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Accueil du site > Tribune Libre > Autoroutes et France Télévision ou comment brader « ses bijoux de famille (...)

Autoroutes et France Télévision ou comment brader « ses bijoux de famille »

Tandis que TF1 accuse une forte baisse de ses audiences, Sarkozy vient lui offrir sur un plateau une manne financière très juteuse. La Cour des comptes critique et épingle aussi la gestion des autoroutes.

Les autoroutes bradées !

Alors que la Cour des comptes rend un rapport très critique sur la gestion des autoroutes, on ne peut que constater rétrospectivement que François Bayrou a eu raison de dénoncer en 2005 la privatisation en catimini des autoroutes. Jugeant contraire à l’intérêt général cette privatisation, François Bayrou demanda - en vain - que le Parlement se prononce, comme la loi le prévoit pour la privatisation d’entreprises appartenant à l’État. Prenant l’exemple du PDG de Vinci, M. Zacharias, qui avait demandé une prime de 8 millions d’euros pour avoir racheté les Autoroutes du Sud de la France, Bayrou voulait démontrer que la France avait bradé "ses bijoux de famille".

D’ici 2032, durée de la concession des autoroutes, on estime que ces sociétés auront engrangé 40 milliards d’euros de bénéfices. Ces revenus auraient dû servir à financer les grands équipements dont la France a besoin dans le domaine du transport, dans le cadre d’une politique du développement durable : les trains à grande vitesse, le ferroutage, les voies fluviales et maritimes, pour lutter en particulier contre l’effet de serre et doter notre pays de l’équipement qu’il mérite.

Les enquêtes d’opinion montraient aussi que ce bradage était refusé par plus de 70 % des citoyens sondés ! A quoi sert de vivre en démocratie si le peuple n’a aucun poids dans des cas pareils ?

Fin 2007, la Direction générale des routes et la Direction de la concurrence et de la consommation prenait connaissance de nombreux articles de presse locale ou automobile et des remarques des transporteurs et des consommateurs sur des dérapages de prix. Ainsi, le parcours Belfort-Mulhouse a augmenté de 8,33 % entre 2004 et 2006, et le Belfort-Besançon, de 6,56 %. L’automobiliste allant de Lille à Paris paie son trajet 7,90 % plus cher en 2007 qu’en 2006." Cette étude a été relayée par quelques médias dont France Inter. A suivre évidemment auprès de la Direction de la concurrence, mais le mal est fait.

Sources :

- Interview de François Bayrou dans Le Figaro, 25 juillet 2005 : "La privatisation en catimini des autoroutes est un scandale".

- Discours de François Bayrou à l’Assemblée nationale lors du débat sur les infrastructures de transport, 11 octobre 2005.

Et maintenant la télévision !

Selon la revue Le Point, les chaînes privées se partageraient 85 % du gâteau publicitaire. Cette information émanerait d’une étude confidentielle du gouvernement.

La Cour des comptes a aussi exprimé, le 6 février, ses craintes à propos de la suppression de la publicité et la mise en place de taxes compensatrices. Elle suggère implicitement d’indexer la redevance sur l’inflation (la redevance est gelée depuis 2002). Elle prône également la transparence des coûts budgétaires de l’audiovisuel public et en appelle à un grand débat parlementaire sur la question de son financement.

Mais on connaît déjà la suite : la Cour des comptes n’a aucun pouvoir de sanction et Nicolas Sarkozy est bien décidé à faire un gros cadeau à ses copains de TF1 !


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31 réactions à cet article    



    • ZEN ZEN 7 février 2008 12:16

      @ Taverne

      Bayrou ne nous" autorise pas à accéder à cette page"... ???


    • La Taverne des Poètes 7 février 2008 13:51

      Un copié-collé en ce cas :

      La Cour des Comptes donne raison à F. Bayrou dans la vente des autoroutes

      La Cour des comptes critique l’Etat actionnaire et la privatisation des sociétés d’autoroutes
      Par Samantha Bordes AP - il y a 16 minutes

      PARIS - L’Etat est un actionnaire qui, parfois, "vend mal et vend des participations pourtant stratégiques". Le rapport annuel de la Cour des comptes, rendu public mardi, relève aussi que la privatisation des sociétés concessionnaires d’autoroutes n’a "pas rapporté autant qu’elle aurait pu" et entraîné des tarifs souvent injustifiés aux péages.

      Cette privatisation a été menée sans "les précautions nécessaires à la protection des usagers en matière de tarifs aient été prises", dénonce la Cour dans son rapport 2007, présenté à la presse par son premier président Philippe Séguin. Résultat : d’après les calculs de la Cour, "bien souvent, trop souvent, l’usager paye plus qu’il ne devrait", déplore-t-il. Le rapport recommande notamment l’instauration d’une procédure de consultation avant fixation des péages et la simplification et la clarification du système.

      Malgré les progrès liés à la création de l’Agence des participations de l’Etat, les experts de la rue Cambon remarquent que l’Etat en tant qu’actionnaire est parfois tenté de vendre pour réduire son déficit, au détriment de ses intérêts à long terme. Il se retrouve "de plus en plus souvent dans une position d’actionnaire minoritaire ce qui affaiblit ses positions", dénonce M. Séguin. C’est l’exemple "symptomatique" d’EADS : "détenteur de 15% du capital, l’Etat s’est montré incapable au premier semestre 2007 d’exercer un contrôle effectif des comptes et des perspectives stratégiques de la société".

      La Cour des comptes chiffre par ailleurs à 20,7 milliards d’euros la "très lourde" facture des "défaisances", ces opérations destinées à sortir des actifs compromis des comptes de sociétés publiques ou privées, comme le Crédit Lyonnais, le Crédit foncier de France, le Comptoir des entrepreneurs et le GAN (Groupe des assurances nationales).

      Actionnaire un peu "schizophrène", l’Etat souffre parfois d’une "myopie coûteuse", selon Philippe Séguin, lorsqu’il s’agit de gérer son patrimoine immobilier, estimé à environ 50 milliards d’euros. Le rapport cite plusieurs opérations immobilières peu rentables, comme la rénovation des bureaux des ministères sociaux, place de Fontenoy dans le VIIe arrondissement de Paris : décidée en 1992, elle "ne sera bouclée au mieux qu’en 2011 et les dépenses auront plus que doublé par rapport aux estimations initiales".

      Pour financer des réalisations nouvelles, l’Etat choisit parfois de faire "construire et financer par un autre" pour lui rembourser ensuite au fur et à mesure les annuités". Des montages dits "innovants" qui entraînent des "surcoûts très importants" pour l’Etat : près de 40 millions d’euros par exemple pour le ministère de l’Intérieur qui a installé son "pôle renseignement" à Levallois-Perret. "On a visiblement oublié que l’Etat peut emprunter à un taux plus bas que les sociétés auxquelles il fait appel", note Philippe Séguin.

      Il arrive aussi parfois que l’Etat vende un bien au prix bas pour le racheter ensuite au prix fort. C’est le cas de l’ancien site de l’Imprimerie nationale dans le XVe arrondissement, cédé pour 85 millions d’euros puis racheté 325 millions d’euros pour le regroupement des services parisiens des Affaires étrangères.

      Dans le cadre de la réforme de l’Etat, la Cour des comptes juge réussie la suppression du service de la redevance audiovisuelle. Mais elle note que sur les 1.400 agents, 400 s’occupent toujours de redevance, 500 sont affectés à des tâches nouvelles et 500 ont été reclassés, autant d’économies en moins sur le budget de l’Etat.

      Et alors que Nicolas Sarkozy vient d’annoncer son intention de supprimer sur la publicité sur France Télévisions, elle relève que la réforme n’a "pas apporté de réponse à la question du financement de l’audiovisuel public". Les ressources augmentent moins vite que les prévisions de dépenses du secteur. "Il y a donc d’ores et déjà un problème qui fait peser un risque de report de la charge sur le budget de l’Etat". AP

       


    • Black Ader 7 février 2008 12:04

      "Les enquêtes d’opinion montraient aussi que ce bradage était refusé par plus de 70 % des citoyens sondés ! A quoi sert de vivre en démocratie si le peuple n’a aucun poids dans des cas pareils ?"

       

      L’Etat est en faillite, et peine à terminer ses fins de mois. Les 70% étaient ils prét à payer plus de TVA pour compenser ? Ca m’étonnerai..

      Par ailleur, on ne vend évidement pas une entreprise qui ne serait pas profitable ! Qui serait assez con pour acheter ca ?

       

      "Ainsi, le parcours Belfort-Mulhouse a augmenté de 8,33 % entre 2004 et 2006, et le Belfort-Besançon, de 6,56 %. L’automobiliste allant de Lille à Paris paie son trajet 7,90 % plus cher en 2007 qu’en 2006." Cette étude a été relayée par quelques médias dont France Inter. A suivre évidemment auprès de la Direction de la Concurrence, mais le mal est fait."

      Les tarifs sont décidé par l’Etat.

       

       

       

      "Mais on connaît déjà la suite : la Cour des comptes n’a aucun pouvoir de sanction et Nicolas Sarkozy est bien décidé à faire un gros cadeau à ses copains de TF1 !"

       

      C’est bon aussi pour la chaine du porno, anal plus. De toute façon, étant donné le niveau de France télé, on ferait tout aussi bien de privatiser ce tas de merde.


      • Traroth Traroth 7 février 2008 18:38

        Ces autoroutes sont très, très bénéficiaires, et auraient rapportées plus à l’Etat qu’en les vendant. D’ailleurs, on comprend bien pourquoi les acheteurs étaient bien d’accord pour nous en débarasser...

        Faut bien payer ses dettes electorales et faire des cadeaux à ses potes, hein. Avec vos impôts et les miens... Mais les gens comme vous en redemandent, en plus. Un peu de vaseline, peut-être ?


      • Forest Ent Forest Ent 7 février 2008 12:12

        Il n’y a pas eu que l’UDF pour critiquer cette vente. Il y a eu aussi la moitié de l’UMP et tous les autres partis. Tout le monde savait qu’elle était bradée. La Cour des Comptes annonce en plus que les dispositions promises pour contenir la rente de monopole n’ont été (ça alors quelle grande surprise on ne s’y attendait pas du tout) pas mises en oeuvre.

        Sans trop forcer sur les termes juridiques, c’est du détournement. Ca a été (il me semble) voté par l’Assemblée, c’est à dire par le parti majoritaire UMP, qui était à l’époque dirigé par un certain Nicolas S.

        Maintenant, on parie quoi sur GdF et le tarif du gaz ?


        • La Taverne des Poètes 7 février 2008 17:02

          "la moitié de l’UMP", c’est moins sûr car si c’était le cas la loi n’aurait pu être votée à la majorité. A moins que ces courageux députés aient déserté les bancs le jour du vote...Vu la démocratie représentative qui est la nôtre ce ne serait pas surprenant. Quelqu’un sait-il ce qui s’est passé ?

           


        • Forest Ent Forest Ent 7 février 2008 18:30

          Erf. Vérif faite, eh bien non ... Désolé.

          Ca a été discuté au parlement, mais pas voté, et fait par décret selon une loi de privatisabilité de 1986. Le gouvernement Villepin n’avait pas osé affronter les députés UMP.

          http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/013.asp

          http://www.lemonde.fr/societe/article/2005/07/30/la-majorite-se-divise-sur-la-privatisation-des-autoroutes_676547_3224.html

          http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i2407.asp


        • Dan51 7 février 2008 12:48

          POur ceux qui n’ont pas accès au site "e.soutiens..." voici ce que j’y écrivais :

          La Cour des Comptes donne raison à F. Bayrou dans la vente des autoroutes

          Envoyé par Etoile66 le Mer, 06/02/2008 - 19:02
          Dans les groupes : Presse, Leaders, Mouvement Démocrate

          François Bayrou avait raison : http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/media/1presse/bayrou-lefigaro-250705.html
          http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/discours/bayrou-conseiletat-030906.html
          http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/propositions/autoroutes.html

          Est-ce que quelqu’un sait si le recours qu’il avait déposé devant le Conseil d’Etat a abouti et quel en a été le résultat ?

          La Cour des comptes critique l’Etat actionnaire et la privatisation des sociétés d’autoroutes
          Par Samantha Bordes AP - il y a 16 minutes

          PARIS - L’Etat est un actionnaire qui, parfois, "vend mal et vend des participations pourtant stratégiques". Le rapport annuel de la Cour des comptes, rendu public mardi, relève aussi que la privatisation des sociétés concessionnaires d’autoroutes n’a "pas rapporté autant qu’elle aurait pu" et entraîné des tarifs souvent injustifiés aux péages.

          Cette privatisation a été menée sans "les précautions nécessaires à la protection des usagers en matière de tarifs aient été prises", dénonce la Cour dans son rapport 2007, présenté à la presse par son premier président Philippe Séguin. Résultat : d’après les calculs de la Cour, "bien souvent, trop souvent, l’usager paye plus qu’il ne devrait", déplore-t-il. Le rapport recommande notamment l’instauration d’une procédure de consultation avant fixation des péages et la simplification et la clarification du système.

          Malgré les progrès liés à la création de l’Agence des participations de l’Etat, les experts de la rue Cambon remarquent que l’Etat en tant qu’actionnaire est parfois tenté de vendre pour réduire son déficit, au détriment de ses intérêts à long terme. Il se retrouve "de plus en plus souvent dans une position d’actionnaire minoritaire ce qui affaiblit ses positions", dénonce M. Séguin. C’est l’exemple "symptomatique" d’EADS : "détenteur de 15% du capital, l’Etat s’est montré incapable au premier semestre 2007 d’exercer un contrôle effectif des comptes et des perspectives stratégiques de la société".

          La Cour des comptes chiffre par ailleurs à 20,7 milliards d’euros la "très lourde" facture des "défaisances", ces opérations destinées à sortir des actifs compromis des comptes de sociétés publiques ou privées, comme le Crédit Lyonnais, le Crédit foncier de France, le Comptoir des entrepreneurs et le GAN (Groupe des assurances nationales).

          Actionnaire un peu "schizophrène", l’Etat souffre parfois d’une "myopie coûteuse", selon Philippe Séguin, lorsqu’il s’agit de gérer son patrimoine immobilier, estimé à environ 50 milliards d’euros. Le rapport cite plusieurs opérations immobilières peu rentables, comme la rénovation des bureaux des ministères sociaux, place de Fontenoy dans le VIIe arrondissement de Paris : décidée en 1992, elle "ne sera bouclée au mieux qu’en 2011 et les dépenses auront plus que doublé par rapport aux estimations initiales".

          Pour financer des réalisations nouvelles, l’Etat choisit parfois de faire "construire et financer par un autre" pour lui rembourser ensuite au fur et à mesure les annuités". Des montages dits "innovants" qui entraînent des "surcoûts très importants" pour l’Etat : près de 40 millions d’euros par exemple pour le ministère de l’Intérieur qui a installé son "pôle renseignement" à Levallois-Perret. "On a visiblement oublié que l’Etat peut emprunter à un taux plus bas que les sociétés auxquelles il fait appel", note Philippe Séguin.

          Il arrive aussi parfois que l’Etat vende un bien au prix bas pour le racheter ensuite au prix fort. C’est le cas de l’ancien site de l’Imprimerie nationale dans le XVe arrondissement, cédé pour 85 millions d’euros puis racheté 325 millions d’euros pour le regroupement des services parisiens des Affaires étrangères.

          Dans le cadre de la réforme de l’Etat, la Cour des comptes juge réussie la suppression du service de la redevance audiovisuelle. Mais elle note que sur les 1.400 agents, 400 s’occupent toujours de redevance, 500 sont affectés à des tâches nouvelles et 500 ont été reclassés, autant d’économies en moins sur le budget de l’Etat.

          Et alors que Nicolas Sarkozy vient d’annoncer son intention de supprimer sur la publicité sur France Télévisions, elle relève que la réforme n’a "pas apporté de réponse à la question du financement de l’audiovisuel public". Les ressources augmentent moins vite que les prévisions de dépenses du secteur. "Il y a donc d’ores et déjà un problème qui fait peser un risque de report de la charge sur le budget de l’Etat". AP

          sb/com/mw

          Et voici quelques infos des internautes :

          rejet
          Envoyé par bibifa le Mer, 06/02/2008 - 23:59

           Bonsoir,

          Rejet pour tous les recours de 2006 :

          Ordonnance du juge des référs du 13 mars 2006 - 290719 - M. François BAYROU et pour L’ASSOCIATION DE DÉFENSE DES USAGERS DES AUTOROUTES PUBLIQUES DE FRANCE
          Ordonnance du juge des référs du 13 mars 2006 - 290717 - M. François BAYROU et pour L’ASSOCIATION DE DÉFENSE DES USAGERS DES AUTOROUTES PUBLIQUES DE FRANCE
          Ordonnance du juge des référs du 13 mars 2006 - 291118 - M. François BAYROU et pour L’ASSOCIATION DE DÉFENSE DES USAGERS DES AUTOROUTES PUBLIQUES DE FRANCE

          Cordialement

          Brigitte

          http://sbibif.spaces.live.com

           


          • Peter Smith peter smith 7 février 2008 13:10

            La France se trouve aujourd’hui devant des choix difficiles en matière budgétaire et je ne suis pas si certain que M.Sarkozy ait voulu, par amitié, privatiser cette société d’autoroutes dont vous parlez.

            D’une part parceque l’endettement de l’Etat est colossal et les intérêts de la dette représentent si je ne m’abuse le troisième poste budgétaire de l’Etat. Lorsque l’argent se fait rare et que l’on n’a plus les moyens de vivre, que ce soit pour un particulier, une entreprise ou même l’Etat, il est encore temps de se débarrasser des biens qui ont de la valeur. La France a vendu ses bijoux de famille. Que pouvait elle faire d’autre ?

            Faire d’autres choix ? Lesquels ? Toujours plus facile à dire qu’à faire...


            • Forest Ent Forest Ent 7 février 2008 14:28

              Faux. La France n’est pas surendettée, et sa dette est toujours très bien cotée, surtout en période de crise du crédit privé. La vente des autoroutes a consisté à substituer à une dette publique à 4% une dette privée à 8%, sans parler des augmentations "imprévues" de tarifs.

              S’agissait-il d’un "geste d’amitié" ? Je l’espère, parce que sinon c’est pire et grave ...


            • Traroth Traroth 7 février 2008 18:43

              @Forest Ent : Vous préférez un incompétent à un malhonnête ? Ca se discute...


            • Forest Ent Forest Ent 7 février 2008 18:49

              C’était en tout cas l’opinion d’Arnaud Lagardère. smiley


            • MagicBuster 7 février 2008 13:43

              "C’est toujours au pied du mur qu’on voit mieux le mur."

              Notre gouvernement navigue à vue, alors que le monde va à Mach 5 . .

              Cherchez l’erreur reviendrait à chercher le mur . . .

              Malheureusement pour la France et surtout pour les Français, il est à craindre que lorsque l’on trouvera le mur, on s’emplafonera dedans à pleine vitesse.

              La France n’a plus de projection dans le long terme...

              Est-ce à croire qu’à long terme la France va disparaitre ??


              • docdory docdory 8 février 2008 11:14

                 @ Magic Buster 

                La France a déjà presque disparu le 4 février 2008 , le jour ou le Parlement à autorisé la modification constitutionnelle nécessitée par le traité de Lisbonne . Seule les citoyens de la République d’Irlande peuvent encore sauver la République Française !


              • Leonid Bronstein 7 février 2008 13:59

                Ces biens appartenant à la Nation, et donc à l’Etat, devront être nationalisés dès que ce sera possible.

                Il y a des accapareurs qui n’ont pas hésités à voler l’Etat, et donc le Peuple.

                Il y a eu là-derrière une manoeuvre de profiteurs pour qui tout est bon....


                • TSS 7 février 2008 14:10

                  les tarifs sont decidés par létat:c’est vrai et c’est faux !!

                  si l’etat decide que les tarifs seront augmentés de 5 % sur paris-marseille,rien n’empeche ASF de mettre 0% sur des tronçons à faible circulation et 10% sur les parties les plus empruntées,quand il n’y a pas d’itineraire parallèle (c’est d’ailleurs ce qu’elle fait)- la moyenne est respectée !!!


                  • tvargentine.com lerma 7 février 2008 16:34

                    Notre ami LA TAVERNE DE LA CENSURE écrit "Tandis que TF1 accuse une forte baisse de ses audiences, Sarkozy vient lui offrir sur un plateau une manne financière très juteuse"

                    Voila une belle réduction d’un esprit etroit 

                    Franchement combien d’articles avez vous publié ici depuis 2007 ??????

                     


                    • La Taverne des Poètes 7 février 2008 16:57

                      Lerma : je vois que vous n’apportez aucun argument contre la phrase que vous contestez. Qui ne dit mot consent, dit le proverbe.

                       


                    • La Taverne des Poètes 7 février 2008 16:58

                      Lerma : je vois que vous n’apportez aucun argument contre la phrase que vous contestez. Qui ne dit mot consent, dit le proverbe.

                       


                    • adeline 7 février 2008 18:07

                      Je viens ici defendre de mes petites griffes Lerma laissez le publier il l’a déja fait avec bonheur parfois

                       

                      Je pense que pour un media citoyen c’est pas top de censurer il y aura les votes des lecteurs ensuite

                      excusez mon intrusion


                    • La Taverne des Poètes 7 février 2008 20:48

                      Adeline : j’ai "plussé" son article il y a plusieurs heures déjà. Vous m’obligez à le dire et ça me déplaît. Si je l’ai fait, ce n’est en tout cas pas sous la pression de ses harcèlements mais en toute indépendance. J’ai trouvé le point de vue intéressant. En revanche je n’ai pas aimé la phrase de fin qui évoque une prétendue censure de ce média : j’espère qu’elle sera...censurée !

                       


                    • Le péripate Le péripate 7 février 2008 22:16

                      Tout à fait exact : j’ai eu la même réaction sur ce qui était un post-scriptum disant (de mémoire) "j’espère que cet article ne sera pas censuré comme les autres". J’ai voté oui, en mettant pourtant en observation que cette phrase me semblait idiote. Son article était divisé en deux parties, assez inégales, la première disant des choses assez juste sur la gauche quand elle fut au pouvoir (probablement de l’argumentaire partisan, mais, bon....) et une seconde, à la Lerma, genre "Merci monsieur le président de votre géniale politique industrielle pour la France", sans plus d’arguments, mais bon, il est vrai que Bling-bling a au minimum promis....


                    • La Taverne des Poètes 7 février 2008 22:39

                      "Blin bling" veut dire "Terminus ! tout le monde descend." Car la France sortira abaissée de ce quinquennat mais il y a aussi des sarkozistes qui tomberont de haut.


                    • haiker 8 février 2008 02:19

                      Et ?

                      En quoi le nombre d’articles publiés par untel depuis 2007 invalide la baisse d’audiece de TF1 ou le fait économiquement probable que l’essentiel des pubs des chaines publiques se reporteront sur les chaines privées !?

                      Vous semblez confondre déclaration et argumentation. C’est bien dommage.

                       


                    • ZEN ZEN 7 février 2008 19:04

                      "L’automobiliste allant de Lille à Paris paie son trajet 7,90 % plus cher en 2007 qu’en 2006." Cette étude a été relayée par quelques médias dont France Inter. A suivre évidemment"

                      Alors qu’il s’agit d’une des autoroutes les plus anciennes et certainement depuis longtemps largement rentabilisée, étant donné aussi le trafic le plus dense du pays.


                      • TSS 7 février 2008 20:23

                        @adeline

                        sur le fond vous avez raison sauf qu’en ce qui concerne @Lerma vous n’avez pas affaire à une seule personne mais à plusieurs qui se relaient devant l’ordi ...


                        • karquen karquen 7 février 2008 23:12

                          On privatise ce qui est publique dans l’idée de faire baisser les coûts pour le consomateur.

                          C’est l’inverse qui se produit : tout augmente !

                          Pour la télévision publique on la débarasse de la publicité... et les taxes vont pleuvoir !

                          Mais tout n’est pas fait n’importe comment : certains s’en mettent plein les poches.

                          Hé bien il n’y a plus qu’une solution : boycotter la télé, et le plus possible les autoroutes pour commencer. Puis si une conscience "cytoyenne" se réveille face à ce système féodal maquillé, va bien falloir aller brûler quelque chose dans les rues jusqu’à l’insurection générale...

                          Je n’appelle pas à la violence : la violence est partout autour de nous, dans ces milliards d’euros qui circulent sous le nez des français, alors qu’ils n’en voient pas la couleur

                          La Mondialisation oui, le mondialisme à la Bildeberg et au copinage non !

                           


                          • La Taverne des Poètes 7 février 2008 23:46

                            "Télé zéro, info zéro !" Puisque "info" = Sarko...

                             


                          • docdory docdory 8 février 2008 11:58

                             @ La Taverne 

                            Une fois n’est pas coutume , je suis à 100% en accord avec votre article . Toutefois , Bayrou n’est pas totalement convaincant : en effet c’est un européiste à 100 % , en tant que tel ,il doit se douter qu’une renationalisation ,avec rachat par l’Etat ou sans aucune indemnité ( pourquoi faudrait il que le citoyen repaye ce qui lui a été confisqué par des hommes politiques inconséquents ) serait contraire à quelque obscur règlement édicté par les autocrates ploutocrates de Bruxelles ! 


                            • valere valere 13 février 2008 14:26

                              En ce qui me concerne je suis dégoutée de ce qui se trame concernant la privatisation de France Télévision.

                              Sarko veut empécher les pubs et remettre une taxe !!!??? Il nous prend vraiment pour des c..s ! Qu’il dise carrement qu’il fait un cadeau à ses potes de TF1 et comme cela ce sera plus clair.

                              Je suis sûre que les gens qui rachèteront les chaînes de France Télévision seront des "connaissances" de notre cher et malaimé Président.

                              En plus y’en a qui vont se retrouver au chômage car j’imagine qu’un ménage de printemps va être effectué lors du rachat. Tous les réfractaires à Sarko et ses potes : la porte.

                              Toutes information devra passer par l’Elysée avant d’être répétée au journal de 20 Heures. Voilà comment on détient le monopole de l’information.

                              Pauvre France qui perd chaque jour un peu plus de démocratie.

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