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Une nouvelle approche de la Structure Espace temps

A partir des dernières mesures faites par WMap7, sur la constante de Hubble en particulier, il apparaît une nouvelle relation concernant la nature ( ou la raison) de la vitesse de la lumière, celle ci permettant d’explorer deux nouvelles voies de recherche : d’une part une simplification et une renormalisation de certaines équations de la relativité générale, et d’autre part une nouvelle approche de la structure , ou plus précisément de la nature de l’univers - A savoir la résultante de deux ensembles dimensionnels en interaction dynamique.

Vitesse de la lumière – Taux d’expansion – Nouvelle approche de la structure espace Temps
 

Une très récente mesure (annoncée comme très précise) de la vitesse d’expansion de l‘univers (2008) amène un certain nombre de réflexions sur la structure même de l’espace temps et de mettre en lumière certaines relations inattendues.

Les dernières mesures de la constante de Hubble donnent une vitesse d’expansion de l’univers de 71.9km/s et par méga parsec (à+/- 2.6km/s), c’est la vitesse à laquelle grandit l’espace.

Si l’on considère que l’univers est une bulle en expansion, une hyper-sphère, et que l’on considère les dernières estimations sur l’âge de l’univers de l’ordre de 13,7 Milliards d’années, nous pouvons en déduire que à chaque seconde les 3 dimensions d’espace augmentent donc de 71.9 km par unité de méga parsec (environ 3.2 millions d’années lumière), mais que dans la même seconde la “longueur” du vecteur temps, c’est à dire la distance qui nous sépare du centre de « l‘hyper-sphère » augmente d’un ordre de grandeur de … 300 000 km environ…

En effet, pour une « hyper sphère » d’un rayon d’un peu plus de 13 Milliards d’années lumière de rayon, c’est, aux approximations de mesure près, la vitesse d’expansion de son rayon. Cet ordre de grandeur de 300 000 Km par seconde, n’est pas un résultat « quelconque », il interpelle !

Aux incertitudes de mesure près, nous pouvons même établir une relation directe C= aT (la vitesse de la lumière et celle du vecteur temps sont des grandeurs étonnement proches, peut être identiques). Le coefficient « a » pouvant être compris entre 1 et 1.1 compte tenu des incertitudes de mesure.

Nous pouvons aussi déduire le rayon de l’univers à partir de la vitesse d’expansion, actuellement mesurée à 71.9 km/s et par mégaparsec,

Mais, si l’on y regarde de plus près, nous pouvons aboutir à certains paradoxes : Si nous prenons comme base que la vitesse de la lumière a toujours été celle que nous mesurons aujourd’hui, cela nous permet de calculer de manière quasi linéaire la "constante" de Hubble à ces différents époques, sous la seule et importante réserve que nous avons bien à faire à une hyper sphère en expansion.

Voici ci-dessous un tableau de calcul de la « valeur » de Hubble selon l’âge de l’univers … et en supposant que « C » ai été constant …

Age de l’univers

500 Millions d’années

2 Milliards d’années

6.7Milliards d’années

9Milliards d’années

Aujourd’hui

 

Vitesse d’expansion en Km/s

1918

479.6

143.8

103.8

71.9

 

 

 

 

 

 

Note : selon la « vraie » valeur de H, l’âge de l’univers (hors hypothèse de l’inflation) se situerai entre 12.928 Milliards d’années (H = 74.2) et 13.7 Milliards d’années (H =70) et a =1. Compte tenu de la marge d’erreur de H, « a » a de grandes chances d’être égal à 1.

Pour reprendre l’image classique du « ballon de baudruche qui se gonfle », la vitesse à laquelle sa surface se tend est évidemment plus grande au départ qu’aujourd’hui, en supposant que la vitesse de la lumière est une constante depuis le début – Selon l’hypothèse de cet article – la vitesse de la lumière est directement liée ou égale à la vitesse d’expansion , ce qui établi un lien nouveau et direct entre C ( la vitesse de transmission de l’information de cet univers) et l’expansion ou ce qui revient au même : au temps.

Maintenant, si l’on considère la « courbure » de l’espace temps à grande échelle, celle-ci ne semble pas mesurable (Mesure WMAP7) et que l’espace temps semble être « plat »

Si la géométrie de cet univers est une hyper sphère, alors sa courbure a évoluée selon les calculs ci-dessus, et la « valeur » de Hubble ‘est pas une constante et reflète directement cette courbure : Un rayon de courbure dans un espace 3D et de cette taille (pour un peu plus de 13 milliards d’années lumières de rayon) semble donc être « plat » ou non mesurable, mais en a-t-il toujours été le cas ?

Comme concilier une approche avec une valeur de Hubble évoluant peu ( c’est-à-dire loin des valeurs calculées plus haut ) , un rayon de courbure non mesurable et la constante « C », si ce n’est en émettant une nouvelle hypothèse : Et si l’univers n’était pas une hyper sphère ?

Une manière de concilier plusieurs observations (y compris la matière noire) serait celle-ci :

Prenez deux « ensembles », de chacun « N » dimensions , imaginez que ces deux ensembles soient des sphères (ou des cordes au sens de la théorie des cordes) , et que à un moment donné, ces deux ensembles s’interpénètrent (entrent en collision ou interfèrent) …Si les deux ensembles sont de taille sensiblement comparables, l’intersection sera alors au départ un point, puis ce point grandira pour former une « lentille » de rayon de courbure fixe ( modulo les fluctuations dues à la collision) , la taille de la lentille va alors augmenter jusqu’à un maximum, correspondant au maximum de l’intersection, puis diminuera jusqu’à disparaitre ! En fait, le temps lui même est une grandeur finie car il "disparaitra" avec la fin de l’intersection (de récentes publications donnent encore 3.5 Milliards d’années à cet univers avant que le temps ne disparaisse, mais la géométrie ici proposée, en donne la raison )

Dans ce cas, H, reste quasi constant ( le rayon de courbure ne change pas ) et la vitesse de la lumière, peut être une relation directe ou la mesure directe de la vitesse d’expansion ou plus précisément la vitesse à laquelle les deux ensembles s’interpénètrent, l’âge de l’univers représente dans ce cas, l’épaisseur de la « lentille ». Ces deux ensembles peuvent ne pas être vides de matière et d’énergie selon des lois qui peuvent différer de l’univers que nous connaissons, mais c’est l’interférence des deux, et leur dynamique (c’est-à-dire l’expansion ou, ce qui revient au même : le temps) qui génère cet univers (qui disparaitra donc à la fin de l’intersection, si les deux ensembles sont finis) et l’énergie et /ou la forme de matière contenue dans l’un des deux univers ou des deux, peut donc constituer par effet dynamique les grandes structures telles que les galaxies, les amas, et les structures en filament, très tôt dans l’âge de l’univers, cet effet dynamique, pouvant être relié au boson de Higgs . En ce sens, les galaxies et la géométrie en filaments à grande échelle, de l’univers, seraient des structures découlant de la structure d’interaction dynamique entre ces univers et de leur contenu.

Le front d’intersection en constante progression, c’est à dire le « présent », peut être considéré comme une membrane, au sens de la théorie des cordes (brane) elle-même soumise à un équilibre de « charge ». (Avec des effets « tunnel » permis)

Pour illustrer cela, imaginez deux milieux comme l’huile et l’eau, ce sont deux milieux qui ne se mélangent quasiment pas. La « surface » qui se situe entre les deux milieux dépend de la nature de ces deux milieux, et est liée à un équilibre de « charge ». « Percer » la surface dépend de « tensions de surface » ou d’effets quantiques associés, au même titre que le passage d’électrons par effet tunnel, à travers une barrière de potentiel … Cette « barrière » de potentiel est alors présente en tous points de l’espace 3D. 

Pour revenir à la constante de Hubble et la taille de l’univers, notons que ce calcul simple n’était pas à la portée d’Einstein, qui ne connaissait pas l’expansion de l’univers ni son âge ou sa taille … au moment de la publication de la théorie de la relativité.

Prenons maintenant l’un des aspects de la relativité qui est celui qui décrit les “effets” liés aux vitesses proches de la lumière.

Une formule assez simple décrit ces effets tant pour le “temps” que pour les dimensions, ou la masse, mais prenons tout cela dans un sens géométrique dans un espace en expansion.

D’un coté, nous avons le temps qui passe, on peut l’illustrer comme la surface du ballon qui gonfle. Nous sommes à la surface et sommes entrainés par cette surface qui grandit sans arrêt et nous éloigne du centre du ballon….

Quand un objet ayant une masse se déplace vite, il subit une “trainée”, il s’alourdi d’une certaine manière, comme un bateau, et au lieu de “foncer” à la surface, il s’enfonce dans le caoutchouc du ballon, et donc il s’éloigne “moins vite” du centre du ballon…. En fait son “temps” se ralentit tout simplement parce qu’il se déplace en partie vers le centre du ballon.

Plus il va vite, plus il s’enfonce selon un angle qui tend vers la verticale, lorsqu’il atteint (en théorie) la vitesse de la lumière, son temps s’arrête, c’est à dire qu’il s’enfonce aussi vite que la surface “monte”. Sa vitesse compense alors complètement celle du temps (c’est à dire la vitesse à laquelle le rayon du ballon augmente). Avec les diverses conséquences dont l’arrêt de toutes les fonctions liées à l’augmentation des 4 vecteurs espace/temps.

En gros, à la vitesse de la lumière, l’angle avec lequel s’enfonce l’objet est de 90° par rapport aux 3 autres dimensions d’espace et il est théoriquement de 0° (tangent à la surface du ballon) si un objet était totalement immobile dans le référentiel 3D, sur la surface du ballon …

Ces effets sont vrais pour le temps, mais aussi pour les dimensions : l’objet ainsi en mouvement nous apparaitra de plus en plus “court” selon l’axe de son déplacement et de plus en plus massif… mais ce ne sont que des effets visibles de l’extérieur

Un “trou noir” matérialise ces effets « sans mouvement », mais sa “masse” fait exactement la même chose, elle déforme l’espace selon l’axe de la quatrième dimension, le temps (où le rayon du « ballon”, et le fond du trou noir « chute » à une vitesse qui compense la vitesse de gonflement du ballon).

Dans ce cadre, il serait possible alors de modifier toutes les formulations liées aux calculs relativistes et éviter totalement les « infinis » que ces calculs engendrent à ces vitesses relativistes.

Selon ces formules, si la vitesse d’un objet atteint la vitesse de la lumière, le temps (de l’objet) devient infini… mais en fait le “temps” ne passe plus, donc on peut aussi dire que si nous parlons de la vitesse du “temps”, celui-ci est égal à zéro…

Revenons alors aux mêmes équations… en donnant la valeur zéro lorsque l’angle fait 90° et la vitesse, égale à celle de la lumière, alors quelles sont les valeurs des autres variables lorsque l’angle tend vers Zéro, c’est-à-dire les vitesses non relativistes (en gros quelques dizaines de milliers de Km/h) ? Nous avons dans ce cas, que nous ne sommes pas en face d’infinis ... 

Ce sont des voies de recherche qui pourraient s’avérer des plus intéressantes.


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37 réactions à cet article    


  • friedrich 6 novembre 2010 11:39
    Bonjour Luxide

    J’ai un peu nagé mais j’ai quand même compris que vous avez constaté que nous nous éloignons du centre de l’ univers à la vitesse de la lumière. 

    Bizzare, bizzare...

    Si personne ne l’a remarqué avant vous, alors votre découverte pourrait s’avérer énorme ! 

    C’est pourquoi je vous conseille vivement d’éviter l’ anonymat et de mettre vos nom et prénom dans votre profil Avox... (moi parcontre vaut mieux éviter, mais c’est une autre histoire)

    Cordialement

    • easy easy 6 novembre 2010 13:32

      Ca aide à comprendre ce qu’on fout là.
      Clairement.


      Et puis ça fait toujours plaisir de constater à quel point on est intelligent, de voir qu’on arrive à comprendre des trucs incompréhensibles.


      Faire semblant de manger avec chewing-gum, faire semblant de comprendre l’Univers, ça procure déjà du plaisir.

      Hubbleler, bubblegumer, ça grise en rose.


      • Ariane Walter Ariane Walter 6 novembre 2010 20:46

        @ easy
        Mmmmmmmmm......


      • sisyphe sisyphe 6 novembre 2010 13:50

        Pas tout compris (je ne suis pas un spécialiste), mais quand même relevé l’information principale qui est que la vitesse d’expansion de l’univers serait égale à celle de la lumière ; soit une constante, qui pourrait effectivement aider à résoudre pas mal de problèmes jusqu’ici inexpliqués... 


        Pourtant, il me semble également avoir compris que cette vitesse (d’expansion) était relative à la taille de l’univers lui-même ; ce ne serait donc pas une constante ? 
        Et si cela continue, va-t-elle dépasser la vitesse de la lumière, que l’on croyait la vitesse maximum observée dans l’univers ? 

        Excusez moi pour mes questions de néophyte, mais ces problèmes me passionnent, de même que la théorie des cordes ; où en sont les recherches ; cette théorie arrivera-t-elle à faire le « lien » entre les lois de l’infiniment petit (mécanique quantique), et l’infiniment grand (relativité, expansion) ? 

        Si vous avez un moment, merci de bien vouloir répondre en « vulgarisant »... 



        • luxide 6 novembre 2010 20:03

          La vitesse de la lumière est une constante, qui l’est depuis la naissance de cette univers, la vitesse d’expansion de l’univers selon l’axe de la 4e dimension (le temps) est dans le cadre de cet article égale à la vitesse de la lumière et ne peut être plus rapide que sa propre vitesse, qui est celle de l’expansion de l’univers ( elle n’est pas relative à la taille justement, contrairement à la « constante de Hubble » si l’univers était une hypersphère) ), ce qui en fait , explique quelque chose que la relativité n’expliquait pas : pourquoi la lumière a une vitesse finie, fixe et que rien ne peut la dépasser ( c’est la vitesse du front d’onde ou si vous préférez, du présent ... ) , explique aussi pourquoi le temps se ralenti ( par simple géométrie et effet dynamique) pour tout voyageur se déplaçant à une vitesse proche à la vitesse de la lumière , et confirme le principe de causalité, tant dans cet univers que selon toujours cet article dans un cadre plus vaste (comme les branes de la théorie des cordes et celui des particules intriquées)

          Une particule sans masse, par exemple un photon est emporté par le front d’onde donc à la vitesse de la lumière , et ce que nous percevons comme la « vitesse de la lumière » n’est que la vitesse de l’expansion du « substrat » qu’est l’espace 3d , sur lequel se trouve cette particule qui est donc « emportée » par ce substrat ( ce n’est bien sur qu’une image simplificatrice )

        • spearit 7 novembre 2010 14:46

          « La vitesse de la lumière est une constante, qui l’est depuis la naissance de cette univers »

          P’tain la vache... la vitesse de la lumière une constante depuis la naissance de l’univers alors qu’on en sait fichtrement rien à ce sujet (sauf qu’on la décrèté ainsi parce qu’est plus facile que de penser que la vitesse de la lumière n’est pas une constante depuis la naissance de l’univers.)

          Une constante dans l’univers, ça parait pourtant une absurdité que seul un esprit « humain » est capable d’affirmer, qu’est ce qui pourrait être constant dans un univers en constante (hic) évolution...
          L’univers impermanent, ça oui c’est plus facile à comprendre


        • jjwaDal jjwaDal 6 novembre 2010 14:08

          La cosmologie est en crise profonde suite à l’amélioration des observations et est (dans sa version « orhodoxe ») un empilement d’hypothèses non vérifiées. Matière noire, énergie sombre, hypothèse d’inflation primordiale et même théorie des « multivers » (pour expliquer que le jeu très particuliers (hautement improbable) de paramètres ayant autorisé ce que nous voyons, se soit réalisé.
          Clairement, cette science est dans un brouillard opaque et je doute que cet article contribue à le dissiper un peu.
          « Bricoler » un modèle d’Univers est à la portée de beaucoup de théoriciens brillants. Faire en sorte qu’’il colle à l’avalanche de données dont nous disposons en 2010 est une toute autre affaire.
          On peut postuler que quelque chose est qui ne peut pas ne pas être. Cette chose va engendrer (entre autres) notre univers. Tout le reste est à démontrer et pas par un calcul de coin de table, j’en ai peur.


          • luxide 6 novembre 2010 20:10

            Commentaire très intéressant, néanmoins toute « théorie » ou « modéle » capable d’intégrer au mieux divers pièces du « puzzle » et surtout d’expliquer les raisons de certaines observations, parfois anciennes, ainsi que des piliers comme la vitesse de la lumière ( la raison de sa vitesse donc ) et de poser cela dans un cadre cohérent , peut permettre de modifier de manière profonde notre perception de l’univers au même titre que l’héliocentrisme... 


          • Login Login 6 novembre 2010 14:24

             Si C était constant Pourrions nous observer l’univers ? smiley

            • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 6 novembre 2010 14:36

              Troublant pour quelqu’un « ayant effectué des études de physique théorique et d’astrophysique » (ça veut dire quoi concrètement ?) de lire sous sa plume que :
              - le temps serait considéré comme un vecteur ???
              - l’univers (en expansion) aurait un centre ???

              Vos professeurs étaient-ils les Bogdanoff ?

              Cordialement.


              • friedrich 6 novembre 2010 14:44

                Et à part être blessant, il peut nous expliquer le docteur ?


              • luxide 6 novembre 2010 20:15

                Le temps est une dimension au même titre que la longueur ou la hauteur, cela nous le savons depuis Einstein ... Et c’est rappelé dans l’article.


                L’univers n’a pas de centre dans les 3 dimensions d’espace au même titre que la terre n’a pas de centre si l’on cherche sur sa surface .... i

                Pour le reste, Les Bogdanoffs n’ont as pris ni vu les implications de ce genre d’hypothèses, désolé ... 

              • Zevengeur Zevengeur 26 décembre 2011 11:34

                Oui, l’univers en expansion peut très bien avoir un centre.

                Explication : Dans notre univers nous percevons 3 dimensions d’espace plus un « truc » que nous appelons dimension de temps, soit 3+1=4D. Si notre univers possède la forme d’une hypersphère S3, alors cette dernière ne possède en effet pas de centre dans cet espace 3D. Toutefois si notre hypersphère est immergée dans un espace plus grand à 4 dimensions (x1, x2, x3, x4) d’espace que nous supposerons Euclidien pour simplifier, alors cette hypersphère serait la surface d’une hypervolume possédant un centre. Notre univers serait alors caractérisé dans cet espace par l’ensemble des points situés à un rayon R du centre soit : x1*x1 + x2*x2 x3*x3 + x4*x4 = R*R Le centre n’est pas situé à l’intérieur de l’hypersphère mais parfaitement défini dans 4 dimensions d’espace.

                Pour simplifier avec une analogie 2D/3D, le centre de l’orange n’est pas situé à la surface de l’orange mais à l’intérieur du volume de l’orange.

                Et en effet, l’expansion se traduirait par le « gonflement » de l’hypervolume (fonction du temps T qui réapparait à ce niveau) qui serait perçu comme l’augmentation de la taille de la surface dans laquelle nous vivons !


              • ffi ffi 6 novembre 2010 15:38

                Dommage qu’il faille une mesure pour réfléchir et s’interroger.

                Il m’apparaît de plus en plus clairement que depuis le XIXème, la science physique a progressé très vite, mais sans rigueur.

                Donc, là l’auteur nous fait par d’une mesure, mais n’explique même pas ce qui a été mesuré et encore moins en quoi a consisté l’expérience...

                Les hypothèses, ce n’est pas difficile à faire. Si la raison pour s’interroger provient d’un rapprochement avec un chiffre fétiche, alors nous sommes dans le cadre de la pensée magique, ni plus ni moins.

                L’on définit par pseudo-science, la science qui consiste en hypothèses invérifiables... Une grande partie de la cosmologie est donc devenue pseudo-scientifique : les hypothèses abondent, mais jamais aucun moyen de vérification n’est proposé... Subjuguer l’auditeur suffit.


                • Julien Julien 6 novembre 2010 19:49

                  « Il m’apparaît de plus en plus clairement que depuis le XIXème, la science physique a progressé très vite, mais sans rigueur. »


                  C’est surtout que c’est devenu de plus en plus compliqué, et les gens sont devenus de plus en plus spécialisés.
                  C’est tout à fait impossible pour l’auteur de cet article d’être au courant de toutes les erreurs possibles dans les chiffres qu’il sort, ainsi que des diverses interprétations possibles. Quel confiance peut-on avoir en la théorie du big-bang ? Pour ma part, jusqu’à preuve du contraire, je n’y crois pas, je crois plutôt à la théorie de la « lumière fatiguée » pour expliquer le red shift, et à un universes infini, quasi-stationnaire, existant depuis un temps infini. 
                  Et c’est bien d’une croyance qu’il s’agit, car pour ma part, j’estime que la compréhension du cosmos est une oeuvre monstrueusement complexe si l’on est cantonné à rester sur notre planète.

                  En revanche, il ne s’agit plus de croyance, mais de modélisation, quand on considère des expériences de laboratoire. Il y a plusieurs modèles qui peuvent expliquer les mêmes phénomènes. Par exemple, l’électrodynamique de Weber explique la plupart des phénomènes aussi bien que l’électromagnétisme classique. Parfois moins bien (lumière), parfois mieux (champ électrique à l’extérieur d’un fil mesuré en (v/c)^2).

                  La frontière entre expérience de laboratoire et observation du cosmos est subjective, bien entendu.
                  C’est pour cela qu’on peut dire : « Toute forme de pensée est un réseau organisé de croyances » (lu sur le site de Jean-Pierre Petit).

                  Une très bonne lecture que je conseille souvent :


                • ffi ffi 7 novembre 2010 01:15

                  Intéressez-vous à David Hestenes.



                • ffi ffi 7 novembre 2010 10:36

                  Equation de shrödinger analogue à Navier-Stokes en rotation ?
                  (voir http://www.physicsroguescience.com/19-the-wave-equation/).

                  En effet, il semblerait. La quantique représenterait donc plutôt un phénomène de type hydrodynamique (c’est-à-dire un fluide).


                • Julien Julien 7 novembre 2010 15:37

                  Merci ffi.

                  Pour l’instant je suis branché électromagnétisme, et encore pour quelque temps.
                  Mais j’ai bien pris note de votre conseil dans mon journal, donc si je dois m’intéresser à la quantique, je lirai ces écrits.

                • ffi ffi 7 novembre 2010 23:24

                  Moi aussi je m’intéresse beaucoup à l’électromagnétisme. J’avais lu des choses sur Weber, et aussi sur Herz ou encore Tesla qui avaient suivi des voies un peu différentes de Maxwell.

                  Mais le problème qui m’est apparu clairement ces derniers temps, c’est qu’à partir du moment ou la science s’est fondée sur la manipulation de symboles, les interprétations physiques et concrètes sont devenues moins évidentes et surtout moins nécessaires (tant que le résultat est correct...).

                  La pluralité des formalismes également a eu des effets pervers : les rapprochements et analogies entre disciplines séparées formulées selon des langages symboliques différents ne sont plus possibles, alors que c’était un moyen essentiel pour agrandir la connaissance. Le déclencheur essentiel de la révolution scientifique fut justement d’avoir un langage unique pour toute la physique / mathématique (le calcul différentiel) : les résultats dans une branche étaient directement exploitables dans une autre, d’où l’accélération formidable de la connaissance. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

                  Il ne s’agit pas de dire que tous les résultats anciens sont faux, mais que leur présentation est trop sophistiquée et que cela a pu susciter des complications dans les interprétations. Il y a un énorme travail de remise en forme à faire pour notre génération, sans complexe (au propre comme au figuré). C’est après que l’on y verra plus clair et que l’on pourra « trancher » pour le plus vraisemblable (sciere en latin signifie en effet « trancher », « opter »).

                  Vous me parliez de journal : si vous connaissez un lieu où il y a des gens passionnés de science, mais insatisfaits de sa forme actuelle, emplis d’humilité ; disposés à réviser toutes les théories physiques pour les unifier dans un langage commun, je serais ravi d’y participer.


                • David Meyers 6 novembre 2010 16:37

                  Aie Aie Aie l’Univers serait donc une sphère avec un « centre » et la vitesse d’un objet serait donc comparable à la « vitesse » de la lumière...

                  Selon les constatations (bien partielles), l’Univers se dilate dans toutes les directions. Contrairement à certaines représentations pèrenoellesques, la théorie améliorée du Big Bang ne désigne pas un « centre » d’où serait partie l’explosion inititale mais un univers déjà infini où les distances seraient nulles, ce qui est différent. (Sinon, on ne pourrait pas « voir » le rayonnement cosmologique puisqu’il serait « passé » depuis longtemps)

                  Alors le vecteur temps qui nous sérare du centre ???

                  Comme chaque masse, nous sommes (relativement) LE CENTRE de l’expansion.

                  Pour la fameuse « vitesse » de la lumière il fauttoujours prendre énormément de précaution pour en parler. En effet, la « lumière » ne se déplace pas par rapport au vide (ça se saurait si le vide possédait une métrique). On ne peut en parler que par rapport à un observateur. Plutôt qu’une constante, c’est une variable absolue puisque chacun voit midi (300km/s) à sa porte. 

                  Un objet qui se déplace à une vitesse proche de celle de la lumière est encore un concept de science fiction. Il n’y a pas de voyage par rapport au vide mais seulement (jusqu’à présent) par rapport aux masses (planètes observateur etc...) donc ce qui produit de la gravitation (et encore certaines recherches prétendent que la gravitation n’est pas une force mais une illusion, un artéfact).

                  Ainsi « on » peut mesurer un objet se déplaçant à une vitesse dite relativiste mais depuis l’objet, c’est « on » qui se déplace à une telle vitesse (cours de seconde).

                  Il n’y a pas de dimensions de l’espace mais votre explication sur l’angle de l’objet qui s’enfonce ne représente qu’une « réalité » locale, celle de l’observateur.

                  Traiter l’univers comme un trou qui contient des choses est une vision qui ne mène pas très loin.


                  • luxide 9 novembre 2010 16:16

                    pour corriger quelques erreurs ... La vitesse de la lumière ne dépend pas de l’observateur et ne se « compose donc pas avec sa vitesse ou d’autres, c’est une constante, ce qui varie dans ce cas n’est pas la vitesse, mais la fréquence ( le fameux effet Doppler )


                    L’univers a un début, et effectivement ses dimensions augmentent sans cesse dans les 4 dimensions, mais le centre est le Temps Zéro, c’est à dire effectivement lorsque l’univers avait des dimensions infinitésimales ( le début de l’interaction), ce qui n’est pas contradictoire avec la structure de deux ensembles en interaction, selon l’article.

                    en ce qui concerne le voyage dans le vide, je vous renvoie au paradoxe des jumeaux, et le vide contient des masses avec des coordonnées entre lesquelles on voyage, quant à l’angle, revoyez la métrique relativiste et les effets des vitesses dites relativistes ... c’est justement ce changement de point de vue ( qui évite donc les infinis) mais qui respecte parfaitement l’une des notions principales de la relativité mais apporte une relation directe concernant les raisons des divers effets relativistes t liés à une géométrie »structurelle de l’espace temps et de sa déformation ... et ce qui n’est pas qu’une réalité locale ....

                  • ffi ffi 7 novembre 2010 10:38

                    c’est quoi un continuum d’espace-temps ?


                  • Parakle 25 novembre 2010 01:12

                    Une interaction dimensionnelle entre l’Espace 3D, fixe, et le « vecteur » Temps ...


                  • foufouille foufouille 6 novembre 2010 19:02

                    « Selon ces formules, si la vitesse d’un objet atteint la vitesse de la lumière, le temps (de l’objet) devient infini… »

                    avant sa masse atteindra une limite critique, sa densite celle d’un trou noir
                    il sera donc dans son propre univers


                    • plancherDesVaches 6 novembre 2010 19:44

                      Oui. Mais non.

                      Je passerai sur le fameux « effet tunnel » qui s’est révélé être une vaste supercherie il y a 20 à 25 ans.
                      Je passerai aussi sur la théorie des cordes qui semble faire de moins en moins d’adeptes parmi les scientifiques. Et la fumeuse « matière noire » qui s’apparente à l’éther de l’obscurantisme.

                      Bon, je pense qu’à ce stade, tout le monde a compris la théorie de la relativité restreinte ainsi que celle de la relativité générale.
                      Bien expliquées, ces déductions toutes simples peuvent être comprises par un gosse de dix ans. (testez, vous verrez par vous-même)
                      Et nous savons que le boulot d’Einstein n’est pas terminé. Car il ne se terminerait que par l’unification des forces et notamment l’explication de l’existence prouvée de vitesse de déplacement de particules supérieure à celles de la lumière ainsi que la liaison entre translation et rotation, toujours non résolue à ce jour.

                      De là à lancer des hypothèses sur l’expansion de l’univers alors que les moyens actuels ne nous permettent que de faire des déductions plus ou moins approximatives...

                      Soyons néanmoins optimistes : si les financiers ne nous mangent pas, un Einstein apparait tous les 50 ans en moyenne.
                      Si la pollution atmosphérique ne réduit pas l’intelligence générale de l’humanité et si le système d’éducation ne se fait pas trop détruire, le prochain devrait nous faire encore avancer. smiley


                      • luxide 6 novembre 2010 20:29

                        En fait les mesures de fond diffus, celles de la vitesse d’expansion ou encore celles de l’êge de l’univers sont extrêmement documentées et précises, les bases mêmes de notre physique ( et donc celles qui permettent de faire fonctionner nos ordinateurs, nos GPS, nos mémoires informatiques, etc... ) en sont directement issus, et donc parfaitement reproductibles et connus ...


                        ce qu’apport cet article, c’est une intégration dans un « modéle » explicatif des raisons des valeurs mesurées et de leurs réelles ( possibles) origines , ce qui implique effectivement une possible nouvelle géométrie qui d’une part explique l’univers tel qu’il est vu et mesuré mais sans aller dans ce premier volet trop loin, explique aussi la possible nature de 95% et des poussières d’énergie et de matière que nous ne voyons pas ( ce que nous nommons énergie er matière noire) il implique aussi une structure de barrière de potentiel, intègre les particules intriquées ( et peut en expliquer les bases) et leur apparente « vitesse infinie » de communication sans briser le principe de causalité, il donne enfin des pistes des plus intéressantes sur la nature du « temps »
                         

                      • Dudule 6 novembre 2010 20:44

                        L’effet tunnel une supercherie ? Bigre, si quelqu’un à réussi à montrer ça un jour, il a bouleversé la science moderne et l’a mise cul par dessus tête. J’ai tâté un peu de la physique théorique dans ma jeunesse (j’ai fini mes études il y a 15 ans, je ne suis pas si vieux...), et si jamais une telle chose était arrivé, je suis bien certain que je le saurai !

                        Non, l’effet tunnel est bel et bien là, il est une conséquence directe du principe d’incertitude et de toute la théorie quantique, et n’a été réfuté par personne de sérieux à ce jour. Par exemple, une de ses manifestations, la plus simple et la plus connue, est la radioactivité. Et bien d’autres choses encore, y compris le transistor au silicium, en sont une application direct. Pas d’effet tunnel, pas d’informatique...

                        Par contre, là où je vous rejoins, c’est sur la critique des théories cosmologiques modernes. Il semble que beaucoup de chercheurs soient plus mathématiciens que physiciens, et recherche un modèle mathématique plutôt que de rechercher une vision cohérente de l’univers... pour faire court.

                        La théorie des cordes, par exemple, me paraît un délire mathématique improuvable dont les liens avec la réalité peuvent tout à fait être complètement inexistant. Mais ça a été dit plus haut, je n’ai rien à ajouter à ça...


                      • luxide 6 novembre 2010 21:17

                        Bravo dudule pour ce correctif nécessaire concernant l’effet tunnel, Maintenant en ce qui concerne le modéle d’univers en question ici, il n’a justement rien d’une construction mathématique, par contre il semble bien imbriquer diverses pièces du puzzle ... 

                        Enfin, l’un des aspects de cette « géométrie », n’est pas seulement la raison ( et la raison des effets) de la vitesse de la lumière, mais bien la structure d’espace en interférences avec une structure de barrière de potentiel .... celà a quelques implications qu’il serait trop long d’expliciter ici, enfin, la structure d’univers en interférences inclus par « construction » matière et énergie « noire » c’est à dire non explicables selon les théories actuelles.
                        La théorie des cordes est effectivement un peu vaste , mais une « renormalisation » de cette théorie n’est pas impossible en considérant pour diverses raisons, la gravité , différemment, ce qui la aussi s’intègre bien dans ce modèle .
                        Enfin une publication très surprenante sur le « temps »restant« à cet univers, de la part de chercheurs européens et japonais, de l’ordre de 3.5 Milliards d’années , sur base de certains calculs théoriques, vient en quelque sorte confirmer un modèle d’univers en interférence ici présenté ( donc se terminant quand l’interférence cesse) et implique des considérations nouvelles sur la nature du temps et à nouveau sur le »front d’interférence" ( le présent) et la barrière de potentiel ....

                      • gf.delhomme 6 novembre 2010 21:04

                        ce qui veut dire que dépasser la vitesse de la lumière equivaut à remonter le temps ?

                        et expliquerait que le temps n’est que lié a l’augmentaiton d’espace, ce qui veut dire que les objets sans espace ne sont pas lié au temps ?


                        • luxide 6 novembre 2010 21:27

                          non, désolé , dans ce modèle la vitesse de la lumière est une barrière, car c’est par équivalence, ce qui génère notre présent ( la vitesse d’expansion ) donc on ne peut pas aller plus vite que soi même, cela comme premier point, ce modèle implique aussi que l’avenir n’existe pas autrement qu’espace de probabilités , que même des particules intriquées ne peuvent briser le principe de causalité et donne quelques pistes sur la nature du temps et quelques implications entropiques qui y sont liées , qui empêchent par exemple la notion de voyage temporel ...

                          enfin le temps est bien une dimension dynamique au même titre que les 3 autres dimensions d’espace, et il n’y a pas d’objets sans espace, un objet est dans l’espace 4D que nous connaissons et en subis les lois

                        • kéké02360 6 novembre 2010 21:14

                          Pour éviter tout malentendu , çà n’est pas mon univers et je ne suis pas une lumière , mais si j’ai bien compris :

                          Sauf à être assez ficelle pour prendre la tangeante avant le temps, l’allongement de la vie conduit à un ralentissement de la vitesse qui amène à reculer l’age de la retraite , donc à nous rapprocher de la mort , de l’instant T ( trou noir )  smiley

                          D’autres moins érudits sans se dégongler diraient concernant la quatrième dimension :

                          les pneus c’est comme les strings quand tu vois la ficelle t’es pas loin du trou !!! smiley


                          • plancherDesVaches 7 novembre 2010 10:52

                            Moui...
                            Mais le jour où ma femme met un pneu, je divorce.


                          • LeGus LeGus 6 novembre 2010 22:14

                            @l’auteur,

                            Sokal et Bricmont, sortez de ce corps !

                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sokal

                            Mouarf !


                            • petit-beotien 7 novembre 2010 12:58

                              Pourquoi ne pas en faire part à la société d’astrophysique de france ?
                              Le lien : http://www2.saf-lastronomie.com/accueil.html


                              • thomthom 9 novembre 2010 21:51

                                encore une fois, que de frustration !!!!
                                un sujet passionnant
                                mais décidément trop complexe.
                                même les esprits scientifiques les plus affutés sont dans le flou et naviguent tant bien que mal entre théories imaginatives non vérifiées et modélisations imparfaites.
                                Alors qu’en est-il pour un « simple ingénieur » comme moi (qui plus est assez nul en maths), ou pire, pour quelqu’un n’ayant pas de culture scientifque particulière ?

                                Non seulement cette « compréhension universelle de l’univers » qui nous manque tant ne semble pas encore à la portée de nos connaissances scientifiques, mais je me demande si, même avec des connaissances ou découvertes suffisantes (nouvelles), la complexité de ce dont on parle peut vraiment être à la portée de l’intelligence humaine....

                                ... peut être dans quelques millions d’années, lorsque notre cerveau aura réussi à démultiplier ses capacités...


                                • Parakle 25 novembre 2010 01:33

                                  Article confus, avec beaucoup de légèreté et d’inexactitudes (LE «  »centre« de l’Uni-vers / T=0 / l’hyperbulle ...)

                                  Le début de l’Univers est appelé »Big Bang" et est présenté comme une super-méga-hyper explosion ... mouais ... et s’il s’agissait d’une implosion ?
                                  ../..

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