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Accueil du site > Actualités > Politique > Indécision ou le french paradox des élections de 2007

Indécision ou le french paradox des élections de 2007

La campagne officielle vient juste de commencer que nous pouvons d’ores et déjà tirer quelques conclusions avant le résultat final indécis et pour cause. Selon les instituts de sondage, il y aurait entre 40 et 50 pour cent d’indécis, ce qui est considérable. D’où l’idée d’un paradoxe puisque rarement on aura vu tant d’émissions et de débats télévisés, radiodiffusés, sans compter l’entrée en scène du média Internet et des nombreux sites indépendants ou partisans. La campagne aurait passionné les Français dit-on. C’est possible. Tout dépend ce qu’on entend par passion. Un mondial de foot ou les jeux Olympiques passionnent tout autant les Français.

 

 

La multiplication des éléments pour juger et des éclairages médiatiques aurait dû ancrer l’électorat dans un camp ou un autre. Or, c’est l’effet inverse qu’on observe, les électeurs semblent désorientés pour ne pas dire paumés. Voilà donc un sujet qui devrait interpeller les analystes mais aussi faire réfléchir chaque citoyen. Essayons de tracer quelques éléments d’explication.

 

 

L’indécision de l’électorat suppose, en première analyse, une imprécision des candidats quant à leur positionnement sur différents sujets. Les lignes bougent comme on dit. Force est de constater que les candidats des deux grandes formations n’ont cessé de tergiverser, d’aligner des mesures, des propositions, des feux et contre-feux, de déclamer des valeurs, d’invoquer des figures historiques, au point d’égarer leurs électorats respectifs. Dans ce contexte, François Bayrou a su jouer une belle partie tactique, exploitant les erreurs des deux adversaires. Jean-Marie Le Pen est resté sur son capital non sans manœuvrer en séduisant l’électorat de la droite UMP. Chaque candidat s’est avéré influenceur et influencé, telle une girouette qui s’aligne sur la direction des vents tout en soufflant dans sa propre direction. Du coup, le système est devenu flou et les électeurs indécis le sont restés. Les girouettes varient au gré des idées, des suggestions, des propositions, des apparitions médiatiques et des sondages

 

 

Une réflexion plus profonde interrogera cette indécision remontant au tout début de la campagne, il y a des mois. Là, ce n’est plus une question de tactique électorale et de circonstance mais d’un fait sociologique bien ancré dans la société. Et ce d’une manière complexe et perplexe. Car à notre ère individualiste, beaucoup cherchent la solution qui leur apportera le plus de bénéfice. C’est une confusion des genres. Et si le politique se sert de la confusion des genres, il en profite, à tous les échelons. Sauf peut-être quelques grandes figures historiques qu’on cherchera en vain. Les électeurs votant par intérêt sont indécis car ils ne savent pas qui va représenter leurs intérêts. A l’époque de l’intéressement économique et financier, la représentation nationale incarne l’intérêt général plus que la volonté générale. Les électeurs ancrés dans des valeurs idéologiques ne savent plus qui les représente. Les clivages anciens se sont estompés, autant que l’aspiration à un agir collectif orienté vers le bien pour tous. Enfin, les Français sont désorientés par un facteur supplémentaire qui est la place du politique dans le monde actuel, mondialisation, modernisation, complexité... Du coup, certains tiennent des propos déplacés, comme José Bové, du genre remplacer la force dissuasive nucléaire par 150 000 enseignants. Dans ce cas, on frise le grotesque mais dans la plupart des propositions, on pourra trouver quelque chose de vain. Etant entendu que tout domaine d’activité budgétisé suppose une restriction dans d’autres domaines, sauf augmentation de la dette, d’où des choix. Pas tout, tout de suite, disait Lionel Jospin, pas tout, pour tous, impose la loi de conjoncture. Et pour finir, ajoutons le spectre du 22 avril qui joue sur une prétendue utilité du vote privilégiant l’efficacité face à l’expression d’une contestation au risque de voir le FN parvenir au second tour. Cette peur joue évidemment dans les votes de gauche, à l’avantage de la candidate institutionnalisée, madame Royal.

 

 

L’électeur de base est donc désorienté, ne sachant ni le comment du politique, ni le pourquoi, mais comme la démocratie est devenu une habitude il faut bien qu’il vote. De plus, le spectacle n’étant pas pire que celui donné par les piètres comiques de notre époque, l’électeur assiste, avec quelque plaisir divertissant et gentiment intellectuel, aux discussions politiques ; et s’il est militant et convaincu, il se déplace aux meetings comme d’autres vont au stade.

 

 

Les électeurs semblent perdus mais n’en sont pas pour autant égarés sur ce qui les intéresse de près, ce qu’ils souhaitent à petite échelle, ce qui les agace. La politique, c’est la superposition d’une perplexité nationale et de certitudes locales, d’une indécision sur les grands enjeux et de choix déterminés sur des choses proximales d’ordre privé. Bref, le sens du politique se dissout dans l’intérêt privé et se noie dans l’étendue des enjeux universels. Quant aux politiques, ils savent aussi ce qu’ils veulent : le pouvoir. En défendant certes des convictions mais sans qu’on sache quel est l’ordre de subordination, autrement dit la conviction instrumentalisée pour la conquête du pouvoir ou bien le pouvoir servant l’action au service de causes, valeurs et conviction. Mitterrand et Chirac lorgnent vers la première hypothèse. Avec les candidats de 2007, ce n’est pas un déplacement de vision mais carrément du tangage.

 

 

On (les citoyens, les gens) ne sait pas quels sont les vrais enjeux de société. Le pouvoir d’achat, la famille, la sécurité et l’écologie sont des enjeux importants mais largement insignifiants face aux grandes questions, sur la destinée humaine, le rôle de la technique et, avec une articulation trop complexe pour la raison citoyenne, la domination planétaire de deux figures, le manager (Bill Clinton, Blair, Sarkozy en sont, au niveau supérieur) et le financier (incluant les golden boys, les PDG, les profiteurs, les hyper-classe de loisir et de luxe). Sans doute, les politiciens sont-ils si imprégnés de puissance, de vie luxueuse, de domination, qu’ils ne savent pas ce que les gens vivent. Sans doute s’imaginent-il que le peuple se contente d’aspirations prosaïques, fade décalque des aspirations de la classe dominante. Tant que cette question ne sera pas débattue il n’y aura pas d’élection sur des enjeux déterminants. Mais simplement un vote pour servir la fonction démocratique d’un système qui dépasse le politique.

 

 


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25 réactions à cet article    


  • Dedalus Dedalus 10 avril 2007 13:26

    Voir aussi « Des indécis, des sondages et de la stratégie électorale » : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=22129


    • tvargentine.com lerma 10 avril 2007 13:42

      Ce ne sont pas les électeurs qui sont indécis,se sont les instituts de sondage qui ,ne voulant se tromper une fois de plus,(comme depuis 10 ans) parlent d’électeurs indécis et éviter de perdre toutes crédibilités auprès de leurs clients !

      Mais le choix est déjà fait pour les français


      • Cratyle (---.---.37.13) 10 avril 2007 15:08

        Vous prenez les indécis pour des « perplexes » au sens des sondeurs. Les Français indécis ne regardent pas l’élection en ahuris qui n’y comprennent rien. Ils savent ce qu’ils veulent. Mais ils hésitent entre deux candidats précis, en général Bayrou et Royal ou Bayrou et Sarkozy - il n’y aurait pas tant d’indécis sans la venue de Bayrou ! Ce peut être aussi, dans une moindre mesure, entre Le Pen et Sarkozy, entre Voynet et Bayrou ou Royal, ou entre l’extrême gauche et un vote ’utile’(?) pour Royal, mais cela concerne nettement moins d’indécis. Les Français, comme pour le référendum, cherchent à comprendre, à s’informer, à choisir en toute connaissance de cause, pour la plupart entre Bayrou et un autre. J’ai confiance qu’après avoir bien examiné la situation, ils se détermineront pour Bayrou. Le seul fait que des PS et UMP soient indécis est déjà une victoire anticipée pour le candidat Bayrou. Elle se prolongera dans les urnes.


        • yvan (---.---.148.16) 10 avril 2007 15:30

          Merci Monsieur pour ce commentaire auquel j’adhère largement .

          Des questions très importantes se posent aujourd’hui et de nombreux Français essayent d’y répondre le mieux possible par leur vote .

          François Bayrou a estimé nécessaire une mobilisation générale au-dela desdifférences, je lui donne raison car la crise morale est profonde , donnons lui notre soutien sans réserve .


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 avril 2007 21:17

          C’est en effet possible que Bayrou ait boosté le nombre d’indécis. Et c’est même logique qu’un électeur qui ne vote pas pour sa famille naturelle reste indécis, comme moi qui suis de gauche et vais voter Bayrou mais sans aucune hésitation car j’ai pesé l’affaire depuis un moment. Cela dit, je comprends que d’autres dans ma situation puissent être indécis. Comme d’ailleurs au moment d’une séparation, on la (le) quitte ou pas... ?


        • parkway (---.---.18.161) 11 avril 2007 13:37

          à bernard dugué,

          il est possible également que pour ceux qui se sentent vrais gauches n’aient pas d’autres choix que Buffet...


        • Nemo (---.---.68.243) 10 avril 2007 16:17

          L’élection du Président de la République au suffrage universel nous a été imposée par De gaulle qui nous a légué une monarchie républicaine. Une nation n’est pas une famille et elle a besoin d’échelons successifs de discussion et de représentation du quartier à l’état , les représentants nationaux élisant un chef de gouvernement. La stabilité souhaitée pourrait être assurée en réalisant toutes les élections à la proportionnelle avec une prime au parti en tête de manière à assurer une majorité. Pour l’instant, le système oblige tous les candidats susceptibles d’être élus à se contorsionner pour incarner les contradictions des Français divisés en au moins cinq tendances. S’il y avait eu une candidature antilibérale unique, beaucoup d’électeurs de gauche lui auraient donné leur voix au premier tour, mais ce n’est pas le cas. Au demeurant, la droite a deux candidats : un de centre droit et un de droite ultralibérale. Le danger de l’extrême droite n’est pas écarté. C’est dans ce contexte que je pense qu’il faut voter Ségolène Royal dès le premier tour que ce soit pour le meilleur possible (pour moi) ou pour éviter le pire. Son livre, “Maintenant” nous fournit des précisions positives. Les aides publiques aux entreprises seraient soumises à condition. Une sécurité sociale professionnelle est prévue : un service public unifié de l’emploi sera négocié avec les partenaires sociaux dont les possibilités d’information et de négociation seront renforcées. Un plan pour les banlieues basé sur “le contrat social et citoyen” bati par les associations de banlieue. La banque centrale européenne doit ajouter à son souci de lutte contre l’inflation, la recherche de la croissance et du plein emploi, elle devrait se concerter avec les ministres de l’économie européens au sujet de la politique de change. ...Accroître les moyens de l’éducation, organiser le soutien scolaire gratuit, développer la recherche ; créer des maisons de santé dans les zones désertées avec l’ensemble des professionnels ; former davantage de médecins et de professionnels de santé ; défendre l’hôpital public ; developper la prévention, la médecine scolaire et du travail..... Cela vaut la peine de lire le livre “Ségolène Royal, maintenant” paru chez Hachette Littérature, son programme est un programme de progrès limité par la conjoncture européenne et mondiale actuelle, mais faisable. la désorientation des électeurs est largement créée par les médias, largement au service du ministre-candidat mais aussi par la politique de réduction des entreprises publiques menée par le PS en 1997-2002 qui a créé une crise de confiance en eux. Mais le PS se présente aujourd’hui avec un programme européen amendé.


          • crou (---.---.207.166) 10 avril 2007 23:52

            On ne vous a jamais appris à faire des paragraphes ?

            Ce serait beaucoup plus lisible et au beaucoup moins flou (comme votre candidate d’ailleurs...)

             smiley


          • paul (---.---.34.79) 10 avril 2007 18:09

            Les français sont largement indifférents. Aucune discutions dans ma société. La France n’a pas de problème majeur avec solution proposé par un des 12 candidats. Le choix est entre l’alternance ou blanc bonnet, bonnet blanc. Sans programme de part et d’autre. Largement de quoi être perplexe.


            • maxim maxim 10 avril 2007 18:57

              je me demande si ce n’est pas plutôt de la desinformation ,faite par les instituts de sondage ,et je rejoins en celà Lerma ....

              en 2002,ils se sont faits tout petits après les resultats les organismes cités plus haut ,alors maintenant on noie le poisson ....

              courage ,plus que quinze jours à patienter ....

              en fait ,je crois bien que chacun a bien sa petite idée non ?????


              • (---.---.69.63) 10 avril 2007 19:04

                Pour éclairer le débat, je vous propose ma modeste contribution.

                Je confesse être l’un de ces indécis.

                Si je le suis aujourd’hui c’est que j’attend qu’un candidat se raproche ou s’exprime sur un ou deux sujets de société qui me préocupent.

                1/ Comment le candidat protègera les citoyens contre les lobbys. Nous voyons dans les évènements récents, DADVSI, OGM, ... que des entreprises (parfois françaises) sont capable de dicter leur loi à la nation. Personne à part peut être Bové ne s’est exprimé sur ces sujets.

                2/ Comment intégrer les données du réchaufement climatique dans notre vision d’avenir. Nous devons nous adapter à un monde qui dans 50 ans ressemblera peut être à ce qu’on vécu nos lointains ayeux. Sur ce sujet silence radio. (pour tout les candidats, c’est la croissance qui prime).

                3/ Comment à la lumière des deux premiers item insérer la France dans la mondialisation. La aussi, silence radio.

                4/ Qui garantira les libertés individuelles et collectives. (liberté d’expression, de soins....) Silence dans les rangs !

                5/ qui saura réformer la gouvernance de la France et de ses régions en favorisant un VERITABLE renouvellement des élites.

                Je reste indécis, et je pense que je vais le rester longtemps...


                • yvan (---.---.148.16) 11 avril 2007 09:45

                  Bonjour

                  Permettez que j’apporte quelques éléments de réponse :

                  - Votre point 1) n’as pas été abordé clairement par aucun candidat, il correspond, tout de même, à un avis bien ancré à la gauche du PS .

                  - 2) ; C’est un vaste chantier dans lequel tout le monde aura un rôle à jouer ; le rôle du popitique sera dans les orientations et dans sa capacité à mobiliser . Rien de sérieux ne peut être détaillé aujourd’hui .

                  - 3) ; F. Bayrou a placé ce grave problème au niveau Européen , c’est à méditer mais il faut une reprise active de la construction de l’Union .

                  - 4) ; En principe, les loi républicaines couvrent le sujet, « le reste, c’est l’affaire des hommes » ( comme disait le général De Gaulle), ce qui rejoint votre point suivant .

                  - 5) ; Sur ce point, F.Bayrou( encore lui, excusez moi...) apporte une réponse (lire l’ensemble de ses propositions et écrits) : il veux changer le paysage politique et placer (ou replacer) la meilleure compétence à tous les niveaux . N’a t-il point dit clairement qu’il mettrait des gens nouveaux, aussi bien au gouvernement qu’aux postes importants de l’Administration ? Je puis témoigner que notre pays n’est pas pauvre en valeurs humaines ; de nombreuses forces n’ont pas encore donné ... Faites plus confiance à la valeur humaine lorsque celle-ci met en premier l’Esprit de Service et non le carrièrisme... c’est surtout là que nos élites ont à progresser ; il leur faut donc un bon président...


                • Voltaire Voltaire 10 avril 2007 20:58

                  Un article intéressant.

                  Je partage l’essentiel de votre analyse, mais ni l’introduction ni la conclusion.

                  Ainsi, je ne pense pas que l’électeur indécis soit paumé dans son choix. Il est indécis en toute connaissance de cause pourrais-je dire, et non pas à l’insu de son plein gré smiley

                  L’électeur est indécis, principalement, parce qu’il pèse certains arguments, et qu’il n’a pas fait son choix :

                  De nombreux électeurs de gauche hésitent ainsi entre le vote de conviction (pour un petit candidat, ou pour Mme Royal), et un vote utile (pour Mme Royal ou Mr Bayrou), un certain nombre d’électeur de droite hésite entre Mr Bayrou, et Mr Sarkozy, voire entre Mr Sarkozy et Mr Le Pen, mais ces hésitations sont parfaitement raisonnées. Tout dépend en effet des critères de choix que l’électeur va considérer comme prioritaires, qui peuvent être pour lui-même ou pour le pays, idéologiques ou pragmatiques etc...

                  Ceci me semble principalement dû à la disparition du clivage droite-gauche et au fait que les « classes moyennes » constituent l’essentiel de l’électorat., qui se prononce donc sur des critères moins confrontationnels.

                  Il me semble aussi que beaucoup de citoyens sont bien conscient des enjeux majeurs, voire philosophiques d’une telle élection, mais qu’ils considèrent ces éléments comme hors de portée des candidats eux-mêmes.

                  Enfin, même s’ils ne sont pas pauvres, ni Mme Royal ni Mr Bayrou ne semblent fascinés par l’argente et ne vivent dans le luxe des grandes richesses de ce monde. Si leur statut les mets à l’abris de tout soucis matériel, ils semblent, en tout cas pour Mr Bayrou (mais je pense qu’il en va de même avec Mme Royal) avoir gardé un minimum de contact avec les citoyens ordinaires pour pouvoir garder les pieds sur terre.


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 avril 2007 21:12

                    Voltaire,

                    le mot paumé est un peu exagéré j’en conviens, mais j’ai dis « semblent paumés » et non pas « sont paumés ». Une manière d’introduire le sujet.

                    Pour le reste, j’ai essayé de comprendre le niveau élevé des indécis, 10 points de plus qu’en 2002.

                    Quant à la question du luxe, je n’ai pas spécialement visé Bayrou ni Royal, peut-être Sarkozy et encore. On se souvient de la bévue de Jospin sur le prix de la baguette après l’euro et pourtant, Jopsin avec son R19 cabriolet. Sans être dans le luxe les politiques sont à côté de la vie des gens. Pour preuve, le spot de Royal sur les gens aptes à faire un diagnostic de leur vie. Les gens ne sont pas malades il me semble. Le luxe, Manuel de Dieguez l’évoque, en parlant des élites européennes.


                  • neuneudroite (---.---.223.132) 11 avril 2007 02:17

                    Comment reconnaître le neuneu BAYROU quand il parle : Très facile, il emploi du langage neuneu, son langage est souvent ado, même pre-ado, peut être un peu de complexe Peter Pan, il a du mal a grandir et parle le langage neuneu car il est resté dans ses 15 ans ou alors il parle neuneu car il pense que ça “fait” (affection totale pour le verbe faire) jeune ! On aura donc des fois du Bobo quinquagénaire neuneu total. Tout d’abord un neuneu ne se rend jamais compte de l’être, c est un peu comme le beauf ou le Bidochon, ce n’est jamais soi même mais toujours l’autre !


                    • neuneudroite (---.---.223.132) 11 avril 2007 02:18

                      Bayrou, cousin germain de l’UMP veut un débat sur Internet, malheureusement ça ne sera jamais possible, Le neuneu a certainement plus de 14 ans ...aucun candidat n’a envie de débattre avec un ado attardé.


                    • neuneudroite (---.---.223.132) 11 avril 2007 02:25

                      Comment reconnaître le neuneu BAYROU quand il parle : Très facile, il emploi du langage neuneu, son langage est souvent ado, même pre-ado, peut être un peu de complexe Peter Pan, il a du mal a grandir et parle le langage neuneu car il est resté dans ses 15 ans ou alors il parle neuneu car il pense que ça “fait” (affection totale pour le verbe faire) jeune ! On aura donc des fois du Bobo quinquagénaire neuneu total. Tout d’abord un neuneu ne se rend jamais compte de l’être, c est un peu comme le beauf ou le Bidochon, ce n’est jamais soi même mais toujours l’autre !


                      • neuneudroite (---.---.223.132) 11 avril 2007 02:25

                        Bayrou, cousin germain de l’UMP veut un débat sur Internet, malheureusement ça ne sera jamais possible, Le neuneu a certainement plus de 14 ans ...aucun candidat n’a envie de débattre avec un ado attardé.


                      • (---.---.141.115) 11 avril 2007 07:43

                        Les sondages ont une fois de plus frappé !

                        Malgrés leur critique, nous les commentons !

                        Vous y croyez aux indécis ? Non ! sans blague, cela s’apparente à de la naïveté...

                        Soit vous êtes heureux et confiant dans une société sécurisante et vous voterez L’UMPS, soit vous vous dites, comment les envoyer balader, et votre choix se tourne vers Le Pen / Bayrou...

                        Simple, non ? Mais, pas simpliste ! Le Pen s’en retrouve conforté, car il représente bien l’antisystème !!! Surtout par rapport au non du TCE en autre...

                        Tout Blabla est donc inutile, les Français n’ont jamais été indécis, par contre manipulés, ils en ont marre...


                        • Romain 11 avril 2007 10:37

                          je ne pense pas que l’indécision des électeurs français soit un paradoxe étant donné la médiatisation jamais vu de ces élections. En effet il faut aussi prendre en compte que cette élection comporte un nombre impressionnant de candidats ce qui peut renforcer « l’embarras du choix ».De plus la grande médiatisation peut elle aussi contribuer à l’indécision puisque elle permet aux candidats de plus s’exprimer et donc aux électeurs de plus réfléchir à aux différents programmes et de plus s’interroger donc sur les différents candidats.Par conséquent les électeurs hésitent.


                          • lebrun 11 avril 2007 10:59

                            Cette vision est proche de la mienne et c’est à mon avis le minimum de base pour aborder les choses, voir un debat eclairé. L’opinion que ce soit celle des « citoyens » lambdas ou des personnalités politiques est insuffisante pour trouver un nouveau souffle, il faut une vision,la vision de chacun. Cela n’appartient plus aux specialistes. Un bemol d’importance : à la lecture de cet article je crois que le citoyen est encore trop dans son role de victime ; mais il n’y a pas d’erreur, et pour ma part chaque jour qui passe je suis de plus en plus indecis. parceque je sais qu’aucun format d’organisation, ne se tient avec force et sagesse, avec le doute aussi dans les propositions des candidats. Un jour que je me sentais un peu deprimé,pour la premierefois de ma vie j’ai ressenti l’espoir de m’en sortir ; sans savoir de quoi ,ni vers quoi, sans plan de bataille, j’ai compris que cette fois quoi qu’il arrive je resterais conscient avec simplicité, que je resterais sincere avec mon ame. Alors pour moi, si c’est encore un jeu d’egos vers le pouvoir pour le pouvoir, si personne ne se presente plus que pour lui même, avec un minimum de sincerité sans avoir besoin de convaincre, si personne ne se sent pret à « trancher » entre nos attentes et nos souffrances, si l’on croit encore qu’il suffit d’un CV à la hauteur de la complexité....et personne ne l’aura, s’il n’y a que representation fébrile, que volonté et tension, alors pour la premiere fois je voterais blanc et j’aurais la conscience tranquille de ne pas avoir été tenté par le vote « utile ».


                            • Thomas Roussot Thomas Roussot 11 avril 2007 12:43

                              La confusion idéologique savamment organisée par Royal et Sakozy a entraîné une contamination de tout le champ politique induisant une ndécision citoyenne inégalée.


                              • Dedalus Dedalus 12 avril 2007 11:38

                                Un « Appel pour une dynamique à gauche au premier tour » a été lancé ce jour et fait déjà boule de neige sur la toile.

                                Pour le lire... et peut-être le relayer à votre tour :

                                http://sarkononmerci.fr/files/APPEL%20dynamique%20gauche%20premier%20tour.html

                                Il se termine sur ces mots :

                                « Or voter Bayrou pour éviter Sarkozy revient à choisir de se précipiter dans le vide pour échapper aux flammes. On veut nous faire croire que toutes les issues sont condamnées : rassemblons-nous pour enfoncer la porte ! CAR CE SERAIT LE PIRE DES RENONCEMENT QUE DE SACRIFIER L’ESPERANCE AU NOM DE LA CRAINTE LEGITIME QUE LE PIRE NE SURVIENNE ! »


                                • Moravagine 12 avril 2007 11:40

                                  Une applet pour les indécis :

                                  www.priorizer.com/ap_president.php

                                  En comparant les candidats deux à deux (plus simple que tous ensemble), on arrive à dégager une préférence quantifiée en %.

                                  Evidemment, la comparaison entre deux candidats suit notre propre logique, par exemple la qualité de leur sourire smiley ou plus sérieusement leur position sur les deux ou trois sujets qui nous sont les plus chers. Dans l’idéal, il faudrait procéder de manière hiérarchisée, mais l’éditeur ne met à notre disposition que cette applet simple.


                                  • www.jean-brice.fr (---.---.173.115) 15 avril 2007 16:46

                                    Pourquoi il y aurait autant d’indécis : mais tout simplement parce que le PEUPLE FRANCAIS se méfie ! Devant une classe dirigeante qui ne se cache pas d’IMPOSER SES VUES, la réaction populaire est de se méfier, et ils ont bien raison ... Pour en savoir plus allez sur mon site www.jean-brice.fr

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