• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Info locale > Port Haliguen perdra-t-il son âme ?

Port Haliguen perdra-t-il son âme ?

De l’impact des impératifs commerciaux sur un vieux port de Bretagne...

Charmant petit port de l’est de la presqu’île de Quiberon, Port Haliguen est, depuis des temps immémoriaux, le refuge idéal des navigateurs.

Néanmoins, il faut reconnaître toutefois que l’expansion récente de la plaisance nécessite la mise en place de moyens très lourds pour permettre l’amarrage des nombreux bateaux de plaisance qui fréquentent la côte française. Le critère esthétique n’est pris en compte que depuis peu grâce aux profondes inquiétudes des citoyens qui s’interrogent sur le réel bien-fondé de la dégradation observée, voire de la destruction définitive de criques, anses et rias de nos côtes d’une part, et d’autre part de la confiscation conjointe de sites ancestraux par des organismes commerciaux et financiers sous forme par exemple de « Sociétés d’économie mixte » plus ou moins bien contrôlées pas les politiques locaux... Le corollaire de ces aménagements est souvent l’éviction sans état d’âme des autochtones de leurs lieux de vie. Ces indigènes étant rejetés de facto, puisqu’ils ne peuvent même plus mettre une simple plate dans ce port sans autorisation spéciale et discrétionnaire parce que ces organismes préfèrent retirer des bénéfices immédiats liés à la location d’un superbe yacht appartenant à « on ne sait quelle société offshore »... A cause des coûts élevés, les jeunes Quiberonnais ne pouvant même plus reprendre les biens de leurs parents sont déjà obligés de quitter le pays pour habiter là où c’est moins cher, ne peuvent même plus, en plus, entretenir une simple plate dans le port de leurs aïeux...

C’est une logique dure, économique et commerciale qui prévaut maintenant et non plus une culture altruiste et solidaire de société maritime bretonne. Si on peut payer, tant mieux, sinon il faut s’en aller ! Mais où ? 

Quant à nous, Quiberonnais de cœur et d’esprit, d’une façon plus modeste, nous nous intéressons à notre « pays » (au sens breton du terme), et donc, plus particulièrement à ce havre de paix et de quiétude qu’est Port Haliguen . Ce lieu, un peu magique auquel nous pensons tous, ou auquel nous avons tous pensé alors que nous en étions éloignés pour des raisons familiales ou professionnelles, mérite qu’on le défende. Sa lumière des petits matins d’été, ou celle des boucailles du « miz du » valent bien qu’on le protège.

Nos élus, bien que mandatés pour surveiller, en notre nom, des organismes dont la finalité est devenue surtout commerciale et qui se moquent bien de notre cadre de vie, sont étrangement absents et silencieux :. Pourquoi ? Par indifférence ? Par désintérêt ? Par timidité ? Par méconnaissance du monde maritime ? Ou alors s’agit-il de concurrence politique et d’échanges de « bons procédés » ? Quant à moi, je pense qu’il y a un peu de tout cela ! Des élections locales vont bientôt survenir, et les inconvénients rencontrés par les indigènes seront un des éléments de choix....

J’ai été élu en tant que membre du Conseil portuaire de Port Haliguen représentant des « usagers » et avec voix « consultative » . Ce conseil va être dissous dans les semaines qui viennent. Tout cela pour rester entre soi pour justement éviter que les « usagers » autochtones ne puissent se rendre compte de la manière dont ils vont être « mangés » ! Le citoyen ne doit pas savoir, ne rien dire et surtout ne pas discuter ! On pense pour lui ! On décide pour lui ! Ce genre de conseil est aussi un de ces comités « Théodule » dont les institutions sont si friandes dans ce pays quand il s’agit de camoufler des actions en cours !

C’est très instructif sur la psychologie, ce genre de conseil : Il y a ceux qui ne disent rien, parce qu’ils n’ont rien à dire ! Il y a ceux qui se taisent alors qu’ils devraient discuter, imposer, défendre, se battre. Il y a les absences remarquées pour raison d’inimitié et de concurrence politique. Et il y a ceux qui baillent. Et c’est comme cela que l’on se retrouve avec des aménagements et arrangements incompatibles avec la mentalité des gens de mer, ou encore avec des comptes de résultat très ... discutables ? Et votés à main levée... Sans doute par crainte que l’on s’y intéresse de près et que l’on accorde une attention certaine aux circuits financiers correspondants...

Ca y est, nous y sommes !

Alors, depuis le printemps dernier, des ouvriers s’activent à l’installation de corps morts dans le « vieux » port. Cela dans l’indifférence de beaucoup de gens, de l’incompréhension et la colère des Quiberonnais...

Finie la joyeuse pagaille apparente, finis les paysages et les couleurs changeant au rythme des marrées, et de la lumière du jour, finie la convivialité. C’est « l’Ordre » qui règne, c’est le « rendement commercial », qui prévaut. C’est le règne de la « Norme » ! Bref ! Ce sont les aménagements envahissants de ce monde si « moderne » et si satisfaisant.

Le pire est que ce port des Quiberonnais n’est plus pour eux ! Ni pour les autres non plus d’ailleurs.

Ce port d’accès complètement libre au marin qui le méritait ou qui le désirait, est fermé !

Il faut montrer patte blanche ! Demander l’autorisation d’y entrer - sinon gare ! - et payer ! Bien sûr ! Cela va de soi. Il faut être soumis « à la norme » ! Ce temps de liberté dans la rigueur maritime est révolu.... « Big Brother » a débarqué à Port Haliguen !

Et cela, les Quiberonnais le sentaient venir peu à peu.

Et ce n’est que le commencement ! En effet, la Société d’économie mixte, société commerciale en fait, qui gère ce port public, a jugé bon d’augmenter la capacité de ce gigantesque parc à bateaux qu’est la « marina » de Port Haliguen ! Dans l’avenir, ce sera très probablement un bassin à flot selon de vieux projets mis provisoirement de côté et qui remontent périodiquement en surface.

Des pontons vont ceinturer les vieux quais de 1850 aux pierres si soigneusement ajutées et bouchardées par des maçons habiles. Ces pontons vont jouer au rythme de la marée sur des rails en acier rivés à même les pierres de parement qui vont être sérieusement abîmées. C’est dire l’esthétique du paysage que nous aurons sous les yeux !

Ce port aménagé sous l’Ancien Régime pour recevoir les bâtiments quiberonnais qui commerçaient et pêchaient sur les côtes de France. Puis selon la tradition, un aménagement plus rationnel avait été réclamé dans un cahier de doléances de 1789 qui n’a jamais été retrouvé. Dès 1802, un projet d’aménagement de cette crique avait été élaboré. Et c’est l’ingénieur Pichot qui après la révolution de 1848 avait en peu de temps procédé aux constructions que nous connaissons. Ce port a l’inconvénient majeur de s’envaser ou de s’ensabler. Il suffit de lire le registre des délibérations du Conseil municipal de Quiberon pour en être convaincu. Et c’est en 1960, lors de travaux de nettoyage mal menés qu’un quai s’était écroulé. La municipalité de l’époque, cédant au « tout automobile », a préféré combler une partie de ce port pour en faire un parking, plutôt que de réparer. Quand on voit les efforts développés à Rochefort pour réhabiliter avec grand succès des bassins du temps du Roi Soleil, on ne peut que s’interroger !

La densification des bateaux dans ce vieux bassin sera élevée. Ce ne sera plus ce port de charme que nous avons connu. Ce vieux port à marée, établi dans cette anse de Port Haliguen, où des générations de marins se sont succédé depuis des centaines d’années pour vaquer à leurs occupations de commerce, de pêche, et de navigation sur les côtes d’Europe et d’ailleurs, va perdre son âme sous la décision de technocrates sans états d’âme. Ce paysage si souvent croqué par les artistes qui s’essayaient avec plus ou moins de bonheur à en fixer l’esprit de l’instant présent.

Un port est un espace ouvert sur le vaste monde, C’est aussi une porte vers un pays et une incitation au grand large. C’est un lieu de rencontre. Un endroit où il fait bon se réfugier après avoir « tossé » dans les houles du grand large. Cela les Quiberonnais, comme tous les Bretons, l’avaient compris implicitement depuis longtemps. Ils n’avaient pas besoin de « société de service ou de communication »stipendiées à grands frais pour le savoir ! Communicateurs choisis pour essayer de rétablir ce qui avait été détruit depuis quelques années. En tant que gens de mer, ces Quiberonnais avaient compris la nature et le fond des choses.

Dès le Moyen Age, pêchant la sardine qui, conservée par pressage et mise en barils, était vendue ou échangée sur les côtes de France et bien au-delà. Les anciens Quiberonnais étaient de fameux capitaines et navigateurs, qui n’hésitaient pas à commercer et à aller voir ce qu’il y avait au-delà de la Teignouse. Le géographe de Louis XV, Ogée ne disait-il pas que :

« La rade de Quiberon est aussi vaste que sûre, elle offre partout un bon mouillage : c’est une espèce de golfe, dont les deux caps les plus avancés sont la pointe de Quiberon et celle de Saint‑Gildas. Le seul port de Quiberon est le port Haliguen, fermé par un môle en pierres sèches et ne pouvant recevoir que des bâtiments de cent cinquante à deux cents tonneaux.
Quiberon était riche et peuplé de bons navigateurs. Des vingt-deux villages que contient la presqu’île les Anglais en brûlèrent onze, en 1746, ainsi que tous les bâtiments qu’ils trouvèrent dans les havres ou à la côte ; à peine, depuis ce temps, a-t-on pu rebâtir les villages ; et aujourd’hui la petite marine de Quiberon, réduite à trente six chasse- marrées ne reviendra de longtemps à l’époque brillante où, avec ce même nombre de chasse-marées, elle mettait en mer jusqu’à quarante bâtiments de soixante à deux cents tonneaux.

Ogée, Ingénieur Géographe
Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne
.
(sans date, postérieur à 1777, antérieur à 1789) tome II, p.388 »
.

Le tourisme, cette manne providentielle a clos cette ère-là dès après la Seconde Guerre mondiale. Sous les coups de boutoir d’un folklore maritime artificiel, et des arguments purement comptables, tout ce qui était « le maritime » réel était peu à peu chassé. Même si par ci, par là de bonnes volontés, ou des amoureux de la mer se battaient pied à pied pour ne pas laisser aux comptables, aux tabellions et aux technocrates ce tissu maritime qui faisait la richesse du pays. Ce vieux monde maritime a disparu sous les coups du modernisme débridé. Les chasse-marées, les écraseurs de crabes, les cotres, les lougres, les bricks ne prennent plus la mer.

Il n’y a plus le risque de se faire prendre dans les Béniguets par quelque corsaire de Jersey ou d’ailleurs pour être rançonné. Il n’y a plus le risque non plus de se retrouver prisonnier à fond de cale sur un ponton ancré dans le Solent parce que l’on a fait une mauvaise rencontre sous Houat. Et c’est heureux.

Port Haliguen ne craint plus depuis longtemps les descentes des « Tuniques rouges » de l’amiral Lestock qui ont mis à sac la presqu’île, pillant et saccageant tout, brûlant le reste, tout ce qu’ils n’avaient pu emporter. C’était à Port Haliguen qu’ils avaient débarqué, la crique étant déserte de ses habitants dès que les premières toiles étaient apparues sur l’horizon. Ils sont venus piller et mettre à sac ici car les Lorientais avaient eu l’habileté de les faire rembarquer à Larmor grâce à un subtil stratagème destiné à compenser une infériorité militaire. Tout cela parce que le Premier ministre anglais - William Pitts - voulait « ruiner le commerce lorientais » ! C’était en 1746...

Maintenant, les Quiberonnais accueillent les descendants de ces marins venus d’outre-Manche, ils sont en short et disent « Just looking !... » dans les boutiques.

Port Haliguen a vu mouiller le Bonhomme Richard commandé par la célébrité de la jeune marine des Etats-Unis, Paul Jones. Lamotte-Piquet, reconnaissant le pavillon des Insurgents, a salué au canon ceux qui - malgré vents et marées - sont restés jusqu’à présent nos amis.

Maintenant, les bateaux restent au port, sagement rangés dans leur anonymat tout comme une automobile dans un quelconque parc à voitures.

Oui, l’anonymat !...

Il y a peu, ce port était un endroit où - tout comme dans de nombreux ports de Bretagne - le jeune néophyte écoutait le vieux marin. Où - gratuitement ! - on entendait les conseils éclairés d’un vieux capitaine, où le vieux navigateur apprenait au gamin à gréer une ligne, à épisser un œil sur un bout... Apprenait surtout à prendre le vent d’où il venait et la mer comme elle est ! Port où des générations de marins ont appris à godiller dans un « canott’ », à pêcher le « gorlazo », à apprendre le savoir-faire et le savoir être de base du marin.

La meilleure école maritime en quelque sorte ! C’est là que de nombreuses vocations maritimes sont nées.

C’était un coin de Bretagne où le touriste, en humant l’air, était ébloui par la lumière du midi, et se disait qu’il y viendrait bien finir ses jours...

C’était ce port où le pêcheur habile débarquait ses caisses de poisson sous les cris des goélands si prompts à prélever leur dû !

Sur les quais, et c’était il y a si peu de temps, des groupes d’anciens en bleu, à bérets basques, racontaient leurs campagnes... Certains avaient « fait » la Chine, d’autres l’Indo, d’autres l’Afrique. Ils avaient embarqué sur les « bateaux gris », d’autres à bord de vaisseaux de commerce, d’autres à la Grande pêche, là-bas en Amérique. Certains mêmes étaient devenus « dissidents » pour servir la « France libre ». Tous, ils racontaient des bouts de l’Histoire de France. Et même si les discussions pouvaient être âpres à l’occasion, cela se terminait toujours - la main dessus ! - autour d’une chopine ou d’une fillette dans un des bistrots du port.

Voici ce que nous avons perdu ! Et maintenant ? Quel avenir ? Une multinationale à fonds de pension peut-être ? Eh bien, ce sera celui que nous ferons, si l’indifférence, la cupidité, l’irrespect passent par-dessus bord !


Moyenne des avis sur cet article :  4.84/5   (73 votes)




Réagissez à l'article

36 réactions à cet article    


  • schroen (---.---.175.112) 6 avril 2007 15:08

    A Port Haliguen, je crois me souvenir que déjà l’histoire de la sirène et du pêcheur avais fait grand bruit déjà à l’époque !!! N’êtes vous pas un peu trop pessimiste, de plus une marina permettrait de créer des emplois, alors bien sur Port Haliguen sera plus sécurisé pour éviter des dégradations sur des bateaux (enfin je ne me convains pas moi même là ^^’ )

    Une demande d’éclaicissement, lorsque vous parler des pontons interdit au public, est ce les pontons de la marina ou les quais du vieux port ? Je dois avouer que j’ai malgré mon parfaite connaissance du coin du mal à visualiser.

    Enfin, je m’étonne que vous n’abordiez pas la question du Fort des Emmigrés, qui a été détruit sans que l’on comprenne exactement quel est le projet associé...

    Enfin Quiberon, crotte monsieur l’auteur, pourquoi êtes vous si cruel envers nous, pauvres doriflores coincés en région parisienne !!! Vous nous mettez l’eau à la bouche rien qu’a évoqué Quiberon !!!!

    Schroen D’origine bretonne qui va se marier avec une bretonne, qui a rencontré sa femme à Quiberon tout comme mon père avait rencontrer ma mère dans les années 70, ahh nostalgie


    • Patrick LUCO (---.---.35.163) 6 avril 2007 17:18

      Fréquentant la station balnéaire depuis une quinzaine d’années, le sculpteur berlinois Karsten Klingbeil avait acquis une résidence de vacances face à la baie de QUIBERON.

      Comme d’autres, le réaménagement ( bassin à flot,pontons, etc...) du vieux port Haliguen par la SAGEMOR l’a ému et il avait décidé de défendre le site a sa manière : en créant deux statues de bronze destinées à être placées au bout des môles du vieux port. Après accord du maire, en mai 1997, le sculpteur s’est mis à l’oeuvre.

      Le vendredi ler mai 1998, les deux statues avaient été inaugurées devant un nombreux public. Un feu d’artifice avait clos la fête qui avait marqué cette inauguration exceptionnelle....

      Une pétition contre la mise en place de ces statues à Port Haliguen avait circulé. Les pétitionnaires indiquaient leur surprise que la population n’ait pas été avisée de ce projet, et regrettaient qu’il n’y avaiit pas eu de consultation préalable, et signalaient que ces statues risquaient de faire perdre son cachet au vieux port et qu’elles auraient pu trouver aussi bonne place en d’autres lieux tels que le jardin du Palais des Congrès ou celui de Bretinio dans lequel se trouve l’Office du Tourisme. Le jour de l’inauguration, ces pétitionnaires n’ont pas manifesté leur désaccord.

      Il faut dire que la majorité des gens présents avaient trouvé l’acte de M. Klingbeil excellente.

      Personnellement j’apprécie beaucoup ces oeuvres d’art. Et ces deux statues rendent -à mon avis- un certain cachet que ce joli port à perdu par déshérence...

      Quant à l’affaire de la destruction du fort Neuf ou plutot de Fort Ruberen, cela correspond à un choix très empressé pour construire une petite piscine. La destruction du fort a duré 3 semaines et a couté 2,49 millions de francs à la collectivité. Cela en pure perte. Sur le plan architectural , le parti architectural « détonnait » dans le paysage ! Le corps de bâtiment faisant penser à l’abattoir de Kerfaven à Lorient... DEpuis, la commune a été mise en demeure de reconstruire le mur à l’identique... En attendant d’autres délires !

      Port Haliguen est un port, ouvert à tout le monde : les barrières, les grillages, les controles de personnes n’ont rien à y faire. Les cameras video non plus (cela a aussi été demandé !....)


    • frannyz 30 juillet 2007 09:16

      créer de emplois en supprimlant d’autres emplois n’a jamais été un bon calcul. Le port va surtout rapporter de l’argent a des incestisseurs extérieurs (qui d’ailleurs n’invistissent pas grand chose, le port dégageant depuis le débu un énorme bénéfice utilisé en partie pour aménager les autres ports) et cet argent sera dépenser ailleurs qu’a Quiberon, nous sommes dnc des vaches à lait. Le fort dont vous parlez, s’appellait fort neuf car construit aux alentours de 1880. Les émigrés ont combattu et se sont rendus à Hoche sur la plage de Porigo en 1795. Personne ne s’interessait au fort et ne savait quoi en faire jusqu’à ce qu’on le détruise. Moi je déplore que l’on est pas fait une piscine à cet endroit car cette sorte de plage d’hiver avec vue sur mer aurait sans doute eu beaucoup moins de déficit qu’une piscine cachée derrière le Palais des congrès. De plus nous aurions ainsi eu un distributeur bancaire. L’argent étant le nerf de la guerre, ce distributeur aurait empêché que les commerces de Port Haliguen se ferment....


    • Poupouille (---.---.20.65) 6 avril 2007 16:54

      Bon article qui met bien en exergue l’évolution que connaissent les villes de la cote bretonne, tiraillées entre profit et authencicité.

      En des temps ou on parle beaucoup du CE d’EDF GDF, il serait interessant de prospecter autour de la galaxie Sagemor dont les comptes et l’affectio societatis restent remarquablement opaques... La mode de la « corporate governance » n’a visiblement pas atteint les brillants gestionaires de la rue de St Tropez. Qui peut se vanter d’avoir lu un rapport d’exploitation digne de ce nom ?

      Bravo Mr Kergueris (Jo) qui proniez la transparence il n’y a pas si longtemps dans un programme electoral !!!


      • Patrick LUCO (---.---.35.163) 6 avril 2007 17:23

        Effectivement ! c’est tout un programme !!!!

        Qui s’y colle ? On risquerait de retrouver cela dans certains journaux et ce serait détestable !

        Vous parlez d’« opacité » ? Dans les conseils portuaires , à chaque fois que ce sujet de compte d’exploitation est abordé, il y a des ricanements de part et d’autre à la grande gêne du présentateur des comptes !

        Il faut l’entendre pour le croire !!!!


      • Marie Pierre 6 avril 2007 22:31

        @ Poupouille,

        Précisons, pour ceux qui l’ignorent, c’est l’adresse du Conseil Général du Morbihan. Ce n’est pas sur la Côte d’Azur !

        Marie Pierre (à Vannes)


      • Poupouille (---.---.10.138) 7 avril 2007 23:32

        La Sagemor a également ses bureaux rue de Saint Tropez à Vannes...


      • ca gaze ? (---.---.23.71) 8 avril 2007 12:05

        Et sur le meme palier, vous oubliez de dire qu’lil y a aussi une societe qui est « espace et developpement » qui fait le boulot avec tojours les mêmes entreprises partenaires. les artisants de Quiberon peuvent toujours se fouiller !


      • hélarn 28 février 2009 17:22

        Au 7 de la Rue de St tropez etes Vs sur ?
        IL est vrai que l’ambiance est sympa ,ainsi que les "agapes"
         . . . J’ai dis


      • (---.---.136.185) 6 avril 2007 16:54

        Je suis Parisien. Mais c’est à Port Haliguen que j’ai atrapé le virus. Tous les été, toute les vacances, j’ai silloné la baie de Quiberon. De là je suis allé voir ailleur. Ce que vous décrivez je l’ai connu. Je sais que nous le perdons. Mon fils ne me croira pas lorsque je lui dirai comment c’était. Il ne connaitra que les bateaux en plastique qui naviguent 2 jours par an et jamais une nuit en mer. C’est moche ce qu’ils nous font. Je suis triste pour mon fils.


        • zebulon (---.---.166.217) 6 avril 2007 21:02

          Mon bashi-bas Commandant !

          En ces temps d’élection, votre article souffle sur agoravox un bonne bouffée d’air frais et iodé à point.

          Si Port-Haliguen était le seul port Breton à connaitre ce genre de problème ce serait déjà de trop.

          Rappelez vous du fiasco du port musée de Douarnenez !

          Rappelez vous de Trébeurden !

          Comment empêcher les élus locaux de mettre en oeuvre leurs délires d’aménagement ou les délires qui leur ont été soufflés au cul par des gens « intéressés » ?

          Cordialement.


          • Dan Ar WErn (---.---.85.124) 7 avril 2007 10:53

            Avec le mouvement breton , défendons le port de Haliguen contre le capitalisme sauvage ! Gant an Emsav , difennomp a-gevret Porzh Haligen a-enep ar gevalaourien ouez !


            • tizef (---.---.33.86) 8 avril 2007 12:31

              ya ! et foutons dans le port tous les parisiens !


            • TRinitain (---.---.136.135) 8 avril 2007 10:16

              Jai travaillé autour de la sagemor : le systeme mis en place est identique a celui de la silmmm il y a queques années aupres des mairies du morbihan pour les forcer à acheter à prix d’or des ordinateurs.... ca a ete arrete et vendu parceque ce systeme devenait trop dangereux pour leurs organisateurs et allait entrainer des poursuites pour abs.... ce systeme va finir en eau de boudin et ce sera la honte pour le morbihan !


              • (---.---.128.112) 8 avril 2007 10:25

                vous devriez faire attention !

                Vous etes en train de montrer du doigt une « pompe à fric »de certain parti politique...

                Ce que vous décrivez sert à financer certains politiciens de votre coin !


                • trublion (---.---.38.71) 8 avril 2007 11:10

                  moi aussi j’ai assisté à ces conseils portuaires ! Et à chaque fois je me marre....

                  Vous êtes bien le seul à défendre PH !

                  Vous comprenez pourquoi vous avez perdu votre port ?

                  Votre maire Belz n’est jamais présent ! Et s il devenenait député, ce serait encore pire : il dirait à Quiberon qu’il est à Paris, et à Paris qu’il serait à Quiberon...

                  En plus Les conseillers municipaux qui y participent là sont vraiment nuls ! c’est la honte pour vous les quiberonnais ! Ils ne font pas le poids : nuls à chier ! Questce que vous attendez pour les virer ? Et c’est pareil partout ou ils vous representent : ils ne font rien n’ont rien vu, rien compris et savent rien !

                  Et quand ils viennent par harsard ici à Vannes on est gene pous vous ! pour eux !

                  En fait les quiberonnais se font baiser jusqu’au trognon par ceux qu ils ont élus !!!!


                  • LaEr (---.---.169.194) 8 avril 2007 15:06

                    Bah... Avec un maire UMP, il ne faut pas s’étonner que le liberalisme sauvage prenne le pas sur la « vrai » protection du patrimoine.

                    Quiberon, mère de toutes les incohérences de la protection du patrimoine : on interdit aux petits propriétaires de terrain à 500 mètres de la mer de construire...tandis que Golf, Thalasso, Camping et autres s’installent au pied des plages... on déterre un village gaulois authentique... pour ensuite le rensabler...

                    Bref, tant que M. Belz sera aux commandes de la commune, il ne faudra pas s’étonner de ce genre de comportement.


                    • amber (---.---.206.69) 9 avril 2007 11:15

                      a moi ils m’ont fait payer 10 mois pour mon bateau : 1200 euros, alors que je ne demandais que 2 semaines l été prochain ! il parait que cest courant a port aliguen. sont pas tres honetes !


                      • toto (---.---.140.84) 9 avril 2007 11:32

                        ils veulent aussi fermer l aerodrome pour recuperer la partie en bord de mer pour y installer un port a sec. et une cale en beton serait coulee sur la route et la plage pour descendre et monter les bateaux... Des grands batiments en tour serviraient a metrre les bateaux il y a meme eu des plans exposes a la mairie.Comme ca il n y aurait plus davions et on pourrait avoir encore plus de place pour les bateaux. Vous saviez ca ?


                        • mistik (---.---.204.134) 9 avril 2007 21:58

                          Ce port est deja fichu au benefice d’autres que ceux de quiberon ! trop cons ! vous devez dire merci à votre maire et au conseiller general de quiberon : ils n ont rien fait pour empecher ca ! la prochaine fois faudra en prendre d autres ! ils vous ont baisé !!!


                        • barbouilleur (---.---.11.30) 9 avril 2007 22:19

                          J’etais a PH hier : j’y ai fait quelques croquis apres vous avoir lu. C’est vrai qu aussi bien sous la violente lumiere d hier que sous la grisaille de l’hiver ce port est vraiment agreable....

                          Faisons en encore avant quil ne soit definitivement dégradé...

                          questce quon peut faire ?


                        • parigot (---.---.185.225) 10 avril 2007 09:50

                          jy etais hier, jy ai passé toutes mes vacances depuis 1950... Oui, ils sont fait des dégats... Ce que vous racontez c’est ce que je ressentais moi aussi.

                          Cetait tres sympa : tous ces marins etaient si gentils et travailleurs : Leo, Pierrot, Jules, Gaston, Marcel... votre père, et tous les autres : Des gens agréables et biens.

                          Maintenant, on y est tres mal acceuillis : de parfaits connards.... Il n’y a que le fric qui compte ... Et on dirait que ca marche au bakchich pour avoir une place....


                          • kermorvan (---.---.70.6) 10 avril 2007 12:15

                            en tout cas on a ete mis dehors de notre port : Belz n’a rien fait pour empecher ca !

                            on peut dire aussi que Gerard pierre a aussi laissez faire ! et ce connard vient demander nos voix : il pourra se les mettre ! la prochaine fois on sen souviendra !

                            moi, ils nont pas voulu de mon canot dans le port : et en plus il mont envoyé promener. J"en ai parle à Belz qui m a dit qil ne pouvait rien... Et le lendemain il y a un dugentil pistonne par Pierre qui lui a eu droit aussitot a une place. et a port Maria pas moyen d y aller non plus : cest reserve aux etrangers a Quiberon

                            Belz pierre legrand meme combat : dehors !on vous a assez vu !


                            • julien (---.---.11.30) 10 avril 2007 15:09

                              il parait quil va y avoir une avenue de la maison du port au mané pour aller a saintjulien retrouver la route nationale. cest ce qua raconté un conseiller aux voeux du maire

                              Va y avoir plein dexpropriations pour un port ou les quiberonnais nont plus le droit daller Sont tous de meche


                              • Gi/net (---.---.31.29) 14 avril 2007 10:09

                                Bonjour, parisienne de naissance, je viens en Bretagne depuis 60 ans dont 25 ans à Quiberon, inutile de dire que j’aime cette région et je compatis à la desolation des Quiberonnais de souche qui voient détruire leur qualités de vie, c’était également ce que j’aimais trouver. En voulant trop faire pour les estivants et autres immigrés la municipalité de Quiberon est en train de détruire ce que nous souhaitions retrouver loin de la ville : Ne pas trop baricader nos maisons ,cadenasser nos vélos, surveiller nos draps de bains, craindre les rues la nuit etc.


                                • gavroche (---.---.0.27) 14 avril 2007 10:48

                                  je reviens de Quiberon, en passant par port Haliguen où je passais mes vacances : quels dégats !

                                  Je ne reconnais plus les lieux !

                                  Ou sont passés les jolis bateaux multicolores ? Ou sont passés les Quiberonnais qui nous faisaient goûter aux choses de la mer ?

                                  Votre maire peut essayer maintenant de mettre en place une culture maritime de pacoptille...Avec sa « semaine océane » ; Mais c’est quand même lui qui a contribué avec son compére Kervadec de Saint pierre a tout détruire...

                                  Des pecheurs m’ont dit aussi qu’on voulait les transferer dans l autre port parceque lon voulait recuper leurs places pour mettre des bateaux de plaisance. Poussé parait-il par une association de plaisanciers parisiens, le directeur du port pense qu il a un gros manque à gagner car les pecheurs et le retraité de la peche ne payent pas.

                                  Bravo M. Luco ! Vous êtes bien le seul à oser vous affronter à ces gens là ! Vous êtes bien dans l’état d’esprit de ces gars de Port Haliguen : ceux qui ont contribué à sa renommée !


                                  • pingouin second (---.---.114.19) 16 avril 2007 19:41

                                    Mes respect commandant ! Tu as la plume toujours aussi vive, aussi acerbe ! On se souvient encore de tes analyses !!!!

                                    Ben dis donc là dis donc ! Comme dirait ton ancien bidelle, Il y en a par chez toi qui sont en train de démolir un joyau de la côte de Bretagne : ils sont tombés sur la tête tes édiles ! Ils ont de la merde dans les yeux peut être ?

                                    C’est un désastre, ce petit port où je passais avec mon cotre quand je remontais de Toulon à Brest, on peut même plus y faire escale.... On est trop mal acceuilli ! Il n’y a jamais de place pour les gens comme nous. Pourtant il y a plein de bateaux à la coque couverte de berniques là dedans avec des guignols qui font semblant... La dernière fois j’ai voulu aller dans le port ancien, il y a un petit imbécile qui m’a dit de me tirer !. Je n’ai même pas pu aller te voir... Alors j’ai repris la mer le lendemain pour remonter ici !

                                    Faut pas lâcher le morceau car autrement tu es fichu ! Ces types là il n’y a que le fric qui compte, ce sont pas des marins : botte leur le cul jusqu’à ce qu’ils comprennent ! Et tes collègues du port, ils ne font rien ?


                                    • Sun City (---.---.183.122) 17 avril 2007 12:17

                                      Je viens de voir cet article... Fort bien écrit au demeurant. J’ai mon bateau dans le port depuis deux ans, un 13 metres...Et je suis très bien acceuilli par le directeur du port qui m’a facilité l’accès...

                                      Moi ? je trouve que les gens du pays feraient mieux d aller dans lautre port et laisser ce port aux gens qui sont mieux à même de le gérer. Sinon qu’est ce qui se passerait à votre avis ? Le désordre immédiat tout simplement !

                                      Votre mairie est bien incapable de gérer un port pareil ! C’est fini le temps où les gens du pays étaient capables de construire et de gérer quelque chose : Votre « Quiberon » est un lieu de retraités ! Il n’y a plus de jeunes capables de prendre les choses en main !

                                      Ceux qui ont du coffre partent ailleurs pour travailler. De toute facon, ils n’ont pas de travail à Quiberon ! Sinon à faire la plonge ou le saisonnier... Ils ne peuvent pas non plus se loger à Quiberon : trop cher !...

                                      Ce sont les gens comme nous qui « peuvent » acheter quelque chose... et y mettre nos bateaux ! Alors faudra s’y faire !


                                      • librevasion 28 avril 2007 23:54

                                        Des gens comme vous !... oui Bernard avait vraiment la classe pour gérer le port ...


                                        • untel 1er mai 2007 20:57

                                          Oui peu de gens auraient réussi à gérer le port avec autant de savoir faire. Il a profondemment remodelé les 2 ports (port haliguen 1 et 2) qui grâce à lui, sont devenus les joyaux de la sagemor. Pour ce magnifique travail, nous ne te remercierons jamais assez bernard.


                                        • Korrigane 29 juillet 2007 09:48

                                          Je suis née à Quiberon, j’ai grandi sur port Haliguen, sur le vieux Port. Tous les matins au réveil je jetais un oeil depuis mon lit sur le niveau de l’eau dans le vieux port, pour savoir grâce à la marée si je n’étais pas en retard pour aller à l’école...

                                          J’ai du partir à 18 ans pour mes études, puis pour travailler, j’espère un jour revenir dans ma Bretagne.

                                          Aaaah la question des parisiens...

                                          Les fameux « parigots »...

                                          En fait, force est de constater qu’être « Parigot » est tout un état d’esprit, c’est plus que d’être un habitant de Paris venant passer ses vacances sur notre presqu’île.

                                          Il est des vacanciers de ce style qui savent respecter la presqu’île, qu’il s’agisse de sa nature ou de ses habitants, et surtout de son authenticité. Qui savent respecter la vie des uns et des autres, qui savent ne pas arriver avec leurs grosses chaussures de parisiens et se payer tous les droits à grands coups de billets.

                                          Ceux-là ne méritent pas d’être affublés du sobriquet de « parisiens », quand bien même ils viendraient de Paris.

                                          Malheureusement, pour la majorité des touristes, ce n’est pas le cas. Qu’ils viennent de Paris ou pas, d’ailleurs, même si beaucoup descendent de la capitale, pour tous, le nom de « Parisiens » a pris beaucoup de connotations indépendantes de l’origine.

                                          Ma mère est née dans notre maison, sur Port Haliguen, et notre arrière-grand-mère y vivait. Un jour, ma mère expliqua à un touriste venu admirer ses tableaux, qu’il devenait de plus en plus difficile aux Quiberonnais de garder leurs maisons, en raison de l’inflation de l’immobilier sur la presqu’île.

                                          Savez vous ce que ce « parisien » a répondu ?

                                          « Les Quiberonnais n’ont qu’à louer leurs maisons à des vacanciers et retraités de la capitale et aller vivre ailleurs. Ils reviendront en profiter lorsqu’ils seront à la retraite ».

                                          Voici le niveau de respect des Parisiens. Dehors les Quiberonnais, laissez la place à ceux qui ont l’argent ! Laissez nous faire de Quiberon un mouroir pour les vieux cons de France et de Navarre !

                                          Mon oncle est mort juste avant sa retraite, d’un cancer. Il ne sera jamais revenu vivre chez nous.

                                          Que dire encore de ces « parisiens » qui ont exigé que l’on fasse taire « la vache », cette bouée qui sifflait sur l’Océan les nuits de tempête ? Elle faisait partie de notre vie et nous l’aimions tous, mais elle gênait le sommeil de quelques touriste bourrés 10 mois par ans de calmants, prozac et valium.

                                          Que dire également de ces touristes qui portent plainte contre le bruit des voiliers dans le port, les nuits de grands vents ? J’ai vécu 18 ans à entendre sonner les coques, siffler les mats, claquer les drisses, vibrer les bouts, et j’ai aimé cette musique qui me berçait, la vraie musique du Port, celle que nul n’invente sauf le vent et la mer.

                                          Et ils osent dire qu’ils viennent chez nous pour le charme de la presqu’île ? Qu’ils achètent un DVD et le regardent confortablement assis dans leurs salons parisiens ! Ils sont incapables d’entendre, incapable d’écouter, incapables de regarder.

                                          Et ces touristes qui se plaignent de l’aérodrome, qui est pourtant une part de l’histoire de notre presqu’île ?

                                          Et ceux là encore qui remplissent les ports de voiliers qui ne naviguent jamais, et qui leur servent juste à prendre un apéro au port pour épater les amis Parisiens avec un beau Bénéteau à 100 000 euros ? Leurs écoutes brûlent au soleil sans jamais glisser, les voiles se flétrissent sans jamais claquer au vent.

                                          Pendant ce temps, les Quiberonnais qui souhaiteraient un place pour leur voilier, et qui eux navigueraient, sont mis sur liste d’attente !

                                          Alors, vous qui aimez cette presqu’île et la Bretagne, essayez de comprendre pourquoi certains vous affublent, peut être injustement dans votre cas, mais si justement la plupart du temps, du sobriquet de « Parigot ».

                                          Alexandra

                                          [email protected]


                                          • Patrick LUCO Patrick LUCO 29 juillet 2007 10:48

                                            Bonjour ! Oui, je comprends parfaitement ce que vous ressentez !.... Malheureusement les dégâts ont été commis par des gens sans scrupules et indifférents qui ont laissé faire n’importe quoi. J’ai exposé dans un blog "A Quiberon...) certains faits que j’ai rencontrés. ( http://castero.free.fr/ ). Je dois dire que sous couverture de sympathie apparente, j’ai observé de la part de responsables, une certaine duplicité !... Meilleures salutations d’un gars de Port Haliguen ! Padrig LUCO


                                          • LANDRELLEC 7 juillet 2009 16:13

                                            Bonjour

                                            Le racisme primaire est partout : les parigots les arabes .....

                                            C’est étonnant, en France les gens arrivent à être raciste entre deux départements, c’est triste.

                                            Le problème ce n’est pas les parigots ni les bretons, le problème c’est les comportements égoistes et les gens incapables de préserver leurs lieux de vie.

                                            Alors Parigots, Bretons, Marseillais celà ne veut rien dire et je vous invite à méditer cette chanson de G Brassens

                                            La ballade des gens qui sont nés quelque part by Georges Brassens
                                            C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
                                            Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
                                            Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
                                            Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités
                                            Et c’est être habités par des gens qui regardent
                                            Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
                                            La race des chauvins, des porteurs de cocardes
                                            Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
                                            Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part


                                            Note : je vous suis sur beaucoup de points avec en moins le catégorisation des hommes



                                          • LANDRELLEC 8 juillet 2009 10:43

                                            Bonjour

                                            Le racisme primaire est partout : les parigots les arabes .....

                                            C’est étonnant, en France les gens arrivent à être raciste entre deux départements, c’est triste.

                                            Le problème ce n’est pas les parigots ni les bretons, le problème c’est les comportements égoistes et les gens incapables de préserver leurs lieux de vie.

                                            Alors Parigots, Bretons, Marseillais celà ne veut rien dire et je vous invite à méditer cette chanson de G Brassens

                                            La ballade des gens qui sont nés quelque part by Georges Brassens

                                            C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
                                            Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
                                            Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
                                            Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités
                                            Et c’est être habités par des gens qui regardent
                                            Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
                                            La race des chauvins, des porteurs de cocardes
                                            Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
                                            Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part



                                          • frannyz 30 juillet 2007 09:21

                                            le village gaulois (qui n’était pas à Poral mais derrière la thalasso) était fragile. A part pour des spécialistes il n’y avait pas grand chose à voir (des petits murets) Il a été réensablé par les archéologues pour le protèger, et c’était la meilleure solution quand on voit ce que des vandale ont fait aux vestiges romains sur la côte sauvage


                                            • LANDRELLEC 7 juillet 2009 16:03

                                              Bonjour

                                              Je comprends complètement vos pensées et votre position et au-delà de la nostalgie, des souvenirs, c’est un état d’esprit qui s’envole et aussi pas forcément le meilleur choix pour préserver la vie et l’économie d’un site touristique (la presqu’ile ne ressemble plus à rien sauf le littoral et la navigation). D’ailleurs et peut être trop facilement j’ai migré sur la cote nord de la Bretagne ou je retrouve cette liberté.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès