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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > L’exception culturelle bretonne

L’exception culturelle bretonne

La première biographie de Morvan Lebesque, l’auteur du célèbre manifeste « Comment peut-on être Breton ? » vient de paraître. C’est l’occasion de rappeler l’exception culturelle bretonne. La Bretagne est de loin la première région de France pour l’édition de livres et de disques. Elle se distingue aussi comme on le sait par une identité celte qui la classe à part des autres régions.

La langue bretonne :

Charles De Gaulle, auteur de L’Appel aux Celtes, apprit le breton et le pratiqua comme sa langue maternelle. Il rédigea même des poésies en breton. Il rêva de la résurrection des langues celtiques comme langues littéraires. Certes, ce Charles de Gaulle n’était pas le Général mais son grand-oncle (né en 1837). George Sand apprit également le breton pour apprécier à leur juste valeur dans leur langue d’origine les chants traditionnels du Barzazh Breizh. Mais ces exemples relèvent plus d’un engouement aristocratique pour la celtomanie que d’un mouvement populaire qui ne viendra que plus tard, après une période répressive de l’Etat français symbolisée par la fameuse "Interdiction de parler breton et de cracher parterre", écriteau qui figurait dans les lieux publics et les écoles. La richesse de la culture bretonne ne réside pas dans l’érudition de quelques artistocrates. Même si, il faut bien le reconnaître, on doit à un marquis (Hersart de la Vilemarqué) la collecte et la mise en valeur des chants bretons dans son Barzazh Breizh.

Le breton est la seule langue celte encore parlée sur le continent européen. Pourtant, elle n’est pas défendue par l’Etat français au même titre que d’autres causes. Ainsi, Chirac, le 6 septembre 1999, félicite le Canada pour son "exemplarité" dans la reconnaissance culturelle Inuit. Alors que la même année, le Conseil constitutionnel considérait comme contraire au principe d’égalité la charte européenne de langues régionales ou minoritaires. A cause de cette décision du Conseil constitutionnel, la France n’a pas ratifié la charte.

Dans ce contexte, la lutte pour la reconnaissance de la langue bretonne reste difficile. En 2001, le Conseil d’Etat décida de suspendre les décrets d’application assurant l’intégration des écoles Diwan dans le service public de l’Education nationale (des milliers de personnes se rassemblèrent alors à Quimper pour protester contre cette décision).

Dans son essai Comment peut-on être Breton ?, Morvan Lebesque raconte pour sa part le traitement que le maître infligeait à l’élève surpris à parler breton à l’école : non seulement on lui accrochait le symbole au cou, mais "si l’enfant n’a pas réussi avant la fin de la classe à dénoncer quelqu’un d’autre, il le traîne sous le préau et lui fait épeler l’écriteau : Défense de cracher et de parler breton".

L’identité bretonne :

Au XXe siècle, le manifeste Comment peut-on être Breton ? de Morvan Lebesque, publié en 1970, réveilla la conscience bretonne. Ce texte allait connaître une grande postérité. Le groupe nantais Tri Yann le rendit célèbre sous le titre La Découverte ou l’Ignorance.

Comment peut-on être Breton, par Morvan Lebesque (extrait) :

"(...) J’ai longtemps ignoré que j’étais Breton.
Je l’ai par moment oublié. Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus ou, pour mieux dire, en conscience :
si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d’être en moi ;
si tous les Bretons la perdent, elle cesse absolument d’être.
La Bretagne n’a pas de papiers. Elle n’existe que dans la mesure où, à chaque génération, des hommes se reconnaissent Bretons. À cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils Bretons ? Nul ne le sait.
À chacun, l’âge venu, la découverte ou l’ignorance
."

Avec ce manifeste, on prit conscience de l’urgence d’enseigner le breton à ses enfants ou petits-enfants pour ne pas perdre le lien avec les ancêtres. Au prix d’une lutte de tous les jours, une certaine reconnaissance par l’Etat français du fait culturel breton se fit jour. Quelques marques des plus visibles sont les panneaux indicateurs bilingues sur les routes, le "gwen ha du", drapeau breton que l’on voit surgir au bout d’un bras tendu dans tout événement filmé par la télévision, témoignant ainsi de la cohésion de la Grande tribu (*) en dépit des distances et de la culture mondialisée qu’on veut nous imposer.

(*) Titre d’un livre de Youenn Gwernig

Une Bretagne autonome ?

La question ne se pose plus en ces termes, même si l’idée peut encore constituer un thème de révolte, plus littéraire ou symbolique que réel. Comme par exemple dans cette chanson de Soldat Louis C’est un pays.

En 2000, fut publiée la version non censurée des Mémoires d’un paysan Bas-Breton, rédigées entre 1834 et 1905, par lesquelles un fils de journalier agricole, Jean-Marie Déguignet, raconte sa vie et pourfend, de façon souvent outrancière, tout ce qui le fâche. C’était un homme qui ne mâchait pas ses mots. Il se montre méfiant à l’égard du mouvement régionaliste. Extrait : "C’est bien cela, messieurs les régionalistes monarchisto-jésuitico-cléricafardo-bretons. Votre but serait de renfermer les pauvres Bretons dans leurs vieilles traditions sauvages, dans leur langue barbare, dans leurs croyances stupides, afin que vous puissiez toujours par leur art et votre industrie spéciale bien les exploiter, en en tirant le plus de suc possible."

Enfin, il faut rappeler qu’Ernest Renan, célèbre par la définition de la nation qu’il donna dans son discours de 1882 Qu’est-ce qu’une nation ?, était né à Tréguier en Côtes-d’Armor, en Bretagne ! Quelle meilleure preuve, outre le sang versé pour la France, de l’attachement des Bretons pour leur pays ?

La question aujourd’hui n’est plus tant celle de l’autonomie que celle de l’intégration dans l’Europe et celle de la restauration de l’intégrité du territoire breton historique.

La Bretagne, combien de divisions ?

Il existe quatre départements bretons officiellement. Mais historiquement et dans le coeur des bretons : cinq départements, Loire-Atlantique incluse. Six départements disent d’aucuns car la population bretonne de Paris équivaut à celle d’un département breton !

Chacun sait que la Bretagne historique a toujours inclus une grande partie du territoire actuel couvert par la Loire atlantique. Nantes était le siège du duché de Bretagne jusqu’au rattachement de ce pays à la France par mariage d’Anne de Bretagne avec les souverains français. C’est en 1941 que le maréchal Pétain décide de séparer le département appelé alors "Loire inférieure" de la Bretagne administrative. Depuis, les choses sont restées inchangées malgré des revendications fortes et réitérées de rétablir des frontières plus conformes à la réalité culturelle et historique. Le gouvernement Raffarin a légalisé les référendums locaux et rendu possible, techniquement, cette réunification. Voici un clip du groupe Tri Yann qui après avoir entonné l’hymne breton Bro goz ma zadou évoque librement cette question.

YouTube Tri Yann parle de l’identité régionale bretonne.

La culture bretonne aujourd’hui :

C’est le succès populaire consécutif à la publication du Barzazh Breizh et du manifeste de Morvan Lebesque qui est à l’origine du renouveau de la culture bretonne qui a pu se décoloniser dans les années 1960 à travers les chanteurs et les bardes comme Alan Stivell. Mais la culture bretonne est avant tout vivante grâce aux paysans, au petit peuple.

La Bretagne, historiquement de tradition orale, est devenue la première région en matière d’édition de livres comme de disques. 150 éditeurs sont bretons. Encore faut-il ajouter que la culture bretonne ne passe pas que par l’écrit et que la tradition orale se perpétue toujours par la chanson, la musique, le conte, les nombreuses festivités (les festou noz, les festivals nombreux). La culture bretonne sait désormais vivre en dehors du simple folklore pour touristes. Lorsque ces derniers regagnent leurs pénates, les cercles de musiciens bretons ou de danseurs continuent de rendre vivante la culture de leur région. Le phénomène Dan ar Braz atteste de cette continuité. L’essor passe également par une musique qui dépasse les frontières et le brassage des cultures. L’Irlande, la Galicie de Carlos Munez, le Pays de Galles, se mêlent à la musique bretonne qui s’enrichit de ces sonorités jumelles. On est loin aujourd’hui d’une Bretagne caricaturée par Bécassine et Théodore Botrel.

Dans son article Vacances en Bretagne ? Brillez au fest-noz : le kan ha diskan, Masuyer, montre combien le folklore ou la participation festive se complète bien aujourd’hui d’une certaine connaissance culturelle. Mais, constate Erwann Chartier, l’auteur de la biographie sur Morvan Lebesque (Coop Breizh éditeur), "si aujourd’hui, la Bretagne intéresse peu les milieux parisiens, à l’époque c’était encore pire". L’auteur ne passe pas sous silence l’erreur de Morvan Lebesque de s’être laissé gagner - certes sur un temps très court - par un mouvement régionaliste de collaboration sous le gouvernement de Vichy. En 1952, il entrera au Canard enchaîné.

On peut lire sous sa plume des mots de grande tolérance qui dissipent l’ambiguïté, l’erreur des temps funestes «  Je souhaite en Bretagne beaucoup d’"étrangers", pour employer un mot qui pour moi n’a pas de sens ; je souhaite des Juifs, des Arabes, des Noirs, et nous ne logerons pas, nous, les travailleurs immigrants dans des bidonvilles ; ma patrie qui a résisté à quatre siècles de colonialisme n’a pas peur de devenir une terre d’accueil, elle ne craint que la désertion.  »

Morvan Lebesque est mort au Brésil le 4 juillet 1970.

Bibliographie : Comment peut-on être Breton, par Morvan Lebesque éditions Coop Breizh


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46 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 11:04

    Adama, qui plus est vous avez plussé ! comme corvée, vous irez plusser les patates !

    Cette biographie de Morvan Lebesque (la première à paraître) évoque en effet cette période trouble mais montre aussi que l’erreur (de courte durée) ne fut pas un engagement. Lebesque se retira assez vite quand il comprit. A cette époque, l’histoire avait subi une accélération qui trompa bien des gens au moins au début. Régionalisme aidant...


  • Marie Pierre 25 juillet 2007 14:32

    Vraiment envie de réagir à cet article.

    La Taverne, je comprends que tu mettes la culture bretonne en avant. Cependant, même si tu distilles un tout petit peu de rappel sur le passé de Morvan Lebesque, il faut rappeler la position du Parti National Breton (PNB) pendant la guerre, dont les membres étaient d’authentiques nazis.

    C’est le PNB qui a mis en place l’ancêtre de l’école Diwan. L’école Diwan qui a été rappelée à l’ordre car elle baptisait certains de ses établissements du nom de sinistres collaborateurs.

    Personnellement, je suis opposée à l’intégration des écoles Diwan dans l’Education Nationale. Il y a maintenant des écoles bilingues, accessibles à tous, dans lesquelles un enfant d’une autre région ne se sent pas étranger. Ces écoles sont tout à fait à l’opposé du régionalisme défendu par Diwan.

    Il faut aussi revenir sur l’interdiction de parler breton, ou plutôt sur la position des écoles privées catholiques sur cette interdiction.

    Les écoles de la République appliquaient cette interdiction : les hussards souhaitaient que tous puissent se comprendre dans une même nation. Seules les écoles catholiques n’appliquaient pas cette règle : il y avait une logique, celle de continuer à fournir des curés à la Bretagne afin de pouvoir comprendre les gens à confesse, de faire des sermons en breton.

    Toujours sur le breton, et plus précisément sur le BZH, (qui englobe le breiz et le breih), ce lien vous renseigne sur le rôle des allemands dans l’unification des langues bretonnes, pour une grande langue supérieure.

    Il faut également rappeler les frontières entre le parler breton et gallo (ou britto roman) : breton à l’ouest d’une ligne Vannes - St Brieuc, gallo à l’est, ce qui exclut Rennes, capitale régionale, du parler breton.

    Lorsqu’il y a volonté de maintenir une identité culturelle forte, il faut toujours veiller à ne pas sombrer dans les fascisme. Je retrouverai un édito de Coyote Coz dans la revue ADSA (aujourd’hui Arthur) à ce sujet.

    Enfin, un lien sur le discours du général De Gaulle à Quimper.


    • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 15:08

      Marie-Pierre, merci d’évoquer ces questions. Morvan Lebesque n’a pas suivi le Parti Nationaliste Breton. Il l’a quitté aussitôt qu’il a compris la dérive dangereuse. Toute la Bretagne ne parlait pas breton ainsi que vous le rappelez. Je n’ai d’ailleurs pas prétendu le contraire dans l’article. Sur l’école Diwann, je n’ai pas pris position, juste informé de la querelle existante. Sur l’interdiction de parler breton au nom de l’unification de la République je peux comprendre, mais je n’admets pas l’injure et les humiliations infligées aux élèves et au peuple breton dans son ensemble au nom d’une idéologie de l’égalité républicaine à laquelle je souscris mais qui ne s’honorait pas par de telles pratiques. Les gens en ont gardé de cuisants souvenirs. Ma mère s’en souvient encore.

      La Bretagne a une grande culture. Les régionalismes ne méritent pas le mépris.


    • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 15:16

      Merci à l’équipe d’Agoravox d’avoir nettoyé le fil des propos racistes et des injures de NPM.


    • Marie Pierre 25 juillet 2007 15:21

      La Taverne,

      D’accord avec toi pour ne pas accepter les humiliations. Il faut retenir que c’était la tendance de l’époque, tout ce qui ne venait pas de Paris méritait d’être humilié.

      J’oubliais de dire que l’architecture des bâtiments officiels (préfectures et hôtels de ville) étaient souvent des reproductions d’édifices « français », pour imposer la république.


    • NPM 25 juillet 2007 15:22

      Je souhaite en Bretagne beaucoup d’« étrangers », pour employer un mot qui pour moi n’a pas de sens ; je souhaite chez vous des millions d’affamés et de pauvres, des Juifs, des Arabes, des Noirs, des yougo, des roumains, et vous ne les logerez pas, vous, dans des bidonvilles, car votre maison est la leur ; votre patrie qui a Résisté à quatre siècles de colonialisme et subventions publics n’a pas peur de devenir une terre d’accueil, elle ne craint que la désertion !


    • cara 25 juillet 2007 16:11

      Merci pour vos liens : lorsqu’on voit qu’ils émanent d’une officine laïcarde et jacobine (pléonasme ?), on comprend mieux votre opposition à l’école Diwan ( que je ne soutiens pas, mais que je ne discrédite pas non plus...).

      Que les hussards noirs n’aient pas ménagé leurs efforts pour éradiquer la langue et la culture régionales, en même temps qu’ils « bouffaient du curé », n’a rien d’étonnant : il s’agissait d’en finir avec les milieux anti-républicains, principalement monarchistes, encore présents au début du siècle dernier.

      Mais que cette acrimonie perdure de nos jours alors que la République n’est plus menacée me semble pour le moins discutable...


    • haddock 25 juillet 2007 14:36

      Le mieux en Bretagnie c’ est les crèpes et les galettes , les kouing amant ( si si ça fait du bien ), et les roses de Picardie .


      • maxim maxim 25 juillet 2007 15:00

        et les petites bretonnes ....

        j’en ai connu une ,étant adolescent ,qui venait en vacances dans sa famille dans mon bled de bouseux ,un de mes premiers grands flirts d’été ,mignonne comme tout ,Lucie ,c’était son prénom ....

        qu’est ce qu’elle a pu devenir ....

        Lucie ,si tu lis ce post ,souviens toi de cet été 1957 ......


      • haddock 25 juillet 2007 15:25

        Lucie , elle passe à la télé dans les pubs , avec un bigouden de Pont-Labbé sur sa chetron , pour les surgelés Tipiac . Ah si on pouvait rattraper nos 20 dents .


      • maxim maxim 25 juillet 2007 15:59

        merci Adama ..... c’est vrai que je merite mieux ...... je sais bien que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ,mais Haddock me propose de la memère ayant dépassée la date de préremption ..... de la soupe là dedans ....bahhhhh !!!!! ma Lucie n’a pas pu devenir comme ça .... Haddock !!!t’as pas honte ? non ? ....


      • haddock 25 juillet 2007 17:25

        Pardon Maxim ,

        En fait j’ en croyais pas un mot , c’ était pour faire avancer le schml , le schlmele , le schimille blique .

        Moi j’ ai eu de la chance , ma première s’ appelait Fernande...

        Mille sabords !


      • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:16

        Tombez sous le charme avec « Borders or Salt (L’héritage des Celtes ». La belle chanteuse, Dan ar Braz à la guitare, Alan Stivell. Et pour finir l’orchestre binious et bombardes à hérisser le poil de tout breton et de tout amoureux de la musique !

        Le lien sans plus attendre : http://fr.youtube.com/watch?v=5J3PXoLYIF8


        • torr-ben 25 juillet 2007 16:19

          Demat ami Poète de la taverne oû coule à flots l’hydromel ! Il me semble que le gallois est aussi une langue celtique, bien vivante elle.

          Par ailleurs, encore des jugements de valeurs sur un passé qui n’a concerné qu’un nombre minuscule de personnes...Les résistants ici, comme ailleurs, n’étaient pas très nombreux...

          Les Savonarole de notre époque, du haut de leur prône, n’auraient sans doute pas fait mieux. Il n’est que de constater la lâcheté et le conformisme dans le milieu de travail. Les vrais rebelles se comptent sur les doigts de la main, n’est ce pas Poète ?

          Le Breton et ses notables ont trop fait allégeance au pouvoir central. Maintenant, c’est trop tard.

          Comme période historique, je préfère, pour ma part, la période de la Chouannerie avec la devise « Potius mori quam foedari ». la Bretagne avait, en effet, tout à perdre avec la révolution comme elle à tout à perdre à se fondre dans le grand magma socialo-moralisateur-niveleur. Torr-Ben..casse lui la tête.


          • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:30

            Torr-ben, plus la France devenait sarkolèniste puis sarkofrontiste et puis je me sentais breton comme jamais. Je déterre les racines de mes ancêtres. La « tribu de Dana » !


          • NPM 25 juillet 2007 16:32

            « La »tribu de Dana«  ! »

            Tiens, vous voila Irlandais en plus...

            Mon pauvre.. En plus, je vous signal que « l’identié bretogne », c’est vant tout le catholicisme, alors si vous voulez devenir un breton, va falloir vous convertir ! Saint Anne notre mére, Protége tes Bretons !


          • torr-ben 25 juillet 2007 16:44

            Je me sens Breton quand je vis à Paris mais je perds cette identité en Bretagne. La mondialisation et le consumérisme sont aussi passés par là et tout le monde finit par ressembler à tout le monde, c’est bien le drame ! Les étiquettes politiques, j’en ai rien à secouer. Je ne suis pas formaté pour rentrer dans une case.

            Question culture, j’ai été écouter chanter récemment Nolwenn Corbel : elle est divine...Me rappelle le temps révolu des Glenmor et autres Xavier Grall et Yvon le Men


          • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:48

            Torr-ben : attention ! tu viens d’écrire sous la fiente du commentaire du nauséabond NPM auquel je ne m’adresse plus.

            P.S : Je me sens aussi plus breton quand je suis exilé.


          • NPM 25 juillet 2007 16:59

            « La mondialisation et le consumérisme sont aussi passés par là et tout le monde finit par ressembler à tout le monde, c’est bien le drame ! »

            Bein, vous êtes contre l’égalité, quoi..

            J’y penserai.


          • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:22

            Encore de belles chanteuses ici pour accompagner Dan ar Braz : C’était au concours de l’Eurovision 1996.

            http://fr.youtube.com/watch?v=rAh4uRtGF_8


            • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:34

              « Le vent souffle sur la Bretagne armoricaine » : la reprise hyper connue par Manau du célèbre « Tri martolod » d’Alan Stivell.

              Le clip ici : http://fr.youtube.com/watch?v=LfWV2VDCwao

              Des paroles très poétiques au sens celte du terme...

              Dir ha tan ! Liberté !


              • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:54

                en apothéose, voici le texte qui subjugua George Sand et la décida à apprendre le breton pour comprendre le « Barzazh Breizh » : « Le Tribut de Nominoë ». Nominoë, chef des Bretons, excédé du tribut que l’on imposait au pays, se rendit en personne chez l’intendant (percepteur) et lui trancha la tête. Il rendit la Bretagne indépendante après avoir vaincu Charles Le Chauve.

                Voici le lien vers le texte dans les deux langues :

                http://bretagnenet.com/strobinet/barzaz/nomenoe.htm


                • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 16:56

                  Résumé de l’histoire : Un vieil homme se lamente sur la mort de son fils, tué par l’intendant des Francs alors qu’il venait porter le tribut des Bretons ; comme il manquait trois livres dans un des sacs, le Franc lui avait tranché la tête pour faire le poids

                  Le vieil homme descend de ses monts d’Arrée et va trouver le roi Nominoé, qui promet de le venger

                  Le roi amasse des pierres dans trois sacs et va se présenter à Rennes, avec ce qu’il annonce être le tribut. L’intendant pèse les sacs ; au troisième, comme le poids n’y est pas, il essaie d’ouvrir le sac. Nominoé dégaine son épée comme pour trancher les liens, mais c’est la tête de l’intendant qu’il tranche.


                • NPM 25 juillet 2007 16:58

                  le « Barzazh Breizh » : c’est un faux apocriphe. inutile de perdre du temps avec ca, autant lire Harry Potter..


                • cara 25 juillet 2007 17:51

                  Le Barzazh Breizh est un « faux apocryphe »(sic), dit NPM. On peut lui conseiller la lecture de l’ouvrage de Donatien Laurent : Aux sources du Barzazh Breizh.


                • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 17:07

                  Le saviez-vous ? La musique celte se marie bien avec le cinéma du fait de ses sonorité étranges venant de temps reculés et des sonorités des langues celtes. Ainsi une chanson en breton magnifique de Denez Prigent est au générique final du film US « La chute du faucon noir » de Ridley Scott qui a eu deux Oscars dont celui du meilleur son (musique celte aidant).

                  Clip ici : http://fr.youtube.com/watch?v=5XrW2t02GYE


                  • NPM 25 juillet 2007 17:19

                    Oui, enfin c’est plus de la musique de paysans que de la musique prétendument « celte » (=gauloise).

                    Et c’est vrais que c’est pas mal pour les films, comme « le Titanic », une fois « Wagnerisé ».


                  • Alexis Brunet Alexis Brunet 25 juillet 2007 17:23

                    Article interessant. Pourtant, il y a quelques détails qui m’on fait hurler. Intérieurement bien sûr. Mais pour m’expliquer, revenons dans le passé, et en l’occurence le mien. J’ai eu la chance de suivre les cours d’un Mr Joseph Le floch, ethnomusicologue spécialiste de la musique bretonne (qui selon lui pouvait s’étendre jusqu’à la vendée...). Et c’est donc gràce à ses cours que la « tradition » bretonnes (et non le folklore...qui sonne « claque-sabot ») vit mon interêt s’y porter. Pas suffisament loin cependant pour y mener des « enquètes » (et non des collectes...on collecte les ordures, et on enquète sur un terrain...c’est de l’ethno encore une fois). Pour finir, et afin d’être crédible, choisissez mieux vos termes, et vos références. A Tri Yann j’aurais mis Dan ar Braz, et à Soldat Louis, Denez Prigent.


                    • La Taverne des Poètes 25 juillet 2007 17:44

                      Je suis d’accord avec vous. Des quatre groupes et chanteurs que vous citez, c’est Tri Yann que j’aime le moins mais je ne voulais pas imposer ma subjectivité au lecteur et ce dernier connaît davantage Tri Yann que les autres. Mais regardez mes commentaires : j’apporte des liens pour faire découvrir les autres et la culture bretonne. Plusieurs lecteurs y apprendront et apprécieront ceux qu’ils ne connaissent pas. Sans article accrocheur, les gens ne viendraient même pas lire le texte (qui peut-être même n’aurait pas été publié). Il faut se mettre à la portée de tout lecteur.



                    • Gasty Gasty 25 juillet 2007 19:27

                      Je tiens à faire remarquer l’importance des Bretons dans l’aménagement du territoire national et dont je fais état dans mon article .

                      http://asgsystm.free.fr/agoravox/gasty13.php3.htm


                      • Céline Ertalif Céline Ertalif 26 juillet 2007 00:43

                        A mes yeux de bretonne exilée, la Bretagne ce sont surtout des valeurs de solidarité, de sens communautaire et de courage.

                        Les bretons se sont un peu réappropriés leur histoire qui dépasse largement les quelques brigades égarées dans la collaboration sous le régime de Vichy. C’est une histoire si exotique par rapport à l’histoire de France. Ils ne sont pas non plus exclusivement tournés vers Paris. Quand on parle de la musique bretonne par exemple, on oublie trop ce qu’elle doit aux autres celtes : aux celtes américains pour Stivell et Dan Ar Braz, à tous les celtes européens pour le festival de Lorient.

                        Il y a bien des contradictions entre les léonards et les trégorois, les bigoudens et les autres... Mais le courage de ses marins, de ses paysans, de ses migrants, c’est ça la Bretagne.


                        • La Taverne des Poètes 26 juillet 2007 01:33

                          Céline,

                          J’ai trouvé cet article ce soir : « Aimer la Bretagne suffit pour être Breton » http://www.ouest-france.fr/Aimer-la-Bretagne-suffit-pour-etre-Breton/re/actuDet/actu_8619-427107-----_actu.html


                        • moebius 26 juillet 2007 09:43

                          « La Bretagne ou tu l’aimes ou tu la quittes ». Et pourquoi faudrait’il pour vivre dans cette région et peut importe son apellation, absolument l’aimer ? Pourquoi ce sentimentalisme identitaire ? Ce que j’aime en bretagne c’est pas tant son folklore et ses gros sabots, c’est la mer et le vent


                          • Marie Pierre 26 juillet 2007 09:50

                            La Taverne,

                            Mon post, sur la résistance bretonne a totalement disparu.


                            • La Taverne des Poètes 28 juillet 2007 12:18

                              Marie-Pierre : votre post supprimé avait-il été pollué par quelque personnage genre NPM ? C’est souvent la raison qui explique les supressions quand il n’y a pas d’abus dans le texte.


                            • La Taverne des Poètes 28 juillet 2007 12:30

                              A moins bien sûr qu’un personnage vivant se soit senti visé par vos propos et qu’il ait signalé l’abus. Ou bien les Résistants bretons dont vous ne ménagiez pas la mémoire en présentant l’histoire un peu à votre manière, ll faut bien le dire. Il ne faut pas donner, au-delà des faits vérifiés, plus d’importance aux dérives connues, ni oublier le rôle important des Bretons dans la Résistance. Il me semble qu’il y a là un équilibre à garder et un effort d’objectivité à poursuivre pour ne pas tomber dans l’excès.


                            • Marie Pierre 30 juillet 2007 09:33

                              La Taverne,

                              Au contraire, je donnais des liens sur la résistance bretonne, vous devez les avoir dans vos mails. Rappel notamment de tous les hommes de l’île de Sein qui ont rejoint Londres juse après le 18 juin.


                            • cotebzh 26 juillet 2007 11:02

                              L’exception culturelle Bretonne. Je pense que l’on doit parler d’identité, en veillant que cela ne vire pas au nationalisme. Il est traditionnel en France de se moquer du nationalisme américain qui mettent des drapeaux partout et affichent leur nationalité. Aujourd’hui je suis un peu inquiet quand je vois le nombre de gwen ha du (drapeau breton ?) qui flottent dans les jardins, collés aux voitures etc..., je suis inquiet quand je sais que la Bretagne devra accueillir dans quelques années un grand nombre d’étranger pour combler le déficit de population active. Inquiet pour cette terre d’émigration qui à mon sens aura beaucoup de mal à devenir une terre d’immigration. Je le vois déjà dans la région où j’habite (Auray), où les quelques familles immigrées sont souvent montrées du doigt. Alors veillons tous à ce que cette culture, et cette histoire ne nous coupent pas du monde, nous devons être prêts à évoluer sans nous oublier.

                              Autre remarque : je vois de plus en plus flotter le drapeau blanc à croix noire, n’est-il pas plus légitime que le gwen ha du, pâle variation sur le thème du drapeau américain.


                              • Marie Pierre 26 juillet 2007 16:32

                                Exact, le drapeau d’origine est le le kroaz-du. le gwenn-ha-du date d’environ 1930, dessiné à la demande du triste parti national breton, d’inspiration du drapeau des Etats Unis.


                              • erwan22310 29 juillet 2007 01:08

                                Je ne comprends pas que vous abordiez l aspect du drapeau moderne de la nation Bretonne en insistant sur le fait qu il s inspire du drapeau des Etats-unis comme s il s agissait d’une tare. Notre drapeau s inspire egalement, vous l avez oublie, du drapeau Grec.

                                Il y a pires comme modeles non ?


                              • klaod 28 juillet 2007 11:44

                                Réponse à Marie Pierre. 1. Diwan est une école en langue bretonne qui accueille les enfants de tous les parents qui le souhaitent. 2. « Il y a maintenant des écoles bilingues, accessibles à tous, dans lesquelles un enfant d’une autre région ne se sent pas étranger. » Précision utile : leur développement est soigneusement sabotée par l’administration dans bien des cas. 3. « Il faut aussi revenir sur l’interdiction de parler breton, ou plutôt sur la position des écoles privées catholiques sur cette interdiction. (...) Seules les écoles catholiques n’appliquaient pas cette règle : il y avait une logique, celle de continuer à fournir des curés à la Bretagne afin de pouvoir comprendre les gens à confesse, de faire des sermons en breton. » Marie-Pierre semble assez mal informée. 4. « des langues bretonnes » : pourquoi ce pluriel ??? 5. Coyote Coz est-il bien placé pour donner des leçons (voir un certain coup de fil au printemps 2000). 6. Les leçons d’antinazisme du trotskiste lambertiste notoire (candidat lors d’une cantonale partielle à Lanester sous l’étiquette du Parti des Travailleurs) Pierrick Le Guennec http://membres.lycos.fr/leguenne/etudes/bzh/bzh.htm me laissent sceptique : "Le 15 février 1940, Pierre Boussel est arrêté avec seize militants se réclamant de la quatrième internationale. L’inculpation mentionne le chef d’accusation suivant : « infraction au décret du 1er septembre 1939 sur la publication de textes de nature à nuire au moral de l’armée et de la population ». Le rapport de police se termine ainsi « (...) se réclame ouvertement du marxisme-léninisme intégral, du défaitisme révolutionnaire et de l’antimilitarisme ». En 1940-1941, il est dans le même mouvement qu’Henri Molinier. Celui ci prône et pratique l’entrisme au Rassemblement national populaire de Marcel Déat (prenant même la parole lors d’un congrés du RNP) jusqu’en 1941, année durant laquelle il renonce à son orientation et rejoint la résistance au sein de laquelle il meurt en aout 1944, tué dans les combats pour la libération. Pierre Boussel-Lambert dénonce à plusieurs reprises l’orientation « testu » (pseudonyme de Molinier) dans les bulletins intérieurs CCI, organisation à laquelle appartiennent les deux hommes, et ne pratique à aucun moment l’entrisme dans des organisations fascistes comme le RNP. Sous l’Occupation, Pierre Lambert est exclu avec sa compagne. Il rejoint alors en décembre 1943, un autre groupe trotskiste : le Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe l’idée du défaitisme révolutionnaire. Ils s’opposent notamment aux mots d’ordre du Parti Communiste lors des combats de la libération, « À chacun son boche », et y oppose l’orientation de la fraternisation des travailleurs français avec les soldats allemands et alliés : « Derrière chaque soldat nazi se cache un travailleur allemand ! ». Du fait de son comportement durant la guerre, Lambert est exclu de la CGT comme « hitléro-trotskyste » et rejoint alors Force ouvrière où il occupera des responsabilités à la Sécurité Sociale." .


                                • klaod 28 juillet 2007 20:06

                                  Marie-Pierre fait référence à « Coyote Coz », connu aussi sous le nom de Ronan Manuel. Voici ce que répondait Erwan Chartier, journaliste et écrivain, à ce monsieur : Douarnenez : le 24/01/07 Lettre ouverte de : Erwan Chartier

                                  Réponse à Ronan Manuel (revue Arthur) au sujet du livre sur le dossier FLB Quimper Le 21 janvier 2006

                                  En réponse à votre critique sur la livre Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons, Editions Coop Breizh, 2006

                                  Monsieur,

                                  Lecteur régulier de la revue Arthur, j’ai pris note, avec intérêt, de la critique que vous avez bien voulu accorder à mon ouvrage Le dossier FLB, dans votre dernier numéro et vous en remercie. Je tenais cependant à vous faire part d’une certaine gêne de ma part face au procédé consistant à extraire, hors de son contexte, une phrase d’une des personnes que nous avons interviewées - en l’occurrence Charlie Grall - pour le qualifier de « sarkozyste » et le présenter comme un partisan de régimes policiers.

                                  J’ai d’autant plus été troublé que j’ai lu avec attention l’éditorial du même numéro où vous fustigez la « curieuse déontologie de la part d’une presse qui aime tant donner des leçons » et les journalistes dont « le niveau d’étude, et donc de morale, est dérisoire et ridicule ».

                                  Journaliste de profession depuis une dizaine d’années, je connais trop les contraintes et les difficultés de ce métier pour me permettre, justement, de donner des leçons, même si parfois certaines choses me dérangent moi aussi comme vous allez pouvoir le constater. A l’instar de la majorité de mes collègues, j’essaye de faire mon métier avec honnêteté et enthousiasme, en tentant de mettre en perspective les différents points de vue, sans forcément juger mais en ne m’interdisant pas non plus certaines indignations. Or, il est un principe auquel, nous journalistes, sommes particulièrement attachés, c’est celui de la protection de nos sources, théoriquement protégée par la loi. Et ce, malgré notre « curieuse déontologie », notre « arrogance » et notre niveau de morale que vous jugez « dérisoire et ridicule ».

                                  A ce propos, je tenais donc à informer vos lecteurs d’une curieuse découverte lors de la rédaction de mon livre sur le mouvement clandestin breton ; Elle concerne votre rédacteur-en-chef, Ronan Manuel, par ailleurs membre du syndicat CFTC. En effet, dans le dossier d’instruction concernant les attentats de l’Armée révolutionnaire bretonne entre 1993 et 2000, on peut y lire que, le 22 avril 2000, quelques jours après l’attentat meurtrier de Quévert, ronan manuel téléphone au « fil rouge » du Service régional de la police judiciaire de Rennes. Un appel de dénonciation censé être anonyme... Voici l’extrait du procès-verbal concernant cet appel présenté au procès : « Appel 3 — 22/04 — 13H12, INDEX 215 : ronan manuel de Radio Armorique RENNES pense comme tout le monde dans le mouvement breton que les auteurs sont forcément dans la mouvance d’Emgan. Il évoque un autre groupe dont il a réalisé, en droit de réponse, une interview non diffusée. Il s’agit du groupe musical SARAH qui aurait un côté »un peu secte« , et dont les membres annoncent qu’ils ne sont pas contre les bombes ».

                                  Vos lecteurs pourront juger par eux-mêmes du niveau de déontologie et de morale d’un tel geste. En cas de problème avec la police et de refus de ma part de livrer mes sources, je sais juste que je ne ferais sans doute pas appel à la CFTC pour me défendre.

                                  Personnellement, j’ai toujours quelque réticence à juger ou à donner des leçons, appréciant les vertus de l’introspection autocritique et craignant trop de tomber dans le péremptoire. Que les journaux dénoncent ce qu’ils jugent être les injustices et les problèmes du temps me paraît tout à fait normal, et même nécessaire en démocratie. En revanche, que des journalistes se fassent volontairement des auxiliaires des forces de l’ordre, qu’ils aillent jusqu’à dénoncer des personnes qu’ils ont interviewées me bouleverse. De tels procédés ne servent pas la liberté de la presse mais me semblent bien préparer, eux, de beaux jours aux régimes policiers.

                                  Avec mes meilleurs sentiments journalistiques Erwan Chartier

                                  Journaliste


                                  • Marie Pierre 30 juillet 2007 09:30

                                    Merci Klaod pour ces renseignements qui peuvent ouvrir un autre débat.


                                  • Ridenow 28 juillet 2007 22:12

                                    puisque ca a dévié sur la musique, quelques exemples de musique contemporaine histoire de montrer que la musique bretonne ne se résume pas aux vieilleries (parfois de très bonne qualité !) sus mentionnées :D

                                    Article très interressant a part ca :)

                                    Tri bleiz die : http://myspace.com/tribleizdie (rock-punk)

                                    Iwan B : rap e brezhoneg http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=132309828

                                    ou encore Kohann (electro pop) : http://fr.myspace.com/kohann


                                    • Ridenow 28 juillet 2007 22:17

                                      «  »« Par ailleurs, encore des jugements de valeurs sur un passé qui n’a concerné qu’un nombre minuscule de personnes...Les résistants ici, comme ailleurs, n’étaient pas très nombreux... »«  » (torr e benn)

                                      De nombreux nationaliste bretons ont par ailleurs agit comme résistants, notamment dans un maquis près de Saint Nazaire. La réalité, c’est que dans le milieu nationaliste breton comme dans tous les milieux plus politisés que la moyenne, il y a eu plus de gens a s’engager pendant la guerre, d’un coté ou de l’autre. Ce qui est réellement honteux dans l’affaire, c’est la facon dont les faits de quelques uns ont été utilisés depuis la guerre pour tenter de stigmatiser toutes les personnes enf aveur d’une évolution institutionnelle pour la Bretagne. Rien de bien glorieux dans tout ca. :(

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