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Accueil du site > Tribune Libre > Appel aux créateurs et aux artistes...

Appel aux créateurs et aux artistes...

N’entrons pas dans ce jeu suicidaire. Le Net n’est pas notre ennemi, il est celui des médias et des majors, pas celui des créateurs. C’est DADVSI la véritable menace. En défendant des positions acquises et figées, elle sclérose par avance la création naissante.

La Loi DADVSI est définitivement validée. Elle sera promulguée sous peu, profitant sans aucun doute de l’insouciance estivale de M Mme Vachalait et leur petite famille qui se prélassent sur quelque plage. C’est seulement à la rentrée que M Mme Vachalait s’apercevront qu’ils ne peuvent plus passer leur CD tout neuf dans l’autoradio de leur voiture. M Mme Vachalait s’autoriseront-ils à reporter le CD au vendeur ? Peut-être, mais s’ils regardent bien les toutes petites lettres au bas de la pochette, ils s’économiseront le voyage jusqu’au magasin.

Qu’il ne puissent pas lire leur achat sera désormais une CHOSE NORMALE !

Qu’ils ne puissent pas riper les titres de ce CD sur l’iPod de leur progéniture, ENCORE NORMAL !

Qu’en désespoir de cause, ils se résolvent à télécharger les quelques titres de l’album sur un réseau « pirate » pour pouvoir enfin profiter de ce qu’ils ont régulièrement acquis par ailleurs mais pas dans le bon format, et voilà nos Vachalait en prison pour trois ans avec 300 000 € d’amende ! NORMAL ENCORE !...

Notre ministre avait pourtant envisagé une loi « équilibrée » beaucoup plus clémente, où l’interopérabilité était garantie (en principe mais pas au plan technique), où la fraude était « contraventionnalisée » à 38 € (allant au budget de l’Etat, sans aucun droit pour les auteurs), avec quantités d’exceptions à la copie privée avantageant tel ou tel groupe médiatique (TF1) ou institution nationale, mais pas les écoles ou les handicapés qui doivent faire comme le citoyen Vachalait : payer ! Voire payer plusieurs fois pour jouir de la même œuvre selon le support de distribution.

Le passage tant attendu devant le Conseil Constitutionnel a déçu nombre d’opposants et n’a fait que rendre encore plus « hard » les seules parties précédemment un tant soit peu « soft » de cette loi sur les enregistrements numériques.

DADVSI est une mauvaise loi. Elle ne défend que les systèmes industriels en place selon des schémas du 19ème siècle gérés par un marketing du 20ème, et ne fait qu’apporter et entretenir la discorde et l’incompréhension entre les créateurs et leur public du 21ème.

Devant un tel amoncellement de barrières d’octroi sur l’étroit sentier de la Culture, que va-t-il se passer ? Le Peuple se rangera-t-il sagement en rang d’oignons pour se laisser tondre tout azimut ? Evidemment non. La révolte gronde déjà, avec tous ses excès. Partout dans le monde les internautes dénoncent les injustices criantes de procès de la RIIA à l’encontre de gamins téléchargeurs. On flique et on surveille, on s’introduit dans chaque PC pour vérifier ce que les connectés ont sur leur disque dur...

La réaction ne se fait pas attendre : Déjà, mélangeant tout, des « partis pirates » se fondent un peu partout qui préconisent rien moins que la suppression du Droit d’Auteur !... D’autres entrent en clandestinité sur des réseaux parallèles sans adresse IP, comme des maquisards corses. Va-t-on fonder une nouvelle ALN (Armée de Libération du Net) ? La cagoule va-t-elle devenir l’accessoire obligé de tout surfeur culturel ?

Faut-il attendre que les citoyens prennent la Bastille une nouvelle fois pour abolir les privilèges exorbitants des nouveaux aristocrates du showbiz et des medias ? Ne pouvons-nous éviter l’extrémisme et le terrorisme anti-intellectuel inhérents à toute révolution ?

Il y a peut-être encore moyen d’éviter cela. Mais il faut que les artistes et créateurs mettent eux-mêmes la main à la pâte en descendant dans l’arène. L’exemple a été montré par l’Alliance Public-Artistes. La solution d’une Licence Globale, pas parfaite certes mais bien trop vite écartée, doit être réétudiée, améliorée, adaptée, dans une approche volontaire de la part des créateurs qui doivent reprendre en main leur destin.

A l’exemple des initiateurs de la SACEM originelle une nouvelle structure axée sur le Net peut être mise en place parallèlement à DAVSI et en toute indépendance. Pas besoin d’une loi supplémentaire pour ça, le CPI suffit.

Les auteurs « d’œuvres de l’esprit » ont droit à une rémunération, 80% des français sont d’accord là-dessus. Simplement, les gens n’acceptent plus de payer des droits voisins pour des supports d’enregistrements numériques qui n’ont plus lieu d’être sur le Net. Surtout quand on sait que la part revenant aux créateurs sur ces ventes de polyéthylène est ridiculement restreinte. Rémunérer les œuvres, oui, mais payer au même prix que des galettes plastique les œuvres immatérielles circulant sur le Net, non.

Paradoxe : on en vient aujourd’hui à justifier le prix élevé de certaines œuvres mises en ligne par le fait qu’elles n’ont pas de DRMs... C’est un comble !

Le Net est lui-même le support matériel. On ne l’achète pas, on loue son usage. Quant à l’œuvre elle-même, elle est immatérielle et indépendante de ce support. Le coût d’une œuvre sur le Net doit tenir compte de cette immatérialité.

L’interopérabilité y est de fait et de droit. Ce n’est pas le fabricant du support qui doit dicter sa loi mais l’auteur de l’œuvre, et lui seul, qui autorise l’usage qu’on en peut faire !

Il fallait mettre à profit la dynamique de réseau pour surfer sur la vague au lieu de lutter vainement contre le Tsunami qui s’avance.

Nombre d’auteurs seraient d’accord avec cette évidence, mais les organismes de collecte et de répartition de leurs droits, initialement fondés et gérés par les créateurs eux-mêmes, sont maintenant phagocytés par les industriels qui eux, craignent de voir disparaître les « droits voisins » qu’ils étaient parvenus à faire valoir lors de la dernière réforme du CPI, alors que la logique de marché (que nous imposent les mêmes) voudrait qu’ils soient restés de simples « bénéfices industriels et commerciaux » sur les ventes d’objets-supports, hors du champ du Droit d’Auteur...

Du coup, puisque les auteurs cèdent la gestion de leurs droits lorsqu’ils deviennent sociétaires de la SACEM (y compris ceux des œuvres à venir), ils n’ont plus d’autre choix que de suivre les directives des groupes industriels qui gouvernent aujourd’hui ces organes de répartition.

On peut très facilement comprendre la position délicate de ceux qui sont prisonniers de ce système. C’est regrettable pour eux mais, à moins d’en divorcer, ils crèveront avec, soit très vite à cause d’un boycott généralisé, soit lentement au fur et à mesure de la désaffection progressive du public pour les supports blindés. Je ne les plaindrai pas, ils en auront bien profité.

Mais les autres ?...

Il y a des centaines de milliers d’autres créateurs qui ne sont pas sociétaires. Ceux-là sont-ils condamnés à devenir eux-mêmes prisonniers d’un système révolu pour espérer vivre un peu de leur talent ? ou sont-ils réduits à proposer leurs œuvres sous licences Creative Commons, gratuitement ou en espérant la charité d’un éventuel "don" de la part de leurs visiteurs ? Une manière comme une autre de "passer le chapeau" dira-t-on, mais nous ne sommes plus au temps de Molière. Les créateurs ont aujourd’hui des charges, comme tout le monde, et leur banquier ne se contente pas du produit de la manche pour leur autoriser un découvert en fin de mois.

Il manque juste une nouvelle licence à la gamme de celles proposées par Creative Commons : une licence qui permettrait la rémunération proportionnelle dans le cadre d’une mise à disposition volontaire de la part des artistes.

Auteurs, compositeurs, écrivains, scénaristes, réalisateurs, créateurs de toutes disciplines artistiques, unissons-nous !

Nous pouvons faire en sorte que la culture perdure et se partage sans pour autant y perdre ni notre âme ni nos intérêts. Mais il faut nous organiser et ne pas laisser les industriels ou les politiques faire à notre place ce que nous aurions dû entreprendre depuis longtemps.


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59 réactions à cet article    


  • Jesrad (---.---.20.126) 31 juillet 2006 14:14

    Parlons d’avenir, alors !

    Je vois dans ma boule de cristal que tous les efforts supplémentaires destinés à créer des Moyens Techniques de Protection (DRM) et les efforts supplémentaires pour faire appliquer DADVSI (poursuites d’internautes devant les tribunaux) vont significativement augmenter les frais des Majors. Ces frais se reporteront inévitablement sur les prix des CDs, DVDs et autres « contenus ». Je vois donc une baisse des ventes, allant en s’accélérant. Je vois une baisse de fréquentation du cinéma à long terme. Je vois un report de la consommation de ces produits sur les jeux vidéo, et sur les concerts/représentations.


  • minijack minijack 31 juillet 2006 15:00

    Non, je ne me pose pas en « prophète » ni en « homme providentiel », et contrairement à toi je ne m’autorise même pas la qualité « d’artiste » que seul le public est en mesure de confirmer.

    Je ne suis qu’un modeste petit auteur, mais à ce titre je suis « créateur » au même rang qu’un autre et je m’inquiète de la tournure que prennent les événements pour les indépendants non estampillés « majors ».

    Que ce soit dans le monde musical ou littéraire, le problème est le même. Les moyens d’édition sont entre les mêmes mains médiatiques ainsi que l’a bien montré Forest Ent.

    Le Net était donc jusque là le seul MEDIUM LIBRE et accessible à tous sans conditions. Ce ne signifie pas que tout doit y être cadeau ou copié sans autorisation, mais l’utilisation de verrous, de flicage et d’une pénalisation insensée me révulse tout autant qu’elle révolte les usagers.

    Je souligne donc l’urgence qu’il y a pour les créateurs de tous poils à prendre eux-mêmes les choses en main pour ce qui concerne LEUR AVENIR et leurs intérêts car les politiques ou les majors ne s’occupent que des LEURS.

    Et OUI, les oeuvres circulant sur le Net sont des copies numériques et par définition « immatérielles ». Les oeuvres musicales ou les écrits le sont par nature mais même les reproductions de tableaux ne sont que des suites de 1 et de 0 dès lors qu’elles sont numérisées. L’important n’est pas là et tu le sais bien. Arrête de faire celui qui ne comprend pas.

    Chaque fois que le fond d’un article risque de faire réfléchir les gens, tu t’arranges pour faire dériver les commentaires vers des considérations secondaires. Si tu pouvais être un peu sympa de temps en temps (et je t’en sais capable) et discuter de points importants avec des arguments sérieux au lieu d’ergoter sur des formules. Tout le monde t’en serait reconnaissant et tu serais davantage pris au sérieux.

    .


  • Nico (---.---.244.143) 31 juillet 2006 17:57

    Encore une fois sur ce genre d’article, il est impossible d’élever le débat avec toi DM. Toi, tu as tout compris, et les autres rien !

    MiniJack, lui , pense à la fois en tant qu’auteur et « consomateur » et il se rend compte que tout le monde sera perdant avec cette loi.

    Quand à toi DM , à part critiquer les articles et rendre le débat stérile tu ne sert à rien ! On est ici pour réagir et essayer de « faire avancer » les choses.

    Arrete de te prendre pour un être supérieur , des diplomes j’en ai moi aussi et plus que toi ! alors,y en a vraiment marre de tes interventions !!! Si c’est pour venir interférer va peindre une toile et laisse ceux qui veulent débatre le faire.

    aller basta DM !


  • Mr Jo (---.---.200.108) 1er août 2006 08:36

    Oh il faut juste comprendre que c’est la stratégie de communication du sieur West, dès qu’un article propose une possible réflexion posée sur le sujet avec des lecteur pouvant se faire convaincre par des arguments censés et de poids, il se débrouille pour centrer le sujet sur lui même avec moults provocations et ainsi décourager le lecteur. C’est juste de la manipulation pour empêcher le débat, je ne suis pas sur qu’il pense même la plupart des bétises qu’il raconte.


  • Haina (---.---.45.243) 1er août 2006 12:04

    he toi l’artiste. Tu parles de ton de prophète mais quand on lit tes articles on ne discerne qu’à grand peine un « tong » sandale de plage en plastique !. L’écriture n’est pas ton art, mais quel est-il, ton art ? Mimer en art est depassé, surtout quand il s’agit de jouer aux érudits. (je n’ai pas osé de faire un commentaire lors de ma lecture de ton récent article pensant que les votes étaient déjà par trop significatifs, mais de te lire aussi venimeux ici je ne puis me retenir)


  • neonira (---.---.192.231) 3 novembre 2006 21:14

    Le XXème siécle était le siècle du matériel. J’entend du support matériel. Besoin d’un vinyl, d’un CD, d’un DVD. C’est révolu ...

    Il semblerait que vous ne l’ayez pas compris. Alors soit vous restez avec votre vision plutôt ancienne, soit vous vivez avec votre temps, c’est à dire au XXIème siécle. Vous pouvez écouter de la musique par votre téléphone mobile. Où est le support ? Vous pouvez par Internet, écouter de la musique, regarder des films, dialoguer, téléphoner, ... où sont les supports ?


  • George Abitbol (---.---.148.62) 31 juillet 2006 10:49

    Votre article reste un beau coup de gueule, mais comme tout coup de gueule, il manque de mesure.

    > Sans doute, puisque vous ambitionnez d’être notre homme providentiel, à nous les artistes. Alors, que nous n’en avons nul besoin.

    Notre cher demian, Monarque de la caste des artistes...


    • Arkangel (---.---.85.6) 31 juillet 2006 10:52

      Artiste vous n’etes pas.. il ne s’adresse donc pas a vous .


      • George Abitbol (---.---.148.62) 31 juillet 2006 11:27

        ? Je ne me reconnai pas dans notre demian nationnal. D’autre part je vous trouve bien sûr de vous. Et pour votre gouverne, je suis graphiste et photographe. Le qualificatif d’artiste est (a mon sens) hautement pompeux et elitiste.


      • dogood (---.---.140.162) 31 juillet 2006 10:52

        hello,

        Je ne connais pas Demian, et je n’apprécie pas tellement le ton comme volontiers dédaigneux de son commentaire.

        « Oeuvres immatérielles » est un terme juridique, que vous employez correctement dans votre papier. Ce commentaire pour bien signifier que l’organisation Creative Commons, dont vous parlez, n’a pas pour vocation de créer du lien juridique entre elle et les oeuvres. Le lien juridique qui est créé par l’utilisation de ces licences, ou contrat de mise à disposition, l’est entre les auteurs et les utilisateurs. Ceci est clairement exprimé dans les textes des contrats : Creative commons n’est pas un cabinet d’avocats, aucun lien de quelque sorte que ce soit n’est créé entre les auteurs et Creative Commons. Cette organisation ne fait « que » mettre à disposition des auteurs des contrats, librement utilisables, dans les limites des diverses juridictions applicables.

        Ceci dit, je dois aussi vous dire qu’une oeuvre diffusée avec un contrat Creative Commons, ou ArtLibre, ou autre, n’est pas « gratuite ». C’est comme si l’on disait qu’un logiciel libre sous licence GPL est gratuit. Ce n’est pas le cas. L’oeuvre ainsi diffusée est libre d’accès, mais pas gratuite, puisque dans la plupart des cas, les auteurs proposent également à la vente leurs travaux, enrichis de bonus, travaux graphiques, etc.

        L’idée que vous évoquez de la rémunération proportionnelle des auteurs, y compris ceux diffusant librement n’est pas nouvelle. Les extensions Creative Commons en Italie, en France et dans de trés nombreux autres pays font des propositions dans ce sens, y compris en discussion avec les sociétés civiles, les syndicats professionnels, les instances officielles, etc. Pour ma part, je crois qu’une des directions possibles serait la création d’une structure de type coopérative, avec possibilité de cotiser volontairement, et non pas financement à base de taxes. Il est malgré tout tres compliqué de monter une structure de ce type, qui, pour répondre à ses missions, devrait regrouper le plus grand nombre d’auteurs possibles. Ou alors imaginer de multiples structures de ce type. bref, la réflexion est ouverte, et se nourrit des idées de chacuns. Creative Commons France a ouvert un wiki, sur lequel il serait bienvenu d’ouvrir une discussion dans ce sens.

        Bien à vous


        • Ado (---.---.59.170) 31 juillet 2006 10:57

          Moi, j’ai acheté une poële. Mais je suis tellement con que je me suis trompé en lisant l’étiquette, car je pensais que toute les peôles étaient teffal. J’avais pas compris que s’il n’y a pas écris tefal, bien ce n’est pas une téfal. Ca prouve que le capitalisme ne pense qu’à enculer ses client. Alors j’ai braqué l’inventeur du procédé tefal pour qu’il me donne son invention. C’est pas du vol. D’ailleur je suis pour distribuer toute les inventions que j’ai pas faites. Mais pourtant une loi scélérate votée par des mec qu’on appel des députés élus par personne m’interdit de piquer le brevet. Je comprends vraiment pas pourquoi, parce que je peux violer la loi, donc ils n’y connaissent rien et cette loi est mauvaise, et si les gens veulent faire une révolution je suis d’accord.


          • Ono (---.---.150.133) 31 juillet 2006 11:17

            Ado,

            Votre métaphore est inappropriée... Une des qualités d’un fichier audio, par exemple, est de pouvoir être lu (jusqu’à présent, et y comprit lorsqu’il a été acheté) sur différents supports. C’est d’ailleurs l’une des propriétés qui en motive l’aquisition. Pour reprendre votre exemple, DADVSI envisage de vous vendre une poêle qui ne cuirrait que sur des cuisinières Arthur Martin et vous enverrait en prison si vous tentiez de faire en sorte que cela fonctionne autrement.

            En jouant sur la confusion, votre comparaison amène un amalgame.

            Pas bon, l’amalgame...


          • Ado (---.---.59.170) 31 juillet 2006 11:20

            « Pour reprendre votre exemple, DADVSI envisage de vous vendre une poêle qui ne cuirrait que sur des cuisinières Arthur Martin et vous enverrait en prison si vous tentiez de faire en sorte que cela fonctionne autrement. »

            Alors j’ai une vitrocéramique, et ma poele etc..


          • (---.---.31.186) 31 juillet 2006 11:40

            ben là non plus la comparaison n’est pas bonne. La vitrocéramique s’apparente au balladeur / IPod, l’induction aux PC et la gazinière normale à une chaine Hi-Fi. Il s’agit donc de système différents ... Dans le cas de DADVSI il s’agit bien d’un problème de marque. La poële ira sur une vitro Arthur Martin mais pas sur une autre marque et encore moins sur une induction ...


          • Ono (---.---.150.133) 31 juillet 2006 11:47

            Bien vu. J’oubliais que l’éventuelle coopérative qui aurait le projet sacrilège de proposer des cuisinières qui feraient fi de ces limitations serait bien sûr hors la loi. (je sais pas, moi, « Pingouin-ménager » par exemple).


          • wildchoc (---.---.110.4) 31 juillet 2006 11:24

            Il est facile de se qualifier d’ « Artiste ». Mais, où selon vous est la frontière entre le « commun des mortels » et l’« Artiste », j’aimerais le savoir.


          • Fred (---.---.161.109) 31 juillet 2006 11:40

            Damian, je mettrai ma main au feu que le matin quand vous vous levez la premiere chose que vous faites c’est ....vous regarder le nombril..... Il suffit de jetter un oeil dans votre profil sur votre Blog pour s’en rendre compte...... Vous devez souffrir de ne pas avoir un reconnaissance plus importante au dela de celui-ci..


          • RilaX (---.---.44.29) 31 juillet 2006 14:07

            L’artisan qui créé des jolies pieces uniques, est il un artiste ? Le ferronier, le menuisier, le verrier ... (pas le plombier ni le serrurier ca c’est sur !)

            Ces artistes seront ils payés au nombre de fois que les gens regarderons leurs oeuvres, ou a la piece ??? Et le musicien est il payé au nombre de gens qui ecoutent de sa musique ou par oeuvre ?

            Pourquoi doit il y avoir une difference entre ces artistes ?

            Peut etre a cause de l’industrie qui pousse derriere ?!


          • p31 (---.---.74.12) 31 juillet 2006 11:27

            A Ado :

            Voila bien un commentaire inutile de quelqu’un qui n’a pas compris de quoi on parle. Le probleme n’est pas que tu t’es trompé de poelle, mais qu’on veut te forcer à acheter une poelle pour le petit gaz, un poelle pour le gros gaz, une pour la petit plaque electrique une pour la grosse plaque electrique, une pour la viande de boeuf, une pour le veaux une pour le poulet une pour l’omelette........ alors qu’une seule peut faire tout ca techniquement. Mais si tu utilise ta poelle boeuf pour faire une omellette, tu risque 3 ans de prison et 300000 € d’amende.

            - > Ce n’est que de la creation de valeur ARTIFICIELLE aujourd’hui sponsorisé par la loi. (Mieux que la multiplication des pains)

            Désolé pour l’analogie ridicule , mais je n’ai fait que reprendre la tienne !


            • (---.---.31.186) 31 juillet 2006 11:38

              ben là non plus la comparaison n’est pas bonne. La vitrocéramique s’apparente au balladeur / IPod, l’induction aux PC et la gazinière normale à une chaine Hi-Fi. Il s’agit donc de système différents ... Dans le cas de DADVSI il s’agit bien d’un problème de marque. La poële ira sur une vitro Arthur Martin mais pas sur une autre marque et encore moins sur une induction ...


              • p31 (---.---.74.12) 31 juillet 2006 12:07

                La ca atteind la betise !!!

                Tout ce que signifie mon post, c’est qu’on veut vous vendre plusieur fois la meme chose : LE MORCEAU DE MUSIQUE.

                Quel rapport y a t’il avec une quelconque marque ? De quel droit certains se permettent t ils de vendre plusieur fois la meme chose qd il s’agit d’« une oeuvre de l’esprit ? »

                On parle pas du contenant mais du contenus.


              • (---.---.31.186) 31 juillet 2006 16:06

                Le post n’est pas allez au bon endroit mais en réaction à un post plus haut ...


              • Emile Red Emile Red 31 juillet 2006 13:19

                Y aura-t-il des DRM pour petits artistes et grands artistes, comme autrefois les 45t, les super45t et les 33t ?

                Pour parfaire l’incomodité dans laquelle se trouvent les artistes (les vrais...), hier matin M Charlélie Couture, féru d’informatique et du web, disait que le téléchargement était une infamie, mais plus tard se disait dans la plus totale incompréhension, lorsqu’il parlait d’un groupe qu’il invita pendant sa dernière tournée, qu’un si talentueux groupe n’ait encore fait un disque et qu’aucune major ne se fut interessé à leur sort ...

                Je reste ébahi d’une telle naïveté (voulue ?...), quand on connait le fonctionnement des maisons de disques qui privilégient et associent copinage/rentabilité/beau cul/formatage.

                S’il était compliqué pour les artistes, aujourd’hui connus, d’obtenir reconnaissance et confiance, le parcours du combattant sera de plus en plus vain pour le quidam quelconque qui tentera une percée dans le monde magique de l’art musical, déjà aujourd’hui les marginaux, les non classables, les différents ne parviennent plus à faire vibrer les micros des radios suce-pub, mais demain ?

                Qu’aurait été les radios il y a quelques décennies sans des Renaud, Leforestier, Béranger, ou autre Lapointe ? La marmelade radio-télévisuelle qu’on nous impose est au sous-sol de la culture populaire qui fit des Brassens, Brel ou Ferré.

                Et maintenant on veut encore mettre des verrous supplémentaires sur le peu de qualité qu’il nous reste, les Emilie Simon, Camille ou Anaïs se doivent de garder leur apparence plutôt que leur virtuosité sous peine du traitement qui fut assené il y a peu aux Chamford, Jonasz et autres zombies des charts nationaux.

                L’art musical est distributif, festif, il ne peut se cantonner à ces lecteurs de sous-couette qu’on nous vend à coup de poings, et lorsque la musique ne pourra plus se partager, se disperser, s’étendre dans les recoins des amitiés communiantes elle mourra, et mourront avec ces apprentis sorciers du dollar tourneur pour n’avoir présenti leur virus auto-innoculés.

                Les DRM sont une arme de destruction massive...


                • Forest Ent Forest Ent 31 juillet 2006 14:53

                  Bonne synthèse, Jack.

                  La DADVSI est une mauvaise loi qui ne résoud rien.

                  La seule bonne solution serait effectivement de nature collective. Mais ce n’est pas dans l’air du temps, très libéral. La croyance dans le fait que le marché puisse résoudre le problème seul sera la cause de la disparition du marché. Encore un cas d’école pour nos petits-enfants.


                  • Ren (---.---.148.195) 31 juillet 2006 15:41

                    Ne vous en faites pas trop, les informaticiens sont tellement plus intelligents que les ministres. Ces petits verrous inutiles ne tiendront pas un mois avant d’exploser en mille morceau. Et les Majors auront dépensé leurs qqes derniers millions à des protections obsolètes et disparaitrons tel les dinosaures inutiles qu’ils sont déjà. Hasta la vista, Baby

                    Quand au P2P, il existe deja plein de programmes qui faussent les adresses I.P.

                    Alors « cours après moi que je t’attrape »


                    • minijack minijack 31 juillet 2006 16:21

                      C’est précisément le danger que je dénonce. En réaction excessive à cette loi et dans une même paranoïa, le comportement irresponsable des révoltés à juste titre risque de faire disparaître injustement la création dans son ensemble.

                      Le but à atteindre n’est pas celui-là. Il est de faire disparaître les verrous et les pénalisations tout en conservant une rémunération « normale » à tout créateur qu’il soit sous contrat ou pas.

                      .


                    • FrihD FrihD 31 juillet 2006 19:22

                      Le soucis c’est que la loi veut faire la chasse à l’informaticien qui a cette idée là. Mais Monsieur le Ministre n’a pas pensé que les hackers (au sens mecs très forts) capables de faire sauter les DRM ou capables de faire des réseaux cryptés sont capables de ne pas se faire prendre par la police du web. Seront pris seulement les utilisateurs peu chevronnés ou les gosses de 10ans qui trouvent cool de partager leur logiciel « à découvert » (ça tombera sur les mêmes gossent qui piratent les chensons d’au revoir aux professeurs).

                      De toute manière, une copie non protégée, par définition se diffuse plus facilement qu’une copie verrouillée. Le piratage ne va pas baisser sinon augmenter. On avait prévenu qu’instaurer une taxe sur la copie privée légitimerait inconsciemment l’acte de copie, la copie privée disparaissant, ça ne va pas améliorer.

                      Le statut de la copie est passé d’acte « égoïste » à un acte engagé politique. Prouver que le gouvernement se plante est devenu un jeu qui va prendre de l’ampleur pour peu qu’on fasse des appels au boycotts, qu’on insiste auprès du public sur les effets néfastes de DRM.

                      Pour ce qui est de la rémunération des artistes je ne sais pas si une licence globale serait super bénéfique et je ne sais pas au bout de combien de temps elle serait « pervertie ». Une chose est sûre, c’est qu’obtenir des chiffres sur le téléchargement n’est pas moins irréalisable que le flicage de l’intégralité des échanges des utilisateurs. Alors, pourquoi ne pas essayer deux ans ?


                    • FrihD (---.---.190.132) 31 juillet 2006 20:57

                      Si on a pas l’âge de se faire élire ? on est obligé de faire comprendre aux gens que les DRM c’est mal en plus d’être cher. Zut on m’a pourtant bassiné pendant cinq ans comme quoi les téléchargeurs pirates voleurs étaient tous des collégiens acnéiques !

                      « Les conditions de fond sont d’être Français, âgé de 23 ans pour les députés, 30 pour les sénateurs (depuis la réforme du 30 juillet 2003), et d’avoir le droit de vote. Il faut aussi être éligible. »


                    • Mr Jo (---.---.200.108) 1er août 2006 08:29

                      « Pour changer la société : faites de la politique : présentez-vous aux élections municipales, puis faites le député et votez les lois. »

                      Non ce n’est pas la peine il y a plus simple : faire du lobbying, et en plus on peut se faire décorer pour son action d’influence sur le paysage politique. En gros exactement ce qu’à fait Vivendi avec ses amendements personnels, une vraie leçon de démocratie.


                    • (---.---.124.133) 31 juillet 2006 16:19

                      On se fout royalement des comparaisons, surtout lorsqu’elles sortent du sujet initial..

                      Pour ce qui est du commentaire de « D.west », il est facile de voire que ce mÔnsieur ne vie que grâce au système capitaliste confirmé par une loi hypocrite de droite capitaliste anti-démicratique, anti-constitutionnelle.

                      On ne se prétend pas soi-même artiste, c’est au public de le décider ainsi que par la corporation de sa profession.

                      Pour ce qui est de cette loi, la DADvSI, que chacun en pense ce qu’il désire, toujours est-il, que le chiffre des ventes de disques audio ou vidéo et en net recul mondialement, tout en ayant en parallèle une fréquentation du P2P en baisse également...

                      La mort de l’industrie du disque audio ou vidéo n’est qu’un début de la mort de l’industrie de l’art ou assimilé.

                      Mr d. West peut faire son malin, mais dès que ses ventes diminueront, et que son argent mensuel baissera comme neige au soleil, il comprendra un peu tard qu’il fallait comprendre ce qu’était cette loi, au lieu de faire du négationnisme à outrance par nombrilisme...


                      • (---.---.124.133) 31 juillet 2006 18:11

                        Une fois n’est pas coutume, Môsieur west s’affiche de telle sorte, qu’il se met là comme sujet, alors que ce même monsieur n’a rien à dire...

                        Pathétique.

                        Môsieur west aurait-il un besoin maladif de reconnaissance et d’existence... ???

                        La DADvSI n’est pas mr D West, tout comme les artistes ne sont aucunement Mr West.

                        @Demian West : Merci de laisser parler de véritables artistes ayant eux quelque chose à dire.

                        Faire avancer un débat n’est nullement le rapporter à soi en s’identifiant comme étant au sens large du mot « artiste ».

                        Si on vous aime (de part votre travail), on vient vous chercher, et en l’occurrence, là, c’est loin d’être le cas !!

                        \\Merci de veiller à respecter le sujet de cet article qui n’est pas vous et vous seul//


                      • ifelhim (---.---.49.103) 31 juillet 2006 17:01

                        Ce qui est frappant dans cette loi, comme dans les réactions de DW, c’est l’oubli total d’une réalité dont pourtant tout le monde à connaissance : la copie n’a jamais tué ni les artistes ou auteurs (je préfère ce dernier terme, quoique sémantiquement moins rigoureux), ni les majors.

                        J’en veux pour preuve toutes les personnes qui copiaient des films diffusés à la télévision sur VHS, des musiques diffusées à la radion sur des K7, qui se les échangeaient etc... Nous en connaissons tous. Le plus grave, c’est que ces mêmes pratiques motivaient les achats de supports « officiels » et rétribuant duement les auteurs, puisque lorsqu’une oeuvre était appréciée, on se tournait naturellement vers des supports de meilleure qualité.

                        Le plus incompréhensible est l’attitude des majors : constatant que leurs ventes diminuent, ils dépensent des fortunes en moyens de protection, augmentant mécaniquement le prix des supports alors même que c’est le cout excessif des supports qui provoque la baisse des ventes... Les grands groupes me semblent avoir de plus en plus tendance à jouer a serpent qui se mord la queue...

                        Les politiques, eux... no comment... Mais je n’ai aucune estime pour eux, et plus le temps passe plus elle baisse...


                        • (---.---.54.44) 31 juillet 2006 19:17

                          « Le plus incompréhensible est l’attitude des majors »
                          J’ai ma petite idée là-dessus... C’est simplement de l’égoïsme à l’état pur. Ils veulent pas qu’on écoute leur musique qui leur appartient si on l’a pas préalablement payée ; même si ça leur rapporte pas de fric de nous faire chier, il veulent nous faire chie parce que c’est leur droit... Et le but suprème pour eux, c’est de nous faire payer à l’acte : à chaque fois qu’on écoute un titre, on paie... Et ils vont y arriver si on les laisse faire ! et ça paraîtra normal.


                        • (---.---.124.133) 31 juillet 2006 18:22

                          Une fois n’est pas coutume, Môsieur west s’affiche de telle sorte, qu’il se met là comme sujet, alors que ce même monsieur n’a rien à dire...

                          Pathétique.

                          Môsieur west aurait-il un besoin maladif de reconnaissance et d’existence... ???

                          La DADvSI n’est pas mr D West, tout comme les artistes ne sont aucunement MrWest.

                          @Demian West : Merci de laisser parler de véritables artistes ayant eux quelque chose à dire.

                          Faire avancer un débat n’est nullement le rapporter à soi en s’identifiant comme étant au sens large du mot « artiste ».

                          Si on vous aime (de part votre travail), on vient vous chercher, et en l’occurrence, là, c’est loin d’être le cas !!

                          \\Merci de veiller à respecter le sujet de cet article qui n’est pas vous et vous seul//


                        • Nada (---.---.180.69) 31 juillet 2006 18:22

                          Tiens, Caliméro est reparti.

                          ’sont tous méchants avec toi Demian ... bouh Houu ...


                        • (---.---.124.133) 31 juillet 2006 19:43

                          Les véritables artistes, ne vous en déplaise, sont ceux qui sont capables de se passer d’un système leur volant plus de 80% de leurs recettes.

                          Les véritables artistes sont ceux qui vivent pour faire vibrer les autres et non soi-même de leur art.

                          Mais encore une fois, ceci n’est pas le sujet, puisque le sujet est bien DADvSI et son racket organisé tant des « artistes » que des consommateurs...

                          Et encore une fois, vous n’êtes en rien le sujet de cet article, puisque vous n’êtes pas ni la DADvSI, ni de ceux que la DADvSI spolient (plus de 98% des « artistes » et des consommateurs).

                          MERCI DE RESPECTER LE SUJET DE CET ARTICLE


                        • FredLeBorgne (---.---.33.106) 31 juillet 2006 19:40

                          A part Mr Abitol que je ne connais pas en tant qu’artiste (inculture, ah, si j’avais pu le télécharger...), il ne reste que ce cher Demian pour faire l’artiste orchestre, tantôt supérieur, tantôt roublard, tantôt insupportable et toujours furet. Il court il court, parfois sur le haricot de Jack et de quelques internautes. Trêve de plaisanterie. Même si je ne suis habituellement pas d’accord à 100% avec Jack, je salue son article vraiment équilibré qui aspire à une vraie rencontre artistes internautes plutot que ayant-droits exploiteurs et politiques.


                          • Kelsaltan (---.---.178.45) 31 juillet 2006 21:25

                            Il y quelque chose que je ne comprends pas !

                            Les majors dépensent des millions, ou milliards, on n’est plus à quelques zéros près, dans la créations de DRM tous plus efficaces les uns que les autres, mais dont des petits malins finissent toujours par faire sauter les verrous, mais bon, apparemment ça amuse les uns et les autres.

                            Cependant, quelque soit le DRM, existant ou à venir, il me semble que RIEN ne pourra empêcher JAMAIS, l’enregistrement à la vollée en MP3 ou OGG par l’intermédiaire d’un simple balladeur CD à 20€ branché sur l’entrée ligne ou micro de la carte son (dites-moi si je me trompe, je ne suis pas électronicien)

                            A moins, bien sûr, de rendre le câble qui mène aux enceintes et aux écouteurs intelligent, ce qui suppose un renouvellement complet du parc hifi, c’est quelque chose à mon avis de totalement imparable.

                            Donc, pour en revenir au début, je ne comprends pas cette débauche d’énergie pour... rien.


                            • p31 (---.---.74.12) 31 juillet 2006 21:40

                              Shut, ne leur donne pas des idee, ils ont deja fait le HDMI/HDCP pour la video HD. Tu sais, cette nouvelle prise peritel numérique securisé qui interdi le passage du flux HD sur des TV HD vieille de plus d’un an pour eviter le piratage. Ca ne leur a posé auqu’un probleme de priver de HD les gens qui ont payé à prix d’or une tv HD et qui sont obligé d’en racheter une pour avoir effectivement la HD.

                              Apres ca, je ne vois pas ce qui pourait les empecher de refaire les connectiques des apareils en cherchant a imposer un nouveau standart. .. et faire rentrer encore plus d’argent en vendant de nouveaux materiels !

                              Plus serieusement, oui tu peut utiliser ton Line IN, et c’est legal vu que tu ne contourne aucun DRM !


                            • Yoyo (---.---.132.225) 1er août 2006 09:59

                              C’est sur que ça marche, le problème c’est qu’on perd de la qualité puisque ce n’est plus du numérique.


                            • bourgpat (---.---.13.31) 1er août 2006 12:27

                              sinon les industriels te proposent de jolis produit pour te passer aussi de l’ordinateur pour l’encodage en mp3.

                              http://babs.over-blog.com/article-749365.html


                            • wally (---.---.215.43) 31 juillet 2006 22:11

                              Chercher avec google les mots suivants « Sécure audio path » ..

                              Il y ont déja pense les bougres.


                              • Al (---.---.73.213) 31 juillet 2006 22:30

                                Bonjour,

                                ça serait bien que ces majors explosent. Le REVE. Tous les créateurs seraient obligés d’aller à la rencontre du public au lieu de se réfugier dans la facilité des droits d’auteurs et des travaux au prix exhorbitant. La cause du problème, c’est toujours l’argent. Beaucoup d’argent, beaucoup de requins, beaucoup de flics. Trouvez vous normal, qu’un chanteur qui ne fait pas de tournée, gagne énormément d’argent rien qu’en droits d’auteurs ? tout ça grâce à une entreprise qui lui en fait gagner encore plus ? La logique voulait que DADvSI arrive. Voilà où ça mène de vouloir un super appart avec une porsche devant (un beau miroir pour DW). Les gens veulent de l’accessible (convivialité,prix) car c’est pas les grosses marges qui doivent faire les revenus mais le grand nombre de marges bien calculées. J’espère que DADvSI amènera les « consommateurs » d’oeuvres à ne plus acheter car ils y gagneront.


                                • tartator (---.---.52.177) 31 juillet 2006 23:01

                                  Très bon article, synthètique, résumant bien la situation, pour ma part, il y a bien longtemps que j’ai chaussé la cagoule et que j’ai basculé du côté obscur de la force...pour être plus exact, je suis entré en résistance, je ne souhaite pas vivre une sociètè à la « farenheit 451 » où les resistants en étaient arrivés à apprendre par coeur des livres entiers pour les réciter aux générations d’après, leur possession étant devenue interdite...c’est ce genre de sociètè que nous préparent ces pourritures de majors...il serait temps qu’elles se rendent compte qu’on se passe d’elles et de leurs soupes (star’ac et autres, artistes à deux balles sans talent ni aura) depuis bien longtemps, et s’ils pensent qu’on passe notre temps à gaspiller de la bande passante pour le dernier « rafael » ou le dernier « kyo (des artistes néo-ultra-communistes favorables à un filtrage du net français »à la chinoise"), ils se fourrent le doigt profond dans l’oeil, jusqu’à ce qu’il ressorte par un orifice situé plus bas, entre les muscles fessiers.....et qu’ils osent nous poursuivre, nous envoyer en prison et nous faire payer des rançons que même des ministres blanchisseurs n’ont pas eu à payer pour les forfaits qu’ils ont commis en d’autres circonstances, on verra bien combien de temps cette république bananière tiendra encore....


                                  • Dom Innique (---.---.85.16) 1er août 2006 03:05

                                    Tout est dans le titre « Appel aux créateurs et aux artistes », oui c’est à eux (en tout cas ceux qui sont soit disant defendu par la loi DADVSI ) surtout de se mobiliser pour que leurs œuvres soit accessible au plus grand nombre, qu’il soit possible à tous d’être en capacité d’ écouter, leurs œuvres sans entrave et il est vrai qu’avec cette loi qui est plus faites pour dissuader que pour empêcher la copie, cela tend à faire oublier ce qui pour moi est essentiel, à savoir la relation Artiste/Public, Public/Artiste car c’est ce lien qui est primordiale de garder, de chérir, de développer.

                                    L’artiste devrait se poser la question de savoir que défend cette loi, son œuvre artistique, ou sa valeur sonnante et trébuchante, car je ne vois pas beaucoup d’artiste s’élever contre la dureté de cette loi et son inadaptation au nouveau moyen de communication. Est ce que vraiment la chanson d’un artiste copié un milliard de fois empêchera un fan d’aller à son concert, je ne le crois pas car un artiste prend sa pleine dimension sur une scène et non pas dans une chaine stéréo, l’artiste sur scène est exalté par la présence du public, et le public emporter par l’artiste c’est un échange, visuelle, et auditif qui est unique. Je pense qu’il serait bon qu’on explique aux artistes qu’un gamin qui télécharge une copie d’une chanson, n’est pas le redoutable pirate que leurs maisons de disques voudraient bien leur faire croire.

                                    Et je voudrai aussi demander aux artistes de réfléchir sur leur rôle dans la société, et dans quel but la vie leur a accordé leurs talents respectif, est ce pour donner ou pour recevoir, car si c’est pour donner qu’ils s’aventurent sur les chemins et qu’ils attendent leurs rétributions en fonctions de leur dons, si c’est pour recevoir qu’ils restent à l’abri de leur maisons de disque et qu’ils attendent leur dividende.

                                    Le Public devrait aussi se poser la question de savoir si c’est bien raisonnable de télécharger un millier de titre en sachant qu’il n’en écoutera qu’une vingtaine régulièrement, et que le fait de dire « mouais putain ! j’ai un tétra octet de musique sur mes durs !! » est réellement les propos que dirai un amoureux de la musique. Et est ce que le plus important c’est le nombre d’œuvre que l’on a put télécharger ou, celles qui ont acquises une valeur parce qu’elles ont couté que ce soit pécuniairement ou émotionnellement, voir les deux.

                                    Je pense qu’il est grand tant que nous grandissions tous Artiste/Public et que nous fassions preuve de respect de et de responsabilité, que nous nous enrichissions mutuellement de la manière la plus belle possible qui est celle de l’Amour et de la Confiance retrouvé.


                                    • persil (---.---.2.171) 1er août 2006 04:37

                                      Jouons le jeu mais Pas de « demi-liberalisme » :

                                      « Si » l’on supprime le droit sur la copie privée il est évident de supprimer les taxes sur les supports vierges (de nouvelles viennent d’apparaitre) ceux ci ne pouvant plus servir qu’à stocker des données personnelles et/ou professionelles n’ayant à priori rien à voir avec la création artistique. On devrait aussi modifier le régime social exeptionnel des artistes et professions associées, et l’aligner sur celui des autres salariés.

                                      J’espère donc que vous arrivez à bouffer de vos toiles et de vos chansonnettes parce qu’ avant de devenir célèbre...

                                      En tant que consommateur, les deux options me semblent viables ... Soit je paie moins d’impôts et j’ai un pouvoir d’achat plus fort me permettant donc de consommer plus et d’acheter cher. Soit je me range à une vision plus communautaire du monde, je dois alors assumer mes responsabilités sociales et en échange je profite de ce que cette collectivité produit.


                                      • ohnil (---.---.94.51) 1er août 2006 07:22

                                        Jack,

                                        Très bon article.

                                        Malheureusement, je crains que la grande majorité des artistes « systemisés », qui sont aussi les plus médiatisés, ne veuillent surtout pas sortir du cocon dans lequel ils sont.

                                        C’est un état d’esprit que l’on retrouve dans tous les domaines ; j’ai fait mon trou et personne ne me forcera à creuser plus loin !

                                        Tant que cette absence de remise en question persistera, le monde artistique restera bien pâle et ne pourra pas réellement inover.

                                        C’est tellement plus simple de ne prendre aucun risque en continuant d’appliquer les recettes qui marchaient l’année dernière... Alors, pourquoi faire autrement ?


                                        • grrrr (---.---.2.129) 1er août 2006 10:04

                                          J’ai réglé le problème depuis plus d’un an : je n’achète plus de Cd audio, de Dvd, de livres, de magazines, de journaux.

                                          Mon ordi me sert de centre multimédia, et il n’est pas question pour moi de ne pourvoir le lire sur l’ordinateur, à moins de me connecter sur le net pour valider une licence, etc. (pas encore exactement ça, mais ça viendra, comme c’est déjà le cas avec l’installation de logiciels).

                                          Le cinéma ? A 9 ou 10 euros la séance de lavage de cerveau, de propagande, cela fait des années que je n’y vais plus. Les 2 euros que je mets dans la location d’un dvd suffisent largement. La plupart des films que je vois ne valent même pas ces 2 euros.

                                          Finalement, j’écoute la musique des milliers d’artistes qui se font connaître gratuitement sur le net, sur des sites spécialisés. On peut télécharger gartuitement des morceaux, et si vraiment l’artiste est appréicé, on peut acheter leur musique entre 8 et 12 euros le CD, et leurs oeuvres valent et surpassent largement les merdouilles promues par les mass medias. Tout ça pour dire qu’il y a de la vie culturelle en dehors des circuits des multinationales. Si les gens osaient quitter l’autoroute, il découvrirait que le spectacle ne commence pas après le péage, mais dès le départ, et tout au long du trajet.

                                          En clair, je me moque un peu de cette histoire de davsi. Cela ne me concerne plus guère. Que les gens ne soient pas disposés à boycotter, à renoncer à ce qu’ils puissent sur le P2P, montrent que les majors ont raison : leurs produits a de la valeur, tellement de valeur que les gens préféreront ingurgiter ses produits en étant soumis à toutes les contraintes possibles plutôt que de renoncer à faire partie d’une masse débilitée de consommateurs qui sont moins des consommateurs que des consommés.

                                          Je signale quand même que j’utilisais le P2P pour diffuser mes propres oeuvres amateurs, et que, même s’il m’est arrivé de télécharger des morceaux de musique du moment, je ne téléchargeais que les émissions passées à la télé, française ou étrangère ; vu que je n’ai pas la télé et que rien, sauf à l’occasion, ne justifie à mes yeux de perdre mon temps devant la machine à laver le cerveau qu’est la télé. La seule vrai conséquence sera pour mon FAI : la connexion adsl se justifie encore pour visionner des émissions en ligne ou télécharger quelques trucs, mais l’interdiction du P2P sonne, pour moi en tout cas, le glas du haut et très haut débit. On ne prend pas du haut débit pour envoyer un courriel ou visionner des pages web, les rares heures que l’on aura demain, dès que les 35 heures auront été aboli et que, comme les américians, il faudra avoir 2 emplois, travailler jour et nuit pour survivre... Pendant combien de temps accepterais de payer 25 euros/moins pour visionner quelques vidéos en lignes, archives d’émission télé ou autre ? Il se pourrait fort bien que mon forfait adsl finisse comme ma redevance télé ; aux oubliettes, et ce, d’autant plus sûrement que l’internet devient aussi médiocre que la télé, avec des forums où on ne peut plus parler de rien, où tout ce qui est écrit peut se traduire par une condamnation pénale. Flattez l’impérialisme américainn, le libéralisme, l’islamisme, le sionisme... vous ne risquez rien. Osez critiquez ces doctrines de mort et attendez-vous à finir au tribunal de la pensée unique.

                                          Enfin bref. vive l’internet commercial... mort.


                                          • Philgri (---.---.142.68) 1er août 2006 10:23

                                            Trop-tard !

                                            Philgri.


                                            • gandalf_barbones (---.---.241.144) 1er août 2006 10:23

                                              Excellent article bonne synthèse et quelques arguments nouveaux. bien documenté

                                              Pour compléter, je me permets de donner les liens vers ma « prose » sur le sujet (par ordre historique... voyez aussi l’évolution de ma pensée sur le sujet au fil des mois)

                                              http://thominetweb.free.fr/spip/article.php?id_article=2 http://www.ratiatum.com/journal.php?id=2086 http://thominetweb.free.fr/spip/article.php?id_article=6 http://thominetweb.free.fr/spip/article.php?id_article=7


                                              • Zepekegno (---.---.209.164) 1er août 2006 12:32

                                                Bonjour,

                                                Damian West bravo, vous vous êtes encore fait plein d’amis à ce que je vois^^... Vous n’êtes pas un artiste (trop vénal) mais vous faites un excellent commercial : vous nous vendez à merveille votre image d’onaniste intellectuel et insupportable ; mais je vous concède que vous le faites avec un humour certain qui m’a valu moultes bidonnades ! Pour en revenir au sujet, je parlerais de mon expérience personnelle : je suis moi-même auteur amateur (s’auto-proclamer artiste, c’est s’éloigner de la lucidité et le premier pas vers la grande incompréhension qui règne entre nos « artistes »-enfants gâtés qui soutiennent DADVSI et leur public), je ne suis pas rémunéré pour cela (et je risque fort de ne jamais l’être, pourtant je ne suis pas prêt de m’arrêter d’écrire. Pourquoi un pareil désintéressement, qui tend à devenir suspect à l’heure où les « artistes » se métamorphosent en pompes à fric ? Tout simplement parce que j’aime écrire ; et je ne suis pas le seul dans ce cas. Un artiste est censé pratiquer son art par amour pour lui, car quand la bourse tient les rênes de la créativité, la spontanéité en prend un sacré coup, et le fossé se creuse inexorablement entre ce créateur et son public. Est-ce que Van Gogh s’est mis à faire des napperons parce qu’il n’arrivait pas à vendre ses peintures ?


                                                • (---.---.220.12) 1er août 2006 13:03

                                                  « ...je suis »créateur« au même rang qu’un autre et je m’inquiète de la tournure que prennent les événements pour les indépendants non estampillés »majors« .... C’EST GENTIL DE SE FAIRE DU SOUCIS... DE S’INQUIETER (spécialité franco-française) ET TU PRECONISES QUOI ? UN STATUT D’INTERMITENT POUR LES RATES QUI S’EVERTUENT A VOULOIR »CREER" SEULS DS LEUR CUISINE ??????? !!! Marre de ces bobos français qui passent leur temps à s’autoflageler, à vouloir défendre la veuve et l’orphelin... en attendant de devenir eux mêmes des orphelins face à un monde qui va à 200 et qui va les bouffer... Tortues ! Boulets ! brêveurs de comptoir ! Au moins êtes vous drôles et touchants de sincérité, de mièvrerie, de naïveté....... Allez allez ! sortez de chez vous ! voyagez ! entreprenez !


                                                  • (---.---.54.178) 1er août 2006 14:43

                                                    « ...C’EST GENTIL DE SE FAIRE DU SOUCIS... DE S’INQUIETER (spécialité franco-française... »

                                                    —  C’est loin d’être une spécialité Franco-Française comme vous le dite si bien...

                                                    C’est tout juste un combat afin de garder nos droits, nous internautes Français, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, où nous ne pouvons plus prétendre être Français lorsque nous sommes sur le net, car le net n’obéis plus à cette fameuse déclaration des droits de l’homme (ni par ailleurs, à la constitution Française, ni à la charte des droits fondamentaux de l’union européenne)

                                                    C’est simplement que nous consommateurs, nous ne plus que des instrument appelés « vaches à lait », où même nos droits disparaissent comme neige au soleil...

                                                    Renier les fondements de notre pays rendu « République démocratique », ces même fondements qui ont fait de la France un modèle mondial de démocratie, le tout pour créer une loi Antidémocratique, et anticonstitutionnelle, c’est être contre la France, c’est renier les Citoyens Français quelque soit leurs couleurs de peau, leurs origines, leur statut social, leur statut professionnel c’est renier tout ces morts pour la liberté de la démocratie...

                                                    Si cela ne vous gêne donc pas, cher « IP:xxx.x30.220.12 » (le 1er août 2006 à 13H03), c’est que nous n’êtes pas Français, ni respectueux des lois, un peu à la manière de ces politiques qui se font condamner les un après les autres, mais pour qui on ne donne pas de sanctions pour leurs fautes...

                                                    La mentalité franco-française ne vous plait pas.... QUITTEZ LA FRANCE et le combat de plus de 80% des français, et restez avec votre système capitaliste antidémocratique, anticonstitutionnel !!!

                                                    Comme le disait à mauvais sens le naimbaut, SI VOUS N’AIMEZ PAS LA FRANCE TELLE QU’ELLE EST, VOUS LA QUITTEZ.... !!!!

                                                    ICI en France c’est la démocratie et non l’anarchie ou la dictature, et attention à ceux qui voudrait abuser de leur pouvoir oligarchique....


                                                  • minijack minijack 1er août 2006 18:11

                                                    Oui sans doute la période n’est pas la mieux choisie stratégiquement, c’était malgré tout le moment de se saisir du sujet après le verdict du Conseil Constitutionnel. Mais l’affaire ne finit pas là pour autant.

                                                    Comme je le dis dans l’article, M Mme Vachalait ne s’apercevront de l’étendue du préjudice qu’en rentrant de vacances. Comme les cambriolages, les mauvaises surprises se préparent toujours en l’absence des intéressés. Nous en reparlerons donc à la Rentrée. Le temps travaille dans le sens que j’indique car même les indépendants commencent à se rendre compte qu’ils ont fait une belle erreur ! Ecoute donc ça... interview sur France Culture (à partir de 8’30")

                                                    .


                                                  • (---.---.54.178) 1er août 2006 19:08

                                                    Mr west n’a d’artiste que celui d’un agitateur maladroit, ou d’un clown... Mais pas de véritable créations artistiques, tout juste un nombrilisme disproportionné...

                                                    Merci Jack de cette prose bien en phase avec la majorité des personnes avertis de cette pseudo loi (sous une dictature, on ne parle plus de lois(!) ), et effectivement, plus le temps passe, plus de monde se retrouve avertis de cette DADvSI, et plus de monde s’oppose à elle, si antidémocratiquement votée...


                                                  • (---.---.44.148) 3 août 2006 14:10

                                                    Le vrai problème pour moi se situe sur le business plan des majors.

                                                    Historiquement, il y avait :
                                                    - le vinyl : incopiable
                                                    - la cassette : la copie a alors été possible mais dégradée et la portabilité (walkman, auto radio cassette) plus facile
                                                    - le CD : incopiable à ses débuts sans matériel professionel mais d’une qualité sonore largement supérieure et censé être plus résistant

                                                    Lors des changements de supports, il y avait toujours une valeur ajoutée pour les consommateurs.

                                                    Et là est survenu le premier problème, le CD est devenu copiable, les maisons de disque ont râlé mais il y a eu extension de la copie privée. De plus, pour copier, il fallait trouver une source dans son entourage, le problème restait solvable...

                                                    Dans tous ces changements de technologies, le consommateur trouvait une valeur ajoutée : portabilité, qualité...

                                                    Avec l’apparition d’internet, c’est là que le problème est arrivé, la source se trouve sur les réseaux de P2P et non plus uniquement dans l’entourage.

                                                    Le business plan des maisons de disque de revendre les vieux catalogues à chaque changement de technologie n’a plus été faisable.

                                                    Les maisons de disque avaient à l’époque deux solutions : 1 - Développer leurs réseaux de distribution sur le net avec une nouvelle valeur ajoutée (exemple : l’achat de places de concert en priorité, organisation de concours, de rencontres avec les artistes pour les acheteurs sur leurs sites) 2 - Tenter de préserver le modèle existant

                                                    Le choix a été fait pour le 2 dans un premier temps.

                                                    Je m’explique sur le « dans un premier temps ».

                                                    J’ai l’impression que les maisons de disque ont essayé de préserver leur modèle pendant longtemps mais qu’elles sont en train de revenir dessus mais n’y arrivent pas.

                                                    Le problème, c’est qu’ayant trainé des pattes, les industriels de l’informatique ont tous eu le temps de développer leurs propres solutions (différentes) n’imposant pas de standard de fait comme Philips avec le CD.

                                                    Le second problème lié au premier, c’est que les maisons de disque ont choisi les mauvaises solutions techniques.

                                                    Il existe en effet des solutions de watermarking des morceaux qui ne limitent pas la copie mais qui permettent d’identifier le propriétaire d’un fichier (même en cas de recompression ou d’altération de qualité).

                                                    En utilisant cette solution technique, et développant le cadre du partage à des réseaux sociaux privés (messagerie, email, réseaux de P2P fonctionnant sous forme de hubs) et en éduquant les consommateurs sur le fait que seul l’acheteur a le droit de faire une copie à ses contacts, les maisons de disque auraient pu éviter d’habituer la population au P2P de masse et auraient alors pu préserver le modèle existant.

                                                    Il me semble que maintenant c’est trop tard pour revenir dessus.

                                                    Pour moi, la seule solution aujourd’hui, à moins de rentrer dans de la répression de masse est de créer deux modèles distincts :
                                                    - Une licence globale obligatoire d’un côté pour les artistes qui distribuent leur musique sans demander à ce que l’on reverse des droits directement (cette licence servira à financer ceux qui décideront de diffuser de cette façon leurs morceaux [producteurs, auteurs, interprêtes])
                                                    - Un modèle « industriel » de plateformes « dites » légales

                                                    Il ne faut plus que les artistes soient cloisonnés entre les maisons de disque et les consommateurs, ce sont eux les créateurs après tout.

                                                    Et c’est un consommateur qui dit cela !!!

                                                    Pour pouvoir fonctionner, il faudrait que tout à chacun puisse connaître :
                                                    - si une oeuvre est « libre » ou pas, ce qui nécessite un inventaire des oeuvres « non libres », cette base de données centralisée constituerait l’ensemble des bases des différentes plateformes de musique en lignes « dites » légales
                                                    - bien entendu, une oeuvre « non libre » doit pouvoir être lisible sur tous les supports, donc les liens pour les acheter indiqueraient les balladeurs supportés, les restrictions (DRM) sur le morceau, le prix, la concurrence deviendrait alors plus « visible »
                                                    - une oeuvre « libre » ne pourrait jamais revenir au statut de « non libre ». A contrario, un artiste aura tout loisir de passer du statut de « non libre » (dépendant de l’exploitation d’une plateforme « dite » légale de musique en ligne) à libre (dépendant du système de licence globale).
                                                    - une oeuvre non disponible sur un matériel donné serait alors considérée comme « semi-libre » pour le propriétaire de ce matériel, c’est à dire qu’il devrait s’engager à l’acheter ou à détruire le fichier dès sa disponibilité pour son matériel .

                                                    Cela ne fonctionnera pas sans certaines refontes du droit.

                                                    Une oeuvre passerait du statut de non libre à libre au bout de quelques années (5-10 ans), plutôt que de générer des revenus modestes, elles participeraient au brassage culturel avec des oeuvres moins médiatisées.

                                                    Les artistes décédés verraient leurs oeuvres devenir « libres ».

                                                    A ce propos, leurs ayant-droits conserveraient le droit à l’image mais ne toucheraient pas de dividendes issues de la répartition de la license globale, celle-ci doit avoir pour objectif de financer la filière culturelle.

                                                    Pour ce qui est du problème de la répartition d’une éventuelle licence globale, il est tout à fait possible d’envisager un système de sondages comme le fait la SACEM. De plus, les artistes pourraient aussi faire appel aux dons. Si certains artistes considèrent alors que leurs rémunérations sont insuffisantes, ils auront tout loisir de basculer leurs nouvelles oeuvres en statut « non libre » mais ne toucheront plus de financement issu de la licence globale pour ces nouvelles oeuvres.

                                                    Merci d’étendre ma réflexion ou de la contre argumenter de façon à essayer de trouver le modèle qui permettra de réconcilier tout le monde.

                                                    Pour l’instant, la DADVSI s’applique, il faut commencer la réflexion dès maintenant pour trouver un consensus en vue la prochaine réforme et ne pas attendre le dernier moment (même si celle-ci a lieu dans dix ans).

                                                    Commentaire librement copiable !!!


                                                    • minijack minijack 3 août 2006 17:26

                                                      (IP:xxx.x8.44.148)

                                                      Avec l’apparition d’Internet, c’est là que le problème est arrivé, la source se trouve sur les réseaux de P2P et non plus uniquement dans l’entourage.

                                                      Tout à fait.

                                                      .../.. Le problème, c’est qu’ayant traîné des pattes, les industriels de l’informatique ont tous eu le temps de développer leurs propres solutions (différentes) n’imposant pas de standard de fait comme Philips avec le CD.

                                                      .../...les maisons de disque ont choisi les mauvaises solutions techniques. Il existe en effet des solutions de watermarking des morceaux qui ne limitent pas la copie mais qui permettent d’identifier le propriétaire d’un fichier (même en cas de recompression ou d’altération de qualité). .../... Il me semble que maintenant c’est trop tard pour revenir dessus. Pour moi, la seule solution aujourd’hui, à moins de rentrer dans de la répression de masse est de créer deux modèles distincts : Une licence globale obligatoire d’un côté pour les artistes qui distribuent leur musique sans demander à ce que l’on reverse des droits directement (cette licence servira à financer ceux qui décideront de diffuser de cette façon leurs morceaux [producteurs, auteurs, interprètes])

                                                      J’avoue ne pas bien comprendre ce que vous voulez dire par « sans demander à ce que l’on reverse des droits directement » ? Que cette licence globale soit obligatoire ou pas, le watermarking permet précisément de leur reverser leurs droits proportionnels. Autrement à quoi sert-il ?

                                                      Un modèle « industriel » de plateformes « dites » légales Il ne faut plus que les artistes soient cloisonnés entre les maisons de disque et les consommateurs, ce sont eux les créateurs après tout. Et c’est un consommateur qui dit cela !!!

                                                      En tant qu’auteur, j’aime à entendre de type de raisonnement.

                                                      Pour pouvoir fonctionner, il faudrait que tout à chacun puisse connaître :
                                                      - si une oeuvre est « libre » ou pas, ce qui nécessite un inventaire des oeuvres « non libres », cette base de données centralisée constituerait l’ensemble des bases des différentes plateformes de musique en lignes « dites » légales

                                                      C’est très simple : Le watermarking destiné à la diffusion sur le Net doit comporter un numéro identifiant UNIQUE à chaque œuvre, exactement comme les N° ISBN des œuvres littéraires. Celles qui n’en auront pas ne sont pas prises en compte dans la LG. Elles peuvent donc être entièrement libres sous licence CC, ou au contraire protégées et relevant du domaine commercial.

                                                      Dans ce dernier cas, il y a toutes les chances qu’elles soient boycottées sur le Net afin de ne pas avoir d’ennuis. Car il ne faut pas rêver, la LG peut légaliser l’échange des fichiers autorisés mais elle n’empêchera pas la surveillance et le flicage pour les autres si les deux systèmes sont en parallèle. Le but est de développer l’échange autorisé et d’amoindrir la pratique non autorisée. Les tricheurs existeront toujours mais au moins ils auront le choix de prendre leur risque ou pas.

                                                      - bien entendu, une oeuvre « non libre » doit pouvoir être lisible sur tous les supports, donc les liens pour les acheter indiqueraient les baladeurs supportés, les restrictions (DRM) sur le morceau, le prix, la concurrence deviendrait alors plus « visible »

                                                      Excellente idée.

                                                      - une oeuvre « libre » ne pourrait jamais revenir au statut de « non libre ». A contrario, un artiste aura tout loisir de passer du statut de « non libre » (dépendant de l’exploitation d’une plateforme « dite » légale de musique en ligne) à libre (dépendant du système de licence globale).

                                                      Logique.

                                                      - une oeuvre non disponible sur un matériel donné serait alors considérée comme « semi-libre » pour le propriétaire de ce matériel, c’est à dire qu’il devrait s’engager à l’acheter ou à détruire le fichier dès sa disponibilité pour son matériel.

                                                      Statut bâtard impossible à faire respecter. L’artiste devra faire son choix au départ : Libre et 100%interopérationnel dans le cadre d’une LG ; ou non-libre et DRMisé. Il devra l’assumer avec les risques marketing inhérents à la formule choisie.

                                                      Cela ne fonctionnera pas sans certaines refontes du droit.

                                                      C’est clair.

                                                      Une oeuvre passerait du statut de non libre à libre au bout de quelques années (5-10 ans), plutôt que de générer des revenus modestes, elles participeraient au brassage culturel avec des oeuvres moins médiatisées. Les artistes décédés verraient leurs oeuvres devenir « libres ».

                                                      A ce propos, leurs ayant-droits conserveraient le droit à l’image mais ne toucheraient pas de dividendes issues de la répartition de la licence globale, celle-ci doit avoir pour objectif de financer la filière culturelle.

                                                      Pas d’accord du tout ! « Financer la filière culturelle » ça veut dire quoi ? Ca ne veut pas dire nourrir des profiteurs stériles d’une niche de subvention. Pour moi ça veut dire susciter la création d’œuvres véritablement intéressantes et non soumises à la seule loi du marketing.

                                                      On ne peut pas savoir à l’avance si une œuvre sera un succès foudroyant mais à durée de vie très courte, ou au contraire une très régulière et très longue carrière.

                                                      En procédant de cette manière on donnerait une prime énorme aux productions de soupes ponctuelles au détriment d’œuvres culturelles véritablement « de fond ». Un artiste qui mourrait juste dans les trois ou quatre ans suivant sa meilleure création verrait ainsi priver ses enfants du produit de son travail. Comme tout un chacun, un artiste a aussi le droit de léguer un patrimoine à ses enfants.

                                                      Par contre, je serais d’accord pour limiter la durée totale de protection à 50 ans, et ce, que l’artiste soit mort ou vivant (au lieu de 70 après décès qui n’est qu’un artifice pour faire une rente aux majors), ce qui correspond à une vie entière de travail intellectuel. A charge au créateur vivant tout ce temps d’épargner, comme Monsieur Tout-le-monde, pour constituer sa retraite ou le patrimoine « matériel » qu’il lèguera à ses enfants.

                                                      Pour ce qui est du problème de la répartition d’une éventuelle licence globale, il est tout à fait possible d’envisager un système de sondages comme le fait la SACEM. De plus, les artistes pourraient aussi faire appel aux dons. Si certains artistes considèrent alors que leurs rémunérations sont insuffisantes, ils auront tout loisir de basculer leurs nouvelles oeuvres en statut « non libre » mais ne toucheront plus de financement issu de la licence globale pour ces nouvelles oeuvres.

                                                      Merci d’étendre ma réflexion ou de la contre argumenter de façon à essayer de trouver le modèle qui permettra de réconcilier tout le monde.

                                                      Pour l’instant, la DADVSI s’applique,

                                                      Non, pas encore. Il faut pour cela que le décret d’application soit publié au JO.

                                                      il faut commencer la réflexion dès maintenant pour trouver un consensus en vue la prochaine réforme et ne pas attendre le dernier moment (même si celle-ci a lieu dans dix ans).

                                                      Cette réflexion pourrait avoir lieu bien avant cela si la Gauche gagne les élections. Ou si la Droite repasse de justesse mais que les internautes ont boycotté les DRMs. (Baisse de + de 10% des ventes sur le 1er semestre... Ainsi que vous le signaliez, les majors eux-mêmes commencent à se poser des questions sur leur stratégie...)

                                                      .


                                                      • €€€€€€€€€€€€ (---.---.75.238) 10 août 2006 11:28

                                                        - “Seriez-vous voyant de l’invisible ?”
                                                        - “Parlons d’avenir, alors !
                                                        - Je vois dans ma boule de cristal que”...
                                                        - “ Non, je ne me pose pas en « prophète » ni en « homme providentiel »
                                                        - “...entre deux oreilles où l’espace est probablement vide pour mieux laisser passer les flux et la musique quoi ! :”
                                                        - “Encore une fois ..., il est impossible d’élever le débat avec toi DM”
                                                        - “Oh il faut juste comprendre que c’est la stratégie de communication du sieur Wes”
                                                        - “surtout quand il s’agit de jouer aux érudits.”
                                                        - “Alors, que nous n’en avons nul besoin.”
                                                        - ... “il ne s’adresse donc pas a vous .”
                                                        - “je suis graphiste et photographe”
                                                        - “je crois qu’une des directions possibles serait la création d’une structure de type coopérative, avec...”
                                                        - “Moi, j’ai acheté une poële.”
                                                        - “Votre métaphore est inappropriée...”
                                                        - “Alors j’ai une vitrocéramique”
                                                        - “ben là non plus la comparaison n’est pas bonne.”
                                                        - “Bien vu.”
                                                        - “parlerie”
                                                        - “Vous devez souffrir de ne pas avoir un reconnaissance plus importante”
                                                        - “Peut etre a cause de l’industrie qui pousse derriere ?!”
                                                        - “Voila bien un commentaire inutile de quelqu’un qui n’a pas compris de quoi on parle.”
                                                        - “ben là non plus la comparaison n’est pas bonne.”
                                                        - “On parle pas du contenant mais du contenus.”
                                                        - “Je reste ébahi d’une telle naïveté”
                                                        - “Encore un cas d’école pour nos petits-enfants.”
                                                        - “Pour changer la société : faites de la politique”
                                                        - “Si on a pas l’âge de se faire élire ?”
                                                        - “il y a plus simple : faire du lobbying”
                                                        - “capitaliste”
                                                        - “Pathétique.”
                                                        - “Révisez donc votre expression, car on y lirait trop de choses.”
                                                        - ”...et plus le temps passe plus elle baisse...”
                                                        - “Si on vous aime ,on vient vous chercher” (“Sur un air Rollin’Stona.... Demian West”)
                                                        - “Mais encore une fois, ceci n’est pas le sujet”
                                                        - “Il y quelque chose que je ne comprends pas !”
                                                        - “Oui sans doute la période n’est pas la mieux choisie stratégiquement”
                                                        - “Merci Jack”
                                                        - “Cela ne fonctionnera pas sans certaines refontes du droit.”
                                                        - “J’avoue ne pas bien comprendre ce que vous voulez dire”

                                                        PFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                                                        • philgri (---.---.236.161) 11 septembre 2006 08:43

                                                          Trop tard, fut ma première réaction. Quelques précisions sur cette banale réflexion.

                                                          1) tout va vite, très vite maintenant.

                                                          2) Le petit jeu de Monopoly des Majors arrive à son terme ! Vivendy vient de racheter BMG, et propose la musique en échange de la pub. Il ne reste plus que Trois-quatre majors : Vivendy Universal, Waner, Emi, Sony ! (plus de 80 % de la production musicale)

                                                          3) fixer le débat sur la musique est réducteur, car tous les domaines liés à l’informatique sont en cause : cinéma, livres, photos, TV, Téléphone, (multimédias), logiciels,...,. Tous les domaines ne nos sociétés sont touchées dans leurs fonctionnements structurels ! (Politique, économique, social,...,.

                                                          4) le pire est déjà là ! : Il ne reste plus beaucoup de fabricants de Processeurs grands publics ! Intel, AMD, (motorola). Il est évident que les consignent qu’ils ont aujourd’hui est de nous proposer un contrôle à la source ! Le processeur !

                                                          Voila ! la boucle est bouclée. Système contrôle, nous y sommes. Que vaut l’art contre le pouvoir ? Arrêtons de rêver, ils le font pour nous. Si vous voulez changer de planète, il faudra mener d’autres actions ! et vite...

                                                          Vous comprenez ma première réaction, et surtout que 97 % des sujets abordés en ce lieu sont stériles et perte de temps sans cette prise de conscience.

                                                          Le dessin de demain, c’est l’ébauche d’aujourd’hui. Si vous ne la voyez toujours pas, je ne peux rien pour vous.

                                                          Merci, tout de même, à minijack.

                                                          Philgri

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