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Accueil du site > Actualités > Société > Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent

Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent

Une étude de plus en plus précise vient d’être publiée pour analyser les violences conjugales en France. Un horizon très sombre de ce qu’il se passe au sein de beaucoup trop de foyers.

Quel étrange phénomène que parmi deux personnes qui s’aiment (?) et décident de vivre ensemble, l’une d’elles (très souvent la femme) est victime des violences de l’autre, parfois jusqu’à en mourir. Pourtant, les études le démontrent et le confirment : beaucoup de femmes sont battues par leur conjoint ou ex-conjoint, et un peu moins d’hommes subissent le même sort.

Ce constat est à la fois révoltant et étonnant. Révoltant comme toutes les violences. Étonnant car, aujourd’hui, les femmes font autant d’études que les hommes, et vivent une indépendance professionnelle et financière qui pourrait les détacher de leur conjoint violent, du moins plus facilement (matériellement) que dans le passé.

La mort de Marie Trintignant le 1er août 2003 n’a pas réduit ce phénomène, mais a permis au moins de le rendre plus connu de l’ensemble des citoyens et de sensibiliser les victimes sur les démarches à suivre.


Un observatoire pour scruter les violences en France

En 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait mis en place l’Observatoire national de la délinquance (OND), rattaché comme un département de l’Institut national des hautes études de sécurité (INHES).

Loin d’être une initiative personnelle de Nicolas Sarkozy, cet observatoire avait été proposé par un rapport rédigé et publié en janvier 2002 par les députés Robert Pandraud (UMP, ancien ministre délégué à la Sécurité) et Christophe Caresche (PS, adjoint de Paris) missionnés le 23 juillet 2001 par son prédécesseur place Beauvau, Daniel Vaillant.

La mission de l’Observatoire national de la délinquance est de recueillir et d’analyser toutes les statistiques correspondant à la délinquance en France, soit en collectant les informations auprès des forces de l’ordre (nombre de plaintes, etc.), soit en diligentant auprès de l’Insee des enquêtes de victimation (dont le but est de dénombrer les personnes subissant une atteinte, qu’elle soit matérielle, corporelle ou psychique). En 2007, l’observatoire comptait neuf employés à plein temps.

L’OND a publié ce 8 juillet 2008 son bulletin mensuel de juillet 2008 où il recense le nombre de cas de violences conjugales en 2007. Parmi les violences recensées, il y a les violences physiques (coups, mutilations, agressions sexuelles, séquestration, meurtres), psychologiques (insultes, chantages, menaces, humiliations) et autres (vol, destruction, confiscation, etc.).


Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France

47 573 faits ont été enregistrés par la gendarmerie et la police, ce qui constitue une hausse de plus de 30 % par rapport à 2004 (36 231), mais pas une augmentation du nombre de cas : il y a plus de déclarations qu’avant (encouragées par la police et la justice), et il y a une nouvelle définition de la violence conjugale qui inclut désormais les violences faites par un ancien conjoint.

Les violences conjugales représentent plus du quart de l’ensemble des actes de violence.

En 2006, 137 femmes sont mortes des coups portés par leur compagnon (soit une femme tous les trois jours) et plus de 3 000 actes de violence ont entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours (en légère baisse, de 3 360 à 3 103).

Statistiquement, cela correspond à 18,7 faits de violence conjugale pour 10 000 femmes, mais avec des pointes dans certains départements au-delà de 30 pour 10 000 femmes.

Ce nombre est à comparer avec une enquête de victimation réalisée en 2007 pour des faits de 2005 et 2006 : 410 000 femmes ont déclaré avoir subi des violences de leur conjoint ou ex-conjoint, soit 2,3 % de l’ensemble des femmes âgées de 18 à 60 ans. Moins d’un quart ont donc donné lieu à un dépôt de plainte (21 %).


Un homme meurt tous les dix jours de violences conjugales en France

Mais l’enquête de victimation révèle aussi que 127 000 hommes sont victimes de violences exercées par leur conjointe, soit 0,7 % de l’ensemble des hommes âgés de 18 à 60 ans pour la même période. Or, seulement 2 317 plaintes ont été enregistrées pour de tels faits, les hommes renonçant encore plus que les femmes à déposer une plainte.

Ce qui signifie qu’un peu moins d’un quart des faits de violences conjugales sont exercés sur des hommes.

En 2006, 37 hommes mouraient, tués par leur conjointe, mais dans les trois quarts des cas, ces hommes battaient leur compagne.


Origines des violences ayant entraîné la mort

Les circonstances des morts par violences conjugales sont relativement classiques et prévisibles : dispute, alcool, séparation et jalousie.

En effet, dans la grande majorité des cas (54 %), c’est une dispute qui a déclenché l’acte de violence. Puis viennent l’alcool pour 29 % des cas, la séparation pour 27 % et la jalousie pour 22 %. La folie, l’absorption de drogues ou de médicaments et la dépression ne viennent que pour moins de 10 % des cas (l’ensemble des pourcentages est supérieur à 100 en raison des réponses multiples possibles).


Réagir avant qu’il ne soit trop tard…

Depuis le 1er juin 2006, un numéro de téléphone spécial permet aux victimes de violences conjugales d’entrer en contact avec un service spécialisé : 3919.

Vu l’ampleur de ces violences, il n’est pas inutile de rappeler qu’il faut savoir couper les relations dès les premiers signes de violences, même si, psychologiquement, cela peut s’avérer très difficile.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (8 juillet 2008)


Pour aller plus loin :

Rapport 2005 de l’OND.

Rapport 2006 de l’OND.

Rapport 2007 de l’OND.

Bulletin de juillet 2008 de l’OND (à paraître et bientôt disponible à cette page).

Brochure sur les violences conjugales.

 

Documents joints à cet article

Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent

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44 réactions à cet article    


  • stephanemot stephanemot 8 juillet 2008 13:26

    il existe sur le terrain des personnes formidables pour lutter contre le fleau et ses effets en France.

    notre pays demeure en retard sur la pedagogie et la prevention, en depit de progres considerables realises ces dernieres annees.

    il n’y a aucune excuse a la violence conjugale, et les excellentes brochures disponibles dans tous les sites d’urgences et tous les commissariats demontent impeccablement l’argumentaire des bourreaux.

    il reste a mon sens beaucoup a faire pour les auteurs de ces crimes - et a la source dans l’education de tous nos concitoyens. en rappelant que la violence n’est pas necessairement que physique.



      • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juillet 2008 13:43

        le post ci-dessus est de notre Djanel nationnal , il est adapté à ce fil...


      • charlie 8 juillet 2008 14:01

        Les associations sur le terrain et L’ECOLE ont un rôle essentiel à jouer...prévention, information....et fichier EDVIGE (ça c’est pour faire monter la sauce)


        • orange orange 8 juillet 2008 14:23

          Articles qui me parle beaucoup, puisque je sais de quoi il s’agit. Seulement il est très rare de trouver des articles sur ce sujet.

          Je vous dirais toute fois ceci, il est très difficile pour une femme battu, de quitté les relations dès les premiers coup, parce que nous sommes des inocentes et nous croyons à un changement.

          J’ai réagi lorsque j’ai vu mes enfants ainsi que moi même j’étais en danger de mort, pour couper définitivement les relations avec le père de mes deux dernières filles.
          Ce qu’il faudrait s’est une recconnaissance des témoignages de victimes de ces actes inacceptables, pour permettre une meilleur prévention.


          • ARTEMIS ARTEMIS 8 juillet 2008 14:36

            bonjour

            la violence peut prendre mille visages
            il ya la violence verbale la violence psychologique le dénigrement systématique le faire perdre confiance en soi etc.... l’abandon moral bref le couple peut être un lieu d’enfer dont il n’est pas si facile de s’échapper


            • orange orange 8 juillet 2008 14:42

              tout à fait vrai. Il n’y a pas que la violence physique ou psychologique. La violence verbale s’accompagne ou pas de violences physique.


            • hgo04 hgo04 13 juillet 2008 08:55

              Trés vrai.. Car la violence physique ou morale n’a qu’un but : l’asservissement de l’autre jusqu’à sa destruction..... son anhihilation...

              La violence conjugale n’a pas de visage. On parle souvent de celle des hommes car elle se manifeste physiquement, donc la plus visible.. mais avant ou en même temps avec ces violences physiques, il y a le harcèlement morale de la victime : insulte, denigrement, isolement......

              La violence conjugale n’a pas de caste sociale : elle est présente dans toutes les couches de la société.

              C’est un fléau qui a toujours existé, mais dont on commence à se rendre compte de ce qu’elle est de nos jours. On admet maintenant qu’elle tue, qu’elle détruit.... ce qui, en début de siècle n’était même pas envisageable...

              Le meilleur moyen pour combattre cela, à mon sens, est d’en parler et d’en parler encore, de démonter et démontrer le modus opérandis. Cela est bien plus éfficace quand la victime de rend compte toute seule de ce qu’elle subit plutôt que de s’entendre dire qu’elle est victime.

              Et dans toutes ces violences dites conjugales, il y a les victimes collatérales : les enfants. Ce qui, à mon sens, n’est pas encore pris en compte et pas reconnu comme tel. Un ou des enfants voyant un parent se faire battre, insulter, dénigrer est marqué toute sa vie.. quand il ne participe pas, tout simplement, à cela en "s’unissant" avec l’autre, le plus fort. J’ai été amené à rencontrer des femmes victimes de leur mari, mais aussi de leur jeune enfant... Et cet enfant, plus tard, deviendra lui aussi bourreau...



            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 juillet 2008 16:33

              bonjour,

              excellente précision que la votre, tant le décalage entre l’information et par la même la prise en compte sur le sujet des violences faites aux hommes est imposant.

              je souligne au passage que la violence conjugale est la résultante d’une interaction allant de malsaine a criminelle entre 2 personnes vivant en couple, quelque soi leur sexualité, il existe aussi des couples homosexuelles avec violence.

              je précise qu’une vision qui se veut juste sur le sujet doit prendre en compte la violence sociétale faite aux hommes :

              quelques exemples : la peur d’etre séparer de ses enfants, en tant que père, motive, lorsque vous etes justement persuadé que le tribunal ne vous en donnera pas la garde, le recour a la violence pour "dissuader" la femme de vous en séparer va de paire avec le constat si oui ou non elle porte plainte.

              cette peur dénier médiatiquement, engendre la pente et les excés comme toute personne qui fini par craquer en vivant dans la peur.

              On ne peut nier l’amour paternel, on ne peut nier la peur de voir ses enfants, notament sa fille, trop proche des mains d’un beau père, etc... et en simplement menaçant de "divorce", la femme engendre chez le père un ensemble de stress/ peur/ dépossession du controle sécuritaire de sa vie/ peur de voir ses enfants en danger en en étant éloigné, qui place l’amour paternel en opposition directe avec la mère et sa garanti d’avoir la garde.

              l’ensemble des autorités qui garantissent a la mère la garde de/ des enfants, deviennent des ennemis. Enemis que la peur pousse à vouloir séduire ou détruire.

              l’abus d’autorité fémine motive aussi certain recours a la violence.

              Lorsque en tant qu’homme, votre professeur vous a mal noté parce que vous n’etes pas assez "docile, puis la proviseur, puis l’assistante sociale, puis l’avocate et la juge, vous finissez par avoir l’impression que les femmes utilisent la force de leur positions social, et la force de la société, pour vous détruire,

              la volonté de vous infantilisé parce que les seules hommes que les femmes dominent sont
              les enfants, et ceux qui le restent dans leur tête, vous paraient constante avec celle de constamment vous ramener a une culpabilité, fini par engendrer un comportement destructeur chez l’homme, auto destructeur, souvent, destructeur de plus en plus souvent.

              la vision médiatique imposée de la femme innocente et de l’homme forcément coupable engendre d’un coté une irresponsabilisation de la femme, puisque ce n’est jamais ma faute, etc... de l’autre une absence d’engagement, qui s’étend de sa vie de couple, a sa vie professionnelle, etc...

              ces 2 tendances pouvant dégénérer sur une partie de la population allant jusqu’a la femme criminelle mais faisant porté le chapeau a un homme qui veut la " protéger", a l’homme qui de toute façon partant du principe qu’on le jugera coupable, franchi encore plus les limites, comme pour compenser le nombre de fois où il était innocent mais mal jugé.

              et enfin, dans les cas de violences conjugales faites aux hommes, il y a aussi une violence féminine que l’homme préfère subir plutot que de la voir s’orienter vers leurs enfants, situation d’autant plus étouffante que vous etes persuadée que si vous porter plainte, la garde de vos enfants sera plus surement donnée a la mère malgré les coups que vous prenez, qu’a vous, parce que vous êtes né homme. ET qu’a l’erreur d’avoir fait des enfants a une femme mentalement déréglée, vous voulez compenser en subissant sans broncher.

              voilà un rapide ensemble de situation vécu, ici, en france, aujourdh’ui et depuis des années sans que rien ne soi fait pour que ça change demain si ce n’est constater la hausse de la "violence".

              amicalement , barbouse.






            • Yannick Harrel Yannick Harrel 9 juillet 2008 01:30

              Bonjour,

              Il y a un élément qui est rarement évoqué et pouvant expliciter selon les cas (à quantifier après une étude socio-psychologique d’importance) la cause de cette violence physique. Pour que l’on ne déforme pas mon propos je vais l’expliciter : l’homme et la femme réagissent différemment, et si l’homme à une propension à faire usage de sa force physique lorsqu’il devient agressif, la femme use parfois de moyens de pression autrement plus subtils mais tout aussi efficaces, surtout à moyen et long terme. A savoir : la pression psychologique. Gros avantage : elle ne laisse pas de traces visibles comme un hématome par exemple mais elle opère un travail de sape insidieux.

              Ainsi il serait bon d’étudier concrètement les racines de cette violence conjugale. Et ne pas uniquement s’attarder sur leurs conséquences (ce que le Droit fait actuellement). Et savoir précisément le pourcentage d’hommes acculés à une telle réaction au sein de leur couple. Car croyez-vous réellement que ces derniers (hormis les alcooliques, les drogués et les dérangés mentaux) ayant décidé de partager leur vie avec une femme (allant parfois jusqu’à donner naissance à un ou plusieurs enfants) se lèvent le matin en se disant "tiens je vais foutre une rouste à ma femme aujourd’hui" ? Je crois qu’il y a aussi pour certains une forme de saturation qui s’externalise à la manière d’un volcan.

              Je m’élève vigoureusement contre le fait de penser que l’homme est mauvais par nature comme un courant idéologique tente de le faire accroire. Il n’est pas parfait, et la femme ne saurait par conséquent l’être davantange. Mais fort heureusement chacun a aussi ses propres qualités, dont celle de la raison et de l’attachement sentimental. La violence n’est pas une solution, mais le meilleur moyen de l’endiguer est souvent plus de tenter d’en comprendre les causes que de se lancer dans la surenchère...

              Bref, pour me répéter, je suis fort désireux d’une telle étude sur le sujet. Et éviter de sorte la généralisation et la culpabilisation partiale de la population masculine.

              Cordialement


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 juillet 2008 13:30

              bonjour,

              a ma connaissance aucune enquête véritablement fiable existe sur le sujet des violences et des douleurs subis par le masculin, encore moins par l’abus d’ascendant psychologique féminin, il n’y a que la littérature impubliée, les essais impubliées aussi, qui restent les lieux d’expressions intellectuelles plus ou moins rigoureux mais néanmoins exprimés et donc accessible, pour qui s’intéresse à ce sujet avec une envie d’en percevoir le réalisme.

              ces textes sont impubliées parce qu’en cas de polémique aucune maison d’édition sérieuse ne peu se permettre d’être contre l’idéologie féminine quand l’essentielle des acheteurs/ lecteur du marché sont des lectrices.

              je vous conseil notament la lecture du "miroir des hommes brisés", difficile à trouver aujourdh’ui mais bien diffusé en libre téléchargement pour ceux qui s’intéressent à ce sujet depuis longtemps, jusqu’a ce qu’on ce rende compte du caractère "polémique" de son contenu et préfèrant le rejeter vers une utile indifférence,

               Ce roman composé à partir de situations réelles, contemporaines, française et douloureusement vécu au masculin si on en croit l’inconnu auteur.

              en tout cas c’est assez bien écrit pour etre explicite et donner un aperçu du mâle-être contemporain au travers de la trajectoire des personnages de ce roman. si vous le souhaitez , je peu vous envoyez un exemplaire par mail, 

              amicalement, barbouse. 


            • Dolores 10 juillet 2008 20:14

              PAUVRES HOMMES MALTRAITES ET GARCES DE FEMMES MANIPULATRICES !

              Tous de bons petits anges qui ont peur des femmes et qui en guise d’arguments n’ont que leur poings !

              Vous ignorez de quoi vous parlez .


            • Yannick Harrel Yannick Harrel 11 juillet 2008 00:50

              Bonjour,

              Relisez bien les propos de chacun. Nous argumentons au lieu de tomber dans la caricature ou la guerre des sexes. Maintenant si ces propos vous choquent, est-ce pour autant qu’ils sont erronés ? Le problème c’est que justement l’on tend à faire des hommes des violeurs, des brutes, des pédophiles en puissance par pure idéologie féministe en gonflant certains cas pour en faire une généralisation sexiste.

              Le politiquement correct, très peu pour moi...

              Cordialement


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 11 juillet 2008 10:16

              cher dolorès,

              au cas ou vous ne l’auriez jamais remarquer, 2 situations peuvent etre vécus simultanément par 2 personnes différentes a 2 endroit différents en meme temps.

              pendant qu’une femme se fait frappé a l’endroit x, un homme se fait détruire psychologiquement à l’endroit y, l’un n’empeche pas l’autre et les 2 souffrent.

              Vous, dans le monde médiatique des 30 dernières années, on vous a dit : regarder l’endroit X, l’endroit y n’existe pas, et même s’il existe, c’est ultra minoritaire, c’est plein de looser qui se plaignent de leur mamans, d’anti féministe, etc..

              et l’opinion que vous défendez dans votre post en est le reflet, c’est ce que vous croyez être une opinion juste, vrai, sincère, l’homme méchant et la femme innocente, c’est ça, c’est forcément ça et plus on le répétera plus ça marchera...

              Même si vous avez été battu un jour a l’endroit x, il n’empeche qu’a l’endroit y un homme est confronté a une situation d’interaction malsaine avec une femme dûe à la femme.

              Maintenant, avec un peu d’honnèteté, demandez vous il ya combien d’année que vous n’avez vu aucune image, ni lu aucun article dans la presse non numérisée, ni entendu à la radio, une seule information sur les prisons pour femmes ?

              pourtant vous etes bien d’accord, ça existe ? et si une femme va en prison, c’est bien parce que être femme n’empeche pas d’être criminel ?

              1 mariage a 2 mariage sur 3 finissent en divorce en fonction de l’endroit en france, vous pensez sincèrement qu’il est juste, logique, réaliste, de croire que sur tout ces divorces, tous, sans exceptions, sont dûe a la faute du mari ?

              Dans plus de la majorité des cas, l’homme bénéficie d’un droit de visite difficile a utiliser, vous êtes sur que tous ces hommes sont des mauvais pères qui n’aiment pas leur enfants pour autant ? ça ne peut être que votre opinion la vérité et tous les autres ne savent pas de quoi ils parlent ?

              les hommes se "plaignent", mais je peu vous garantir qu’homme ou femme, lorsque vous mettez votre sur main une flamme, vous finissez par crier de douleur, et a bien des égards, certaines douleurs psychologique ou de séparations affective d’avec ces enfants sont des douleurs qui durent beaucoup plus longtemps que cicatriser d’une brulure.

              je comprend bien que depuis des années, la femme et les enfants ont le monopole de la douleur médiatique, mais, nous on parle de réalité, qui est plus complexe que " moi j’ai souffert de la faute d’un homme" ou "moi j’ai souffert de la mauvaise influence d’une femme"

              mais si vous regarder bien, les médias sont des reflets du réel, orientées par des choix, on décide où mettre la caméra, donc on décide ce qui va être vu, et les gens réagissent a ce qu’ils voient, ce font une opinion, et si on décide de ne pas mettre la caméra La, sur la douleur masculine, alors ça n’existe pas et surtout les hommes ne réagissent pas. comme ça c’est un par un, seul, et forcément exclusivement coupable, qu’ils vont au tribunal.

              si vous regarder un peu mieux, la caméra n’empeche personne de crier lorsqu’il se brule, aussi, lorsque suffisament d’hommes se brulent, perdent tout au travers d’un divorce, souffrent de voir leur enfants en danger et loin d’eux, d’être quotidiennement menacé d’en être séparé, etC... ils finissent eux aussi par crier, et la manière dont cri les hommes, vous en voyez une partie aux journal télé, de façon divisée, séparée, pour que l’homme x se disent, si ça arrivent a l’homme y c’est parce qu’il n’est pas comme moi, alors qu’en vérité sous les mêmes lois, dans une même société, ils sont broyés de la même manière.

              Regarder encore un peu et vous verrez qu’ils n’existe aucun endroit sur cette planète où une femme n’est libre et protégée à la fois sans une force masculine organisée pour la défendre, une police, une armée, etc...

              Et maintenant posez vous la question, si vous étiez un homme, pourquoi vous batteriez vous pour des femmes qui nient votre douleur masculine en exigeant que vous preniez en compte sa douleur féminine ? Avec quel bonheur, espoir, motivation, vous vous léveriez chaque matin pensant travailler pour votre femme et vos enfants lorsque chaque jour on vous rappel que l’ensemble du sens que vous donnez a votre vie, a votre rôle, a votre place pret de ceux que vous aimez, dépend du bon vouloir de votre femme ?

              accèpteriez vous que tout ce qui fait votre quotidien dépende d’une décision de l’autre, qui a ses humeurs, ses crises, ses envies de changer de vie, etc... pensez vous que c’est ça la liberté ? n’est ce pas aussi atroce que lorsque les femmes étaient sous la tutelle de leur mari ?

              alors, cher dolorès, je n’espère pas vous convaincre pas un post, l’homme méchant que je suis doit forcément être coupable quelque part, ne pas aimer les femmes ou avoir une histoire avec une femme qui m’a fait souffrir pour que je dise ça, etc.. mais même si c’était vrai, cela n’empeche pas ni les prisons pour femmes d’exister, ni la flamme de bruler, ni que je n’aimerai pas plus que vous etre la femme dans l’endroit x ou l’homme dans l’endroit y.

              amicalement, barbouse.


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 juillet 2008 14:52

              @ Barbouse

              Bonjour. J’aimerais en effet recevoir un exemplaire de cet ouvrage par mail. La question que vous soulevez me touche au plus haut point et je trouve regrettable certaines réactions dès lors qu’est évoquée la violence féminine ou que sont posés les problèmes relatifs aux enfants dans les cas de divorces.
              Je connais plusieurs hommes extrêmement malheureux, soumis à de véritables harpies qui les détruisent. Ils abdiquent pour être sûrs de voir grandir leur enfant, acceptent des humiliations publiques, consentent à ne plus fréquenter personne, pas même des membres de leur famille, vivent sous surveillance étroite et choisissent de s’éteindre plutôt que risquer de perdre l’enfant imposé à hauts cris, non librement choisi et pourtant adoré et choyé, toutes responsabilités prises et assumées sans tambour ni trompette.
              Cette violence est réelle et elle peut, oui, s’accompagner de coups.
              Je n’aimerais pas être un homme à qui une société rappelle la violence réelle et condamnable d’autres hommes tout en lui intimant de se taire sur celle qu’il subit parce que, en tant qu’homme et à ce titre, il n’est pas supposé souffrir. Comme si le simple fait d’être femme, et parce que dans le monde, c’est indéniable, être une femme c’est valoir moins qu’un homme et devoir se soumettre à des pratiques odieuses et/ou des codes injustes et méprisants, comme si ce simple fait devait dédouaner toutes les femmes et pour toujours des violences qu’elles savent aussi exercer.


            • Dolores 12 juillet 2008 20:51

              @Barbouse,

              Je me suis certe un peu enervée en lisant un certains nombre de commentaires qui rejettent en bloc la violence des hommes à la responsablilité des femmes.



              Certains ont parlé de diputes dont les femmes seraient l’origine et qui provoqueraient les coups du conjoint qui de ce fait aurait une excuse à sa violence.
              Autre excuse : le fait qu’un homme ait peur que sa compagne le quitte en emmenant les enfants. Un homme aurait toujours une bonne raison de taper sur une femme qui par conséquent serait elle-même responsable des mauvais traitements qu’elle subit.

              Les poings ne sont ni un argument ni une explication.

              Bref, ce que j’ai lu a tendance à inverser la plupart des situations réelles. La violence d’un homme peut-être sans rapports avec une situation de crise quelconque et elle est grandement plus dévastatrice par sa force que celle d’une femme.

              "Claude" en témoigne plus haut.

              J’ai connu ce calvaire et je n’étais responsable ni coupable de rien.
              J’étais seulement la victime d’un homme qui voulait affirmer sa domination physique et psychique sur moi et ses propres enfants.
              Bourrée de coups de poings et de coups de pieds en même temps que d’insultes, jai rarement pu me défendre contre cette fureur bestiale tout en protégeant mes enfants.
              La seule fois où j’ai réussi m’a valu quinze jours d’incapacité de travail, sa fureur ayant doublé. Je ne pouvais ni m’enfuir ni porter plainte car il surveillait mes sorties en dehors du travail et j’avais peur de me faire tuer, plusieurs fois j’ai échappé par miracle aux coups de couteau.

              Quand nous étions à la maison, ni les enfants ni moi n’osions plus respirer de peur de délencher une violence totalement imprévisible se nourrissant de détails comme une clé ou un stylo qui n’étaient plus à la place où il pensait les avoir mis.

              Mais j’aurai pu figurer dans la catégorie des "tueuses d’hommes" (et c’est lui qui aurait été une victime de la violence féminine, en s’en tenant au raisonnement de certains commentateurs,) si je n’avais fini par obtenir de l’aide, car je ne voyais plus d’autres d’issues que celle de le tuer avant qu’il ne me tue.
              Pourtant je suis pacifique.

              Quant aux enfants "chéris" dont il ne voulait pas être séparé, il a exercé son droit de visite 2 fois en 10 ans.
              La 2° fois il s’en est tellement bien occupé que ma fille de 7 ans a subi une tentative de viol par un inconnu.

              Je crois volontiers qu’il existe des femmes qui veulent dominer, mais je pense qu’elles ne se servent que très rarement de leurs poings pour y parvenir.

              Quant à celles qui tuent 37 hommes par ans, il faudrait en connaître les raisons et les circonstances réelles qui les ont conduites à cette extrémité. Peut-être défendaient-elles leur propre vie face à des brutalités.

              La majorité des violences sont le fait des hommes, même si les femmes en commettent parfois.

              Le crime n’est pas excusable quelque soit celui qui le commet.

              Mais les hommes qui exercent des "violences ordinaires" sur les femmes ne sont que des lâches devraient être très sévèrement punis car ils disposent qu’une force que n’ont pas les femmes.

              La comparaison des violences masculines et féminines en témoigne .





            • Sahtellil Sahtellil 13 juillet 2008 10:06

              Barbouse,

              Merci de m’envoyer le document sur : [mon pseudo AgoraVox]@yahoo.fr. (sans les crochets)

              Merci

              BMD



            • Yannick Harrel Yannick Harrel 13 juillet 2008 16:12

              @ Dolores,

              Bonjour,

              Quant à celles qui tuent 37 hommes par ans, il faudrait en connaître les raisons et les circonstances réelles qui les ont conduites à cette extrémité. Peut-être défendaient-elles leur propre vie face à des brutalités. 

              Et moi de façon parallèle je demande à ce que l’on fasse des études pour comprendre ce qui poussent les hommes à parfois battre leur conjointe. Je n’aime aucunement, et je le dis très clairement, cette façon d’insinuer que les hommes sont par essence des êtres violents. Je trouve vos propos particulièrement insultants envers la population masculine. Vous anathémisez vos contradicteurs en les présentant de façon éhontée comme les apologistes de la violence conjugale, alors qu’en réalité nous tentons d’expliquer que cette dernière est bien plus complexe que ce que les campagnes d’information veulent faire accroire.

              Ca n’absout aucunement les hommes du résultat de leurs actes, mais ça ne saurait pour autant nier la réalité moins visible mais tout aussi réelle que j’évoque dans un de mes commentaires plus haut.

              Cordialement


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 juillet 2008 17:37

              bonjour à tous,

              cher dolorès, les situations douloureuses engendrent quand on les vies un double problème,

              comment l’exprimer alors qu’on sait bien que qui ne le vit pas ne peu pas vraiment vous comprendre, et même quand on vous écoute, plus ou moins bien compris, en parler n’a pas forcément changer grand chose comparer a avoir décider et agis avec courage pour que ça s’arréte.

              Et aprés, on rencontre encore le problème de tout ceux qui ont des opinions toute faite, et que la vie a on dira heureusement permis de ne pas avoir a être aussi obligé de faire attention a ce problème que soi même qui l’a vécu, ce qu’on l’on souhaite a tous ces enfants en général, ne pas avoir a vivre ça et donc ne pas y faire attention.

              vous avez raison de vous énerver, et de crier a votre manière qu’il faut se rendre compte de ce que c’est que de vivre dans la peur et l’instabilité au quotidien, face a la violence physique, mais vous devriez d’autant plus comprendre que pour d’autre, au masculin, ont la peur au ventre, celle d’etre arraché a leur gosse et de les laisser dans les mains d’une hystérique, d’une femme devenue alcoolique, cette peur n’est moins quotidienne, étouffante, obsedante, aliénante, et est aussi une peur d’avoir mal.

              Si vous avez un fils, vous ne lui souhaitez pas ça, et vous savez bien que la douleur qui a été la votre n’empeche pas que d’autre douleur, comme celle là, puisse arriver a votre fils.

              au meme titre que vous savez qu’un homme vous croie et vous comprend lorsque vous expliquer que la peur et votre faiblesse face à la force physique vous l’avez payer chère,

              j’essaye juste de vous dire que vous pouvez croire une homme lorsqu’il explique que sa faiblesse nerveuse, morale, psychologique, face a la pression féminine et la peur, la fait craquer, et agir de façon destructrice, il est crédible si 99% du temps il est capable de se controler, ce qui n’est pas le cas de votre ex,

              l’incapacité a se controler, est autant féminine que masculine, vous le savez, vous avez des copines, déja discuter avec des mamans a la sortie de l’école, déja vue que tel ou tel femme ne se controle pas, ou pas assez, vous pensez que c’est facile de vivre et de construire avec une femme qui ne se controle pas ?

              vous vous doutez bien que non, mais si on vous dit, a mais vous devez l’assumer, vous devez encaisser, vous devez supporter, vous aimez vos enfants, vous devez rester, et que c’est la personne qui ne se controle pas qui a le "pouvoir", la justice et les association de femmes de son coté, pendant que vous vous etes le forcément coupable, vous finissez par détester ce systeme, qui ne répond pas a votre peur, mais l’accentue.

              alors au bout de millième fois ou on vous parle de femme battue pour vous expliquer que vous devez supporter ce que votre femme qui ne se controle pas fait a vous et vos enfants, vous finissez par devenir "ennemi de la cause des femmes battue", alors qu’en fait vous devriez etre ennemi de ceux qui ne veulent pas que votre peur soi reconnu, prise en compte, etc...

              comme vous pouvez le voir, c’est la manière dont on a communiquer sur la réalité des problèmes qui posent problème en mettant les douleurs en conccurences au lieu de chercher l’harmonie et le mettre ne valeur,

              comme des couples ou l’homme et la femme se controle eux meme sans passer leur vie dans la peur du divorce ou des coups, au point de ne se sentir en sécurité qu’en cherchant et obtenant dans le conflit et la soumission le controle absolu de l’autre.

              je vous souhaite cher dolorès, ce que je souhaite aux personnes courageuse que je rencontre dans ma vie, de garder cette qualité,

              amicalement barbouse.

              @cosmic dancer, je veux bien envoyer le miroir des hommes brisés par mail, mais a condition que j’en trouve une où vous l’envoyez. :)) sinon c envoyer sathelil,

              de mon point de vue celui qui a écrit ça a vraiment étudier le sujet et en fait un roman faute de pouvoir poser une thèse, mais ça m’a pas mal aider a voir l’ampleur des dégats et des risques qu’engendre la douleur masculine en france, ou dans une société en général. ainsi que fourni quelque pistes et quelques arguments utile.



            • Sahtellil Sahtellil 14 juillet 2008 01:15

              Barbouse, Merci mais je n’ai rien reçu. Vous avez sûrement interverti, erreur récurrente et compréhensible, les lettres H et T de mon pseudo.

              Bien à vous.

              BMD


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 15 juillet 2008 09:47

              j’ai créé une email pour ceux qui veulent lire un roman impublié sur le sujet des douleurs masculines, le miroir des hommes brisés, envoyer moi un petit mail et je vous l’envoi en réponse

              [email protected]

            • Martin D 8 juillet 2008 15:47

              c’est dingue, pour montrer une femme battue, on va montrer une femme noire ou arabe, et presque rarement une blanche...à croire que les femmes blanches représentent une infime partie des femmes battues en France !

              il ne faut pas avoir honte, les femmes blanches sont battues par des hommes blancs majoritairement en France !!! il ne faut pas se voiler la face crénom !

              un reportage sur arte montrait même qu’une partie non négligeable représentait des cadres !!! des femmes cadres battues en France en 2008 !!!!

              à cause de quoi la plupart du temps ? l’alcool puis l’infidélité !


              • Gazi BORAT 9 juillet 2008 07:15

                OOooohhh...

                Le fait mérite d’être relevé..

                Pour la première fois, SEB59 rejette comme non pertinent la mention de l’explication ethnico-racialo-religieuse dans l’analyse d’un fait de société.

                Darwin peut reposer en paix : le phénomène de l’évolution ne s’est pas interrompu !

                gAZi bORAt


              • Gazi BORAT 9 juillet 2008 09:47

                Je ne saurais le dire, n’ayant pas de statistiques sur ce sujet.

                Par contre, je me souviens d’une information curieuse (je n’y vois pas d’explication)  :

                • les structures d’accueil de femmes victimes de violence virent un afflux sans précédent TROIS JOURS APRES la victoire de la France lors de la coupe du monde 1998..
                gAZi bORat

              • wesson wesson 9 juillet 2008 11:48

                Mon cher Seb59,
                vous venez de vous faire fesser par Gazy qui l’as fait avec délectation, sans avoir l’air d’y toucher ...

                mais que fait la police ?


              • charlie 8 juillet 2008 16:39

                la guyane et la seine st denis sont en tête du hit parade !

                Les violences conjugales ont augmenté de plus de 30% en 4 ans


                • el bourrico 8 juillet 2008 16:40

                  Ni noire, ni Arabe à première vue, et vu le nom de l’auteur, je dirais Malgache, mais je peux me tromper.

                  C’est vrai que j’ai du mal à comprendre qu’on puisse rester avec quelqu’un qui clairement, vous méprise... sur quoi est basée la relation dans ce cas là ? En imaginant que la personne va changer ? En fait, cette sorte d’acceptation peut être perçue en face comme une faiblesse, et alors les choses ne peuvent qu’empirer. Et quand on méprise une fois, qu’on frappe une fois, c’est irréversible, on n’efface pas, on ne reviens pas en arrière.


                  • charlie 8 juillet 2008 18:01

                    Et les hommes qui prennent des claques dans la gueule...personne n’en parle ???


                    • orange orange 8 juillet 2008 18:36

                      A t on au moins un témoignage d’hommes batu par la femme


                    • miwari miwari 8 juillet 2008 19:39

                      Ah enfin, j’ai la réponse qui explique la médiocrité de tes commentaires, les femmes ont dus taper trop souvent sur ta tête mais ça doit être dans vos coutumes www.agoravox.fr/smileys/sourire.png


                    • Francis, agnotologue JL 8 juillet 2008 18:11

                      La violence dans les couples est une chose, la violence faite aux enfants est plus dramatique. Et peut-être, sûrement faut-il y voir la source des violences conjugales et autres désordres.


                      • Martin D 9 juillet 2008 11:57

                        arrêtons l’alcool et la banalisation du sexe, et la société dans son ensemble sera plus heureuse...

                        ce qui arrive aux femmes (battues, viols, tournantes, humiliation, etc...) est dû au fait que les hommes considèrent les femmes comme leurs égales, et donc comme pouvant ne pas être respectée...je sais vous avez pas compris, mais dans ma tête c’est clair, si le sexe n’était pas aussi banalisée, les hommes ne seraient pas violent envers les femmes, c’est une certitude pour moi.

                        mais l’alcool joue un rôle majeur, car l’alcool délivre les émotions négatives (colère, haine, jalousie, ...)


                        • Zanini 12 juillet 2008 12:57

                          Ce n’est pas faux pour l’alcool, les premieres feministes americaines ont d’ailleurs soutenu majoritairement la prohibition de l’alcool dans les années 30.Cela peut se comprendre lorsqu’on a un mari violent et alcoolique qui dépense 1/3 de son salaire en alcool.
                          Résultat de la prohibition ? Le mari est encore plus violent car malade avec l’alcool frelaté et la famille est ruiné car il doit maintenant dépenser 3/4 de son salaire pour avoir sa dose de boisson.

                          C’est bien ce que je reproche a certains feministes, leur coté prohibitioniste qui ne peuvent comprendre que le remede est parfois pire que le mal.

                          Les violences conjugales ne sont pas un probleme homme - femme mais bien un probleme de couple, les gays et lesbiennes étant victimes de violences conjugales a la meme fréquence que les couples hétéros.
                          Si c’etait un probleme de violence masculine , alors ce taux devrait etre plus élevé chez les gays (et moins chez les lesbiennes) si c’etait uniquement un probleme d’image de la femme dans nos sociétés alors il devrait etre plus élevé chez les lesbiennes ou tout du moins different des gays et couple hétéro.


                        • claude claude 13 juillet 2008 21:54
                          • ce qui arrive aux femmes (battues, viols, tournantes, humiliation, etc...) est dû au fait que les hommes considèrent les femmes comme leurs égales, et donc comme pouvant ne pas être respectée...je sais vous avez pas compris, mais dans ma tête c’est clair, si le sexe n’était pas aussi banalisée, les hommes ne seraient pas violent envers les femmes, c’est une certitude pour moi.
                          depuis quand on agresse les "égaux" : les femmes agressées et violées sont des proies, des choses, des objets sexuels rejetés comme des déchets, dès qu’ils ont finit d’en servir ! smiley

                          en plus, ces hommes ne savent pas avoir une relation sexuelle "normale" : ils ont peur viscérale d’être impuissants, c’est pour cela qu’ils tabassent et violent.

                          votre pudibonderie n’empêchera pas ces gens d’être de grands pervers. la seule solution pour que cela s’arrête, c’est qu’ils prennent conscience de leur problème et qu’eils se fassent traiter, avant qu’ils ne passent à l’acte.

                        • claude claude 9 juillet 2008 14:33

                          bonjour,

                          je suis effarée devant certains posts, qui par ignorance du phénomène, avancent des incohérences monstrueuses.

                          pour avoir connu, dans une autre vie, des années de violence congugale, mon expérience me fait dire que les hommes ou les femmes qui se laissent aller à ce genre d’excès physiques ou psychologiques, sont à minima de grands malades, mais surtout des pervers manipulateurs, quand ils ne sont pas psychopathes ou paranoïaques.

                          ce sont des parsonnes qui sont immatures sur le plan affectif, des lâches pour qui la violence est le seul moyen d’expression efficace.

                          ces personnes sont incapables d’aimer : leur conjoint est la projection d’eux-même, et à ce titre il leur appartient corps et âme. et gare au détail qui tue ! toutes les excuses sont bonnes : dispute, alcool, jalousie... de toutes façons, ils ne se sentent jamais responsables de leurs actes : c’est toujours la faute de l’autre. à force de le répéter, ils en convainquent leurs victimes. on rejoint le syndrome de stokholm...

                          il faut beaucoup de volonté et d’un coup de pouce pour se sortir du cercle vicieux.

                          à l’époque, je ne vivais pas dans un taudis et mon ex-mari n’était pas un chômeur analphabète qui se pochtronnait à longueur de journée : c’était un chef d’entreprise respectable et reconnu dans la région. si j’ai pu m’en sortir, c’est grâce à 3 copines qui m’ont déménagée pendant un de ses déplacements professionnels.

                          pour le reste, une victime reste une victime, enfant ou adulte, et quelque soient les motifs, la violence est inexcusable. toujours.



                          • Martin D 10 juillet 2008 10:09

                            bonjour,

                            dire que la violence est inexcusable n’apporte strictement rien, walou !
                            par contre, rechercher les causes et les raisons de la violence, ça, ça apportera des solutions...

                            mon prof de philo disait toujours " si vous voulez connaitre la raison d’une chose, cherchez-en la cause"...

                            la cause de la pauvreté qui augmente est la conséquence de l’augmentation de l’egoisme et de l’avidité de ceux qui ont le pouvoir,
                            la cause de la violence faite aux femmes est la conséquence de l’ivrognerie et de la banalisation du sexe,
                            etc...


                          • claude claude 13 juillet 2008 21:37

                            @ martin,

                            • la cause de la violence faite aux femmes est la conséquence de l’ivrognerie et de la banalisation du sexe,
                            vous n’avez rien compris ! smiley smiley

                            votre analyse est totalement erronnée : les hommes et les femmes qui exercent la violence, qu’elle soit physique ou psychologique (voir le post de cosmic dancer), ne sont ni ivrognes, ni des obsédés sexuels ! ce serait trop facile.

                            l’origine de leur violence est une incapacité perverse à communiquer normalement avec les autres.

                            on retrouve cette même perversion chez ceux qui excercent un harcelement moral ou sexuel : ce sont les mêmes mécanismes qui se mettent en branle : le déni du respect de l’autre, de ce qu’il peut être, de sa personnalité profonde, doublé d’un profond désir de domination fait pour se rassurer face à la société.

                            les plus grands pervers sont ceux qui, à force de maîtrise de leur art manipulatoire, paraissent aux yeux des autres comme le conjoint ou le patron idéal (hommes ou femmes)

                            il faut arrêter de croire que les violents sont des gros boeufs pochotronneux et incultes ! c’est infiniment plus compliqué que cela !

                            j’aime à croire que votre ignorance est dûe à votre jeune âge...

                          • beanie273 beanie273 12 juillet 2010 21:34

                            Merci Claude, de votre commentaire que je trouve très justifié.
                            J’ai été moi-même victime comme vous de violences conjugales qui étaient avant tout psychologiques, puis physiques et enfin physiques-et-verbales.
                            J’ai dû finalement répondre aux attaques physiques de ma femme pour me sortir de cet enfermement dans lequel elle souhaitait me maintenir. Il a fallu une algarade avec mes parents pour me rendre compte à quel point elle me maintenait sous sa coupe. Ce que je supportais pour moi, je n’ai pas pu le supporter pour mes parents. Cela a mis un terme à ma soumission ... que je suis en train d’écrire dans un ouvrage qui sera bientôt publié.
                            Les hommes ne sont pas les seuls coupables ... les uniques coupables ... comme a tenté de le faire croire Danielle Bousquet à l’Assemblée nationale, comme tente de le faire croire le collectif des 25 associations féministes. Je déclare leur position « honteuse » de déconsidérer l’égalité homme-femme.
                            Si nos politiques mettent en place la journée « Halte aux violences conjugales », le 25 novembre, que diront ces personnes aux enfants dans les écoles ? Qu’il n’existe que des violences faites aux femmes ??? Les enfants sont les premiers concernés et comprendront leur faux langage !


                          • orange orange 9 juillet 2008 15:32

                            Claude
                            "vous dîtes c’était un chef d’entreprise respectable et reconnu"
                            Je sais aussi. Durant mon enfance, mon père avais une bonne place " agent d’entretin dans un lycée et était beaucoup estimée par ses suppérieur ainsi que les élèves. Mais à la maison s’était l’horreur à vivre, il n’avait aucun respect pour ma mère et ses propre enfants.


                            • chmoll chmoll 9 juillet 2008 17:46

                              c pas fédela amara sur la photo ?


                              • dupual 12 juillet 2008 16:30

                                L’Egalité des sexes n’est que de façade ! Sociétés occidentales d’hommes et de femmes hypocrites qui se vantent d’une modernité des rapports hommes/femmes qui n’existe pas !
                                Des femmes qui ne sont pas si libérées et libres que cela puisqu’elles continuent à être soumises à des mâles qui les engrosseront pour exister socialement et avoir tous les avantages associés de la procréation assistée et financée par l’Etat ! Combien de femmes prix nobel ? Combien de femmes chefs d’Etat ? Combien de femmes sans enfant ?
                                Consternant 40 ans après 68 de voir ces pauvres femmes courir après un mec et grossesses pour exister !! (voir le film et série "sex and the city" pour comprendre que nous en sommes toujours au néolithique !)


                                • antireac 12 juillet 2008 20:19

                                  @ dupu
                                  Les femmes mènent la vie qu’elles désirent avec ses aventages et ses inconvéniants.Tu n’as pas à les juger c’est leurs problèmes.Ici je te rapelle on les juge pas on essaye de comprendre la violence qui peut survenir dans un couple .


                                • sys1der 12 juillet 2008 17:33

                                  Allez-y continuez à vous faire plaisir à la tête avec cette désinformation et sous peu vous vous retrouverez dans la même situation que nous au Canada.

                                  Winnipeg Manitoba : province du Manitoba (middle West), 500000 km2 1350000 habitants, capitale Winnipeg 750000 habitant.

                                  En 2006 pour la seule ville de Winnipeg la police a répondu à 16,639 appels pour violence domestique il y a eu 2,275 poursuites devant les tribunaux (source WINNIPEG police departement). La police ne fait plus que cela et embauche à tours de bras. Dans 90% des cas l’homme est arrêté sans discussion suite à la dénonciation 16639 en 2006 (source P. Deniset avocat MEYERS WEINBERG Winnipeg). Ceci est du à une politique de tolérance zéro (pour la dénonciation non pour le crime) depuis 15 ans. Je ne vous dis pas le nombre d’hommes arrêtés en 15 ans en suivant cette politique qui a été reconnue illégale par un tribunal de Winnipeg (source cas Jensen contre WPD 2004). Je précise qu’au Canada la tolérance zéro est une notion importée des USA où les citoyens ont le droit d’être armés pour se défendre des abus de pouvoir du gouvernement ce qui n’est pas le cas au Canada où comme en France les armes sont très règlementées et il est interdit de posséder des armes de guerre.

                                  Un tribunal spécialisé a été crée et fonctionne à plein régime alimenté par des campagnes d’affichage en ville, de publicité à la télé (cf. campagne sur les ondes de radio Canada en Ontario) , des structures d’aides très fournie et même des campagnes sur le sujet dans les écoles. Les résultats sur la société ne se sont pas fait attendre : un homme vivant en couple est à 5 mn de la prison et il ne fait pas bon critiquer le féminisme dans une société très conformiste. Tout justifie cette lutte dans un pays noyaute par les féministes extrémistes : l’ancienne ministre aux affaires familiales du Québec Pauline Marroi disait qu’il faut terroriser les violents (ça ne vous rappelle rien). Si vous voulez le faire taire appelez… Au Québec le nombre de suicide d’homme du à une confrontation avec cette machine hostile est en nette augmentation (cf. reportage de radio Canada en 2007)

                                  Pour ceux qui lisent l’anglais voici un article de la presse locale précisant un petit changement de politique au Manitoba due à la condamnation par un tribunal d’une “erreur” de la police.

                                  http://www.winnipegfreepress.com/local/story/4044943p-4652929c.html

                                  Je précise qu’un homme n’aurait jamais obtenu cela. Nous avons le même type de loi pour les rendez-vous galants. En résumé vous vous rencontrez et la fille peut appeler la police pour vous faire arrêter dans les 5 mn qui suivent sans aucune preuve. Des campagnes d’affiche appelant à la dénonciation sont en cours de façon permanente dans la ville et des numéros de dénonciation sont postés partout (bottins, téléphone public, commerces, …). L’empire des mouchards n’est pas l’ex-RDA mais le Canada d’aujourd’hui. Ces lois ont été mise en oeuvre par notre honorable députée de Saint vital Christine Melnick (féministe extrémiste), des consultations ont été effectuées dans les milieux de soutient aux femmes (industrie de pointe ici) Jaime Carraszco (ancien communiste chilien) y a participé. Les extrémistes ne se sont pas tous recyclés dans l’environnement après la chute du communisme ils investissent tous les créneaux porteurs…

                                  Défendez votre liberté les accusations de terrorisme ne sont crédible que pour une petite partie de la population celle de violence domestique le sera pour 50 % de la population. N’oubliez pas qu’aux commandes vous avez un ancien premier flic de France. Rien ne justifie le viol de la charte des droits (version canadienne de la déclaration des droits) par aucun gouvernement c’est comme diviser par 0 en math le résultat est n’importe quoi. Vous me faites penser a cet article « un jeune juif agressé…... « 

                                  NB : j’ai la double nationalité Française et Canadienne et je vis au Manitoba province de l’ouest Canadien.


                                  • femmebattue 25 septembre 2013 14:49

                                    Le problème des femmes battues (et aussi des hommes car il y en a) et vieux comme le monde mais les victimes osaient moins s’exprimer par la passé et certaient femmes sont restées toute leur vie sous le joug de leur mari, à subir des coups, à ne pas pouvoir vivre leur vie, à être diminuée et humiliée, quand elles ont eu la chance de ne pas en mourrir !



                                    De nombreuses associations sont là pour vous aider et des décisions de justice récentes laissent penser que les choses évoluent.

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