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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Renaissance de la Nation française

Renaissance de la Nation française

La nation française ne sait plus se reconnaître, ni ce qu’elle est exactement. L’idée de nation française est à redéfinir par confrontation à l’Europe, par la reconnaissance de ses composantes nouvelles issues de l’immigration. L’idée de nation doit aussi retrouver sa place à côté de celle de peuple, deux conceptions qui s’opposent depuis la Révolution et qui doivent être complémentaires.

"La souveraineté nationale appartient au peuple" (article 3 Constitution )

La nation doit renaître : pourquoi ?

Alors que la citoyenneté actuelle est définie comme un simple statut, par référence unique à l’Etat, la Nation redonne sa vraie place au citoyen. Dans l’esprit révolutionnaire, les idées de citoyen et de Nation vont ensemble. Chaque citoyen est donc dépositaire de la puissance publique, ce qui implique une grande responsabilité, contrairement au système populiste actuel qui infantilise le peuple lors des urnes et par les sondages.

La Nation est responsabilisante : En rendant le citoyen plus actif et responsable, elle rend aussi plus responsables ses représentants. Le chef de l’Etat ne pourra plus se prévaloir de son irresponsabilité politique de "premier représentant du peuple" (expression non officielle) pour s’affranchir de la justice le concernant. Actuellement, il a un statut protégé proche de celui de la Justice pour laquelle la constitution dit qu’elle est rendue "au nom du peuple français" (pour marquer son indépendance par rapport à l’Etat) : Le chef de l’Etat, fort de sa légitimité électorale (particulièrement celle qui est issue du "plébiscite" de 2002) croit rendre ses décisions (motivées par des intérêts parfois personnels) au nom d’une légitimité supérieure aux autres et intouchable.

Préférer la réussite à la victoire :

L’homme vrai refuse la victoire.

  • Si la volonté populaire s’exprime spontanément lors des élections ou par d’autres voies démocratiques, la volonté nationale, elle, incarne une nécessité de continuité et de permanence autour des grands enjeux comme la défense extérieure. Or, les autres grands enjeux qui mériteraient un traitement aussi digne que la Défense sont livrés en pâture aux sondeurs d’opinions et aux candidats démagogues hyper-médiatisés qui font de la surenchère sur des thèmes qui ne font qu’exalter les passions primaires...
  • D’où l’urgente nécessité de la question d’un gouvernement de Salut national positionné au Centre et ouvert aux hommes et femmes de Droite et de Gauche qui partagent un idéal commun de nation. La nation doit renaître. Elle doit renaître de la réussite de la politique de notre pays et non de la victoire, encore, d’un camp sur un autre.

La bonne perspective :

Le dessinateur ou l’architecte le sait : on a besoin du centre pour tracer les bonnes perspectives. Sans cela la perspective est fausse et le tableau, finalement, trop chargé à droite ou à gauche.

Réussite ou victoire, il nous faut choisir : L’action recentrée est la condition de la réussite. Tout autre voie se soldera une fois de plus par la victoire d’un camp sur un autre, et donc par de l’animosité renforcée.

La voie du Centre -elle n’est pas facile- est de s’écarter des injonctions idéologiques, de concilier rêve et réalité par un programme dépassionné et constructif, agissant pour une sécurité et une fiscalité justes, une politique sociale efficace, une action d’ajustement et de correction de l’économie de marché.

La force et la liberté sont au Centre.

Le projet du candidat aux Présidentielles ne devra être ni socialiste ni libéral.
C’est au centre qu’il devra rassembler. Force et liberté sont au centre.
Force, parce que le centre est le point de convergence, le point d’où l’on pourra initier des réformes audacieuses et utiles sans esprit idéologique. Liberté pour la même raison et parce que l’expression du candidat élu ne sera pas soumise aux pressions d’un parti politique.


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76 réactions à cet article    


  • Bulgroz (---.---.212.186) 26 juillet 2006 11:29

    Personne n’a mieux chanter l’amour de la nation française que le poète du groupe 113 (CD disponible dans toutes les bonnes disquetteries) :

    Groupe 113 « J’crie tout haut : J’baise votre nation la france. L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! À la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France ».


    • abalon (---.---.205.67) 26 juillet 2006 19:14

      Texte sans intérêt. De plus, disquetteries, est un mot qui n’existe pas dans la langue française. « Personne n’a mieux chanter l’amour de la nation française que le poète du groupe 113 ». Personne, c’est faux, et celui là, le groupe 113, ne parle vraiment pas la langue de Voltaire, qui pour vous doit être un sombre inconnu. Vous n’avez pas du trouver ses textes dans votre « disquetterie ». Il va falloir vous reformater, si cela est encore possible. Cela en vaut il la peine, je doute....


    • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 14:29

      Eh... Faut-il vraiment tout prendre au premier degré ?......


    • Ronan (---.---.174.200) 30 juillet 2006 23:38

      A ba lon alors !


    • (---.---.65.30) 26 juillet 2006 12:36

      Intéressant...rapport avec l’article ?

      Et puis pour rentrer dans votre petit jeu nous pouvons très bien citer certaines chansons de Brassens ou il n’est pas très tendre avec l’uniforme non plus...


      • Adolphos (---.---.59.170) 26 juillet 2006 12:37

        Si j’ai bine compris, l’avenir ca serait le gloubiboulga actuel de chirac, mais en plus en donnant de la souveraineté au citoyen ????

        Le citoyen n’a aucune souveraineté, soyons sérieux. En plus c’est une idée dangereuse.

        Quand à la politique de gauche, si on la poursuit, on aura les même résultat. Car quoiqu’on fasse, il y a trop de fonctionnaires et de subventions.


        • nervotrepka (---.---.14.241) 22 octobre 2006 15:15

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        • kartoshka (---.---.14.241) 22 octobre 2006 15:17

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        • Klaus Witze (---.---.97.193) 26 juillet 2006 14:47

          « ...la volonté nationale, elle, incarne une nécessité de continuité et de permanence autour des grands enjeux. »

          Pour dégager une volonté nationale, il faut qu’existe préalablement une homogénéité culturelle et mentale, qui fait défaut à la France d’aujourd’hui.

          La secte des droits de l’homme a atomisé la société et seule subsiste la perception individualiste des réalités et des besoins du pays, au détriment de toute vision collective.

          C’est un des crimes qu’il faut imputer à la gauche, et l’un des plus graves. Parce que l’un des plus difficiles à réparer.

          La présence de plusieurs millions d’allogènes absolus, totalement étrangers à la culture nationale, aggrave encore la situation.

          On ne le dit pour ainsi jamais, il faût savoir que si le service national a été supprimé, c’est que toutes les tentatives d’incorporation des immigrés de deuxième et troisième génération, se sont soldées par des échecs retentissants, ces recrues s’étant avérées imperméables à toute forme d’attachement au pays d’accueil.

          Dans l’armée, cela s’est traduit par une insubordination massive, totale et définitive, à tel point que plutôt qu’une exemption anti-républicaine des éléments perturbateurs « en raison de leur appartenance ethnique », il est apparu inévitable de supprimer l’obligation de servir le pays.


          • Adolphos (---.---.59.170) 26 juillet 2006 16:40

            « Dans l’armée, cela s’est traduit par une insubordination massive, totale et définitive, »

            Hum, j’avais effectivement remarqué qu’au moins la moitier ne se mettaient pas au garde à vous, et que même une minorité quitait carément les rang pendant l’appel (!). C’était un vrai bordel. Encore, il parait que c’était l’élite, car les cas sociaux (et, inversement les super diplomés énarque & Co) échappaient au service...


          • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 14:33

            Mais ce qui est curieux, c’est que je viens de découvrir que l’armée avait bel et bien supprimé le porc de ses « rations »...

            Nota : si vous êtes trop jeune pour savaoir ce que « rations » veut dire, demandez à votre grand-père.....


          • Ado (---.---.59.170) 30 juillet 2006 20:27

            A mon époque, il y avait un plat spécial pour les musulmans.


          • biva (---.---.240.31) 12 août 2006 21:16

            A KLAUS WITZ

            Tu affirmes ceci :

            "On ne le dit pour ainsi jamais, il faût savoir que si le service national a été supprimé, c’est que toutes les tentatives d’incorporation des immigrés de deuxième et troisième génération, se sont soldées par des échecs retentissants, ces recrues s’étant avérées imperméables à toute forme d’attachement au pays d’accueil.

            Dans l’armée, cela s’est traduit par une insubordination massive, totale et définitive, à tel point que plutôt qu’une exemption anti-républicaine des éléments perturbateurs « en raison de leur appartenance ethnique », il est apparu inévitable de supprimer l’obligation de servir le pays."

            J’espère que tu pourras nous communiquer tes sources d’informations ? sinon, ce serait trop facile de tirer une telle conclusion qui n’aurait comme source que ton animosité pour ces éléments hallogènes !!! Tes sentiments propres pour ces gens ne t’exemptent pas du souci de la rigueur, j’espère ?


          • Ulmo (---.---.254.6) 26 juillet 2006 15:29

            Vous auriez pu citer Bayrou puisque vous parlez de lui ;)

            Globalement, je suis d’accord, même si je trouve bien pompeux de parler de « RENAISSANCE » et d’utiliser une sémantique empruntée aux rédacteurs de discours présidentiels ou publicitaires (redondances de mots soigneusement choisis et bien trop proche de ceux utilisés par l’extrème droite à mon gout, ex : 13 Nation).

            Ca me fait penser à de la propagande soft...genre, du travail de professionnel.


            • La Taverne des Poètes (---.---.63.74) 26 juillet 2006 17:05

              Cher Ulmo,

              Il ne s’agit pas d’un article de propagande puisque je ne suis affilié à aucun parti. L’idée de Nation faire la paire avec celle de citoyen et, comme je le dis dans l’article, elle est de conception révolutionnaire. Rien à voir donc avec Le Pen ni même avec l’Action française de Maurras. Pour moi, le centre ne se réduit pas à Bayrou,il englobe assez largement les personnalités de droite et de gauche modérées sur le plan idéologique, plutôt pragmatiques, ouvertes au débat et constructives.

              Cordialement,

              La Taverne des Poètes


              • La Taverne des Poètes (---.---.63.74) 26 juillet 2006 17:12

                Cher Klaus,

                Votre réaction (« C’est un des crimes qu’il faut imputer à la gauche, et l’un des plus graves ») reflète précisément ce qui me pousse à tenter de recentrer l’action politique : chaque camp se renvoie la responsabilité et s’invective à chaque campagne électorale. « C’est de votre faute, vous la Droite !, »C’est de votre faute, vous la Gauche"...

                Il est temps de penser en termes de réussite collective et non de victoire partisane. De même il est temps de raisonner et d’instruire les citoyens en les responsabilisant (la participation est un moyen) et non en les culpabilisant.

                Cordialement,

                La Taverne des Poètes


                • neptune (---.---.78.104) 27 juillet 2006 03:10

                  chère taverne des poètes,

                  je serais d’emblée assez d’accord avec votre article. Les idées exprimées pourraient être les miennes globalement mais je crains hélas que la réalité soit bien plus complexe, et surtout bien plus alarmante qu’il n’y paraît. Parler de forces de centre, sortir du débat socialisme ou libéralisme, me paraît être un gage de sagesse mais n’est ce pas là se voiler la face ? Même si cela fait des années que ce n’est pas dit, tout le monde aura bien compris que la droite et la gauche en France n’existent plus. Nous avons une droite en France très modérée, très sociale par rapport à d’autres pays et une gauche qui, depuis bien longtemps, se plie aux lois du marché pour rester dans la course. A considérer que les forces dites de « centre » soient totalement innovantes - ce dont je doute. tous ces braves gens sortent de l’ENA et ont les mêmes connaissances formatées-, nous vivons depuis plus de 20 ans une cohabitation qui laissent croire finalement à un parti informe et finalement très centriste.Au bout de tant d’années, si rien ne fonctionne, c’est peut-être simplement parce que les grandes orientations, et par conséquent la gestion de la france, ne sont pas bonnes du tout. Des mauvais choix, à répétitions, de la lâcheté aussi, surement, dans les choix faits pour notre pays... Vous parlez de nation mais politiquement parlant, cette idée est vouée petit à petit à disparaître. A partir du moment où notre économie, notre budget, est de plus en plus dépendante de l’europe, de bruxelles,c’est à dire de quelques élites, inconnues des peuples, qui nous gouvernent, le sentiment de nation disparait.les gouvernants francais, eux-mêmes, sont dépassés, on le sait tous depuis 20 ans, par des réalités économiques qui ne laissent que bien peu de pouvoir d’action et d’autonomie à la France. Discours d’extrême gauche, d’extrême droite ? quelle sottise, crieront les médias sans même écouter, sans même se remettre en question. alors que 30 à 35% des francais votent pour les extrêmes ; c’est à dire autant que pour le ps et l’ump réunis. Je ne défends pas les extrêmes mais ils ont le mérite de proposer d’autres orientations et celles que l’on a, depuis plus de 20 ans, sont tout sauf convaincantes. cela s’empire d’année en année. L’europe, je crois, est au coeur du débat, et les gens le savent très bien.En europe, d’ailleurs, nombre de pays ont posé leurs exigences, leur volonté sur tel ou tel point de ne pas dépendre de l’europe -l’angleterre sur la monnaie et les pays scandinaves sur de nombreux points, très précis- Lors du référendum en france,les partis dominants ont été d’une arrogance et d’une sottise invraisembables...Quand on parle d’une europe fraternelle,d’une europe de coopérations, d’une europe des nations, justement, ou chacun puisse rester autonome, c’est limite si l’on n’est pas raciste...Ou va le monde et surtout dans quelle étroitesse d’esprit vivons-nous ? j’appelle cela de la dictature. Car livrer le sort de plusieurs pays à un super-état, mêlanger autant d’ intérêts communs sans véritablement savoir ou on va,-et quand je dis « on », je parle des gens et de leurs destins- ce n’est pas rien. et on nous impose cette réalité comme une évidence...on retrouvera, je crois, le sentiment de nation quand on aura repris les rennes de notre pays, son autonomie. et pour cela, ce n’est pas de partis dont on a besoin, c’est d’homme, d’idées, et de courage....


                  • Adolphos (---.---.59.170) 27 juillet 2006 06:23

                    « Nous avons une droite en France très modérée, très sociale par rapport à d’autres pays et une gauche qui, depuis bien longtemps, se plie aux lois du marché pour rester dans la course. »

                    Oui. Chirac est le plus à gauche dans toute les réunions européenne. Au fond, à part le parenthése de 86, la France suis à peu prés la même politique éco-soc depuis 81. Chirac élus pour réformer l’Etat et casser du fonctionnaire en 95 n’aura donc rien fait..

                    Quand au PS, il ferait bien d’abandonner le socialisme est de devenir laîque. Le socialisme, ca ne marche pas, inutile d’insister, et par ailleur on peut être de gauche sans être socialiste (Clinton)


                  • Internaute Internaute 28 juillet 2006 17:09

                    « on aura repris les rennes de notre pays... »

                    Vous habitez en Laponie ?

                    Je me marre car c’est comique mais je suis entièrement d’accord votre commentaire.


                  • Internaute Internaute 28 juillet 2006 17:55

                    Vous dites « L’idée de nation française est à redéfinir par confrontation à l’Europe, par la reconnaissance de ses composantes nouvelles issues de l’immigration. »

                    Cette réflexion est utopique et ne tient pas compte des réalités. L’ONU ne fera jamais une nation mondiale, de-même que les gens qui ont inventé l’Esperanto ont échoué lamentablement. On retrouve toujours ce vieux discours mondialiste de gauche qui suppose que les politiciens peuvent s’immiscer dans la vie privée la plus intime des gens, changer leur comportement, brusquement sans leur demander leur avis, et que cela va fonctionner.

                    Quand vous dites qu’il faut redéfinir une nation en reconnaissant les nouvelles composantes issues de l’immigration vous imaginez qu’il est possible de définir une nation sur le papier. C’est comme tous ces politiciens qui nient l’existence des différences entre deux personnes sous le prétexte fallacieux qu’elles ont toutes les deux la citoyenneté française. Oui, vous pouvez avoir un Etat basé sur la terreur et qui impose l’égalité citoyenne par la force mais cela ne constitue pas une nation.

                    Une nation, ce n’est rien d’autre qu’un peuple organisé qui a conscience d’exister. Pour qu’un peuple s’organise il faut des millénaires d’histoire, de bonheurs et de souffrances partagés qui peu à peu soudent une communauté et créent une nation (ex : la nation juive). Si en plus elle se fixe sur un territoire alors on a un pays un vrai comme la France. La nation, ne vous en déplaise, est basée principalement sur la race. Il n’y aura jamais, par exemple une nation où la moitié est noire et l’autre sémite. Dans ce sens, la nation américaine n’existe pas. Le melting-pot de Kennedy est un bide monumental. Les USA sont une mosaïque de peuples qui vivent totalement séparés les uns des autres avec leurs codes, leurs coutumes et même leur langues. L’Etat américain réussit temporairement à faire cohabiter tous ces gens sur le même territoire mais je vous garanti qu’à la première recession économique sérieuse les USA éclateront en petits morceaux. Comme le disait un internaute averti, la seule bannière des immigrants c’est la cantine. Ils ont résisté à la crise de 1930 car alors ils étaient une population homogène. Aujourd’hui, les européens viennent de franchir à la baisse la limite des 50% en Californie.

                    L’assimilation de peuples étranger à la nation française s’est faite sans trop de difficultés tant qu’il s’agissait de peuples germains (je ne dis pas germanique) c’est à dire de nos cousins : portugais, normands, polonais etc... L’intégration de peuples plus lointains racialement parlant n’est possible qu’à dose infime et les antillais ou les Harkis en savent quelque chose. L’adhésion d’une masse de 20% de la population comme aujourd’hui est définitivement impossible.

                    Un français n’a pas besoin de papier d’identité pour appartenir à la nation française. Est français celui qui se sent français et qui est reconnu comme tel par les autres. Une nation ne se crée pas par la volonté de quelques uns. Elle existe toute seule et la nation française n’a pas été créée par la Révolution. Elle s’est construite peu à peu avec l’abandon du féodalisme au profit d’une royauté centralisée. On peut dire que François 1° qui imposa l’usage du français comme langue officielle marque l’arrivée à maturité de la nation française.


                  • Internaute Internaute 28 juillet 2006 18:00

                    Le commentaire ci-dessus est mal placé. il est destiné à l’auteur et non pas à Neptune.


                  • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 14:45

                    Votre analyse est très pertinente.

                    A l’heure actuelle, il existe encore un pays « france », il n’y a plus de nation « france ».

                    Et il n’est pas certain que le pays « france » resiste encore bien longtemps.

                    La nation « france » a été bradée à la gabegie...


                  • vishal (---.---.80.97) 30 juillet 2006 18:14

                    Adolphos vous me donnez la migraine....


                  • Ado (---.---.59.170) 30 juillet 2006 20:32

                    La Nation, c’est par la République de donner un pouvoir sur vous au autre, et ce pouvoir ne peut être accordé que parce que les autres sont de notre sang, et aussi du fait des millénaires, par le mélange des sang sur les générations. Donc effectivement, la Nation à du plomb dans l’aile, et la citoyenneté. Peut être que dans 500 ans elle existera à nouveau. Les noirs aux USA, 150 et plus aprés leur liberté sont toujours une minorité.. Enfin de toute façon on n’a pas besoin de la citoyenneté pour être français.


                  • biva (---.---.240.31) 12 août 2006 21:36

                    « La Nation, c’est par la République de donner un pouvoir sur vous au autre, et ce pouvoir ne peut être accordé que parce que les autres sont de notre sang, et aussi du fait des millénaires, par le mélange des sang sur les générations. Donc effectivement, la Nation à du plomb dans l’aile, et la citoyenneté. Peut être que dans 500 ans elle existera à nouveau. Les noirs aux USA, 150 et plus aprés leur liberté sont toujours une minorité.. Enfin de toute façon on n’a pas besoin de la citoyenneté pour être français »

                    L’exemple américain est ici mal adapté. Les EU sont constitués des immigrés, noirs comme blancs !!!! pourquoi ce seraient les noirs qui devaient s’intégrer dans je ne sais quoi ??? a rester logique avec l’exemple français, tous ces peuples devaient se sentir indien !!!! mais, comme les immigrés avaient d’abord pris le soin de reduire sensiblement leur nombre....ils se constitueront peut être un jour une nation, mais quand on connait le rapport entre différentes composantes des USA(cohabitation quasi conflictuelle des unes à côté des autres et non des unes avec les autres...).......


                  • Adolf le sauveur (---.---.41.134) 18 août 2006 12:35

                    Vous inquietez pas, on va virer tout ce qui tache, et surtout pour gagner du temps on va s’opposer à l’hadésion de la Turquie car 100 millions à expulser ca fait un paquet d’airbus à commander, ca cree du travail certes mais bon faut choisir, mes fantasmes d’abord. ###

                    ### Enfin pour finir, je vire tous ceux qui n’ont ressenti aucun dégout en lisant mes premiÈres lignes, il n’y a pas de raison qu’on fasse une épuration raciale et culturelle et qu’on se garde les extrémistes caucasiens après... Ils font déjà bien trop de mal à la France et leurs racines ne doivent pas leur garantir l’impunité. SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS Jusqu’au bout SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS


                  • c florian (---.---.162.39) 27 juillet 2006 09:18

                    la nation va disparaitre à long terme et ce n’est pas plus mal. c’est une idée abstraite qui ne veut pas dire grand chose et qui entraine de la haine. elle est née il y a trois siecles pour unir un peuple et mieux l’orienter, il fallait bien remplacer le roi et garder une tête de gondole. la nation n’existe qu’en opposition à une autre et la finalité est d’être, ou de se sentir, supérieur à son voisin. pour lutter contre la monarchie absolue, on a développé cette idée d’un peuple uni et identique. la réalité est toute autre. il y a 60 ans encore, le français n’était pas la langue maternelle de nombreux français. les frontiéres sont dues à des guerres ou des arrangements, jamais à la volonté de la population de rejoindre la « nation ». l’histoire de la corse est trés différente de celle de l’alsace ou de la réunion. la france est multiculturelle de fait et depuis toujours. sur quoi se base alors la nation et sa définition ? le monde est constitué de poupées russes et chaque homme appartient à différents peuples à différentes échelles. un pays n’a pas besoin d’etre une nation pour être bien géré, il a besoin de citoyens responsables et d’un gouvernement compétent.


                    • (---.---.101.5) 27 juillet 2006 10:31

                      Quelle farce ! Alors que partout dans le monde s’affirme la volonté de défendre les identités nationales en éraction contre le rouleau compresseur mondialiste, voici l’universaliste dans toute sa grandeur, sa splendeur et sa connerie, dans son numéro d’halluciné philanthropique.$

                      On croyait que l’espèce « noble vieillard à la longue barbe blanche servant de couronne au tablier pur porc » avait sombré dans les abysses du stupide XIXe siècle.

                      Mais voici que tel un coelacanthe ressurgit du fond des océans, c florian vient témoigner de la survivance de quelques spécimens. Je propose la création d’une fondation pour la protecion des ringards philodophiques et le mise de c florian sous la haute protrecion de l’Unesco et du WWF.


                    • c florian (---.---.162.39) 27 juillet 2006 10:48

                      l’identité n’est pas forcément nationale et on peut défendre son identité sans être nationaliste. chacun a son identité et il faut la défendre, mais on ne peut pas définir son identité à la nation. l’identité est une somme de multiples choses qui nous définissent, et chacun a la sienne. il existe des identités communes que nous partageons avec d’autres personnes et à différentes échelles. ainsi un homme peut tout à la fois être rennais, breton, français, européen, occidental, terrien et chrétien, catholique, fan de johnny, membre de l’udf... être français n’est qu’une partie d’un tout.


                    • La Taverne des Poètes 28 juillet 2006 03:10

                      Cher Florian,

                      Si la nation est une idée abstraite ainsi que vous le dites, à nous et à vous de la rendre vivante et solide, plurielle, conforme à la France d’aujourd’hui. Et je ne renie donc pas le titre de mon article : la Nation doit renaître !

                      Car contrairement ce que vous dites, le pays a besoin de se référer à cette grande idée pour défendre les grandes causes : la solidarité envers les personnes âgées, les handicapés, les démunis (...). Mais aussi -et c’est là où ça pèche- pour combattre unis et avec sérieux et constance contre les grands fléaux actuels que sont le chômage, la dette publique, la menace qui pèse sur les retraites, etc). Sur ces sujets il faut une conscience nationale débarrassée des idées extrêmes et des postures démagogiques.


                    • c florian (---.---.162.39) 28 juillet 2006 09:10

                      comment rendre la nation vivante et solide si elle n’existe pas ? la france est un état, un groupement de population réunit sur un territoire. pour être nation il faut que la communauté est « la conscience d’appartenir à un même groupe » (définition wikipédia). or ceci n’a pas vraiment de sens étant donné que l’on appartient à plusieurs groupes et que l’appartenance à la france (en tant que nation) nous est imposée depuis tout petit. il faudrait que cette appartenance soit naturelle.

                      la conscience nationale dont vous parlez est plus une conscience d’appartenir à une société, à un espace géographique délimité par des limites administratives. au sein de cet espace, nous sommes des citoyens qui devons être responsables et participer à sa bonne marche. ainsi on peut avoir une société avec des personnes différentes, des identités différentes, mais ou chacun vise l’interet général.

                      il y a une grande ambiguité en france entre l’état et la nation, notamment quand on veut qualifier certaines idées. ainsi la solidarité nationale est utilisée pour la solidarité entre les citoyens d’un état, sans avoir forcément une idée de nation derriere.


                    • La Taverne des Poètes 28 juillet 2006 22:36

                      Cher Florian,

                      Il ne faut pas confondre nation et Etat. L’Etat comprend trois éléments : un peuple, un territoire, un pouvoir. La nation est une chose plus diffuse et vivante, non rigide et en un mot plus libre : elle peut être bretonne, corse, d’origine migratoire. Elle est superposition d’identités qui se complètent pour constituer une conscience commune.

                      La Nation se doit de traiter ses filles et ses fils sur un plan d’égalité mais en les considérant dans leurs diversités. En tant que père, je considère chacun de mes fils comme un être unique mais je les traite de manière la plus égalitaire possible.

                      Appartenir à la nation française n’est pas qu’un état-civil, c’est une conscience. Pour que cette conscience soit en chacun, il faut que l’identité de notre pays nous soit mieux présentée, mise en lumière. L’identité nationale, nous l’avons entraperçue au moment du déclenchement de la guerre contre l’Irak, lors de l’affirmation du principe de l’exception culturelle, à l’occasion du rejet du traité européen. Mais ne nous contentons pas de ces apparitions furtives. Exigeons de nos gouvernants et de nous-mêmes que la nation soit une image persistante et rassembleuse.

                      Soyons, nous les citoyens, nos propres libérateurs, et cessons de courir après le sauveur. Soyons les libérateurs de nos propres haines, peurs, préjugés et idéologies.

                      Que vive la nation !


                    • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 15:03

                      A Mr de la La Taverne des Poètes :

                      Permettez-moi de ne pas du tout partager votre définition de l’état...

                      Actuellement, en france, l’état, c’est :

                      "un amalgame plus ou moins hétéroclite de 3 ou 4 mille personnes (peut-être 10 ou 15 mille, je ne sais pas), qui n’ont pour seul talent que d’avoir su se faire légitimer (ou non...) et de bien vivre aux dépens de ceux qui justement les ont légitimés ... ou les légitimeront ... aux porchaines élections....

                      Désolé, mais l’état n’est rien d’autre. Il ne représente rien d’autre, ne considère d’intérêt que celui de ses membres, et n’a strictement rien à faire, et ni du peuple, et ni de la nation... L’état vit essentiellement sur des artifices, une mise en scène, il joue la comédie et se partage les rôles entre « majorité » et « opposition » dont il a l’art de jouer avec aisance, avec des spectateurs toujours aussi béats d’aise et de contentement... Le discours est toujours le même, quelque soit l’étiquette, grise ou rose, et, pire, les résultats toujours aussi invariablement décevants...

                      Il est donc totalement incongru de parler actuellement « d’état », il ne s’agit en fait que d’une caste...


                    • vishal (---.---.80.97) 30 juillet 2006 18:38

                      Quelle attaque stupide contre florian.... Etes vous démocrate ou éprouvez vous de la sympathie pour le despotisme éclairé ?? La démocratie suppose le rassemblement d’invidus par l’espace (et non par la lignée) : je vis près de toi, on t’attaque, je risque d’en souffrir : entendons nous... Vous pouvez parler de mondialisation comme facteur de désintégration sociale...La bonne blague les échanges sont mondialisés depuis un bon moment (retournez à l’école) cependant ce n’est qu’actuellement qu’une petite partie des hommes est en droit (comprendre « a le pouvoir ») de réclamer une part des fruits du développement ; le reste (ceux qui n’ont aucun pouvoir) se traine lamentablement aux portes d’oasis taries (mexicains, africains...) L’hypertechnicité de l’époque donne à certains le sentiment de « savoir »..Heureux imbéciles : le savoir est une dynamique non un acquis et, plus que jamais devrait on dire,les dynamiques du 19eme siècle ne sont peut etre pas toutes à « trasher » Oui c florian vous avez raison car RIEN n’est écrit....


                    • vishal (---.---.80.97) 30 juillet 2006 18:41

                      OUI que vive la NATION !!


                    • La Taverne des Poètes 31 juillet 2006 01:18

                      Cher Zermikus, vou avez raison de dire que l’Etat n’assume pas ses responsabilités lorsqu’il sert une caste et se dépense en rivalités politiques.

                      L’Etat étant l’union des trois éléments : territoire, population, pouvoirs publics,

                      - il devrait travailler plutôt à s’efforcer de défragmenter la population d’aujourd’hui, et pas seulement pour lutter contre le risque de communautaurisme : pour intégrer le citoyen dans la Nation. L’Etat devrait aussi favoriser la recomposition de la Nation pour une meilleure paix civile et une identité rénovée. Il existe bien des familles recomposées qui vivent sinon dans l’harmonie, du moins dans l’entente relative. Tout simplement parce qu’elle ont la conscience du vivre ensemble (sur le même bateau...). Cette conscience transposée au pays obligerait à plus de respect réciproque.

                      - Pour l’élément territoire : il faudrait que l’Etat repense là aussi sa politique. il y eu la décentralisation et l’aménagement du territoire mais il faut aller plus loin. Les banlieues sont des territoires à ne pas négliger : ce sont des zones que je qualifierais de « ceintures d’insécurité ».

                      - enfin pour le dernier élément : les pouvoirs publics : une réforme institutionnelle s’impose, une VIème République .


                    • Adolf le sauveur (---.---.41.134) 18 août 2006 12:37

                      c Florian tu sera mon premier ministre quels est la couleur de tes yeux au fait ? lol


                    • Grrrr (---.---.18.96) 27 juillet 2006 12:36

                      @ florient !

                      « être français n’est qu’une partie d’un tout ».

                      Alors, Oui ! pourquoi être palestinien, algérien, saoudien, iranien etc... n’est pas perçu comme cela dans ces pays ? me-trompe-je ? Eclairez nous merci !

                      Oui évidemment, je mélange tout ! Ce n’est pas la même chose !


                      • c florian (---.---.162.39) 27 juillet 2006 14:12

                        ma réflexion ne s’applique pas seulement à la france et je pense la même chose de tous les pays. mais ce n’est que mon point de vue et je comprend que cette idée ne soit pas trés populaire en iran ou en france. en tous les cas votre réflexion montre une certaine paranoia de votre part envers les pays à majorité musulmane. vous devriez rester calme et ne pas partir au quart de tour derriere votre clavier des qu’une idée ne vous plait pas.


                      • neptune (---.---.78.104) 27 juillet 2006 14:37

                        « être francais n’est qu’une partie d’un tout »

                        On s’en doute, oui...Peut-on me dire en quoi ce genre de réflexion vient faire avancer le débat ?? le monsieur qu’on élit tous les 5-7 ans qu’on appelle « président », c’est bien de la france dont il s’occupe, non ? pas de l’angola ou du pérou ? en toute logique, il me semble qu’habitant en france, je suis d’abord concerné par mon pays puisque j’y vis !! je suis de gauche mais je trouve absolument désespérant le formatage des esprits dont est responsable la gauche. a force de vouloir éduquer les gens dans le sens du non-racisme, de la non-peur de l’autre, on en vient à discuter de choses aberrantes...citoyen du monde...allez vivre au togo ou aux états-unis, puique vous êtes partout chez vous ! quand on parle de nation, on ne parle pas d’être chrétien ou musulman, justement, ni d’être fan de pierre, paul, jacques...c’est simplement avoir le sentiment d’être francais et d’être concerné par son pays. ca va plus loin que ca.


                        • La Taverne des Poètes 28 juillet 2006 02:52

                          Cher Neptune,

                          Même si vous dites que la droite et la gauche en France n’existent plus, vous ajoutez plus loin que les partis extrêmes se renforcent. Ce qui accrédite tout de même l’idée que les clivages non seulement demeurent mais se durcissent encore et encore.

                          La lâcheté politique existera tant qu’il y aura deux camps qui se succèdent et s’affrontent par le mensonge et la démagogie dans l’unique but de prendre ou de garder le pouvoir : ces deux camps continueront de se renvoyer la responsabilité des maux : les retraites, l’insécurité, le chômage, la dette publique... Un repositionnement stratégique au centre aurait pour raison d’en appeler à une conscience nationale sur ces grands enjeux et de combattre les problèmes ensemble loin de ces postures irresponsables et stériles.

                          L’idée de Nation disparaîtra si nous la laissons disparaître. De même celle de citoyen, si ce dernier s’endort, abdique sa souveraineté qu’il tient de la constitution pour se cantonner à son seul rôle d’électeur.

                          La Nation ne représente pas une idée figée avec des frontières rigides, elle évolue. Elle doit aujourd’hui se reconstruire par une stratégie de rassemblement de ses forces vives ; elle doit forcément être plurielle, et se définir dans l’environnement européen et mondial.


                          • neptune (---.---.198.26) 28 juillet 2006 18:09

                            cher taverne des poètes,

                            je suis bien d’accord avec vous mais je pense que la solution ne viendra pas d’un énième parti. Les idées que vous énoncez sont très proches de celles de M.Bayrou et les réflexions de ce monsieur me semble effectivement interessantes sur la manière de penser la politique aujourd’hui. Néanmoins, gérer la france est une chose concrête. La preuve, vous et moi, simples citoyens dont le métier n’est pas la politique, pouvons penser, aussi... Je pense qu’il nous faut plutôt un homme, et non un parti. Le PS est en train de se mettre d’accord sur un programme commun et APRES élir


                            • neptune (---.---.198.26) 28 juillet 2006 18:12

                              pardonnez moi, petite erreur, je continue mon message...je disais que le PS est en train de penser et de concerter un programme commun et APRES élira son candidat. C’est une très mauvaise approche. il faut au contraire confronter les idées, les hommes avec LEUR programme. N’est pas président qui veut. Il faut un homme qui rassemble, pas des représentants de groupes.....


                            • La Taverne des Poètes 28 juillet 2006 22:45

                              Cher Neptune,

                              Je pense tout comme vous qu’un énième parti ne serait pas la solution. Je prône un rassemblement des forces vives (énarques de la politique + citoyens formés et responsables) au-delà des frontières partisanes et des pressions des idéologies. Dans notre république, seul le chef de l’Etat a pour devoir d’être au-dessus des partis : un homme seul ! Fort de cet alibi constitutionnel, les soixante millions de ses compatriotes continuent de se faire la guerre entre clans et de se quereller au sein de ces clans.

                              Cela ne peut pas durer ainsi !


                            • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 15:20

                              Et si on abandonnait purement et simplement les partis ?...

                              Je n’accepterai jamais d’appartenir à un parti. Pour ma part, j’essaie de penser et de me faire mon opinion, je refuse totalement que d’autres me disent ce que j’ai à faire ou comment voter (quelle horreur, ces gens qui recommandent comment voter après leur échec électoral - Beurk....), quitte à me remettre en cause si je me trompe (ce qui m’est arrivé un grand nombre de fois dans ma vie).

                              Les partis nous ont conduits là oùu nous sommes, les « groupements » aussi (je n’utilise pas le mot adéquat, je me ferais lyncher..). Ce ne sont jamais les partis qui ont fait de grandes choses, ce sont les grands hommes...

                              Il me semble qu’il serait bon d’oublier une bonne fois pour toutes tous ces gens dont le nom politique est (trop) connu, et de les envoyer au chômage. Même en leur allouant un RMI (à mon avis, inutile, ils ont probablement de quoi vivre), ça coûterait, somme toute, beaucoup moins cher au pays que de continuer à les laisser gouverner...


                            • c florian (---.---.162.39) 31 juillet 2006 08:20

                              il est impossible aujourd’hui d’abandonner les partis à moins de modifier totalement notre systéme politique. les partis sont avant tout des machines de campagne dont le financement coute tres cher. les partis permettent aussi la limitation des candidatures, ce qui peut être à la fois une mauvaise et une bonne chose. le parlement et le sénat sont partagés selon les partis et sans partis, plus de majorité établie, ce qui aménerait à un autre mode de fonctionnement. et comment ferait le csa qui partage le temps de parole selon les partis et non les idées ?


                            • Zermikus (---.---.230.156) 31 juillet 2006 11:48

                              Effectivement, voilà bien l’ultime besoin : remettre totalement en cause le système politique qui est totalement pourri !

                              Effectivement, les partis coûtent très cher, et à fortiori, ce sont eux qui gouvernent, les électeurs ne faisant que légitimer les porte-paroles des partis qui, à leur tour, légitimeront les décisions du parti...

                              Le nombre des candidats est atomatiquement réduit du fait des partis, au contraire de ce que vous dites : quiconque n’appartient pas à la machine n’a aucune possibilité d’accéder aux commandes du pays.

                              Maleheureusement, ce ne sont pas des partis qui peuvent diriger un pays, ce sont des gens, et surtout des gens capables et responsables, ce qui n’est pas le cas des députés ou des ministres... Un politique fait de la politique, il n’a que faire de la vie et de l’avenir du pays. Son problème, ce n’est pas le pays, c’est sa vie de politicien. Il n’a aucune sanction à craindre, que sa prestation soit bonne ou mauvaise. Peu importe l’échéance électorale, s’il n’est pas élu aujourd’hui (ou réélu) il le sera à la prochaine. Au besoin, le parti lui trouvera la circonscription adéquate ( ex, on mute de Blois à Boulogne, etc ). Le politique qui ruine son pays n’a pas à rendre de compte, à la limite, le parti le protège. Par ailleurs, le parti doit gérer ses contradictions, lesquelles l’emportent sur l’intérêt du pays (voir les actuels). Il est donc clair que garder les partis et leur actuel prédominance ne peut que continuer la route vers la ruine...


                            • c florian (---.---.162.39) 31 juillet 2006 13:49

                              « quiconque n’appartient pas à la machine n’a aucune possibilité d’accéder aux commandes du pays » je n’ai jamais dit le contraire.

                              je suis en partie d’accord avec votre critique du systéme actuel, mais que proposez vous d’autres ? notre modéle n’est pas parfait mais en existe t il un meilleur ? il faudrait ouvrir un vaste débat sur le sujet mais nous n’en prenons pas le chemin étant donné que le pays est trés conservateur. les seuls favorables à un changement arrivent avec un projet déjà tout prés et seront trés fermés à une discussion. peut etre apres 2007 et quelques événements tragiques va t on s’y mettre. malheureusement rien n’avance sans violence dans notre pays des « lumiéres ».


                            • Zermikus (---.---.39.140) 31 juillet 2006 14:27

                              A Florian

                              Les anglais ont une assez bonne reflexion : « Vous les français, vous ne savez pas faire d’évolutions, vous ne savez faire que des révolutions »...

                              Le drame, c’est qu’une fois la révolution éteinte, les choses redeviennent comme avant...

                              Les français sont passifs, peu enclins à l’effort, et toute idée de changement les affole. Ils préfèrent prendre le train en marche plutôt que de se fatiguer à construire une nouvelle voie.

                              Au fond, nous n’avons que ce que nous méritons... Et tous ceux qui vivent à nos dépens le savent bien, ils en usent, en abusent... Il y a naturellement un bon nombre de solutions autres, encore faut-il exiger qu’elles soient adoptées, ce ne sont certainement pas les nantis qui vont les proposer...


                            • Klaus Witze (---.---.202.97) 30 juillet 2006 07:52

                              « ...on peut avoir une société avec des personnes différentes, des identités différentes, mais ou chacun vise l’interet général. » écrit c florian.

                              Qu’est-ce que c’est l’intérêt général, dans une société aussi complexe que la nôtre, confronté aux défis qui sont les nôtres ?

                              Qui définit l’intérêt général et que fait-on de ceux qui n’ont pas la vision communément admise de l’intérêt général ?

                              En fait, la notion d’intérêt général est une rêverie rousseauiste de plus, qui pouvait éventuellement se concevoir dans une société simple, extraordinairement homogène, comme l’était celle de l’Ancien Régine, sous l’égide rassembleuse, et unificatrice, du catholicisme et de la monarchie de droit divin.

                              Ce qui fait que se référer, aujourd’hui, dans nos réalités actuelles, au concept d’intérêt général est un anachronisme absolu.

                              C’est la raison pour laquelle, mon cher Taverne, je ne peux vous suivre, lorsque vous affirmez : « Il est temps de penser en termes de réussite collective et non de victoire partisane. »

                              Et moins que tout autre, le centre est à même de définir un intérêt général global, puisqu’il reste le plus sûr moyen de mécontenter tout le monde.

                              L’homme n’est pas cet être rationnel, qu’imaginaient les Lumières et quelques autres, à qui il suffit d’expliquer pour obtenir son adhésion.

                              Chirac, que je tiens pour le plus srupide des leaders politiques du XXe siècle, a dit à la veille du vote sur le TCE :

                              « Il faut voter avec son intelligence, pas avec ses tripes »,

                              alors que chez l’homme, les tripes l’emportent sur l’intelligence (observation « de droite », mais de la vraie droite, pas de son ersatz chiraco-sarkozyen) dans la plupart des actes et des décisions de la vie quotidienne.

                              C’est évidemment plus flatteur d’imaginer le contraire (attitude « de gauche », « progressiste »), mais c’est surtout la source d’un nombre incommensurable d’erreurs philosophiques, sociologiques et politiques.

                              Comment donc voulez-vous déjà dégager un intérêt général à partir de perceptions aussi divergentes de l’homme lui-même, en tant qu’objet central de la politique ?


                              • Zermikus (---.---.161.98) 30 juillet 2006 15:25

                                Mr Klaus Witze,

                                Vous développez une idée qui est mienne depuis lontemps :

                                « L’intelligence n’intervient que pour bien peu de chose dans l’exercice d’une vie »...

                                Et ... je suis vieux....


                              • (---.---.54.44) 30 juillet 2006 23:31

                                « Qu’est-ce que c’est l’intérêt général, dans une société aussi complexe que la nôtre, confronté aux défis qui sont les nôtres ? »

                                L’intérêt général par l’exemple : protéger l’environement (qui appartient à tous) de l’apétit économique des entrepreneurs libéraux véreux. Et ne me dites pas que protéger l’environement n’a pas le même sens d’une personne à l’autre, personne n’a envie de respirer des tonnes de produits chimiques cancerigènes, j’ai pas envie non plus de voir des hôtels sur chaque centimètre carré des plages de France, ni de voir disparaître la forêt de Brocéliande. Un autre exemple : empêcher les mêmes entrepreneurs véreux d’exploiter jusqu’à la dernière goutte la vitalité de leurs employés...
                                Malgré ce que vous dites, il y aura toujours un intérêt général. Bien sûr, il ne satisfera pas toujours tout le monde, sinon on l’appelerait « intérêt universel », mais il garantit tout de même, dans une certaine mesure, que si une grande partie de la population veut (ou ne veut pas) quelque chose, alors une seule personne, aussi puissante soit elle, ne pourra pas imposer sa volonté à toutes les autres. Dans le cas contraire, on est en dictature.

                                « Et moins que tout autre, le centre est à même de définir un intérêt général global, puisqu’il reste le plus sûr moyen de mécontenter tout le monde. »
                                Même remarque, évidemment qu’on ne pourra pas contenter tout le monde, mais on est des animaux sociaux, tout de même ? On peut faire des concessions, non ? Ou alors il faut partir vivre en ermite dans la montagne ! Et puis, vous avez une solution pour contenter tout le monde, vous ? En tout cas, le « non-intérêt général » que vous pronez contentera encore moins de monde (seulement les puissant qui ont les moyens de se payer leur « intérêt personnel »

                                « L’homme n’est pas cet être rationnel, qu’imaginaient les Lumières et quelques autres, à qui il suffit d’expliquer pour obtenir son adhésion. »
                                D’accord, en clair le message c’est : « 95% des gens sont des abrutis, autant pas leur demander leur avis et laisser les 5% restants faire ce qu’ils veulent. » bravo !


                              • Klaus Witze (---.---.44.23) 31 juillet 2006 09:37

                                « L’intérêt général par l’exemple : protéger l’environnement (qui appartient à tous)... »

                                C’est tout ce que vous avez trouvé ? On ne va pas loin avec ça.

                                «  ...de l’appétit économique des entrepreneurs libéraux véreux.  »

                                Et ça, c’est encore moins terrible. Parce que toutes les atteintes à l’environnement ne sont pas forcément dictées par des « appétits économiques d’entrepreneurs » et tous les entrepreneurs libéraux ne sont pas « véreux ».

                                Comme je le disais « chez l’homme, les tripes l’emportent sur l’intelligence dans la plupart des actes et des décisions de la vie quotidienne. », et vous en administrez la preuve en recourant à une rhétorique pleine de clichés aussi puérils sur la forme que sur le fond.

                                « Et ne me dites pas que protéger l’environnement n’a pas le même sens d’une personne à l’autre ».

                                Oh que non, que ça n’a pas le même sens. Sur le principe, je vous concède que tout le monde sera d’accord, mais alors, sur la manière et les moyens, bonjour le boxon. La grosse majorité qu’on peut dégager en la matière est formée de ceux qui estiment que l’essentiel des sacrifices doit être imposés aux autres.

                                « ...personne n’a envie de respirer des tonnes de produits chimiques cancérigènes.  »

                                Ca, c’est exact.

                                «  ... j’ai pas envie non plus de voir des hôtels sur chaque centimètre carré des plages de France, ni de voir disparaître la forêt de Brocéliande.  »

                                Mais, cela, ça ne l’est déjà plus. Vous avez passé du général au particulier. Personnellement, je me moque du bétonnage des plages du monde entier et je pense qu’une très grande majorité de Français ne savent rien du tout de la forêt de Brocéliande.

                                «  Un autre exemple : empêcher les mêmes entrepreneurs véreux d’exploiter jusqu’à la dernière goutte la vitalité de leurs employés...  »

                                C’est tellement bête que je ne m’y arrête pas.

                                «  ...si une grande partie de la population veut (ou ne veut pas) quelque chose, alors une seule personne, aussi puissante soit elle, ne pourra pas imposer sa volonté à toutes les autres. Dans le cas contraire, on est en dictature.  »

                                Ce que veut, ou ne veut pas, une grande partie de la population ne permet pas de dégager une volonté générale. Parce qu’une volonté générale doit présider à l’établissement d’une ligne de conduite fixe et d’objectifs à atteindre qu’on ne peut pas modifier tous les quinze jours au gré des sautes d’humeur de l’opinion. En démocratie, la volonté générale est instable, fluctuante et elle est soumise aux phénomènes passionnels caractérisant tout ce qui est humain.

                                Prenez l’exemple du TCE. Si le gouvernement avait bénéficié d’une cote de popularité élevée, le TCE aurait été accepté. En outre, si le NON souverainiste allait de soi, et était parfaitement justifié, le NON de gauche reposait sur de purs fantasmes. Etant moi-même souverainiste, je ne m’en plains, mais permettez-moi de rigoler.

                                «  Même remarque, évidemment qu’on ne pourra pas contenter tout le monde, mais on est des animaux sociaux, tout de même ? On peut faire des concessions, non ?  »

                                Jamais au-delà d’un certain point. En général, l’humain considère que les concessions, ce sont les autres qui doivent les faire. Lorsqu’on les lui impose, il ressent cela comme une frustration, parce qu’il s’estime que les concessions qu’on lui a arrachées sont injustes et plus pénalisantes que celles que supportent les autres.

                                C’est la raison pour laquelle toute concession doit être addortie d’une contre-concession jugée équivalente, ce qui aboutit fréquemment à une paralysie générale et au maintien du statu quo ante.

                                «  Ou alors il faut partir vivre en ermite dans la montagne ! Et puis, vous avez une solution pour contenter tout le monde, vous ?  »

                                Il faut, dans toute la mesure du possible, agir à l’insu du plein gré des gens. Il s’agit bien moins, en fait, de ne pas les mécontenter que de les contenter.

                                Il ne faut les priver de rien de perceptible, et il ne faut pas qu’ils aient l’impression que ça leur coûte trop cher. Je peux vous dire par exemple que si les Français étaient appelés à voter sur les dépenses annuelles liées au développement du tiers monde, vous auriez entre 65 et 70 % de NON.

                                «  En tout cas, le « non-intérêt général » que vous pronez contentera encore moins de monde (seulement les puissant qui ont les moyens de se payer leur « intérêt personnel » »

                                Comme l’intérêt général n’existe pas, le non-intérêt général est un non-sens. Et ce que j’ai dit dans le paragraphe précédent sur le fait de ne pas mécontenter les gens ou le moins possible, le démontre.

                                Ceci, c’est une des raisons pour lesquelles les écolos sont définitivement condamnés à la marginalité. Leurs solutions mécontentent beaucoup trop de monde.

                                «  D’accord, en clair le message c’est : « 95% des gens sont des abrutis, autant pas leur demander leur avis et laisser les 5% restants faire ce qu’ils veulent. » bravo !  »

                                C’est encore une fois très bête, comme réaction. Elle fleure bon l’ « antifascisme » ringard, privilège d’une jeunesse intoxiquée par l’Education « nationale », et qui m’enchante.

                                Cent pour cert des hommes sont 100 %. Ce ne sont donc pas 95 % des individus qui sont mûs par leurs sentiments plus que par leur raison, mais la totalité. Je suis certain que dans certains de ses comportements quotidiens, Einstein apparaissait comme un imbécile totalement irrationnel.

                                Si j’en suis certains, c’est que certaines de ses prises de position politiques sont d’une telle ingénuité qu’il est manifeste qu’elles sont le produit de son affect et non de sa réflexion.


                              • Klaus Witze (---.---.44.23) 31 juillet 2006 09:40

                                « ...Et ... je suis vieux... »

                                Vous savez, mon cher Zermikus, il suffit de regarder autour de soi... Mais il est évident que plus on avance en âge, plus la vue baisse et plus la vision devient pénétrante smiley)


                              • c florian (---.---.162.39) 31 juillet 2006 13:36

                                l’intérêt général c’est la santé, la sécurité, l’environnement, l’éducation, les transports (en partie), le logement, la recherche. l’intérêt général est de faire en sorte que chacun puisse vivre et s’épanouir. l’homme est un animal social, il a toujours vécu en groupe et il vivra toujours ainsi. chaque société comprend des membres ayant des interêts différents ou divergents, mais elle a aussi un but commun qui est son développement, c’est l’interet général.


                              • Klaus Witze (---.---.20.73) 31 juillet 2006 15:43

                                « l’intérêt général c’est la santé, la sécurité, l’environnement, l’éducation, les transports (en partie), le logement, la recherche. l’intérêt général est de faire en sorte que chacun puisse vivre et s’épanouir. l’homme est un animal social, il a toujours vécu en groupe et il vivra toujours ainsi. chaque société comprend des membres ayant des interêts différents ou divergents, mais elle a aussi un but commun qui est son développement, c’est l’interet général. »

                                Bon sang, mais c’est bien sûr !

                                Et à part les 500 signatures, qu’est-ce qui vous manquerait encore pour pulvériser le record de Chirac, lors de la présidentielle de 2007 ?

                                *mdr*

                                P.S. - Je suis prêt, naturellement, à poursuivre la discussion, à la première réflexion censée qui sera exprimée.


                              • moniroje (---.---.246.62) 30 juillet 2006 16:52

                                Sujet trop important pour que je puisse donner un avis intéressant... et donc, je vous lis.

                                Mais je dirai tout de même que j’ai l’impression que l’Europe va rendre folklorique sans être inutile l’idée de nation. Peut-être est-ce bien ; peut-être qu’un jour, même l’idée de l’Europe sera reléguée par celle de la planète Terre et que les guerres de race, de territoires n’auront plus lieu ; resteront plus que les guerres de religion.

                                N’empêche, c’est surtout en vivant à l’étranger comme je me suis senti français et assez fier et heureux de l’être ; inutile d’aller bien loin pour voir des pays où il est inimaginable de dire que son chef d’état est un imbécile ! Alors on y réalise l’héritage de notre éducation : Molière et Racine et Hugo et Verlaine rien qu’en littérature nous imprègnent tant que lorsqu’on retourne à notre pays d’origine, on y est regardé avec envie.

                                Quant au premier commentaire, celui de Bulgroz, c’est très bien qu’il soit placé en première ligne ; pour le plaisir je cite le texte de son « poète » :

                                Groupe 113 « J’crie tout haut : J’baise votre nation la france. L’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! À la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l’ordre en France ».

                                En voilà un qui, s’il était originaire d’un pays voisin, ne pourrait jamais dire le dixième de ces quelques lignes bien que vis-à-vis de la gendarmerie de là-bas, il pourrait en dire 10 fois plus. Il oserait que de la terrasse d’un ami où nous danserions en buvant du champagne, on l’entendrait chanter de ces hurlements issus de l’enfer d’une prison d’on ne ne sort que les pieds devant et sans forme humaine.

                                De plus, manifestement, ce « poète » est très mal dans sa peau : ce langage est symptomatique d’un problème d’impuissance. Vu la violence qui accompagne les mots d’amour comme baiser ou fion, il est manifeste que cette impuissance se traduit par une érection insuffisante ou absente ; ce monsieur a donc peur de la femme et pour inhiber cette peur, il devient violent en incitant les autres par un « Dès que tu le peux, faut les baiser... » : et toujours pour vaincre sa peur des femmes, il y arrive, à une érection, s’il ne se sent donc pas seul : ce pourquoi il exhorte son public, les autres... j’imagine volontiers ce « poète » exhorter à une tournante mais je le vois mal commencer le premier... C’est fou comme ça peut parler, un texte !


                                • Fabien (---.---.239.205) 30 juillet 2006 16:53

                                  Cher auteur,

                                  il est très dommage que vous ne développiez pas en quoi la formation d’une Europe politique peut-être au contraire le ferment de la Nationa française, car contrairement à une idée répandue, c’est parce que l’Europe va se construire et se former que la France pourra s’exprimer et influer le cours de la géopolitique mondiale...

                                  Par conséquent, le citoyen français aura d’autant plus la possibilité d’afficher sa sensibilité à un niveau national par opposition par exemple d’autre. Si nous prenons l’exemple de la 2ème guerre en Irak, ce fut le cas.


                                  • La Taverne des Poètes 31 juillet 2006 00:55

                                    Cher Fabien, je verrais bien une Europe politique reposant sur un double moteur puissant : un moteur franco-allemand, et en France un moteur centriste autour de Bayrou et Jospin.

                                    Lorsque j’ai écrit que « L’idée de nation française est à redéfinir par confrontation à l’Europe », je n’ai pas assez développé : la confrontation n’est pas l’affrontement : elle est constructrice, facteur de cohésion et d’identité à la manière d’un enfant qui se construit par confrontation à ses parents (l’image n’est peut-être pas parfaitement adaptée mais c’est un peu ce que je veux dire). Il ne s’agit pas d’une opposition radicale et stérile, même s’il faut l’admettre le rejet du traité européen a été sans ambiguité possible.


                                  • NGK (---.---.50.31) 30 juillet 2006 17:39

                                    Trés intéressant votre point de vue.


                                    • Europe (---.---.0.33) 30 juillet 2006 23:49

                                      CONTRE CETTE MERDE D’ETAT-NATION IL NOUS FAUT L’EUROPE FEDERALE DE DEMAIN !


                                      • Zamenhof (---.---.82.234) 30 juillet 2006 23:59

                                        « Le projet du candidat aux Présidentielles ne devra être ni socialiste ni libéral. »

                                        C’est à peu près comment était le programme du MRP en 1950. Mais de nos jours un tel programme, bien loin d’être reconnu comme « ni socialiste ni libéral » serait diabolisé et stigmatisé comme « populiste », « archaique », « communiste » (oui, relisez les discussions sur agoravox ! des propositions même pas socialistes, jutes un peu sociale, républicaines se sont vues tout de suite taxés de "communistes).


                                        • La Taverne des Poètes 31 juillet 2006 00:45

                                          Effectivement, cher Zamenhof, un programme politique qui se réclamerait de la Nation, ne pourrait pas en toute logique s’appuyer sur la Droite ni sur la Gauche.

                                          Et, pour aller jusqu’au bout de ma pensée : ni la Droite elle seule, ni la Gauche elle seule, ne peut prétendre incarner la Nation.

                                          D’où la nécessité d’un projet vraiment national, au-dessus des clivages, rasembleur au moins sur les grands enjeux vitaux du pays.


                                        • (---.---.14.190) 31 juillet 2006 01:32

                                          Je pense vraiment que le centre est la pire des solutions. Nous n’avons pas besoin de consensus, on en a marre de ces gens qui recherchent le consensus comme fondement de leur action et utilisent ça comme prétexte pour ne rien faire.

                                          Je pense au contraire qu’on a besoin d’un projet fort et énergique. Je préfèrerais évidemment qu’il soit résolument de droite, mais j’accepterais encore bien mieux un vrai projet de gauche qu’une tiédasserie centriste.

                                          Quant à l’identité française, pour moi c’est maintenant relégué au rang de folklore, quelque chose de culturellement fondamental mais politiquement je ne vois que l’Europe à l’époque ou nous sommes. Ce qui me rassure est que je vois certains leaders Européens qui ont des vrais projets - les nôtres n’en ont pas beaucoup. Si on compare Chirac/Villepin a Merkel, Zapatero ou Blair, on pourrait faire une photo avec « cherchez l’erreur ». J’espère que ces gens-là sauront prendre la tête d’une Europe forte qui tirera les molassons français de leur sommeil.


                                          • jer (---.---.98.37) 31 juillet 2006 10:17

                                            La France est, comme tout Etat démocratique, gouvernée au centre depuis longtemps et il ne peut en être autrement puisque tout gouvernement est bien obligé de « faire avec » l’ensemble de la population. C’est pourquoi tout le monde est mécontent.

                                            L’UDF de Bayrou n’est pas mieux que les autres centres. Si j’ai de l’estime pour Bayrou, ses amis n’ont pas tous son courage. Cela a été révélé lors du vote de la dernière motion de censure.

                                            Certains s’élèvent contre les partis politiques. Je ne vois pas comment ils pourraient ne pas exister. Même dans les dictatures, il existe des associations de personnes ayant les mêmes sensibilités, en fait des partis politiques « officieux ». C’est se prendre pour dieu que de croire qu’on n’est entouré que par des « cons » et que l’on est seul à Connaitre La Solution. Ces petits dieux prolifèrent mais au moment d’agir se retirent dans leur tour d’ivoire, preuve de leur totale impuissance et de complète leur vanité.

                                            Maintenant pour faire renaitre une Nation française, il faudrait définir ce qu’est une Nation et je n’ai lu aucune définition satisfaisante jusqu’ici... S’il s’agit de tenter de réunir tous les Français derrière un même catalogue de projets à faire aboutir, c’est illusoire. L’intérêt profond du commerçant, qui est de « faire » le plus d’argent possible, est opposé à celui du consommateur qui est de « dépenser » le moins d’argent possible. Seulement, l’un a besoin de l’autre d’où l’impérieuse nécessité d’établir des règles acceptables par les deux parties : c’est-à-dire gouverner au centre. Ce qui ne contentera ni le commerçant, ni le consommateur qui essaieront constamment de faire évoluer ces règles pour leur propre intérêt.

                                            Pour ma part je ne vois pas ce qu’un Etat Fédéral changerait vraiment : les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne sont des fédérations. Les problèmes économiques et individuels ne sont pas résolus pour autant.


                                            • (---.---.58.164) 31 juillet 2006 11:40

                                              « L’intérêt profond du commerçant, qui est de »faire« le plus d’argent possible, est opposé à celui du consommateur qui est de »dépenser« le moins d’argent possible. »

                                              Que voilà un raisonnement aberrant. Au moment où l’on cherche comment refaire vivre les gens ensemble, on commence par leur trouver des raisons « marxistes » de se diviser en classes antagonistes.

                                              Le but du commerçant n’est pas de faire le plus d’argent possible, mais de vivre le mieux possible de son travail et compte tenu de la concurrence des grandes surfaces, c’est très dur.

                                              Quant au consommateur, son but n’est pas de dépenser le moins possible, mais d’acheter le plus possible avec l’argent dont il dispose. Si on considére la situation ainsi, on peut commencer à dégager des solutions qui satisfassent les deux parties.

                                              A la limite, afin de sauver le commerce de proximité, dont une part de la population a besoin, notamment les vieux, j’imagine qu’il devrait être possible d’attribuer un point de la TVA prélevée par les grandes surfaces pour venir en aide aux détaillants indépendant, non en leur donnant de l’argent, mais en les exonérant de tout ou partie de leurs charges fixes et incompressibles (loyer, TVA, impôts locaux, taxes diverses, etc.).

                                              Ure telle solution n’a rien à voir avec le centre ni avec le centrisme, mais avec une volonté politique qui n’est ni de gauche ni de droite.

                                              « Seulement, l’un a besoin de l’autre.. »

                                              Faux, le consommateur n’a pas besoin du commerçant, preuve en sont les innombrables et incessantes fermetures de petits commerces - dans ma ville moyenne, un poissonier-traiteur, deux poissonniers, deux bouchers-charcutiers et trois boulangers, au cours des dix dernières années -, dont le besoin ne se fait sentir que pour certaines tranches minoritaires de la société.

                                              « ...d’où l’impérieuse nécessité d’établir des règles acceptables par les deux parties : c’est-à-dire gouverner au centre. »

                                              Quelles règles ? Et en quoi enrayent-elles les fermetures ? S’agissant du CID, je ne vois, à vrai dire, pas du tout de quoi il s’agit...

                                              « Pour ma part je ne vois pas ce qu’un Etat Fédéral changerait vraiment : les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne sont des fédérations. Les problèmes économiques et individuels ne sont pas résolus pour autant. »

                                              Ca permet au moins de résoudre localement bon nombre de problèmes. Et c’est énorme comme plus.


                                              • jer (---.---.104.36) 1er août 2006 08:22

                                                Le « commerçant » et le « consommateur » n’étaient que des images.

                                                Je ne sais pas si j’ai une vision marxiste de la société mais je suis persuadé que je n’ai que peu d’intérêts communs avec Madame Parisot et ses amis économiques ou politiques. Bien sûr, leur jeu est de se débrouiller pour me faire croire le contraire.

                                                Je ne vois pas quels problèmes seraient mieux résolus par un fédéralisme que par une décentralisation.


                                                • (---.---.160.64) 26 août 2006 05:49

                                                  D’accord pour la nation francaise, mais pas pour les elus qui se prennent pour le roi soleil.

                                                  Petit four, vin, voiture de fonction, appartement gratuit, emploi fictif... tout ca aux frais de la princesse (c’est vous qui payez) Y’EN A MARRE


                                                  • minijack minijack 26 août 2006 10:28

                                                    Ouaf... Belle utopie ! Et d’abord, le Centre, c’est qui ? c’est où ?... Quel programme a-t-il ? Le vrai « centre » c’était le Gaullisme original. Il est défunt, trahi, vendu. Paix à son âme. En l’attente d’un nouvel « homme providentiel » (ou femme), nous devons secouer un peu ce vieux système de partis et d’une partition gauche/droite qui tombe en lambeaux.

                                                    Ni droite, ni gauche, ni centre, ni ailleurs. Et encore moins extrêmes bien sûr. Par contre, il y a d’excellentes idées à droite comme à gauche comme au centre, et il y a des conneries insensées tout aussi également réparties. Le « Centre » pour autant qu’il en existe un, n’en a pas l’exclusivité.

                                                    Et puis, un centre c’est mou par définition, c’est indéfini et indéterminé. On ne gouverne pas avec de la mollesse et de l’indétermination.

                                                    Des hommes ou femmes nouveaux, énergiques et intègres, ne traînant pas de casseroles mais décidés à collaborer par-dessus les limites de partis. Voilà ce qu’il nous faut. Pas facile à trouver dans le personnel politique mais il y en a. Même si peu.

                                                    Nous avons le nez dans le caca avec plus de 1000 milliards d’Euros de dette extérieure, ne l’oublions pas. Si nous laissons les choses en l’état actuel, nos arrières-petits enfants paieront encore les intérêts de cette dette. Il nous faut résorber au plus tôt ce handicap qui nous appauvrit un peu plus chaque jour. Un gouvernement de salut public, voilà qui pourrait réunir l’impensable : D’un côté des spécialistes de pure et dure de l’économie libérale mondiale pour réduire cette dette, et dans le même gouvernement des altermondialistes, des anti-OGM, des socio-libertaires pour ramener un peu de liberté sur le Net, de vérité dans les medias, de productivité dans les services publics, encourager les investissements dans les énergies renouvelables et dans les toutes petites entreprises locales au moyen de « bourses » locales qui ne spéculent pas sur les cours du pétrole ou des monnaies mais sur l’avenir de nos millions d’artisans, créateurs, inventeurs, etc. etc.

                                                    .


                                                    • La Taverne des Poètes 27 août 2006 12:41

                                                      Cher minijack,

                                                      Nous sommes assez d’accord. Comme vous le dites, le Centre n’a pas l’exclusivité des idées. Les bonnes idées de gauche ou de droite reconnues sont à prendre telles quelles (car parfois les idées attiédies sont dénaturées) tandis que certaines idées des deux bords sont à reprendre avec aménagement.

                                                      L’approche centriste serait avant tout tactique afin d’élargir le champ des participants au débat démocratique autour de cet axe et d’évincer les extrêmes (du moins du vote car leur expression serait permise dans le cadre approprié). La nécessité de cette démarche est légitimée par les grands enjeux (dette publique, retraites, chômage, environnement...) qui méritent un débat national et un traitement consensuel sur le long terme et non pas des règlements au coup par coup médiatiques et avec arrières-pensées électoralistes, ce qui engendre des réformes remises en question dès le lendemain par le camp adverse et peu de cohérence et de permanence dans la politique de la Nation. La Nation n’appartient pas aux élus.


                                                    • La Taverne des Poètes 27 août 2006 12:57

                                                      Vous souffrez d’addiction, à ce point de ne pouvoir vous passer de moi ?

                                                       smiley


                                                    • La Taverne des Poètes 27 août 2006 13:08

                                                      Vous savez lire ? J’en doute.


                                                    • moulin (---.---.156.182) 15 avril 2007 00:16

                                                      j’ai lu avec intérêt cet article et je vous incite à vous rendre sur notre site d’information politique lanationfrancaise.net où nous développons d’autres analyses. Bien cordialement.

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