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Accueil du site > Actualités > Société > Les femmes et l’évolution de l’humanité

Les femmes et l’évolution de l’humanité

Dans quelques jours, la Journée internationale de la femme célébrera la victoire de toutes celles qui, grâce à leur courage et leur détermination, font reculer partout dans le monde l’injustice et les discriminations dont elles sont l’objet.

Mais la Journée de la femme met aussi chaque année en lumière, avec ses rapports accablants sur les violences faites aux femmes, qu’il reste encore un long chemin à parcourir avant que les droits de l’homme deviennent aussi ceux de la femme.

Selon Amnesty international, les engagements de nombreux gouvernements en matière de protection des droits de la femme ne sont que « discours creux et promesses en l’air. Dans de nombreuses régions à travers le monde, les femmes continuent d’être traitées comme des citoyens de seconde classe. Chaque année, d’innombrables femmes et adolescentes sont mutilées, battues à mort, brûlées vives, violées, vendues ou louées à des fins domestiques ou sexuelles... »

De nos jours aux Etats-Unis, une femme est maltraitée toutes les huit secondes, et une femme est violée toutes les six minutes. Selon un rapport du Sénat américain, la violence conjugale y est plus répandue que les accidents d’automobile, les agressions et les décès liés au cancer. En France, une enquête du gouvernement a révélé en 2006 que, tous les quatre jours, une femme tombe sous les coups de son partenaire.

Ces exactions reflètent le fondement de notre société, basée sur la domination, le pouvoir et la brutalité. La violence, l’ambition, le matérialisme, et l’égoïsme y règnent en maîtres, au mépris de l’amour et du respect de la vie.

Quelle que soit la forme que prenne la violence exercée à l’égard des femmes, des discriminations sexistes aux violences conjugales, des abus physiques aux viols collectifs utilisés comme arme de guerre, elle n’est que la triste répétition d’un cycle infernal, un odieux crime contre l’humanité.

Le genre féminin est pacifiste dans son immense majorité. Si de nombreuses femmes développent des qualités masculines et parfois « guerrières », c’est pour lutter et s’affirmer dans un monde où le masculin est omniprésent.

Mais les femmes sont rarement assoiffées de pouvoir, de profit ou d’ambition. Une femme n’a pas un penchant naturel pour la fabrication des armes et la guerre. Elle n’est pas excitée à la vue d’une arme à feu, ne jouit pas de la souffrance infligée à l’autre et ne prend pas plaisir à tuer.

La femme porte et donne la vie, son inclinaison naturelle est de la nourrir et la protéger, non de la détruire et de la violenter.

Depuis des siècles, les hommes ont laissé un héritage de guerres, de violences et de destruction, auquel l’humanité, et en particulier les femmes, a payé un lourd tribut. Seuls les hommes qui ont élevé leur conscience, grandi en sagesse et laissent s’exprimer leurs qualités féminines, manifestent les qualités de la non-violence, l’écoute et le respect de la vie.

De fait, aujourd’hui le combat des femmes pour la reconnaissance de leurs droits et leur accès à des postes de responsabilité élevés n’a plus rien du féminisme et des vieux clichés dont on l’a affublé.

Il est juste l’expression d’une conscience plus élevée.

L’intuition que les choses doivent changer, et que le moment est venu d’expérimenter le féminin, pour guérir l’humanité, malade de sa violence machiste, et donner enfin une chance à la paix !


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9 réactions à cet article    


  • Narkoléon 6 mars 2008 13:56

    "Le genre féminin est pacifiste dans son immense majorité. Si de nombreuses femmes développent des qualités masculines et parfois « guerrières », c’est pour lutter et s’affirmer dans un monde où le masculin est omniprésent.

    Il est indiscutable que les femmes portent sur leurs épaules moins de crimes que les hommes à travers les siècles. Cependant, il convient de rapeller que lorsqu’elles ont participés aux guerres, les femmes se sont souvent révélées pire que les hommes".

    Napoléon par exemple à "expérimenté" les "bataillons de femmes" et à fait machine arrière, se disant lui-même horrifié du degré de barabarie atteint et de l’impossibilité de controler leur fureur sur le champ de bataille.

    Pour le reste, l’article est sympathique, bien dans l’air du temps. Je suis content que les femmes soient autonomes et se débrouillent seules. Mais du coup, elles sont seules dans les grandes villes, habitent avec un chat, et sombrent dans la solitude. Les chances de vor un homme rester auprès d’elles plus de 4 ans commencent à tendre vers le zéro. Et je ne vous parle pas des sacrifices à mener pour rester belle et attirante.

    Ce qu’elles ont gagnées d’un coté, elles le reperdent de l’autre. Les grands gagnant dans l’affaire, ce sont les hommes :

    - Ils peuvent vivre sans s’engager, la morale public ne condamnant plus cet état de fait (avant, un homme de 25 ans non marié on le prennait pour un homo, ou l’on pensait que "quelque chose" ne fonctionne pas).

    - Ils peuvent casser une relation par SMS et en commencer une autre avec un autre SMS

    - Ils n’ont aucune peur du divorce.

    - Ils ont un femme qui paye la moitié du logement, des courses, etc.

    Les femmes rendent les hommes responsables de tout ces malheurs, et elles ont bien raison. MAis leur indépendance n’a pas été gagnée par elles-mêmes, elle leur a été accordé par les hommes. La ou il fallait une évolution, il y a eu révolution. Comme dans toutes les révolutions, il faut un grand perdant. et la ce sont les femmes. Ce sont les hommes qui ont fait la révolution des moeurs, pas les femmes.

    Bien triste. J’imagine que l’auteur nous dira que ci, que ca.... mais pour avoir fait le modo sur des sites de rencontres, je peut vous dire que l’immense majorité des femmes souffrent. Non pas de ne pas être dominé par un gros con macho. Mais de ne pas savoir de quoi demain sera fait...

    Une femme qui elève seule un gamin, qui quand il sera grand, reproduira le modèle. Il est trop tard pour revenir en arrière et opter pour une évolution des rapports hommes-femmes. Tout cer que l’on peut faire c’est endurer ce type d’article, écrit pour se rassurer.


    • claude claude 7 mars 2008 00:03

      cool, votre vision des femmes !

      selon vous, nous avons le choix entre 2 solutions :

      • si nous voulons êtres libres, responsables et indépendantes, c’est la solitude qui nous pend au bout du nez, les hommes prennant la poudre d’escampette au premier tournant... et nous voilà condamnées à la solitude et au désespoir...
      • si nous voulons être heureuses dans le mariage, il nous faut abandonner toute ambition personnelle et nous cantonner à l’univers de la maison et à élever nos merveilleux enfants...

      quel choix passionnant !

      et pour les hommes ? dans les 2 cas, ils n’ont aucune responsabilité, ni aucune contrainte à supporter : le bonheur leur est dû, tout simplement parce qu’ils sont mâles.

      vous me laissez perplexe...

      laissez-moi vous dire que la réalité des rapports entre les femmes et les hommes est largement plus complexe...

      et que notre univers ne se limite pas à retenir un homme auprès de nous...

      nous savons exister par nous mêmes, en conjugant vie professionnelle et vie familiale... simplement , quand il y a divorce il existe un certain nombre d’hommes qui en profitent pour ne plus assumer leur responsabilité de parent et plantent sans scrupule leur ex-épouse et leurs enfants.

      • pour en revenir au sujet de l’article,

      les femmes et les enfants sont les premières victimes de la violence des hommes.

      d’abord dans leur famille : violences conjugales, inceste,

      dans le boulot : harcelement moral et sexuel, inégalité devant le travail, inégalité de rémunération

      dans la société : viols, prostitution, refus d’éduquer les filles, avortement ou infanticide quand le bébé est une fille, enferment, esclavage, ...

      et le pire, c’est la guerre ! là, la folie des hommes atteint son paroxysme, puisqu’il se servent du viol comme arme de destruction massive...

      amnesty international a lancé une campagne sur la violence faite aux femmes :

       

      • Les gouvernements doivent agir pour mettre un terme à la violence contre les filles scolarisées


      Communiqué de presse du 6 mars 2008

      Alors que la Journée internationale de la femme approche, Amnesty International a demandé aux gouvernements et administrateurs scolaires du monde entier, dans un nouveau rapport rendu public aujourd’hui, de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la violence contre les filles, en particulier dans les établissements scolaires. LIRE LA SUITE

       

      • Iran. Les autorités doivent soutenir et non réprimer les défenseurs des droits fondamentaux des femmes


      Communiqué de presse du 28 février 2008


      Les autorités iraniennes doivent cesser de harceler les défenseurs des droits fondamentaux des femmes et prendre de toute urgence des mesures pour abolir les lois discriminatoires que ces personnes s’efforcent de faire changer, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce jeudi 28 février. LIRE LA SUITE


    • claude claude 7 mars 2008 00:10

      lire aussi, cette lettre adressée au vatican par amnsety international :


      www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/communiques_de_presse/decl aration_d_amnesty_international_en_reponse_au_secretaire_d_etat_du_vat ican

       

      Déclaration d’Amnesty International en réponse au secrétaire d’État du Vatican 21.08.2007

      COMMUNIQUÉ DE PRESSE


      Index AI : POL 30/019/2007 (Public)
      Bulletin n° : 161
      ÉFAI
      21 août 2007


      Déclaration d’Amnesty International en réponse au secrétaire d’État du Vatican

       

      Hier, le secrétaire d’État du Vatican, Tarcisio Bertone, a formulé une observation sur la politique d’Amnesty International en matière de droits sexuels et reproductifs, et notamment sur certains aspects de la question de l’avortement. Selon lui, le Vatican s’oppose à ce que les victimes de viol puissent recourir à l’avortement.

       

      La politique d’Amnesty International sur les droits sexuels et reproductifs ne consiste pas à promouvoir l’avortement en tant que droit universel ; l’organisation n’approuve ni ne réprouve l’avortement. Elle considère comme un droit humain le droit des femmes à ne subir ni terreur, ni menace ni contrainte quand elles font face aux diverses conséquences d’un viol ou d’autres violations graves des droits humains. Amnesty International réaffirme la ligne de conduite qu’elle a adoptée en avril cette année. Cette politique consiste à soutenir la dépénalisation de l’avortement, à veiller à ce que les femmes bénéficient de soins médicaux lorsque cette intervention occasionne des complications et à défendre la possibilité pour les femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse, en respectant un délai maximum raisonnable, lorsque leur santé ou leur vie sont en danger.

       

      Lors du Conseil international qui s’est tenu au Mexique la semaine dernière, la direction d’Amnesty International s’est engagée à renforcer l’action de l’organisation en matière de prévention des grossesses non désirées et d’autres facteurs contribuant au recours des femmes à l’avortement ; elle a réaffirmé la politique d’Amnesty International concernant certaines questions liées à l’avortement. Plus de 400 représentants d’Amnesty International venus de plus de 75 pays, divers par la nationalité, l’origine ethnique, l’âge, la religion, l’appartenance culturelle, ont assisté à cette rencontre et ont affirmé l’engagement d’Amnesty International en faveur des droits humains des femmes.

       

      Amnesty International a commencé à chercher à voir si des questions liées aux droits humains se posaient dans le contexte de l’avortement il y a environ deux ans, à l’occasion de la campagne mondiale de l’organisation

      Halte à la violence contre les femmes

      . La position d’Amnesty International est conforme au droit international humanitaire et relatif aux droits humains. Elle a été élaborée à la suite de vastes consultations auprès de ses membres. L’organisation s’est efforcée de répertorier les questions de droits humains en rapport avec l’avortement. Voici ce qu’elle a constaté :

       

      des femmes sont condamnées à mort pour avoir eu recours à l’avortement, à l’issue de procès qui ne respectent pas les normes internationales en matière d’équité des procès, dans des pays comme le Nigéria ;
      • des femmes sont arrêtées, poursuivies et emprisonnées pour avoir avorté, alors que les données disponibles étayent leur affirmation, selon laquelle elles auraient fait une fausse-couche ;
      • des femmes n’ont pas pu bénéficier d’une intervention médicale vitale alors qu’elles étaient atteintes d’une grossesse extra-utérine (type de grossesse où l’embryon s’implante ailleurs que dans l’utérus, par exemple dans une trompe de Fallope ; il ne peut devenir viable mais, en l’absence de traitement, peut provoquer la rupture de la trompe, ce qui met en danger la vie de la femme et, si elle survit, sa fertilité).

       

      De surcroît, Amnesty International a recueilli des éléments relatifs à des cas de violence sexuelle au cours d’un conflit armé entraînant des conséquences désastreuses pour les femmes concernées, qui se sont vues rejetées par leur entourage. Le traumatisme et le sentiment d’exclusion étaient encore aggravés lorsque les épisodes de violence sexuelle (qui prenaient souvent la forme de viol en réunion) entraînaient une grossesse non désirée. Des femmes et jeunes filles violées en dehors d’une situation de conflit, parfois par un proche, étaient elles aussi contraintes de mener leur grossesse à son terme.

       

      Amnesty International a également découvert que dans ce contexte, et d’une manière qui ne se rencontre pas dans d’autres situations, les professionnels de la santé refusent souvent de soigner les femmes qui souffrent de complications liées à l’avortement. On ne voit pas ailleurs de traitements médicaux refusés parce que la personne qui a besoin de soins passe pour avoir commis une infraction. Des gens qui ont pris une surdose d’une drogue considérée comme illégale reçoivent des soins, des personnes qui ont reçu des coups de feu ou d’autres blessures lors d’une affaire criminelle à laquelle elles sont soupçonnées d’être mêlées reçoivent des soins, des membres de groupes armés touchés au cours d’hostilités reçoivent des soins. Mais les femmes, parfois, n’obtiennent aucun traitement, ce qui montre le caractère exceptionnel de la question de l’avortement.

       

      Aux yeux d’Amnesty International, il est inacceptable que des femmes soient emprisonnées pour avoir cherché ou réussi à se faire avorter ; il est inadmissible que des femmes se voient refuser le recours à l’avortement, alors que le Comité des droits de l’homme des Nations unies a assimilé à une forme de torture le fait de forcer une femme à mener à son terme une grossesse résultant de violences sexuelles commises lors d’un conflit armé ; dans des situations autres que les conflits armés, ce Comité a considéré qu’il s’agissait d’un traitement cruel, inhumain et dégradant. Amnesty International juge inacceptable la mort évitable de 70 000 femmes par an, ainsi que le refus de soins médicaux dans diverses circonstances allant des grossesses extra-utérines aux complications résultant d’avortements pratiqués dans de mauvaises conditions. Ce sont des atteintes aux droits des femmes : droit à la vie, droit à la santé, droit de ne pas être soumis à la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, droit de ne pas subir de discrimination.

       

      En réponse à la position exprimée par le secrétaire d’État du Vatican, Amnesty International souligne que le Vatican a le droit d’avoir son point de vue sur l’avortement et constate que, sur certains aspects des droits humains, il existe une convergence, notamment en ce qui concerne l’action contre la peine de mort, la libération des prisonniers d’opinion et l’abolition de la torture. Amnesty International respecte et défend vigoureusement les droits des individus à exercer leur droit à la liberté d’expression et à la liberté d’association. L’approbation ou le rejet de la politique d’Amnesty International en matière de droits sexuels et reproductifs, qui comporte certains éléments relatifs à l’avortement, relève d’une décision individuelle. C’est à chacun, quelles que soient ses convictions religieuses, de se déterminer sur ce point, et son choix doit être respecté.

       

      Pour en savoir plus sur l’action d’Amnesty International concernant les droits sexuels et reproductifs, consultez :

      http://web.amnesty.org/actforwomen/index-fra

      /FIN


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 7 mars 2008 02:28

      Chère Claude,

      Il faut largement diffuser le genre d’informations que vous donnez ici et chez nous agir pour faire qu’il y ai égalité de salaire, c’est le minimum, entre hommes et femmes. Je peux vous dire pour avoir toute ma vie professionnelle travaillé avec des femmes que je les ai toujours trouvé plus efficaces et plus franches dans les rapports de travail que les hommes.

      Mais je pense qu’il ne faut pas réduire le rapport entre hommes et femmes à un rapport d’égalité, l’on nous a appris en algèbre que l’on n’additionne pas des pommes et des bananes (ne voyez aucune significations particulières dans le choix des fruits) 2 pomme + 3 bananes ne se réduiront jamais à 5 quelque chose. Femmes et Hommes ne seront jamais égaux mais toujours complémentaires pour qu’il puissent s’assembler et non s’évaluer suivant des échelles de valeurs.

      Comme je le dis dans un autre commentaire et qui rejoint le thème de cet article, la femme est l’avenir de l’Humanité et aura un rôle très important à jouer dans les années qui viennent.

      Cordialement.

      ...

       


    • Narkoléon 7 mars 2008 09:54

      Rien de nouveau sous le soleil. Je m’attendais bien sur à ce que n’allant pas dans votre sens, j’allais me faire définir comme un macho, partisant de la violence envers les femmes, et pour une société moyenageuse.

      Pas grave. Mon post traduisait justement un agacement vis-à vis de ce manichéisme. CQFD.

      Plus cordialement, pour vous répondre.

      Je pense que les femmes pouvaient parfaitement prétendre à leur indépendance. Ce n’est pas cela le problème. Le problème, c’est que les femmes comme vous, et bcp d’hommes, leur ont vendu l’indépendance comme un rejet des hommes.

      L’indépendance, c’est avant tout une question de salaire. Le reste c’est du barratin pour romantique, mais ce n’est pas concret. Une femme qui gagnerait bien sa vie, ne se fait pas batter parf son mari, attendu que sinon, elle se casserait illico. Si elle endure les coups c’est par faute d’une possibilité de se tirer ailleurs. Point barre.

      S’il y a un combat indispensable, c’est l’égalité des salaires. Tout le reste en découle.
      Et comme par hazard, s’il y a un point qui n’a vraimment pas évolué c’ets celui-la. Et quitte a dénoncer, c’est cela que vous devriez dénoncer.

      Au lieu de cela, vous avez les mags féminins qui vous chantent à longueur de journée que c’est chouette d’être seule. Tout en vous ressortant chaque mois l’inévitable "comment attrapper un homme et le garder".

      C’est un contradiction magnifique.

      Je sais que vous vouleez voir les choses à votre façon. Mais les femmes sont malheureuses seules. Les hommes supportent mieux la solitude. Regardez ce qui se joue au théatre actuellement : 90% des pièces ont pour sujet le couple, la rupture, etc.

      Je sais que c’est dur à avaler, mais c’est ainsi. Il n’y a pas eu de révolution faite par les femmes. Les hommes SE ont accordés précisemment ce dont ils ont toujours rêvés : la possibilité d’aller baiser àn droite et à gauche en vous laissant dans la merde. Non seulement vous avez laissé faire, mais vous avez en plus dit merci.

      Alors que la principale évolution, je l’ais dit, c’était d’équilibrer le salaires. Ca les hommes n’en voulait pas. Et il aurait fallu y venir, lentement, en 50 ans, par progression des mentalités.

      Mais bon, est-cela qui vous interesse ?


    • claude claude 7 mars 2008 12:29

      bonjour le bateleur,

      je ne réduis pas les hommes et femme à un rapport d’égalité stricte.

      ils sont égaux sur le plan des droits de l’humain et de la citoyenneté.

      mais tellement complémentaires dans la vie.

      ce que je voulais souligner, c’est que trop souvent on avait des clichés sur les rôles respectifs des hommes et des femmes. et que tout choix devrait être accessible pour chacun :

      • être une femme manager
      • une femme présidente de la république
      • un homme au foyer
      • un homme "sage-homme"

      les rôles ne devraient pas être distribués selon la naissance, mais selon le choix et les compétences de chacun...

      cependant, sans vouloir s’engager dans une guerre des sexes, il n’en est pas moins vrai que les femmes, comme les enfants, sont les premiers à s’en prendre plein la gueule quand les hommes déraillent.

      je remercie tout les jours le ciel, d’être femme en france, et non pas en israel, palestine, en afghannistan ou à bagdad.


    • idyllique 8 mars 2008 22:07

      Je pense que les femmes sont capables des mêmes ignominies que les hommes ! Jusque là elles n’avaient ni choix ni pouvoirs et étaient maintenues de force dans l’ignorance et la maternité (on leur apprenait à lire la bible, la poésie, la couture et la cuisine il n’y a pas si longtemps)  !

      Elles ne peuvent pas être pires ! Parce que les hommes les ont devancées sur ce terrain et que le pire a déjà été commis tout au long des siècles passés !


    • Pierrot Pierrot 6 mars 2008 16:54

      Vivent les femmes que j’aime.


      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 mars 2008 23:35

        Cher Brenda,

        Le poète a dit "la femme est l’avenir de l’homme" je pense comme vous qu’elle est l’avenir de l’humanité, et je salue votre article.

        Je vois dans votre profil que vous vous impliquez dans des actions d’éducation dans des pays en développement comme Madagascar, je suis resté une quinzaine de jours à Tana il y a dix ans et j’ai vus là-bas une pauvreté et une misère que je n’aurais jamais imaginé. J’espère que depuis cela s’est un peu amélioré.

        Je pense comme vous également que l’éducation sera notre planche de salut si nous ne voulons pas sombrer dans l’obscurantisme qui nous tire vers le fond. A ce propos nous devons aider de toutes nos forces la lutte des femmes musulmanes pour leur émancipation et leur intégrité car elles seules sont capable de rendre la raison à un Islam qui est en train de sombrer dans l’intégrisme et la déraison. J’ai pu voir récemment la lutte de femmes ouzbek qui se battent dans leur pays pour que l’on ne retire pas des fillette de 9 ans de l’école pour les marier contre leur gréé et les vouer à l’esclavage à vie avec l’assentiment de leurs pères. Elles se battent seules contre une culture ancestrale masculine et parfois contre d’autre femmes résignées à des traditions millénaires, il faut le faire savoir.

        Vous dites justement : "Seuls les hommes qui ont élevé leur conscience, grandi en sagesse et laissent s’exprimer leurs qualités féminines, manifestent les qualités de la non-violence, l’écoute et le respect de la vie." et que le genre humain sache se libérer de ses préjugés et certitudes qui le tiennent enchaîné à son ego, voeux pieux...

        Cordialement.

        ...

         

         

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