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Le Wimax va-t-il faire exploser l’équilibre entre les opérateurs mobiles et les FAI ?

La technologie Wimax, qui va permettre la voix sur IP et l’accès Internet nomade, va remettre en cause le modèle économique des opérateurs mobiles basé sur le paiement à l’acte (minutes, données transférées...)

Mais c’est également un formidable pied de nez aux opérateurs qui ont dépensé des fortunes dans leurs licences UMTS dans les années 2000. Il faut se rappeler les 100 milliards d’euros dépensés sur les marchés allemand et anglais dans l’achat de licences...

Si cette manne financière a donné de l’oxygène aux finances de ces deux Etats, elle a également mis nos opérateurs européens dans une situation qui a failli être critique. Notons au passage qu’avec la clairvoyance et la capacité d’anticipation bien connue chez nos dirigeants français, notre pays n’a récolté que 600 millions d’euros, ce qui était une sage décision de la part de l’Etat français au moment où ont été mises aux enchères les licences, mais la somme aurait pu être bien supérieure si cette procédure d’attribution avait été plus rapide...

Technologies disruptives

J’utilise ce terme avec parcimonie, car l’un de mes amis m’a fait remarquer qu’il était déposé !

Quoi qu’il en soit, la dualité entre l’UMTS et le Wimax me renvoie quinze ans en arrière, lorsque je faisais partie d’un groupe de travail au ministère de l’Industrie (SERICS) sur la télé du futur. Le grand sujet de l’époque était
la TVHD , comme quoi ce n’est pas un sujet bien nouveau. A ce moment, les grands industriels européens et japonais essayaient de promouvoir une technologie de HD, évolution des formats existants. A l’inverse, les Etats-Unis cherchaient à s’appuyer sur une norme en devenir : le MPEG.

Les débats au sein du groupe de travail ont été houleux avec les partisans, souvent les industriels et les universitaires, et les opposants dont je faisais partie et qui préconisaient de s’orienter sur des standards et des technologies plus prometteurs et soutenus par un plus grands nombres d’acteurs.

Il me semble que nous sommes dans la même situation.

D’un côté, les opérateurs mobiles et les équipementiers qui visent, bien sûr, la transition en douceur de leurs équipements et services sans remettre en cause le modèle économique de base. De l’autre, des acteurs du monde Internet, pour lesquels seule compte l’efficacité, qui constatent que la technologie IP est largement répandue et que le Wimax pourrait permettre d’étendre son champ d’action au nomadisme.

Cela entraîne plusieurs questions : ces technologies sont-elles fiables, au point ou près de l’être, quel réseau va être le moins coûteux à déployer, est-ce que la convergence avec l’Internet va être un facteur clé de succès, quid des licences ?

Les licences

C’est le dernier point, le plus épineux en France, car il semble que l’organisme de régulation comme les opérateurs aient sous-estimé le Wimax. A ce jour, seul Free, qui a vu sa licence nationale confirmée, peut déployer une offre sur tout le territoire. Tous les autres acteurs sont dans une impasse.

Faudra-t-il permettre d’autres attributions de licences ? Très certainement. Je suis par contre très sceptique lorsque j’entends qu’il pourrait y avoir l’attribution d’une quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération.

A ce jeu, c’est encore Free qui pourrait jouer les trublions, car sans cet opérateur Internet, il y fort à parier que, pour des raisons industrielles, les opérateurs de téléphonie mobile choisissent de déployer des réseaux HSDPA qui convergeront ensuite vers de la connexion IP. Cette approche permettrait aux différents acteurs de rentabiliser leurs investissements en licences et équipements, et de faire migrer tranquillement leurs abonnés vers l’IP en 2008 - 2009. Avec Free, sa licence nationale et la volonté de déployer un réseau sur 2006 et 2007, ce scénario pourrait bien voler en éclats.

Free ne détient pas seul les clés de ce montage en France car celui-ci est dépendant de la disponibilité de technologies. Sur ce dernier point, les différentes initiatives en Asie et aux Etats-Unis semblent donner raison aux espoirs placés dans le Wimax, et dans le Wibro en Asie.

Petite revue, non exhaustive, de la situation.

Intel et Motorola viennent d’annoncer un investissement de 900 millions de dollars dans Clearwire, la société de Craig McCaw, pionnier du cellulair aux US, qui déploie des réseaux Wimax aux Etats-Unis et a commencé en Europe avec un réseau opérationnel en Belgique (avec MAC Telecom à Bruxelles, couverture actuelle plus de 50%), et chercherait des partenaires en France (rumeur). Pour le moment, il faut utiliser des modems spécifiques comme dans l’expérience initiée au Canada (ici) mais les annonces récentes faites à Taipei et par les différents constructeurs asiatiques en termes d’infrastructure et terminaux mobiles laissent penser que des téléphones portables WiFi et Wimax pourraient être disponibles en quantité dès début 2007 (Samsung ici). Beaucoup de spécialistes s’accordent à dire que ce type de technologie va considérablement réduire les coûts pour les utilisateurs et que le modèle des opérateurs mobiles va fusionner avec celui des opérateurs Internet.

Pour Ed Zender, le CEO de Motorola, il ne fait aucun doute que le Wimax va se substituer aux autres technologies pour les mobiles. Il y a cependant un rapport de Moody’s, acteur de la recommandation financière, qui contredit cela, en affirmant récemment que le marché de la voix sur IP ne représentera que 5 à 10% des communications en 2010. Je ne partage pas cette hypothèse, que je trouve trop basse.

Le réseau déployé par Clearwire va être basé sur une pré-version de Wimax à 1,5 Mb/s, pour les puristes standard IEEE 802.16e-2005. Clearwire vient également d’annoncer un accord avec AOL qui pourrait revendre une offre co-brandée.

J’ai d’ailleurs émis de telles hypothèses dans l’Interview que j’ai donnée pour Olivier sur son site sur les risques pour les opérateurs mobiles et les FAI dans les deux années qui viennent.

Même si le type d’infrastructure Wimax est moins robuste, pour le moment, en termes de stabilité de services, que celles proposées par les équipementiers télécom traditionnels, ce sont les clients qui vont trancher car les coûts d’abonnements et surtout les services offerts par un accès Internet nomade voix/data sont déterminants dans le choix des consommateurs. Il suffit de se souvenir des débuts un peu chaotiques de la voix sur IP avec Skype et autres services IP (coupures intempestives, mauvaise qualité de réception...) pour voir à quelle vitesse les consommateurs ont adopté ces offres et combien la qualité s’est améliorée.

Il ne fait pas bon être opérateur car les choix industriels au cours des prochains mois pourraient conditionner l’avenir.

Il ne faut pas penser, néanmoins, que les opérateurs FAI sont dans une meilleure situation, car ils sont également face à une technologie disruptive (tant pis pour le droit d’auteur) avec le remplacement programmé de l’ADLS sur paire de cuivre par de la fibre optique jusqu’à l’abonné.

Ces deux industries, amenées à converger, vont devoir redéployer un nouveau réseau au cours des prochaines années, et les investissements sont de l’ordre de plusieurs milliards d’euros à chaque fois. Avec la pression des opérateurs de portails et de services, l’inflation des droits de diffusion de contenus, etc., la compétition est relancée entre les opérateurs télécom, les médias et les infomédiaires.

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16 réactions à cet article    


  • namel (---.---.211.225) 7 juillet 2006 12:10

    Il me semble que le modèle economique qui consiste à payer à la minute ou au Ko est depassé.

    La solution Wimax l’emportera si elle permet de casser ce modele.

    Nos amis d’SFR and co ont du soucis à se faire car on va les quitter dans peu de temps avec le meme plaisir qu’on avait quitté FT avec le degroupage total.

    si vous pouvez, achetez des actions chez free (iliad)...


    • Chercheur de paix (---.---.238.149) 7 juillet 2006 12:24

      Bon à savoir sur les Micro-ondes pulsées ! (celles de votre four à micro-ondes en somme)

      Swedish town blighted by WiMAX

      Si le téléphone portable était dangereux, ça se saurait... !

      (riirem


    • Christian Jegourel Christian Jegourel 7 juillet 2006 16:43

      Avec la voix sur IP le modèle à la minute disparait comme pour le fixe aujourd’hui. Acheter Iliad oui mais sur du court/moyen terme car tout va dépendre de la stratégie qu’il vont adopter. (voir mon autre article Free MVNO). Dans les 3 à 5 ans qui viennent, l’adsl sur paire de cuivre sera progressivement remplacé par de la fibre optique jusqu’à l’abonné. Plan France Télécom. Cette fibre sera ensuite louée aux FAI qui le souhiatent et ils ne seront plus maître de leur réseau. La différence se fera donc sur le service et les contenus. Free ne sera pas en meilleure position face aux géants de télécom européens et aux groupes de médias et infomédiaires. Si il évolue vers de l’accès Wimax et des services d’intermédiation de contenus, le groupe peut faire évoluer son modèle économique et bien s’en tirer. Si il reste centré sur le modèle FAI les marges vont baisser...


    • MOISE (---.---.22.29) 14 juillet 2006 01:52

      Merci chercheur de paix, l’article du site suisse est tres interessant et va dans le meme sens que le reportage diffusé sur france 2(Portables en accusation(trouvables sur les reseaux pronétaires que tt le monde connais :ed2k par exemple)) par rapport a l’industrie du sans fil et ce qu’elle ne veut pas donner ou admettre !

      Les terminaux mobiles sont des mini micro-ondes(fours) en puissance. D’ailleurs aux etats unis, les procès contre ces technologies peu sécurisés(en terme de santé) commencent a faire du bruit.

      L’armée(des USA) a pourtant trouvé un procédé d’annuler les effets de ces micro ondes, mais aucun industriel ne veux payer la licence, car si ils achetent la licence, cela voudarit dire qu’ils ont omis de prevenir les utilisateurs(plus de 300 millions dans le monde), et qu’ils savaient que c’était dangeureux. Alors, ils font de la propagande pour affirmer que leurs technos sont sans danger !!

      D’ailleurs, anonyme, si tu pouvais nous trouver une etude sur les effets d’une simple oreillette bluetooth, ce serais pas mal !


    • mandareen (---.---.234.97) 7 juillet 2006 13:06

      moi je verrais bien un téléphone mobile wimax « mandareen »

      m a n d a r e e n

      [le mobile sans pépins]


      • Plus robert que Redford (---.---.206.213) 7 juillet 2006 13:10

        Ca a l’air super comme article, mais pour les non initiés, ça manque de lien avec une explication claire et accessible de ce qu’est le fameux « Oui, Max ! » et de ses rapports avec la télé, etc...


        • APM (---.---.111.222) 7 juillet 2006 16:56

          voir WiMAX sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wimax


        • Franck (---.---.212.1) 7 juillet 2006 18:16

          Le WIMAX sera bien une solution pour réduire la fracture numérique en ce qui concerne l’accès à internet au débit, mais par contre, il ne réduira pas la facture des téléphone portable, l’arcep, gendarme des télécoms empechera l’utilisation du handover... dommage...


          • flatfab (---.---.23.17) 7 juillet 2006 19:29

            Pour les non initiés, Wimax est un standard de transmission radio à haut débit environ 1,5 Mo et à longue distance 3 à 15kms pour simplifier. On voit en lui un moyen de fournir un accès réseau à des utilisateurs reculés ne pouvant bénéficier d’une connection filaire, un peu comme le fait le WIFI sur de petites distance (100 mètres maximum)

            Un des avantages du Wimax sur le wifi de mieux gérer les utilisateurs et de mieux gérer la répartition de la bande passante entre chacun d’eux. En effet, video, telephonie, surf sur le net etc ne requièrent pas les mêmes débits ou la même qualité de service. Et ça Wimax le gère très finement.

            Maintenant, il n’est pas certain que les produits actuels du marchés répondent à toutes les exigences du standard Wimax pour l’heure.

            Exemple : En 2004 - 2005 le Pays des Vals de Saintonge a mené une campagne de test du Wimax à grande échelle, sur une superficie de 40km x 50 km.

            Les seuls équipementiers à pouvoir fournir des produits plus ou moins pré-Wimax à des prix compétitifs étaient Airspan et Alvarion. Néanmoins ces produits ne génraient pas la qualité de service comme le stipule le standard Wimax, ils n’étaient pas interopérables, ils intégraient certain éléments consus dans un format propriétéaire et non standard etc...

            Bref, il restait encore pas mal de progrès à faire pour avoir de vrais produits certifiables Wimax et interopéables et à ce jour je ne sais pas où en sont réellement tous ces produits, et il est regrétable qu’aucun article ne nous informe là dessus.


            • Christian Jegourel Christian Jegourel 7 juillet 2006 20:15

              C’est vrai que la technologies n’est pas totalement mature mais pas plus que les solutions autour de a 3G.Nous assistons comme d’habitude à une guerre entre les équipementiers télécom et les acteurs de l’informatique. Concernant le Wimax, Clearwire déploie aux Etats-Unis une offre pré Wimax dans plusieurs états et une offre opérationnelle est disponible à Bruxelles.


            • RomBu (---.---.116.47) 7 juillet 2006 22:44

              Il ne faut pas se tromper sur la valeur des licenses attribuées par l’ARCEP aujourd’hui même. Ces licenses ne concernent que des services fixes et nomades. En aucun cas des services de mobilité (donc de type téléphonie mobile par exemple) ne sont autorisés à être fournis sur les fréquences concernées par ces licenses.

              Cet élément explique d’ailleurs la pertinence de licenses régionales et non nationales. Pour un service de type « accès à internet fixe ou nomade », nul besoin d’une infrastructure unifiée à l’échelle nationale.

              Quant à la couverture des zones non desservies par l’ADSL ou zones blanches, il est impensable qu’un opérateur privé disposant aujourd’hui d’une license wimax y trouve un quelconque intérêt économique étant donnée la faible densité de population de ces zones.

              Le wimax, du point de vue d’un opérateur ou FAI privé désireux de construire une infrastructure réseau, servira sans doute plus à « dégrouper » (non pas dans un NRA de l’opérateur historique mais par les airs...) des zones périurbaines ou des villes d’importance moyennes pour lesquelles les opérateurs alternatifs nationaux ne montrent que peu d’intérêt.

              Les zones blanches demeureront, au moins pour un temps, les parents pauvres du haut débit type ADSL, malgré l’arrivée du WiMax. Seules les régions, départements ou collectivités de moindre importance ayant entrepris la construction d’une infrastructure réseau publique (avec la contrainte de desservir les zones blanches) pourront tirer partie de la technologie wimax pour les zones rurales en permettant aux FAI d’évacuer totalement ou partiellement les coûts d’infrastructure.

              Notons finalement que l’article présenté prendra pleinement son sens lorsque sera venu le moment de l’attribution de licenses de type WiMax Mobile (802.16e) pour lesquelles la bataille pourrait se révéler bien plus importante. Les acteurs tels que Motorola, cité par l’auteur, fondent en effet leur stratégie sur l’émergence de cette technologie qui fédère la notion d’accès à Internet fixe type ADSL avec celle de l’accès à Internet mobile type UMTS.


              • Christian Jegourel Christian Jegourel 8 juillet 2006 09:31

                Bonjour et merci de vos précisions. En effet les licences attribuées hier ne concernent pas la téléphonie mobile sur IP et je n’en parlais, d’ailleurs pas, dans mon article. Il est en effet probable que l’Arcep n’autorise pas le handhover. Mais il existe des moyens de contournement qu’utiliseront probablement les particuliers. Exemple : vous disposez d’un terminal GSM/wifi/wimax. Vous êtes abonné à Free, vous êtes dans une zone couverte en wifi Wimax. Rien ne vous empêche de téléphoner en utilisant Skype Out. Je parie d’ailleurs que les ingénieurs de Free prépare un logiciels dans la même veine que leur freeplayer basé sur VLC (open source) instalable sur un portable bi mode qui permettra de switcher automatiquement entre le mode GSM et le mode IP. Légalement rien n’interdit d’utiliser la voix sur IP avec une connexion Internet...


              • (---.---.162.15) 13 juillet 2006 20:33
                  Vous êtes abonné à Free, vous êtes dans une zone couverte en wifi Wimax. Rien ne vous empêche de téléphoner en utilisant Skype Out. Je parie d’ailleurs que les ingénieurs de Free prépare un logiciels dans la même veine que leur freeplayer basé sur VLC (open source) instalable sur un portable bi mode qui permettra de switcher automatiquement entre le mode GSM et le mode IP. Légalement rien n’interdit d’utiliser la voix sur IP avec une connexion Internet...

                Oui, sauf qu’il faut écarter Skype pour utiliser la technologie SIP plus ouverte. Il apparaît probable qu’on pourra ainsi téléphoner gratuitement (vers les fixes) avec un portable SIP dans les zones Wimax (agglomérations...).

                Free a déjà fait un bon pas en ce sens. Depuis 1 ou 2 mois, à 500 ou 5000 km de chez soi, sur un accès Internet d’un ami, un abonné de Free peut téléphoner gratuitement (plus exactement aux mêmes conditions que chez lui) avec un micro branché sur son ordinateur portable. On peut aussi inversement l’appeler chez son ami avec le numéro habituel et au coût habituel. Il reste à remplacer cet accès Internet par un accès Wimax et l’ordinateur portable + micro par un téléphone portable SIP.

                Am.


                • MOISE (---.---.22.29) 14 juillet 2006 01:34

                  l’ère du haut debit mobile a donc deja commencé !


                • Vyn (---.---.9.167) 18 juillet 2006 22:03

                  beaucoup (trop ?) de spéculations sur les avantages du Wimax, ses équipements, ses terminaux, sa mobilité en 802.16e, son cout du déploiement, son modèle de revenu par utilisateur etc.

                  ça me parait un peu tôt pour prédire un déséquilibre en faveur des FAI vis à vis des opérateurs mobiles. Surtout que ces fourbes ne se priveront pas d’empecher les Wimaxeurs de tourner en rond


                  • Phil (---.---.219.159) 13 décembre 2006 04:13

                    Retour sur un viel article... ça fait déjà 3 ans facilement qu’on nous promet monts et merveilles avec ça. Aucune expérimentation n’a été concrétisée vraiment, même 6 mois après l’article, et il existe toujours le même flou autour de cette techno (par exemple la future version « mobile », sera semble-t-il incompatible avec la version fixe). Wimax, c’est avant tout du marketing et du lobbying.

                    En fait, la nouvelle viendrait plutôt que Free a récemment racheté une license UMTS, malgré leur fameuse license nationale wimax.

                    Voir ausi : WiMAX ou plutôt HypeMAX ?

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