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Accueil du site > Actualités > Economie > Eurotunnel : une réussite technique, un échec financier

Eurotunnel : une réussite technique, un échec financier

Présenté comme le projet du siècle, la réalisation d’un tunnel sous la Manche, grande infrastructure de transport international, est une incontestable réussite technique, qui met fin à sa façon au caractère insulaire de l’Angleterre. En revanche, contrairement aux études menées par les banques, la viabilité de la société Eurotunnel, grevée par la dette, n’est pas au rendez-vous. La cessation de paiement, préalable au redressement judiciaire, n’est pas écartée.

Vieille chimère des envahisseurs patentés de la perfide Albion, (le premier projet date de 1750 avec les plans de l’ingénieur Nicolas Desmarest) la réalisation d’un tunnel sous la Manche a été entièrement financée et réalisée par une société privée franco-britannique spécialement créée pour l’occasion : Eurotunnel.

Eurotunnel, constituée en 1986 pour une durée de 55 ans, soit jusqu’en 2042, est une société cotée en Bourse à Paris, Londres et Bruxelles dont l’unique activité consiste à gérer l’infrastructure du tunnel sous la Manche. La durée de la concession a été portée de 65 à 99 ans.

Si l’aventure Eurotunnel prend aujourd’hui des allures de naufrage pour les actionnaires, c’est notamment parce qu’entre les études des banques de 1984 qui démontraient la viabilité du projet, en dépit de son gigantisme, et la réalisation, un certain nombre d’aléas, sous-estimés par les études, se sont produits.

Structurellement, la réalisation du tunnel a été éclatée entre de très nombreux acteurs et sous-traitants, ce qui a engendré des coûts élevés de coordination.

Parallèlement, les coûts de réalisation dérapent pour atteindre le double des prévisions, soit 105 milliards d’euros, alors que le trafic peine à atteindre les niveaux très optimistes qui avaient été fixés.

Le décor est planté, le drame peut se jouer. Dès 1997, la société est au bord de la faillite. Les deux Etats concernés sont contraints de prolonger de 34 ans la durée de la concession. Un premier plan de restructuration du capital est mis au point. Les 700 000 petits porteurs (65% du capital social), dont 80 % de Français voient fondre la valeur nominale de leurs actions. De 5,83 € au lancement, l’action tombe à 0,34€ en mars 2003, contraignant l’Autorité des marchés à suspendre la cotation de l’action. La situation des détenteurs d’obligations, non prioritaires, n’est pas meilleure.

Aujourd’hui, la dette cumule à 9,1 milliards d’euros. Bien que l’exploitation soit bénéficiaire avec un résultat positif attendu de 265 millions d’euros pour 2007, ceux-ci ne couvrent même pas les seuls frais financiers de la dette qui sélèvent annuellement à 400 millions d’euros.

Une situation inextricable, qui profite aux banques. Une injustice pour les petits porteurs qui souhaiteraient voir effacer une partie de la dette. Compte tenu de la prévisible cessation de paiement de la société, il appartiendra à la Justice de trancher.

A lire aussi aujourd’hui sur AgoraVox : " Eurotunnel : la voie de l’avenir ? " par Jean Claude BENARD


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35 réactions à cet article    


  • juilletiste (---.---.7.106) 13 juillet 2006 10:41

    vous avez perdu des sous dans l’histoire ? quelle est l’actualité de ce sujet (intéressant au demeurant) ?


    • Bulgroz (---.---.22.45) 13 juillet 2006 10:53

      Les grandes infrastructures ne peuvent être financées que par de l’argent public, c’est la leçon de cette histoire mais on le savait avant.

      Mitterand a été obligé d’accepter le principe d’un financement privé face à l’Yahatollah libérale Thatcher.

      Argent privé : retour en moins de 5 ans et quelques fois 10 ans.

      Argent public : retour largement au dessus de 10 ans.


      • Antoine Diederick (---.---.22.82) 13 juillet 2006 12:45

        pkoi faire payer à la communauté nationale un projet qui de toute manière se présentait mal en terme rentabilité...

        Ce type de travaux pharaonique ne répond pas forcement aux besoins réels...et une étude de rentabilité aurait peut être évité le pire...mais la volonté du prince et pfs plus forte que celle du conseiller avisé.


      • Patator (---.---.115.18) 14 juillet 2006 18:03

        Car contrairement à ce que vous dites, l’entreprise est très rentable avec 265 Millions de gains. C’est à cause de la dette contractée, et est trop haute, surtout qu’avec le temps l’argent est rapidement remboursé, celui emprumté initialement...

        Avec une dette remboursée, ou ramenée à ce que l’entreprise peut rembourser, elle finira par ne plus avoir de dette et de devenir très profitable...

        En fait c’est presque le moment d’acheter... Ca ne peut que monter, il vont quand même pas fermer le tunnel sous la manche ! ;o)


      • Patator (---.---.115.18) 14 juillet 2006 18:07

        En remboursant avec de l’argent publique, suffisament de dette pour que l’entreprise puisse rembourser, on change tout et l’entreprise devient rentable, et pourra peut-être même rembourser l’état (même si c’est pas fait, le tunnel est quand même comme une route qui elle n’a pas de fonction directement économique : argent publique...)

        On aurais plus à y perdre à fermer le tunnel.


      • JC BENARD (---.---.92.11) 13 juillet 2006 11:26

        Je propose en ce qui me concerne de construire un patrimoine industriel européen dont Eurotunnel pourrait être la « première pierre »

        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11528


        • Guilhem (---.---.91.97) 13 juillet 2006 11:36

          A mon avis dés le départ, il était prévu que la propriété en revienne aux financiers. Car si aujourd’hui Eurotunnel est au bord du gouffre, sa rentabilité à long terme est évidente, simplement on l’a étouffé pour en récupérer la propriété.

          Donc l’Europe ne risque pas de se porter acquéreur puisqu’il y a beaucoup d’argent à la clé.

          Je vous rappelle le principe qui domine aujourd’hui toute activité qui peut se révéler rentable doit être laissé par les pouvoir publics au privé.

          Seules les activité notoirement déficitaires resteront la propriété des pouvoir publics, aux ménages de financer la dette.

          Bientôt la privatisation du nucléaire français, Areva N°1 mondial dans ce secteur d’activité arrosée de subventions pendant des décennies par l’état au nom de l’indépendance énergétique de la France.

          Logique en ces temps de crise énergétique (Bouygues est déjà sur les rangs), donc les ménages qui ont financé la croissance de ce fleuron national seront très bientôt rackettés par cette même entreprise pour le plus grand bonheur des financiers.


          • MOISE (---.---.22.29) 13 juillet 2006 23:26

            Tout a fait d’accrod avec ce point de vue(du commentaire), faudras vraiment etre aveugle pour pas le voir !!

            L’europe est une formadable machine a liberaliser, sauf ce qui est deficitaire !


          • (---.---.158.91) 19 juillet 2006 09:25

            Il y a un précédent : le canal de Panama. Espérons qu’Eurotunnel reste aux mains d’actionnaires franco-britanniques


          • bourriquette (---.---.7.106) 13 juillet 2006 11:45

            article intéressant mais la justice tranchera -t elle vraiment ? Et n y avait -il pas eu tantôt un pseudo candidat aux présidentielles , N. Miguet, qui devait débrouiller tout ça ?? au passage bonne fête MR HM !


            • terpe (---.---.211.238) 13 juillet 2006 11:56

              je garde espoir


              • Salami & Loukoum (---.---.1.121) 13 juillet 2006 12:06

                Déjà alors qu’il était à peine achevé, certains parlait de futur scandale équivalent à l’affaire de Panama.

                A noter que Bouyghes a rouler son monde dans la farine en annonçant un budget très sous-estimé, de peur que l’affaire ne se fasse pas.

                Une fois le creusement bien avancé et le budget initial épuisé, et ... plus question de reculer ...il a fallu en remettre autant, puis un peu plus tard, encore autant pour finalement arriver à la fin - si j’ai bon souvenir - à un coût de quatre fois l’estimation initiale.

                Les souscripteurs se sont complétement faits avoir.


                • Antoine Diederick (---.---.22.82) 13 juillet 2006 12:06

                  Goldman Sachs est un des gros actionnaire....

                  Le scénario possible :

                  petits actionnaires : schnoll...fini

                  L’infrastructure reste exploitable, concession jusqu’en 2053 je pense me souvenir et G-S exploiterais le tunnel à son compte pour se payer...

                  et donc à suivre...


                  • Antoine Diederick (---.---.22.82) 13 juillet 2006 12:08

                    euhhh contrairement à ce que vous dites, cela ne profite pas forcement aux banques qui vont certainement y laisser des plumes....enfin pas toutes...

                    Joli flop en tout cas....


                  • terpe (---.---.211.238) 13 juillet 2006 13:10

                    la reprise éventuelle des commandes par l’Etat peut-être un bon moyen de passage de témoin à une autre direction plus efficace


                    • Forest Ent Forest Ent 13 juillet 2006 18:29

                      La construction de ce tunnel n’est certes pas rentable. Cela ne prouve pas qu’il soit inutile, car il a peut-être une utilité publique qui n’est pas mesurée par ses seules recettes. Elle serait alors mesurée par la réponse à la question : « combien les pouvoirs publics seraient-ils prêts à mettre au pot si c’était à refaire ? ». Aujourd’hui, ils n’ont aucune raison de le faire puisque la construction a été financée et que l’exploitation seule est rentable. Il n’y a aucun problème. Juste un bilan à déposer.

                      Pourquoi la construction de ce tunnel a t elle été surestimée ? Parce qu’il était possible de le faire sans que cela n’empêche suffisamment de particuliers d’acheter des actions. Elle n’avait aucune raison sérieuse d’être bien estimée, puisque les acheteurs n’avaient aucune raison sérieuse d’acheter. Cela démontre juste s’il le fallait encore que les actions ne sont pas un placement de père de famille. Il n’y a pas de miracle : si elles rapportent plus que des obligations d’état, c’est bien parce qu’elles sont plus risquées.

                      L’actionnariat populaire, c’est une fumisterie.


                      • ec (---.---.26.221) 13 juillet 2006 19:01

                        Il est très curieux de constater que je ne suis pas en accord avec les commentaires. Je me trouve à coté de la plaque,mais j’ose ecrire qd même.

                        Pour nous,les projets à Calais étaient de faire un pont. En effet,qd on va à la peche,on constate qu’au milieu de l’eau, le sable fait rapidement son apparition. il affleure la surface .Depuis le temps,qu’on projete de lier la France et l’Angleterre...

                        Un tunnel a une capacité qu’on ne peut dépasser.Pour le notre,les chiffres sont visibles,il y a 5 ans env.,les journaux ont même parlé d’un second tunnel... Le tunnel était une possibilité potentiellement réalisable.Tout le monde savait qu’une lourde infrastrusture était indispensable.Les trains ne se déplacent pas sur de la terre !!!Il faut donc entretenir les rails,l’alimentation en électricité.. Au debut des travaux, tout le monde espérait en la réussite mais personne ne pariait. La décision fut prise à ma connaissance lors d’un genre de troc entre la reine d’Angleterre et notre président, ds la voiture de la reine. Il ne m’a jamais semblé correct que pour de telles dépenses privées il n’y ait pas eu un référendum populaire.Les grandes décisions devraient en démocratie se faire par le peuple,et non par des incompétents. Un politique doit se contenter de faire ce qu’il sait faire=de la politique.Il ne doit pas laisser les administratifs tq les enarques en faire à sa place.Par contre,il ne doit pas faire de la banque,encore moins de l’industrie... Le pb le plus important pour moi est:va-t-on revenir au point avant le troc avec l’angleterre si le tunnel cesse ??est-ce prévu ??et va-t-on enfin réaliser ce pont si l’Angleterre décide de rester en Europe ?


                        • Forest Ent Forest Ent 13 juillet 2006 20:30

                          Le problème de ce tunnel n’EST PAS qu’il a une capacité insuffisante, mais qu’elle n’est pas utilisée. Ca ne se résoudra pas en construisant une infrastructure en plus. Celle-ci est suffisante. Après faillite, elle marchera parfaitement.


                        • MOISE (---.---.22.29) 13 juillet 2006 23:40

                          J’en suis de même convaicu, la faillite passée, tout fonctionnera correctement, seulement ceux qui auront mis de l’argent auront tout perdu ! Mais, c’est çà l’actionnariat, comme le dit un commentaire plus haut, l’action n’est certainement pas un placement de famille ! cela reste tres risqué ! On n’a pas tjrs un retour sur investissement, et quand c’est le cas, il y a souvent eu des manoeuvres ou des irresponsabilités de la part de la société concerné.


                        • Internaute (---.---.135.126) 14 juillet 2006 08:19

                          Que le budget ait doublé n’est pas étonnant. Les hommes (même les énarques) sont incapables d’appréhender les grands nombres. Il en fut ainsi de la mission Apollo, du Concorde, de Panama et sans-doute, bien que nous n’ayons pas de données précises sur le sujet, du Pont du Gard et des Pyramides.

                          Dans ce genre d’ouvrage seul compte l’utilité publique, la prouesse technique et l’effet d’entrainement sur le reste de la société. La culture, c’est cela bien plus qu’une chansonnette. Quand nous aurons perdus nos coutumes, notre langue, nos connaissances et notre existence, les individus qui trieront les ordures entassées sur les place de nos villes visiteront l’entrée du tunnel en disant avec admiration « Il y a 50 ans, regarde ce dont étaient capables les français ! ». (citations en français traduite de l’arabe)

                          Les infrastructures de transport par route, rail et avion sont de nature publique et devraient rester du domaine public national. La privatisation des autoroutes est une erreur grave du gouvernement actuel. La privatisation de la SNCF aussi. La privation des aéroports encore plus. Dans tous ces cas là, l’Etat se contente de retirer rapidement une petite somme pour boucher quelques trous de fonctionnement. Le prix de vente n’a rien à voir avec l’investissement de la nation au cours des âges. A combien ont été évalués les nombreux ouvrages d’arts en pierre de taille de la SNCF ?. Sans doute à leur valeur comptable du temps où la monnaie était en or massif. Il en est de même pour les autoroutes. As-t-on tenu compte du coût du défrichage des axes routiers fait par les rois et Napoléon ? Sans compter tous les bénévoles qui ont enlevé les pierres du chemin au cours des siècles. C’est une politique de braderie des actifs de la Nation digne de Yeltsine. C’est une véritable trahison.

                          Le tunnel doit être nationalisé et il vaut mieux éponger les dettes du tunnel que construire des HLM pour favoriser l’occupation de notre pays.

                          La notion de rentabilité est basée sur un périmètre comptable qui peut être erroné. Changeons le périmètre et le projet devient rentable. Le plus important est le compte d’exploitation. La marge du tunnel est de 30% environ. C’est donc une machine à faire du fric. Ce n’est pas parce que quelques banquiers se sont planté sur le montant de l’enveloppe initiale qu’il faut tout remettre en cause.


                          • harakiri26 (---.---.11.184) 14 juillet 2006 09:35

                            Commentaire limpide ...


                            • barralis (---.---.205.48) 14 juillet 2006 09:38

                              2 petites rectifications à cet article : les banques qui avaient fait le rapport en 1984 dictaient de ne pas faire appel à l’épargne publique avant la mise en service du Tunnel ; elles affirmaient par ailleurs que le soutien financier des Etats ou de la CEE était indispensable à la réussite du financement.

                              Ces mêmes banques (BNP, CL, INDOSUEZ, MIDLAND BANK, NATWEST) ont pourtant en 1986 accepté de débloquer les crédits malgré les contraventions aux recommendations qu’elles avaient proféré 2 ans plus tôt !!! Elles ont par ailleurs accepté de multiples dérogations à la convention de crédit signée en 1986 et passé outre les exigences de ratios de couverture qu’elle avaient elles-mêmes imposés lors de la signature.

                              De plus, les prévisions de trafic d’origine ont été divisées par 4 par rapport aux réalisations alors que les coûts ont été multipliés par 2 !!! sachant que pour maintenir la rentabilité du projet et assurer les petits porteurs du bien fondé de leurs apports en fonds propres ces chiffres (pourtant déjà très fantaisistes) étaient revus à la hausse en 1990 et 1994. A cette date et avec près de 2 ans de retard, le tunnel était mis en service mais surendetté à 80 % avec la bénédiction de l’ensemble des protagonistes,(banquiers, constructeurs, gouvernements) MITTERAND et THATCHER en tête, qui en grande pompe s’enorgueillissaient de la réussite fantastique du « rêve vieux de plus de 200 ans » ! C’est donc dès la mise en service que la société Eurotunnel était en faillite virtuelle !!!

                              Fi ! de la ruine des milliers d’épargnants populaires qui avaient cru aux grands slogans de l’époque : rapprochement des peuples, sauvetage d’une région sinistrée -Nord Pas de Calais -, construction de l’Europe, exploit technologique, défi à la hauteur duquel nos 2 peuples auraient à coeur de devoir se hisser !

                              Salopards ; TOUS savaient ... OUI, ils savaient TOUT !!!

                              Rapport des banques effectué à la demande des 2 gouvernements : « le financement d’une liaison fixe sous la Manche » BNP,CL,INDOSUEZ,MDLAND BANK,NATWEST 1984


                              • ec (---.---.26.221) 14 juillet 2006 10:00

                                Je ne pense pas que le pb soit la.

                                Les pb = le troc entre Angleterre et France ou bien entre reine d’Angleterre et président Français à l’époque pourra-t-il etre remis en cause.

                                La capacité insuffisante ont montré les journaux il y a env. 5ans. Il existe des chiffres sur la capacité de transport qui doivent être en mémoire ds les journaux,les mairies,ou bien les chambres de commerce de Calais ou de Lille.Peut-être même sur internet,du coté de la bourse ou des programmes « finances ».

                                Un projet comme celui-la est fait pour « l’Europe ».Il y a des échanges à faire,il faut que ces échanges se fassent.( ou bien , il fallait que ces échanges se fassent,et comme les Anglais jouent solo/le monde...)

                                On revient vite aux 35 heures / à la quantité de travail fournie par les autres pays tq la Chine..

                                Quoiqu’il en soit,un arret de pompage fera que le tunnel sera rapidement inexploitable, ceci ne serait pas arrivé avec un pont.


                                • goldorak (---.---.253.28) 14 juillet 2006 12:41

                                  Vu le nombre de betises dites, je me sens obligé d’intervenir. L’exploitation d’Eurotunnel est une machine a cash !! Le probleme vient de la charge de la dette qui doit etre étalée dans le temps. Les remboursements sont trop élevés.

                                  Maintenant, les creanciers vont reprendre le controle de la boite. Que des fonds de pension étrangers !!! notamment des anglais... Ils n’ont pas mis un sou dans la construction et vont en récuperer tous les bénéfices. Et apres Mitterand a été un grand président...laissez moi rire... !!!


                                  • mad 17 (---.---.37.25) 14 juillet 2006 14:00

                                    je ne vois pas pourquoi tant de haine envers nicolas miguet . En effet sans lui la messe prévue serait déjà dite, les petits porteurs grugés par les perspectives volontairement érronées des banquiers, entrepeneurs de TPE, Pouvoirs publics, auraient déjà tout perdu et les banquiers anglo-saxons seraient propriétaires du tunnel et de la rente .

                                    La nécessaire restructuration de la dette ne peut se faire - qu’avec l’accord de créanciers qui ne se font pas de cadeaux entre prioritaires et subordonnés.. et qui , a mon avis heureusement, n’ont donc pas pu s’entendre . ( je dis heureusement car leur désentente permettait aux anciens petits actionnaires de sauver 17% du tunnel, leur entente aurait été encore pire ) . Je souligne que ces créanciers ont toujours jusqu’a aujourd’hui touchés les intérèts de leurs créances alors que les petits actionnaires après avoir été trompés , on vu le cour de l"action etre divisé par 10 et n’ont jamais touchés de dividende . - Soit par force par le Tribunal de commerce de Paris . Je pense que pour les 800000 petits électeurs ( non actionnaires excusez moi ) Il vaut mieux le TC car s’il analyse honnetement la situation , il risque de diminuer notablement les dettes y compris celles principales, que les banquiers souhaitaient laisser en l’etat et qui risque d’etre abaissée à leur valeur de marché .

                                    Dans tout ceci le grain de sable a été NM , mais il y avait aussi M Cardo ( député )....

                                    Donc on attent et on espère ( avant d’aller voter )

                                    1 des 800000 petits actionnaire d’EUROTUNNEL ayant acheté des titres « tranquilles » sur les conseils de son Banquier et des pouvoirs public .


                                    • Johan Johan 14 juillet 2006 15:19

                                      Nicolas Miguet a cree une alliance de petits actionnaire pour faire monter le prix de ses actions, puis, comme il l’a toujours dit, les a vendues avec un joli benefice.

                                      C’est ce qu’on appelle un raider et ils sont cruciaux dans la regulation marchande.

                                      C’est un grain de sable qui a fait son oeuvre dans la machinerie a extorquer bien huilee, bien qu’il ait agit dans un pur interet venal (c’est peu etre ca qui pose probleme).


                                    • Johan Johan 14 juillet 2006 15:14

                                      Ce qu’il va se passer :

                                      Cessation des paiements et ou bien le mandataire negocie correctement avec les creanciers et on s’en sort avec une entreprise rentable et les actionnaires s’accrochent a la barque jusqu’a la remontee des actions, ou bien on coule et liquidation.

                                      Si liquidation il y a :

                                      Le cash s’evapore et quelqu’un (d’assez gros) reprend une affaire viable pour pas cher, au frais des financiers initiaux (les petits actionnaires). Ca m’etonnerait que ce soit l’Etat qui vend a tres bon prix toutes nos branches rentables (EDF, France Telecom, j’en passe et des meilleures).

                                      S’il y a eu malversation, vivement qu’on ait une class action pour trouver des preuves et sanctionner les mauvais entrepreneurs.

                                      Quoiqu’il en soit, on s’est bien fait blouse. J’etais jeune a l’epoque mais je me rappelle du battage mediatique de fou sur le sujet. Vraiment c’est un bel exemple de collusion politiques-financiers.

                                      En ce qui me concerne, je ne me risquerais pas en bourse. Les effets gregaires sont trop dangereux quand on ne peut pas les controler. Et puis on peut dire ce qu’on veut, l’argent gagne en boursicotant il vient de la poche d’un autre et pas d’une valeur ajoutee.

                                      Quand tous les petits porteurs sauront se garder de ce casino geant et qu’il y aura une concurrence equitable entre les gros operateurs, on pourra commencer a faire confiance dans la regulation par Wall Street. Pas avant.


                                      • Forest Ent Forest Ent 14 juillet 2006 15:31

                                        Nationaliser les pertes d’Eurotunnel ??? Certainement pas. A la rigueur l’infrastructure après faillite de la société. Il ne faut pas quand même pas exagérer. Ce tunnel a été construit par des capitaux privés pour des raisons idéologiques. Que le privé ne vienne pas se plaindre d’avoir pris ses risques ! Nationaliser les pertes et privatiser les bénéfices, c’est quand même trop facile à la longue !

                                        Internaute : « Que le budget ait doublé n’est pas étonnant. Les hommes sont incapables d’appréhender les grands nombres. »

                                        Barralis : « TOUS savaient ... OUI, ils savaient TOUT ! »

                                        Oui bien sûr tous savaient. Même moi je le savais et je n’étais pourtant pas initié. Il était absolument évident au départ que les coûts ne pouvaient pas être correctement évalués par une structure exploitante Eurotunnel constituée des mêmes sociétés que le constructeur TML. Ca ne pouvait fonctionner que s’il y avait assez de gogos prêts à acheter un truc qui ne valait rien. C’est exactement la même histoire que le canal de Panama. Mais grands dieux pourquoi avoir acheté des actions de cette société qui n’avait aucun business plan crédible ?

                                        J’ai assez entendu vanter les vertus du privé, de la concurrence, de l’actionnariat, ... Je leur accorde généreusement le droit de se planter et de faire faillite dans la dignité sans venir supplier les structures publiques sur lesquelles ils ont craché.

                                        Vae victis.

                                        .


                                        • fredleborgne (---.---.44.128) 14 juillet 2006 18:14

                                          Je n’ai pas lu ce qui pour moi est une évidence.

                                          L’échec financier est artificiel, dirigé et a été programmé.

                                          Comme l’a écrit l’auteur de l’article

                                          - le projet a été estimé par les banques. - il est rentable en exploitation - c’est la dette qui « plombe » les bénéfices.

                                          Bref, depuis sa mise en service, ce tunnel sert à faire gagner de l’argent aux banques

                                          - primo en intérêts de la dette, intérêts que n’a pas discuté le maitre-d’oeuvre une fois le chantier lancé et sous-estimé, soit par complicité, soit par position de faiblesse, soit des deux.

                                          - secundo : en ayant pris des frais de garde et des frais d’achats (en pourcentage) aux particuliers qui ont acheté des actions.

                                          - tertio :à partir d’un certain seuil, elles vont racheter les actions ( d’abords par extension du capital comme on le discute ce qui fera encore plus baisser le prix puis aux particuliers dégoutés, et avec des frais bancaires en plus).

                                          Les banques sont donc seules responsables de cette banqueroute qui fait leur affaire. Et aucun juge n’ose enquêter sur cette évidence.

                                          Enfin,, elles en seront propriétaires...tout en demandant à l’état une participation pour le service public rendu un jour ou l’autre, sinon elles menaceront de le fermer.

                                          Et je ne pense pas que le tunnel soit la seule pompe à fric d’état (subventions) et de particuliers dont les banques disposent ...


                                          • Forest Ent Forest Ent 15 juillet 2006 13:03

                                            L’existence de ce tunnel bénéficie surtout aux citoyens anglais, qui en sont les principaux utilisateurs.

                                            La construction a été payée par les petits actionnaires. Elle a bénéficié aux banques, bien sûr, mais également aux constructeurs, c’est à dire aux dix plus grosses boîtes de BTP françaises et anglaises.

                                            Par exemple à Bouygues, qui a acquis TF1 entre 1986 et 1988, moment du début de la construction. Je doute que TF1 ait signalé à l’époque les particularités du montage ET/TML. Moralité : il ne faut pas croire tout ce que l’on entend à la télé, et il est utile de consulter ce site :

                                            http://forestent.free.fr/

                                            pour savoir à qui les médias appartiennent avant de leur faire assez confiance pour placer ses sous.

                                            .


                                          • ni-ni (---.---.216.46) 16 juillet 2006 00:56

                                            bah l erreur a été de faire appel a l’emprunt, lorsqu’il est apparu que le cout global allais etre beaucoup plus élévé une augmentation de capital aurais du avoir lieu, a la place les actionnaires (tien y a des banques dans les actionnaires) ont décidés de faire appel au crédit (en plus sur une durée visiblement trop courte) permettant aux actionnaires « banque » de survaloriser leur dividendes et en plus « cadeau bonux » de permettre en cas de liquidation de récuperer une entreprise rentable avec une pérénité voire une augmentation inexorable des bénéfices (entre autre hausse du pétrole =avion + cher) et ce pour pas un rond : dur la vie de banquier ! bah c’est aussi vrai que les infrastructures publiques sont du ressort des états et que creer un systeme d’occroi féodal de nos jours me semble indécent... et ca vaut aussi pour les autoroutes...


                                            • Asp Explorer (---.---.82.42) 19 juillet 2006 00:04

                                              Ces commentaires apportent d’intéressants éclairages, non pas tant sur la bourse, que sur la manière dont elle est perçue par la majorité ignorante. L’outrance militante de certains propos les discréditant sans que j’ai besoin d’en rajouter. Mais je souhaiterai parler un peu du comportement des épargnants.

                                              Quelles leçons tirer du scandale « eurotunnel » ? Probablement que pour placer son argent, il ne faut pas faire confiance à l’Etat, dont la fonction n’est certainement pas de faire le bonheur des épargnants. Rappelons qu’à l’origine, la France et la Grande Bretagne avaient lancé ce projet, sur fonds privés uniquement (à l’instigation des Anglais, mais ça arrangeait aussi le Trésor Français qui était déjà exsangue). Pour financer la construction des infrastructures, on a donc fait appel à deux sources, d’un côté l’emprunt auprès des banques, et de l’autre côté l’épargne publique. Et pour appâter l’épargnant, les pouvoirs publics lui a vanté le « grand projet industriel », les « opportunités d’écrire l’histoire » et autres fadaises.

                                              Le seul problème, c’est qu’il y a eu trop de dettes et pas assez d’épargne ! Le résultat, c’est que chaque année, Eurotunnel, qui est intrinsèquement viable (les recettes de la société couvrent largement ses frais de fonctionnement), voit tout son bénéfice partir en intérêts à payer aux banques, et ça ne suffit pas ! Il y a chaque année un déficit, qui creuse la dette, c’est sans fin. Est-ce la faute des banquiers ? On ne peut tout de même pas leur reprocher de faire des prêts à intérêt, c’est leur métier. Le vrai coupable, ce sont les deux états qui ont mal ficelé le projet. Mais voilà, si Mitterrand et Thatcher ont sur le moment perçu les dividendes politiques de cette « grande réussite technique », maintenant qu’il s’agit de payer les pots cassés, il y a longtemps que ces personnages ont rejoint les livres d’histoire.

                                              Les investisseurs qui avaient acheté à l’introduction ont aujourd’hui perdu leur argent. La plupart ont vendu depuis belle lurette, à d’autres investisseurs, qui ont beaucoup perdu avant de vendre à d’autres qui ont beaucoup perdu, etc... Pourquoi se trouve-t-il toujours des gogos pour acheter ? Pour une raison simple : le petit épargnant est toujours persuadé que « ça ne peut pas descendre plus bas ». Ils raisonnent sur des bases simples, pas nécessairement fausses, mais incomplètes. Ils constatent que le tunnel existe, qu’il est emprunté chaque jour par des dizaines de trains bondés, et que les tarifs sont prohibitifs. Ils se disent donc qu’une société qui engrange autant d’argent ne peut être qu’une bonne affaire. Ils vont faire un tour sur Boursorama et constatent qu’Eurotunnel est une action pas chère. En achetant des actions, ils croient devenir propriétaires d’un bout de tunnel, mais ce qu’ils oublient, c’est qu’ils deviennent aussi propriétaires d’un bout de dette. Et la dette d’Eurotunnel est plus importante que la valeur de ses actifs. C’est comme quelqu’un qui achèterait une maison à 300 000 euros en s’endettant de 350 000 euros. Sur le papier, il est riche, dans les faits, sa fortune ne vaut rien tant qu’il n’aura pas au moins remboursé les 50 000 euros de différence (à supposer qu’il n’y ai pas de krach immobilier, ce qui est une autre histoire). Du point de vue purement comptable, l’action Eurotunnel vaut zéro.

                                              Il y a d’autres cochonneries du même genre qui traînent à la bourse, la plus fameuse étant l’autre Eurodaube, Eurodisney. Voilà un bel investissement, qui a valu jusqu’à 23 euros l’action (c’était en francs à l’époque), et qui aujourd’hui, cote péniblement... 7 centimes. Là encore, il y a eu des générations d’actionnaires persuadés que « ça ne peut pas descendre plus bas ». Je ne vais pas trop me moquer d’eux, pour avoir moi-même acheté de cette chose à environ 1 EUR, puis en avoir racheté vers 0,50 EUR histoire de faire ce qu’on appelle une « moyenne à la baisse ». J’ai revendu trois ans plus tard à 0,35 EUR, et j’ai payé deux briques cette utile leçon de bourse. Là encore, le parc existe, il est bourré tous les week-ends de gens qui payent leur entrée, leur déjeuner, leurs ponchos... Si on se penche plus avant sur le dossier, on s’aperçoit qu’Eurodisney, c’est aussi une énorme réserve foncière payée au prix de la terre à betteraves et qui est aujourd’hui en zone résidentielle sur une ligne de RER. Le principal actionnaire donne confiance, c’est « The Walt Disney Company » (TWDC), que tout le monde connaît. Pourquoi ne pas investir là-dedans ? Parce que le patrimoine foncier, « la pépite » comme disent les gogos, ne peut rapporter de l’argent aux actionnaires que si le parc ferme et liquide ses actifs, ce que TWDC ne permettra jamais, vu que le parc est la principale vitrine de sa marque en Europe. Sous-capitalisé comme Eurotunnel et écrasé sous son endettement pyramidal, Eurodisney n’a jamais fait de bénéfice, mais TWDC n’en a cure : les américains touchent chaque année des royalties pour l’utilisation des personnages Disney, ce qui est parfaitement normal. Et cette rémunération leur suffit amplement. Il n’y a aucune perspective de rentabilité sur ce titre, à court, moyen ou long terme. Là encore, la vraie valeur de l’action Eurodisney, c’est zéro. Et qui blâmer ? Peut-être un peu l’Etat qui a fait la publicité de ce placement miracle, un peu TWDC « Oncle Picsou » pour se soucier assez peu de ses associés, mais surtout, celui qui est à blâmer, c’est le petit épargnant lui-même.

                                              Je suppose que la dernière fois que vous avez acheté un ordinateur, vous avez longuement soupesé chaque configuration, la mémoire de la carte vidéo, le nombre de pixels de l’écran, les enceintes, la taille du clavier, la couleur du boîtier, vous avez consulté la presse et les sites spécialisés, vous avez parcouru les boutiques, vous rapporté ça au prix demandé et vous avez choisi la config la plus appropriée, quitte à y passer quelques après-midi. Pour une voiture d’occasion, vous avez épluché les petites annonces, les journaux automobiles, consulté des garagistes, arpenté les parkings de supermarché... tout ça pour une dépense de quelques centaines ou de quelques milliers d’euros. Mais le boursicoteur moyen, pour investir 10, 20, 30 000 euros, va souvent s’arrêter à quelques « on-dit », à de vagues rumeurs, des approximations, des raisonnements boîteux. Chacun croit avoir « de l’intuition », chacun croit que « le graphe lui parle », ce qui le dispense de s’informer et de réflechir. Croyez-le ou pas, mais la plupart des boursicoteurs mettront plus de sérieux et de temps à choisir un walkman MP3 à 100 euros qu’à placer 100 000 euros sur les marchés financiers. Et après, ils viennent se plaindre, brâmer comme des gorets qu’on égorge, se lamenter qu’ils ont été trahis, floués, roués par des truands sans foi ni loi, pleurer leurs mères que « le bilan était truqué », alors que bien sûr, le bilan, ils ne l’avaient pas consulté avant d’y mettre leur argent. Eh ! Que voulez-vous, il est plus satisfaisant pour l’amour-propre de croire qu’on a été dépouillé par des brigands que d’admettre qu’on a fait n’importe quoi avec son argent.

                                              Et les petits épargnants semblent avoir un flair très sûr pour dénicher de mauvaises affaires ! Tenez, imaginez que nous soyons en juillet 2004 et que je vous donne 10 000 euros à investir, soit en actions du sidérurgiste Arcelor, soit en actions de l’éditeur de jeux vidéo Infogrames. Vous faites quoi ? Comme tout le monde, vous prenez de l’Infogrames, parce que les jeux vidéo, c’est jeune, c’est moderne, c’est l’avenir, la croissance à deux chiffres... tandis que l’acier, c’est vieillot, ça pue, ça pollue, c’est bon pour les pays du tiers-monde. Eh bien, se basant sur ces brillantes analyses, vous auriez laissé passer la hausse d’Arcelor (+185% de 14 à 40 euros) et « profité » de la baisse d’Infogrames (-72%, de 1,80 à 0,50 euros). Et je vous fais grâce des rendements respectifs de ces deux actions. Bon, vous avez perdu mon argent, mais comme je ne suis pas chien, je vous donne une autre chance. Revoici 10 000 euros, aujourd’hui, est-ce que vous allez les placer dans le banquier britannique HSBC ou dans le roi du MP3 Apple ? Rendez-vous dans deux ans.


                                              • fcasanova (---.---.52.151) 27 juillet 2006 07:53

                                                Ci-joint le communiqué de Monsieur Bondia en ce qui concerne le dossier FLF2.

                                                Tout le monde peut se joindre gratuitement à l’action en justice en envoyant une lettre à cet effet au TC ainsi qu’un justification de détention d’actions Eurotunnel.

                                                COMMUNIQUE

                                                Des actionnaires qui avaient assigné, EUROTUNNEL S.A, en référé devant le tribunal de commerce de Paris, le 12 juillet dernier, pour « insuffisance et caractère erroné de l’information donnée aux actionnaires », et annulé leur action, à la suite à l’annulation sans explication convaincante par la Société , de l’ Assemblée générale programmée le 27 juillet.

                                                Ont décidé l’action judiciaire suivante :

                                                Auprès du tribunal de Grande Instance de Paris,

                                                En qualité d’actionnaires d’ Eurotunnel, en leur nom personnel et « ut singuli » sur le fondement de l’article L. 225-252 du Code de commerce, ils ont déposé plainte contre X, avec constitution de partie civile sur le fondement des faits suivants :

                                                Diffusion d’informations fausses ou trompeuses, abus de biens sociaux, banqueroute.

                                                Est visé par la plainte, le montage financier via le véhicule spécial, F.L.F.2 (Fixed Link Finance 2) réalisé en 2002, concernant un « repackaging » de la dette d’ Eurotunnel, partiellement garanti par la compagnie d’assurances M.B.I.A, membre du cartel des créanciers, dénommé « comité ad hoc » . Cette opération d’ ingénierie financière, permettant le rachat de créances décotées, et l’affichage d’un bénéfice comptable instantané, s’accompagnait d’une nouvelle dette long terme au coûteux taux de refinancement. Le rehaussement de la notation de crédit, au travers d‘entités non-consolidées « à la Enron », domiciliées dans des paradis fiscaux pour optimisation fiscale, a conduit à donner une vision erronée d’amélioration de la situation financière d’ Eurotunnel, aux actionnaires, tant individuels et qu’ institutionnels.

                                                Signalons au passage, que L’ ADACTE( Association de Défense des ACTionnaires d’ Eurotunnel), pourtant administrateur d’ Eurotunnel s’est déjà constituée l’an dernier, partie civile dans la procédure.

                                                Sans préjuger de la décision finale des juges, compte tenu de la solidité de notre argumentation, nous sommes confiants dans une issue positive de notre thèse.

                                                Nous invitons tous les actionnaires d ‘ Eurotunnel, soucieux de défendre leurs intérêts de se constituer partie civile, auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris. Un engagement massif des actionnaires sera la marque du mouvement populaire de refus de la spoliation de nos intérêts patrimoniaux, actuellement programmée.

                                                Concrètement, une simple lettre adressée au tribunal, avec un justificatif de la qualité d’actionnaire d’ Eurotunnel, suffit. En outre, une copie adressée à PLAINTE CONTRE X/ FLF2, 31 rue des Envierges 75020 PARIS, ou un mel à [email protected], (mettre _ entre les mots)

                                                permettra de vous tenir au courant de la suite de la procédure.

                                                En dernier lieu, nous rappelons que cette démarche citoyenne n’entraîne, pour la nouvelle partie civile, aucun engagement financier obligatoire - les frais de justice étant déjà engagés. Contact : DANIEL BONDIA 06.14.26.40.73 [email protected]


                                                • fc (---.---.52.196) 28 juillet 2006 13:59

                                                  Assemblée Nationale

                                                  Richard MALLIEDéputé des Bouches-du-Rhône Pierre CARDODéputé des Yvelines

                                                  QUEL AVENIR POUR EUROTUNNEL

                                                  Richard MALLIE, député des Bouches-du-Rhône et Pierre CARDO, député des Yvelines, sensibilisés depuis des années sur le problème d’Eurotunnel, se sont engagés dans l’écoute et la défense des milliers d’actionnaires de cette société. Ils observent avec beaucoup d’inquiétude les évolutions récentes de ce dossier et ont participé à la réunion, organisée à l’Assemblée nationale le 5 juillet 2006 par le Président de la Commission des Affaires économiques, Patrick OLLIER qui a auditionné M. Jacques GOUNON, Président d’Eurotunnel Ayant pris connaissance de certains articles de presse, parus à l’issue de cette réunion, ils souhaitent apporter des éléments complémentaires. S’il est exact que le Président OLLIER a réservé un accueil favorable au plan de restructuration, proposé par le Président d’Eurotunnel, il est inexact d’affirmer que la majorité les députés présents sont favorables à ce plan. Richard MALLIE et Pierre CARDO souhaitent qu’il soit précisé qu’ils ont exprimé leur opinion défavorable à ce plan qui n’apporte pas de réponses satisfaisantes aux milliers d’actionnaires individuels de la société.

                                                  6 juillet 2006

                                                  Contact

                                                  Richard MALLIETél. 01.40.63.76.70 Pierre CARDOTél. 01.39.70.88.99


                                                  • guy (---.---.249.19) 11 août 2006 14:04

                                                    bonjour je suis dossou guy consultant des resources finances j’ai une cliente une veuve elle a ces fonds dans une sociétée de gardiennage des biens et elle recherche un patenaire etranger sur et confiace pour l’aider a les retirer et l’aider apres a l’investis dans l’immobilier en europe. merci pour votre comprehension veillez rentré en contact avec moi pour plus de détails. [email protected]

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Henry Moreigne

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