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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Où en est le christianisme social ?

Où en est le christianisme social ?

Des mouvements catholiques s’investissent dans l’arène électorale ; après l’épiscopat, c’est au tour du CCFD (Comité catholique contre la Faim et pour le Développement) et du Secours catholique de se lancer dans une campagne pour sensibiliser l’opinion aux thèmes qui leur sont chers. D’autres mouvements, moins connus du grand public, participent activement à ce courant qui connaît un indéniable succès : le christianisme social, qui naquit en France au XIX° siècle, se porte bien.

Les héritiers de Lamennais et de Frédéric Ozanam

Le XIX° siècle a vu naître des penseurs catholiques attentifs à la misère de la classe ouvrière : Frédéric Ozanam, Félicité de Lamennais, et d’autres, ont été aux avant-postes d’une sensibilité nouvelle, qui a pris corps au siècle suivant dans des initiatives aussi variées que le syndicalisme chrétien, les mouvements de démocratie-chrétienne, la fondation de l’Action catholique ouvrière, et de nombreuses associations caritatives. D’autre part, les lois de laïcité furent l’occasion pour les catholiques français de renouveler leur mode de présence à la vie sociale : leurs instruments d’influence traditionnels (l’école, l’hôpital, les congrégations religieuses, la dotation financière consentie par l’Etat dans le cadre du Concordat) disparaissant, ils se sont trouvés dans l’obligation de repenser radicalement leur organisation et de l’inscrire dans le cadre nouveau qui leur était imposé. C’est alors que sont nés les patronages, à l’origine d’innombrables clubs de sport ; les mouvements d’Action catholique, qui ont été dans les années d’après-guerre une pépinière de responsables politiques et syndicaux ; le scoutisme, dont on fête cette année le centenaire...

Ce christianisme de l’action se ressent, certes, de la perte d’influence du catholicisme en France. A travers ses organismes de développement et de solidarité, ses lieux de débat et de réflexion, et son action institutionnelle, il est pourtant une réalité incontournable dans la société civile.

Développement et solidarité : des ONG de premier plan.

L’effort de solidarité internationale des catholiques est officiellement coordonné par le CCFD. Ses 15 000 bénévoles, répartis en 1500 équipes locales, font de cet organisme de l’épiscopat la première ONG française de développement. Il est intervenu en 2005 dans 70 pays, dans lesquels il a soutenu plus de 500 projets. Deux filiales prolongent son action : la SIDI (www.sidi.fr) agit dans le domaine du micro-crédit, et Solidar’monde (www.solidarmonde.fr) est une centrale d’achats de produits issus du commerce équitable. Il participe activement aux forums sociaux mondiaux et locaux.

Le Secours catholique, fort de plus de 65 000 bénévoles, figure parmi l’un des tout premiers acteurs de la solidarité en France. Un réseau de 4000 équipes locales lui permettent d’être présent au plus près des plus démunis. Connu pour l’efficacité de son accueil d’urgence, le Secours catholique est reconnu comme un partenaire essentiel dans toute action de solidarité.

Aux côtés de ces deux poids lourds, une multitude d’associations plus discrètes œuvrent, localement et nationalement, pour la solidarité et le développement. La DCC (Délégation catholique pour la Coopération) est spécialisée, avec la FIDESCO, dans l’envoi de volontaires à l’étranger dans le cadre de la coopération ; la Société de Saint-Vincent de Paul visite malades et personnes seules ; Habitat et Humanisme se préoccupe de logement et de mixité sociale.

Un effort de réflexion et de formation

Les catholiques sociaux se retrouvent également dans des lieux de réflexion et de formation. Ces dernières années ont vu la renaissance d’un mouvement qui avait connu entre les deux guerres des heures glorieuses : les Semaines Sociales de France, fondées en 1904, avaient traversé une longue éclipse avant de retrouver aujourd’hui une vigueur inattendue. Présidées par Michel Camdessus, ancien Directeur général du FMI, elles organisent des débats sur les grandes questions de société, dans lequel se retrouvent chaque année des milliers de participants. L’Europe, la violence, le travail, la bioéthique, la république, ont été les sujets abordés ces dernières années. Hommes politiques de premier plan, grands patrons, la liste des participants publiée sur le site Internet des SSF donne la mesure de l’importance et de la qualité du travail qui s’y déroule.

A une échelle plus modeste, le CERAS (centre de réflexion sociale des Jésuites de France), à travers sa session annuelle et les cours, séminaires et articles de réflexion qu’il produit régulièrement, est également un lieu important d’élaboration de la pensée sociale de l’Eglise catholique.

Les Assises chrétiennes de la Mondialisation, elles, ont abouties à la publication d’un ouvrage collectif (Dialogues pour une terre habitable, chez Bayard). Présidées par Jérôme Vignon, ancien collaborateur de Jacques Delors, elles ont été l’occasion pendant trois ans de débats en région, préparés par des partenaires qui n’avaient guère l’habitude de travailler ensemble jusqu’alors.

 L’action institutionnelle

Associations caritatives et cercles de réflexion complètent leur travail par une action institutionnelle. Discrète dans le cas des Semaines sociales et du CERAS, qui misent sur les changements de comportements induits par les débats qu’ils animent, cette action est plus offensive dans le cas des organismes caritatifs, qui n’hésitent pas à aller au-devant des élus, et des candidats, pour faire avancer les causes qu’ils défendent. Le rapport annuel du Secours catholique (en 2006, sur le logement) bénéficie d’une excellente couverture médiatique. Le CCFD préfère inscrire sa militance dans la participation à d’autres collectifs comme le CRID (http://www.crid.asso.fr/ ), choisissant parmi les thèmes défendus ceux qui sont le plus proches de ses compétences, tels que le développement, les migrations, les politiques agricoles...

Le bilan de cette action est difficile à évaluer. Les Semaines sociales s’y sont essayées, faisant le compte des lois qui ont été votées après ses sessions annuelles ; mais nul ne peut établir un lien de cause à effet... D’autant que le but recherché est d’abord de s’adresser aux consciences personnelles plutôt que de se lancer dans une politique réfléchie de lobbying.

Quelques sites web :

http://www.ssf-fr.org/ (Semaines sociales de France)

http://www.acm2004.org/ (Assises chrétiennes de la Mondialisation)

http://www.ccfd.asso.fr/

http://www.secours-catholique.asso.fr/


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28 réactions à cet article    


  • Bill Bill 1er février 2007 13:13

    Votre article est très intéressant et je constate que vous répondez finalement aux questions posées lors de votre dernier article smiley .

    Mais Saint-Vincent de Paul n’a t’il pas été un précurseur en la matière ? C’est un peu ce que je me suis dit en lisant votre article, j’avais vu il y a quelques temps ce formidable film sur sa vie, Monsieur Vincent http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37312.html

    Bill


    • Bill Bill 1er février 2007 13:18

      Et puis pendant que j’y suis, voici un vrai chef d’oeuvre, introuvable dans le commerce « La Passion de Jeanne d’Arc », de Dreyer, chef d’oeuvre absolu ! Les derniers Jeanne d’Arc au cinéma sont du pipi de chat à coté !

      http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264.html

      Bill


    • ZEN zen 1er février 2007 13:49

      « Présidées par Michel Camdessus, ancien Directeur général du FMI »

      Camdessus:Une belle référence en matière de social ! Catholique, peut-être...


      • rodofr (---.---.234.236) 1er février 2007 14:29

        Sans jouer la polémique, aujourd’hui, le christianisme social se retrouve happé voir avalé par une sorte de laïcité, que je ne conteste pas, mais qui laisse l’empreinte du christianisme loin derrière les autres préoccupations que sont la question sociale, qui reste une donnée universelle et reconnu par tous, aujourd’hui, ce qui n’était pas les cas au XIXème siècle, dans l’église même. Ce qui m’attriste c’est la profonde méconnaissance des textes chrétiens, face aux problèmes sociaux et même chez les chrétiens, ou d’après une enquête « le monde des religions » que j’ai sous la main, un catholique sur deux, ne croient pas en Dieu ? Le christianisme social serait déjà bien avisé, de livrer un combat dans sa propre maison pour y remettre un peu d’ordre sur la définition même de ce qu’elle est et de qui fait son fondement, et de le rappeler à ses membres de la façon la plus éclairé possible. Mais peut-être que je me trompe et que tout va bien dans le meilleurs des mondes.


        • Bill Bill 1er février 2007 15:05

          Un peu le reproche qui était fait lors du dernier article...

          Et pas faux !

          Bill


        • miaou (---.---.126.214) 1er février 2007 15:29

          Le christianisme porte parmi ses valeurs fondamentales l’ouverture à l’autre ; le christianisme dit social participe donc bien de l’identité du christianisme. Mais paradoxalement, il est également clair qu’une ouverture trop grande brouille les repères et complique la reconnaissance de la spécificité du message chrétien.

          D’autant plus que si les valeurs chrétiennes irriguent encore puissamment notre société post-chrétienne, c’est qu’un mouvement de sécularisation s’approprie sans complexe de pans entiers d’éléments du christanisme, sans reconnaître le moins du monde sa dette et en fronçant du nez à l’occasion (ainsi, je ne sais plus quel contributeur qui a prétendu que l’Eglise a connu davantages d’inquisiteurs que de personnalités telle l’Abbé Pierre).


        • rodofr (---.---.234.75) 1er février 2007 16:09

          L’ouverture à l’autre, est fondamental, mais en disant cela on ne dit rien du christianisme, en tout cas aujourd’hui, car faire le bien autour de soi et agir n’est pas plus l’apanage du christianisme, bien qu’investigateur de cet apport considérable dans l’église primitive. Les pères de l’église. Ce qui fait sa différence, c’est par exemple, que donner à l’autre, c’est donner au Christ qui demeure en lui et ainsi lui rend une dignité venue non pas du donneur, mais de dieu lui-même, dont il l’est l’instrument. Rendre à césar ce qui lui appartient et à dieu ce qui est à dieu. Ce qui éviterait bien des orgueilleux de la charité de faire valoir leur action et de faire comprendre, qu’on le veuille ou non, que c’est à la fois l’action d’un homme bon qui agit mais aussi autre chose. Et cela pour les chrétiens, bien sûr. Un exemple parmi d’autre, qu’avait déjà soulevé françoise Dolto dans son livre entretien qui s’appel ’l’évangile au risque de la psychanalyse". Que je vous conseille de lire. Livre sublime et méconnu sur le christianisme et la modernité. C’est un avis comme un autre et il en a d’autres bien sûr. La question reste ouverte


        • miaou (---.---.126.214) 1er février 2007 15:13

          Dépassons le cadre fraçais. La relative perte d’influence du catholicisme sud-américain (face aux mouvement évangéliques notamment) n’est-elle pas partiellement due à un raidissement pontifical face aux théologies de la libération, se manifestant en réaction par la mise en place de prélats plus rigides, moins sensibles à la question sociale) ?


          • rodofr (---.---.234.48) 1er février 2007 17:28

            Allez, arrêtons de tourner autour du pot. La plupart des chrétiens que je connais ont honte de leur chrétienneté ! J’ai des amis autour de moi, qui m’ont confessés leur foi que des années plus tard, et en plus au hasard alors que bien souvent, j’étais le seul à en parler. Ils avaient honte devant les autres, la majorité athés ou agnostiques. Olivier py, dramaturge catholique explique qu’il a plus appris dans ces études théologiques que dans n’importe quelles textes mais qu’il était bien seul sur ce créneau ! Eric-Emmanuel Schmitt, romancier et dramatuge, raconte dans une émission de labro le soir sur la 3, que sa foi est venu très tard dans un voyage au maroc, je crois. Qu’il en était bouleversé et qu’après, revenu à Paris il avait rencontré une journaliste du journal « le monde », à qui il avait révélé sa nouvelle foi, tout heureux. Et s’entendre répondre, qu’il fallait pas le dire car que c’était pas bien vu !Il en est tombé des nues et moi aussi. Mais cela m’étonne pas. C’est sûr que dans ces conditions, on comprend le malaise. Et c’est la porte ouverte aux extrémistes de tous bords, qui eux n’hésitent jamais à prendre la parole. Car on peu pas dire, qu’olivier Py et Eric-Emmanuel Schmitt le sont. Et je salut leur courage de dire leur foi avec intelligence, ce qui n’est pas la majorité ou qui se cache derrière une énième association, utile mais qui se noie dans les autres. Mais encore une fois,je peux me tromper.


            • ZEN zen 1er février 2007 17:30

              Le catholicisme social c’est aussi Mr Delors et son disciple Pascal Lamy, dont on peut dire, surtout pour ce dernier, qu’ils ont contribué à ouvrir l’Europe à la logique ultralibérale anglo-saxonne. Quant à Mr Camdessus, son christianisme social me laisse sceptique :

              http://www.monde-diplomatique.fr/2005/01/BULARD/11841


              • mcm (---.---.121.69) 1er février 2007 17:47

                C’est le principale reproche que je formule contre le catholicisme, à force de vouloir sauver l’esprit, elle dédaigne le corps.

                Pourtant Jésus lui-même n’a jamais fait une telle erreur ! Le malade se voyait soigné de sa maladie physique, Jésus s’esquivant ensuite pour laisser le malade guéri réfléchir librement sur sa guérison.

                Les religions d’obédience chrétienne devraient mieux imiter Jésus et donc organiser sur le terrain une force politique avec des positions claires issus d’un débat intime et démocratique.

                Tel était en tout cas la façon de faire des premières communautés chrétiennes, dont les réthoriciens lumineux mettaient en déroute des rois et des princes renversés devant tant de conviction.

                Si les forces chrétiennes ratent ce rendez-vous politique, les forces mahométannes n’ayant jamais eu que celui-là ne l’ont jamais raté !

                Les forces judaïques les plus faibles démographiquement, appliquent ce dicton juif pour survivre : « Ce que tu ne donnes pas à Jacob tu le donnes à Esau ! »


                • rodofr (---.---.234.48) 1er février 2007 18:18

                  Le christianisme social est à mon avis à un tournant décisif, aujourd’hui. Car l’occident est dans une crise du « sens ». Tous les idéaux sont tombés et plus personne ne croit au progrès qui se rajoute au progrès, et cela sans fin. Soit le christianisme dit ce qu’il a dire sans complexe et sûr de sa foi avec ce qu’il y a de subversif dans son message, surtout sur la question sociale, mais aussi sur l’éternité de l’âme, à l’heure où tout le monde cherche à retarder sa vieillesse à coup de crèmes et de bistouris ; soit il ne fait rien ou évite le dialogue qui est sa meilleure arme, et il laissera les chrétiens orphelins d’une base solide pour pouvoir affronter le monde avec confiance et une foi vive, qui n’a pas honte de dire, ce quel a pour fondement et de merveilleux. Autrement, Pasolini, réalisateur, romancier, etc italien qui était aussi, athée et communiste n’aurait jamais fait le plus beau film sur la vie du christ « l’évangile selon st Matthieu ». Rappelant, que c’était le côté merveilleux qui l’avait poussé à faire ce film, lui l’athée et communiste.


                  • rodofr (---.---.234.67) 1er février 2007 22:51

                    Ce qui est d’abord en faillite en occident c’est l’occident elle-même, et sa prétention à faire le bonheur de ses membres. Et dans cette faillite tout le monde est touché, même l’église ! Ensuite, l’horreur du XXème siècle ,nazisme et communisme, puis capitalisme sauvage couplé à la technologie qui se profile, n’est pas dû à l’église. Je veux bien qu’on lui fasse porter beaucoup de choses, mais il y a des limites. L’homme est lui seul responsable de ce carnage. Et si la paix perdure, c’est que l’atome est passé par là. Et le problème de l’église depuis 2000 ans a toujours été de délivrer un message de permanence appelé « biens éternels » dans un monde en perpétuel renouvellement. Et il est vrai que souvent et maintenant de manière constante, elle a un temps de retard, sur le monde civil, dit séculier. Mais elle ne peut faire autrement. Cependant une chose me paraît sûr, le capitalisme d’aujourd’hui n’existera plus dans un siècle que l’église sera encore là, avec ces défauts et ses bonheurs. Et il y aura toujours des gens, pour prédire sa fin. Et des gens comme moi, pour rappeler qu’elle survivra à toutes ces épreuves, propre à elle et à son fonctionnement, et à celui du monde. Car l’église parle d’abord au coeur de chacun et répond à la question de la mort pour chacun. Ce que l’occident à enterré. Et puis l’église en a déjà vu d’autres ! Et il pas impossible qu’on soit à nouveau une poignée. et alors on recommencera comme dans les premiers temps. Et pour finir, les sondages sont pas la vérité. Plutôt une tendance qui peut à tout moment se retourner comme la vie. J’ai quand même beaucoup d’amis autour de moi qui sont en questionnement et personne ne peut prédire ou cela les mènera.


                  • MB (---.---.48.80) 1er février 2007 21:10

                    Ca existe encore le christianisme ?

                    Plus sérieusement, quand on voit le dernier sondage du monde des religions on peut en douter.

                    Seul 51% des français se sont déclarés catholiques à la question « quelle est votre religion si vous en avez une ».

                    Et sur ces 51% seulement 52% ont répondu « C’est sur » ou « C’est probable » à la question "Est ce que dieu existe).

                    Cela fait donc 26% qui restent croyants. Et quand on regarde les disparités dans les ages, il faut aller au dela de 60 ans voir 75 ans pour en trouver beaucoup. Donc dans 15 ans, la plupart auront quittés ce monde.

                    Vu que Benoit ne fait rien pour restructurer son église, j’en déduis que cela sera bientot un produit marketing en faillite du moins en Europe.

                    Ce qui ne veut pas dire qu’une nouvelle secte ne remplacera pas celle la !


                    • (---.---.225.122) 2 février 2007 10:01

                      Il est trés amusant que le père parle du centenaire du scoutisme alors que les associations scoutes catholiques ont été conscieusement détruites par ceux là même qui avaient mission de les préserver.

                      Pour le centenaire du premier camp scout je pense que vous aurez une pensée émue pour Michel Rigal, fossoyeur en chef des Scouts de France et qui doit se morfondre en enfer.


                      • (---.---.225.122) 2 février 2007 10:26

                        Cet article démontre encore une fois que les néocatholiques sont plus doués pour la logistique que pour le prosélytisme.

                        Effectivement dans 20 ans il ne restera plus de catholiques et les associations auront disparu car il ne restera plus rien à vendre pour faire vivre ces associations, payer les permanents etc

                        On peut également noter que tout cela sera sans profit pour les personnes supposé être aidées. Celà est très clair tant en Afrique qu’en France.(Exemple : Malgré Emmaüs, le nombre de SDF n’a cessé d’augmenter)

                        Donc pour répondre à la question : Où en est le christianisme social ? Il a reçu l’extrême onction il ne lui reste plus qu’à mourir.


                      • pinson (---.---.13.90) 5 février 2007 11:44

                        Entièrement d’accord sur le scoutisme : j’ai entendu sur France Inter un responsable des scouts de France commenter la mort de l’Abbé Pierre....en direct du forum altermondialiste !


                      • (---.---.225.122) 2 février 2007 10:41

                        La aussi il y a du travail, mais c’est plus ingrat et surtout plus dangereux.

                        http://www.aed-france.org/observatoire/index.htm


                        • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 2 février 2007 15:17

                          Merci pour vos commentaires... Enfin, pour tous ceux qui sont vraiment constructifs, je passe sur les calomnies, cette fois-ci il n’y a pas eu d’insultes lol. Beaucoup révèlent une igorance de ce qu’est l’Eglise de France aujourd’hui : le mouvement scout par exemple est sans doute le plus important mouvement de jeunesse en France, si l’on excepte les clubs de sport qui bénéficient d’aides financières et médiatiques sans commune mesure.

                          Quelques remarques globales :

                          - Le christianisme social n’est qu’un des courants du christianisme ; ceci pour rassurer ceux qui pensent, avec raison à mon avis, que l’identité chrétienne risque de se diluer dans des options exclusivement « sociales » ou politiques. Les messages qui pensent que le catholicisme se réduit à cela sont des caricatures.

                          - Pas mal de gens réagissent en faisant appel au sondage du « Monde des Religions » de janvier. Ce sondage traduit en chiffre une évidence : l’effondrement du nombre de personnes qui se réclament du catholicisme en France. Pas besoin de sondages coûteux pour le rappeler. Par contre, il serait intéressant d’interpréter les chiffres donnés, et de chercher les raisons de cet effondrement. Le fait par exemple qu’un petit nombre de personnes se réclament de l’intégrisme ou du traditionalisme montre que les changements conciliaires ne sont pas à l’origine de ce phénomène. Les travaux de D. Hervieu-Léger et son équipe voient plutôt là le symptôme de la rencontre de l’Eglise avec une modernité porteuse de libéralisme (voir à ce sujet l’article du Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-857644@51-853588,0.html ).


                          • MB (---.---.48.80) 3 février 2007 00:18

                            « Pas mal de gens réagissent en faisant appel au sondage du »Monde des Religions« de janvier. Ce sondage traduit en chiffre une évidence : l’effondrement du nombre de personnes qui se réclament du catholicisme en France. Pas besoin de sondages coûteux pour le rappeler. »

                            Ce qui m’interpelle dans ce sondage ce n’est pas tant la baisse du nombre de personne qui se réclament du catholicisme que ceux en quoi disent croire les personnes qui se réclament du catholicisme. Notamment pour ceux qui se réclament du catholicisme et disent que Dieu n’existe pas ce qui est quand même un comble. Il s’agit alors de personnes qui se réclament des valeurs catholiques qui aprés tout font partie de notre culture mais qui n’ont plus la foi.

                            Ou ceux qui appliquent une religion à la carte mais qui je pense si l’on applique les textes du vatican ne sont plus du tout catholique. Cela crée toute une frange d’opportunités pour de nouvelles sectes.

                            « Les travaux de D. Hervieu-Léger et son équipe voient plutôt là le symptôme de la rencontre de l’Eglise avec une modernité porteuse de libéralisme (voir à ce sujet l’article du Monde :http://www.lemonde.fr/web/arti...). »

                            Trés bon article effectivement. Mais je ne suis pas trés sur que l’on puisse encore parler de catholicisme quand les gens vont piocher à la carte dans une religion ce qui les intéresse. Il s’agit à coup sur de spiritualité ce qui n’est d’ailleurs pas un mal en soi. Au contraire, je pense qu’au plan personnel les religions et la spiritualité sont positives, par contre je pense qu’elles sont extrémement néfastes sur le plan social.

                            Ce qui est sur c’est que le libéralisme rend de plus en plus difficile le fait de maintenir un dogme sur la durée, ce qui est une catastrophe pour les grandes religions qui peuvent difficilement faire évoluer leur pratique à la même vitesse que l’on fait évoluer un produit marketing.


                          • mcm (---.---.121.69) 3 février 2007 14:31

                            @Emmanuel Pic

                            Je suis surpris qu’après avoir sollicité un débat interessant, vous ne fournissez qu’un seul post pour répondre pêle-mêle à tous les participants.

                            De plus lors de cet unique post, vous déblayez d’un revers de main les critiques classées comme non constructives ou insultantes.

                            Sans vouloir le moins du monde outrager la foi catholique et ses représentants dont vous êtes, j’insiste cependant sur les très graves déviances qui ont valu à cette église la désertion de ses ouailles.

                            Le célibat des prêtres nullement exigé par le Christ, qui non seulement a éloigné les enseignants du monde de leurs élèves, mais en plus a stérilisé au sens propre du terme la branche du plant de justice !

                            L’hyperdulie (sic) Mariale cette adoration nullement exigée par le Christ qui remplit les églises de grandes statues de Marie dans les bras de laquelle un minuscule Christ attend la têtée, et qui pousse le blasphème jusqu’à parler d’une « Sainte Marie mère de Dieu ! ».

                            La confusion de la trinité qui rend le Christ menteur puisque celui ci n’a jamais eu ce mot à la bouche et a clairement indiqué sa nature de fils de Dieu, qui rend le Père menteur puisque celui-ci a clairement indiqué que le Messie est Son fils.

                            Mais le pire de tout reste à venir puisque cette église catholique sans jamais reconnaitre toutes ces erreurs dogmatiques, toutes ces profondes torsions des saintes écritures, qui font fuir de son sein les véritables élèves du Christ, pousse l’ignominie au point que son pontife Jean Paul II embrasse le coran en place publique.

                            Laissez moi vous dire quand même que ce geste, surtout venant de la part de l’église même qui jadis condamnait à juste titre l’Islam pour hérésie, je l’interprète comme une collusion avec l’antichrist, où l’église catholique scelle sa trahison en allant jusqu’à embrasser la fesse immonde de Satan.

                            Car l’islam qui nie en noir sur blanc dans son Coran que Christ soit le fils de Dieu, est donc une religion du faux prophète et de la bête immonde.

                            Voila quelques points soumis à votre attention par l’humble élève du Christ que je suis, je vous supplie de ne pas voir là un discours de destruction et de division, je suis l’un des votres comme tout élève du Christ, et je vous propose justement un rassemblement des forces chrétiennes au delà des dogmes et des sermons, un rassemblement simplement basé sur une foi commune en YHWH Elohim D’Abraham d’Isaac et de Jacob, et en Son fils Yeshua sauveur envoyé au monde.

                            Par pitié, pour l’amour de Dieu et de Sa parole, monsieur Emmanuel Pic, vous et les autres représentants de l’église du Christ, revenez à votre premier amour en Dieu et en Son fils, lachez tout le reste de vos dogmes, ne vous faites plus appeler « père » par les hommes, vous êtes leurs frères et tous les hommes n’ont qu’un seul Père : Dieu !

                            Dans ces conditions je me sentirais appelé à entrer dans vos rangs, car je n’aurais plus allors le dilemne de choisir entre vos affirmations dogmatiques et celles de Christ, car tant qu’il y aura la moindre divergence entre vos dires et ceux du Christ comprenez bien que je ne peux que vous répondre : « Croyez vous qu’il soit sage de délaisser la parole de Dieu au profit de vos paroles ? ».


                            • Bill Bill 5 février 2007 10:16

                              Mcm,

                              Bonjour, je voudrais apporter ma petite participation...

                              Le célibat ne s’est pas fait de suite dans l’Eglise, mais n’est venu que plus tard, suite aux nombreuses intrigues qui se tramaient chez les prêtres, avec leurs femmes. Sans doute a-t-on pensé à l’époque que les prêtres devaient se consacrer entièrement à Dieu et à ses ouaïlles. Et le prêtre ainsi se doit d’être un peu à l’image de Jésus.

                              L’adoration de Marie vient aussi des différentes apparitions je pense, et elles sont très intéressantes ( http://www.sitedemarie.com/mpm.html ) l’apparition du soleil, avec Joseph tenant l’enfant...

                              Vous parlez de Jean-Paul II qui aurait embrassé le coran, avez vous des informations là-dessus ? Je ne crois pas qu’il ait fait ça, même si je l’ai déjà entendu dire.

                              Pour ce qui est de ne pas se faire appeler père, je crois qu’il ne faut pas non plus prendre au sens littéral le verset dans la Bible, sans quoi on n’appellerai pas même notre propre père « mon père », mais enfin je sais qu’il y a sussi des prêtres pour penser qu’il ne faut pas les appeler ainsi... Sujet qui peut être débattu, je suis bien d’accord...

                              Mais d’autres sujets aussi comme la traduction du Nôtre-Père en Français me paraissent intéressantes, par exemple doit on dire « Ne nous soumet pas à la tentation » ou « ne nous laisse pas succomber à... » ?

                              Je vais vous répondre dans l’autre article de l’auteur où vous m’interpeliez un peu plus tard dans la journée..

                              Bill


                            • (---.---.77.97) 26 février 2007 05:09

                              @ mcm : Je crois Monsieur qu’il est temps de voir qu’il existe une science qui est en train de prouver qu’il existe bel et bien un monde parallèle . Je pense aux chercheurs Français qui se penchent sur les trous du temps déjà en « inscription » sur les pyramides , également à certains physiciens qui nous indiquent qu’il existe des expériences dont les résultats sont fonction de l’expérimentateur et surtout à tous ces médecins qui obtiennent des résultats qui me semblent extraordinaire sur certains malades (et pas sur les maladies !)...etc ..ces exemples me prouvent qu’il existe un monde ’supplémentaire’ qui n’a rien à voir avec les religions mais dont les religions devraient en tenir compte d’avantage car il est très bien décrit dans de plus en plus d’ouvrages de vulgarisation car les prétres le savent de même que les constructeurs de cathédrales ont inscrits ceci dans ces très belles oeuvres Ainsi, on peut accepter que le Christ soit fils de Dieu comme on l’ est. S’il y a des trous dans le temps (un avion ne met pas le même temps en tournant d’un coté ou de l’autre de la terre ! ),il est qd même prouvé que le temps existe dans notre monde.Ne pas dire un mot ne veut pas dire qu’on est pas en accord . Embrasser le coran ...mais, il ne l’a pas avalé !! Et surtout , Marie est mère de Dieu et je l’ai accepté en étudiant les énergies qui sont utilisées pour soigner en accuponcture , ainsi qu’en lisant des livres sur l’ostéopathie et en constatant les résultats sur certains malades (et pas d’autres donc, pour moi, des résultats sur les malades et pas les maladies ). Nous en arrivons ainsi à accepter la valeur des symboles , et surtout de Marie qui fut Choisie (et ce ne fut pas moi, ni un/une autre mais elle, dans son enveloppe corporelle ) qui est bien disons entr’autre la représentante- correspondante de notre Mère - Esprit . Elle est donc bien «  »Sainte-Marie ,Mère de Dieu«  » .Il n’y a pas à trop se torturer l’esprit comme je le pensais mais, j’ai accepté le fait que l’on est inclus l’un dans l’autre et qu’ainsi ,il y a des « correspondances » d’où le fait qu’il y a eu Jesus, Jésus-Christ , que Marie est donc Sainte Marie Mère de Dieu, que vous étes fils de Dieu et donc qu’un jour vous serez en lui,je vous le souhaite de tout mon coeur (nous venons de Dieu et nous retournons à Dieu). Je crois qu’il faut partir du fait que le temps n’est pas linéaire...les fameuses courbures du temps.


                            • mcm (---.---.121.69) 6 février 2007 11:52

                              Pour le pape qui embrasse le coran sur ce site y a même la photo :

                              http://esaie.free.fr/niveau1/pape.htm


                              • Bill Bill 15 février 2007 21:46

                                Merci Mcm pour cette photo, content d’avoir Benoit XVI à présent !!!


                              • (---.---.13.90) 6 février 2007 20:00

                                @ l’auteur « Le fait par exemple qu’un petit nombre de personnes se réclament de l’intégrisme ou du traditionnalisme montre que les changements conciliaires ne sont pas à l’origine de ce phénomène (l’effondrement du catholicisme) »...

                                Là, Monsieur l’Abbé, je ne vous comprends pas bien...Voulez-vous dire que si Vatican II était à l’origine de l’effondrement du catholicisme en France, les traditionnalistes seraient des dizaines de millions ?

                                C’est un peu facile. L’apparition et la - relative, je vous le concède - vitalité du traditionnalisme sont un effet de la dévitalisation de l’Eglise. C’est une réaction (dans le bon sens du terme) à une situation,ce n’en est pas la cause.

                                Et si de nombreux baptisés ont « voté avec leurs pieds » dans un premier temps, puis se sont progressivement éloignés d’une Foi que la pratique religieuse ne venait plus conforter, c’est tout simplement qu’ils sont humains et qu’ils ont les faiblesses des hommes. Quand la paroisse proche n’a plus à vous proposer qu’une messe dénaturée émaillée de musiquettes indigentes et d’homélies humanistes et bêtifiantes, il est beaucoup plus facile de partir en week-end ou de rester chez soi le dimanche matin que de se taper des kilomètres pour trouver une vraie et bonne messe « à l’ancienne ».

                                Je ne prétends pas que les traditionnalistes ont raison sur tout. Mais, croyez-moi, il n’est pas si facile de faire ce choix, surtout quand prêtres et évêques vous répètent à l’envi qu’on est schismatique, qu’on est en train de se couper de l’église de son baptême.

                                Moi qui veux bien être qualifié de traditionnaliste, croyez-vous que ma conscience ne s’est pas interrogée douloureusement au moment des sacres d’évêques par Monseigneur Lefebvre ? Je me suis demandé avec angoisse si j’étais en train de sortir de l’Eglise et puis j’ai bien senti en mon coeur que non, ce n’était pas vrai,ça ne pouvait pas être vrai. Et qui vient aujourd’hui, même parmi les évêques les plus hostiles nous traiter de schismatiques ou d’excommuniés ?

                                Sur le christianisme social, il ya aurait beaucoup à dire. Il me semble que vous confondez sous ce terme une école de pensée et d’action vieille de plus d’un siècle qui apporta beaucoup à l’église et à la société française, avec Albert de Mun, par exemple -et qui n’avait rien à voir avec la pensée de gauche- et l’ensemble des associations et mouvement d’origine catholique plus ou moins proche engagés dans telle ou telle action sociale et pour qui « social » rime un peu trop systématiquement avec « de gauche ».

                                J’essaierai d’y revenir plus longuement.


                                • erik-gershom (---.---.87.168) 13 février 2007 08:53

                                  Ce qui me choque en premier c’est le titre de cet article, car de coller l’étiquette « social » à « christianisme » présente un vieux relent de déjà vu, c’est-à-dire vouloir via l’action sociale, évangéliser les masses ouvrières et les démunis. Toute personne qui fait du social en voulant aider les autres ne commence pas par mettre son message politique dans ses intentions, l’honnêteté et l’aide véritable se font en dehors des messages religieux ou politiques. Lorsque vous associez à votre démarche d’aider les personnes, votre couleur d’appartenance politique ou religieuse, soit cela est fait pour en tirer une certaine gloire aux yeux d’autrui, soit cela est fait pour mieux se servir des gens qui se trouvent dans le plus grand désarroi et ainsi vous permettre d’asséner des messages religieux. Toutes ces congrégations, associations, fondations, qui annoncent dans leur titre leur religion, ne sont que des milices de l’église qui se servent de ce terrain pour mieux faire leur marché comme si le fait d’aider les gens ou de de se pencher sur leur problème rendaient les dites personnes redevables envers leur bienfaiteur. Alors qu’en est il de vos messages de bonté lorsque chacun rivalise pour mieux montrer aux autres ce qu’il fait pour les autres. l’église catholique à toujours été forte pour manipuler et évangéliser, de force ou par dette sociale. donc le fait que des actions humanitaires au nom d’une religion soient effectuées me laisse toujours un arrière goût amer, d’ailleurs ne l’avons nous pas vu et entendu lors du drame du tsunami où chaque organisme d’aide se faisait un devoir non pas d’aider directement, mais surtout d’être présent pour se montrer et dire au monde entier « j’étais là » (la preuve s’il en fallait une, est que ces pauvres malheureux attendent toujours l’aide promise car les organismes se sont bien renfloués et n’ont pas redistribués le pactole promis,mais là c’est une autre histoire) Donc nous avons plus l’impression d’une course ou d’une rivalité entre associations et organismes humanitaires pour essayer de prendre le plus de place possible et de se montrer que d’une aide totalement désintéressée. Que des gens catholiques ou autres aident d’autres personnes cela est louable mais ce sont des personnes qui font passer l’aide aux autres avant leur foi, cela devient gênant lorsque ces mêmes personnes commencent à nous dire que l’aide aux pauvres est un message que le seigneur leur a donné. Donc devrait-on comprendre que l’aide n’est entreprise que par ordre religieux mais non en tant que personne, ce qui a mes yeux dénature totalement le message que vous voulez faire passer puisque l’action entre humain entre en second plan, après le message religieux qui indique ce que l’on doit faire. vous pourriez invoquer le fait que c’est l’action humanitaire qui compte mais pas le message catholique mais qu’en est il vraiment puisque vous vous inquiétez dans une intervention entre les messages du manque de catholiques et de la perte et « de l’effondrement du nombre de personnes qui se réclament du catholicisme en France. » De plus vous citez des chiffres sur les actions des ONG le nombre d’interventions le nombre de bénévoles dans chaque camp ; nous avons plus l’impression d’une compétition entre les ONG à celle qui aura le plus de bénévoles, le plus de fric, le plus d’intervention, et malheureusement ces combats donnent l’impression que les actions humanitaires passent en second. vous citez aussi « C’est alors que sont nés les patronages, à l’origine d’innombrables clubs de sport ; les mouvements d’Action catholique, qui ont été dans les années d’après-guerre une pépinière de responsables politiques et syndicaux ; le scoutisme, dont on fête cette année le centenaire... » Ne confondez pas non plus le fait de participer de force par des parents à des mouvements et le fait que ces mouvements et associations catholiques seraient une pépinière de responsables en devenir. Vous exagérez l’importance de ces mouvements sur le vécu des enfants et le fait d’appartenir aux scouts n’a rien de plus glorieux que ça, donner de jolis uniformes à de jeunes enfants pour qu’ils marchent bien droit et au son des ordres données et cela n’a jamais développé l’intellect ni développé l’épanouissement des enfants. L’enfant dominateur devient encore plus dominateur puisqu’on lui donne de quoi assouvir ses penchants, et l’enfant timide ou dominé est encore plus à la merci des premiers. Pour conclure je trouve que les actions sociales auprès des plus démunis devraient être effectuées sans aucune étiquette, car cela devient vite du marketing. Le véritable bienfait donné aux autres se voit dans l’action et non dans l’habileté à communiquer des actions d’éclats ou à montrer sa bannière que l’on essaiera de hisser plus haut que l’autre pour mieux la montrer.


                                  • rey (---.---.178.27) 26 février 2007 15:00

                                    Bien qu’on ne puisse qu’approuver son contenu, permettez moi de trouver abusif à tous égards votre référence à la doctrine sociale de l’Eglise. Le CCFD et le Secours catholique sont certes très estimables mais bien loin d’Ozanam pour rester dans votre cadre de références

                                    je vous renvoie sur le site du Vatican où vous pourrez mesurer l’écart entre votre article et ce qu’est la doctrine sociale de l’Eglise, sous la rubrique suivante :

                                    Compendium de la doctrine sociale de l’église - Index analytique (Français) ... Compendium de la doctrine sociale de l’église - Index analytique COMPENDIUM D (Taper ds recherche « doctrine sociale de l’Eglise »)

                                    salutations

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