ceux qui reculent devant tout risque puissent se croire utile. Le principe de précaution c’est pour les faibles. Et dans la nature, les faibles perdent. Ils en va ainsi chez les animaux et chez les hommes.

            Pour l’automobile, la seule façon de diminuer le nombre de victimes serait de systématiser les radars partout ! D’appliquer et de durcir les limitations de vitesse. Si les fous du volant se tuaient seuls, ça ne me ferait ni chaud ni froid, chacun est libre de sa vie et de sa mort, je suis d’accord avec vous, mais les imprudences au volant tuent aussi les autres.

            Et allez encore un ! La vitesse est limitée à 130 depuis les années 70 et les véhicules sont de plus en plus sur. La vérité c’est qu’il y a une bande de crevards qui n’ont pu se payer qu’une 205 qui roule pas à plus de 110 et qui sont jaloux de ceux qui roulent dans une belle bagnole.

            "Maintenant que vous avez bien critiqué, peut-être pourriez-vous nous détailler quel est la société dont vous rêvez ? Les Suédois que vous connaissez en Ouganda ont probablement une mentalité d’aventuriers, mais même les Etatsuniens du Far-west d’autrefois ont fini par apprécier les shérifs, les rangers et un peu d’ordre.« 

            Ce n’est pas un peu d’ordre mais de l’asceptisation dont rêve les décroissanceux et autres. Il veulent dicter tout et n’importe quoi, parce que c’est la seule façon qu’ils ont de se sentir puissant et utile alors qu’ils sont en réalité incapables d’avoir prise sur le monde.

            Et effectivement de plus en plus de gens de valeur trouvent leur salut dans l’expatriation et on les comprends. C’est déprimant quand on prend l’avion pour rentrer et qu’à peine posé le pied à CDG on voit tous les français commencer à se plaindre.

             »A vous lire, on sent une nostalgie de la loi du colt, de l’individualisme, de la liberté individuelle érigée en dogme, mais toute société est une contrainte, une acceptation de lois communes.
            Je ne sais plus qui a dit « deux choses menacent les sociétés, l’ordre et le désordre ».« 

            Oui mais l’ordre nait spontanément de la liberté ne vous inquietez nullement la dessus.

             »Qualifier de nazisme la vague conscience écolo qui naît sur la terre est vraiment stupéfiant. il y a à peine quelques décennies, René Dumont se faisait traiter de vieux fou.« 

            Et pourtant les écolos sont de plus en plus flippants. Et franchement si les verts rentrent dans le fruit, je vous garantit que je me casse à l’étranger direct et je vous laisse crever.

             »Je vous rassure, notre gouvernement actuel affaiblit l’Etat à toute vitesse, démantèle la médecine du travail,la surveillance sanitaire industrielle, l’UE s’apprête à confier la pharmacovigilance à l’industrie pharmaceutique, l’industrie agroalimentaire dicte toujours sa loi, la malbouffe se porte très bien, l’usage de produits vétérinaires interdits est modérément condamné, et nous sommes champions de l’usage des pesticides ; la société dont vous rêvez sera peut-être bientôt en France !"

            Réguler coute de l’argent et de l’énergie. Réguler, c’est dépenser de l’énergie pour instaurer un ordre contre nature. Si on met un petit peu d’ordre, cela ne coute pas très cher et cela peut fonctionner voir même être bénéfique car on stabilise le pouvoir ce qui est bon pour l’activité économique.

            Mais si l’on régule trop comme on essaie de faire, on s’affaiblit automatiquement car imposer un ordre trop contre nature finit par couter très très cher. Et donc l’état dépense de plus en plus juste pour appliquer des réglements stupides. L’état fout des radars automatique, les ventes de voitures vont baisser de plus en plus. L’état indemnise les chomeurs de l’automobile fout des primes à la casse. On nage en pleine folie. Car rien de tout cela ne produit de la richesse. Très bientot, la pression de la dette publique forcera à un retour à la réalité. Il va falloir se remettre en position de produire des richesses dans ce pays. Et si on ne le fait pas, nos élites partiront en Asie ou on leur ouvrira grand les portes. Le transfert de technologie se fera de cette façon en transférant les gens compétents. Resteront ici les autres.


            • Krokodilo Krokodilo 12 septembre 2009 21:25

              « Oui mais l’ordre nait spontanément de la liberté ne vous inquietez nullement la dessus. »
              Exactement comme le marché s’autorégule ! Vous avez bien appris votre leçon.
              Ne vous inquiétez pas pour la création de richesses, le Medef y arrive très bien, voyez la caisse noire de l’UIMM, mais ce sont des richesses destinées à une poignée de gens.
              Quant à la nature, si effectivement les faibles y sont éliminés en premier, il y a aussi une certaine solidarité parmi les animaux qui vivent en meute : le chef de meutre se nourrit en premier mais partage ensuite la barbaque.
               Et les civilisations primitives ont inventé depuis longtemps la solidarité, le partage durant les périodes de famine ou avec un chasseur blessé et sa famille, en fait les tribus primitives sont les vrais communistes ! Alors que vous êtes dans le fantasme de l’ultralibéralisme ! Je ne sais plus quel journaliste de la presse économique, ultralibéral, a dû reconnaître lorsqu’il a eu beosin d’une lourde opération suivie de soins longs, qu’il n’aurait jamais pu payer seul le coût du matériel et du nombreux personnel exigé par ses soins, il a découvert le principe de l’assurance et de la solidarité ! Faites comme lui.


            • TSS 12 septembre 2009 19:03


              A Nairobi vous ne devez pas trop être géné par les ecologistes  !!


              • Georges Yang 13 septembre 2009 09:56

                Vous vous trompez, le Kenya a une écologiste qui a reçu le Nobel, Wangari Maathai ! Elle emploi le même langage que les européens de la secte verte. La ministre de la santé a fait interdire e fumer dans les rues, heureusement on peut encore le faire dans les bars.


              • Krokodilo Krokodilo 13 septembre 2009 18:00

                Je me suis laissé dire qu’on ne pouvait plus flinguer tranquillement des éléphants dans ce kénya où la secte écologiste a là aussi fait des siennes. Liberté !


              • Georges Yang 14 septembre 2009 10:12

                Concernant les éléphants, rien à voir avec l’écologie, mais avec le tourisme de masse ! Le prix payé par les chasseurs ne compenserait pas les recettes produites par les touristes animaliers. Et puis, il n’ y a pas pléthore d’éléphants au Kenya, alors qu’ils sont trop nombreux dans certaines régions d’Afrique australe, des pays qui demandent d’ailleurs un moratoire sur la commercialisation de l’ivoire. Ne plus tuer les éléphants et autres b^tes quand elles se font rares ne relève pas de l’écologie mais du bon sens économique. L’animal sauvage peut être une manne financière, hélas, les profits sont souvent mal redistribués. 


              • jymb 12 septembre 2009 19:23

                Merci pour votre post

                Tout le monde n’est donc pas encore devenu fou et n’édicte pas en religion le pourrissement de la vie d’autrui

                Le problème majeur est : ou trouver le politique qui remets intelligence et liberté en priorité absolue ?

                Nous en sommes aux antipodes


                • ombrageux ombrageux 13 septembre 2009 12:04

                  Pamphlet sur le permis à point totalement inutile dans un article de ce genre et méconnaissance totale de la Suède.

                  Article très mauvais à mon sens

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