• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Santé > S’éloigner de la « malbouffe » pour améliorer notre santé...

S’éloigner de la « malbouffe » pour améliorer notre santé...

Toutes les choses populaires ne sont pas nécessairement bonnes ! La grippe, par exemple, les virus informatiques ou encore notre sujet d’aujourd’hui : la "malbouffe". Un fait très inquiétant qui, en Amérique du Nord, fait que 35 % des enfants pèsent beaucoup plus que la norme. Et la raison principale de cet état de fait est bel et bien la "malbouffe". Ce terme, peu joli, correspond à une certaine alimentation, née d’abord en Amérique du Nord, mais qui s’est peu à peu étendue au monde entier. Avez-vous vu le film documentaire de Morgan Spurlock, Super Size Me ? Il y révèle la gravité de l’existence des fast-foods partout dans notre monde. Pire encore, il attire notre attention sur le fait que nous mangeons ces sandwichs appelés "hamburgers" et autres variétés, sans percevoir vraiment la nature du problème ou en l’occultant totalement.

Mais il faut aussi reconnaître que la malbouffe ne doit pas être limitée à une seule marque connue (je pense à Mac Donald’s). Tout type d’alimentation "qui ne répond pas aux besoins physiologiques de l’être humain, car trop grasse ou trop sucrée et apportant peu de nutriments essentiels à notre santé" peut se nommer malbouffe, selon diverses sources spécialisées en nutrition. Cette malbouffe peut donc correspondre à des produits tout à fait traditionnels comme par exemple le sempiternel "steack frites, soda et gâteau" qui n’est pas vraiment notre meilleur allié côté santé. Les OGM ont aussi leurs parts dans cette mauvaise alimentation ainsi que les produits périmés qui font, de temps à autre, scandales...

Quels sont donc les dangers d’une mauvaise alimentation ? Tout d’abord, l’obésité et ses effets secondaires : par exemple, l’hypertension, le diabète, etc. Les fritures, nous ne le répéterons jamais assez, ne sont pas bonnes pour la santé. Selon certaines recherches scientifiques, les substances cancérigènes se trouvent le plus souvent dans les fritures. Et malgré la qualité de certaines huiles (d’olive par exemple), ce type de cuisson reste le plus souvent nocif. De plus, cette mauvaise manière de s’alimenter peut entraîner des troubles rénaux, des troubles anorexiques et bien d’autres problèmes. L’apparition de maladies nouvelles (vache folle, par exemple) n’est-elle pas la conséquence d’une malbouffe ? L’élévation du taux de production et l’exploitation intensive des animaux ne sont-elles pas des dérives de la malbouffe ? Les producteurs ne sont-ils pas ainsi poussés à l’erreur ?

Alors, il est temps pour nous de pratiquer enfin une cuisine saine et d’éviter ces restaurants rapides qui ne comportent que peu de bons apports nutritionnels. Pour cuisiner de manière saine, nous nous devons d’utiliser les légumes et crudités en grande quantité puisqu’ils sont essentiels à notre alimentation. Le slogan "dix légumes et fruits par jour" vous semble un peu lourd ? Même si vous ne consommez que deux ou trois légumes ou fruits dans votre journée, je peux vous assurer que vous aurez rempli votre contrat et que vos apports journaliers en vitamines, minéraux et fibres seront complets. Les autres nutriments sont tout aussi bénéfiques pour notre santé et notre moral : les céréales fournissent, elles, l’énergie nécessaire à notre bien-être et, en même temps, leur nature fibreuse facilite le transit intestinal. Attention cependant à ne pas abuser de ces céréales qui ne sont pas toujours bonnes : leur apport en glucides peut nuire à une alimentation équilibrée si elles sont consommées en trop grande quantité. Les oeufs apportent efficacement de bonnes protéines en remplacement des viandes, mais aussi des vitamines B12, néanmoins ils sont à limiter à cause de leur teneur en cholestérol. Les poissons sont incontournables quand vous voulez procurer d’excellentes protéines ainsi que des corps gras bénéfiques pour vous : les acides gras nommés Omega 3 dont nous avons forcément entendu parler. Les produits laitiers font partie aussi d’une bonne base alimentaire pour leur teneur en calcium et en vitamines. Quant aux saveurs très alléchantes de nos gourmandises, pensez aux nombreux desserts aux fruits (sans pâte bien entendu) ou aux flans !

Pour les amateurs, le régime crétois est l’un des meilleurs qui puisse exister : huile d’olive et poissons y sont d’ailleurs à l’honneur. Un précieux conseil pour les Nord-Américains (et les autres) : la cuisine asiatique est considérée comme une cuisine traditionnellement saine, y compris la cuisine japonaise, à base de poissons crus très frais. Alors, pour votre santé, éloignez-vous de tous ces aliments qui contribuent à la malbouffe et rapprochez-vous d’une cuisine saine dès aujourd’hui, pour être en pleine forme et vous assurer une bonne santé. Notons enfin que les pouvoirs publics de tous les pays industrialisés semblent prendre au sérieux le délicat problème de l’alimentation de l’enfant à la cantine : il était temps !


Moyenne des avis sur cet article :  3.77/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

10 réactions à cet article    


  • Iceman75 Iceman75 9 août 2007 13:27

    Une partie du problème de la malbouffe est le temps : Nous ne prenons plus le temps de manger. A tel point qu’une marque de patte en vient même à créer des sachets de patte au microonde, comme si nous étions à 2 minutes près.

    Les Etats unis, pays qui a le culte du travail, ont vu l’impact temps prendre une importance considérable sur l’alimentation. Pour la France, si cela reste vrai et si le sandwich jambon beurre a encore une bonne place, il reste qu’il y a un phénomène de mode pour expliquer l’extension des fast food.

    Comme vous le dites, la mal bouffe ne se résume pas au fast food mais aussi à l’abus de graisses, sucres, viandes, charcuterie... Nous en sommes abreuvés aux heures des repas sur nos petits écrans. Cela m’étonnerait que l’on voit un jour un spot pour la tomate suivi d’un spot pour les haricots et d’un autre sur la poire.

    Le sacro saint progrès a fait que nous avons recherché a transformer aussi les aliments naturels en produits prêt à macher. Il faut voir avec quoi ils sont préparés ces soit disants produits riches en fruits, légumes, etc d’ailleurs. Alors quelle solution ? Déja obliger les restaurants d’entreprise à servir moins de produits en sauce et en gras, à cuisiner plus sainement et surtout, sans forcément aller dans le végétarisme (je ne veux pas obliger tout le monde à devenir comme moi), à au moins proposer des légumes et protéines végétales cuisinés autrement qu’à l’eau. Dans mon restaurant d’entreprise nous avons un choix de légume, qui revient moins cher qu’un plat avec viande/poisson, mais qui n’est pas assez varié pour apporter tous les nutriments, comme je le fait ensuite chez moi. Les entrées sont le plus souvent des salades ont on intègre un reste de poisson, de jambon, etc....Et à coté de ça nous avons une profusion de charcuterie, de gateaux aux couleurs rutilantes, de laitages transformés et additivés. La tentation est si forte et l’Homme est si faible


    • Luciole Luciole 10 août 2007 18:12

      @ Iceman75

      Je suis végétarienne aussi. Quand je déjeune au restaurant dans le cadre de relations professionnelles, c’est un véritable casse-tête parfois pour trouver un menu adapté (parfois je prend deux entrées au lieu d’un plat).

      Mais bon, on commence à voir apparaître des plats végétariens avec un pain bio dans certaines brasserie.

      Par contre, mes collègues sont des malbouffiens invétérés et font des grimaces de dégoût quand je sort mes galettes essene ou tajines de légumes bio pourtant délicieux et moins chers que leur kébab-frites dégoulinants de graisse.


    • Luciole Luciole 10 août 2007 18:16

      « You are whate you eat » disent les Anglais (et c’est courageux de leur part !)

       smiley


    • krikri 9 août 2007 20:44

      - la cuisine asiatique est considérée comme une cuisine
      - traditionnellement saine,

      Ah le bon gros cliche. Le vrai pays champion mondial de la malbouffe c est tres certainement la Chine, mais bon, ils ont l excuse du manque de moyens et d education. J aimerais bien connaitre la definition de la *cuisine asiatique*. La cuisine de Shanghai pleine de fritures ? La cuisine mongole avec enormement de viande ? La cuisine tres sucree et grasse du Sud de la Thailande ? La cuisine coreenne tres epicee mais qui me semble etre une des plus equilibree, simplement trop salee ?

      - y compris la cuisine japonaise, à base de poissons crus très frais

      La mythique cuisine japonaise c etait traditionnellement enormement de cereales et tres peu de poisson et legumes, et c est devenu beaucoup de cereales, trop d oeufs, un peu de poisson souvent frit, viandes et laitages, plus de legumes mais toujours beaucoup de fritures et un derapage dangereux vers la fast-food, comme ailleurs. Le pire article de junk-food de l histoire de l humanite a ete invente par Nisshin, une boite d Osaka fondee par un Chinois : ils ont invente les nouilles instantanees, les bolinos. Le reve du boulimique : le pret-a-bouffer bon marche, varie, hyper sale-sucre-exhauste en gout, stockable hors-frais, pret a la minute. Un hit mondial. Sinon, ce qui se vend comme cuisine japonaise en France et aux US, est majoritairement de la fast-food, presentee autrement.

      Ce n est pas une question de pays, mais une perte de controle de son alimentation. La Crete, c est surtout un pays encore rural et pauvre, ou les gens cuisinent eux-memes et mangent frugalement. Les gens ne feront pas l economie d un re-apprentissage de la dietetique, et d une reduction des portions, en se refugiant dans l exotique.

      Les gens qui achetent toujours la mayonnaise en tube, ou qui la trouvent toute faite sur l assiette de la cantine, n ont plus l idee que c est principalement de l huile. Idem pour les dessert, les salades, les plats cuisines tres riches. Je crois qu ils perdent meme de vue qu un grand frapuccino c est toute une bouteille de creme liquide et une 20 aine de morceaux de sucres. Ils descendent ca comme un petit cafe apres le dessert.

      J ai vu que mon pere mangeait quotidiennement de la brioche au petit-dejeuner et s etonnait de me voir retourner la cuisine pour trouver un bout de pain dur. Mais Papa, et ton regime cholesterol ? Ben, la brioche ca lui paraissait etre une sorte de pain qui durcit moins vite, bien plus *dietetique* que ma tartine avec un copeau de beurre et une cuilleree de compote maison. Jamais l idee qu il ingurgitait surtout de l oeuf, des tonnes de beurre et de sucre ne l a effleure. C est d autant plus bete qu il trouve la tartine-compote meilleure en fait, mais il ecoutait mecaniquement le docteur qui disait *pas de beurre*. Ca m a choque, parce que finalement, il le savait autrefois, il voyait bien quand on preparait le kougloff chez Meme. Par contre les jeunes generations qui n ont connu que cantine et surgelees, ils ne savent vraiment pas.

      >Le slogan « dix légumes et fruits par jour » vous semble un >peu lourd ?

      Absurde. J ai mange 3 fruits et 3 legumes aujourd hui, et je n ai plus faim.

      > Même si vous ne consommez que deux ou trois légumes ou >fruits dans votre journée, je peux vous assurer que vous >aurez rempli votre contrat et que vos apports journaliers >en vitamines, minéraux et fibres seront complets.

      Vous assurez sur quelle base ? 3 patates ou 3 bananes par jour, et c est bon, apres je peux passer aux hamburgers ?

      Je deteste ces slogans parce qu il est prouve que les gens a qui ca s adresse n y comprennent rien. Ceux qui avaient deja compris n ont pas besoin du message.

      Je pense que les Jamie Oliver et autres qui expliquent comment preparer de A a Z des repas et montrent des exemples realistes de menus equilibres a la tele ont plus de chances de faire avancer les mentalites.

      Des etudes ont prouve que 80 pourcent des gens achetent toujours les memes legumes [tomates, laitue, carotte, pommes de terre...] pas tant par gout que parce qu ils ne savent pas trop comment stocker et preparer des asperges, du potiron, des panets, du chou, etc.

      > au moins proposer des légumes et protéines végétales >cuisinés autrement qu’à l’eau.

      A l eau c est deja un progres par rapport aux cantines et restaus U que j ai connus. C etait des conserves de legumes rechauffes a l huile-beurre-sel-bouillon cube glutamate. Et il y avait la salade de fruits au sirop en guise de fruits. La solution est d emporter sa gamelle et de faire savoir qu on est plus client tant que l offre ne convient pas. Meme les fast-foods sans scrupules suivent quand les clients changent d attitude. Meme Macdo s est mis aux salades et aux thes dans les endroits ou les gens en achetent. Certains fast-foods ont des salades-bars, d autres proposent des tailles *mini*. Mais bon, c est vrai qu on voit aussi ces hamburgers avec 6 steaks. C est bien parce que des imbeciles les achetent.

      - Notons enfin que les pouvoirs publics de tous les pays
      - industrialisés semblent prendre au sérieux le délicat
      - problème de l’alimentation de l’enfant à la cantine

      Le jour ou ils remplaceront les rechauffeurs de bouffe industrielle par des profs de cuisine qui feront preparer au moins une partie des repas par les enfants eux-memes, je considererais que c est *serieux*. En attendant, la cantine c est un dressage pour habituer les enfants a manger sans discuter ce qu on leur met sous le nez, dans les proportions proposees, qu ils aient faim ou non, que ce soit mauvais ou immonde.


      • Plus robert que Redford 10 août 2007 10:43

        Merci kiriki !

        Si l’article (que j’ai tacklé) n’est pas terrible (trop convenu, très bobo dans l’air du temps avec réchauffage planétaire en prime...) votre commentaire sauve le sujet !

        Il est vrai que la nourriture « tout prêt » vous fait avaler tout un tas de trucs auxquels vous n’auriez jamais pensé, sauf à lire attentivement les étiquettes puisque, dieu merci, la loi oblige le fabricant à donner la composition de son produit.

        Néanmoins, très peu de personnes possèdent la culture nutritionniste nécéssaire au décryptage de ces tableaux cabalistiques, alors, un bel emballage, une bonne campagne télé, et hop, c’est vendu ! Je comparerai le procédé à celui des compagnies d’assurances : Qui s’est astreint à lire les 4 ou 6 pages de son contrat de base (responsabilité civile par exemple) ? et dans ce cas, combien de fois avez vous relu le paragraphe 4, alinéa B, en vous disant après la quatrième relecture : Bon sang ! je suis une buse, j’ai toujours pas capté !! Avec en prime comme une grande sensation de vide à l’intérieur de votre cerveau...

        Trêve de plaisanteries : Pour faire sa bouffe, il faut du temps ! La structure de notre société a profondément changé, qui faisait que ce rôle, dévolu à la mère de famille au foyer, a quasi disparu depuis l’accès des femmes à l’emploi ! Car c’en est un, à temps plein ! Entre le temps nécessaire pour faire les courses, choisir, trier, éventuellement voir ailleurs pour comparer les prix et la qualité, aller chez le boucher pour chercher de la viande, chez le poissonnier pour le poisson, le maraîcher pour les légumes, rentrer, stocker tout ça, prévoir un schéma d’utilisation pour éviter les pertes, puis préparer les ingrédients, respecter les temps de cuisson, en surveillant pour pas que ça crame, donc interdiction d’aller faire autre chose ailleurs ! Je parle même pas de la vaisselle qui s’en suit !

        Comme le dit souvent mon épouse : deux heures de boulot pour que ça soit avalé en 10 minutes, c’est pas rentable !

        Alors, pour la rentabilité, une p’tite visite chez Michel-Edouard, là ousqu’on a tout sous la main !

        Et forcément, si vous n’avez pas préparé le produit vous même, d’autres l’on fait à votre place, qu’il faut bien rémunérer pour ça ! D’où un coût « exorbitant » du produit fini par rapport à la matière première...

        Mois, j’vous l’dit ! Les femmes au fourneaux, y’aura moins d’obèses !


      • jacquesherve 19 août 2007 12:29

        S’éloigner de la Malbouffe devient difficile. En effet, même dans les hypermarchés les prix des légumes, fruits et viandes s’élèvent.

        Concernant les conserves ou plats cuisinés n’en parlons pas. On recense encore d’additifs, voire une présence de sucre ou de graisse pas toujours indispensables.

        Quant aux régions réputées pour leurs produits de terroirs , la mise en valeur de ces derniers à travers les foires est insuffisante et la plupart des sandwiches préparés dans les foires sont souvent des club sandwiches ou de banals jambons beurre qu’on trouve partout.

        Il est regrettable qu’on ne songe pas à réduire les intermédiaires au niveau du circuit de distribution afin de rendre les denrées alimentaires un peu plus abordables.


      • herbe herbe 9 août 2007 22:30

        Pour s’éloigner de la « malbouffe », une initiative fort intéressante, le Slow Food :

        http://www.slowfood.fr/france


        • Bobby Bobby 14 août 2007 11:07

          Malbouffe ! ! !

          Tout un programme ! qui ne comprend bien malheureusement pas seulement la nourriture, mais tout un style de (non -) vie !

          En effet ; d’un peu partout notre vie sociale se dégrade, nous n’avons plus bien le temps de préparer notre repas comme le faisaient nos grands-parents... d’ailleurs les ingrédients eux-aussi se sont dégradés... plus question de retrouver la qualité des légumes de nos aieux !

          Et puis, on ne pourra plus les produire de la même façon ces légumes car il faut bien penser à remplacer l’énergie pétrolière qui va nous lâcher progressivement et changer radicalement tout notre style de vie...

          Penser à manger moins de viande, oui, moins gras, moins salé, moins sucré... et combattre cette sédentarité qui feront de nous des larves pas très pensantes rivées à leur écran de télévision comme une partie de plus en plus importante des citoyens des ’states’... devenus trop gras jusqu’a avoir problèmes pour se mouvoir... au point de ne plus pouvoir se déplacer dans de fort nombreux cas sans des appareillages...chaises roulantes électriques, etc.

          (Le nombre de ces véritables monstres est en constante augmentation !)

          Bien sûr, on peut toujours mettre les (seuls) hommes qui restent en prison (José Bové par ex.) et garder bien au chaud les brebis sans cervelle qui iront au ’fast food’... tant que leur pouvoir d’achat leur permettront... ce qui risque fort de changer d’ici peu... après deux vagues d’augmentations, les produits de ’base’ viennent de subir une nouvelle augmentation qui atteint jusqu’a 30% !

          On peut aussi se fermer les yeux et les oreilles, et puis se taire pour ne pas indisposer celui qui à encore lui de quoi se substanter correctement.

          Mais que fait le peuple pour changer sa condition ?


          • BLN 30 août 2007 15:56

            On oublie parfois que la santé et l’accessibilité aux produits se sont améliorées dans les pays occidentaux. Manger un steak frites aujourd’hui nous parait simple et normal, et pourtant fut un temps cela représentait un repas de luxe ou d’anniversaire, si l’on en croit nos parents ou grand parents.

            Je ne pense pas que la solution soit de s’éloigner de tels produits et de se rapprocher de tels autres. Manger un hamburger de temps en temps n’a rien de mal, manger que des légumes n’est pas forcément très sain. Ce n’est pas parce qu’on prend du beurre omega x ou y, des yaourts 0%, ou de l’huile d’olive qu’on sera en meilleure santé. D’ailleurs, certains vont manger deux fois plus sous pretexte que leurs produits sont allégés, ce qui n’est pas très cohérent. L’excès quelque qu’il soit peut être poison. Il faut manger de tout, en quantité raisonnable, diversifier les repas, sans forcément d’aliments interdits, l’idéal étant de compléter avec une activité physique. Chacun a ses préférences, et tout le monde n’est pas forcément épanoui en mangeant des repas « diététiques » (Mais que veut dire une alimentation diététique ? une alimentation végétarienne ? une alimentation sans protéine ? ...). S’interdire alors des aliments, c’est la meilleure façon d’être frustré et de compenser derrière. D’où la mode des régimes et des effets yoyo. Bien sûr certains n’ont pas le temps de cuisiner, mais peuvent faire alors un effort le week end par exemple, et puis essayer de changer ses repas : une fois sandwich, une fois resto, une fois pizza, une fois salade dans une brasserie, etc. (Dans les fast food, on peut trouver une salade composée).

            N’oublions pas non plus que manger nous fait vivre, et participe à notre bien être. Le but n’est pas de se goinfrer, mais de se faire plaisir sans abuser et surtout rester soi même. Avoir 20kg de trop, cela nécessite une prise en charge, mais avoir 3kg de trop et quelques rondeurs n’est pas dramatique en soi et si cela permet d’être plus heureux au lieu de se priver...


            • trape 24 septembre 2007 19:38

              En france (enquete obepi) 42 % de la population adulte à partir de 15 ans, est soit obèse (12%) soit en surpoids (30%) dond les 2 causes principales sont le manque d’exercise et la malbouffe ; 50% à 70 % des adolescents obèses le restent à l’age adulte. La part du budget consacré a l’alimentation est passé de 36% à 18% en quelques dizaines d’années, au profit d’autre biens de consommation. La part des légumineuses dans la consommation est minime et ce sont de bons produits peu chers...mais ça n’a plus la côte. L’éducation alimentaire revient aux parents, la difficulté est que des jeunes parents (pas tous) n’ont plus cette connaissance de base car l’industrie agro-alimentaire est passé par là et structure les repas à coup de messages publicitaires « infra-liminaires ». Et Je ne vous parle pas de la composition des plats ( par exemple Graisses hydrogénées et dérivés trans, additifs divers...). Cependant, la cause majeure de la mal bouffe reste soi-meme . Qui achète du coca cola/ pepsi/... et de bonnes Chips, on a rarement un canon sur la tempe pour éffectuer ses achats. Bon appétit.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès