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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le logiciel libre et les décideurs

Le logiciel libre et les décideurs

Généralement un politicien se méfie des entreprises qu’il paye pour créer des logiciels. Un entrepreneur a la même démarche pour la création de son logiciel. Ils auront tous les deux raison car il a beaucoup à y gagner. Seulement ce qui est un peu plus gênant c’est que les politiciens se mettent encore aujourd’hui en concurrence entre eux. Pourtant seuls les entrepreneurs ont intérêt à se mettre en concurrence entre eux.

Un logiciel libre c’est en quelque sorte un plat préparé à partir d’une recette de cuisine. Tout chef cuisinier aurait envie de posséder la recette du plat créé. Ce n’est pas le cas pour les entreprises qui demandent leur logiciel ainsi que pour la plupart des collectivités locales.

Certaines entreprises plus malines que les autres ont donc demandé d’avoir les sources fournies pour leur logiciel créé. On voit alors fleurir sur Sourceforge puis maintenant Google Code des projets qui dépassent les demandes espérées. Seulement on dit que cette démarche de mettre en place un service de diffusion de sources du logiciel, le livre de recettes de cuisine, rapporte peu. En effet cela rapporte peu mais permet surtout d’économiser. Comme les entrepreneurs ou collectivités locales sont en concurrence le marketing peut les influencer plus facilement. Elles préfèrent qu’on les contacte plutôt que d’entreprendre.

Dans un journal j’ai vu qu’une entreprise faisait payer aux collectivités régionales 200 000 € pour un simple serveur de généalogie. Un informaticien payé 4 000 € par mois pendant 6 mois pourrait à la place créer un serveur de généalogie à partir de briques libres de logiciels de généalogie et d’archivage. Il serait ensuite payé pour former les autres collectivités à cet ensemble complet.

Il existe des moyens nouveaux pour créer des interfaces. On peut actuellement en VRAD utiliser la création rapide d’outils de gestion (cf www.liberlog.fr). Un outil de gestion sert comme son nom l’indique à gérer toutes sortes de choses. Ce genre de logiciel permet de gagner du temps dans la gestion d’une entreprise. L’informatique permet d’automatiser la création d’un outil de gestion avec le VRAD.

Une entreprise cliente d’un logiciel s’apercevra qu’un outil de gestion est en fait simple. Hors elle se posera des questions au vu du temps mis pour faire le logiciel. Elle aura raison de se poser des questions puisque le fournisseur aura très peu automatisé la création de son logiciel de gestion. Même les éditeurs de logiciels automatisent peu la création. En effet le fournisseur n’aura en général pas été mis en concurrence avec d’autres entreprises pour le temps passé à créer le logiciel. Cela s’explique par le fait qu’il faut payer une longue expertise pour faire le logiciel avec la même entreprise qui fera le logiciel.

Le VRAD ou la création rapide d’outils de gestion, qui plus est libres, aurait dû exister depuis la première création d’un logiciel de gestion en analyse puis programmation objet. Une entreprise d’informatique sait que l’informatique sert à automatiser. Leurs clients auraient dû ensuite mieux communiquer entre eux afin de demander la recette de leur logiciel fourni. La mise en concurrence de chacun permet quant à elle de créer forcément de la croissance sans permettre l’économie de moyens mis en œuvre.


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9 réactions à cet article    


  • bruce_fr 6 mars 2010 05:17

    Entre fautes d’orthograpes et langage abscons, j’en pers mes sources ! Et je développe aussi du libre pourtant. La conclusion est délectable... Désolé mais bon...


    • bruce_fr 6 mars 2010 05:21

      s/orthograpes/orthographe/ :)


    • matthius matthius 6 mars 2010 17:21

      Je réécris votre phrase :

      Entre fautes d’orthographes et langage abscons, j’en perds mes sources ! Et je développe aussi du libre pourtant. La conclusion est délectable... Désolé mais bon...

      Vous ne dites pas ce qui vous déplait. Vous ne dites rien de plus.


    • Halman Halman 6 mars 2010 11:22

      Si cela pouvait contribuer à éviter l’infernale et classique système actuel.

      L’utilisateur a besoin d’une application avec un certain cahier des charges.

      Le service informatique comprend et transforme le cahier des charges à sa manière.

      Idem de l’ingénieur info qui travaille avec sa propre méthode. Déjà le logiciel demandé par l’utilisateur ne ressemble déjà plus à ce qui se trame dans le projet.

      On lance un appel d’offre à des sociétés qui ont leur propre compréhension du problème et leur propre manière de créer le logiciel.

      Qui nous renvoie des mois voire des années après une chose à moitié inutilisable. La moitié des fonctions n’étant tout simplement pas implémentées, les autres bancales dans une interface digne d’un tableau de bord de 747 là ou quelques icônes et quelques glisser déposés d’une fenêtre à l’autre simplifieraient considérablement les choses.

      D’où problèmes d’utilisations insurmontables par l’utilisateur, hot line débordées, on nous promet des patchs qui résolvent les problèmes petit à petit, morceau par morceau sur un laps de temps de bien 2 ans. Temps qu’il faut pour que le logiciel soit obsolète et que l’on programme son remplacement par autre chose.

      Et l’utilisateur de péter les plombs et de devenir encore plus allergique à l’informatique.

      On remplace un logiciel d’une société par celui d’une autre société qui est incapable de lire les fichiers de bases de données de l’ancien, d’où saisies ultra complexes à refaire de a à z ;

      Dans mon hôpital nous avons un ingénieur info qui s’occupe lui même des ordinateurs et logiciels spécifiques à certains services comme la radiologie, les labos, la pharmacie.
      Pas besoin d’attendre un rendez vous avec des gars d’une société extérieure. Il dépanne et créée en quelques jours des applications spécifiques.
      Il connait les gens, les services, le matériel et les applis sur le bout des doigts.

      Le système actuel de demander à des sociétés extérieures qui prennent un temps fou pour développer des applis quasi inutilisables et qui n’ont pas grand chose à voir avec les besoins des utilisateurs est vraiment impossible.

      Les logiciels validés par les commissions de l’AP HP sont des choses inutilisables. Pas de doc d’utilisation, une formation de quelques heures sur le tas par des formateurs pas pédagogiques qui calent à la moindre question.
      On se débrouille soi même à l’utilisation pour trouver des bugs et astuces.
      Est ce normal que chaque fois que l’on a besoin de l’utilisation de la liste des pc et de leurs utilisateurs et de leur localisation il faille passer par un raccourcis clavier non documenté trouvé par hasard, et que le logiciel mette QUATRE minutes à nous donner cette liste quand on en a besoin 20 fois par jour.
      Et oui, il y a des programmeurs que ce genre de chose ne dérange pas.

      Et on décide que tel type d’utilisateur a tel profil et accès à ceci mais pas cela. Donc quand on a besoin de modifier la localisation d’un pc que l’on vient de déménager ou d’installer, il faut chercher la personne compétente pour mettre à jour la base de données ! Connerie à l’état pur !

      Comment peut on avancer dans le travail avec des logiciels qui ne fonctionnent que comme cela ?

      Alors les gens se font leurs propres bases de données... sur Excel. Un simple crtl+f fonctionne tellement mieux que ces choses qu’on nous installe !

      Alors je suis pour un système qui brise cette chaine de conception des logiciels actuels.


      • isabellelurette 10 mars 2010 21:59

        Le malheurs des usagers sous Windows transpire dans votre commentaire .... le protocole de partage de dossiers de windows, obsolète et mal foutu, mais si répandu ....

        Tant que l’interopérabilité, les formats ouverts, .... ne feront pas partie des dossiers d’appels d’offres, vous continuerez à souffrir ...

        La route est longue mais la voie est libre !

        Isa.


      • Francky la Hache Francky la Hache 6 mars 2010 13:52

        L’article est, c’est vrai, très mal écrit, désolé, mais peut être l’objet de développements intéressants ici dans les commentaires.

        Prenons l’exemple de la gestion du parc informatique dans les établissements scolaires.
        C’est magnifique. Gros budget, mal utilisé.
        Chaque rectorat fait sa sauce personnelle pour les lycée.
        Pour les collèges, le département (si le bord politique est opposé à la région) peut faire lui aussi sa sauce.
        La cuisine, au final, est de mauvais goût, chère et dessert parfois inutilement certaines entreprises, alors que du personnel qualifié est suffisant dans la maison ÉN (éduc. nat.).

        Quelle sont les solutions libres à l’étranger ?
        Debian possède une branche Skolelinux qui permet de créer un serveur robuste, des clients standarts et des clients légers, ainsi que l’intégration de clients windaube.
        La solution est robuste, il y a déjà une bonne part de traduction effectuée.
        L’idée est très intéressante, très répendue.

        Quelle est la meilleure solution libre répandue en France ?
        SambaEdu (basée sur Debian, évidement) propose, via une équipe dynamique, le projet idéal.
        Intégration de clients windaube ou linux.
        Deux académies portent essentiellement le projet, mais on le retrouve avec bonheur dans de nombreux établissements.
        Pourquoi pas partout ?
        À mon avis, les choix gouvernementaux vont dans le sens d’un autre copinage, c’est triste.

        Je serais pour la solution franco-française de SambaEdu, dans un premier temps, à l’échelle nationale. Solution éprouvée, efficace.
        Et, à terme, le travail international de Skolelinux devrait devenir incomparable, la meilleure solution sans équivoque ; il faut envisager dès aujourd’hui cette option.
        Prendre du retard serait une faute.


        • bruce_fr 6 mars 2010 21:26

          Bonjour.
          Je vais donc essayer de faire quelque commentaires sur ce qui a été dit.
          Concevoir un logiciel est difficile et coûteux. Le maintenir aussi. Le libre est un moyen, les sources closes aussi. Il existe des boîtes à outils (gtk, qt, tlc/tk,etc.) et des « règles » (HIG par exemple) pour aider à la construction de logiciels et les rendre utilisables. Dans certaines applications spécifiques et/ou à faible budget, certaines étapes sont laissées aux oubliettes. Le fait que le source soit libre dans ce dernier cas laisse le choix à l’utilisateur grincheux de modifier le code source, de contribuer financièrement à son développement, de soumettre des rapports de bogues, faire des vœux, mais certainement pas d’exiger ou de se plaindre. La donne est différente dans une logiciel clos (qu’il soit gratuit ou non).
          En général il n’y a pas de « solution libre ». Pourquoi y en aurait-il forcément une ? En effet, qui développe des logiciels libre, qui les financent ? Bien souvent ce des particuliers ou de petits groupes de passionnés qui ont un problème à résoudre et une certaine philosophie de l’informatique. Lorsque le projet fonctionne, une communauté de développeurs et d’utilisateurs se crée. Il y a de nombreux exemples où un tel écosystème ne se crée pas. Si google, microsoft, des particuliers,... ne financent pas, souvent il ne se passe rien. Pour rebondir sur l’éducation, voici un exemple assez frappant. Dans le supérieur, le logiciel par défaut en mathématiques est maple (ou matlab). Des logiciels éprouvés mais cher. Dans le monde universitaire, il existe une multitude de petites librairies qui font en général mieux que maple pour un problème donné. Une forte volonté et un fort soutien financier (par microsoft research...) a créé le logiciel sage. Depuis bientôt un an on parle de remplacer maple par sage dans l’éducation nationale. Inutile de dire que sage a une interface un peu moins aisée que maple, qu’il est beaucoup plus rapide, plus boggué. Des plus, des moins, mais une grosse communauté et (tant qu’il y a un finacement) des mises à jour rapides, des ajouts de fonctionnalités fréquents. Pourquoi les universités et grandes écoles ne l’adoptent pas ? Ce n’est pas qu’une question de copinage : derrière le logiciel libre, il y a un problème de crédibilité, un problème de ’service après vente’, un problème d’acceptation. Bref, il faut que ce système fasse ses preuves encore et encore. Pourquoi y-a-t’il tant de serveurs sous linux, tant de sites utilisant apache, de personnes compilant avec gcc, navigant avec firefox ou via webkit ? Parce que ces technologies (libre of course) sont éprouvées, il y a de l’argent derrière (beaucoup parfois) et une garantie que l’on peut les utiliser en toute confiance (s’il y a un problème de sécurité découvert, ou un bogue par exemple, la réponse est rapide et efficace). Les projets à moindre visibilité/ancienneté mettront plus de temps à émerger. C’est de la volonté des entreprises, particuliers, administration, etc dont dépend le déploiement et la viabilité de ce petit monde libre face aux concurrents majeurs que l’on connaît un peu tous.
          Je resterai sur ces mots et retourne coder (du libre !)


          • Francky la Hache Francky la Hache 6 mars 2010 22:45

            C’est vrai, linux se cache dans les livebox et autre box, c’est dire si elle sont sure et éprouvée.
            Concernant les maths, évidement sage est le meilleur devant maple, son interface est encore trop rude, mais d’ici peu il sera idéal, libre et gratuit. Maple lui est hors de prix.
            Il faut signaler aussi XCas un autre concurrent sérieux en calcul formel, lequel choisir ?

            Signalons déjà la victoire de Geogebra (logiciel de géométrie dynamique) : libre et le meilleur, à conseiller à vos petite tête blonde dès le collège. Conseil des inspecteurs aussi, c’est beau.


          • emmanuel muller emmanuel muller 11 mars 2010 10:39

            Vaste question
            ....
            début de réponse :
            http://www.candidats.fr/

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