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Accueil du site > Actualités > Société > Préparez vos mouchoirs ®

Préparez vos mouchoirs ®

La dernière intervention du chef de l’Etat a fait des heureux : les organisations d’entrepreneurs. La CGPME est la première à faire sauter les bouchons de champagne dans son dernier communiqu.

Extraits :

La CGPME approuve le discours de vérité du président de la République sur la nécessité de remettre travail et emploi au cœur des politiques sociales. La stratégie du partage du temps de travail était une erreur, il est bon que cette page se tourne.

En ce sens, les mesures annoncées d’assouplissement des 35 heures ouvrent de nouvelles perspectives aux entreprises, en particulier en ce qui concerne les heures choisies.

Si on prend au pied de la lettre le communiqué de la CGPME, la production de biens et de services est donc déficitaire face à la demande et augmenter le nombre d’heures travaillées permettrait de relancer durablement la croissance ! Dans le domaine, on n’en a jamais fait autant en termes idéologiques.

Interrogez individuellement les employeurs, il vous diront qu’ils pensent plutôt à maintenir les effectifs plus qu’à augmenter le temps de travail tant la demande actuelle est faible.

Le seul moteur possible de l’activité auraient pu être l’Etat et les collectivités territoriales, mais dans la mesure ou la France a des impératifs de désendettement...

Les "heures choisies", le ministère de l’Emploi en donne la définition suivante :

"Le salarié qui le souhaite peut dans le cadre prévu par une convention ou un accord collectif, effectuer des « heures choisies » au-delà du contingent d’heures supplémentaires applicable dans l’entreprise ou dans l’établissement.

Ces « heures choisies » reposent sur un accord entre le salarié et son employeur ; bien qu’elles soient effectuées au-delà du contingent d’heures supplémentaires, elles ne sont pas soumises à l’autorisation de l’inspecteur du travail et n’ouvrent pas droit au repos compensateur obligatoire.

Une telle possibilité d’effectuer des « heures choisies » doit être prévue et encadrée par une convention ou un accord collectif de branche, de groupe, d’entreprise ou d’établissement.
Cette convention ou cet accord doit en outre :

- préciser les conditions dans lesquelles ces heures choisies sont effectuées ;
- fixer la majoration de salaire à laquelle elles donnent lieu et, le cas échéant, les contreparties, notamment en termes de repos.

Le taux de la majoration ne peut être inférieur au taux applicable pour la rémunération des heures supplémentaires dans l’entreprise ou dans l’établissement .../ ..."

Qu’en pense un avocat spécialisé en droit du travail ?

Il y a longtemps que les employeurs ont des outils pour allonger la durée hebdomadaire du travail au-delà de 35 heures. La loi du 31 mars 2005 notamment autorise les « heures choisies ». Il suffit d’un accord entre le salarié et son employeur pour effectuer des heures au-delà de la durée légale sans l’autorisation de l’inspecteur du travail et sans qu’un repos compensateur soit obligatoire moyennant bien sûr une majoration de salaire au moins équivalente à celle d’une heure supplémentaire. Les entreprises n’ont quasiment pas eu recours à ce texte ... / ... Source L’Entreprise

Alors que signifient les propos de la CGPME ?

"De même, il est heureux de donner davantage de cohérence aux mesures en faveur de l’emploi des seniors en envisageant, par exemple, la suppression progressive de la dispense de recherche d’emploi ... / ..."

Qui sont ces seniors dispensés de recherche d’emploi :

Sont dispensés, à leur demande, de la condition de recherche d’emploi, les bénéficiaires de l’ARE et de l’ASS qui satisfont à une condition d’âge. Celle-ci est fixée à :

- 57 ans et 6 mois ou plus pour les bénéficiaires de l’Allocation d’aide au retour à l’emploi qui ne justifient pas d’au moins 160 trimestres validés d’assurance vieillesse ;
- 55 ans ou plus pour les bénéficiaires des Allocations d’assurance chômage justifiant d’au moins 160 trimestres validés d’assurance vieillesse, les bénéficiaires de l’Allocation de solidarité spécifique ainsi que pour les chômeurs non indemnisés.

Mais puisque la CGPME se veut un vertueux défenseur des seniors, peut-elle nous expliquer son acharnement à voir disparaître la "contribution Delalande" Contribution qui était due par tout employeur qui se séparait d’un salarié de 50 ans et plus sous CDI ?

Nous espérons partager la joie de la CGPME en apprenant dans les semaines qui viennent qu’elle lance un plan d’embauche massif des quelque 63 % de salariés de plus de 55 à 64 ans qui sont au chômage et qui ne demandent qu’à travailler.

"De même, il convient de souligner que le chef d’entreprise doit impérativement conserver la possibilité de former librement son personnel, sous peine de s’engager dans une démarche éloignant la formation de l’entreprise ... / ..."

Jean Pierre Raffarin a fait voter la loi sur le DIF qui, il me semble, s’applique à TOUS les salariés et qui a été ratifié par TOUS les syndicats.

Extrait du site du ministère du Travail

Le Droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en oeuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. La formation a lieu hors du temps de travail sauf disposition conventionnelle contraire ; elle est prise en charge par l’employeur selon des modalités particulières .../ ...

Des actions de formation prioritaires peuvent être définies par accord collectif d’entreprise ou de branche ou par accord interprofessionnel. Le salarié peut alors choisir une formation parmi celles-ci, bien que ce ne soit pas une obligation.

La déclaration de la CGPME consisterait-elle à demander une dérogation ou une modification de la loi ? De même, combien de salariés d’entreprises de moins de vingt personnes ont-ils pu faire valoir ce droit à la formation depuis la publication du texte de loi ?

Le Medef de son côté est plus sobre dans ses déclarations. La raison en est probablement liée à la promulgation quasi intégrale de ses propositions par le président de la République

Que déclarait Laurence Parisot aux médias il y a quelques mois et durant la campagne des présidentielles ?

"Pourquoi faut-il se retenir d’embaucher pour éviter le pire au cas où les choses tourneraient mal ? Pourquoi rendre le pire ingérable et le faire redouter parce qu’il serait ingérable ? Pourquoi faudrait-il absolument que l’un des deux soit en faute lorsqu’un salarié et un chef d’entreprise se séparent ?"

"Trente-deux ans après l’invention en France du divorce par consentement mutuel, quelle audace, je propose que nous commencions à définir dans le monde du travail une séparabilité à l’amiable et aux conditions honorables pour les deux parties."

"On nous fait d’ailleurs bien des reproches à ce sujet. Je répondrai seulement que les mêmes reproches ont été adressés en leur temps au divorce à l’amiable. Ceux qui aujourd’hui nous accusent de penser que les salariés sont jetables, ce qui n’est jamais notre façon de voir, c’est une autre démagogie que de l’insinuer, ceux- là me rappellent les traditionalistes d’autrefois qui s’opposaient au divorce à l’amiable sous prétexte qu’il allait favoriser les caprices !"

"La séparabilité, j’en suis sûre, ce serait une révolution qui permettrait immédiatement nombre d’embauches. Mille embauches peut-être d’un côté pour un litige de l’autre. Car c’est clair, ce que nous cherchons à éviter en inventant la séparabilité à l’amiable, c’est une judiciarisation dont le coût en temps, en argent, en liberté, en confiance en l’autre est incalculable !"

Ou encore cette citation qui ira droit au coeur des salariés :

"La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?" (Le Figaro économie, 30 août 2005)

Lorsque le chef de l’Etat annonce la création d’une commission idépendante sur le SMIC, c’est à rapprocher d’une déclaration de Laurence Parisot du 25 janvier 2007 : "Elle préconise encore de supprimer les 35 heures, et toute référence à une durée légale du travail, ou encore de modifier les règles du SMIC pour qu`il soit fixé par une commission indépendante et non par le gouvernement" ... / ..."

Ce qui justifie certainement une joie "modérée" puisque le "copier/coller" a bien fonctionné. Il reste juste à convaincre les salariés du bien fondé de l’union libre vue par les entrepreneurs !

La représentativité syndicale

Nicolas Sarkozy a souhaité que soit engagée dès 2008 la réforme des critères de représentativité et de financement des syndicats. Les règles de validation des accords doivent être également revues pour élargir le champ de la négociation par rapport à celui de la loi.

Si du côté des syndicats de salariés, les chiffres sont accablants puisqu’il n’y a que 8 % de salariés syndiqués, trois fois moins que la moyenne européenne et pratiquement dix fois moins que dans les pays scandinaves. Dans le secteur privé, la syndicalisation est encore plus faible : elle touche un actif sur vingt. Aucune centrale française n’atteint le million d’adhérents.
La CFDT pointe en tête avec 800 000 adhérents,
suivie de la CGT, qui en déclare 700 000,
et FO, 300 000.

Mais que dire alors de la représentativité des organisations et syndicats d’entrepreneurs ?

71 % des patrons de TPE ne sont pas syndiqués et ils ne sont que 38 % à considérer que les syndicats patronaux défendent bien les intérêts des entreprises.

Si on se réfère au classement de satisfaction chez les syndiqués :
45 % plébiscitent les syndicats de branche
42 % le Medef
27 % l’UPA
26 % la CGPME
19 % l’UNAPL

Il faut ajouter à ce résultat que ces fédérations patronales sont inconnues de plus d’un dirigeant sur quatre. Ils sont d’ailleurs 57 % à ne pas reconnaître la représentativité des syndicats patronaux pas plus qu’ils ne croient à leur capacité à influencer les prochains débats électoraux, y compris parmi leurs adhérents.

Quelle est la situation des syndicats dans ces entreprises ?

2 % des patrons de TPE affirment employer au moins un salarié syndiqué. Lorsqu’on les interroge sur l’obligation des salariés d’adhérer à un syndicat, ils sont :

Défavorables à 71 % (plutôt pas favorables 27 % - Pas du tout favorables 44 %)
Favorables à 29 %

Baromètre Fiducial - IFOP

Emploi et chômage

En France, c’est bien connu, les chômeurs refusent massivement le travail qu’on leur propose. Selon Nicolas Sarkozy, il est grand temps de mettre en œuvre un « gigantesque plan contre la fraude ». N’oublions pas le célèbre « À la fin du mois, celui qui travaille ne peut pas avoir la même situation que celui qui ne travaille pas ».

Quelques chiffres pour contredire les propos de notre président :

Plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé.

Ils n’ont pas cotisé assez pour ouvrir des droits (jeunes, précaires...), ou ils sont en fin de droits et survivent aux minima sociaux (20 %), mais si leur conjoint travaille ils n’ont droit à rien non plus (l’ASS ou le RMI sont attribués par foyer fiscal). Ceux qui ne peuvent prétendre à aucune allocation ne voient pas l’intérêt de s’inscrire et de pointer à l’ANPE (notamment les moins de 25 ans qui n’ont même pas accès au RMI)  : ils sont donc occultés des statistiques.

• Seuls 47,5 % des chômeurs sont indemnisés (contre 41 % en 2003).
A noter que 80 % de ces "exclus" de l’assurance-chômage ne perçoivent RIEN.
• Baisse constante des chômeurs indemnisés.
Pour limiter son déficit, l’Unedic a fait en sorte de durcir toujours plus les conditions d’accès à l’assurance-chômage :
• Assedic : 10 % d’allocataires en moins sur un an - Actuchomage

TVA sociale

On se demande pourquoi il fallait absolument que M. Besson ait remis son rapport début septembre 2007 sur la TVA sociale ?

En effet, même en cherchant bien, on n’en trouve pas trace dans le discours du président. C’est en lisant la récente déclaration de Christine Lagarde qu’on y voit plus clair :

La TVA sociale ne serait "pas propice" actuellement en raison de la faiblesse de la croissance, a déclaré ce mardi le ministre de l’Economie, Christine Lagarde, reprenant l’argument du rapport remis ce mardi au Premier ministre, sur "la faisabilité juridique et technique aussi bien que financière" de la mesure, "en vue de permettre une mise en oeuvre rapide".

"En tant que telle, en l’état de la croissance et sans un accompagnement ferme en matière de maintien des prix, (la TVA sociale) ne serait pas propice en ce qu’elle serait facteur d’inflation et probablement peu créatrice d’emplois", a-t-elle expliqué, avant d’ajouter que la TVA sociale restait toutefois "une piste opportune". (La Tribune 11 septembre 2007).

La proximité des élections municipales nous aura exonéré de cette nouvelle mesure, mais pour combien de temps ?

Néanmoins, Bernard Acoyer aurait de son côté une idée lumineuse : le président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, déclarait préférer à la TVA sociale une « contribution sociale sur la distribution  », expliquant que, grâce à la mondialisation de leurs approvisionnements, les grandes enseignes n’auraient pas besoin de la répercuter sur leurs prix.

Réaction presque immédiate de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution qui s’élève, par la voix de son président Jérôme Bédier, contre cette nouvelle «  taxe sur la consommation ».
Ce dernier a rappelé que les marges des distributeurs ne sont pas particulièrement élevées et a invité M. Accoyer à venir dans les entreprises de la distribution pour voir la réalité sur le terrain.

Un nouveau débat semble lancé... pour savoir qui payera l’addition.

Nul doute que les changements souhaités par notre président de la République seront suivis attentivement par les ministères concernés et que les dérapages seront durement sanctionnés et pas uniquement pour les salariés, seniors et autres chômeurs. Il va sans dire...

Crédit images
Blog de OPC
Sources, bibliographie et copyrights
La Tribune
CGPME
Ministère du Travail
L’entreprise
Infotravail
Copyright titre
Préparez vos mouchoirs - Bertrand Blier


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26 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 septembre 2007 12:21

    Vous dites

    « Le seul moteur possible de l’activité auraient pu être l’Etat et les collectivités territoriales mais dans la mesure ou la France a des impératifs de désendettement . »

    Et pourquoi devrions nous attendre tout de l’administration ?

    Pourquoi pensez vous qu’il n’existe pas de travailleurs qui veulent faire des heures supl (dans mon activité la prestation informatique cela existe !)

    Pour argumenter vos idées un peu courte,vous nous citez "un avocat spécialisé en droit du travail ?’

    Il roule en porche ? et habite dans les quartiers chic ? pour débiter des aneries comme cela ?

    Vous auriez du demander l’avis de gens ,pauvre ,cadre moyen,qui habitent dans des banlieues et qui ont vu leur pouvoir d’achat disparaitre avec « vos 35h »

    Cette loi scélérate,qui n’a été qu’une loi productivisme et de blogage des salaires

    Il suffit de regarder les infirmieres ! et dans quel état se trouve le fonctionnement des hopitaux français.

    Pour citez des cons comme vous le faites,vous ne semblez pas connaitre réellement la vie quotidienne des travailleurs en France,à par vos amis fonctionnaires !


    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 20 septembre 2007 12:47

      lerma

      Vous écrivez « Et pourquoi devrions nous attendre tout de l’administration ? »

      Vous confondez marché publics et administration. C’est grave. Savez vous que sans la commande publique, la majorité des entreprises françaises n’existeraient pas !!!

      « Pourquoi pensez vous qu’il n’existe pas de travailleurs qui veulent faire des heures supl (dans mon activité la prestation informatique cela existe !) »

      Le problème n’est pas de savoir si les salariés veulent travailler 40, 50 ou 60 heures mais si la demande des consommateurs nécessite un tel recours au heures supplémentaires. C’est le carnet de commande qui fixe les cadences !!!

      « Pour citez des cons comme vous le faites,vous ne semblez pas connaitre réellement la vie quotidienne des travailleurs en France,à par vos amis fonctionnaires ! »

      Je travaille dans le privé depuis plus de 30 ans et je n’ai jamais insulté les gens comme vous le faites. Mais c’est probablement le manque d’argument qui en la cause ...


    • ZEN ZEN 20 septembre 2007 17:17

      Merci JCB pour cet article très clair.


    • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 20 septembre 2007 17:22

      Merci Zen de votre commentaire


    • alexis-LON 21 septembre 2007 10:21

      @Lerma : je suis toujours effaré par vos commentaires « TPS » (Tous pour Sarko) - d’un « interet » (c’est ironique) aussi grand que ceux qu’ils combattent. Travaillant dans l’informatique également il faut vraiment que vous arretiez de raconter des conneries : un grand nombre de salariés des boites d’informatiques en France sont des cadres/cadres sup, et a ce titre ont une duree de travail forfaitaire : on compte le nombre de jours travaillés et non pas le nombre d’heures. Donc quasiement tous les cadres qui font des heures sup ne se les voient pas payés !! Il y a des gens prets a faire des sup de temps en temps pour gagner plus, helas ce n’est pas toujours possible - vous pouvez bien sur en faire plus sans qu’on vous le demande mais arreter de rever en esperant vous les voir payer SI ce n’est pas votre patron qui les demande explicitement !! Vous etes vraiment naif ou quoi ? vous etes sur que vous travailler vraiment ? Vu la celerité avec laquelle vous postez des commentaires toujours en 1er dans lesquels il est plus ou moins question de N.Sarkozy vous ne devez pas etre surchargé de travail - a la limite du glandeur non ? Et ca parle d’heures sup en informatique, on aura tout vu, sacré Lerma ... vous n’etes plus a ca pret smiley Heureusement que 90% de vos commentaires et des reponses qui suivent me font rire.


    • NPM 20 septembre 2007 13:13

      On ne voit pourquoi il y aurait du droit du travail. C’est un marché comme un autre.


      • samy31500 20 septembre 2007 13:29

        Votre remarque est horrifianteet fasciste ... J’allucine qu’on puisse dire un truc pareil ... J’aimerai pas vous avoir comme patron. On se croirait au moyen-age de lire des truc pareil. Vous le faite expres où alors c’est une maladie chez vous


      • nick 20 septembre 2007 13:30

        @npm...et les autres marchés ne sont pas règlementés peut etre ? allez NPM essaie de faire des efforts de temps en temps, je sais que tes pas idiot...simplement extremiste !


      • NPM 20 septembre 2007 13:47

        « Votre remarque est horrifiante et fasciste ... »

        Vois pas le rapport..

        « J’allucine qu’on puisse dire un truc pareil ... »

        Vois pas le probléme.

        « On se croirait au moyen-age de lire des truc pareil. Vous le faite expres où alors c’est une maladie chez vous »

        Justement, nous ne sommes plus au moyen age : le travail est un produit comme un autre, on ne voit pas pourquoi il serait réglementé. Le servage, c’est terminé !

        « @npm...et les autres marchés ne sont pas règlementés peut etre ? »

        Nan. Personne ne fixe de prix minimum aux marchandises..

        Faut suprimer le code du travail, et laisser les gens discuter librement du contrat de travail.


      • nick 20 septembre 2007 14:02

        @NPM...personne ne fixant le prix minimum des marchandises veut donc dire que les marchés ne sont pas réglementés...joli raccourci...toujours à la pointe de l’info NPM...continu j’adore !!


      • Leekid 20 septembre 2007 13:29

        Merci pour l’article qui fait ressortir quelques chiffres intéressant. Et puis la photo, super, j’ai bien ri :)


        • Leekid 20 septembre 2007 13:35

          samy31500 : vous ne saviez pas que NPM, Lerma et consorts sont des bots ? Des programmes informatiques fonctionnant sur un corpus de vocabulaire extrêmement limité et déblatérant à longueur de journée les mêmes rengaines dans le but d’embourber toute discussion censée sur un fil. Donc vous je sais pas, mais moi j’ai jamais trouvé passionnant de discuter avec une machine :)


        • samy31500 20 septembre 2007 14:53

          Merci pour l’info ! Je crois que je vais plus réagir à leurs commentaires et mettre automatiquement un point négatif. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut penser de telle chose. A moins que ce soit du à un tromatisme dans l’enfance smiley


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 20 septembre 2007 13:52

          Salut Jean-Claude !

          Ces acclamations ne m’étonnent pas de la part de la CGPME, antichambre du MEDEF et de ses héritiers-rentiers. C’est incroyable, cette idée que doper l’offre dopera la consommation, et que le seul moyen de doper l’offre, c’est de doper le salarié. En gros, ce que ces pseudo-patrons nous disent, c’est : si ça va mal, c’est pas ma faute, c’est mes ouvriers qui foutent rien, et en plus je les paye trop, leur Sécu, ils pourraient se la payer eux-mêmes et je me mettrais la part patronale de leurs cotisations sociales dans la poche.

          Comme stratégie de développement, c’est un peu court. Pas étonnant que le PIB stagne avec des pignoufs pareils...

          D’ailleurs, comme tu le fais remarquer, ces soi-disant syndicats d’entrepreneurs ne représentent qu’eux-mêmes.


          • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 20 septembre 2007 14:08

            Salut VPC

            Et merci pour tes encouragements


          • LE CHAT LE CHAT 20 septembre 2007 15:01

            art 1 le chef a raison

            art 2 le chef a toujours raison

            art 3 le chef ne peut pas avoir tort

            art 4 dans le cas contraire , se référer à l’art 2

            art 5 le chef n’est jamais en retard , il est retenu

            art 6 le chef ne lit pas le journal , il l’étudie

            art 7 le chef ne couche pas avec sa secrétaire , il l’éduque

            art 8 le chef ne picole pas , il déguste

            art 9 même en slip de bain , le chef reste le chef

            etc etc etc smiley


            • Harald 20 septembre 2007 15:30

              C’est qu’il est plus que très bien votre article Monsieur L’Auteur : il est trop, comme disent les djeunz d’aujourd’hui.

              Trop pour ceusse sans doute qui feront l’effort de le lire (pour les dogmatiques) et de le comprendre (pour les cerveaux rachitiques).

              PS : Rien d’autre. L’emplumé qui m’a précédé a voler mon commentaire. smiley


              • MagicBuster 20 septembre 2007 16:14

                S’il n’y avait pas de patrons voyous, le travail « au noir » serait en voie de disparition ... ce qui n’est vraiment pas le cas.

                En dépénalisant encore et toujours ces patrons , les abus de biens sociaux et autres ... , on n’inversera jamais cette tendance.

                Au contraire, le trou de la sécu et les problèmes de retraites ne sont pas près d’être résorbés.


                • Harald 20 septembre 2007 17:14

                  C’est maintenant l’État qui organise le travail au noir avec ce Travailler Plus Pour Gagner Plus qui défiscalise les heures sup’. smiley


                • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 20 septembre 2007 17:28

                  Je signale à ceux que cela intéresse que l’auteur de Travailler plus ... Est Michel GODET professeur au CNAM, auteur de « Le Courage du bon sens pour construire l’avenir autrement » (Odile Jacob)On peut lire un florilège de ses propos à l’adresse suivante : http://www.institutmontaigne.org/site/chat.php?id_chat=14

                  On y découvrira beaucoup de thèmes et propos utilisés par notre président


                • Christophe Christophe 20 septembre 2007 17:39

                  Très bon article qui met en exergue les contradictions d’une partie du patronat.

                  Il faut vous signaler que les heures supplémentaires au-delà du contingent annuel doit passer, pour les entreprises de plus de 50 salariés par le Comité d’Entreprise. Si accord dudit CE, la demande à l’inspection du travail n’est qu’une formalité.

                  Ce dépassement existe donc depuis très longtemps ; les employeurs n’y font appel que très rarement, uniquement lorsque qu’il est nécessaire de faire une légère adaptation entre la charge et la capacité. Il est important de souligner qu’un surcroît de travail est mis en face d’un surcroît d’activité.

                  Quant à la comparaison de madame Parisot, entre la séparation d’un couple et la séparation entre un employé et un employeur, elle met en évidence le niveau intellectuel quelque peu affligeant du représentant des patrons (devrais-je dire actionnaires ???) français ; mais peut-être est-ce de la malhonnêteté intellectuelle. Dans quel sens est établi le lien de subordination dans un couple ? smiley


                  • Eloi Eloi 20 septembre 2007 21:36

                    Bravo et merci pour l’article, qui, il faut le reconnaître, se suffit largement à lui-même

                    Merci pour l’image aussi, celle-là je la conserve !!


                    • seigneur_canard seigneur_canard 20 septembre 2007 23:06

                      Mouaip, décidément, je crois que nous avons sans l’un des grand patronat les plus cons du monde. Ils n’ont aucun réel esprit d’entreprise, mais ne songent qu’a rentabiliser de façon pingre les bien durement hérités de leurs parents. Il n’y a qu’a qui représente ces braves gens. Sellières, Parisot... que des gens qui ont bâtit leur fortune à la force du poignet. Ils connaissent bien le sens du terme « précarité », c’est sur. Le plus chiant, c’est qu’ils entendent parler au nom de touts leurs confrères, alors qu’ils ne représentent qu’une extrême minorité. Le tout, en mettant en doute, la représentativité des syndicats de salariés ! Amusant, non ? Je ne sais pas ou ça va nous mener, mais ce n’est certainement pas dans le bon sens pour l’immense majorité des français... Mais, on s’en fout ! Tant que les 100 familles continuent a s’enrichir, c’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ?


                      • seigneur_canard seigneur_canard 20 septembre 2007 23:08

                        Mouaip, décidément, je crois que nous avons sans doute l’un des grand patronat les plus cons du monde. Ils n’ont aucun réel esprit d’entreprise, mais ne songent qu’a rentabiliser, de façon pingre, les bien durement hérités de leurs parents. Il n’y a qu’a voir qui représente ces braves gens. Sellières, Parisot... que des gens qui ont bâtit leur fortune à la force du poignet. Ils connaissent bien le sens du terme « précarité », c’est sur. Le plus chiant, c’est qu’ils entendent parler au nom de touts leurs confrères, alors qu’ils ne représentent qu’une extrême minorité. Le tout, en mettant en doute, la représentativité des syndicats de salariés ! Amusant, non ? Je ne sais pas ou ça va nous mener, mais ce n’est certainement pas dans le bon sens pour l’immense majorité des français... Mais, on s’en fout ! Tant que les 100 familles continuent a s’enrichir, c’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ?

                        (désoler de double poster mais l’interface ne facilite pas lecture quand on tape)


                      • Vilain petit canard Vilain petit canard 24 septembre 2007 10:15

                        @ seigneur_canard

                        Je suis bien d’accord avec vous, cher Maître (entre canards...), c’est le grand patronat qui pèche. Je vois tous les jours dans mon boulot des entrepreneurs de PME courageux et dynamiques, qui ne se posent pas la question de la défiscalisation des heures supp’... ils cherchent surtout à remplir leur carnet de commandes, pour avoir des heures supp’ à dépenser. Aucun rapport avec ces héritiers plein de morgue, qui ne pensent qu’à revenir au temps béni du règne du fric - c’est-à-dire avant 1870, où les ouvriers, au moins, savaient se tenir à leur place.


                      • elnino-88 elnino-88 27 septembre 2007 19:58

                        site interdit par nos medias A voir,a lire,a comprendre

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