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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le calculateur quantique en biologie ; une révolution scientifique et (...)

Le calculateur quantique en biologie ; une révolution scientifique et culturelle

Le monde classique que nous percevons se présente comme un immense terrain ou des objets se déplacent et où des effets se produisent objectivement lorsque des agents influent sur les choses alors que l’on peut établir des rapports de causalité. Celui qui cause agit à un endroit précis sur celui qui reçoit l’effet. Le monde objectif est spatiotemporel et causal. Trois catégories sont impliquées, l’espace, le temps, le lien de causalité. Dans l’espace se situe le rapport de contact par lequel l’effet se transmet. Le temps scinde le déroulement de l’action en un avant et un après. L’espace-temps est au sens topologique un domaine d’interfaces non pas figées mais dynamiques, en mouvement. C’est au sens ontologique un champ d’expression, un lieu où les choses apparaissent puis disparaissent. La succession des apparitions et disparition s’appelle le temps. Mais derrière cet univers matériel et causal se dessine un autre domaine, invisible mais pourtant impliqué dans le monde qui apparaît. Ce domaine, on peut lui attribuer les propriétés d’un calculateur mais d’un genre assez spécial. Faut-il l’appeler calculateur quantique ? Pourquoi pas mais encore faut-il comprendre de quoi il s’agit. Les travaux récents sur la décohérence ont été extrapolés par les physiciens qui ont imaginé la possibilité d’un calcul quantique sur la base d’un argument, la possibilité de dépasser le dispositif binaire en vigueur dans les processeurs d’ordinateur. Le principe étant de jouer sur les états imbriqués et superposés. Les expériences de décohérence, récemment couronnées par le Nobel, on permis d’observer des superpositions d’état mais dès que le système interagit avec notre monde classique, la cohérence est détruite, ce qui limite forcément les possibilités de construire un ordinateur quantique. Néanmoins, le concept d’ordinateur quantique peut s’avérer d’une haute valeur heuristique pour comprendre ce qui échappe à l’entendement scientifique contemporain, celui-ci étant limité par le champ causal et spatio-temporel des phénomènes, tout autant que par les limites du calcul binaire.

Tout d’abord un détail extrait à partir de la conjecture de Moore portant sur le temps de doublement de la puissance des processeurs mais aussi de la densité des transistors qui double tous les deux ans, ce qui conduit à penser qu’autour de 2020, les transistors auront pratiquement atteint la taille de l’atome, ce qui laisse entrevoir des perturbations quantiques liées à la cohérence. Or, si l’on prend en considération une cellule vivante, on doit reconnaître que les éléments fonctionnels de base, protéines, matériel génétique, médiateurs, possède une finesse compatible avec la possibilité de processus de cohérence tels qu’on peut les concevoir dans un ordinateur dont les transistors approchent la taille atomique ou même un ordinateur quantique. Contrairement à une vision bien approximative et facile, le milieu cellulaire n’a rien de commun avec le tube à essai où sont étudiées les réactions biochimiques. A l’intérieur d’une cellule, on trouve des édifices supramoléculaires mobiles certes mais agencés de manière plus complexe que les transistors sur une puce informatique. Ce qui laisse supposer qu’à cette échelle, des effets quantiques liés aux états superposés sont envisageables. Et d’ailleurs c’est ce qui a été observé récemment dans le cas très précis de la propagation de l’énergie radiative dans les protéines antennes permettant le transport des photons lumineux vers les centres actifs de la carbosynthèse. Néanmoins, ce cas très particulier ne peut être généralisé à l’ensemble des molécules du vivant sans une argumentation préalable.

La décohérence est observée en étudiant des états quantiques superposés qui ensuite interagissent avec le dispositif observateur. Il faut qu’il y ait interaction. Lorsqu’il est question de la protéine antenne, il y a bien interaction avec le photon. Le système fait comme s’il testait plusieurs chemins avant de prendre le plus court. Dans un système cellulaire, on peut penser que des interactions innombrables se produisent, réactions chimiques certes, mais aussi interactions non chimiques comme par exemple les forces de van der Walls ou bien les interactions hydrophobes liées à l’affinité sélective des molécules organiques pour l’eau. On peut dès lors envisager des processus généralisés de cohérences quantiques à l’échelle des édifices moléculaires de la cellule qui se présentent alors comme des dispositifs expérimentaux tels que les conçoivent les physiciens. Cette cohérence jouerait alors le rôle d’un calculateur quantique qui permet le fonctionnement efficace et coordonné de ces ensembles à la complexité inouïe.

Trois physiciens ont publié un article roboratif destiné à servir de propédeutique aux investigations conduite à l’interface de la mécanique quantique et de la biologie (M. Arndt et al. HFSP Journal, 3, 386-400). La spécificité des phénomènes quantique est évoquée. Bien évidemment, sont exposés les deux effets très connus que sont l’intrication (non séparabilité) et la cohérence, ainsi que l’effet tunnel dans certaines protéines comme par exemple celles qui assurent les transport d’électrons, ou alors interviennent dans la photosynthèse. Quant à la possibilité d’une intervention des calculateurs quantiques, elle apparaît sans surprise dans le contexte de l’origine de la vie. Et aussi sous la forme d’un « accélérateur d’évolution ». Si j’interprète correctement les hypothèses de Arndt et ses confrères, les phénomènes quantiques permettent aux édifices moléculaires de fonctionner avec plus de coordination et d’efficacité. Avec des corrélations à distance, ce qui confère au système vivant la structure d’un champ organisé, mais aussi des possibilités de jouer sur plusieurs états grâce à l’effet tunnel, ce qui laisse entrevoir (c’est mon hypothèse), la possibilité d’un « champ autofinalisé ». Loin d’être aussi audacieux, Arndt et ses confrères n’en sont pas pour autant dépourvus d’ambitions et de perspectives sur les grands bouleversements que pourrait engendrer la rencontre entre la physique quantique et la biologie. Qui en l’état actuel des connaissances, rend compte de rares phénomènes, photosynthèse, orientation des oiseaux, olfaction (voir mon précédent propos sur les travaux de Luca Turin). En vérité, si bouleversement il y aura, ce sera dans le champ épistémologique et ontologique. Avec l’ouverture des frontières entre physique et biologique et l’élaboration de fondements spéculatifs solides qui pour l’instant, n’en sont qu’au stade embryonnaire. La transition entre le monde quantique et le monde classique reste une énigme, selon la conclusion de ces trois physiciens.

Je crois qu’il est temps d’émettre une hypothèse sur le fonctionnement des molécules dans un système vivant. Contrairement à ce qui s’enseigne, la chimie ne décrit pas le fonctionnement des molécules dans une cellule. Certes, les systèmes isolés placés dans un tube à essai se comportent avec des lois chimiques, certes, si ces réactions sont observées, c’est que les molécules dans la cellule réagissent, mais la chimie biologique n’est qu’une approximation très éloignée de la réalité du vivant. Les lois de la thermochimie, dérivées de la thermodynamique, ne sont plus valides lorsque les molécules fonctionnent dans une cellule. Le premier point étant que la vie est radicalement dans une configuration hors de l’équilibre thermodynamique et du reste, l’un des ressorts du vivant est de produire les conditions de non équilibre, de transgresser le principe de moindre action et le second principe thermodynamique. Le second point étant que les molécules ne sont pas « brutes » comme dans un tube à essai mais possèdent une mémoire spécifique, sans doute reliée aux calculateurs quantiques, leur permettant d’agir de manière « cognitive » et systémique avec l’ensemble moléculaire. L’information et la mémoire sont en effet intimement liées aux processus cognitifs.

L’implication de la mémoire laisse entrevoir une sorte de calcul naturel effectué par les composants du vivant en vue d’une organisation ou d’une innovation à venir. Autrement dit, la possibilité, maintes fois évoquée du reste, d’une détermination par les causes finales qui viendraient s’entrelacer avec les causes efficientes. Au final de cette réflexion, une alternative se dessine clairement. Ou bien les processus quantiques ne sont que des phénomènes spéciaux qu’une coïncidence épistémologique fait converger avec la biologie, ou bien se dessine le germe d’une immense révolution ontologique qui finira par une conception du vivant et même de l’univers radicalement différente de ce qui est convenu actuellement. On l’aura deviné, je penche pour la seconde option, même si je reste assez prudent et perplexe, comme les auteurs mentionnés précédemment, bien que j’en sache un peu plus, ou du moins différemment, avec des acquis issus de mes investigations métaphysiques et biologiques. C’est donc une révolution scientifique qui se dessine, avec en ligne de mire l’information qui devrait être le second concept déterminant en physique, après celui d’énergie (en fait, ce sont deux concepts entrelacés puisque la réalité « matérielle » est faite de forme et d’énergie). Le lecteur est invité à suivre les travaux d’un des trois physiciens cités ci-dessus, Vlatko Vedral, physicien quantique, qui a publié récemment un essai prometteur sur la place de l’information dans l’univers. Attention à éviter la méprise, la notion d’information dépasse de loin la conception instrumentale liée à la formule de Shannon et ses extrapolations thermodynamiques et biologiques qui ne sont pas toujours fondées et même source d’égarement. 


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17 réactions à cet article    


  • soi même 28 janvier 2013 11:13

    Tous cela est bien théorique, vous définissez exclusivement les lois de la matière, et en aucuns cas l’intention qui se reflète.
    Jusqu’à présent il y a aucune preuve que de l’Atome née la vie. la pensé scientifique explore que le résultat de la manifestation et en aucun moment son Origine.
    Votre pensé reflète que de la préoccupation de découvrir l’origine de la puissance qui se manifeste, en négligeant deux autres points de vue qui est la force et la sagesse qui est contenue dans la Manifestation.

    Car comment peut ton comprendre par la descriptive de l’organisation de la matière la Manifestation de la Création de l’Univers, si l’on néglige l’Intention ce qui est à l’Origine de la Manifestation, Car tous ce que vous avez prouver c’est qu’il y a une Organisation de la matière qui peut pas être une loi issues de la matière puisque cette loi organise la cohérence de la matière dans le champs de force et dans l’équilibre de sa puissance.
    Vous négligez une loi évidente qui régie la matière, c’est la loi de la Métamorphose qui n’a rien à voir avec les lois de la Causalités, car si cela était vrais vous serais dans cas particulier de découvrir l’intelligence consciente du cailloux.
    Vous parlez que de la Manifestation en aucuns cas de l’Origine première de la manifestation..


    • nicolas_d nicolas_d 28 janvier 2013 12:21

      Bonjour,

      Connaissez-vous Nassim Haramein ?
      Son nom est apparu plusieurs fois sur AV.
      Sa théorie est belle, limpide, logique,...
      http://vimeo.com/39284822

      Vous dites :
      « Dans l’espace se situe le rapport de contact par lequel l’effet se transmet. »
      Ca colle, et c’est même la base de sa théorie.

      « La succession des apparitions et disparition s’appelle le temps. »
      Ca colle aussi

      « La spécificité des phénomènes quantique est évoquée »
      Là par contre vous risquez d’être déçu : la mécanique quantique n’a rien de spécifique... à part qu’elle concerne des phénomènes plus petits, donc flous à notre échelle de perception.

      Afin de mieux vous comprendre, pourriez-vous dire ce qui vous dérange dans cette théorie ?


      • Shawford42 28 janvier 2013 12:27

        Double tore inversé : ça claque comme un quadruple axel en patinage artistique !
        Plus sérieusement c’est quoi qu’il arrive une belle pirouette vers l’infini. smiley


        Pour le reste et l’obtention d’une réponse argumentée de l’auteur ici présent, je m’en vais pour ma part de ce pas brûler un cierge. smiley smiley

      • easy easy 28 janvier 2013 12:57

        La théorie esquissée par Bernard -théorie que les AVoxiens lui connaissent depuis un lustre- est fumeuse (aucune péjoration à entendre ici) mais c’est dit de la manière la moins fumeuse possible. 

        Ce n’est jamais un projet fumeux (au seul sens de vague) qui m’est allergique, c’est la manière fumeuse de le vendre que je ne supporte pas.

        Ce que vient de commettre Bernard sur ce papier est exemplaire de sérieux et de respect de son auditoire compte tenu du voyage proposé. Il propose un voyage, un déplacement vers un très exotique tout en nous montrant constamment où nous nous trouvons et où est la maison d’où nous sommes partis pour cette folle excursion.

        Je vais le redire autrement.
        Un harraga, un boat-people débarque à Paris et se retrouve sous notre protection informelle. 
        Cette personne est très ignorante des choses parisiennes.
        Il y a alors deux manières extrêmes de procéder avec elle.
        Soit on la gave de Paris en ne montrant, comme Lune, que du Parisien
        Soit, chaque fois qu’on se déplace de 100 m dans la capitale, on déploie une carte en lui montrant dessus ainsi que sur l’horizon, où l’on est, où se situe la maison, où se situe notre point de départ.
        Dans le premier cas on la gave-colonise en l’hypnotisant car on lui fait oublier ses pénates, ses enfants, ses urgences domestiques.
        Dans l’autre on lui offre une mise en perspective avec deux points, celui de départ (qui est vrai) et celui qu’on visite (qui est une autre vérité). C’est alors une promenade, une visite, un déracinement, une désorientation mesurée et sous fil d’Ariane


        Nous emmener depuis nos visions ordinaires jusqu’à des visions fumeuses (sens non péjoré) en nous montrant régulièrement où est le Nord, où est le Sud, où est le haut où est le bas, où est l’étrange où est la maison, où sont nos enfants où sont nos casseroles sur le feu, c’est une démarche respectueuse et intelligente.
        J’ai ressenti ce souci et ce respect dans ce papier.

        L’entrée dans la fumée y est progressive, on ne sent pas perdu et on sait comment rentrer à la maison (qui n’est pas dénigrée, qui n’est pas insultée, qui n’est donc pas interdite) si l’on a le vertige
        « Tu te sens mal ? Rentrons alors » 



        Cette impression que j’en retire est bien entendu corrélée à mes habitudes des dépaysements ; d’autres peuvent subir davantage de vertige. M’enfin il y a bel et bien un fil d’Ariane depuis le sweet home de tout un chacun. Je ne pense pas que quiconque, à faire demi-tour dans ce voyage, s’en sente honteux ou minable

         Bravo et merci Bernard !


        Concernant la théorie fumeuse qu’il propose, sa piste de réflexion, ses arguments, j’y souscris. Je serais ce qu’on appelle un chercheur en biologie, je chercherais dans la même direction fumeuse que lui. J’irais même, comme lui, à superposer des fumées, des spéculations ; mais en montrant bien que j’ai fait des superpositions d’hypothèses afin de bien montrer mon hyperspéculation. 

        J’aurais embrassé le Livre s’il avait avoué ses empilements de fumées.
         


        • Shawford42 28 janvier 2013 14:30

          Yep, je m’arrêterai pour ma part sur ta dernière phrase : ça coince clairement au niveau du tirage de la cheminée, les volutes de fumée se consument à l’intérieur même de l’âtre, le foyer ne cherche même à pas chauffer l’environnement et ceux qui se pressent autour ne ressentent aucun échange thermique. smiley


        • easy easy 28 janvier 2013 14:54

          Il est timide et ne se croit que derrière un costume de montreur de Lune

          Ainsi que tous les montreurs de Lune de ce site


        • Pyrathome Pyrathome 28 janvier 2013 16:05

          ça coince clairement au niveau du tirage de la cheminée....

          Ah non, avec Irina, ya du tirage dans la cheminée !... smiley...


        • Shawford42 28 janvier 2013 16:22

          Mais c’est que t’es sacrément jalouse de cette impitoyable amazone en fait, dis-donc. smiley 


          T’inquiète, je suis pas monogame smiley

        • Shawford42 28 janvier 2013 16:36

          L’un dans l’autre ça participe du tout easy..., mais attention rien de scabreux là dedans contrairement à ce qu’est déjà en train de s’imaginer pyra smiley smiley


        • diverna diverna 28 janvier 2013 15:53

          @ l’auteur .  Vos articles ont une base commune : vous cherchez dans une plus grande complexité conceptuelle la confirmation de vos doutes sur les bases de la vie (je résume après la lecture de nombreux articles). Le cas présent est une sorte de sommet.
          Je crois qu’on peut élaborer des théories mais ce qui me dérange c’est cette façon de matraquer article après article que les lois de la chimie ne peuvent expliquer la biochimie. On n’a pas tout compris et expliqué mais il n’y a pas de faille majeur qui justifie ce matraquage. Il y a un décalage saisissant dans la plupart de vos écrits entre la question biochimique et les moyens envisagés pour l’explication. Encore une fois, la biochimie est une discipline parfaitement fondée.


          • Pyrathome Pyrathome 28 janvier 2013 16:03

            Comment voulez-vous faire fonctionner un ordinateur quantique alors que l’on a toujours pas réunifié les lois de la physique ???
            Comment voulez-vous chercher une aiguille dans une grange de foin, la nuit et sans lumière..... ??


            • Montagnais .. FRIDA Montagnais 28 janvier 2013 18:43

              « ce qui conduit à penser qu’autour de 2020, les transistors auront pratiquement atteint la taille de l’atome,  » dit l’auteur .. entre autres extravagances dans son vrombissant verbiage psycholo-scientifique ..


              Les sommités « scientifiques » ont l’art d’épater Mimile et Madame Michue, bon public, avec des mômeries rigolottes pareilles itou que les curés de campagnes reculées racontaient sur la Vierge Marie, Saint-Nicolas ou Saint-Euzéby ..

              « Le temps scinde le déroulement de l’action en un avant et un après »

              Merci pour ce précieux renseignement.

              • thibaut thibaut 28 janvier 2013 19:42

                 Toujours sidéré par l’acharnement joyeux dans les commentaires de certains sur Agoravox à démolir un article où l’auteur -pourtant prudent et précis entre les données existantes et ses réflexions prospectives, expose des hypothèses et les présente comme telles, ne cherchant pas la polémique mais le partage d’idées. Là est sans doute sa naïveté.


                • Shawford42 28 janvier 2013 22:11

                  Qui, quoi, où ?


                  Sincèrement, de qui et quoi vous parlez là ?

                • robin 28 janvier 2013 19:44

                  « Certes, les systèmes isolés placés dans un tube à essai se comportent avec des lois chimiques, certes, si ces réactions sont observées, c’est que les molécules dans la cellule réagissent, mais la chimie biologique n’est qu’une approximation très éloignée de la réalité du vivant »

                  A l’évocation près du vivant on dirait un vibrant plaidoyer pour les phénomènes de fusion froide où les savant orthodoxes s’imaginent que les milieux environnant des atomes censés se fusionner réagissent forcément aléatoirement et surtout pas de façon ordonnée pour crére les conditions d’une fusion comme autant de petit accélérateurs de particules de taille moléculaire.

                  En parlant fusion froide j’organise une conférence le 15 février à MARIGNANE à partir de 18H à l’Eglise St Laurent Imbert avec JP Bibérian comme conférencier.

                   

                   


                  • ffi ffi 29 janvier 2013 00:14

                    Les lois de la thermochimie, dérivées de la thermodynamique, ne sont plus valides lorsque les molécules fonctionnent dans une cellule.

                    -> Impossible à démontrer.

                    La vie est radicalement dans une configuration hors de l’équilibre thermodynamique.

                    -> Je ne vois rien qui permet de l’affirmer.

                    L’un des ressorts du vivant est de produire les conditions de non équilibre, de transgresser le principe de moindre action et le second principe thermodynamique.

                    -> Rien ne le montre. La vivant, d’un point de vue corporel s’inscrit parfaitement dans le physique et la chimie

                    Le second point étant que les molécules ne sont pas « brutes » comme dans un tube à essai mais possèdent une mémoire spécifique, sans doute reliée aux calculateurs quantiques, leur permettant d’agir de manière « cognitive » et systémique avec l’ensemble moléculaire.

                    -> Comment pouvez-vous ainsi alignez tant de concepts sans jamais une seule fois les définir ?

                    L’information et la mémoire sont en effet intimement liées aux processus cognitifs.
                     
                    -> Puisque vous ne définissez rien, vous pouvez dire n’importe quoi, ça n’a pas de sens !

                    Attention à éviter la méprise, la notion d’information dépasse de loin la conception instrumentale liée à la formule de Shannon et ses extrapolations thermodynamiques et biologiques qui ne sont pas toujours fondées et même source d’égarement.

                    -> Pire, vous dites ce qu’est la mauvaise définition, mais vous ne donnez pas la bonne...
                    Comment voulez-vous qu’on vous suive ?

                    Ou bien les processus quantiques ne sont que des phénomènes spéciaux qu’une coïncidence épistémologique fait converger avec la biologie, ou bien se dessine le germe d’une immense révolution ontologique qui finira par une conception du vivant et même de l’univers radicalement différente de ce qui est convenu actuellement

                    -> Ne veut rien dire. Qu’est-ce qu’une coïncidence épistémologique ? Une coïncidence relative à la connaissance ? C’est dans votre crâne que ça s’entrechoque ?
                    Vous êtes en train de dire que des phénomènes (processus quantiques) coïncident avec une discipline scientifique tout entière (la biologie), relativement à la connaissance ...
                    Il faut comparer ce qui est comparable.

                    Vous avez des diplômes conséquents, signe que vous avez des capacités. Mais du point de vue du langage, vous êtes carrément sous-éduqué ; Or le langage, c’est la base même de la pensée.
                    Sans l’aptitude au langage, il ne peut y avoir de pensée efficace, juste une purée verbale.
                    Au minimum, définissez les mots que vous employez.

                    Ce qui se conçoit bien, s’exprime clairement, et les mots pour le dire viennent aisément...


                    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 29 janvier 2013 05:29

                      Non .. Non .. Non Thibaut ..


                      La difficile recherche de la vérité, le sens des ordres de grandeur dans le manifesté .. Le poids de la réalité . 

                      Je m’allie avec ffi 

                      Pour mes observations peut-être un tantinet peu amenés ( putain de clavier Mac ! Sans accent .. Qui prétend écrire tout seul .. ! Ah . !&€ ?7 . !  Il est beau le « progrès » .. :

                      ITRS, 2024, gravure en 9 nm ( peut-être .. !) .. Longueur de grille GM autour (peut-être ..) 7,5 nm

                      2024 .. Vous avez note ? Peut-être ..


                      Taille de l’atome, ce jour, ce matin, demain, toujours .. 0,1 nm

                      Alors ?..

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