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Eric de Montgolfier, procureur et citoyen, s’exprime sur le thème de la réforme de la justice

Organisé au siège niçois du Grand Orient, première obédience maçonnique de France, un colloque public réunissait le 13 juin un peu plus d’une centaine de participants autour du thème de la réforme de la justice (« Une réforme qui ne prend forme : la réforme de la justice »). Le succès de la manifestation était garanti par la présence exceptionnelle du grand maître de l’ordre, Jean-Michel Quillardet (avocat parisien), par celle de Robert Charvin (brillant doyen honoraire de la faculté de droit de Nice) mais aussi et surtout par la participation d’Eric de Montgolfier, célèbre procureur de la République à Nice. Au-delà des postures sécuritaires des uns ou démagogiques des autres : « la justice, ne la réclamez pas, prenez-la ! », concluait le magistrat au terme de presque deux heures qui auront marqué plus d’un esprit présent entre les colonnes du temple.

De Montgolfier et franc-maçonnerie niçoise : un mauvais départ vite rattrapé
Le premier point de vue d’Eric de Montgolfier, alors tout nouveau procureur de la République à Nice, sur la franc-maçonnerie locale n’augura rien de bon. Tout d’abord contrariés par le constat accablant de certaines pratiques, les contacts purent toutefois évoluer à la faveur de rencontres provoquées par quelques-uns des membres les plus remarquables de la maçonnerie niçoise du Grand Orient de France. En homme libre, Eric de Montgolfier prit peu à peu conscience de la nature exemplaire et profondément républicaine du projet maçonnique du Grand Orient, en France comme à Nice.

Colloque sur la réforme de la justice organisé par le GODF
C’est dans un tel état d’esprit qu’il acceptait de participer, mercredi 13 juin, à un colloque conjointement organisé par le Grand Orient de France et l’une de ses loges niçoises, à vocation ouvertement transalpine,
« Fraternité franco-italienne ».

Ainsi, la séance débuta avec plus d’une demi-heure de retard, en partie dû à l’affluence record que connut le temple de la rue Bonaparte. Elle fut animée par le professeur Robert Charvin, lequel avait rejoint l’organisation de ce colloque. La participation, pour l’occasion, de Jean-Michel Quillardet, dont le nom ne raisonnait certes pas autant aux oreilles des « profanes » que celui du célèbre procureur de la République, n’en constituait pas moins pour les francs-maçons locaux, dont il est le grand maître, un évènement tout aussi exceptionnel.

La justice, un sujet proprement maçonnique
Jean-Marie Quillardet, dans son discours introductif, rappela ses fonctions profanes (avocat depuis plus de 20 ans au barreau de Paris) tout en précisant son intérêt pour le sujet en sa qualité de grand maître : « La justice ne peut être qu’un sujet sur lequel un franc-maçon doit se pencher ». Il rappela la subjectivité « par nature » de la justice humaine, justice qui doit cependant reposer - et c’est là le défit auquel elle se confronte - sur des bases objectives et équitables. Les projets actuels, portant sur une réforme de la justice (projet de loi sur la récidive et sur les peines plancher notamment), doivent donc être observés à la lumière de ce défit.

Soulignant la situation assez paradoxale d’une justice qui semble aujourd’hui porter la critique d’un système dont elle était jadis le bras armé, Robert Charvin souhaita quant à lui dresser d’emblée un portrait radicalement critique de l’enseignement du droit, lequel ne forme, selon le professeur à la faculté de Nice, « ni de grands théoriciens ni de solides techniciens, tout juste de bons utilisateurs du droit des affaires ». Toute réforme efficace de la justice ne pourrait-elle donc pas débuter par une réforme de son enseignement ?

La justice, un véritable bien commun
Ce fut l’un des axes de l’analyse repris plus tard par Eric de Montgolfier qui, après avoir rendu hommage au droit en tant que garant de l’intérêt collectif au travers de ses outils traditionnels (les codes), réaffirma un principe plus d’une fois illustré au cours de sa carrière : « la justice n’est pas là pour rendre des services à la société  ». Le « bon juge est celui qui s’écarte de sa naissance, de ce qu’il a appris, pour être impartial, jusque dans l’apparence (il le faudrait souvent) mais au moins dans la réalité », même si cet objectif, avoua-t-il, reste très difficile à atteindre pleinement. La réforme de la justice ne peut être qu’un travail visant à faire admettre au peuple que la justice est son bien, celui que chacun doit protéger, même lorsque ses propres intérêts particuliers peuvent être menacés par une décision de justice impartiale. D’essence fondamentalement démocratique, la justice est le reflet d’un peuple.

L’inexpérience des juges et l’ENM en question
Se hasardant, avec toutefois beaucoup de prudence, sur un terrain plus glissant, Eric de Montgolfier esquissa un point de réforme de la justice lui paraissant plus urgent que d’autres : la suppression de l’Ecole nationale de la magistrature, laquelle aurait donc fait son temps, après qu’elle eût permis d’assurer au pays plusieurs générations de juges biens formés à la défense de l’intérêt commun. « Ecole de technocrates devenus juges trop jeunes par concours, l’ENM à vécu » et devrait, selon le procureur niçois, laisser la place à un système permettant la promotion d’hommes expérimentés qui, après avoir passé 10 ou 15 ans à des postes d’avocats ou de procureurs, pourraient postuler à la fonction de juge.

Reconnaissant le portrait d’une justice qu’il connait bien (celle qui va toujours plus vite, traite toujours plus de dossiers), J.-M. Quillardet illustra ce thème de la trop grande précocité des nominations au sortir de l’ENM, en évoquant ces jeunes juges qui, comme à Outreau, doivent « faire face à une réalité qui s’impose à eux ». Au sujet d’Outreau, il s’interrogea, tout de même, « en aurait-il été différemment avec un juge plus expérimenté ? », pour finalement reconnaître qu’il ne pouvait en être certain... S’inscrivant dans la réflexion du procureur de Montgolfier, il admit le principe de l’accession à la charge de juge d’individus d’expérience. En bon avocat, le Grand Maître du GODF relança tout de même la question de la présomption d’innocence, laquelle lui parait trop souvent bafouée, notamment par une presse avide de juger.

Violation du secret de l’instruction : l’opinion en question
« Pourquoi s’attend-on à ce que la presse respecte la présomption d’innocence ? », interjeta le procureur... Eric de Montgolfier reporta en effet la responsabilité de la violation du secret de l’instruction, non sur la presse mais sur l‘opinion, laquelle devra pourtant bien un jour admettre l’impérieuse nécessité de ce secret, avant même que de chercher à réformer une justice sur laquelle elle exerce déjà de fortes pressions.

Intervenant dans le débat, Robert Charvin remarqua, avec un brin de malice, combien cette question ne ressurgissait finalement que depuis que des personnalités avaient fait les frais de la violation du secret de l’instruction. Par le passé il n’en était que très rarement question, « l’honneur d’un sans-grade n’ayant certainement pas le même poids que celui d’un politique ».

« La politique pénale, c’est la loi ! »
Sur le thème du lien entre les magistrats du parquet et le pouvoir politique, les points de vue divergèrent quelque peu : Eric de Montgolfier ne semblait pas s’insurger contre l’existence d’un tel lien, lui opposant sa « profonde croyance en l’homme » comme seul garant de sa propre indépendance, y compris du pouvoir politique. Sur ce thème, J.-M. Quillardet évoqua le projet de création d’un poste de « procureur national », chargé de l’application d’une politique pénale qui ne serait que le reflet d’un programme pour lequel un politique aurait été porté au pouvoir par une majorité de Français. A cet argument, en faveur d’une réforme vers davantage d’implication des représentants du peuple dans la mise en application de la loi, le procureur de Nice répondit énergiquement : « la politique pénale c’est la loi ! », il n’y en a pas d’autre, quel sens y aurait-il à ce qu’un gouvernement demande à appliquer ou à ne pas appliquer telle ou telle loi ?
Le risque d’une politique pénale est donc « qu’elle soit surtout de la politique et de surcroît de la politique très influencée par les circonstances... ».

Quelques interventions donnèrent l’occasion aux débateurs de préciser leurs thèses sur les thèmes déjà abordés. Revenant sur cette nécessaire réforme... de l’opinion sur le sujet de la justice, Eric de Montgolfier ne se priva ainsi nullement d’accuser de sensationnalisme une opinion et une presse ayant partie liée, poussant parfois même à parler « ceux qui ont pourtant fait serment de se taire ». Cette « chaîne du malheur », inaugurée par la violation du secret de l’instruction, insista le procureur, pourrait ainsi trouver toutes sortes d’illustrations dans une actualité récente, chargée d’exemples où la dignité d’hommes intègres fut bafouée sans ménagement - et certainement à jamais - à la faveur de jugements dictés par le poids d’une opinion pressée de juger.

Attention aux réformes dictées par l’inquiétude de l’opinion
En conclusion Eric de Montgolfier et ses codébateurs s’accordèrent à reconnaître dans une société qui a peur une société qui tend à demander à sa justice d’asséner des peines toujours plus lourdes. Comment donc interpréter ces réformes de la justice voulues par le politique en des temps où fleurissent tant de sujets d’inquiétude ?

« Nous jugeons déjà souvent trop vite à cause de l’opinion publique reconnut le procureur. Que n’oublions-nous suffisamment le comportement du prévenu placé en face de nous, alors qu’on ne devrait pénaliser que par la preuve ! ». Aux applaudissements nourris qui suivirent cette dernière déclaration, Eric de Montgolfier répondit en s’adressant à cette opinion dont il se méfie tant et dont il voyait, dans l’assemblée qui lui faisait face, les représentants bien inconscients : « La justice, ne la réclamez pas, prenez-la ! ».


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21 réactions à cet article    


  • Zwas Zwas 22 juin 2007 17:28

    Le Grand Orient de France n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une secte : http://www.godf.org/


    • Dalziel 23 juin 2007 00:02

      « La justice, ne la réclamez pas, prenez-la ! ».

      Concrètement, ça veut dire quoi ?

      Rien !!!


      • mortimer mortimer 23 juin 2007 18:44

        Ca veut dire : arrêtez de vous plaindre de la justice et commencez par agir comme si vos actes devaient être au niveau des exigences que vous avez envers la justice. Il s’agit sans doute d’une vision un peu utopique, mais très Kantienne, d’un comportement « moral »... Evidement, cette invite ne peut faire oublier que la justice est aussi sous influence, ce que d’ailleurs ni Eric de Montgolfier ni Robert Charvin ne nient...


      • Bonjour,

        Entre que ce que des citoyens, des groupes disent ou prétendent être et ce qu’ils sont vraiment dans les faits, je peux mieux que d’autres affirmer qu’il y a un ENORME GAP. Il en va de même de la République , entre ce qu’elle est dans la réalité et ce qu’elle prétend être dans les textes (voir Notre magnifique devise Républicaine), bien souvent, c’est presque le jour et la nuit .. et, dans NOTRE République en ce qui concerne la justice nous en sommes encore au moyen âge contrairement à d’autres domaines , notamment scientifiques et informatiques qui « pédalent » plus vite vers le progrès que NOTRE Justice restée encrée dans des coutumes d’un autre temps..

        Car, le principe de tout ce qui est sectaire, c’est justement de prétendre être le contraire de ce qu’on est dans les faits ... Assurément, la règle pour toute secte (religieuse ou pas) c’est d’afficher toujours de bonnes intentions , de bons principes, ce n’est que la vitrine... qui cachent l’essentiel qu’il ne faut pas montrer à découvert.

        La justice, doit se réformer, ne plus être au service de certains mais être enfin et le rester au service du citoyen et pour cela , la justice doit se moderniser, non pas uniquement dans les textes, mais aussi dans la forme et la façon d’être. Bref, en un mot .... Il lui faut à notre justice du modernisme car certains citoyens sont de moins en moins « cancres » (évolution des techniques et sciences y aidant) et on ne leur fait plus gober tout et n’importe quoi ...

        Cordialement


        • Bonjour,

          En fait, en France, je ne pense pas que les lois soient mal faites, je pense même plutôt le contraire ... en tout cas, il y a , je pense une certaine cohérence dans les lois.. Mais, le problème doit être ailleurs, il est à mon avis quelque part, là == > le dévoiement des lois ... et certains utilisent les lois, non pas pour l’intérêt général (ce qui devrait être le cas) , mais pour leur propre intérêt particulier ou celui de leur copains qu’il faut protéger en toute circonstance, ce qui peut aller jusqu’à l’abus de pouvoir ou le mépris des victimes. Car, là, devrait être l’essentiel pour une VRAIE Justice sérieuse et vraiment indépendante == > : LA VICTIME quelque soit les copains ou les copines concernés

          Cordialement


        • Bonjour,

          Par exemple, sur le net des propos nauséabonds (et même plus) sont régulièrement distillés. Une justice efficace et vraiment indépendante pourrait tenter d’y remédier. Je prendrais un site très connu (boursorama) ou sur le forum « Forum Législatives 2007 », c’est clairement du tout et n’importe quoi, y compris haine, mépris, grossièretés et j’en passe ... et ce n’est pas en laissant faire ce type de chose que le niveau intellectuel et surtout moral du citoyen évoluera, au contraire il diminuera et les tribunaux seront de plus en plus débordés, de quoi en occuper certains qui ne doivent demander que cela. La base de toute évolution d’une société est et restera : L’éducation, mais le revers de l’éducation ne serait-il pas pour certains une remise en cause de leurs privilèges ? Car, le revers de l’éducation est bel et bien que le citoyen éduqué ne gobe plus tout et n’importe quoi !!! Mais, ne serait-ce pas voulu que le citoyen reste avec ses réflexes primitifs ? En tout cas, on peut se poser sérieusement la question.

          Cordialement


        • chmoll chmoll 25 juin 2007 09:45

          j’ai eu l’honneur, de connaitre ce monsieur,par courrier et voix téléphonique c’est le seul dans votre pays ,qui m’a donné l’impression que la justice existait


          • val 25 juin 2007 10:41

            Réforme de la justice :

            Tant que certains (des humains) chargés de l’appliquer, n’auront pas atteints un degré suffisant de compétence et de connaissance, voir d’honneté, de solidité et force de caractère, il y aura beaucoup de problèmes graves.

            il arrive que des auxiliaires de justice (dont le parti pris est nécessaire à leur fonction) et qui traite un dossier ont une personnalité et force (de persuasion) etc supérieure aux juges qui traitent de nombreux dossiers.

            Il faudrait commencer par là. et ne pas demander qu’aux juges et autres de la profession de refaire les choses...

            A l’inverse l’expérience et les habitudes peuvent nuirent à une bonne application de la loi.

            On veut réformer la justice à partir d’arguments géneraux certes, mais il faudrait à mon sens se pencher sur des dossiers concrets pour mieux cerner les failles.

            j’ai été témoin (et victime) d’un juge administratif qui s’est cru etre plus compétent en matière d’environnement et architectural qu’un architecte des batiments de france dans l’appréciation d’un site.

            L’abf est un spécialiste dans ce domaine et le juge l’est dans les procédures et tout ce qui touche à l’application de la loi.

            Là il s’est approprié (ou a crée lui meme un élément du dossier) pour le juger ensuite. !?

            voici un cas que je tenais à soulever.

            val


            • CAMBRONNE CAMBRONNE 25 juin 2007 10:58

              BONJOUR

              Eric de Montgolfier est un grand monsieur et un homme libre . Ses propos méritent qu’on s’y attarde et que l’on en tienne compte .

              Je ne suis pas choqué par le fait que les maçons s’occupent de justice eux qui historiquement sont à l’origine des idées de la révolution française et de la république .

              Il est important qu’ils donnent leur avis sur la réforme de la justice .

              Ce que j’ai retenu du discours du procureur de Montgolfier c’est la suppression de l’école de la magistrature . Je crois qu’il ne faut pas la supprimer mais faire entrer dans le corps de la magistrature des personnes venues du milieu « civil » avec surtout de l’expérience humaine . Le droit n’est pas la chose la plus importante en justice mais l’humanité . Comme en médecine il est plus important d’être humain que bon chimiste ou bon matheux.

              Vive la république quand même .


              • Pierre CARLON 25 juin 2007 11:04

                Bonjour,

                Et si on commençait par donner un statut LEGAL aux magistrats ?

                En effet, en 2002, Monsieur le Député Thierry MARIANI a saisi Monsieur Dominique PERBEN par Question écrite n° 5097 : Justice ILLEGALE au sens de l’article 6-1 de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme.

                Par exemple : « C’est la Chambre criminelle de la Cour de cassation qui rappelle périodiquement le caractère général et absolu du secret. » (LE LIVRE DU CAPEDOC Précis d’évaluation du Dommage corporel en Droit commun)

                Ce texte a fait suite à la revenvication et l’obtention du droit à l’escroquerie par un président du Conseil national de l’Ordre des médecins lors du Quatrième colloque juridique international de TRIESTE, les 7 & 9 (notez l’impasse du 8, Maître Aydalot n’était pas d’accord) octobre 1965 : « ...et l’on a vu un président de l’Ordre national déclarer que même si le secret devait couvrir une escroquerie ce pouvait être le prix que la société paie pour le maintien d’une règle d’éthique indispensable. »(LE LIVRE DU CAPEDOC Précis d’évaluation du Dommage corporel en Droit commun)

                Le SECRET, c’est la dissimulation d’une thérapie qui guérit, car les guérisons sont officieusement interdites, et les survivants sont illégaux (Tampon sur la couverture du livre : « LA SANTE CONFISQUEE » de Monsieur le Professeur Mirko BELJANSKI, persécuté par la justice, à cause de ses remèdes agissant sur l’A.D.N. Son patron lui avait fait dire :" Ne touche pas à l’A.D.N., si tu touches à l’A.D.N. tu n’auras plus rien.

                Cette thérapie qui était dissimulée, agit aussi sur l’A.D.N., mais sans aucune substance. Je l’ai réhabilitée, et je l’ai dotée d’une méthode fiable pour cibler exactement la substance contenant la Carte informative génique holistique, analogique au malade.

                J’ai eu quelques ennuis, mais je m’en suis bien sorti en soulignant le Devoir de désobéissance de la Force publique face à l’illégalité de la justice, et je continue à exercer pour rattraper mes Treize ans d’incapacité totale NON PENSIONNEE, et surtout le double empoisonnement thérapeutique de ma chère fille :
                - 1) Culture IN VIVO d’un atypique astrocytome gémistocytique dans son Corps calleux ;
                - 2) Changement d’euthanasie passive en euthanasie active, car une fois de plus, ma file était en train de se tirer d’affaire avec sa Carte informative. Elle a été médicalysée par haute dose de morphine. La lyse sanguine c’est la décomposition du sang. Nous retrouvons ici le "caractère ABSOLU du secret.

                En d’autres termes, ma fille est décédée avec la complicité de la Chambre criminelle (elle l’est) de la Cour de cassation.

                J’ai une pensée émue aussi pour Stéphane et Laurent GAUDIN. Ce n’était pas sur le SIDA qu’il fallait plaider, mais sur leur passage à l’hémophilie, puisque la maman n’est pas porteuse de cette tare.

                Une personne à évoqué le mot :« contraire », elle est dans le mille.

                En bonne balance, Monsieur le Procureur Jean DUPUIS a clamé le 11 février 1987 en pleine audience : « OUI LA JUSTICE EST POURRIE MAIS MALHEUREUSEMENT C’EST TOUT LE SYSTEME QUI EST POURRI. »

                Pierre CARLON


                • Pierre COUP 26 juin 2007 12:31

                  Bonjour,

                  Depuis 14 ans, dans mon combat face à une institution qui se doit d’être équitable et repectueuse de la loi, je prends très souvent en référence certaines paroles du Procureur Eric de Montgolfier, ce ’’grand Procureur’’ sait très le ’’ lifting ’’ qu’il faudait faire subire à cette institution pour qu’elle redevienne ( si elle l’a été un jour ??? ) le filtre au n’importe quoi, l’ultime rempart pour nous tous qui avons une attente de vérité,de Justice égale et impartiale. 14 ans d’un difficile combat pour que la vérité éclate,ou, bien que perdant, j’ai réussi si l’on peut dire ! à pousser à la faute des dizaines de magistrats, fort d’un dossier qui démontre mot à mot, jour après jour, année après année qu’ils étaient TOUS unis dans la ’’ corruption ’’ qu’autorisant passe droit pour des ’’personnes connues’, ils ont permis la récidive aux coupables, ce comptant en dizaine de morts. Lorsque les interêts sont ENORMES, vous le simple citoyen vous n’êtes RIEN, la ’’ corruption ’’, votre mise au ’’ placard ’’ est assurée, Cassation, Conseil d’Etat, le post-it qui est sur votre dossier donne la marche à suivre, dans le pays se disant porte drapeau des droits de l’homme dans le monde, ne pensez surtout pas que cette belle phrase est mise en pratique dans notre système judiciaire, nous serions plutôt les mauvais élèves, dans l’union europeenne, au coude à coude avec la Turquie !!!. Dans tous ces débats médiatiques, sur ce que devrait être se faire, revoir, mettre en place pour une nouvelle et bonne justice ! , y a t-il un simple citoyen ( un de ceux derrière qui on se cache pour rendre le jugement au nom du peuple souverain ),un citoyen ayant véçu l’injustice au plus profond de son être, lorsqu’il peut s’agir de la perte de son propre enfant. Il ne peut y avoir qu’une seule solution, la justice doit être sous le contrôle des citoyens, l’immunité n’a pas lieu d’être ,les sanctions doivent être exemplaires. Pour ce qui est des avocats, trop souvent de connivence, leur fonctionnement est tout de même très fort, puisque perdant ou gagnant il n’ont aucun compte à rendre, et surtout ne leur démontrez pas que vous connaissez votre dossier mieux qu’eux, ils vous en feraient le reproche.

                  Pierre COUP


                  • Pierre CARLON 27 juin 2007 19:48

                    Cher Monsieur !

                    Je ne dirai qu’un mot : BRAVO !

                    Pierre CARLON

                    Tel : 04 68 31 68 14


                    • mortimer mortimer 28 juin 2007 08:50

                      Et moi je répondrai : MERCI ! smiley


                    • Francis FOURNIER Francis FOURNIER 30 juin 2007 20:40

                      C’est un lobby qui gangrène les Républiques.


                      • mortimer mortimer 2 juillet 2007 08:59

                        De quel Lobby parlez-vous ?


                      • Francis FOURNIER Francis FOURNIER 3 juillet 2007 19:20

                        Des maçons.


                      • mortimer mortimer 4 juillet 2007 08:12

                        Je crois que c’est très exagéré. Qu’il s’agisse d’un groupe tentant de jouer de l’influence de certains de ses membres, soit... mais, me semble-t-il, il faut retenir deux autres points : d’abord le but n’est pas criticable (participer à l’amélioration de l’homme et la société, ce qui, contrairement à d’autres groupes de pression dont l’objectif est de défendre leurs propres intérêts est un peu différent). Ensuite, le poids de la FM tend à diminuer sur le plan politique pour se reporter sur le reste de la société au travers de personnalités bien plus indépendantes que les politiques sous la IIIe République (chefs d’entreprises, cadres, etc). Il faudrait sans doute évaluer la dose de fantasme qui motive cette crainte du « complot » maçonnique qui viserait la République.


                      • Francis FOURNIER Francis FOURNIER 5 juillet 2007 19:57

                        Il y a chez ces gens-là une propension à faire du favoritisme et de l’entrisme. Les copains et les coquins...


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 mai 2009 09:08

                        " Eric de Montgolfier reporta en effet la responsabilité de la violation du secret de l’instruction, non sur la presse mais sur l‘opinion, ...«  
                        Alors là c’est assez fort. C’est la faute au public, avide de savoir la vérité sur les affaires brulantes qui meublent le quotidien de son pays. Donc, la justice et la presse de dédouanent du contenu de leurs dossiers quand il fuitent sur la voie publique... ! Je suis sûr que vous lui faites dire des
                        faussetés et que vous participez là, à de la désinformation flagrante.

                         » ...laquelle devra pourtant bien un jour admettre l’impérieuse nécessité de ce secret, avant même que de chercher à réformer une justice sur laquelle elle exerce déjà de fortes pressions
                        . " La transparence est salutaire dans ce domaine afin que la justice ne devienne pas un organe aux ordres du pouvoir pour se blanchir dans ses actes. La peine minimale du juge Burgaud et la non poursuite du journaliste de Paris Match dans son suivi de l’affaire du petit Grégory en sont des preuves dont le public peut être témoin.

                        D’ailleurs, souvenez vous, Mortimer, en 1995, la deuzième intervention télévisée de Jacques Chirac à 2O heures au jt, concernait déjà la réforme de la justice. Cela révélait déjà le désir des Autorités de modifier cette institution afin de lui retirer le pouvoir de juger les actes que celle-ci avait programmé. NS ne s’est activé qu’à faire taire toutes les menaces qui pesaient sur son prédecesseur, et Il en a résulté un silence impressionnant quant à une affaire qui aurait du être retentissante : l’Angolagate !


                        • Keshhimef 16 mai 2009 22:11


                          D’après le documentaire canal + la réponse est oui

                          Larché au sénat et colon à la CUDL de lyon ont été élu grâce aux frères franc maçons

                          Sans oublier les dictateurs africains qui ont fait allégeance à la grande loge Française ( Omar Bungo & cie)

                          C’est effrayant tout simplement

                          vous pensez voter à gauche ou à droite
                          vous pensez donner du sens à votre vote

                          les frères ne reconnaissent pas ces votes et ne respectent pas les majorités sorties des urnes car en tant que frangins ils ne connaissent pas les clivages droite gauche et décident dans les coulisses pour vous

                          la démocratie est plus qu’en danger car avec les franc maçons , l’alternance n’est pas prete à fonctionner.


                          • xray 6 février 2010 20:42


                            JUSTICE 

                            Quelque soit la façon dont on observe l’institution, on ne voit qu’une immonde mafia animée par les pires truands. 

                            L’affaire de l’Yonne 
                            http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/12/l-affaire-de-l-yonne.html 

                            L’injustice est un métier. 
                            http://echomonde2.wordpress.com/ 


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