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Accueil du site > Tribune Libre > Quelle est donc la stratégie de Mme Cécilia Sarkozy ? Se protéger (...)

Quelle est donc la stratégie de Mme Cécilia Sarkozy ? Se protéger ?

Puisque toute relation d’information est stratégique, surtout quand elle est publique, il est plus grave de le nier que de se tromper sur la stratégie en jeu. C’est pourquoi la procédure judiciaire engagée par Mme Sarkozy pour tenter d’obtenir la saisie d’un livre la concernant, intrigue.

Un choix de procédure surprenant

Plusieurs de ses conduites surprennent en effet.

1- On est d’abord étonné par le motif invoqué, une atteinte à l’intimité de la vie privée protégée par l’article 9 du Code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privé.  » Ce n’est pas que les propos qui lui soient prêtés ne relèvent pas du domaine privé. Au contraire, elle offre de son ex-mari une image qui lui est apparue au cours de ses dix-huit ans de vie conjugale et familiale. En ce sens, c’est bien le droit au respect de la vie privée qui paraît méconnu.

Mais le portrait qu’elle dresse de son ex-mari n’a rien à voir avec l’autoportrait qu’il a offert de lui au cours de sa conférence de presse, le 8 janvier dernier. Il se présentait comme un homme digne et vertueux, affichant humilité et franchise, même si c’était avec superbe et dissimulation. Elle livre, au contraire, l’image d’un individu méprisable, un monstre d’égoïsme et un bouc de luxure qui « n’aime personne », et à qui elle dénie en plus toute dignité et toute stature pour « habiter la fonction  » de président de la République, comme il aimait à dire pour expliquer ses quelques jours de vacances après l’élection sur un yacht au large de Malte. Et, à en croire son ex-épouse, son entourage de parvenus ne vaut pas plus cher, « une bande malfaisante », tranche-t-elle !

Sans doute faut-il replacer ces propos dans le contexte douloureux d’un divorce : il n’est pas rare qu’on cherche à salir son ex-conjoint. Et puis, « si nul n’est un grand homme pour son valet de chambre », il est peut-être aussi difficile de l’être pour son ex-épouse.

2- Tout de même, une telle atteinte à la réputation d’autrui ne méritait-elle pas une autre qualification pénale comme la diffamation ? Or, Mme Sarkozy n’en a rien fait. Elle s’est contentée de se plaindre d’une atteinte au droit au respect de la vie privée. Elle n’entend donc pas contester la validité des propos qui lui sont prêtés.

3- Ce pourrait, du moins, être cohérent avec la relation qu’elle paraît avoir entretenue avec la journaliste Anna Bitton, auteur du livre Cécilia, portrait. Mais on ne se confie pas ainsi à une journaliste pour le seul plaisir de se confier, ou alors on cherche quelqu’un d’autre. Pouvait-elle ignorer qu’elle donnait sciemment à son interlocutrice matière à rédiger un livre incendiaire ? Selon l’AFP, l’auteur est la première étonnée de « la réaction subite de Mme Cécilia Sarkozy » : « Le livre, explique-t-elle, se nourrit d’une longue relation entretenue depuis des années dans le cadre de mon travail de journaliste politique » (in NouvelObs.com du 11.01.2008).

4- On est encore surpris par un abandon en cours de procédure. Il a suffi qu’elle ait été déboutée en première instance pour qu’elle renonçât à faire appel. Sans doute, est-il allégué, la procédure en référé, destinée à faire cesser sur le champ un trouble à l’ordre public, est apparue comme inefficace : le livre était déjà vendu en un grand nombre d’exemplaires. Un succès en appel n’aurait rien changé. Le mal était fait. Mieux valait recentrer la défense sur une plainte au fond visant à obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice subi. N’empêche ! Cette renonciation jette le soupçon sur une stratégie mal assurée qui ne pouvait manquer d’apparaître comme telle avant même d’être adoptée.

Une hypothèse cohérente, mais seulement une hypothèse

Tant de contradictions conduisent à imaginer une hypothèse, mais rien qu’une hypothèse faute de preuve. Elle a, du moins, pour elle le mérite de la vraisemblance comme celui de résoudre ces contradictions.

1- Les poursuites engagées contre le livre n’ont-elles pas eu pour but premier de valider les propos qu’il relate ? Faire valoir une atteinte au droit à la vie privée, mais non dénoncer des accusations diffamatoires, ne revient-il pas à faire passer l’information de la journaliste du statut d’ « information donnée », non crédible par définition, à celui d’ «  information extorquée », plus crédible par définition. Cette information paraît, en effet, diffusée à l’insu et contre le gré de Mme Sarkozy, sinon elle ne protesterait pas aussi vigoureusement pour une raison évidente de nuisance à son égard. Nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire ! Mais prendre soin de ne pas la qualifier de diffamation équivaut à lui conférer un certificat de validité.

2- D’autre part, engager des poursuites contre un livre sur l’ex-première dame de France et surtout le faire savoir, n’est-ce pas la meilleure publicité à lui faire pour que le maximum d’acheteurs se précipitent avant son éventuelle interdiction ? Le réflexe de voyeurisme est, d’une part, activement stimulé : si Mme Sarkozy agit ainsi, se dit-on, c’est parce qu’elle a des secrets à cacher. L’envie de les connaître déclenche la pulsion d’achat. Et, d’autre part, le leurre de la prise de décision précipitée... précipite justement la décision d’achat. L’immobilier et la grande distribution sont familiers de la technique : « Vous êtes le 3e sur la liste à vous intéresser à cet appartement, glisse en passant l’agent au client intéressé pour paralyser sa raison et le livrer à son irrationalité, même s’il est le seul. Vous comprenez, ajoute-t-il, il est au premier qui signe ! » De même, « Y en aura-t-il jusqu’à ce soir ? » se demande dans ses annonces publicitaires le supermarché qui met en vente un lot d’appareils photo à moitié prix. Ici, la justice risque de retirer le livre de la vente : il n’y a pas une minute à perdre si on veut s’en procurer un !

3- La méthode présente en plus l’avantage d’apparaître comme innocente de toute mauvaise intention envers la personne que les propos relatés salissent. Un leurre par omission et substitution permet de faire porter la responsabilité du mal à la journaliste, en l’accusant d’avoir trahi une amitié : elle n’était pas autorisée à diffuser des secrets confiés sous le sceau de la confidence d’une relation amicale. Loin d’apparaître comme bourreau, on se drape dans l’innocence de la victime. La procédure judiciaire engagée apporte justement la preuve de sa bonne foi et de la trahison de la félonne à qui des dommages et intérêts seront même réclamés.

Il reste que l’absence de démenti par une plainte en diffamation appropriée donne toujours aux propos accusateurs relatés une fiabilité qui, par voie de conséquence, rend peu crédible le sérieux d’une autre procédure judiciaire déclenchée puis abandonnée. Ne faut-il pas alors chercher ailleurs les raisons d’un comportement dont la cohérence échappe ?

Selon NouvelObs.com déjà cité, « elle est déséquilibrée », aurait dit l’ami Brice Hortefeux en parlant de Mme Cécilia Sarkozy qui, pour lui, serait devenue « une bombe à retardement ». On ne vit pas, il est vrai, dans l’intimité d’un homme politique sans avoir partagé nombre de ses secrets. Est-ce donc ce qui fait que Mme Sarkozy, après son divorce, soit devenue un sujet de préoccupation ? Qu’adviendrait-il si elle se mettait à parler ? Or une bombe, ça se désamorce ou ça « se neutralise ». Mme Sarkozy n’est sûrement pas la dernière à y avoir songé ou à l’avoir craint. Sa stratégie de confidences à une journaliste - et quelles confidences ! - puis de poursuites contre son livre relatant ses confidences ne vise-t-elle pas d’abord à se protéger publiquement contre une éventuelle « neutralisation » ?


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83 réactions à cet article    


  • morice morice 14 janvier 2008 10:16

    Comment voulez-vous qu’une cafetière puisse avoir une stratégie ?


    • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 11:29

      Morice, t’es con ou juste ultra gauchiste ?

       


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 janvier 2008 11:47

      Sacré Morice, après la cafetière, Sarkozy s’essaie à la cocotte-minute


    • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 11:51

      Cette femme a eu la sagesse de ce retirer de ce coup-là, voyant l’équipe de malfaisants que Sarko a portée au pouvoir. La femme la plus exposée au sarkozisme a eu le grand courage de dire non. Elle ne veut pas répondre devant l’Histoire de la dérive de notre pays...


    • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 11:53

      Il fallait aussi une grande audace pour refuser d’aller voter pour son mari aux Présidentielles. Quel message ! Quelle femme !

       


    • Djanel 14 janvier 2008 13:02

       

      Qualifier Cécilia de cafetière qui n’aurait pas de stratégie, c’est une finesse intellectuelle digne de figurer à la suite de cet article insipide. Un non-événement.

       

      Quant à moi, je trouve Cécilia de plus en plus sympathique. Seule opposante qui réussit à faire bégayer Sarko. Ce n’est pas Morice qui lit dans le marc de café qui pourra dire le contraire. 


    • Gilles Gilles 14 janvier 2008 17:39

      Djanel

      "Seule opposante qui réussit à faire bégayer Sarko."

      Oui enfin elle a été son dircab à l’intérieur et l’a plutôt pas mal aidée dans sa conquête du pouvoir (niveau com notamment et réseaux people) et si j’ai bien compris a fais quelques coups bas à quelques potes de Sarko

      Elle en avait peut être juste marre de ce mec et s’en est ouvert aux autres, c’est tout. L’usure du couple, voilà ! Et surement pas l’envie de faire la première dame potiche avec obligations de protocole à la con (ça je la comprend...)


    • tvargentine.com lerma 14 janvier 2008 10:20

      Pourquoi un article sur une femme libre ?

      Laissez la vivre sa vie ,cela ne nous regarde pas,ensuite pourquoi faire des articles peoples ?

      Cela ne nous interesse pas ,nous sommes déjà submergé de ces articles dans les hebdos !

       


      • Lucien Lacombe 14 janvier 2008 10:47

        A la lecture de cet article, je dirais plutôt : "Libre ? Pas tant que ça, apparament"

         

        Et puis ne confondons pas une interrogation légitime autour de la sortie d’un livre plein de "révélations" et de ce manège judiciaire curieux avec un article "pipol".... Il y a quand même une différence entre cette réflexion et le traitement showbusinessesque de la presse du cas Sarkozy. Allez donc plutôt dire à LCI pourquoi, lors de la visite de Sarkozy en Arabie Saoudite on évoque pas du tout les questions relatives à ce pays, sa situation géopolitique et stratégique, les collusions de certains avec un certain Ben Laden et autres... non, on nous dit :"Le Président Sarkozy envoit un SMS... sans doute à Carla..."

        Voilà, ça, c’est le traitement people ou "story telling", ne mélangeons pas tout

         

        Amicalement


      • Paul Villach Paul Villach 14 janvier 2008 11:47

        Comme Lucien Lacombe l’a bien vu, cet article n’est pas un article comme la presse dite "people" en répand par milliers.

        Il s’agit d’une réflexion sur "la relation d’information" et ses enjeux.

        Et je saisis un cas pratique, la procédure engagée puis abandonnée par Mme Sarkozy, pour tenter de tester des "fondamentaux" d’une théorie de l’information.

        À chacun de voir si l’hypothèse argumentée tient la route et s’approche de la réalité ou au contraire fait une embardée dans le fantasme ou le délire. C’est le risque de l’expérimentation !

        "People "s’abstenir donc ! Mais Peuple, accours ! Paul Villach


      • Traroth Traroth 14 janvier 2008 12:57

        Indiscutablement, ce livre va bien au-delà de la vie privée de Cécilia Sarkozy. Personnellement, si on me dit que le président de la République est un monstre d’égoïsme méprisable, je considère que ça me concerne un tantinet...


      • Djanel 14 janvier 2008 13:07

        Je n’aime pas Lerma mais aujourd’hui je vous trouve injuste de l’avoir replié et gardé  Morice avec sa cafetière.


      • tvargentine.com lerma 14 janvier 2008 16:16

        arrêtez ,j’en peux plus de rigoler quand vous répondez

        "l s’agit d’une réflexion sur "la relation d’information" et ses enjeux."

        Réflexion ce type d’article ?

         


      • COLRE COLRE 14 janvier 2008 16:59

        Alors, @Lerma, si vous n’en pouvez plus de rigoler, je vous donne une autre raison de rire, un rappel de vos bafouillis hésitants sur Blair, du temps où votre Guide suprême ne vous avait pas encore dit quoi penser.

        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=34316&id_forum=1592329
         


      • Patience Patience 14 janvier 2008 21:17

         !!!!

        Bien vu !

         


      • Patience Patience 14 janvier 2008 21:25

        Je remarque une chose :

        A propos des OGM, le clivage gauche-droite ou pro-antisarko n’existe plus.

        Il-y-a CONSENSUS et c’est N-I-E-T.

        Alors, à quand un référendum ?

         


      • Patience Patience 14 janvier 2008 21:31

        Et voilà !

        Ca devait arriver. Dans l’urgence, je me suis trompé d’onglet.

        Mon commentaire, ci-dessus, n’est pas à sa place.

        Sorry ! (C’est de la faute de ma femme, n’avait qu’à me foutre la paix avec son aspirateur)

         


      • jrr 14 janvier 2008 11:04

        ... écoeurant de bassesse ...


        • ATHENA 14 janvier 2008 11:39

          Bon article.

          Cécilia est sûrement une "bombe à retardement" dans la vie mouvementée de notre bien-aimé Tsar KOSY 1er (paix et longévité à lui). Un gros cailloux dans sa chaussure, et il le sait bien le salopard, lui qui aurait tant voulu la mettre sous cloche à l’Elysée pendant 5 ou 10 ans.

          Ben oui, l’homme n’est pas infaillible !! Le costume présidentiel craque de toutes parts, vous allez voir comment il va être nerveux et plein de tics l’animal dans les semaines à venir !! Vite vite un effet d’annonce pour détourner l’attention. Pauvre homme, c’est pas une vie ça d’être toujours sur la brèche...


          • Lucien Lacombe 14 janvier 2008 14:08

            On ne dit pas "notre bien-aimé Tsar KOSY 1er, paix et longévité à lui", mais :

            Gloire à Notre Guide !

             

            Merci


          • Gilles Gilles 14 janvier 2008 17:43

            "Comment il va être nerveux et plein de tics l’animal dans les semaines à venir !"

            Parait que grâce à Carla, tout va mieux de ce coté là. Selon Fillon il serait sur un nuage en ce moment ; calme, détendue et annule même des rendez-vous !

            Par contre si elle le largue......faudra cacher le bouton atomique


          • hahahaha 14 janvier 2008 17:56

            Gilles,

             

            Vous êtes une caricature de ce que la république à produit de pire, un fanatique idiot et content de l’être.

             

            Bien à vous.


          • hahahaha 14 janvier 2008 19:39

            Lacombe, vous sentez la milice.

             

            Bien à vous


          • koton 15 janvier 2008 00:38

            hahahaha ! et toi t’es un vilain diffamateur !

            sarkoziste !


          • COLRE COLRE 14 janvier 2008 12:09

            @Paul Villach,

            Intéressant, votre article. Je m’étais moi-même interrogée sur les dessous un peu incohérents de cette plainte (bizarre) et de ce livre (encore plus bizarre : pro ou anti ?). Une question à rajouter : pourquoi ce tir groupé des 3 livres sur C en même temps ?

             

            • D’abord, je me suis demandé pourquoi les éditeurs avaient choisi cette solution de sortie groupée (2 raisons me viennent : 1- publicité renforcée, les médias ne peuvent qu’en parler, et 2- protection… (ce qui rejoint l’idée de votre article) : difficile d’attaquer 3 livres !!
            • Ensuite, pourquoi C a-t-elle attaqué seulement le livre de Bitton ? Je n’en ai lu aucun, mais les 2 autres, qu’en est-il du respect à la vie privée ? Pourquoi y a-t-il une différence de traitement ? parce que la journaliste était une « confidente » ?
            • Enfin, justement parce que dans son cas, l’info n’était pas volée mais confiée, le risque était grand que Bitton apparaisse comme un sous-marin télécommandé de Cécillia (alors, danger pour elle).

             

            Donc, au final, je me demande si c’est pas un coup monté entre la journaliste et C, l’une gagnant en notoriété et argent (son livre) l’autre en « vengeance » ou en protection, selon votre hypothèse.
             


            • Paul Villach Paul Villach 14 janvier 2008 12:47

              Excellentes interrogations complémentaires ! Paul Villach


            • ZEN ZEN 14 janvier 2008 12:49

              Inspecteur Paul

              Très intéressant . Réglement de compte , autodéfense ou autopromotion ? Je ne me prononcerai pas..


              • Djanel 14 janvier 2008 13:15

                Ils n’ont rien compris parce qu’ils  la prennent  pour une cafetière. Cécilia gagne sa vie et le café se sauve.


              • haddock 14 janvier 2008 13:32

                article cafte , hier aujourd’hui demain

                 

                 


                • morice morice 14 janvier 2008 13:40

                  La taverne : con, sans doute. Qu’on me trouve une once d’intelligence à la personne.


                  • morice morice 14 janvier 2008 13:41

                    La taverne :"Cette femme a eu la sagesse de ce retirer de ce coup-là, voyant l’équipe de malfaisants que Sarko a portée au pouvoir." pour l’instant elle dit niet sur le contenu du livre. C’est pas elle quil ’a dit, nananannère... ça fait un peu léger comme "courage"....


                  • morice morice 14 janvier 2008 13:44

                    Djanel "Quant à moi, je trouve Cécilia de plus en plus sympathique." Vous êtes bien le seul à l’absoudre d’un retour qui a permis l’élection du prince. Sans elle, c’était pas assuré.... on l’a déjà oublié ? Une cafetière ça peut avoir une importance, mais pas quand ça parle. Décorum Prada, oui.


                  • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 15:01

                    Morice : "ça fait un peu léger comme "courage" : de quoi parles-tu toi qui te caches sous l’avatar d’une marionnette ? "con" est le juste retour pour "cafetière".

                     

                     


                  • haddock 14 janvier 2008 13:50

                    café bouillu café fouti


                    • spartacus1 spartacus1 14 janvier 2008 13:55

                      Non !

                      Café bouillu, café bruni !

                       

                      Je sais, c’est nul, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.


                    • Lucien Lacombe 14 janvier 2008 14:09

                      Au contraire, je m’en même de ne pas l’avoir trouvée moi-même... restons légers


                    • morice morice 14 janvier 2008 13:57

                      Spartacus1, on vosu pardonne, ça fait trop rire !


                      • morice morice 14 janvier 2008 14:00

                        Mr Villach, si on suit votre raisonnement jusqu’au bout, il reste une AUTRE possibilité. Un suicide à deux balles, choses fréquentes dans ce cas de figure....


                      • sourisha 14 janvier 2008 13:58

                        Aïe.je me suis trompée.là je suis dans l’éléctroménager.En attendant si la cafetière en promo actuellement fait autant parler d’elle, c’est que le ( très people) panel de consommateurs qui ont testé l’engin l’ont largement plébiscité...Le café est un peu léger quand même.Bon, faut que je trouve le steack haché maintenant..


                        • 5A3N5D 14 janvier 2008 14:44

                          @ M. Villach,

                          Je ne commenterai pas votre article sur le fond, cette "pipolisation" ne m’intéressant pas. En revanche, je suis surpris qu’un homme comme vous, qui a fait Sciences-Po (entre autres) connaisse aussi mal le fonctionnement de nos institutions judiciaires.

                          - Vous partez d’abord du principe que c’est à la vie privée de Mme Sarkozy qu’on porte atteinte. Dans ce cas, elle n’a d’autre solution que saisir le juge des référés civils pour faire cesser ce trouble.

                          -"Tout de même, une telle atteinte à la réputation d’autrui ne méritait-elle pas une autre qualification pénale comme la diffamation ? Or, Mme Sarkozy n’en a rien fait." Pour qu’il y ait diffamation, deux conditions doivent être réunies : qu’il y ait effectivement atteinte à la réputation de la personne, et surtout, que l’auteur des propos tenus ou écrits soit désireux de nuire à la personne, c’est-à-dire qu’il soit de mauvaise foi. Ceci ne peut pas être le cas ici, puisque les propos relatés ont été recueillis sans aucune fraude. Aucun délit pénal ne peut donc être retenu.

                          - "Mais prendre soin de ne pas la qualifier de diffamation équivaut à lui conférer un certificat de validité."

                          On voit mal comment le juge aurait pu donner aux faits une qualification pénale.

                          - "la procédure en référé, destinée à faire cesser sur le champ un trouble à l’ordre public"

                          Ouaah ! "Trouble à l’ordre public". Mais, Mme Sarkozy n’est ni maire ni préfète ni magistrate et ne peut donc pas mettre en mouvement l’action publique, sauf à utiliser la voie de la citation directe. Et il n’y a aucun trouble à l’ordre public ! Vous confondez le droit civil et le droit pénal.

                          Bref, en négligeant certains aspects de la procédure judiciaire, vous entrez dans le fantasme et vous y entraînez le lecteur avec vous , vous voyez une intention de "faire de la publicité" pour un livre, alors qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat sur le plan juridique. Au demeurant, on peut se demander si, dans ce livre (que je n’ai pas lu) la personne la plus mise à mal sera Mme Sarkozy ou son président de mari.


                          • Paul Villach Paul Villach 14 janvier 2008 17:25

                            Sauf erreur, deux voies s’offraient : soit la voie civile de l’atteinte au droit au respect de la vie privée, soit la voie pénale de la diffamation. Pour faire cesser le trouble à l’ordre public que constituent l’une et l’autre de ces agressions, la procédure en référé s’imposait dans les deux cas pour obtenir une première mesure conservatoire, sans préjudice d’une procédure ultérieure sur le fond en dommages et intérêts.

                            La diffamation pouvait être tentée, même si la journaliste avait la possibilité de contrer en apportant la preuve d’une enquête sérieuse et documentée. C’était du moins un moyen de contester publiquement la validité des propos prêtés. N’était-ce pas surtout la gravité des accusations portées contre un ex-mari qui, en cas de parution non autorisée d’un livre, nécessitait prioritairement d’être "neutralisée" ? Une procédure pour atteinte au droit au respect de la vie privée n’entame nullement la validité des propos prêtés. Cela revient seulement à se plaindre de leur divulgation. Paul Villach

                             


                          • xa 14 janvier 2008 18:53

                            Je pense que vous n’avez pas saisi le commentaire.

                            Pour qu’il y ait diffamation il faut que les faits allégués soit réels, portant atteinte à l’honneur de la personne visée, rapporté de manière trompeuse (hors contexte) et sans bonne foi.

                            Comme vous l’avez si bien précisé, on ne se confie pas à un journaliste sans être conscient du problème. Surtout lorsque l’on cotoie les milieux politiques et journalistiques depuis longtemps. Et ce seul argument aurait faire cesser la procédure.

                            On rappelle alors que c’est à l’accusation d’apporter la preuve de la diffamation, et qu’ensuite seulement le journaliste se défend en apportant ses propres preuves. Mais pouvait elle amener des éléments sérieux pouvant laisser planer le doute ? Sans ces éléments, le juge aurait débouté la plaignante qui "n’apporte pas de preuves suffisantes alléguant les propos diffamatoires" (pour reprendre la formule habituelle).

                            On pourrait aussi se poser la question de la plainte pour procédure abusive qui aurait pû en résulter.

                             

                            La voie civile, elle, est ouverte par la divulgation des faits, sans le consentement de l’intéressé, donc une atteinte potentielle à sa vie privée. A nouveau, problème : peut on se défendre correctement d’une violation de sa vie privée lorsque l’on raconte celle-ci volontairement à un journaliste, en étant conscient de la divulgation probable de celle-ci ? A nouveau encore, ce seul fait peut entrainer l’abandon de la procédure, la plaignante, avertie par ses avocats, risquant d’être condamné aux dépens, avec éventuellement des DI pour procédure abusive.

                             

                             

                            Mais que vient faitre l’ordre public ici ????

                            Jusqu’à preuve du contraire, ce livre ne met pas en danger les libertés de chacun. Le conflit ne concerne pas un journaliste contre la nation, contre le peuple. Ce n’est pas un conflit entre deux personnes privées, mais enfreignant des règles d’ordre public (genre un bar qui décide de passer de la musique à fond dans la rue, ce qui est un trouble à l’ordre public). Comment justifieriez vous un trouble à l’ordre public ????????

                             

                            Comme l’interlocuteur précédant le disant, vous avez ignoré des aspects des procédures judiciaires. Contrairement à ce que l’on voit dans les séries, on ne peut pas "attaquer en justice" n’importe qui sur n’importe quel accusation sans disposer d’un certain nombre d’éléments Sous peine de devenir l’arroseur arrosé.

                             


                          • 5A3N5D 14 janvier 2008 20:23

                            """Comme vous l’avez si bien précisé, on ne se confie pas à un journaliste sans être conscient du problème. Surtout lorsque l’on cotoie les milieux politiques et journalistiques depuis longtemps. Et ce seul argument aurait faire cesser la procédure."""

                            Effectivement, en révélant des faits relatifs à sa vie privée à une journaliste, la plaignante ne détient plus aucun pouvoir discrétionnaire pour autoriser ou interdire que ces faits soient publiés, de bonne foi, par le journaliste en question. L’action civile, concernant l’atteinte à la vie privée, était donc déjà vouée à l’échec. Quant à une action en diffamation, donc au pénal, n’en parlons même pas, surtout sans avoir lu le livre.


                          • Paul Villach Paul Villach 14 janvier 2008 20:25

                            Nous allons peut-être finir par nous entendre.

                            1- "Pour qu’il y ait diffamation, écrivez-vous, il faut que les faits allégués soit réels, portant atteinte à l’honneur de la personne visée, rapporté de manière trompeuse (hors contexte) et sans bonne foi."

                            Les propos prêtés à Mme Sarkozy dans ce livre ne portent-ils pas atteinte à son honneur ? Peut-on trouver injures plus graves envers son ex-mari ? Ne peut-elle prétendre qu’elle n’a jamais tenu pareils propos ? On peut côtoyer les journalistes sans que pour autant on accepte de se voir attribuer des propos qu’on n’a jamais tenus !

                            2- "On rappelle alors, poursuivez-vous, que c’est à l’accusation d’apporter la preuve de la diffamation, et qu’ensuite seulement le journaliste se défend en apportant ses propres preuves. Mais pouvait elle amener des éléments sérieux pouvant laisser planer le doute ? Sans ces éléments, le juge aurait débouté la plaignante qui "n’apporte pas de preuves suffisantes alléguant les propos diffamatoires" (pour reprendre la formule habituelle).

                            Je ne conteste rien de ce que vous avancez. Est-il, cependant, si difficile à l’accusation de montrer qu’elle n’ a jamais tenus de tels propos, que cette imputation malveillante lui nuit publiquement ?

                            Les propos outranciers et injurieux qu’on lui prête, ne suffisent-ils pas à montrer le dommage qui lui est causé publiquement ? Une journaliste peut-elle avoir été raisonnablement la confidente de pareils propos qui vont immanquablement nuire aux relations qu’elle doit continuer d’entretenir avec son ex-mari, dans l’intérêt de leur fils commun qu’ils seront amenés à conduire tantôt chez l’un tantôt chez l’autre selon les droits de chacun.

                            La qualité de celui qui est injurié (le Président de la République) n’accroit-elle pas enfin la gravité du préjudice que subit celle à qui on prête aussi légèrement de telles injures à son égard ?

                            3- Au civil, votre raisonnement part de l’idée qu’il serait impossible à la plaignante d’apporter la preuve d’une violation de son droit au respect de la vie privée. Je le conteste.

                            Mes objections soulevées plus haut peuvent être réitérées. La fréquentation de journalistes n’implique pas des confidences de nature injurieuses envers un ex-mari

                            4- "On pourrait aussi, dites-vous, se poser la question de la plainte pour procédure abusive qui aurait pû en résulter".

                            Il faudrait beaucoup de malveillance pour estimer que cette procédure ait pu êtres abusive.

                            5- "Mais que vient faitre l’ordre public ici ? ? ? ?" demandez-vous.

                            Le but d’une procédure de référé, à ma connaissance - pour l’avoir pratiquée - n’est -il pas de faire cesser un trouble à l’ordre public que constitue la diffusion d’un livre qui porte atteinte tant au droit au respect de sa vie privée qu’à la réputation d’autrui ?

                            Je ne crois donc pas avoir ignoré les procédures judiciaires.

                            J’ai évoqué la possibilité d’une poursuite en diffamation, sans méconnaître une jurisprudence qui la rend parfois difficile. Mais on voit des tribunaux qui savent adapter au cas d’espèce, selon les circonstances, cette jurisprudence dans des jugements dit d’opportunité.

                            Notre divergence a deux origines :

                            1- nous n’avons pas la même expérience de la justice. J’ai cessé de croire à une application rigoureuse et stricte du Droit, sauf quand cela arrange les réseaux de pouvoir en jeu !

                            2- Vous refusez a priori - et moi non - de considérer que la plaignante puisse contester les propos injurieux qu’une journaliste lui prête dans un livre.

                            Je persiste à penser qu’une plainte en diffamation était la seule manière de discréditer les propos prêtés.

                             


                          • Crapulox 14 janvier 2008 22:35

                            "La qualité de celui qui est injurié (le Président de la République) n’accroit-elle pas enfin la gravité du préjudice que subit celle à qui on prête aussi légèrement de telles injures à son égard ?"

                            - Selon vous, dire d’un bonhomme (fut-il 1° Consul de la république) que c’est un baiseur et qu’il n’aime personne serait une insulte ?

                            Savez vous que le pêcheur qui l’a traité d’enculé ne pouvait pas être poursuivi pour insulte ?

                            Renseignez vous.

                             


                          • 5A3N5D 15 janvier 2008 12:54

                            "Nous allons peut-être finir par nous entendre."

                            Impossible. Désolé.


                          • xa 15 janvier 2008 23:53

                            1) La procédure pénale ne concerne pas un individu contre un autre, mais la société contre une personne. Pour que la diffamation, procédure pénale, soit un motif de poursuite, il faut que la personne qui s’estime diffamée apporte des preuves sérieuses de ses allégations. Elle porte plainte, et la justice estime, selon les éléments apportés, si la procédure peut s’enclencher.

                            Encore une fois, la situation présente est la divulgation d’information par l’éventuelle plaignante à un journaliste connu comme tel. Il ne suffit pas de dire "je ne l’ai pas dit" pour que la procédure en diffamation s’applique.

                            La question porte alors sur la possibilité d’apporter des preuves dans un délai suffisement court pour entrer dans une procédure en référé qui aurait pû entrainer l’annulation de la vente. S’il avait fallu 1 mois pour réunir des pièces suffisantes, la procédure en référé n’aurait ps eu lieu d’être puisque trop tardive.

                            Une procédure classique en diffamation aurait sans doute pû être tentée (avec les mêmes risques que j’évoquais) mais elle n’aurait eu aucun effet sur la vente. Il faut en effet une décision pour interdire la vente, pas simplement une procédure en cours.

                            Donc pour envisager une action rapide, il fallait passer par la procédure civile, qui elle ne nécessite pas d’éléments de preuves avant le procès.

                             2) la qualité du préjudice portant sur une personne autre que la plaignante n’a pas d’effet sur la procédure. Si j’insulte mon voisin publiquement, vous ne pouvez pas vous sentir diffamé (sauf si vous êtes mon voisin, bien sûr)

                             

                            3) La procédure abusive. Tout dépend du point de départ.

                            La procédure abusive est caractérisée par le fait que le plaignant ne peut pas ignorer, au départ, que sa procédure est abusive. Dans le cas d’une procédure en diffamation, si les propos rapportés sont exacts, rapportés avec justesse (sans déformation) et bonne foi, et que le plaignant est conscient que la diffamation n’existe pas alors sa procédure est abusive.

                            Dans le cas d’une procédure civile, si le plaignant a eu entre les mains le texte original de l’oeuvre contestée, alors il ne peut pas alléguer de sa non connaissance. Donc la procédure pour violation deviendrait abusive.

                             

                            Dans les deux cas, cela dépend des éléments en possession de la plaignante et du défendeur au début de la procédure. Je trouve dommage que, compte tenu de ce qui s’est passé autour de CS, vous n’ayez pas pensé à ce cas de figure : des éléments en défaveur de la plaignante poussant ses avocats à lui conseiller de faire profil bas. C’est une hypothèse, non une certitude, mais qui vaut les autres que vous évoquez.

                             

                            3) Je ne prétends pas qu’il serait impossible à la plaignante d’apporter la preuve d’une violation de sa vie privée. Je vous rappelle qu’elle devrait défendre devant la cour d’une violation de sa vie privée alors qu’elle a divulguée elle même des informations à un journaliste reconnu comme tel. Elle ne peut pas prétendre ne pas avoir sû à qui elle parlait.

                            Elle ne peut, dès lors, que prétendre ne pas avoir donné l’autorisation de publier. Il est donc parfaitement légitime de se poser la question : si la procédure est abandonnée, ne serait-ce pas parce qu’elle avait connaissance du contenu, et donc qu’elle avait un risque, non négligeable, de perdre voire d’être poursuivie pour procédure abusive (vous ne pouvez pas donner l’autorisation de publier puis hurler à la violation de vie privée). Tujours une hypothèse, bien sûr, vu que je n’ai pas d’éléments probants.

                            4) Le référé n’est pas une procédure pour trouble à l’ordre public, mais une procédure d’URGENCE. Elle permet de demander une décision rapide pour faire cesser un préjudice. Elle peut être acceptée ou non par la justice, et n’est pas automatique.

                            Le trouble public ne peut être invoqué que par l’Etat ou par le Juge. Pas par un individu dans son coin, qui ne peut se prétendre représenter le public. Donc je vous repose la question, que vient faire l’ordre public dans tout ça ?????

                            Le juge seul, en cas de poursuite de la procédure, aurait pû, lui, en sa qualité de Magistrat, invoquer le trouble public pour faire cesser la diffusion de l’ouvrage. On pourra aussi rappeler qu’un juge peut tout à fait estimer que le plaignant n’a pas apporter la preuve d’un préjudice envers sa personne tout en arguant d’une interdiction pour trouble à l’ordre public. Ca n’a rien à voir avoir la raison de la procédure.

                            Prenons un exemple simple de référé, pour que vous compreniez mieux : un mur mitoyen risquant de s’effondrer, l’un des propriétaires refuse de payer les travaux, les autres intentent une procédure en référé pour obtenir l’exécution des travaux. Où est l’ordre public là dedans ??? Pourtant c’est excessivement courant ce genre de cas !

                             

                            5) je ne conteste pas que " la plaignante puisse contester les propos injurieux qu’une journaliste lui prête dans un livre." Je vous explique les bases de la diffamation. Or ces bases nous disent que pour prétendre à la diffamation, il faut pouvoir apporter des éléments sérieux justifiant de la déformation des propos d’origine, ou de leur présentation hors contexte.

                            Sans élément probant, la procédure est annulée par le juge, voire conduit à un retour de flamme (si la défense peut présenter des éléments prouvant la pleine connaissance des faits par la plaignante avant la procédure).

                            En l’occurence, j’hésite entre la durée de la procédure (ses avocats ont dû lui dire qu’il serait difficile d’obtenir une décision rapide permettant l’arrêt de la vente du livre) et la nullité de la procédure (si elle s’est confiée à l’auteur, et que les propos sont rapportés fidèlement, alors ses avocats ont dû lui expliquer que la procédure serait annulée).

                            Reprenons ce dernier cas. Imaginez la situation suivante : vous partez en diffamation, le juge ne vous déboute pas et enclenche la procédure, laquelle prouve qu’il n’y a pas diffamation... Vous n’êtes plus dans la situation du "il y a diffamation mais le juge a estimé le dossier trop faible pour enclencher la procédure". Vous êtes dans la situation "j’ai attaqué, et on a démontré que j’avais réellement dit ça."

                            Quelle aurait été l’effet, si la justice avait reconnue la parfaite validité des propos rapportés ????

                             


                          • Paul Villach Paul Villach 16 janvier 2008 10:54

                            Merci d’avoir bien voulu apporter cette analyse précise et documentée que je ne peux contester évidemment.

                            Vous dressez un état des procédures possibles avec rigueur.

                            Mais, ce faisant, vous ne faites jamais qu’abonder dans mon sens. Veillez cependant à ne pas prendre systématiquement votre interlocuteur pour un demeuré : vos sorties sur les spécificités du civil et du pénal n’étaient pas constructives ! Le problème du trouble à l’ordre public qu’il appartient au juge de qualifier, je ne sache pas l’avoir ignoré même si, pour faire court, j’ai parler du référé comme d’une procédure visant à faire cesser un trouble à l’ordre public : vu du plaignant, une diffamation est bien un trouble à l’ordre public sous réserve que le juge en décide autrement. J’ai pratiqué cette procédure avec succès !

                            1- Notre différence vient de ce que vous avez campé sur un terrain strictement juridique, voire juridiste, alors que le problème posé est un problème de stratégie politique où le droit n’est qu’un moyen parmi d’autres, mais seulement un moyen et non une fin !

                            C’est pourquoi je maintiens qu’une procédure en diffamation visant à invalider la teneur des propos prêtés était la seule à pouvoir le faire, même si elle n’était pas assurée de prospérer. Mais puisque le but est de frapper dans l’instant et de marquer les esprits - "Je n’ai jamais proféré de telles horreurs !" , même si c’est faux ! - , se lancer dans une procédure de violation du droit au respect à sa vie privée est désastreuse - du moins dans l’hypothèse que j’ai formulée - puisqu’on reproche seulement à la journaliste la divulgation de ces propos qui du même coup se trouvent validés.

                            2- Une autre différence entre nous est le degré de confiance en la justice de notre pays qui tient sans doute à la profession que vous exercez, du moins je le suppose au-delà de votre anonymat. Je ne vais pas vous faire ici un tableau de la désolation où a sombré le système judiciaire français. Outreau n’a jamais été que la part émergé de l’iceberg ! Je peux seulement vous renvoyer à quelques articles que j’ai publiés sur AGORAVOX et où il m’est arrivé de l’évoquer.

                            Je souhaiterais ardemment que votre représentation de la justice soit conforme à la réalité judiciaire à laquelle on a affaire. Hélas ! Dès que vous êtes confronté à un pouvoir, aujourd’hui, - sauf exception, je vous l’accorde - , la justice vous donne tort, même quand le droit est avec vous. Il existe tout un arsenal d’astuces pour ruser avec le droit, que je ne vais pas vous apprendre, sans compter les cyniques jugements d’opportunité qui ne se préoccupent même pas de sauver les apparences ou ces arrêts non motivés autrement que par la décision d’une commission de triage qui déclare souverainement que vous ne présentez aucun moyen de cassation, sans plus d’argumentation et vous prend pour une bille , vous et votre avocat comptant pourtant parmi le cénacle privilégié des avocats agréés auprès des hautes cours !

                            N’en doutez-pas, tout cela laisse des traces terribles !

                            Notre contrat social est en danger, l’ignorez-vous ?

                            Merci toutefois pour cet échange fructueux. Paul Villach


                          • 5A3N5D 16 janvier 2008 21:43

                            ""Le problème du trouble à l’ordre public qu’il appartient au juge de qualifier, je ne sache pas l’avoir ignoré même si, pour faire court, j’ai parler du référé comme d’une procédure visant à faire cesser un trouble à l’ordre public :""

                            Un référé porte toujours sur des intérêts civils (Art.5-1 du Code de procédure pénale), même si c’est la juridiction pénale qui est saisie. Lorsque vous êtes diffamé par votre voisin, est-ce que ce sont les gendarmes qui viennent spontanément mettre un terme au conflit et arrêter le coupable ? Non, bien sûr ! Si vous ne portez pas plainte vous-même, ne comptez sur personne pour que l’affaire soit jugée.

                            Il y a trouble à l’ordre public lorsque le fait générateur porte atteinte aux droits des citoyens. Exemple : dans votre rue, un individu passe de la musique à toute puissance, fenêtres ouvertes, en pleine nuit. Tous les gens de la rue sont "incommodés". Ils sont lésés dans leur droit à la tranquillité. Ils peuvent demander à la police de constater l’infraction, et l’auteur sera poursuivi par le ministère public (proc.) Vous n’aurez même pas à vous constituer partie civile, si vous estimez que ça n’en vaut pas la peine. L’affaire est entre le "délinquant" et la société.

                            Dans une affaire de diffamation, il y a deux protagonistes : le diffamateur et le diffamé. Le ministère public ( la société) n’est absolument concerné et n’est pas tenu de se saisir d’office, de faire arrêter et de juger le coupable. C’est à vous de porter plainte, avec la possibilité d’une constitution de partie civile, partie jointe si vous l’estimez utile. Dans ce cas, la juridiction pénale condamnera le coupable car la diffamation est un délit et statuera sur les intérêts civils.

                            Comme vous pouvez le constater, la diffamation n’est pas un trouble à l’ordre public : elle n’oppose pas un individu à la société, mais deux individus.

                            Pffff ! J’abandonne ! 

                             


                          • Vilain petit canard Vilain petit canard 14 janvier 2008 14:52

                            Moi je crois qu’il s’agit là tout bêtement d’une stratégie de promotion du produit "livvre de confessions de Cecilia", le format juridique importe peu. En parler, c’est se prêter au jeu, donc arrêtons.


                            • COLRE COLRE 14 janvier 2008 15:19

                              @VPC, Oui, mais alors la question (de l’article) reste : pourquoi Cécilia ferait la promotion du produit « livre de confessions de Cecilia » de la journaliste ?


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 janvier 2008 15:43

                              Bonne pioche, en effet, laisser sous entendre quelques ennuis judiciaires et planer le doute sur une interdiction fera se précipiter les gens sur un objet qui risque de disparaître, c’est le même mécanisme que pour les soldes


                            • Djanel 14 janvier 2008 18:10

                               

                              Bernard Dugué sans le slain, sur votre fil, je voulais rédiger une méchante réplique pour vous renvoyer dans les cordes du ridicule mais j’y ai renoncé par pitié pour les handicapés.

                               

                              Je le regrette mais comme la journée n’est pas finie attendez-vous à recevoir une charge de cavalerie sur la cafetière pour demain matin de bonheur avant que la campagne ne soit toute rougie par la honte du philosophe que vous prétendez être. Vous ne savez rien sur le pouvoir que prennent les multinationales avec les organismes génétiquement modifiés. Non seulement elles aliènent économiquement les agriculteurs qui perdent des droits mais en plus elles nient les répercutions génétiques qu’auront ces organismes sur leurs espèces puisque leur caractère individuel et spécifique est transmissible sexuellement donc passe de génération en génération. Une seule question Monsieur le professeur d’université. Quelle est la différence entre le génotype et phénotype en sachant que les hybrides ne ressemblent pas toujours à leurs parents ? Pouvez vous prévoir demain le comportement d’un maïs croisé avec un autre possédant le gène d’une bactérie fabricant un poison.

                               

                              Paul Villach est bon parfois mais aujourd’hui son article sur Cécilia n’est que spéculation et commérage. Sans intérêt et vous avez l’air d’y souscrire, rigolonetto !!!

                               

                              Erreur vous m’avez mis en rogne.


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 14 janvier 2008 18:20

                              Quel est ce clown qui m’agresse ici ? Je ne souscris pas à l’article de l’auteur, je ne répond qu’au canard sur le volet du profit des éditeurs


                            • Crapulox 14 janvier 2008 17:49

                              Mais bon, faut pas perdre de vue que pour l’affaire des faux diplômes à Rachida, Barbier a fait l’objet de "fortes pressions " !

                              Alors, elle n’est peut-être pas à l’abri de tout C.S !

                              Il connaît quand même du monde Sarkoléon !

                              Sanctions "économiques" j’entends, pas physiques

                              A moins qu’il soient d’accord. Jouer la victimes avec quelques larmes dans Gala ou autre et à la télé, et hop  ! Quelques points dans les sondages.

                              Une idée comme une autre.

                               

                               


                              • Rosemarie Fanfan1204 14 janvier 2008 18:44

                                Ravie de voir que tu as survécu à la nuit crapulox smiley


                              • Crapulox 14 janvier 2008 19:51

                                Soir Fanfan,

                                Ouais, c’est encore une de gagnée !


                              • Gilles Gilles 14 janvier 2008 17:55

                                Morice

                                "Sans elle, c’était pas assuré.... on l’a déjà oublié  ?"

                                Et pourquoi STP ?

                                C’est Sarko qui a pensé ça et qui a fait cette mise en scène. Mais moi je crois que même divorcé en 2005 ça n’aurait rien changé niveau vote car les français s’en foutaient. Aprés tout ils votent pour un président cocu (Cecilia et Attias c’était connu), alors pourquoi pas divorcé ? On s’en fout franchement !

                                Se sont juste des conneries people à faire déblatérer les cons, masquer les débats, surtout que les pseudo révélations de ces livres dont vous parlez ici sont déjà des secrets de polichinels

                                Sarkozy hyperactif, volonté d’accéder au pouvoir à tout prix ? Il l’a dit lui même, mille fois (souvenez vous du rasoir)

                                Pas à la hauteur de sa fonction ? Putain, ça se voit.....il n’en pouvait plus comme un gosse d’accéder à la coure des grands et l’a même DIT et redit (l’histoire du G8 ) comme il était heureux d’être le Chef.

                                Autoritaire ? Alors là...on s’en serait douté bien avant.

                                N’aime pas la culture ? ben oui......regardez son entourage people et sa réflexion profonde. Il regarde la star ac et croit que la pédophilie et l’homosexualité c’est de l’innée à 100%.. ;faut être vraiment con pour affirmer ça avant publication.

                                Donc normal que personne n’ai pris son bigophone pour faire arrêter la publication. Car tient, c’est bizarre, sarko a fait virer un rédacteur en chef, a fait envoyer au pilon un précédent livre sur Cecilia, et là, rien, rien rien..... Bizarre, non ?

                                C’ets à dire que’ils s’en cognent de votre bouquin car a par les petits ragots truculents pour la mégère de base, il n’y a rien.

                                L’appart de Nieully ? Rien.

                                Des meutres commandités, rien ?

                                Des coups vraiment de putes pour noyer ses adversaires ? Rien !

                                Des propos sarkoziens totalement non politiquement corrects ? Rien ?

                                Rien, rien, rien....mais ça occupe !


                                • Sébastien Sébastien 14 janvier 2008 18:07

                                  Ce que fait Cecilia est honteux. C’est le cas type des femmes divorcees haineuses qui crachent sur leur mari apres tant d’annees de vie commune. C’est le genre de bonne femme qui fait le bonheur des impots avec des lettres de denonciation anonymes. Pathetique.

                                  Elle a beau critiquer Sarko et sa clique mais qui est malfaisant dans cette histoire ?


                                  • Crapulox 14 janvier 2008 19:05

                                    Sûrement pas Sarko !

                                    C’est l’homme d’une seule femme !


                                  • brieli67 15 janvier 2008 02:02

                                    sont ils vraiment diivorcés ? depuis quand ? selon quelle jurisprudence ?

                                    un peu léger les prononceurs du Droit ici...........


                                  • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 19:06

                                    Farpaitement ! "Le pouvoir d’achat est à Berne, les milliardaires sont toujours en Suisse"

                                     

                                     


                                  • La Taverne des Poètes 14 janvier 2008 19:07

                                    Ils n’ont pas voulu de moi aux Grosses Têtes de RTL. Ils ont eu trop peur...

                                     


                                  • Crapulox 14 janvier 2008 19:20

                                    LEON, vous êtes d’une mauvais foi désolante.

                                    Charkozy a maintenu la franchise pour la redevance télé à des centaines de milliers de vieux et de nécessiteux !

                                    Bon, s’il avait augmenté tous les autres pour qu’ils puissent la payer ça lui aurait coûté bien plus cher, mais l’intention y était.

                                    Pai ailleurs, j’ai bien aimé "peut-être" même un peu dingue !


                                  • Rosemarie Fanfan1204 14 janvier 2008 19:36

                                    Bonjour Léon, parfaitement d’accord avec vous.

                                    L’enfumage médiatique est exaspérant et les vrais pb pssffttt on les voit plus. Sarko manipule les médias et ces derniers sont si contents ! (leurs patrons de presse encore plus).

                                    Quand c’est pas Carla c’est Cécilia, c’est pas possible et la vitesse où va Sarko dans 6 mois il y aura Charlotte ou Christine ? (pas Okrent trop vieillle). Peut-être qu’il passera au D avec Daniela.... On a pas fini quoi


                                  • Rosemarie Fanfan1204 14 janvier 2008 20:13

                                    hahaha = AAA ? comme Asocial Antisémite Andouille ? on pourrait en ajouter comme Abruti ?


                                  • claude claude 14 janvier 2008 23:34

                                    bonsoir fanfan,

                                     

                                    vous oubliez les "h"

                                    comme hallucinnant, pour ne pas dire hystérique

                                    horripilant, à défaut d’hurluberlu

                                    horrifiant à la place d’histrion ... smiley


                                  • koton 15 janvier 2008 00:52

                                    hahahaha est surement un clone de calmos voire calmos lui meme !(du genre f.lyon/lerma)

                                    sont d’un pitoyable les sarkoziste...et j’espère que se soit une espèce en voie de disparition..mais bon,faut pas rever.

                                    ai’je tenus des propos diffamatoire,mon cher hahahaha ?


                                  • hahahaha 14 janvier 2008 19:41

                                    Mon cher menchevik,

                                     

                                    le hahaïsme est une philosophie , elle se résume à se montrer hodieux envers despersonnages de même nature.

                                     

                                    Bien à vous.


                                    • Battement d’elle 14 janvier 2008 19:46

                                      @ l’auteur

                                      Vous vous trompez lorsque vous écrivez :
                                      "Il a suffi qu’elle ait été déboutée en première instance pour qu’elle renonçât à faire appel. "

                                      http://fr.news.yahoo.com/afp/20080111/tts-proces-edition-sarkozy-cecilia-prev-c1b2fc3.html

                                      L’ancienne épouse de M. Sarkozy a décidé de faire appel, mais pas selon une procédure d’urgence. "Nous ferons appel en référé, mais pas à jour fixe", a expliqué l’un de ses avocats, Me Jean-Yves Dupeux. La procédure à jour fixe est une procédure d’extrême urgence. Si cette formule avait été choisie, une nouvelle audience aurait pu avoir lieu dès ce vendredi.

                                      Elle est tout en nuances Cécilia..... elle nous donne le temps de lire le bouquin !!

                                       


                                      • Crapulox 14 janvier 2008 20:56

                                        BATTEMENT D’ELLE

                                        Par Par Dorothée MOISAN AFP - Vendredi 11 janvier, 17h25

                                        L’auteur de l’article que vous citez, ferait bien, soit d’ouvrir ses oreilles, soit d’aller en fac de droit.

                                        J’espère que les quelques lignes ci-après vous permettront de le constater.

                                        Il ne faut pas toujours croire ce qu’écrivent les journalistes. Un peu comme ce que disent les hommes !

                                        Le " référé" est une procédure orale et simplifiée attribuée en principe, à la compétence du Président de la juridiction saisie qui statue " à juge unique".Il peut ordonner des mesures provisoires ,principalement la consignation de sommes contestées,une expertise ou le paiement d’une provision .Le juge des référé peut prononcer des astreintes .Le juge des référé est compétent chaque fois qu’il est saisi pour que soit prise une mesure d’urgence ou que la mesure sollicitée est destinée à ce qu’il soit mis fin à un trouble manifestement illicite ou qui ne se heurte pas à une contestation sérieuse.

                                        L’ordonnance rendue n’a pas l’autorité de la chose jugée.Elle ne lie pas le tribunal qui est , ou qui sera ultérieurement saisi du fond.Le Président des juridictions spécialisées telles que le Tribunal de Commerce, le Conseil de Prud’hommes, le Tribunal des affaires de sécurité sociale, ont compétence pour statuer en référé .L’appel des ordonnances rendues par le juge des référés est entendu par la Cour d’Appel du ressort qui statue en formation collégiale.

                                        Bien que le Nouveau Code de Procédure civile donne spécialement compétence au chef de la juridiction saisie pour statuer en référé ,il est habituel que ce dernier délègue cette partie de ses fonctions soit, à un Vice-Président, soit à tout autre magistrat de sa juridiction .

                                        Lorsqu’une affaire est pendante devant la Cour d’appel, le premier Président ou le magistrat qu’il désigne à cet effet, peut, dans les mêmes circonstances être saisi en référé .Le premier Président a une compétence particulière qui lui est donnée par l’article 957 du Nouveau code de procédure civile pour suspendre l’exécution d’un jugement inexactement qualifié en dernier ressort ou pour connaître d’une défense à exécution provisoire. En raison de l’extrême urgence, le Président peut être amené à dispenser le requérant d’observer le délai normal de convocation à l’audience et d’entendre les parties même un jour chômé ou férié, éventuellement à son domicile .Dans le jargon procédural on désigne cette procédure le " référé d’heure à heure" (NCPC art.485 2e al.) .


                                      • Paul Villach Paul Villach 15 janvier 2008 12:13

                                        Merci de ces informations précises qui confirment ma lecture.

                                        La procédure de référé vise bien en particulier, comme je l’ai écrit, à faire cesser un trouble à l’ordre public illicite :

                                        "Le juge des référé , lit-on dans ce commentaire, est compétent chaque fois qu’il est saisi pour que soit prise une mesure d’urgence ou que la mesure sollicitée est destinée à ce qu’il soit mis fin à un trouble manifestement illicite ou qui ne se heurte pas à une contestation sérieuse." Paul Villach


                                      • Crapulox 15 janvier 2008 13:25

                                        Veuillez ne pas dire n’importe quoi.

                                        Votre interprétation des textes est pour le moins de la pure fantaisie.

                                        Mélanger "ordre Public" et "trouble manifestement illicite" relève ou de la mauvaise foi, ou d’une parfaite ignorance.

                                        Mieux vaudrait donc vous abstenir.


                                      • xa 16 janvier 2008 00:05

                                        Exactement.

                                        Le référé est une procédure d’urgence, rapide, qui permet d’obtenir décision contraignante, mais non définitive, rapidement.

                                         

                                        Mais elle n’a rien, mais alors rien à voir avec l’ordre public.

                                         

                                        Des exemples de référé :

                                        - exécution de travaux de réfection en urgence : votre propriétaire traine à faire changer votre chaudière, vous pouvez tenter un référé (c’est l’hiver) pour faire exécuter les travaux en urgence au frais du proprio. Où est l’ordre public dans ce contentieux civil ?

                                        - arrêt de travaux. Un autre grand classique. Le voisin fait des travaux sur ce qu’il estime être son terrain, mais que vous estimez être le vôtre. Si vous avez des éléments justifiant cette probabilité, alors en référé vous pouvez obtenir l’arrêt des travaux, le temps de prouver qui est le proprio réel.

                                        Un grand classique du référé les contestations de travaux. Mais bon, si maintenant tout conflit entre voisin devient un "trouble à l’ordre public"..............


                                      • Battement d’elle 21 janvier 2008 17:55

                                        @ crapulox

                                        Avant d’intervenir : remuer 7 fois sa plume dans l’encrier !

                                        Vous feriez bien de réviser votre droit.... si toutefois un jour vous l’avez appris !!

                                         


                                      • haddock 14 janvier 2008 21:47

                                        le hahahisme c’ est pareil que le hihihisme en un peu moins même , mais de peu .


                                        • vieuxcon vieuxcon 14 janvier 2008 23:03

                                          je ne suis pas un partisant acharné de Cécilia Ex Sarkozy. Il n’empèche..

                                          Il est clair qu’elle a eu peur de jouer la première dame de France, alors que celà ne la génait pas de l’envisager, il y a dix ans quand elle ne connaissait pas toutes les facettes de son époux.

                                          Il est clair que sa période d’éloignement a eu du bon.. pour elle. Il est tout aussi clair que si elle est revenue, c’est aussi par ce que son fils aurait pu être en situation périlleuse. (Je ne suis pas journaliste et ne bénéficie pas de l’impunité de mes sources, aussi ne puis je que suposer).

                                          Il est clair que je n’aimerais pas être à sa place, et qu’après tout, si elle à trouvé le bonheur ailleur, tant mieux pour elle.

                                          Il est clair qu’à ce jour je n’ai lu aucun de ces trois livres, que je ne suis pas sur d’avoir envie de les lire et que je parle dans le vide.

                                          Il est possible que la théorie de M Paul Villach soit une statégie utilisée par L’ex épouse Sarkozy.

                                          Il est certain que cette femme pourrait sans doute nous en dire beaucoup sur l’homme qui nous gouverne, et que jusqu’à présent je l’ai trouvés fort discrette.

                                           


                                          • docdory docdory 15 janvier 2008 10:25

                                             @ Paul Villach

                                             

                                            Selon wikipédia , " la diffamation est l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé " .

                                             

                                            C’est peut-être pour cela que Cécilia - ex- Sarkozy n’a pas porté plainte en diffamation : en effet , les faits imputés le sont à l’encontre de Nicolas Sarkozy , décrit dans le livre comme " un sauteur " etc ... En parcourant ce livre , il ne semble pas être spécialement diffamatoire à l’encontre de Cécilia -ex- Sarkozy elle-même .

                                            On la voit mal porter plainte en diffamation " par procuration " dans l’intérêt de son ex mari , qui , pourrait fort bien , lui , porter plainte en diffamation contre l’auteur du livre , puisqu’il est , en réalité , la personne éventuellement diffamée !

                                             

                                            On peut envisager d’ailleurs plusieurs hypothèses :

                                             

                                            1°) La journaliste a inventé de toutes pièces les propos tenus par Cécilia-ex-Sarkozy , ou les a déformé grossièrement ,

                                             

                                            2°) La journaliste a bel et bien rapporté fidèlement les propos qui lui auraient été racontés par Cécilia -ex-Sarkozy , mais celle-ci lui a raconté à la journaliste des faits imaginaires ne correspondant pas à la réalité de la vie de son ex-mari ,

                                             

                                            3°) La journaliste a rapporté fidèlement les propos de Cécilia-ex-Sarkozy , laquelle a raconté des faits tels qu’elle les a personnellement vécus ou ressentis .

                                             

                                            Si Nicolas Sarkozy portait plainte en diffamation , son ex-femme aurait peu de chances d’être inquiétée , en effet , il faudrait que la journaliste puisse prouver que Cécilia-ex-Sarkozy lui a bien tenu les propos imputés , preuve qui paraît bien difficile à fournir . Ce seraient donc l’auteur et l’éditeur qui seraient éventuellement condamnés .

                                             

                                            Quant à une éventuelle " neutralisation " de Cécilia-ex-Sarkozy par son ex-mari , on peut envisager plusieurs hypothèses : comme on l’a vu , Nicolas Sarkozy n’aurait rien à gagner à un procès en diffamation , procès qui n’effleurerait probablement pas son ex-femme , mais seulement l’auteur et l’éditeur , et risquerait d’aboutir à un déballage d’affaires privées hautement préjudiciable pour lui . Evidemment , on pourrait toujours imaginer qu’elle soit victime d’un " accident fâcheux " , mais , quelle que soit l’opinion qu’on ait de NS , on le voit assez mal courir le risque " d’organiser " un tel accident ! La dernière possibilité pour NS de " neutraliser " son ex serait de lui faire une pression au sujet d’un éventuel droit de garde , mais , là non plus , NS n’a probablement pas envie d’un long procès devant un juge aux affaires familiales , dont la tournure pourrait lui être défavorable ...

                                             

                                             

                                             

                                             


                                            • Paul Villach Paul Villach 15 janvier 2008 12:56

                                              Cher Docdory,

                                              Vous me dites que "la diffamation est l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé ".

                                              Je ne le conteste pas.

                                              N’est-ce pas une imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur et à la considération de Mme Sarkozy que de lui prêter des propos injurieux envers son ex-mari et d’en faire état publiquement par la voie d’un livre ?

                                              Dans l’hypothèse que j’avance, qui reste une hypothèse, une procédure en diffamation envers la journaliste et l’éditeur était la seule qui aurait visé à démentir les propos prêtés, sans préjuger des chances de succès de la procédure.

                                              Le grief de violation du droit au respect de sa vie privée tend au contraire à confirmer la validité des propos : on se plaint alors seulement de leur divulgation.

                                              Des commentateurs ont fait valoir une jurisprudence très stricte en matière de diffamation pour écarter mon hypothèse. Je ne disconviens pas de cette difficulté pour vous et moi ! Mais à d’autres ce juridisme sourcilleux ! La Justice nous a habitués à la voir prendre avec le droit des distances par "opportunité" quand des réseaux de pouvoir sont en jeu ! Paul Villach


                                            • 5A3N5D 19 janvier 2008 20:42

                                              """une procédure en diffamation envers la journaliste et l’éditeur était la seule qui aurait visé à démentir les propos prêtés,"""

                                              Il n’y a pas de "propos prêtés" : la journaliste, qui fréquente Cécilia depuis 2002, a fourni ses notes à l’audience ! Vous fantasmez. Il n’y a pas diffamation non plus, car il n’y a pas intention de nuire (la journaliste est de bonne foi.) Mme ex-Sarkozy ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle demandait l’interdiction du livre à peine d’astreinte de 200 000 € par exemplaire vendu. Elle a eté déboutée de sa demande.

                                              Un extrait de l’ordonnance du juge des référés (trouvé sur le net, donc...) : la "mesure d’interdiction, même temporaire, serait manifestement disproportionnée, d’autant plus que le livre était déjà mis en vente lors des débats, ainsi que plusieurs magazines hebdomadaires publiant de nombreux extraits de l’ouvrage incriminé sans faire eux-mêmes l’objet de poursuites".

                                               

                                               


                                            • perditadeblanc perditadeblanc 15 janvier 2008 10:37

                                              un présentateur bafoué le jour de ses noces....sa promise ,s’est promis le maire de neuilly sera mienne. (s’en est jamais remis le martin).rumeurs,dépressions,coups bas....entre temps un play boy publicitaire débarque....embarque la dulcinée de sarko...à pétra ; qui, lui, s’envoie la femme d’un copain,entre son travail de représentant de commerce et le film ou il incarne le rôle d’un président de la république..Sa tronche bien en évidence sur "gala, elle, voici,jours de france" il roucoule aux antipodes sur le yacht d’un copain,le garnement s’agite , on vient de lui donner un sucre d’orge,il se jette aux bras d’un mannequin qui tringlait voici peu avec un type hirsute coursant le nazi sur des rollers.la même qui s’est dite folle amoureuse d’un séxagénaire, pour finalement le trahir avec le fils,ce qui n’a pas manqué de laisser mourante la fille de lévy.voila la vie de l’élysée.voici les acteurs.


                                              • armand armand 16 janvier 2008 09:12

                                                Bravo Perdita,

                                                Vous avez résumé parfaitement la situation.

                                                Et comment s’étonner que ce président ne se place pas au-dessus des partis, puisqu’il dépend à ce point des siennes !


                                              • tvargentine.com lerma 16 janvier 2008 22:28

                                                J’espere que vous aurez à coeur de permettre la diffusion de mon nouvelle article qui pose de vrai problème à notre pays.

                                                Bien cela sort de la routine quotidienne de votre instrumentalisation du TSS mais vous avez la possibilité de démontrer que vous ne faites pas parti des censeurs

                                                Nous verrons ce jeudi matin

                                                 

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