• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Technologies > Refondation de la physique. Le Temps est pluriel autant qu’énigmatique

Refondation de la physique. Le Temps est pluriel autant qu’énigmatique

Notre époque arrive vers une fin. La science peut poursuivre ses développements techniques illimités et elle le fera sans qu’il soit nécessaire de décider car la technique progresse comme si elle était guidée par une ruse. Par contre, il existe un domaine déterminé par une décision. C’est celui de la philosophie de la Nature. Il s’agira de comprendre ce que sont des choses qu’on appelle matière, cosmos, vie, conscience. Cette compréhension ne peut se faire qu’en envisageant une orientation radicale visant à examiner la refondation de toute la science moderne en commençant par la physique puisque c’est cette discipline qui permet d’accéder aux réalités et principes universels. Toutes les sciences sont destinées à être refondées. C’est l’enjeu du 21ème siècle !

Les analyses précédentes ont interrogé la physique en explorant la scène du monde, l’inscription des événements sur cette scène, les résonances quantiques permettant de transmettre les informations, la disposition des choses. Mais sur cette scène, il se produit aussi des changements, des inventions, des créations de formes et d’information, des transformations, des évolutions biologiques puis psychiques et culturelles chez l’homme avec une autre catégorie de temps, celle de l’Histoire. L’homme sait depuis des millénaires que les choses changent dans le temps ou avec le temps. Plus généralement, la compréhension du temps s’accroît avec la connaissance des choses de la nature et des histoires humaines. Mais plus on connaît le temps, plus sa compréhension semble nous échapper. La science moderne n’a pas été en reste sur ce thème. Le 19ème siècle a été déterminant avec la découverte du temps irréversible à travers le second principe de la thermodynamique puis le temps de l’évolution avec Darwin. Ces deux avancées scientifiques ont engendré des secousses dans le champ des savoirs. On a découvert que les espèces n’ont pas été crées en un seul bloc mais sont le résultat de processus biologiques étalés sur des millions d’années. La vie est une longue évolution, depuis les cellules primitives, les premiers être unicellulaires, les arthropodes, les insectes, les vertébrés, les mammifères. Une progression et une complexification ont lieu avec le temps. Mais dans le monde physique, la flèche du temps traduit une irréversibilité. Ce qui signifie, en usant d’une image familière, que lorsqu’un vase se brise, les morceaux ne se recollent pas. La thermodynamique repose sur un temps irréversible, contrairement à la mécanique classique de Newton-Lagrange où le film peut être passé à l’endroit ou à l’envers si l’on suit les lois et principes de cette mécanique. Le second principe a suscité un malentendu. Un système fermé évolue vers un état interprété comme désordre. Mais la « matière vivante » se complexifie et évolue vers un « certain ordre ». Et si c’est le cas, c’est parce que les systèmes vivants sont ouverts. Ils captent l’énergie ont souvent déclaré les biologistes. En vérité, l’essence du vivant repose sur l’échange d’informations. Cette conception s’est dessinée pendant le 20ème siècle et s’imposera au 21ème siècle, notamment avec la découverte d’une physique de l’information axée sur la mécanique quantique mais aussi la nouvelle cosmologie avec le principe holographique et les nouvelles monades que j’ai esquissées il y a peu.

Je crois utile de revenir en arrière pour éclairer ce qui peut-être a échappé aux sciences modernes qui ont su calculer les événements et phénomènes impliquant la scène et les choses en ratant ce qui se situe derrière la scène et ses choses. Pour le dire explicitement, les choses ont une intériorité, une mémoire et un ordre constitué avec le temps. La matière se dispose sur la scène, elle s’ex-pose mais elle joue aussi et la vie apparaît. La matière se scénarise. Les acteurs matériels communiquent et finissent par jouer les partitions qu’ils inventent. Qui se trouve derrière cette symphonie ? Encore une question de temps et même une histoire de temps.


Moyenne des avis sur cet article :  2.36/5   (11 votes)




Réagissez à l'article

22 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 janvier 2017 10:43

    « Qui se trouve derrière cette symphonie ? »


    Question métaphysique au sens étymologique du mot.
    définition de métaphysique : Partie fondamentale de la réflexion philosophique qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes
    ’ne surtout pas confondre avec le créationnisme qui est un mouvement intégriste religieux d’origine américaine)


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 janvier 2017 12:30

      @Jeussey de Sourcesûre

      Derrière cette symphonie, des musiciens qui créent des partitions et parfois choisissent un chef d’orchestre


    • howahkan 6 janvier 2017 10:45

      Salut, le temps n’a aucune existence en dehors de la pensée qui est un programme qui ignore qu’il est un programme, il se prends pour un « être humain » comme il dit !! .....

      ôtons la pensée qui analyse , le temps n’est plus...

      la pensée ou analyse crée une image désirable et conforme à ses désirs donc, dans le cerveau , image qu’elle regarde, image qui est illusion et du passé donc morte...sans vie...voila ou l’on est perdu..après on s’étonne du désastre humain mais faut pas..

      cette illusion créée par la pensée qui est une bulle hors du « présent » est nécessaire et vitale pour la survie fin de trouver et mettre en œuvre des moyens x de survivre et par contre elle est un danger mortel pour le cœur de la vie qu’elle empêche d’être « exprimée » de par sa position devenue dictatoriale sur le cerveau.....ce qui est ce que l’humain expérimente de sa faute intégrale..

      c’est con car nous sommes coincés exactement à cet endroit...depuis un moment....

      quand à la science du siècle des lumières éteintes, elle ne sait pas qu elle n’est que un moyen, à part des machines elle ne peut rien pour nous..pour nos graves problèmes mentaux..

      cheerio


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 janvier 2017 12:28

        @howahkan

        , Oui, certes, mais encore ?


      • howahkan 6 janvier 2017 12:30

        @howahkan

        ôtons la pensée qui analyse , le temps n’est plus...

        et alors reste ce qui est non né et ce qui est né, ce qui est né à un début et une fin, nous entre autre ce que refuse la pensée,enfin c’est comme cela qu’elle exprime ce qu’elle ne peut saisir...elle essaye de faire rentrer des carrés trop grands dans des ronds trop petits, une image bien sur à ne pas prendre au pied de la lettre..

        .. et que la pensée qui analyse et se prends pour le centre qui sait tout sur tout, traduit pour être compréhensible par elle même qui est trop limité sur ces sujets, traduit par une sorte de ligne qui va du passé au futur...cette ligne n’existe pas ...quand à ce qui est non né.... ????????????, cette inconnue, à jamais inconnue pour la pensée, nous est accessible involontairement sans rien chercher donc et d’une manière totalement inexplicable, inexpliquée.., une condition a minima est que la pensée ne dirige plus le cerveau, quel-qu’en soit la ou les raisons...

        la souffrance vécue en est un des catalyseur pour paralyser la pensée qui est à notre disposition..
        catalyseur que l’ on essaye bien sur de jeter à la poubelle sans jamais y arriver..
        je dis ceci par expérience directe et forcement involontaire de la « chose »..dont je ne n’ignore point comment la chose peut être réceptionnée par d’autres...

        non solum errare humanum , sed etiam perseverare diabolicum est..


      • howahkan 8 janvier 2017 10:42

        @Bernard Dugué

        Salut

        tu dis, enfin demande d’une manière cavalière comme souvent, cette question que je me pose à moi même très souvent quelque soit le propos :

        @howahkan

        , Oui, certes, mais encore ? ( je préfère  : oui et alors  ?? plus ouverte)

        En gros je dis ceci qui est une tentative de dire des moments vécus...

        Salut, le temps n’a aucune existence en dehors de la pensée qui est un programme qui ignore qu’il est un programme, il se prends pour un « être humain » comme il dit !! .....

        L’analyse ou pensée regarde le passé uniquement, un passé figé dans le cerveau quelque part, y compris le passé vieux d’une micro seconde...c’est une bulle temporelle dans l’intemporel, donc créée par l’intemporel quelque soit sa nature...c’est une bulle superficielle car elle doit être ainsi sinon je ne survivrais pas car dans certains cas je dois réagir dans ce qui me parait être l’instant mais qui est déjà décale du présent intemporel...

        toute notre vie actuelle se passe dans ce passé....le passé est mort, nous le sommes aussi....cela est souffrance et doit être résolu etc..

        sujet d’une vie entière + 1 jours..


      • abcd 8 janvier 2017 22:09

        @howahkan
        « toute notre vie actuelle se passe dans ce passé....le passé est mort, nous le sommes aussi.... » mouais, c’est réductible à l’homme (et encore en supprimant l’espoir) mais en physique toute conséquence à une cause (même des particules doivent être corrélés pour qu’une intrication soit possible), la mémoire humaine n’est pas la seule mémoire du temps, la première c’est peut-être la lumière, qui projette sous notre voute un passé lointain d’astre mort, c’est une lumière fantomatique, pour être intelligible à une conscience le temps doit être mémorisé ou exosomatisé, ou simplement observé, cela n’implique pas que sans conscience il n’y est pas de temps.
        « cela est la souffrance et doit être résolue », ouais euh votre résolution cela s’appelle : la mort, on peut y aller en marchant, y à pas toujours besoin de courir et cela marche avec toute les souffrances, par exemple si vous avez mal au pied et que vous vous suicidez les terminaisons nerveuses à votre pied n’alerteront plus votre cerveau de la douleur. Ne sommes nous pas devenus aussi orgueilleux que les puissants pour espérer faire disparaitre la souffrance, sans lobotomie ?


      • howahkan 9 janvier 2017 09:48

        @abcd

        salut pourquoi parler de ce que tu ne connais pas du tout sauf de sortir quelques mots seulement intello et basés sur rien..., d’un sujet qui ne t’intéresse pas, pire qui te fous les boules, que comme la majorité des humains tu fuis puis tu viens étaler ta pseudo science de comptoir,faite de gens si doués qu’ils mènent l’humanité à un désastre quasiment imparable..me semble être de bonnes questions...

        pour finir sur ce qui est sensé être le couperet final..sur l’orgueil et la lobotomie, autant dire le suicide ,ce qui est juste car nos vies actuelles sont un suicide lent, le suicide qui est bien sur tu le sais une forme échappatoire impossible...de .. ?? soi même !!! qui me montre que tu n’as jamais ,hélas 100 fois hélas ,ni approché ni résolu pour toi même cette question, à laquelle tu ne connais rien du tout par expérience..

        ce n’est pas un reproche , mais ce n’est pas parce que tu n’as rien résolu à ce niveau que d’autres ne l’ont pas fait et ne le font pas...


      • abcd 9 janvier 2017 14:38

        @howahkan
         :) le langage pseudo intello c’est juste la nécessité de formuler précisément une pensée, si cela peut vous rassurez la première fois que j’ai entendu Bernard Stiegler parler de pharmakon j’ai éteins la vidéo (c’est bien on comprend rien et en plus il ce fout de ma gueule en inventant des mots toutes les 2 phrases), puis 15 jours plus tard j’ai repensé à une pharmacie (pharma) puis à l’ancienne croix entouré du serpent (gamin cela m’avait alerté le serpent c’est le mal et la croix le bien, sauf que là on ce référé au bâton de mercure, le messager des Dieux, le dieu des voleurs et des voyageurs et donc Hermès renvoi à herméneutique, comme pharmakon à pharmacie à une droguerie, tout remède est un poison si on dépasse certaine dose) et c’est pareil pour tout (Lordon, Todd, etc...) le mieux c’est de s’habituer au langage avant de chercher à comprendre ce qu’il dit comme une musique qu’on écoute distraitement en faisant autre chose, puis par moment y à des logiques sous-jacentes au langage qui apparaisse et alors on peut comprendre un peu mieux de quoi il s’agit.
        Mais à quoi bon, vous savez déjà tout, mieux encore vous savez ce que les autres ne savent pas :)


      • JC_Lavau JC_Lavau 6 janvier 2017 13:13

        La honte d’Agoravox.


        • Victor 6 janvier 2017 15:30

          La ruse de la Technique s’appelle en philo une mythologie. C’est celle de la Raison.
          Penser le penser est mort du chercher, ainsi naît La Machine. De la libération de la Nature se nourrit, par le mythe mathématique, l’aliénation à la Machine, une ruse de l’Histoire.
          Et cet article en est symptomatique, le Monde sera une formule, une « multiplicité mathématique » dit Husserl.
           
          La formule magique du Sorcier, qui ne peut sortir du Cercle.
           

          « La Volonté du gène libéra Technée, qui fit du Bobo un seul mot fétiche, Logos. Mais la Volonté de Puissance vit que ce nouveau tabou de l’Esprit de Bobo était un servant incontrôlable, qui s’entravait lui-même dans un Fatum réifié. Alors le gène acheva le Bobo aliéné au quasar de cette absolue connaissance mythifiée. Des cendres naquit le Cyborg, la nouvelle espèce. » Feric Jaggar 


          • Victor 6 janvier 2017 16:10

            Ainsi, plus La Machine est complexe, précise et globale, plus ce que l’esclave batracien bobo est libre de faire en dehors d’Elle se restreint. Médiatisé par La Machine dans toute son existence libidineuse, par une ironie de l’Histoire, ce que le bobo préhistorique avait combattu depuis le début des temps est revenu : être un simple moi indifférencié de l’espèce globale. Comme dit Nietzsche, bobo est retourné au singe. Les rameurs bonobobo se sont équipés de boules Quiès.
            Mais ainsi le Penser des bobos se cristallise dans La Machine, qui est le sujet réel. Les chefs bobos ne croient plus au fond d’eux mêmes à aucune nécessité objective ; ils se présentent comme les ingénieurs de La Machine universelle. Mais il savent qu’elle est nécessité et non leur volonté.
            Alors les robots remplaceront le troupeau, mis au dressage des clercs. La horde bobo sera gavée au chômage réifié en revenu de La Machine Universelle. Et tous croiront leur état une nécessité objective, La Machine s’appelle Mana, la force primitive, inénarrable de la matière. Et comme pour le pithécanthrope, pour le Bobo Mana est le cri primale de la peur, car l’issue est inconnue et menaçante. smiley
             


          • Victor 6 janvier 2017 16:56

            Quelle est la ruse de l’Histoire ?
             
            Le gène cherchait sa Liberté, Hegel l’appelle l’Esprit du Monde. La Nature primordiale n’était pour lui que contingence, et lui n’était que nécessité (bouffer). Le gène l’avait mauvaise...
             
            Le travail de son esclave bobo asservissait la Nature par la Raison, le libérant. Mais bobo sacrifia la Raison de la Liberté à celle de la Mathématique, dans un respect idolâtre de son travail, qui devint celui de son outil mythifié. Car l’outil était devenu forteresse scientifique formidable, intimidant toute imagination de la Liberté devenue tabou : une crainte d’Hegel. Et comme dit précédemment, l’unique fut ainsi uniformisé et asservi à La Machine.
             
            Et l’essence de la contrainte que le gène attribuait à la Nature non dominée, n’était en réalité que sa Volonté de Puissance. Le gène comprit qu’il était dominé par la Domination.
             
            Et que fit le gène dans cette aporie ? Il changea d’espèce.


          • jambon31 6 janvier 2017 17:32

            @Victor
            Nous voila bien avancé ...


          • Victor 6 janvier 2017 19:29

            @jambon31
            Ben si ... changer d’espèce ... 3 solutions :
             
            1) Le Seigneur Capitaliste lobotomise bobo génétiquement, pour l’epsilon benêt et béat du Meilleur des Mondes bobo (le supermarché ne suffisant pas)
             
            2) Le bobo se suicide avec 20000 têtes nucléaires, dans 100 millions d’années un perroquet géant domine la planète (ma solution préférée car écolo)
             
            3) La Machine transforme le bobo en une de ses extensions, un cyborg, et la planète devient une sorte de fourmilière mécanique géante.
             
             
            « A-t-on jamais vu animal changer d’espèce ? » Nietzsche cafardeux
             
            « L’homme sorti du singe redeviendra singe sans que personne ne prenne le moindre intérêt à ce bizarre dénouement de la comédie. » Nietzsche fait de la dialectique de la Raison


          • Victor 6 janvier 2017 19:38

            Le temps bobo est un temps mythique, spatial :
             
            Un temps mythique est un temps odysséen, c.a.d mesuré par l’Espace, les îles sur lequel Ulysse est jeté par le Fatum de Poséidon, les tempêtes.
             
            Au contraire du temps de l’Homme (réactionnaire) qui est temps mesuré par l’Histoire (des batailles sanglantes pas bobo)
             
            Aussi le temps du bobo de la gogoche est mythique, car il est mesuré par les courses, au supermarché, de rayon en rayon, d’île de connerie en île de connerie, jeté par Caddie. Mais contrairement à Ulysse qui lutte contre le Fatum par la ruse (la Raison), le bobo lui ne fait que se branler.
             
            En fait bobo est à Carrouf sur l’île de Circé, celle du retour au cochon.
             


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 janvier 2017 21:21

              @Victor

              Les Bobos ne sont pas des héros mais ils ont au moins réussi l’exploit d’entrer dans votre cerveau et de le squatter. Faut réagir, Victor, vite, sinon ils vont bouffer vos neurones peu à peu. Ce sont des cannibales ces gens là, méfiez-vous !


            • @Bernard Dugué
              Impossible, le bobo ne peut être cannibale, car parmi les vrais primitifs il n’ y a pas de cannibalisme, il faut déjà une société semi-évoluée (genre Aztèques). Le bobo a dépassé ce stade dans son infantilisation. Certes dans sa régression il est passé par le sacrifice (le cannibalisme est un sacrifice) au Dieu Caddie, via le fétiche Argent (voir Marx), par exemple il a fait une grande ratonnade en Irak, bouffé 500000 gamins arabes.
              Mais sur l’île de Circé tout est gratuit comme dans la jungle Nature (la jungle des objets de consommation pourvoit les besoins de l’amaeonien bobo, c’est un nomos fixe de la totale dépendance, de la toatle fusion, des tabous (consuméristes) totalement intériorisés, pas d’état, pas de chef (le dernier avant la régression totale fut un flanby), une société du temps immobile dit Engels, un temps odysséen ...
              Il a certes tjrs ses objets fétiches (la carte bancaire RU) pour la cueillette des Iped par ex, mais son coté rationnel est redevenue irrationnel, le fétiche carte bancaire a été remythifié, il ne sert à plus rien en fait (le bobo a une puce implanté).
              En fait le cannibalisme où le sacrifice sont une tentative de sauvegarde du Soi dans le passage de l’irrationnel au rationnel. Mais, dans sa marche à l’envers (comme ds une fête dionysiaque, où les vieux sont enfants et les enfants des vieux, comme ds Benjamin Button, la fête dionysiaque est un petit A/R à Circé pour l’Antique) bobo a lui régressé dans le Temps, il a perdu son Soi (le pithécanthrope n’est que sa horde),
              Bobo est déjà dans La Machine, branleur indifférencié, pas cannibale.
              cqfd


            • @Bernard Dugué
              En fait sur InterBEnet, le monde du bobo, le cannibalisme est impossible de fait. Dans la jungle virtuelle impénétrable, le bobo est monade, isolé comme un bororo (pas cannibale) mais tout seul en plus, sans même une tribu (il faut voir le bobo comme un batracien plutôtn une de ces petites grenouilles vénéneuses). Il n’a même pas de contact avec les tribus des réserves souchiennes de La Machine.
              Il se reproduit par gpa-pma dans un utérus artificiel d’Attali (comme ds le Meilleur des Mondes)
              cqfd


            • jjwaDal jjwaDal 6 janvier 2017 20:40

              Je voyais récemment la vidéo de Richard Terrile qui disait en substance qu’on se trompe peut-être déjà sur un premier postulat que tout le monde tient pour acquis, à savoir que la Terre est apparue dans l’univers. Et si nous nous sommes trompés, ce qui semble possible sinon probable, alors, nous pouvons être à peu près n’importe quoi et ce que nous prenons pour la réalité et la physique aussi... Un simple MMORPG ou une simulation numérique sophistiquée pour voir comment la vie peut apparaître et évoluer, les civilisations apparaître et disparaître. Qui sommes-nous pour penser savoir ? Nous nous sommes trompés si souvent déjà.


              • julius 1ER 7 janvier 2017 09:15

                 Le second principe a suscité un malentendu. Un système fermé évolue vers un état interprété comme désordre. Mais la « matière vivante » se complexifie et évolue vers un « certain ordre ». Et si c’est le cas,

                @Dugué, 
                cet ordre va-t-il dans le bon sens ???
                même si l’ordre moléculaire n’est- pas le même que l’ordre social ou sociétal !!!

                est-ce que finalement le 21 ie siècle sera -t-il mieux que le précédent qui avait absorbé les lumières où faudra-t-il tout recommencer tellement les sociétés semblent fracturées et en bien piteux état !!!
                en tous cas on n’aura pas la réponse aujourdhui !!!

                • #gcopin Gcopin 7 janvier 2017 10:25

                  Bonjour, article passionnant ! Néanmoins, il est écrit « Le 19e siècle a été déterminant avec la découverte du temps irréversible à travers le second principe de la thermodynamique » Question importante, car l’entropie est ce qui donne la flèche du temps. » L’entropie est la seule théorie qui nous donne la flèche du temps en physique, ce qui entraîne un paradoxe concernant la possibilité de stopper le temps. Si l’on fait le parallèle avec la deuxième loi de la thermodynamique qui nous enseigne qu’on on va toujours vers plus de désordre, cette théorie n’exclut pas un état temporairement stable, ce qui revient à stopper le temps. De plus, lorsqu’on aura atteint un désordre total, nécessairement la flèche s’arrêtera et cela voudra dire que la flèche du temps donc le temps n’était qu’un phénomène passager. Finalement avec la thermodynamique, il serait plus savant de dire que le temps n’existe pas ? Naturellement, ça n’invalide pas les phénomènes de temporalité.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité