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Accueil du site > Tribune Libre > Dans les médias, les grandes manœuvres ont commencé

Dans les médias, les grandes manœuvres ont commencé

Les élections sont terminées. L’UMP dispose d’une majorité, certes moins large que prévue, mais absolue néanmoins. La bipolarisation de la vie politique française complétée par la mort des « petits partis » signe l’avènement d’une politique encore plus radicalisée qu’elle n’avait pu l’être jusqu’alors. Le gouvernement est remanié, jouant la carte de l’ouverture de façade et de la manœuvre politique d’arrière-plan. Dans les médias, tant décriés ces derniers mois, les grandes manœuvre ont aussi commencé.

La nomination de Christine Albanel au ministère de la Culture et de la Communication, mais également au rôle de porte-parole temporaire du gouvernement, sonnait le "la" de la gouvernance présidentielle. Couplée à l’arrivée des deux journalistes à l’Elysée et Matignon : Catherine Pégard (Le Point) et Myriam Lévy (Le Figaro) il fallait comprendre que la politique serait dorénavant plus une affaire de communication que de fond.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir les premiers « placements » de proches de Nicolas Sarkozy et constater le verrouillage tant annoncé des médias. Dès le mois de mai, la nomination du numéro deux de TF1 Laurent Solly, ancien directeur adjoint de campagne du président Nicolas Sarkozy, avait fait grincé des dents.

Puis ce fut au tour du Canard Enchaîné d’être attaqué frontalement, heureusement sans y laisser sa peau de canard... pour le moment.

Puis encore au tour du Monde avec des péripéties en cours dont l’objectif est de changer de gouvernance, et donc d’infléchir les lignes éditoriales pour le moment « à gauche » alors que dans bon nombre de cas, l’impartialité du Monde fait encore office de référence.

Hier, au tour de la chaîne publique France Télévision de passer à la moulinette. Philippe Vilamitjana, directeur de l’antenne et des programmes, indique que la chaîne ne reconduira pas six de ses magazines pour la rentrée, dont Arrêt sur images, l’émission hebdomadaire de décryptage des médias animée par le journaliste Daniel Schneidermann. Celle-ci serait à priori remplacée par "une autre émission de décryptage", type berlusconienne faut-il sans doute comprendre.

Annoncée dans la matinée par le site Internet de l’hebdomadaire Le Point, la suppression d’Arrêt sur images était alignée à celle de Ripostes - émission dont on connaît non seulement la qualité mais aussi l’esprit critique - laissant à penser que la proche garde du Président, dont on connaît l’accointance avec Le Point, avait déjà les cibles en tête. Mais Ripostes a su à priori se défendre, tout en restant néanmoins dans le collimateur des émissions qui peuvent être critiques suivant les invités.

Les grandes manœuvres se poursuivent encore aujourd’hui, et se poursuivront demain.

Au tour des Echos, et sans doute des magazines du type Enjeux les Echos, reconnus pour leurs qualités de contenu et leurs analyses argumentées. Dans le rôle du pourfendeur, « on » envoie la cavalerie lourde avec Bernard Arnault qui aurait proposé une somme proche de 250 millions d’euros - soit plus de deux fois le chiffres d’affaires du groupe Les Echos - pour s’approprier le groupe, propriété du Britannique Pearson, qui édite aussi le Financial Times. Une assemblée générale aura lieu le 19 juin, pour décider d’une grève, qui empêcherait la parution des Echos mercredi 20 juin.

Pendant ce temps-là, à Europe 1, même mouvements, cette fois-ci pour mieux se placer dans les grâces présidentielles : plusieurs poids lourds s’envolent vers des cieux plus gracieux (proches du Président) au Figaro.fr, à RTL, voire à BFM.TV. C’est J.-P. Elkabbach qui doit être déçu de s’être dévoué corps et âme pour un tel résultat...

Il y a de cela un an, le limogeage en force de l’homme fort de Paris Match avait pourtant déjà indiqué les « modes de faire » de sa majesté présidentielle.

Aujourd’hui, le rouleau compresseur est entré en action, avec la ferme intention d’en finir avec les journaux susceptibles de porter un « contre-pouvoir ».

Alors, on pourra sans doute objecter que le rédacteur de cet article raconte n’importe quoi, qu’il ne dit pas la vérité ou bien qu’il tronque l’information : quoiqu’il advienne, il faut constater que depuis l’élection présidentielle c’est l’effervescence dans le milieu du journalisme, tous médias confondus. C’est aussi l’effervescence dans les succursales de la gouvernance des grands groupes avec un accaparement systématique des rédactions, faute de quoi on les attaque frontalement (politique du débauchage ou de la pression).

En France, comme aux Etats-Unis ou en Italie - avec les conséquences que l’on connaît -, force est de reconnaître qu’effectivement, pour les médias, les grandes manœuvres sont lancées. Il paraît que cela a toujours été ainsi, mais est-ce pour autant tolérable, acceptable, normal ?

Certains disaient qu’ils voulaient combattre l’imbrication médiatique-politique-économique. Dans les années à venir, ils auront du pain sur la planche, tant aujourd’hui cette imbrication malsaine semble être à la tête de l’Etat, voire même des Etats.

Tout cela ne laisse, en tout cas, rien présager de bon, pour les rédacteurs libres que nous sommes ainsi que tous les journalistes dignes de ce nom qui font ce métier pour informer, et non pour « communiquer » par allégeance au gouvernement en place...


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138 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 juin 2007 10:28

    Arrêtons cette psychose sur une main mise sur « la presse »

    Le Monde et libé ont perdu depuis longtemps toutes crédibilités journalistiques avec un discours troskisant de donneurs de leçons de morales (les éditos du Monde et de libé !) et se sont bien remplis les poches en salaires (Colombani et July) alors que leurs journaux n’ont jamais vraiment décollés sans aides financières de l’Etat.

    Pour TF1,si vous considérez que Claire Chazal ou Charles Villeneuve c’est encore de l’information,vous avez 15 ans de retard ! et avec la TNT,vous avez le choix de votre information.

    A l’exception du canard enchainé qui produit un travail journalistique de grande qualité,le reste des « médias » ne sont que des médias de bureaucrate qui reprennent les dossiers de presse préfabriqués des attachés de presse (Hommes politiques,industriel,star....) et ne produisent que de la mauvaise qualité.

    Libre à vous de choisir aujourd’hui votre information sur le net ou sur le satellite


    • Reinette Reinette 20 juin 2007 17:01

      Journalistes embrigadés

      Comme en Corée du Nord, SARKOZY mobilise des journalistes pour chanter ses louanges.


    • finael finael 20 juin 2007 19:55

      « Arrêtons cette psychose sur une main mise sur »la presse" Le Monde et libé ont perdu depuis longtemps toutes crédibilités journalistiques avec un discours trosTkisant de donneurs de leçons de morales ..."

      Nous pouvons très facilement éliminer - ou du moins rendre suspecte - une affirmation de l’adversaire opposée à la nôtre en la rangeant dans une catégorie exécrable. .......... Shopenhauer : « L’Art d’avoir toujours raison (et de se faire détester de tous) »

      En tout cas Léon Davidovitch doit se retourner dans sa tombe !


    • ExSam 20 juin 2007 21:44

      Lerma

      Le Monde et libé ont perdu depuis longtemps toutes crédibilités journalistiques avec un discours troskisant de donneurs de leçons de morales

      C’est plutôt des discours libéraux que donnent ces journaux. Le conseil de surveillance du Monde, ces actionnaires, le patron de Libération et la purge qu’il a opéré, le fond et le ton des articles - on prendra seulement pour exemple la couverture minimale et tendancieuse du cas Denis Robert et Clearstream - montrent au contraire de cette langue de bois qu’on croyait réservé aux dinosaures de l’ère Coppéique, que ces journaux naviguent dans le cadre mental libéral, undercover plus ou moins.

      J’avoue que je ne comprends pas tes positions ; un coup tu nous la joue à gauche toute, un coup tu vois des trotskysants partout comme un rétroviseur coincé. J’aimerais le vrai Lerma dans la famille Lerma.


    • Bouli Bouli 20 juin 2007 11:09

      Et le plus étonnant, c’est que tout le monde semble s’en foutre complètement ! Tous les faits le montrent : la presse française est en train d’être mise au pas par le pouvoir sarkozien ! Quand toute la presse sera aux ordres de l’Elysée et que le palais dictera les infos du 20h, il sera trop tard ! Plus ça va et moins la France n’a de leçons à donner à la Russie ou l’Italie de Berlusconi... smiley


      • Anto 20 juin 2007 11:26

        rien n’empechera jamais les Français de faire la morale aux autres pays, la mauvaise foi ne nous a jamais étouffé et c’est très bien comme ça ! smiley

        Quant au fait que la plupart des gens s’en foutent, c’est helas à cause de l’interdépendance qui existe entre les médias et l’opinion. Celle ci a été si bien conditionnée qu’elle ne réagit meme pas quand l’ancien DG de TF1 traite les français de blaireaux.


      • Bulgroz 20 juin 2007 11:27

        Arrêt sur une phrase :« Celle-ci (Arrêt sur Images)serait à priori remplacée par »une autre émission de décryptage, type berlusconienne faut-il sans doute comprendre".

        Que voilà une belle réflexion partisane, un beau procès d’intention, une belle conviction, une grande objectivité.

        « France 5 télé berlusconnienne », merci d’avoir tout décrypté en toute lucidité, Rage, nous sommes trop bêtes de ne rien comprendre.


        • Rage Rage 20 juin 2007 11:42

          Je ne fais que préciser que, comme par hasard, des émissions de « qualité » sont remises en question alors que des emissions racolleuses, elles, perdurent.

          Je constate aussi que TF1 ratisse 30 à 40% de parts de marché (suivant l’audimat) et donc, même si les citoyens ont le choix, ils restent scotchés (surtout les plus âgés) sur l’offre de base de leur télé (tout le monde n’est pas équipé de la TNT ou du Net).

          J’en déduis donc, qu’en occupant encore un peu plus le spectre médiatique, les médias allégeant au pouvoir ont une force de frappe encore plus large. C’est un constat, que l’on dénonce en Russie ou en Italie, mais qu’en France on a du mal à saisir : la situation étant plus « soft » elle n’en est pas moins aussi réelle.


        • Anto 20 juin 2007 11:50

          la situation n’est pas forcément plus soft, simplement, l’autocensure est une caractéristique importante de la French touch, et ces sujets sont systématiquement éludés dans les médias quelque soit la couleur politique des dirigeants en place.


        • Bulgroz 20 juin 2007 11:51

          Rage,

          D’où tenez vous que les personnes âgées sont scotchées sur TF1 ?



        • LaEr LaEr 20 juin 2007 12:08

          ha merde, c’est encore plus grave que ce que je pensais... Cauet, avec comme invités « Mireille Mathieu, Julien Courbet, Cartouche, Agnès Soral, Noël Mamère et Laure de la Star Academy 5 » fait 40% d’audimat !!!

          Y a peut-être plus rien à faire pour notre pays, il est foutu :D.

          En Belgique était apparu un sondage intéressant sur les intention de vote et les choix télévisuels : Les télespectateurs de TF1 ont voté en grande majorité pour Sarkozy. Après, à vous de déduire...


        • snoopy86 20 juin 2007 13:17

          Noël Mamère de la Star Academy ?

          A la reflexion, pas invraisemblable...


        • Icopas 20 juin 2007 19:36

          On parle d’émissions racoleuses favorisées face à des émissions de qualité.... Hum hum....

          J’aurai tendance à penser qu’il y a lieu de préciser, les émissions de « qualité » ne nous emportaient pas au paradis car faisant souvent place hégémonique à des discours déjà très souvent unipolaires (par exemple ultra-libéraux en invitant en boucle toujours les mêmes bien en vue du sérail, même si ils étaient d’une incompétence renommée et notoire), et ces gens sont toujours là en boucle et tenant le haut du micro.

          Donc relativiser la prétendue qualité, qui était plus du milieu de gamme face aux porcheries people.

          L’autre terme qu’il convient de relativiser c’est la prétendue recherche à tout prix de l’audience.

          C’est inexact, là où on se vautre dans le glauque et le malsain, on devient d’un coup d’une courtoisie de violette et d’un silence tombal smiley pour taire et ne pas commenter l’ivrognerie publique d’un chef d’état non russe devant les caméras du monde entier.... smiley

          Pourtant ils auraient exploser l’audience !

          Voyez comme on exagère toujours .... smiley

          Le fil rouge n’est donc pas l’audience mais la soumission veule et servile, jusqu’à la caricature....


        • ExSam 20 juin 2007 21:47

          Bulgroz

          On ne prête qu’aux riches, et riche en coup fourrés, il l’est le Sarko. Comme il a viré le patron de Paris-Match le montre à l’évidence : la liberté de la presse s’arrête aux petits petons sensibles du lepéniste honteux.


        • Bill Bill 20 juin 2007 11:36

          pffffffffffffff !

          Il y a tout de même quelque chose d’amusant dans cette dénonciation des gauchistes.

          Voyons, nous savons tous que la presse est en grande difficulté, et n’est qu’artificiellement maintenue en vie par les subventions du gouvernement. Seulement cela ne date pas d’hier, et des gouvernements de gauche et de droite se sont succédés sans que cela change.

          Que pouvons nous en déduire ? Tout simplement que la presse n’est pas libre, et qu’elle ne l’a jamais été, ni sous la droite, ni sous la gauche, mais nous aurions mauvaise grace de raler à présent, uniquement parce qu’elle est suiveuse, alors que cela ne nous dérangeait pas hier.

          Vous voulez une presse libre ? Arrêtez tout de suite de subventionner les journaux, et la presse libre poussera sur les ruines de la presse aux ordres de l’UMP et du PS, parce que le marché sera libéré.

          Et puis c’est amusant, pour vous les journalistes sont donc les derniers des couards ? Quelle valeur donneraient-ils à leur travail, si de libre ils étaient d’un seul coup muselés ?

          C’est bien simple, les seuls journaux qui fonctionnent seuls, sont les journaux des extrèmes, pour une raison simple : ils font un travil de journaliste, certes orienté (!), mais un travail de journaliste tout de même...

          Bill


          • Rage Rage 20 juin 2007 11:45

            Je note « dénonciation de gauchiste ».

            Bien, je vois que le dialogue est ouvert. J’imagine que les dénonciations de « gauchistes », aux USA ou en Russie ne sont pas recevables car considérées comme telles ?

            Avec de tels raisonnements, on ne risque pas d’aller bien loin...


          • Bouli Bouli 20 juin 2007 11:47

            Mais pourquoi « dénonciation des gauchistes » ??? J’ai la nette impression qu’en ce moment sur AVox, je vous donnerai la recette de cookies, qu’on me dirait qu’ils sont crypto-socio-trotskystes parce que j’y aurais mis plus de pépites de chocolat que dans la recette de Mamie UMP !

            Voyons mon cher Bill, vous ne pouvez pas nier les faits ! Ils sont là et tous prouvés !


          • Bill Bill 20 juin 2007 11:50

            Quelle malhonnêteté !

            Lisez vous souvent des articles de droite sur agora vox dénonçant la main-mise sur les media ? Vous vous attaquez au sujet parce que Sarkozy est le président, et que ses idées ne sont pas les mêmes que les vôtres, mais si les journalistes développaient des thèmes de gauche, cela ne vous gènerait nullement, ayez au moins la franchise de le dire... !

            Bill


          • Bill Bill 20 juin 2007 12:00

            Mais cher Bouli, je ne nie pas que la presse soit aux ordres, bien au contraire !

            Je dis simplement qu’elle ne l’ai pas plus sous Sarkozy qu’elle ne l’était du temps de Jospin, de Chirac, ou de Mitterand, et que cela ne génait personne à cette époque. Maintenant que Sarkozy est là, nous assistons à un déferlement d’article de personnalités orientées à gauche, mais qui ne se seraient peut-être pas plaintes si leur parti avait gagné !

            Eh bien non, je veux bien dénoncer, mais pas dans ce sens-là ! Militons plutôt contre cette aberration d’une presse qui se dit libre, et qui en réalité est en partie fonctionnarisée par les subventions qu’elle touche ! Qu’il y ait une presse de gouvernement, soit, mais qu’elle loge à coté de l’Elysée, et que nous le sachions, mais qu’on laisse autour la presse se débrouiller ! Dès demain l’Humanité saute, Libération met la clef sous la porte, Le Monde doit refaire une réunion entre financiers, et on trouvera enfin des journaux nouveaux, avec peut-être des journalistes qui sortirons d’un autre cursus que l’école de journalisme habituelle, si prompt à laver les cerveaux, et qui n’est qu’un relais du tristement célèbre Big Brother !

            Bill


          • Bouli Bouli 20 juin 2007 12:06

            Je pense, sincèrement, que si la gauche avait une telle attitude elle serait dénoncée de la même façon. Quel que soit le bord politique, la presse doit être libre, un point c’est tout. La nouveauté c’est que Sarko affiche au grand jour ses connivences avec les médias jusqu’à placer un proche dans les hautes sphères de TF1 qui est la chaîne la plus regardée par les français ou faire licencier le redac chef de paris match parce qu’un article ne lui plaisait pas. Ce sont des faits très graves.

            Et pouvez-vous me donner des faits similaires qu’aurait pratiqué Mitterand par exemple ?


          • Francis, agnotologue JL 20 juin 2007 12:10

            Bill, pour y comprendre un minimum, il faudrait s’accorder sur un minimum.

            Si droite et gauche ont un sens dans une société QUI N’EST PAS bolchevique, vous ne l’avez peut-être pas remarqué, les médias sont aux mains de la puissance, en l’occurrence financière. C’est l’idéologie de l’argent que l’on peut désigner par idéologie de droite.

            En conséquence, une idéologie opposée, gauchiste, ne saurait y être présentée. Seule une idéologiede droite qui ne dit pas son nom peut se faire entendre, capitaux obligent.

            La droite peut se déclarer décomplexée et faire son « coming out » dès lors que le parti d’opposition, le PS, ne trompe plus personne. Merci Ségolène.


          • Bill Bill 20 juin 2007 13:09

            @ Bouli

            Eh bien en effet, quand Mterrand a pris le pouvoir, tous les journalistes ont été limogés ! N’est resté à ma connaissance qu’El Kabbach ! A cette époque les journaux étaient TOUS de droite, comme aujourd’hui ils sont tous de gauche, mais les différences entre la droite et la gauche n’étant plus tout à fait ce qu’elles étaient, on ne s’en rend peut-être pas bien compte. Il y a eut une émission sur arte à ce sujet, et c’est à la suite de cela que le CSA a été créé, CSA dont les membres sont nommés par les politiciens.

            Je crois me souvenir d’avoir entendu à la radio un matin très tôt (5 ou 6 heures) que Bérégovoy avait été retrouvé dans sa R5 avec 5 balles dans le corps au bord de la Seine... Plus tard dans la journée, il s’était suicidé, tout simplement, mais pas de démenti du premier rapport. J’en arrive même à me demander si je l’ai vraiment entendu !

            L’information est un moyen important pour le pouvoir, ne soyons pas naïfs ! Celui qui veut pouvoir réfléchir par lui-même doit savoir s’en couper ! Regardez-vous le zapping ? Eh bien, regardez-le bien attentivement, et vous constaterez que les enchainements ne sont jamais innocents. Il y a une idéologie derrière l’information, à laquelle on n’échappe qu’en y faisant sérieusement attention ! Mais échappe-t-on à toute la manipulation ? C’était tout l’intéret en effet d’une émission comme arrêt sur image, même si cela n’allait pas toujours assez lon à mon gout...

            Bill


          • Bill Bill 20 juin 2007 13:21

            Eh bien JL,

            Bolchévique ou non, une société se sert toujours de l’information ! Les communistes le faisaient abondament, et on découvre de plus en plus que les capitalistes ne font pas mieux, si ce n’est que dans une société capitaliste, au moins les journaux libre ont le droit de se créer. Si un journal gauchiste n’arrive pas à se développer, c’est qu’il ne trouve pas d’intéret pour ses lecteurs...

            J’en reviens donc à mon idée de base : il me semble inéluctable que le pouvoir se serve du journalisme, si au moins cela était officiel pour UN journal, presse écrite et audiovisuelle, tandis que les autres devraient se débrouiller SEULS, alors il existerait une vraie diversité journalistique. Autrefois les journaux avaient des opinions tranchées et s’escrimaient d’un journal à l’autre, article contre article, lorsqu’ils n’étaient pas d’accord, allant parfois jusqu’au duel en cas de franc désaccord. C’est peut-être un peu excessif, mais au moins leurs opinions étaient franches...

            Bill


          • bulu 20 juin 2007 13:38

            Bill, le seul moyen d’echapper a la manipulation, c’est de reprendre sa liberte, consacrer le temps perdu a lire les journaux, regarder la tele, ecouter la radio a de vrais rejouissances... Et surement pas regarder Schneiderman sur la 5.


          • bulu 20 juin 2007 13:45

            bon, qq references : * « les nouveaux chiens de garde », de Serge Halimi, tres bien ecrit, se lit en 2h et en dit tres long.

            * « pas vu pas pris » et « enfin pris » videos de pierre Carles sur l’independance des medias et leurs reactions (dispo sur emule).


          • Bill Bill 20 juin 2007 13:57

            Merci Bulu, j’irais voir ces videos... Oui, je suis d’accord, il ne faut pas consacrer plus de temps que nécessaire à la TV, les radios, et les journaux !

            Bien cordialement

            Bill


          • Adonis Adonis 20 juin 2007 14:08

            Votre article est excellent. Comme je l’ai écrit ailleurs, AgoraVox a bien changé depuis 2 ou 3 semaines et pas dans le meilleur sens. Nier comme certains le font que la presse n’est pas aux ordres du nouveau locataire de l’Elysée tient soit de la complicité, soit de la bêtise. Je regarde depuis longtemps l’émission d’Yves Calci « C’ dans l’air ». Qu’est que je suis déçu depuis quelques semaines par le manque d’objectivité qui caractérise cette émission maintenant Désormais je ne prends plus pour argent comptant tous les commentaires des analytes ou des journaleux (l n’y en a plus beaucoup qui méritent le titre de journaliste). Je pense qu’après l’audio visuel et la presse écrite (sauf Le Canard jusqu’à présent), Internet en France passe aussi sous contrôle. Bienvenue au club : Russie, Chine, Iran etc... Que les hommes et les femmes libres (de gauche et de droite) restent lucides face à la presse en général. Sgné : un belge qui craint que la Belgique ne soit engagée sur la même pente de désinformation !


          • bozz bozz 20 juin 2007 15:43

            mon cher ami d’outre-quiévrain, vous devriez cessez de vous lamenter sur votre pauvre sort d’opprimé et regarder les choses un peu en face : 80% des journalistes français sont de gauche, un journal même si c’est un capitaliste qui le possède ne vit que grâce à ses lecteurs d’où l’existence de journaux de gauche !! si le lecteur n’a plus envie de la même soupe extrémiste alors le journal disparait mais rassurez vous Minute et l’Huma vivent très bien, c’est qu’ils ont leurs lecteurs !

            Vous reprochez aux gens de droite d’être visible sur le net ! bravo bel esprit démocratique (de toute manière c’était prévisible de la part d’un membre d’un peuple qui adule encore un roi !) et bien désolé mais en France 53% des électeurs ont voté pour un candidat de droite (et pas molle la droite !) il est donc normal et légitime d’avoir le reflet de notre société sur un site internet malgré les biais d’AVox favorisant Bayrou et Royal !!

            Il n’y a aucune honte d’être de droite et l’assumer en tant que tel mais votre esprit semble trop étriqué pour le comprendre.


          • Niamastrachno Niamastrachno 20 juin 2007 15:56

            Quelqu’un s’est demandé pourquoi il y aurait TANT de journalistes de gauche ? Et si peu de droite ?


          • Bill Bill 20 juin 2007 16:18

            Tiens ! Traffiquerait on à nouveau les votes ?


          • Niamastrachno Niamastrachno 20 juin 2007 18:41

            Kektuveudire Bill ?


          • Bill Bill 20 juin 2007 19:31

            Eh bien cow-boy, il y a quelques temps les votes jouaient au yoyo, les commentaires descendaient de 20 points en 5 mn ! Et il m’a semblé que c’était un peu le cas dans la journée, mais d’une façon moins visible...

            Mais je me suis peut-être trompé...


          • Adonis Adonis 20 juin 2007 19:57

            Si vous aviez l’amabilité de me dire la différence qui existe entre être de gauche ou être de droite, vous me rendriez un grand service. Je viens encore de suivre le débat sur « C’ dans l’air ». Seul le journaliste de Marianne m’a paru sincère. Raphaelle Bacqué du Monde (on ne voit plus qu’elle depuis son bouquin sur SR) ne peut masquer son manque d’objectivité sur SR (jalousie de femme) et Laurent Joffrin, comme d’habitude n’ose pas trop se mouiller. Le « journaliste » de Galla était dans son rôle mais lui ne se revendique pas de faire du journalisme politique. Le petit belge !


          • finael finael 20 juin 2007 19:58

            Si vous connaissiez l’histoire de Bill Cody, massacreur de bisons et mystificateur de théatre, vous changeriez sans doute d’avatar.


          • Bill Bill 20 juin 2007 20:12

            @ Finael,

            J’ai peu lu sur Bufalo Bill, mais les historiens ne seraient pas tous d’accord sur ce sujet... Il aurait aussi été un type tout à fait formidable...

            Quoi qu’il en soit, je changerait de photo de temps en temps, ça n’a donc qu’une importance tout à fait relative...


          • DeminuL DeminuL 21 juin 2007 17:40

            En effet Bill, Le Zapping est un montage orienté ; comme toute forme de récit, la narration audiovisuelle enchaîne des éléments pour construire une séquence signifiante. Vous réduisez un peu vite le sens en « idéologie ».

            Ce n’est que récemment (<5ans) que le Zapping construit un discours. C’est plutôt un gain par rapport à l’amalgame informe de scènes « remarquables » qu’il fût. Je n’ai pas l’impression que ce récit volontairement truqueur, réclame particulièrement de l’attention pour le déjouer ; le propos est tellement affirmé que le principe du montage orienté par ses auteurs me saute aux yeux. Ce n’est apparemment pas le cas pour tout le monde... Un décryptage du récit AV s’impose !


          • DeminuL DeminuL 21 juin 2007 17:42

            En effet Bill, Le Zapping est un montage orienté ; comme toute forme de récit, la narration audiovisuelle enchaîne des éléments pour construire une séquence signifiante. Vous réduisez un peu vite le sens en « idéologie ».

            Ce n’est que récemment (¢5ans) que le Zapping construit un discours. C’est plutôt un gain par rapport à l’amalgame informe de scènes « remarquables » qu’il fût. Je n’ai pas l’impression que ce récit volontairement truqueur, réclame particulièrement de l’attention pour le déjouer ; le propos est tellement affirmé que le principe du montage orienté par ses auteurs me saute aux yeux. Ce n’est apparemment pas le cas pour tout le monde... Un décryptage du récit AV s’impose !


          • Bill Bill 21 juin 2007 17:59

            En effet Deminul, ce qui peut paraitre évident pour certains, ne l’est pas forcément pour tous, c’est pourquoi j’en faisais état ici...


          • Anto 20 juin 2007 11:37

            petition arret sur image

            http://arret-sur-images.heraut.eu/

            Notons que la raison invoquée pour sa suppression est qu’il s’agit d’une vieille émission de 12 ans qui n’a pas su se renouveler...Je n’ai qu’une chose à dire « Vivement Dimanche ». Sur TF1 la logique est moins progressiste puisqu’il nous ressortent la roue de la fortune et la famille en or. Va comprendre...


            • snoopy86 20 juin 2007 12:21

              Probablement plus de pétitionnaires que de téléspectateurs....

              Parmi les participants de ce fil, qui regardait Arrêt sur Images ?


            • bozz bozz 20 juin 2007 12:38

              moi mais il y a dix ans !!!

              les parts de marchés étaient ridicules moins de 6.5% cette année, et ça l’année dernière elle avait faillie sautée pour 7.3% de moyenne...

              c’est la dure loi de la télé toute émission même si elle est bonne doit faire de l’audiance sinon elle dégage !


            • Anto 20 juin 2007 13:47

              Si les emissions sont bonnes, elles doivent faire de l’audience ? Moui c’est discutable tant les émissions qui dominent l’audimat sont loin d’etre bonnes. Si on suit votre raisonnement on pourrait tout simplement dégager la france 5 et arte, non ?Il y a que cette émission occupe seule un créneau qui est la critique et l’étude des médias et pourrait etre à ce titre déclarée d’intéret public. Sur ce site comme ailleurs, le débat sur la confiance que l’on peut accorder aux médias est omniprésent. Pour une fois que la tv effectue son autocritique, c’est regrettable de voir cette émission supprimée de la sorte. Schneidermann l’a appris par voie de presse, il y a plus classe qd meme.

              Quant à savoir si elle doit dégager faute d’audience, ce serait peut etre vrai si elle n’était pas sur une chaine publique pour laquelle on paye une redevance à partir du moment où on est imposable. C’est pour cela que l’on supporte derrick & co depuis 20 ans. Si vous vous réjouissez d’avoir des programme aseptisés et près à consommer, grand bien vous fasse, mais ne sortez plus le couplet « moi je ne regarde jamais TF1 ».


            • bozz bozz 20 juin 2007 15:52

              mais mon cher ami vous confondez plusieurs choses : la loi du marché et la qualité d’une émission !

              Perso. j’adore certaines émissions d’arte comme karambolage ou le dessous des cartes, elles font de l’audiance, du moins suffisemment pour que la direction d’arte les conserve mais j’aimais aussi énormément les émissions de Ziegel sur la décomposition des grands compositeurs sur F2, serie qui c’est arrêtée faute de spectateurs, c’est dommage mais c’est ainsi...

              L’émission de Scheiderman n’était plus regardée, pourquoi devrions nous la conserver en l’état alors que les chaines ne le font pas pour les autres émissions dites de qualité ? Cette émission a pris une tournure très polémique sur de nombreux sujets, tellement polémique que son public est parti (personne ne l’a forcé !)

              Pourquoi conserver une émission sans spectateurs ? pour les beaux yeux de Iulia je sais plus comment ? ou les dents de travers de l’autre chroniqueuse ? Si Schneiderman ne veut pas changer de formule (comme tous les autres présentateurs) ce n’est pas de la faute des spectateurs, non ?

              PS les pétitions ne servent pas à grand chose, demandez à JC Bourret !


            • Anto 20 juin 2007 16:55

              je vous donne un lien pour une pétition, vous en faites ce que vous voulez. Mais que vous le vouliez ou non, la suppression de cette émission pose de vraies questions. La comparaison des audiences d’une année sur l’autre n’apprend pas grand chose étant donné la démocratisation exponentielle du cable/satellite/TNT.

              Par ailleurs, c’est vous qui dans un premier temps avez confondu qualité et loi du marché (à laquelle n’obéit pas la TV publique). Les raisons de l’éviction de l’émission ont été données de manière suffisemment laconique pour qu’on puisse s’interroger. Vous dites qu’il a refusé de se moderniser, là où lui soutient que rien dans l’attitude ou le dialogue avec sa direction ne laissait sous entendre qu’il était sur la sellette. On peut rétorquer qu’il a des oeillères mais ne le connaissant pas je m’en garderait. Tout comme vous devriez vous garder de généraliser votre opinion sur son émission.

              Quant à la polémique que soulevait l’émission, c’est toujours mieux que l’étalage de bon sentiment de Drucker sur fr2.

              PS : ne me donnez pas de « mon cher ami » condescendant couplé avec la liste des émissions culturelles que vous regardez sur Arte, ça me rappelle trop l’analogie entre la culture et le parachute.


            • bozz bozz 20 juin 2007 17:13

              Toi, Anto (vous préférez ?)

              1. l’émission en question est sur la selette depuis plusieurs années, il faut être passablement lent pour un présentateur pour se croire confortablement installé alors qu’on a sauvé sa peau sur le fil l’année précédente(d’ailleurs son contrat est un modèle du genre éjectable !)

              2. le service public doit aussi se plier aux règles du marché en fonction de son cahier des charges (d’où la publicité...)

              là où le bas blesse c’est que vous trouvez cette émission formidable et importante mais ce n’est pas l’avis des personnes qui la dirige et c’est leur droit le plus strict ! Vous prennez pour un déni de démocratie ce qui n’est qu’une décision de programmation

              Je voulais aussi souligner que Moati conserve son émission, car sa part de marché est en augmentation depuis l’année dernière (il était aussi sur la selette) pourtant Moati est un journaliste très engagé à gauche et a aussi fait preuve d’un manque flagrant de déontologie lorsqu’il a sciemment favorisé Mittérand lors du débat de 81 avec Giscard (cf son propre bouquin)

              comme quoi...


            • finael finael 20 juin 2007 20:02

              @ snoopy86

              MOI !

              Et je participe aux forums contrairement à ce que d’aucuns laissent entendre sans savoir de quoi ils parlent !

              Et je me contrefiche des taux d’audience pour m’intéresser à une émission.


            • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2007 12:14

              la gauche fait exactement la même chose quand elle a le pouvoir ! et le csa dont les membres sont nommés par des politiques n’a aucune indépendance !


              • bozz bozz 20 juin 2007 12:39

                souvenez vous aussi des journalistes virés en 81... certains ont la mémoire courte !


              • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2007 12:42

                évidemment , nous avons perdu danièle Gilbert qui désespérée posa nue pour assurer sa subsistance smiley


              • snoopy86 20 juin 2007 13:14

                Oui Matou, mais on avait récupéré Cardoze (un copain de ton député que l’Huma n’arrivait plus à payer..)

                Quand le PC avait quitté le gouvernement, faute de pouvoir poser nu, il avait fait la météo...


              • bozz bozz 20 juin 2007 13:15

                c’est bien pour cela qu’il faut éviter que cela se reproduise quelque soit l’élu ! beurk imaginez Drucker à poil !


              • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2007 13:31

                @snoopy

                j’aimais bien cardoze pour ses fleurs et ses dictons , mais qu’est ce qu’on se marerait avec l’africain qui raconte les proverbes très fun de là bas


              • Rage Rage 20 juin 2007 14:07

                81... soit il y a 25 ans.

                Est-ce une référence ? Et si oui, n’est-il pas possible de faire autrement ?

                Le problème, c’est de toujours prendre comme point de référence des erreurs du passé. En 81 c’était condamnable. En 2007, ça l’est toujours autant.


              • Bill Bill 20 juin 2007 14:21

                @ Rage

                Mais non, en 81, ce n’était pas tellement plus condamnable... TOUS les journalistes étaient de droite, vous trouvez que c’est acceptable ? Pas moi...

                Il faudrait trouver un système qui limite les abus du pouvoir, de droite ou de gauche...

                Mais pour Sarkozy, ne crions pas trop vite au loup non plus...

                Bill


              • finael finael 20 juin 2007 20:14

                @ Le Chat

                Assez vrai mais pas à ce point là dirais-je (peut-être simplement parce que ce n’était pas encore faisable).

                Mais on dénonce toujours le pouvoir politique alors que les médias sont aux mains des puissances financières, groupes géants et multinationales (les politiques aussi d’ailleurs), et que ces puissances croîssent sans cesse en pouvoir et en interférences avec la « res publica » qu’elles entendent détruire.

                Je ne saurais trop vous conseiller la lecture de Noam Chomsky :

                La Fabrique de l’opinion publique,

                De la propagande,

                Pouvoir, médias et démocratie,

                Etc ...


              • bozz bozz 20 juin 2007 20:27

                Fianel vous citez Chomsky en permanence mais savez vous réellement qui il est en plus du très grand linguiste du MIT ?

                il se considère lui même comme un « anarcho-syndicaliste » termes qui me semblent incompatibles mais bon... il a des positions très étranges sur de nombreux sujets en particulier sa préface de Faurisson (le négationniste en chef !), étrange, non ? cela ne vous gène pas ? mais la gauche américaine lui reproche des positions disons douteuses comme celle sur le 11 septembre 2001 etc..

                ses justifications hasardeuses de certains régimes totalitaires etc...

                mais vous le savez, n’est-ce pas ?


              • finael finael 21 juin 2007 12:56

                @ bozz

                Et vous ? savez-vous qui est-il ? L’avez-vous lu ? Certainement pas !

                Et je m’appelle finael !

                Le New York Times, qui n’aime guère Noam Chomsky (c’est réciproque), admet néanmoins qu’il compte au nombre des plus grands intellectuels vivants. En dehors des départements de linguistique, et des colonnes du Monde diplomatique, il reste néanmoins ignoré en France. Quand son nom est évoqué, c’est trop souvent pour y associer ceux de Robert Faurisson ou de Pol Pot. Chomsky serait l’archétype de l’intellectuel passant son temps à minimiser ou à nier divers génocides dont l’évocation risquerait de servir l’impérialisme occidental. Il n’a d’ailleurs trouvé qu’un éditeur marginal, Spartacus, pour publier en 1984 ses Réponses inédites à mes détracteurs parisiens, compilation de lettres et d’un entretien, non publiés ou de façon tronquée et adressés à des journaux comme Le Monde, Le Matin de Paris, Les Nouvelles littéraires, pour répondre, entre autres, à des attaques de Jacques Attali et de Bernard-Henri Lévy. D’où l’importance de la publication récente de certains de ses textes (1).

                Pendant la guerre du Vietnam, les écrits de Chomsky jouissaient d’une certaine audience en France. Mais, déjà à l’époque, un malentendu implicite commençait à poindre. Dans les mouvements anti-impérialistes dominait une mentalité de « prise de parti ». Il fallait choisir son camp : pour l’Occident ou pour les révolutions du tiers-monde. Une telle attitude est étrangère à Chomsky, rationaliste au sens classique du terme. Non pas qu’il se place « au-dessus de la mêlée » - rares sont les intellectuels plus engagés que lui -, mais son engagement est fondé sur des principes comme la vérité et la justice, et non sur le soutien à un camp historique et social, quel qu’il soit.

                Son opposition à la guerre ne découlait pas du pronostic que la révolution vietnamienne offrirait un avenir radieux aux peuples d’Indochine, mais de l’observation que l’agression américaine serait catastrophique parce que, loin d’être motivée par la défense de la démocratie, elle visait à empêcher toute forme de développement indépendant en Indochine et dans le tiers-monde.

                Dénoncer l’idéologie de l’Occident

                RIGOUREUX, les écrits de Chomsky offraient aux opposants à la guerre du Vietnam des outils intellectuels précieux ; la différence d’optique entre lui et ses partisans en France pouvait alors passer pour secondaire. La contre-offensive politique et idéologique se déclencha quand, à partir de 1975, des boat people se mirent à fuir le Vietnam et, plus encore, lorsque les Khmers rouges commirent leurs massacres. Un mécanisme de culpabilisation de ceux qui s’étaient opposés à la guerre occidentale, et plus généralement à l’impérialisme, permit de leur imputer la responsabilité de ces événements. Mais, comme le fait remarquer Chomsky, reprocher à des adversaires de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979 les atrocités commises par les rebelles afghans depuis le retrait des troupes soviétiques ne serait pas moins absurde : s’opposant à l’invasion, ils avaient voulu empêcher une catastrophe dont portent la responsabilité ceux qui l’ont décidée, pas leurs adversaires. Presque banal, un argument de ce type est quasiment inaudible dans le camp occidental.

                En France, la mentalité de camp avait conduit nombre d’opposants aux guerres coloniales à se bercer d’illusions sur la possibilité de « lendemains qui chantent » dans les sociétés décolonisées. Cela a rendu la culpabilisation d’autant plus efficace que la fin de la guerre du Vietnam coïncida avec le grand tournant de l’intelligentsia française, qui allait amener celle-ci à s’écarter du marxisme et des révolutions du tiers-monde et, peu à peu, avec le mouvement des « nouveaux philosophes », à adopter des positions favorables à la politique occidentale au Tchad et au Nicaragua. Une bonne partie des intellectuels français, surtout ceux de la « génération 68 », d’abord passive dans la lutte contre les euro-missiles (1982-1983), devint franchement belliciste au moment de la guerre du Golfe puis lors de l’intervention de l’OTAN au Kosovo.

                N’ayant jamais eu d’illusions à perdre, Noam Chomsky n’avait aucun combat à renier. Il demeura donc à la pointe de la lutte contre les interventions militaires et les embargos qui, de l’Amérique centrale à l’Irak, ont provoqué des centaines de milliers de victimes. Mais pour ceux qui avaient opéré le grand tournant, Chomsky devenait un anachronisme bizarre et dangereux. Comment pouvait-il ne pas avoir compris que le bon camp était devenu celui de l’Occident, des « droits de l’homme » ? Et le mauvais, celui de la « barbarie à visage humain », pays socialistes et dictatures post-coloniales mêlées ?

                L’étude de sa démarche intellectuelle permet de répondre. Une bonne partie de l’oeuvre de Chomsky est consacrée à l’analyse des mécanismes idéologiques des sociétés occidentales. Quand un historien étudie l’Empire romain, il essaie de relier les actions des dirigeants de l’époque à leurs intérêts économiques et politiques, ou du moins à la perception que ceux-ci en ont. Au lieu de s’en tenir aux seules intentions avouées des dirigeants, l’historien met au jour la structure « cachée » de la société (relations de pouvoir, contraintes institutionnelles) pour décrypter le discours officiel. Cette démarche est tellement naturelle qu’il ne faut même pas la justifier. On l’applique à des sociétés comme l’Union soviétique hier, la Chine et l’Iran aujourd’hui. Nul expert sérieux n’expliquerait le comportement des dirigeants de ces pays en privilégiant les motivations que ceux-ci mettent en avant pour justifier leurs actions.

                Cette attitude méthodologique générale change du tout au tout quand il s’agit des sociétés occidentales. Il devient alors quasi obligatoire d’accepter que les intentions proclamées de leurs gouvernants constituent les ressorts de leurs actions. On peut douter de leur capacité à atteindre leurs objectifs, de leur intelligence. Mais mettre en cause la pureté de leurs motivations, chercher à expliquer leurs actions par les contraintes que des acteurs plus puissants feraient peser sur eux revient souvent à s’exclure du discours « respectable ».

                Ainsi, lors de la guerre du Kosovo, on a pu discuter des moyens et de la stratégie mis en oeuvre par l’OTAN, mais pas l’idée qu’il s’agissait d’une guerre humanitaire. On a critiqué les moyens utilisés par les Etats-Unis en Amérique centrale dans les années 1980, mais rarement douté qu’ils voulaient protéger ces pays de la menace soviétique ou cubaine. L’argument qui motive ce curieux dualisme dans l’approche des phénomènes politiques est que nos sociétés sont « réellement différentes », à la fois des sociétés passées et des pays comme l’URSS ou la Chine, parce que nos gouvernements seraient « réellement » soucieux des droits de la personne ou de la démocratie.

                Mais le fait que les principes démocratiques soient souvent mieux respectés « chez nous » qu’ailleurs n’empêche nullement d’évaluer empiriquement la thèse de la singularité occidentale. On peut y parvenir en comparant deux tragédies (guerre, famine, attentat, etc.) plus ou moins semblables et en observant la réaction de nos gouvernements et de nos médias. Or, quand la responsa bilité de ces situations est imputable à nos ennemis, l’indignation est générale et la présentation dépourvue de la moindre indulgence. En revanche, si la responsabilité des gouvernements occidentaux ou de leurs alliés est engagée, les horreurs sont souvent minimisées. Pourtant, si les actions de nos gouvernements étaient réellement motivées par les intentions altruistes qu’ils proclament, ils devraient d’abord agir sur les tragédies dont ils sont responsables, au lieu de donner la priorité à celles qu’ils peuvent attribuer à leurs ennemis. Constater que c’est presque toujours l’inverse qui se produit oblige à retenir l’accusation d’hypocrisie. Une bonne partie de l’oeuvre de Chomsky est consacrée à des comparaisons de ce genre (2).

                Dans le cas de l’Indochine et du Cambodge en particulier, les écrits de Chomsky, souvent présentés comme une « défense de Pol Pot », ont cherché à comparer les réactions des gouvernements et des médias occidentaux face à deux atrocités presque simultanées : les massacres commis par les Khmers rouges au Cambodge et ceux des Indonésiens au moment de l’invasion du Timor -Oriental.

                Concernant le Cambodge, l’indignation fut vive - autant qu’hypocrite (3). En revanche, au moment de l’action militaire indonésienne, les médias et les intellectuels « médiatiques » observèrent un silence presque complet alors même que les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, livraient à l’Indonésie des armes en sachant qu’elles seraient utilisées au Timor (4). Dresser la longue liste des non-indignations de ce type obligerait à revenir sur la Turquie et les Kurdes, Israël et les Palestiniens, sans oublier l’Irak, où, au nom du droit international, on laisse des centaines de milliers de personnes mourir à petit feu.

                En se livrant à ce genre de comparaisons, Chomsky a pris le contre-pied de la mentalité de parti particulièrement accusée depuis le grand tournant : puisque le Bien (l’Occident et ses alliés) affrontait le Mal (les nationalismes du tiers-monde et les pays dits socialistes), l’analogie fut interdite. Or Chomsky fit pire. Refusant la duplicité qu’il reproche à nos gouvernants et à nos médias, il a toujours estimé qu’il devait d’abord dénoncer les crimes des gouvernements sur lesquels il pouvait espérer agir, c’est-à-dire les nôtres. Même s’il n’entrait dans sa démarche nulle illusion sur les régimes « révolutionnaires » ou absolution des crimes commis par les « autres », il était presque inévitable que ceux-là mêmes qui avaient entretenu de telles illusions et accepté de telles absolutions l’accuseraient de tomber dans leurs travers. On peut comprendre la réaction d’une partie de l’intelligentsia française, soucieuse de brûler ce qu’elle a adoré et d’adorer ce qu’elle a brûlé et naturellement désireuse de se venger sur le dos des autres des erreurs qu’elle a autrefois commises. Parfois, Chomsky en a été plus agacé qu’amusé.

                Il faut à présent aborder l’« affaire Faurisson », qui alimente les attaques françaises les plus virulentes contre Chomsky. Professeur de littérature à l’université de Lyon, Robert Faurisson fut suspendu de ses fonctions à la fin des années 1970 et poursuivi parce qu’il avait, entre autres, nié l’existence des chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale. Une pétition pour défendre sa liberté d’expression fut signée par plus de cinq cents personnes, dont Chomsky. Pour répondre aux réactions violentes que suscita son geste, Chomsky rédigea alors un petit texte dans lequel il expliquait que reconnaître à une personne le droit d’exprimer ses opinions ne revenait nullement à les partager. Elémentaire aux Etats-Unis, cette distinction parut difficilement compréhensible en France.

                Mais Chomsky commit une erreur, la seule dans cette affaire. Il donna son texte à un ami d’alors, Serge Thion, en lui permettant de l’utiliser à sa guise. Or Thion le fit paraître, comme « avis », au début du mémoire publié pour défendre Faurisson. Chomsky n’a cessé de rappeler qu’il n’avait jamais eu l’intention de voir publier son texte à cet endroit et qu’il chercha, mais trop tard, à l’empêcher (5).

                Condamner Chomsky dans cette affaire impose, au minimum, de dire ce que l’on réprouve exactement : une erreur tactique ou le principe même de la défense inconditionnelle de la liberté d’expression ? Dans le second cas, il faut alors indiquer que la France ne possède pas, en matière d’expression d’opinions, la tradition libertaire des Etats-Unis. Là-bas, la position de Chomsky ne choque presque personne. Parfois comparée à la Ligue des droits de l’homme, l’American Civil Liberties Union, dans laquelle militent de nombreux antifascistes, porte ainsi plainte devant les tribunaux si on interdit au Ku Klux Klan ou à des groupuscules nazis de manifester, fût-ce en uniforme, dans des quartiers à majorité noire ou juive (6). Le débat à ce propos oppose donc deux traditions politiques différentes, l’une dominante en France, l’autre aux Etats-Unis, et pas un Noam Chomsky, représentant d’une ultra-gauche dévoyée, face à une France républicaine.

                Dans un monde où des cohortes d’intellectuels disciplinés et de médias asservis servent de prêtrise séculière aux puissants, lire Chomsky représente un acte d’autodéfense. Il peut permettre d’éviter les fausses évidences et les indignations sélectives du discours dominant. Mais il enseigne aussi que, pour changer le monde, on doit le comprendre de façon objective et qu’il y a une grande différence entre romantisme révolutionnaire - lequel fait parfois plus de tort que de bien - et critique sociale simultanément radicale et rationnelle. Après des années de désespoir et de résignation, une contestation globale du système capitaliste semble renaître. Elle ne peut que tirer avantage de la combinaison de lucidité, de courage et d’optimisme qui marque l’oeuvre et la vie de Noam Chomsky.

                JEAN BRICMONT


              • finael finael 21 juin 2007 13:03

                D’ailleurs Chomsky lui-même (mais vous ne l’avez pas lu) ne se qualifie pas lui-même « d’anarcho-syndicaliste », c’est une étiquette que ses détracteurs - dont vous - l’affublent pour tenter de le discréditer (technique très utilisée par ceux qui veulent avoir raison sans argument - Shopenhauer, déjà cité).

                "Noam Chomsky est sans doute l’intellectuel contemporain le plus célèbre au monde et le moins connu en France. On l’entendra sur France Inter pour la première fois dans une série d’entretiens exceptionnels avec Daniel Mermet et Giv Anquetil.

                La propagande dans les sociétés démocratiques, le terrorisme dans le monde, la politique extérieure des Etats-Unis, le mouvement altermondialiste, sont quelques-uns des thèmes abordés, ainsi que les limites de la liberté d’expression en France et aux Etats-Unis. D’autres chercheurs comme Normand Baillargeon à Montréal, Jean Bricmont à Bruxelles, ou Michael Albert à Cap Cod, tous proches de l’esprit de Chomsky, apportent leur contribution.

                A l’heure où les turbulences électorales suscitent espérances, débats et remises en causes, cette série exceptionnelle d’entretiens veut « faire entendre une autre manière de voir » au moment où la course au profit l’emporte sur la vie, celle des hommes et celle de leur planète.

                Théoricien du langage, né à Philadelphie en 1928, Noam Chomsky a révolutionné la linguistique avec la « grammaire générative ». Il est aussi un analyste politique engagé dans toutes les luttes politiques depuis des décennies. Ses analyses claires et rationnelles des mécanismes idéologiques de nos sociétés constituent une ressource fondamentale pour la pensée critique actuelle.

                Auteur de dizaine de livres, de milliers d’interventions et d’ articles, qui font de lui l’auteur le plus cité dans le monde, « l’intellectuel planétaire le plus populaire » comme l’affirme Alain Finkielkraut, est beaucoup moins connu en France. En consultant par exemple les archives de Radio France depuis 40 ans, le nom de Chomsky n’apparaît que cinq fois pour de brèves interventions sur France Culture dans les années 70. Jamais il n’a été entendu sur France Inter. A quoi tient ce passage sous silence ? Même si depuis quelques années ses ouvrages sont passionnément suivis par un jeune public français, une série de penseurs médiatiques s’acharne à entretenir le soupçon. Chomsky aurait eu des complaisances avec l’historien négationniste Robert Faurisson, tout comme envers Pol Pot et les génocidaires cambodgiens. Dans ses analyses des structures de l’information comme de la politique étrangère américaine, Chomsky ne serait qu’un paranoïaque archaïque inventant une fantasmatique « théorie du complot ». Malgré les inlassables réponses de Chomsky à ses « détracteurs parisiens » depuis presque trente ans, rien n’y fait. La toute récente publication d’une étude très complète sur Chomsky par les cahiers de l’Herne (*), avec des documents complets et précis qui démontent toutes les accusations, n’a eu aucun écho dans les médias français. Mais si nos penseurs se contentent de le disqualifier et de l’occulter sans argumenter, après tout rien d’étonnant. C’est précisément les mécanismes idéologiques qui structurent l’ordre du monde présent que Noam Chomsky ne cesse de mettre à nu en décryptant les non-dits et les manipulations du discours ambiant. Car c’est le contrôle de la pensée dans les sociétés démocratiques, qu’il s’attache à dévoiler. Ainsi à l’issue d’une conférence une étudiante interpelle Chomsky : « J’aimerai savoir comment l’élite contrôle les médias ? Comment contrôle-t-elle General Motors ? L’élite n’a pas à contrôler Général Motors. Ça lui appartient »

                « Par le pouvoir, l’étendue, l’originalité et l’influence de sa pensée, Noam Chomsky est peut-être l’intellectuel vivant le plus important » Cette phrase extraite d’un article du New York Times, figurait sur la couverture d’un de ses livres. « Mais attention dit Chomsky, dans le texte original elle est suivi de ceci : « Si tel est le cas, comment peut-il écrire des choses aussi terribles sur la politique étrangère américaine ». On ne cite jamais cette partie. Alors qu’en fait, s’il n’y avait pas cette deuxième phrase, je commencerai à penser sérieusement que je fais fausse route. »

                Voilà bien longtemps que la petite équipe de Là-bas espérait rencontrer Noam Chomsky. A presque 80 ans, il travaille une centaine d’heures par semaine, entre livres, articles, interventions publiques et échanges avec des centaines de correspondants à travers le monde. S’il répond à toutes les sollicitations son emploi du temps est minuté plusieurs mois à l’avance. Il accueille les visiteurs dans son bureau du MIT. Au mur un grand portait de Bertrand Russel et une poupée de chiffon du Chiapas figurant le Sous-Commandant Marcos.

                « Je n’essaie pas de convaincre mais d’informer. Je ne veux pas amener les gens à me croire, pas plus que je ne voudrais qu’ils suivent la ligne du parti, ce que je dénonce - autorités universitaires, médias, propagandistes avoués de l’Etat, ou autres. Par la parole comme par l’écrit, j’essaie de montrer ce que je crois être vrai, que si l’on veut y mettre un peu du sien et se servir de son intelligence, l’on peut en apprendre beaucoup sur ce que nous cache le monde politique et social. J’ai le sentiment d’avoir accompli quelque chose si les gens ont envie de relever ce défi et d’apprendre par eux-mêmes » On s’en doute Chomsky n’est pas seul. Tout un monde d’activistes, de chercheurs, de journalistes, ou de citoyens engagés se retrouvent dans sa manière de poser les problèmes sociopolitiques. Ainsi à Montréal nous rencontrons Normand Baillargeon, professeur en sciences de l’éducation et auteur d’un « Petit cours d’autodéfense intellectuelle » avec des dessins de Charb. A Bruxelles, Jean Bricmont, professeur de physique théorique à l’Université catholique de Louvain auteur de « A l’ombre des Lumières », avec Regis Debray (Odile Jacob, 2003) et « Impérialisme Humanitaire » (Aden, 2005). A Cap Cod, Michael Albert, rescapé de l’immense bouillonnement des années 60, animateur du réseau Z Net (**) et concepteur du « participalisme », une de ces vastes utopies comme on ose plus (ou pas encore) en concevoir.

                « Le pouvoir nous veut triste », disait Gilles Deleuze. La dernière question porte sur le progrès et ce que nous pouvons espérer changer. « Le progrès dans les affaires humaines est un peu comme l’alpinisme, répond Noam Chomsky, vous voyez un sommet, vous peinez à y monter et soudain vous découvrez que plus loin se trouvent d’autres pics que vous n’aviez peut-être pas imaginés ». Là-bas, mai 2007"


              • bozz bozz 21 juin 2007 13:04

                pardon finael, mais oui je l’ai lu en particulier la fabrique de l’opinion publique qui était très interessante et je me souviens aussi de cette chronique du monde diplomatique de Bricmont (merde alors je viens d’avouer que je lisais de temps en temps le monde diplomatique ! rassurez vous Léon je vais pour la peine rester tout le we scotché devant TF1 pour faire acte de pénitence)

                il n’empêche que son soutien inconditionnel à Pol Pot ou à Faurisson au nom de la liberté d’expression me révulsent totalement ! on ne pas nier ainsi la souffrance des autres, au nom d’un simple principe ! Sa non condamnation des attentats islamistes à Bagdad sous le prétexte fallacieux que ce sont les américains qui ont commencé est d’une stupidité qui n’est pas digne de lui.

                Finael, évitez SVP d’idolâtrer les gens, ils finissent toujours par vous decevoir.


              • Francis, agnotologue JL 21 juin 2007 13:17

                à Finael, ne vous inquétez pas du score négatif, il semble impossible de voter positivement.

                Bravo, mais pourquoi ces longs commentaires que ne liront probablement ceux à qui Chomsky fait peur ?


              • Francis, agnotologue JL 21 juin 2007 13:22

                Bon, pardon à AV, il semble que Bozz ait voté en même temps que moi ?

                concernanat ceci : «  »Une pétition pour défendre la liberté d’expression (...) fut signée par plus de cinq cents personnes, dont Chomsky. Pour répondre aux réactions violentes que suscita son geste, Chomsky rédigea alors un petit texte dans lequel il expliquait que reconnaître à une personne le droit d’exprimer ses opinions ne revenait nullement à les partager. Elémentaire aux Etats-Unis, cette distinction parut difficilement compréhensible en France.«  »

                Pourtant Voltaire : « je ne partage pas votre opinion, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez l’exprimer » (de mémoire).


              • finael finael 21 juin 2007 13:24

                @bozz

                Alors si vous aviez lu l’article, pourquoi continuez vous à parler ainsi de son « soutien à Faurisson » ?

                Je n’idolâtre personne, je pourrais citer Pierre Bourdieu, Jean Ziegler, Serge Halimi, Christian Harbulot, Arthur Schopenhauer, Erwin Wagenhofer, Max Annas, ... et mon premier métier d’analyste documentaire !

                Mais une nouvelle fois vous vous faites l’écho de la « bien pensance », vous employez une attaque « ad hominem » et non des arguments concrets.

                En ce qui me concerne je ne note pas les commentaires en fonction de mes propres opinions ou de réactions épidermiques, mais du fait qu’ils apportent ou non des arguments au débat dans quelque sens que ce soit.


              • bozz bozz 21 juin 2007 13:54

                je ne fait pas d’attaques ad hominem, Finael, je disais juste que Chomsky défend au nom de la liberté d’expression des régimes et des idées immondes. En France nous avons tranché ce problème il est interdit de diffuser des thèses révisionnistes, ce n’est pas pour limiter la liberté d’expression mais par compassion pour la souffrance réelle et vécue. Chomsky refuse de condamner les terroristes irakiens, est-ce normal ? pour moi non et je le dit ! pour moi Chomsky n’est pas une référence absolue et en particulier sur ses opinions politico-humanistes. Son travail de déconstruction est très interessant mais comme dans tout il y a des biais dans ses interprétations qui elles ne relèvent que de l’opinion plus que de la recherche scientifique dont il est pourtant un merveilleux exemple.


              • finael finael 21 juin 2007 19:34

                @ bozz

                Vous n’avez donc pas lu les ouvrages de celui dont même les adversaires reconnaissent la compétence, l’indépendance d’esprit et la profondeur d’analyse.

                A aucun moment Noam Chomsky ne refuse de condamner les terroristes. Il demande simplement qu’il n’y ait pas « deux poids deux mesures » et constate que nos médias traitent de façon totalement différente NOS actes terroristes (quand même ils en parlent) de ceux perpétrés par ceux que nous avons désignés comme étant nos ennemis.

                Malgré ses nombreuses tentatives pour se faire entendre il est toujours considéré lui, fils de rabbin, comme complice du négationisme par des gens commme vous, qui ne sont pas réellement au courant

                J’ai essayé, mais dans des posts considérés comme « trop longs » de citer quelques éléments d’éclaircissement. Manifestement j’ai échoué.

                Ceci étant, quand je cherche à m’informer, l’opinion d’un expert reconnu sur une question me semble plus intéressante que les manchettes de « France Jeudi ».

                Oui, j’aime beaucoup ce qu’écrivent Noam Chomsky, Jean Ziegler, Joseph E. Stiglitz, Pierre Bourdieu, Serge Halimi, Eva Joly et de nombreux historiens, et tant pis pour les mauvaises notes !


              • finael finael 21 juin 2007 19:46

                Je trouve vraiment dommage la rareté des commentaires intéressants, constructifs et documentés (comme ceux de Rainette, même si je suis pas d’accord avec elle) sur de tels sujets.

                L’abondance d’aggressions personnelles, d’affirmations aussi sommaires que péremptoires et dénuées de fondements noie et empêche tout débat réel


              • patroc 20 juin 2007 13:45

                « Qui veut gagner des milions » ? C’est « ce soir ou jamais » car vous avez « le droit de savoir », « c dans l’air » en ce moment et çà rend « plus belle la vie » ! Avec çà, vous ferez partis de mon « club » et serez « la nouvelle star » de « l’échiquier ». Crois-moi, « on n’est pas couché » avec tout ce flouze, et même si « t’empêches tout le monde de dormir », tu t’en fous : T’es dans une « zone interdite » : Un riche !


                • Bouli Bouli 20 juin 2007 13:54

                  Pourquoi le seul grand « argument » que l’on nous sort est : « ah mais la gauche a fait pareil avec Mitterand !! » Est-ce que cela justifie que l’histoire se répète ? NON ! Je ne sais pas si beaucoup de voix se sont élevées à l’époque, je n’étais pas encore là, mais ce n’est pas parce que personne n’a rien dit à l’époque qu’on doit se taire aujourd’hui.


                  • LaEr LaEr 20 juin 2007 15:43

                    Surtout que perso, 27 ans, j’étais à peine né quand Mitterand est passé.

                    Pour des gens qui prônent la rupture, reprendre des vieilles méthodes mitterandiennes de plus de 25 ans, on a vu mieux ! :D

                    De plus, même sous Mitterand, jamais 80% des médias n’ont appartenus aux copains du président... Et je pense qu’à l’époque, les médias n’appartenaient pas à des groupes qui trempaient en même temps dans la constrution, l’armement, bref, dans les marchés publics !


                  • bozz bozz 20 juin 2007 16:02

                    vous rigolez ou quoi ? allez petit rappel qui a eu sa chaîne privée en 84 ? un certain proche collaborateur de Mitterand ! vous savez le groupe C+, si indépendant ... Qui était à la tête des radios libres ? non vous ne savez pas ? des très proches d’un certain parti politique ! la presse ? la presse a en grande majorité été toujours à gauche depuis de Gaulle ’souvenez vous de l’express créé uniquement pour favoriser le retour de Mendes.... L’Huma ? un journal de droite évidemment ! etc...

                    Vous semblez être nés de la dernière pluie, c’est touchant mais malheureusement l’histoire ne fait que bégayer dans tous les domaines, avec les mêmes travers, les mêmes vierges effarouchées qui viennent de découvrir que l’eau chaude pouvait brûler etc...

                    ça fait vieux con de dire cela, mais regardez un peu plus la réalité telle qu’elle est, le positionnement bouhhh ils sont tous contre nous par ce que ce sont des affairistes existe depuis plus longtemps que notre pays ! ce positionnement est d’ailleurs utilisé par tous les populistes qui ont voulu prendre le pouvoir autrement que démocratiquement !


                  • LaEr LaEr 20 juin 2007 16:08

                    Désolé Bozz, mais tu cites là quelques exemples seulement... En comparaison avec les groupes Bouygues-Bolloré-Lagardère etc... ça ne fait pas le poid...

                    De tout temps, certains médias on été proches du pouvoir... Mais à ce point là.... Jamais..


                  • bozz bozz 20 juin 2007 16:12

                    tiens sais-tu qui Bolloré père a invité chez lui en 45-46 ? un certain Blum, homme politique de premier plan et pas de droite, quoique ?


                  • LaEr LaEr 20 juin 2007 16:43

                    Sauf que cela a été démenti par la famille de Blum juste après cette annonce de Bolloré fils (mais c’est vrai que ce n’est peut-être pas paru dans VOTRE presse)....

                    Bolloré a d’ailleurs aussi dit qu’il n’avait JAMAIS travaillé pour l’état, mais a du d’admettre peu après que c’était faux....

                    Et puis vous m’excuserez, mais si vous êtes obligé d’aller chercher 60 ans en arrière.....


                  • bozz bozz 20 juin 2007 17:19

                    alors là c’est le ponpon, Blum n’a jamais mis les pieds chez Bolloré ? et la photo sur le péron du manoir près de Quimper est un faux peut-être ? vous devriez vraiment cessez de lire le grand soir ! ou diversifier vos sources d’information !


                  • LaEr LaEr 20 juin 2007 18:32

                    J’ai juste dis que la famille de Blum avait démenti. Selon la famille Blum, et les biographes de Blum, celui-ci a été accueilli par Félix Gouin, président de l’Assemblée consultative au palais du Luxembourg. Vous auriez pu avoir la courtoisie d’en faire part vous même... Je ne peux évidemment pas savoir LA vérité, n’étant pas sur place à l’époque...

                    Je vous rappelerai aussi que le contexte était bien différent : Blum revenait de camp, était ruiné par les pillages nazis, et n’avaient plus aucune prise sur l’Etat Français. Cela n’a donc rien à voir avec les relations actuelles de Bolloré et Sarkozy

                    De plus, comme déjà dis, si vous êtes obligé d’alller chercher 60 ans en arrière pour trouver le dernier « gauchiste » accueilli par la famille bolloré smiley ...

                    PS : Je ne suis pas de gauche, donc pas la peine de sombrer dans la caricature « anti-gaucho ».


                  • bozz bozz 20 juin 2007 19:00

                    non non ne tournons pas dans cet extrême là : je dit simplement que j’ai cherché l’info. évidemment et à part le monde.fr et le grand soir il n’y a pas beaucoup d’arguments en votre faveur...

                    mais en allant plus loin, il se trouve que pendant l’été 46 (notre bon Léon devait avoir récupéré !) il a été pris en photo avec un fils Bolloré sur le péron du manoir familial près de Quimper, la famille Bolloré affirme qu’il est resté plusieurs jours ! Que ses petit-enfants ne sachent pas, c’est bien normal, savez vous exactement où vos grand-parents ont pu mettre leurs pieds il y a 60 ans ? mais qu’ils démentent catégoriquement est ridicule surtout quaund la preuve a été produite !

                    voilà !

                    au passage je ne vous ai pas traité de gauchiste (ce qui pour moi n’est pas une insulte) seulement de mieux vérifier vos sources...


                  • Hume Hume 20 juin 2007 19:22

                    Et ils ont dine ensemble au Fouquet’s et Blum est alle ensuite se reposer sur son Yacht ??


                  • bozz bozz 20 juin 2007 19:34

                    qui sait ?


                  • Ronny Ronny 20 juin 2007 14:09

                    @ auteur et commentateurs

                    Je trouve le papier intéressant car il montre bien l’importance de plus en plus grande que prennent les medias dans la vie politique, non pas comme source d’information, mais presque comme source de desinformation. Et oui, parce que nous sommes dans une société de l’image et du paraître...

                    Sur le fond, je suis désolé de devoir dire que je ne considère pas le limogeage du redacteur de Match comme une avancée démocratique, et que je considère pas l’arrivée à l’Elysée et Matignon de deux journalistes de la presse « conservatrice » comme un gage de bonne santé « audiovisuelle » de notre pays.

                    De plus, je considère que la nommination à TF1 de Laurent Solly, ancien directeur adjoint de campagne de NS, est plus que suspecte ! Je ne suis pas le seul. Les syndicats de journalistes et RSF avaient aussi protesté ! J’ajoute également que la juge anticorruption Eva Joly, pourtant discrète, avait tenu une conférence de presse sur ce sujet, sur laquelle les journaux « de droite », et la télé, étaient curieusement restés fort discrets. Elle disait, je cite : « La démocratie ce n’est pas invoquer Jaurès ou Blum, la démocratie c’est des institutions qui fonctionnent et c’est la confiance dans les institutions ». Elle a parlé d’un « mélange des genres » d’autant que la nomination de M. Solly a « été annoncée par l’Elysée », en « violation d’une règle fondamentale en démocratie ». Elle souligne que TF1 « qui a jusqu’à 50% de parts de marché en France », est « vraiment une machine de guerre pour la propagande »... Sans commentaires de la part de quelqu’un qu connait le milieu politico financier ! Ah si, un dernier commentaire, toujorus de E. Joly « Cela me paraît des conditions assez berlusconiennes et je souhaite mieux pour mon pays ». Fermez le ban !

                    Si certains ici ne croient pas aux pressions des proches du président sur la presse, je vous rappelle que pour bien se faire voir du cabinet de l’ancien candidat NS et actuel président, le PDG de radio france n’avaient pas hésité à déplacer une des rares emissions « contestataires » de la tranche de forte audience qu’elle occupait vers un « placard » en terme d’audience (il s’agit de l’emission de Mermet !). Que les mêmes sceptiques se rappellent que les journalistes du Journal du Dimanche ont été censurés par leur redac chef. L’article pret à publier avait été retiré de la maquette du journal, suite à des coups de fils pressants de membres du cabinet Sarkosy, pour « recommander » de ne pas publier ce reportage sur l’abstention de Cecilia lors du second tour de l’élection présidentielle. Tout cela sont des faits, pas des racontars !

                    Certains objectent que la gauche avait fait de même. C’est en grande partie faux. Si l’on excepte l’arrivée au pouvoir de Mitterand, où un certain nombre de beni oui oui de la télé ont été effectivement « remercié », aucun ensemble de pressions équivalentes à celles que nous connaissons aujourd’hui n’a été exercé sur la presse magazine et papier. Tout simplement parce que celle ci est contrôlée depuis longtemps par des financiers qui sont plus proches des politiques de droite que de ceux de gauche.

                    Rappelons que le ministère de l’information n’a pas été non plus une invention de la gauche, que la bande FM a été libéralisée par le même gouvernement Mitterand que d’aucuns critiquent ici, et que ce même gvt a été à l’origine de la création de la haute autorité de l’audiovisuel, certes critiquable dans son fontionnement, mais dont la mise en place repose sur des « bons principes »...

                    Rappelons enfin que c’est l’abracadabrantesque Chichi qui a poussé à la privatisation de TF1, pas la gauche ! Et que dans les acheteurs immédiatement intéressés on trouvait la Fininvest de Silvio Berlusconi, Hersant, le groupe Bouygues, Maxwell, et Hachette (groupe Lagardère, et oui, déjà !). Tous de très dangereux gauchistes !

                    Dernier point. La suppression de l’emission « arrêt sur image » est très inquiétante. Pourquoi ? Parcequ’il ne s’agit pas d’une « emission de gauche » faite par des 68ards attardés, et dont l’interruption aurait été facilement comprise. Non, c’est plus grave à mon avis. C’est parce qu’il s’agit d’une des rares émissions qui donnent à réfléchir au bon peuple. Certains ont du penser que c’était trop risqué : pour parodier Goebels « on ne discute pas avec le peuple, on l’endort ! ».

                    Alors Mr et Me les tenants du « je-ne-vois-pas-de-problèmes-dans-les-médias », apprenez votre histoire récente, et aiguisez votre sens critique. Il est vrai qu’à force de regarder TF1...

                     smiley


                    • Bouli Bouli 20 juin 2007 16:01

                      Bien dit Ronny !


                    • Niamastrachno Niamastrachno 20 juin 2007 16:08

                      Idem...

                      Avec dernièrement la grève des ECHOS, pas franchement de gauche comme journal contre le rachat :

                      « communiqué signé à la fois par les représentants syndicaux et les responsables de la toute nouvelle Société des rédacteurs ne fait pas dans le non-dit : « L’opposition des salariés est motivée par l’extrême inquiétude que suscite le non-respect manifeste de l’indépendance éditoriale des journalistes par l’acquéreur potentiel ainsi que les conflits d’intérêts qui pourraient en résulter. »

                      No comment quoi...


                    • bozz bozz 20 juin 2007 16:10

                      ouais en fait ils ne veulent pas être bouffés par leur concurrent direct, c’est tout, mais pour cela encore fallait-il le dire...


                    • Niamastrachno Niamastrachno 20 juin 2007 16:39

                      oui oui oui toutes les explications sont bonnes n’est-ce pas ?


                    • IP115 21 juin 2007 10:10

                      « C’est en grande partie faux. Si l’on excepte l’arrivée au pouvoir de Mitterand, où un certain nombre de beni oui oui de la télé ont été effectivement »remercié", aucun ensemble de pressions équivalentes à celles que nous connaissons aujourd’hui n’a été exercé sur la presse magazine et papier. Tout simplement parce que celle ci est contrôlée depuis longtemps par des financiers qui sont plus proches des politiques de droite que de ceux de gauche.

                      Ronny a la mémoire courte ou alors sélective, il oublie un peu vite l’épisode Mazzarine, élevée et logée sur les deniers de la république. Toute la presse était au courant et méticuleusement muselée par Mitterrand et sa clique et tous ceux que l’on appelle aujourd’hui les éléphants et qui donnent des leçons sur ce que devrait être liberté de la presse. As t’il aussi oublié que pour s’assurer que les journalistes respecteraient bien les ordres, un système d’écoutes téléphoniques impliquant nombre de services de l’état dont la cellule antiterroriste de l’Élysée (rien que ça) : 150 personnes dont la vie privée a été violée pour plus de 3000 conversations « écoutées » ...

                      " Le jugement : Douze ans après l’ouverture de l’enquête judiciaire, le Tribunal correctionnel de Paris, dans son jugement du 9 novembre 2005, a exposé les motivations de sa décision judiciaire :

                      Le tribunal releva ainsi que le président François Mitterrand s’était montré soucieux de protéger divers éléments de sa vie personnelle, notamment l’existence de sa fille naturelle Mazarine Pingeot (dont l’écrivain Jean-Edern Hallier, menaçait de révéler l’existence si le président n’effaçait pas son lourd redressement fiscal) - voire, selon la dépêche de l’agence Reuters rapportant la décision judiciaire, le cancer diagnostiqué fin 1981 et son passé à Vichy pendant la guerre (affirmations qui n’avaient pas paru jusqu’alors). C’est pour des « motifs obscurs » (dixit le tribunal) également que le compagnon de Carole Bouquet est écouté à cause de ses relations au Proche-Orient tout comme Edwy Plenel, journaliste au Monde ou encore l’avocat Antoine Comte.

                      Dans ses attendus, le tribunal a encore pointé du doigt François Mitterrand : « Les faits avaient été commis sur ordre soit du président de la République, soit des ministres de la Défense successifs qui ont mis à la disposition de (Christian Prouteau) tous les moyens de l’État afin de les exécuter ».

                      Selon le Tribunal, François Mitterrand a été « l’inspirateur et le décideur de l’essentiel ». Le dossier a montré que le président avait ordonné lui-même certaines écoutes et avait laissé faire pour d’autres."

                      Alors avant de de faire des procès d’intention et donner des leçons sur la liberté de la presse, la gauche devrait vérifier qu’elle est irréprochable (certes cela fait 20 ans et Rage était encore en couches culottes, mais ce n’est pas si loin et TOUS les éléphants du PS qui ont repris en coeur le dada de Bayrou étaient déjà TOUS dans la politique, aux affaires et donc impliquées et/ou solidaires, Royal inclue) ... smiley


                    • maxim maxim 20 juin 2007 14:57

                      est ce que la presse écrite n’est pas tout simplement à bout de souffle ????

                      regardez les difficultés financières de beaucoup de journaux .....

                      les infos télé ???bon ,souvenez vous en 81...le nombre de têtes qui ont sauté ,au tout début il y avait un couple qui présentait les infos avec un style de commissaires du politburo......

                      chaque pouvoir en place met des sympathisants à l’information .......c’est archi connu .....

                      mais de là à croire qu’il va y avoir une coupe en règle de la presse de la part du gouvernement .......

                      d’ailleurs pour etre bien informé ,la presse Belge et Suisse nous renseigne aussi bien ,et avec du recul ......

                      mais bon,la liberté existe encore pour longtemps chez nous et moi,mec de droite serai le premier à m’insurger si on touchait à cette liberté de s’exprimer.....


                      • Bouli Bouli 20 juin 2007 15:12

                        @ maxim « mais bon,la liberté existe encore pour longtemps chez nous et moi,mec de droite serai le premier à m’insurger si on touchait à cette liberté de s’exprimer..... »

                        Vas-y c’est le moment !


                      • caramico 20 juin 2007 15:31

                        Le commentaire aussi argumenté que celui de Ronny noté négativement prouve que globalement nos chers compatriotes sont satisfaits de ce qui se passe actuellement.

                        Je m’incline devant la majorité à qui je souhaite beaucoup de bonheur et pleins d’autres bonnes choses du même genre.


                        • bozz bozz 20 juin 2007 16:04

                          ah chouette et en plus on est organisé en groupuscule c’est ça Léonid ? j’ai bon ?

                          toujours quand quelqu’un n’est pas d’accord avec vous on l’accuse d’être un comploteur ! vous en avez exclus combien comme ça au PC dans les années 60 ?


                        • maxim maxim 20 juin 2007 16:09

                          Léon,faut pas pousser non plus .....les trolls Sarkosystes ...franchement ????

                          tout le monde réagit,il n’y a pas d’insultes ,mais on peut s’exprimer non ???

                          on est de droite on est des trolls ???

                          j’attendais autre chose ,franchement ......


                        • Bill Bill 20 juin 2007 16:20

                          Ceci dit, c’est dommage de ne pas se réunir entre trolls, histoire au moins de s’en jeter un derrière la cravate !!!

                          Santé à tous les trolls de droite !


                        • maxim maxim 20 juin 2007 16:23

                          bonjour et merci Bozz.....

                          bon,à tous,nous sommes sur Agoravox ,un blog citoyen,ouvert à tous je le rappelle ,visé par des modérateurs ..... à partir du moment où les échanges se font dans le respect de l’interlocuteur ,on peut réagir,les articles sont faits pour être lus par TOUS ,et chacun peut s’exprimer sur leurs contenus ....

                          c’est bien de celà qu’il s’agit ????nous sommes tous en phase là dessus ????

                          les propos orduriers,racistes,insultants ,NON !!!!

                          les réactions ,les commentaires même si ils ne vont pas dans le sens du rédacteur OUI ..... c’est ma manière de défendre la liberté d’expression,défendons là déjà ici .....

                          signé Maxim !!!!


                        • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2007 16:28

                          @bill

                          santé ! puisque que les troll sarkozystes sont des pervers pèpère ( les vieux votent à droite , c’est bien connu), il faut nous mettre denise Grey’s anatomy , ça va booster l’audimat smiley


                        • bozz bozz 20 juin 2007 16:36

                          bonjour à vous tous amis de droite et de gauche (enfin ceux qui veulent bien recevoir un tel qualificatif)

                          J’ai une petite boutanche de Riesling au frais qui me tend son bouchon, avec cette chaleur je vais bien penser à vous...

                          Mon cher Maxim, les échanges vifs pimentent la vie ! j’avoue avoir pris du plaisir à troller hier soir sous l’article de l’insultant Bonnet (de bain ?), ça fait du bien de pouvoir répondre à de tels personnages.


                        • Bill Bill 20 juin 2007 16:53

                          @ Bozz

                          Ah, un petit riesling bien frais ! Je vois que Monsieur a du gout ! Avec un bon petit fromage, histoire de l’accompagner... Après tout c’est l’heure du gouter smiley


                        • maxim maxim 20 juin 2007 17:06

                          oui Bozz ,un petit Riesling sortant de la cave ,avec un fromage de chêvre chaud sur du pain grillé.......

                          salut à toi Bill .....

                          ah le sieur Bonnet !!!!!ppppppfffffff !!!!!!

                          à la bonne vôtre virtuellement ....

                          qui sait, peut être un jour réellement ????


                        • Rage Rage 20 juin 2007 17:07

                          Décidémment la réthorique « et vous où étiez vous en 1981 » et autres « depuis 1960 vous complotez » a la vie dure...

                          LA PAGE EST TOURNEE BORDEL.

                          Alors cessez de renvoyer la balle au passé et commentez réellement l’actualité plutôt que de vous défiler avec « mais eux aussi ils étaient méchants ».

                          Pathétiques commentaires que ceux qui, en permanence, justifie le pire sous prétexte que quelquepart, cela a déjà existé. Bravo aussi pour le sens du progrès et le sens critique...

                          Heureusement, certains commentent le fond de l’article sans en venir au stérillissime « trostkystes vs sarkozystes ».


                        • bozz bozz 20 juin 2007 17:24

                          Mes amis, j’ai finalement opté pour un petit Sancerre tout aussi frais que le Riesling mais qui se mélange bien mieux avec mon crotin de chavignol.... une larme d’huile d’olive... le bonheur

                          j’espère qu’un jour nous pourrons partager dans la vraie vie de tels moments si simples mais si charmants...


                        • maxim maxim 20 juin 2007 17:31

                          attention,nous sommes plein d’agents à la solde de Sarko sur ce site ,ce soir nous allons relever les numéros d’ip et les communiquer à nos maîtres ....

                          vous n’avez pas vu au chantier naval de la Ciotat ,le bateau de Bolloré ???les petits trous que l’on fait sur les flancs du yatch ??? c’est pour passer des rames ,comme une galère ,ce sera une galère ,et ceux qui partiront en réeducation ,que nous aurons dénoncé ,iront ramer quand Sarkosy partira en croisière ,et ce sera dur quand il voudra faire du ski nautique .......

                          faites gaffe on vous a à l’oeil hein !!!!!!


                        • bozz bozz 20 juin 2007 17:34

                          désolé de revenir à la dure réalité mais notre enragé de 25 ans commence à me courrir sur le haricot !!

                          Alors, mon jeune camarade (puisque ami m’est interdit par le politburo). Vous devriez savoir que les mêmes causes produisent très souvent les mêmes effets, et que les idées marxisantes produiront toujours la même tyranie tout comme les idées nazillardes produiront des nazillons !!

                          La connaissance de notre histoire commune (ou non) est indispensable si on veut réfléchir en terme de politique ou de vie en communauté, nous avons (mais c’est parce que nous sommes des vieux cons) un peu plus de recul que vous sur cette actualité qui ne créé pas encore l’histoire. Vous vivez dans le présent sans repères sur le passé, c’est dommageable, car vous ne vous rendez pas compte à quel point ce présent est insignifiant par rapport à vos principes (on entendait aussi que de gaulle était le pire fasciste, nous avons vu les conséquences). On ne refait pas le monde comme cela !! il faut être moins naïf sur les manipulations, ce que nous sommes tous (et oui !) car nous sommes nettement mieux informés qu’autrefois ( le net donne une accessibilité incroyables aux différentes sources françaises et étrangères)

                          Finalement, Rage, vous vous employez à demontrer des manipulations qui ne sont que des répliques (moins virulentes en plus !) de ce qui c’est passé dans notre pays au cours des siècles passés, n’ayez plus peur de l’eau tiède ! et surtout ne croyez plus que vous allez révolutionner le monde !


                        • bozz bozz 20 juin 2007 18:24

                          tiens vous vous sentez visé, Léonid ?


                        • finael finael 20 juin 2007 20:22

                          @ Léon

                          Si vous lisez mes commentaires vous devez bien voir que je ne serais être un « troll sarkozyste », mais je n’aime pas ce genre d’argument que j’ai commenté - en sens contraire - plus haut.

                          La liberté n’est-ce pas le droit de chacun de s’exprimer ?

                          Et comme je ne suis pas d’accord, j’essaie d’argumenter.


                        • finael finael 21 juin 2007 13:11

                          @ Léon

                          Je sais bien que vous ne me visiez pas.

                          C’était une façon de dire : argumentons ! Car les arguments concrets et les faits ne manquent pas.

                          N’utilisons pas simplement les expressions discréditantes pour nos adversaires en tant qu’arguments.

                          Ayons suffisament de connaissances, de recul, pour élever la tenue du débat.


                        • Rage Rage 20 juin 2007 15:57

                          Pour l’instant ils se complaisent et « sont tellement dépendants du système qu’ils sont prêts à se battre pour le protéger ».

                          Mais quand on touchera à leur porte-monnaie (ce qui est déjà fait tous les jours, cf parachutes des députés entre autres), quand ils verront le vent changer de sens, alors, et seulement alors, je suis certain qu’on aura beaucoup, mais alors beaucoup plus de vote + pour des commentaires du type « Ronny ».

                          En France on reconnaît être dans la merde, qu’une fois le niveau de merde ayant atteind le nez. Le niveau va vite monter...


                          • maxim maxim 20 juin 2007 16:01

                            Bouli,tu vois je t’ai même mis un point positif......

                            là,je m’insurge ,à tous mes amis d’agoravox ,j’ai promis de m’insurger,je le fais .........

                            camarades,ne laissons pas la bourgeoisie et le capital s’emparer de nos moyens d’expression..... en effet la droite maléfique s’attaque à ce qui faisait avec notre pain quotidien qu’elle viendra nous arracher de la bouche ,et à ce qui faisait notre nourriture spirituelle et qui transportait nos espoirs jusque dans le plus humble des foyers ,j’ai parlé de nos journaux .....

                            jusqu’au va l’appétit de ces insatiables buveurs de sang des classe laborieuses ,s’en prendront ils jusqu’à nos Pif le Chien,journal qui a bercé notre jeunesse et qui transmet nos valeurs au classe montantes qui souffriront à leur tour ,devant leurs machines dans le bruit et la puanteur ,entretenues par les patrons guoguenards qui se réjouissent de notre infortune .... et après notre dure journée trouverons nous encore le journal du soir qui nous accompagnait dans les transports en commun inconfortables ,entretenus par une bourgeoisie qui applique une ségrégation jusqu’aux moyens de déplacement du peuple exploité et opprimé ..... eux les nantis rient en Mercédès ,et nous les humbles pleurons dans le métro .....

                            et que lisent ils aux feux rouges ces profiteurs ????le Figaro ,imprimé par nos camarades qui souffrent dans le bruit infernal des imprimeries appartenant aux barons de la finance .... l’Humanité elle ,est imprimée dans le dernier bastion de resistance de notre cause ,et dans une atmosphère douillette ,et confortable ,les travailleurs comme au paradis ouvrier que nous defendons oeuvrent pour que rayonne notre message d’espoir à nos frères qui souffrent dans ce foutu métro .....

                            collons sur les murs les pages de la presse que les diables de droite veulent museler ,afin qu’elle puisse etre lue par toute les populations ,prenons de force les journaux télévisés pour crier notre colère et dire halte à la main mise sur notre liberté d’expression....... bon là j’arrête,je me suis déjà grillé aux yeux de mes potes .....

                            Cambronne,Calmos,Snoopy ,et les autres amis,je n’ai fait que m’executer .......


                            • Bouli Bouli 20 juin 2007 16:05

                              Assez ampoulé quand même votre insurrection ! smiley Si elle n’était pas ironique, je vous féliciterais bien d’avoir enfin ouvert les yeux...


                            • bozz bozz 20 juin 2007 16:08

                              La révolution n’est pas... un diner de gala...

                              La révolution n’est pas... un diner de gala...

                              elle est au bout...elle est au bout

                              elle est au bout du fusils !!

                              mais non mon cher maxim, moi j’aime beaucoup ta prose de sale exploiteur du prolétariat !!


                            • Hume Hume 20 juin 2007 18:25

                              Et bien on retrouve nos amis les trollers de droite. Alors Bozz, on ne travaille toujours pas ?

                              Pour un representant de la France qui travaille quand meme smiley


                            • bozz bozz 20 juin 2007 18:42

                              vous savez les étudiants sont en vacances, la chaleur est lourde ici alors bon.... mais je n’ai jamais dit que j’étais un spécimen de type qui se lève tôt, moi !

                              j’ai trollé, moi ? non vous croyez vraiment ? et vous votre post-doc !! dites donc avec ce qu’ils doivent vous payer, vous devriez bosser plus !! lol


                            • Hume Hume 20 juin 2007 18:52

                              Ben nous je suis gauchiste : je suis un vilain bobo qui est parti pour travailler moins et gagner plus !!

                              Vous voyez, j’assume mes idees !!


                            • bozz bozz 20 juin 2007 18:54

                              attention tourtz... j’ai failli troller !!

                              soyons un peu plus sérieux :

                              1. les arguments présentés ne reposent sur aucun fait réel car les commentateurs/auteurs n’ont produit aucune étude exhaustive chiffrée seulement des faits parmis d’autres montés en épingle pour tenter de donner du corps à des théories à la mode (vous savez le facho sarko qui détient toute la presse à ses pieds et toutes les élucubrations sur ASI de Schneiderman etc...) c’est facile de manipuler l’opinion quand on ne prend qu’une petite partie de la réalité et évidemment celle qui vous arrange !

                              2. on me reproche une certaine cordialité car j’utilise mon cher ami, et bien cette interdiction ressemble trait pour trait à une distanciation si chère à Freud pour rejeter ce qui ne vous ressemble pas... pour rappel, les communistes exclus du parti étaient mis à l’index par cette distanciation par le vouvoiment et la perte du statut de Kamarade ! mais bon vous devez vous en souvenir Léonid

                              3. les théories du complot et du « avec nous c’est mieux » ont été largement utilisées par vos amis communistes et trotskystes dans leur propagande, mais là encore je ne vous apprends rien, n’est-ce pas ?

                              4. finalement j’ai l’impression que notre petit prof d’éco de lycée ressente une certaine anti-pathie pour moi, c’est malheureux mais bon nous ne pouvons être Kamarade avec tout le monde...

                              courtoisement


                            • bozz bozz 20 juin 2007 20:13

                              quid ?


                            • snoopy86 21 juin 2007 00:02

                              @ Maxim et Bozz

                              Camarades

                              insurgez vous mais pas trop ...façon BHL par exemple..

                              déconnez pas, j’ai du Bolloré et du Bouygues dans mon PEA


                            • Reinette Reinette 20 juin 2007 16:41

                              1 - CES FATS QUI NOUS INFORMENT :

                              Quand ils cessent un instant d’exiger du peuple qu’il se serre la ceinture, les éditorialistes de la presse parisienne détaillent leurs souffrances - dîners gastronomiques, cocktails mondains, polémiques sur le caviar - dans des ouvrages à diffusion restreinte.

                              2 - LES RENDEZ-VOUS DE L’ARGENT :

                              Initialement créés pour populariser des travaux universitaires, les « Rendez-vous de l’Histoire » de Blois n’offrent plus au public qu’une parade d’intellectuels médiatisés et de journalistes à gages. Tous étaient prêts pour le thème de cette année : « L’argent, en avoir ou pâs ».

                              3 - LES MAGAZINES AU CHEVET DES « SUPER-RICHES » :

                              Fascinée par les nababs et les chapeaux de marquises, la presse s’élève contre les injustices qui frappent les milliardaires : impôts, ostracisme, déracinement, paupérisation.

                              Sortez vos mouchoirs en soie !

                              4 - « COMMENT LE DEPENSER ? »

                              Plus affriolants que le supplément « Style » de Libération, plus ruineux que le cahier « Montres » du Monde, plus distingués que le « Spécial Noël » du Nouvel Observateur, les suppléments du Financial Times répondent à l’appel angoissé du pays : comment dépenser ses millions ?

                              (Les notables qui cadenassaient la IIIe République étaient appelés « grands électeurs ». Aujourd’hui, les journalistes ont pris leur place : avant chaque scrutin, ils pré-sélectionnent des candidats agréés par la classe dirigeante.)


                              • esca2008 20 juin 2007 16:42

                                J’ajouterais que ce soir, notre président interviendra à la télé sur TF1, pas sur france2 ni france3 chaine du service public, ni diffusé sur toutes les chaines non sur tf1 interrogé par PPDA et Claire Chazal seulement. Qui a dit vouloir être le président de tous les français ? Ah c’est vrai, j’oubliais, le vrai français regarde tf1, c’est sans doute une partie de notre identité nationale. La question qui me brule les lèvres, nos deux journalistes sauront-ils se montrer incisifs avec notre président ?


                                • Reinette Reinette 20 juin 2007 16:54

                                  Les notables qui cadenassaient la IIIe République étaient appelés « grands électeurs ».

                                  Aujourd’hui, les « journalistes » ont pris leur place : avant chaque scrutin, ils pré-sélectionnent des candidats agréés par la classe dirigeante.


                                • Reinette Reinette 20 juin 2007 16:58

                                  1 - CES FATS QUI NOUS INFORMENT :

                                  Quand ils cessent un instant d’exiger du peuple qu’il se serre la ceinture, les éditorialistes de la presse parisienne détaillent leurs souffrances - dîners gastronomiques, cocktails mondains, polémiques sur le caviar - dans des ouvrages à diffusion restreinte.

                                  2 - LES RENDEZ-VOUS DE L’ARGENT :

                                  Initialement créés pour populariser des travaux universitaires, les « Rendez-vous de l’Histoire » de Blois n’offrent plus au public qu’une parade d’intellectuels médiatisés et de journalistes à gages. Tous étaient prêts pour le thème de cette année : « L’argent, en avoir ou pâs ».

                                  3 - LES MAGAZINES AU CHEVET DES « SUPER-RICHES » :

                                  Fascinée par les nababs et les chapeaux de marquises, la presse s’élève contre les injustices qui frappent les milliardaires : impôts, ostracisme, déracinement, paupérisation.

                                  Sortez vos mouchoirs en soie !

                                  4 - « COMMENT LE DEPENSER ? »

                                  Plus affriolants que le supplément « Style » de Libération, plus ruineux que le cahier « Montres » du Monde, plus distingués que le « Spécial Noël » du Nouvel Observateur, les suppléments du Financial Times répondent à l’appel angoissé du pays : comment dépenser ses millions ?


                                • Reinette Reinette 20 juin 2007 17:03

                                  Journalistes embrigadés

                                  Comme en Corée du Nord, SARKOZY mobilise des journalistes pour chanter ses louanges.


                                  • sam.stra 20 juin 2007 17:05

                                    « l’impartialité du Monde fait encore office de référence ». Non mais franchement, il y en a qui portent des oeillères !! Comment peut-on encore penser cela ?


                                    • bozz bozz 20 juin 2007 19:10

                                      surtout quand on sait que le monde a appelé à voter pour SR qu’elle belle impartialité, vous ne trouvez pas ?


                                    • Reinette Reinette 20 juin 2007 17:22

                                      QUESTION :

                                      Comment respecter les résultats du vote présidentiel, avec SARKOZY gagnant,

                                      Si le NON (55%) à la constitution européenne est mis à la poubelle par ce même SARKOZY ? ? ?


                                      • Rage Rage 20 juin 2007 18:28

                                        Si je vous cours sur le haricot, très cher, c’est que mes propos ne vous laissent pas insensibles.

                                        Par ailleurs, au lieu de nous polluer avec vos opinions et non commentaires, qui plus est pour vous larver, je vous invite à publier des articles...

                                        Ah mais non, cela nécessite un brin de travail... Désolé, mais je pense - et heureusement - qu’en France, il y a des gens qui ne sont pas comme vous et qui méritent plus d’estime que le vulgaire trolleur comme vous êtes.

                                        Quant au passé, voyez-vous, la grande différence qui nous sépare, c’est que vous ne cessez d’y revenir, alors que moi, je me tourne vers le présent, le concret et l’avenir.

                                        ++ on the sea.


                                        • bozz bozz 20 juin 2007 19:09

                                          mon pauvre KAMARADE,

                                          et d’une la qualité d’un commentateur ou d’un auteur ne se mesure pas au nombre d’articles qu’il produit dans AVox, vous utilisez les mêmes arguments fallacieux que DW, méfiez vous, vous devriez un peu réfléchir à cela

                                          et de deux, si vous ne vivez que dans le présent vous êtes encore plus idiot que ce que je pensais naïvement, vous ne savez donc pas que l’histoire est utile pour ne pas refaire les mêmes bêtises que nos anciens ? vous ne savez pas que sans histoire nous ne pouvons pas comprendre réellement qui nous sommes ? ni tous les enjeux de nos décisions politiques ? Vous êtes selon votre CV un spécialiste des aménagements du territoire et bien comment aménager si vous ne comprennez pas l’historique de toute urbanisation, la manière de gérer les espaces.... et pourquoi ils ont été gérés de telles manières.... après on s’étonne qu’il existe des crues qui innondent les villages, que les terres ne sont plus tenues par des bocages....

                                          Pour vous expliquer pourquoi vous me courriez sur le haricot, c’est que votre argumentaire est puéril et non réfléchit sur l’histoire et le cheminement humain


                                        • bozz bozz 20 juin 2007 20:16

                                          quid ? (bis repetita placent)

                                          nuos n’avons plus le droit d’interpeler quelqu’un par le terme de kamarade ou d’ami alors comment ? vous le premier des argumentateurs, le théoricien de la dette actuelle utile, le petit professeur de lycée qui se prend pour Bernard Maris... expliquez à un pauvre diable comme moi qui attend vos lumières si éclairantes....


                                        • finael finael 20 juin 2007 20:36

                                          Il me semble que le terme « camarade » n’a rien de déshonorant : camarades d’école ou de guerre ...

                                          Sauf pour quelques uns qui l’utilisent comme une insulte, c’est à dire à contre-sens.

                                          Ce sont les mêmes qui utilisent les sophismes « ad hominem » (attaques personnelles), les arguments d’autorité ("ce n’est pas toi le petit ... qui va contredire la grand professeur X).

                                          Tous ces « trucs » de réthorique servent essentiellement à éviter le débat sur le fond : Certains se pensent tellement sûrs de leur pouvoir qu’ils ne se cachent même plus, ils l’exhibent !


                                        • Rage Rage 20 juin 2007 21:17

                                          Il faut comprendre « kamarade » que monsieur « Bozz » n’a rien à apprendre, puisqu’il sait déjà tout.

                                          Nous, abrutis rédacteurs et citoyens, nous sommes crédules et ignorants... Ce qu’il ne faut pas entendre d’un lecteur scotché à son PC pour se défouler de sa propre incapacité à agir.

                                          Merci « Bozz », vous nous avez parfaitement éclairé : vous ne servez à rien. Dommage.


                                        • bozz bozz 20 juin 2007 21:31

                                          @finael, vous n’avez pas besoin de préciser ce que signifie ad hominem, personellement je lui préfère ad personnam mais bon chacun ses marottes, je ne sais pas si vous suivez depuis quelque temps AVox mais cela fait des semaines que je me tue à démonter la communication de Léonid et ses arguments dit d’autorité... c’est donc devenu un petit jeu pour lui de me provoquer, jeu auquel je réponds volontiers puisque ses manipulations sont grossières !

                                          Léonid quand il n’a plus d’argument utilise, à l’image de son ami Bonnet (blanc ? ou blanc bonnet ?), l’insulte et la caricature de son adversaire, quand on lui démontre que certaines de ses théories dérivent directement du trotskysme, il me caricature en anti-trotsko, quand je lui dit que ses manières sont stalinienne, je deviens immédiatement sarkôlatre... c’est comique le plus souvent et franchement pénible à d’autres donc j’y réponds selon l’humeur

                                          fin de l’explication courtoise

                                          @ Léonid Tourtz...bip

                                          « l’immense philosophe virtuel de l’histoire contemporaine ? »

                                          vous exgagérez mais ne pas connaître l’histoire est d’une perte immense surtout lorsque l’on s’intéresse à la politique (mais bon on ne peut pas s’attendre à ce qu’ un ingénieur de l’aménagement du territoire de 25 ans ait du recul sur son savoir !)

                                          « le désopilant spécialiste de l’attaque personnelle ? »

                                          mais je ne réponds qu’à un maître en la matière relisez vos interventions cher xxx (censuré selon la volonté d’Anto)

                                          « Le minable petit prof de lycée n’est pas à la hauteur ... »

                                          puisque vous le dites, je ne peux que m’incliner

                                          « Il est tout de même extrêmement vexé que son misérable article sur la dette ait été interprété à l’envers. Peut-être le phare de la pensée de droite agoravoxienne n’a-t-il pas pris le temps de le lire attentivement ? »

                                          croyez vous ? et bien relisez le deux miutes, nous verrons ensuite

                                          « Afin de ne pas prendre le risque de souiller le déroulement de sa puissante pensée critique, nous nous abstiendrons désormais de nous mêler à sa conversation... »

                                          comme c’est dommage vous voulez m’ostraciser, c’est cela ? c’est pratique de refuser la contradiction, les psychiatres ont un terme pour cela, il m’échappe...


                                        • bozz bozz 20 juin 2007 21:34

                                          comment Rage ? vous aussi vous refusez la contradiction ? n’empêche que refuser de comprendre le présent grâce à l’histoire est tout de même douteux, vous ne trouvez pas ?


                                        • bozz bozz 20 juin 2007 21:37

                                          Rage vos attaques sont aussi ad hominem (n’est-ce pas finael !), vous attaquez ma personne et non ma position, cela montre clairement la puissance de vos arguments ! proche de zero mais ceci vous devez vous en douter, puisque je n’imagine pas que vous soyez aussi stupide que vous nous le laissez croire.


                                        • bozz bozz 21 juin 2007 10:42

                                          Léonid,

                                          « Vous continuez à calomnier. Ce que vous appelez « démonter ma communication » est un pur fantasme de votre part. Cela consiste à interpréter, par exemple, dans mon CV « enseignant en sciences économiques » par « j’ai été titulaire d’une chaire à l’université » et essayer de faire croire aux autres que je me vante de titres que je n’ai pas. C’est pure la malhonnêteté intellectuelle de votre part. »

                                          regardez un peu la réalité en face, dans votre CV par exemple vous dites que vous êtes économiste, que vous vous interessez à des tel et tel sujet (et vous citez des chercheurs pour bien montrer que vous êtes du même monde), vous avez des étudiants et surtout vous utilisez des arguments d’autorité dans vos commentaires... une personne normalement constituée lorsqu’elle voit tout ça, se dit : il doit avoir raison, c’est quand même un chercheur !

                                          « Quelques autres âneries du même genre discréditent totalement vos propos et relèvent effectivement de l’attaque personnelle, de la diffamation, faute de pouvoir argumenter. »

                                          ah bon ? le fait d’utiliser en avatar, une photo tronquée de vous, le regard au loin, n’est pas de la communication peut-être ? elle n’est pas là pour inspirer le respect du penseur seul dans ses pensées forcément complexes ?

                                          « Je n’ai jamais « insulté » qui que ce soit, et même quand je répondais violemment à des attaques injustes ou excessives, contrairement à vous, qui vous permettez des entorses inadmissibles aux usages sur le net, je suis toujours resté correct . »

                                          malade et pauvre type ne sont pas des arguments pourtant vous les utilisez à foison, cher ami !

                                          « Prétendre que vous soyez capable de démontrer que mes théories « dérivent directement du trotskysme » est à mourir de rire, cela supposerait déjà que vous sachiez ce qu’est le trotskysme, ce qui visiblement ne semble pas le cas. Moi, je le sais à peine, alors j’aurais bien du mal à m’en inspirer... »

                                          et bien comme M. Jourdain on fait pleins de choses sans s’en appercevoir !

                                          « A mes « manières staliniennes », je peux vous opposer vos « manières fascistes » ce qui serait certainement plus près de la vérité, et vous savez très bien ce que je veux dire. Par exemple, cette manière de rabaisser l’auteur au niveau de son métier. On serait très intéressé de savoir qui vous êtes vous, et de lire un échantillon de votre prose, pour voir. »

                                          très bien je dois vous dire que je déteste les personnes sur le net qui se font passer pour ce qu’elles ne sont pas et lorsque l’on gratte un peu on se rend vite compte que vous n’êtes qu’un prof de lycée, cela n’a rien de déshonorant loin de là mais vous n’êtes pas chercheur en économie comme vous le laissez croire, tout comme Bonnet n’est pas journaliste politique intervenant dans de grands journaux mais un obscur pigiste rédigeant les tracts de la FNAC ou les commentaires de Lui ou Playboy !!

                                          « Pour comprendre donc mon article sur la dette, il faudrait donc que je le relise ? Vous êtes décidément très fort, encore plus fort que je le supposais : vous comprenez l’article mieux que celui qui l’a écrit ! ! ! ! ! Chapeau ! ! ! »

                                          non vous ne semblez pas vous en souvenir, c’est fréquent à votre âge !

                                          « Livrez-vous à une petite expérience : relisez vos posts. Si vous n’étiez pas couvert par votre anonymat, jamais vous ne vous en seriez permis la moitié... »

                                          évidemment et vous savez pourquoi ? quand des types veulent vous casser la gueule (plusieurs fois bonnet), vous font des menaces à peine voilée uniquement parce que vos propos les dérangent, et bien le choix de l’anonymat est vital !

                                          « D’autre part, je ne suis l’ami, ni de Bonnet, ni de Taverne des poètes, je ne les connais absolument pas. Et je suis loin de partager tous leurs points de vue.. »

                                          pourtant vous défendiez l’inadmissible Bonnet l’autre soir, alors que selon vos critères (insultes, arguments etc...) vous n’auriez pas dû !

                                          « Une petite dernière, encore : je ne suis pas et n’ai jamais été marxiste. »

                                          formidable, vous avez beaucoup de chance !

                                          « Donc encore moins « communiste » ou « stalinien » ou « trotskyste ». Ca ce sont des anathèmes faciles qui évitent d’argumenter. Vous avez, semble-t-il une vision du monde très binaire:les gentils sarkozystes d’un côté et les méchants trotskystes de l’autre. »

                                          là vous interprétez, je n’ai jamais dit des trucs pareils ! mais on peut aussi avoir des idées marxisantes sans avoir sa carte du parti, mais comme vous ne savez ce que cela signifie, vous ne devez pas vous en rendre compte !

                                          « D’une manière plus générale et pour en finir : je ne sais pas si, vous mêmes, avez intérêt à transformer Agoravox en un simple défouloir à frustrations diverse et variées. Cela ne vous intéresse pas de discuter réellement, sérieusement, avec des gens qui ne pensent pas comme vous, d’échanger de vrais arguments ? De quoi avez-vous peur ? Que vos convictions vacillent ? M’étonnerait... »

                                          erreur grave, Léonid, je discute souvent très calmement et courtoisement avec beaucoup de monde sur ce forum, seulement ils ont de vrais arguments eux, pas des anathèmes idiots comme celui de Rage sur la référence du monde !! reconnaissez que c’est un poncif éculé, comment voulez vous qu’un journal qui fasse un appel au vote pour un ou une candidate soit considéré comme une référence impartiale ? la majorité de ces articles sont ridicules car ils déforment les faits, et les arrangent à la bonne sauce... franchement vous ne trouvez pas que Sarko a d’autres défauts bien réels ceux là plutôt que cette mascarade ridicule ?

                                          je pense que ce sont ces rédacteurs qui transforment AVox en défouloir, pas moi !


                                        • bozz bozz 21 juin 2007 17:46

                                          a tiens j’ai rêvé ce message ? par Léon (IP:xxx.x51.217.54) le 1er mars 2007 à 21H19

                                          Ca marche comme ça, mon cerveau d’économiste Français : c’est quand on se sent minable et qu’on n’a rien à dire comme argument qu’on se lance dans les vannes à deux balles, plus ou moins insultantes.

                                          mais bon je l’ai peut-être truqué n’est-ce pas ?

                                          ensuite relisez vos articles sur le libéralisme vous affirmez vous donnez votre opinion de manière non discutable c’est ce que j’appelle un argument d’autorité

                                          alors non je ne vous ferais aucune excuse !!


                                        • Hume Hume 20 juin 2007 21:41

                                          A Rage,

                                          Dans l’ensemble, j’adhere a votre article, partageant les memes impressions.

                                          Juste sur la remarque du « Canard », je pense que vous parles de cette fameuse « perqui » qui a tourne au ridicule (pas de chance, tout le monde avait oublie ses cles...), avec la succulente histoire du fax.

                                          Mais, pour ceux qui connaisse l’histoire et l’objet de la perqui, elle pouvait serieusement portee atteinte a NS. Je n’y vois donc une quelconque manoeuvre de « canardage ».

                                          PS : Bozz est un peu taquin. La meilleure facon est de garder son sang-froid si on ne veut pas se faire choper par la patrouille...


                                          • bozz bozz 21 juin 2007 10:49

                                            mon cher Hume, je suis d’accord avec vous cet article ne repose que sur des impressions, des procès d’intention (ça je le rajoute par taquinerie !)

                                            il faut être sérieux deux minutes qui peut croire que TF1 avait besoin d’un conseiller de Sarko pour être aux ordres ? ils favorisaient déjà Sarko en 93 !

                                            La perquisition au canard avait pour but exactement l’inverse de ce que pense l’auteur : prouver que Sarko était l’auteur des fuites sur clearstream !

                                            Où l’auteur voit en Albanel un complot communicationnel ? c’est une femme diplômée en histoire de l’art qui a été la conseillère de Chirac sur les questions de culture, qui a dirigé le chateau de Versailles ... bref qui a mis les mains dans le cambouis !

                                            et ainsi de suite tous les arguments n’en sont pas ce ne sont que des procès d’intention !!


                                          • IP115 21 juin 2007 11:01

                                            Il y a environ 40 000 journalistes professionnels en France, régulièrement insultés et traités de moins que rien à la solde du pouvoir par une minorité d’« êtres supérieurs » sévissant (bien entendu) exclusivement sur des media dit « citoyens » (où l’on ne retrouve généralement la crème : des pseudos experts en cullote courte, des messieurs « les-français-sont-des-cons-nous-allons-leur-expliquer », où des journalistes au chômage) ... Tous des pourris, tous complices du pouvoir auquel ils ont bien sûr tous fait allégeance ...

                                            Ils sont tellement obéissant qu’à la demande de Sarkozy (qui ne voulais pas d’une victoire trop large), pas un n’a laissé échapper un mot sur la séparation consommée de Hollande/Royal, pourtant respectivement premier secrétaire du PS et candidate à la pestilentielle ni même dénoncé la mascarade de ce faux couple qui mentaient donc ... pourtant bien exploité (à la Fabius), ça peut faire des voix ça, non ?

                                            mieux, il est tellement fourbe ce Sarko, que pour tromper les pistes il est même allez jusqu’à laisser filtrer dans tous les media ses problèmes avec Cécilia (Mitterrand s’en était bien mieux sorti avec l’histoire Mazarine) ...

                                            Enfin, à la demande de Sarko qui ne voulait pas d’une victoire trop large, les media (aux ordres) ont bien relayé la campagne du « tous sauf Sarko ». Seul couic, dans l’euphorie de la victoire, il aurait oublié de laisser ses ordres avant de partir à Malte ...

                                            Ah la la, avec tous ces amoureux de la masturbation de cervelle, les media cybermachinchose et altertrucmuche n’ont pas de soucis à se faire, ils ont de beaux jours devant eux ...

                                            PS : au fait quelqu’un sait si Sarko a fait la bise à Claire ? non parce que c’est important ces truc là, bonnet vous en fait tout un article là dessus ... smiley


                                            • finael finael 21 juin 2007 13:43

                                              40 000 ? peut-être.

                                              Mais c’est une profession où le taux de chômage est environ de 80%.

                                              Restent 8000.

                                              Retirez les pigistes de bas de page, ceux qui travaillent pour les journaux locaux, ou régionaux parfois), ceux qui composent les pages du tirage du loto, du tiercé, ...

                                              Et vous trouverez 3 douzaines de noms qu’on retrouve partout, dans tous les journaux, dans tous les médias, sur les rayons « nouveautés » ou « best sellers » des librairies (même s’ils ne se vendent pas d’ailleurs).

                                              Et par un étrange hasard, ce sont les mêmes qui sont invités aux réceptions de nos zélites, aux petits déjeuners de l’élysée, qui prennent leurs vacances avec tel ou telle ...


                                            • Reinette Reinette 21 juin 2007 16:51

                                              JOURNALISTES PRÉCAIRES

                                              En 1998 paraissait le livre Journalistes précaires, ahurissante plongée dans les ateliers de confection médiatique coordonnée par Alain Accardo.

                                              7 ans plus tard (2005), le nombre de précaires munis d’une carte de presse était passé de 5 000 à plus de 6 000, sans compter les innombrables journalistes non encartés qui zigzaguent entre Assedic, débrouille et tafs alimentaires.

                                              Alors que la lanterne des citoyens ne s’éclaire quasiment plus qu’à la lumière des Lagardère, Dassault, Bouygues ou Rothschild...

                                              « En termes d’aggravation continue... On pouvait s’y attendre, étant donné que les causes fondamentales du phénomène de précarisation du travail salarié ne sont pas plus combattues dans la presse qu’ailleurs. Le phénomène étant approuvé, justifié et encouragé aussi bien par nos dirigeants politiques que par nos économistes les plus autorisés, au nom de la mobilité, de l’ouverture et du changement exigés par la modernité, on ne voit pas pourquoi les entreprises de presse comme les autres se priveraient de ce bon moyen d’accroître leur rentabilité. » Alain Accardo

                                              Malgré les soucis matériels et les humiliations, le journaliste précaire se sent rarement du même monde que les intérimaires du bâtiment ou les caissières en CDD. L’illusion d’appartenir à une profession prestigieuse lui permet de se sentir différent, de rester corvéable et de ne pas regimber contre sa condition.

                                              Il est certain que la forte attraction que le journalisme exerce, notamment sur les jeunes, est liée au prestige qu’il possède aux yeux du grand public, lequel n’en connaît d’ailleurs que la vitrine la plus illuminée et la plus fallacieuse.

                                              Dans une société structurée par des rapports de domination, les dominés des uns sont les dominants des autres, d’où l’extrême difficulté de fédérer les dominés, spécialement ceux de la petite-bourgeoisie qui préfèrent être inférieurs chez les bourgeois qu’à égalité avec les prolos, alors même qu’ils sont victimes de cette nouvelle forme de prolétarisation objective qu’entraîne souvent la précarisation du travail, même dans le tertiaire.

                                              La précarisation des journalistes n’est pas seulement imputable aux grands groupes de presse et d’armement, qui après tout n’ont jamais caché leur amour du tiroir-caisse.

                                              Elle se pratique aussi dans des journaux ou chez des producteurs qui se revendiquent de gauche et dénoncent la précarité chez les autres.

                                              Exemple : l’éviction par Daniel Mermet de deux journalistes en CDI qui refusaient le statut de pigiste auquel l’animateur voulait les rétrograder.

                                              Même remarque pour Le Monde diplomatique, réputé pour le tarif cassé auquel il paie ses précaires, ou pour Charlie Hebdo, qui ne tolère que des bons soldats.

                                              Beaucoup de pigistes expliquent d’ailleurs qu’il est particulièrement pénible de travailler pour un taulier de gauche, que ce soit en termes de revenus ou de despotisme.


                                              • Mango Mango 21 juin 2007 20:32

                                                Non, Mr Bozz ne sait pas tout !

                                                Ainsi, il écrit un peu plus haut « c’est là que le BAS blesse ». smiley smiley smiley

                                                Si le « BAS blesse », il convient d’opter pour une taille supérieure ou d’envisager une liposuccion smiley.

                                                Pardon à l’auteur de l’article et aux autres intervenants pour ce commentaire hors sujet : habituellement, je répugne à ce genre de critique facile, d’« auttant ke dé fôtes, tou le monde an fé », mais la suffisance dont ce monsieur fait preuve et ses votes positifs nous autorisent ce petit plaisir, d’autant qu’il ne s’agit pas ici d’une faute d’orthographe. Confondre le « bas », et le « bât », c’est juste à mourir de rire... On imagine ce pauvre Bozz, la cuisse sciée par sa jarretière... smiley smiley smiley

                                                Soyez donc exemplaire avant de donner des leçons !

                                                AV est décidément un media fort divertissant.

                                                Bonsoir à tous.


                                                • bozz bozz 22 juin 2007 00:01

                                                  hop hop hop Mango je vous surprend à relever mes fautes (qui sont nombreuses !) mais sachez que je les relève jamais chez mes interlocuteurs ! tout le monde n’a pas la chance d’avoir échappé à la méthode globale !!

                                                  et non je ne prétends aucunement tout savoir, je relève seulement certaines contradictions (on se demande pourquoi Chomsky laisse des préfaces et se dédouane ensuite en disant que c’est un ami d’un ami qui.... cf le monde diplo !) mais bon le débat n’existe que si vous vouleez réellement débattre et ce n’est pas le cas !


                                                • bozz bozz 22 juin 2007 00:01

                                                  et moi aussi cela m’amuse l’histoire du bas ! mais bon...

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