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Accueil du site > Actualités > Economie > Comment a-t-on pu en arriver là ?

Comment a-t-on pu en arriver là ?

Comment a-t-on pu accorder une confiance aussi aveugle dans des acteurs financiers qui ont manifestement pillé outrageusement le système économique auquel nous appartenons tous ? Comment a-t-on pu aller aussi loin dans l’incongruité sans qu’aucune autorité écoutée et respectée ne siffle la fin de la récréation ? Surmenage ? Défaut d’analyse ? Défaut de formation ? Aveuglement ? Irresponsabilité ? Incompétence ?

Il était une fois le moins pire des systèmes économiques qui était censé apporter « aux moins bien lotis d’une société (capitaliste) une situation meilleure que si elle n’avait pas existé », dixit le père fondateur du libéralisme, à savoir John Locke au XVIIe siècle.

Le constat aujourd’hui est amer car il semblerait que « les moins bien lotis » le soient à terme « encore bien moins ». Je parle dans un avenir immédiat de ces Américains classés « subprimes » et dans un avenir proche à nous-mêmes. Car, ne nous faisons aucune illusion, le nuage de la crise de défiance économique, financière et bancaire américaine ne s’arrêtera pas à nos jolies petites frontières françaises.

Deux faits ce week-end sont édifiants pour ceux qui veulent bien se donner la peine...

Un fait : « A court de liquidités et proche de la banqueroute, la banque d’affaires Bear Stearns, cinquième banque d’investissement des Etats-Unis, a été rachetée, dimanche 16 mars 2008, par sa concurrente JP Morgan Chase pour un montant de 236 millions de dollars, une somme jugée dérisoire et en dessous du prix du marché par les analystes. En effet, selon les conditions de l’offre, JP Morgan échangera 0,005473 action contre une action Bear Stearns, ce qui évalue cette dernière à 2 dollars seulement, contre un cours de clôture, vendredi soir à Wall Street, de 30,85 dollars. »

Un autre fait : « Le 17 mars 2008, après un conseil d’administration fleuve de quinze heures achevé dans la nuit de samedi à dimanche, Alitalia, détenue à 49,9 % par l’Etat italien, a accepté à l’unanimité l’offre d’Air France-KLM. Menacée de faillite dès la mi-2008, la compagnie n’avait pas d’alternative. Elle a dû approuver une offre financière plus basse que prévu, de moins de 10 centimes d’euros par action, contre un dernier cours de 0,53 euro vendredi. Air France-KLM propose une de ses actions en échange de 160 actions Alitalia, ce qui valorise la compagnie italienne à moins de 140 millions d’euros. »

Et personne n’élève la voix en dénonçant le rôle dévolu à un marché financier dans la valorisation d’un actif par la confrontation de l’offre et de la demande (du moins, le concept nous avait été vendu comme tel.) Car voyez-vous, alors que les informations négatives concernant les sociétés citées étaient connues de tous le vendredi, la valorisation de ces entreprises s’est écroulée de 93,5 % pour la première et de 81,1 % pour la seconde comme par enchantement au cours du week-end.

Il n’est pas question de critiquer ces offres car un actif ne vaut que par ce que l’on veut bien le payer. Qu’il y ait une prime de « grossiste de 15 à 20 % » pour quelqu’un qui achète l’ensemble, pourquoi pas ? Mais que cette prime soit aussi importante signe l’inefficacité de notre système financier et boursier pour évaluer « en toute transparence » ce que vaut vraiment un actif ! Et je n’évoque pas les spoliations que de telles offres feront subir aux actionnaires directs et indirects (possesseurs d’OPCVM investis dans ces titres) ! Car même dans un climat de défiance totale, les autorités de tutelles ne peuvent prôner l’instauration de la confiance et se défendre de toute action.

Comment est-ce possible qu’aucun journaliste spécialisé ou économiste ou financier ou banquier ou expert de renom qui possède un peu de jugeote ne s’en soit pas offusqué haut et fort ? Parce que voyez-vous si JP Morgan pense que Bear Stearns vaut 2 dollars par bout et si Air France pense qu’Alitalia vaut 10 cents d’euro par bout, alors c’en est fini de notre système capitaliste et du rôle de la bourse dans la juste évaluation de nos actifs financiers. Et l’on peut raisonnablement se demander si l’ensemble de la cote mondiale ne serait pas soumis à la même enseigne. Et cela est très grave pour tout le monde ! Pour les joueurs de Monopoly comme pour la fourmi que je suis ! Car il n’y a plus de repères, donc plus de confiance, donc... plus rien ne vaut ce que l’on veut bien en dire. Et il ne s’agit pas là de simple déflation : il s’agit purement et simplement de l’écroulement de nos outils d’évaluation et de contrôle ; que ce soit au travers de la bourse, des modèles de gestion du risque, des agences de notations ou du rôle de nos autorités de tutelle et de régulation.

Et là, me reviennent les lignes suivantes rédigées au début du XIXe siècle par cet étonnant économiste nommé Thorstein Veblen : « Les financiers en trafiquant des titres de propriété, par le recours au crédit et par l’émission de valeurs mobilières, échafaudent des édifices de papier, voués quelque jour à l’écroulement puisqu’ils reposent sur des fictions. »

N’aurait-il pas raison ? L’humaniste-libéral, que je suis, n’aurait-il pas fait un peu trop confiance à des acteurs qui manifestement se sont servis à outrance d’un système et qui sont aujourd’hui totalement dans le potage. N’ai-je pas un peu trop « accordé crédit » à un système qui sur le papier et en théorie était séduisant à bien des égards, mais qui en pratique a été dévoyé par des décideurs sans éthique ni scrupule. A ce propos, Martin Wolf, éditorialiste au Financial Times, donne une excellente définition de notre système financier : « La finance moderne se résume à ôter les risques des épaules de ceux qui sont capables de les porter (les banques), pour les mettre sur les épaules de ceux qui sont incapables de les comprendre. »

Comment est-ce possible que les autorités de tutelles aient accepté que Carlyle Capital Corp ait investi 670 millions de dollars dans 21,7 milliards de dollars de créances hypothécaires primes émises par Freddie Mac et Fannie Mae avec un effet de levier de 32x (je rappelle ici que si vous investissez avec un effet de levier de 32, pour chaque dollar mis sur la table, si le marché ne va pas dans le sens voulu, vous perdez 32 dollars. Faites l’affolant calcul si vous en pariez 200 millions).

Ne s’agit-il pas purement et simplement de dévoiement ? Comment a-t-on pu accepter cet état de fait ? Comment peut-on accepter une réalité qui n’aurait jamais dû être ? Mais qu’a fait la police ? Bâle II n’a de sens que si les mesures sont appliquées à la planète finance car la situation actuelle signe son inefficacité. Attention aux doctrines à venir qui voudront réformer la situation actuelle. Pour ce faire, rappelons-nous des dires de Ludwig Von Mises : « Les masses, ces millions de votants qui sont souverains dans une démocratie, doivent apprendre qu’ils sont manipulés par de fausses doctrines et que seule une société fondée sur le marché et la libre-entreprise peut leur apporter ce qu’ils désirent : la prospérité. Mais pour convaincre la foule, il faut d’abord convaincre les élites, les intellectuels et les hommes d’affaires eux-mêmes. » N’oublions jamais que le cœur de notre système financier est composé d’hommes et de femmes dotés de comportements tantôt rationnels, tantôt irrationnels.

A risque de contrepartie, je réponds par auto-responsabilisation des opérateurs et interdiction d’engager des investissements dépassant l’encours géré. L’effet de levier est purement et simplement banni.

Aux exigences de fonds propres comme au risque de crédit, je réponds que toute cession de dérivés de crédit ne dédouane aucunement son vendeur de ses obligations finales. Autrement dit, cela ne change rien pour son bilan et il a l’obligation d’en tenir compte.

A toute OPA avec prime négative, les autorités de tutelles doivent exercer leur mission principale, à savoir protéger l’épargnant-actionnaire de toute spoliation.

Car il faut aller vers plus de responsabilité, plus d’attention, plus de cohérence avec soi-même et les autres, plus de respect dans l’essence et de la lettre du système auquel nous appartenons.

Au-delà, aussi difficile que cela soit à admettre, seule la flexibilité des marchés et la libre-concurrence seront les seuls garde-fous et les plus fiables que nous ne pourrons jamais inventer.

Nous avons pris conscience du devenir de notre planète, de l’importance du développement durable, de notre responsabilité écologique et environnementale. Faisons le même chemin pour développer la finance respectueuse de son lendemain.


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90 réactions à cet article    


  • Yvance77 19 mars 2008 10:48

    Votre coup de sang sonne juste, malheureusement devrais-je dire !

    Cela dit il me revient en mémoire une tres belle maxime de Regis Debray :

    "A trop vouloir faire de l’économie une idéal, nous faisons l’économie de l’Idéal"

    Cela à tout son sens aujourd’hui, sauf pour des abrutis de la race lernalienne et cons_ort.

     

    A peluche

     


    • stephanemot stephanemot 19 mars 2008 15:15

      L’économie n’est pas une technique mais un domaine d’étude. Du XVIIe au XXe siècle, on a eu droit à des débats théoriques majeurs entre des approches très différentes puisque se fondant souvent sur des visions de l’homme et du monde très différentes.

      Je constate une démission intellectuelle généralisée depuis la défaite par auto-KO de l’utopie soviétique.

      L’altermondialisme ? Il traduit une attente de nouveauté sans apporter de réponse.

      La multiplication des bulles traduit pour sa part l’absence de vision stratégique et l’abandon du fait économique aux mains de financiers qui non contents de ne rien comprendre aux métiers des autres se permettent d’oublier leurs propres fondamentaux.

      Une chose est certaine : les réponses à court terme proposées par les banques centrales ne changeront rien, et c’est à l’ensemble des acteurs de revoir leur stratégie, leur façon d’appréhender leur métier et leur environnement :

       



    • HELIOS HELIOS 19 mars 2008 16:45

      Avez vous pensé, que le cours des actions echangées correspondait aux actifs, evidement mais a ce qu’il y avait dans le "passif" en terme de dettes ? Dans ce contexte, l’action vaut bien 30$ a la bourse, et 2$ dette comprise, pour celui qui en rachete la creance.

      Ah, oui, me direz-vous, et les petits porteurs ?. Je vous repondrais rapidement, mais fermement que c’est le mieux qu’ils puissent esperer. Vendre la banque "a la casse" parce que personne n’a voulu y mettre les 2 $ c’etait la perte totale qui leur etait promise.



    • Bigre Bigre 20 mars 2008 09:00

      a la casse, ... les biens immobiliers valent plus que le prix payé .... il y a de la toute bonne affaire là dessous !



    • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 19 mars 2008 10:54

      Bonjour la fourmi, et merci pour votre article et votre intéressante réflexion. Une remarque toutefois au sujet de ce que vous préconisez  : " A risque de contrepartie, je réponds par auto-responsabilisation des opérateurs et interdiction d’engager des investissements dépassant l’encours géré. L’effet de levier est purement et simplement banni. "

      Tout-à-fait d’accord pour l’effet de levier, qui est l’amplificateur caractéristique des bulles financières. Par contre, pas d’accord sur l’auto-responsabilisation des opérateurs... parce qu’on voit ce que cela donne quand c’est le cas !

      Ce petit lien est intéressant, il s’agit de la position de 7 prix Nobel d’économie sur l’éventualité d’une réforme du fonctionnement de la finance. Celles de Maurice Allais et de Clive Granger me paraissent les pistes les plus intéressantes, mais ce n’est qu’un avis personnel...

      http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/regulation-les-solutions-de-sept-nobel-d-economie_145898.html

       


      • ZEN ZEN 19 mars 2008 11:20

        bonjour Yves,

        Merci pour ton lien. Relire Allais : un impératif...

        Une belle formule dans l’article :

        " Martin Wolf, éditorialiste au Financial Times, donne une excellente définition de notre système financier : « La finance moderne se résume à ôter les risques des épaules de ceux qui sont capables de les porter (les banques), pour les mettre sur les épaules de ceux qui sont incapables de les comprendre. »


      • Patience Patience 20 mars 2008 06:00

        Les banquiers savent très bien que l’arbre qui monte au ciel finit par s’écrouler.

        Mais ils se marrent quand ils trouvent des blaireaux qui veulent toujours aller plus haut.

        Allez-y ! Grimpez ! On vous attend et on tient la corde (pourrie bien sûr).

        Héhéhéhé....

         

         


      • Danjou 19 mars 2008 10:58

        J’apprécie votre article et vous vous posez les bonnes questions. La cupidité, le profit court termiste sont les seuls principes de ce système absurde érigé en dogme. La fin (l’enrichissement à outrance et sans fin de quelques uns) justifie tous les moyens (le détournement de toutes les règles de bonne gestion et la spoliation). Ne cherchez pas dans ce système un quelconque intérêt pour la masse qui va payer la note.

        Un libéral humaniste. 


        • saint_sebastien saint_sebastien 19 mars 2008 10:59

          certains tombent des nues, alors que tout est parfaitement organisé.

          une crise est un changement de paradigme.quand certains perdent,d’autres gagnent

          ce qui n’est pas normal est que ce soit le citoyen de base qui renfloue les pertes des boites privées, alors qu’il ne touche aucun dividende quand tout va bien.

          le cas de Bear Stearns est une nationalisation déguisée, belle exemple de libéralisme, on voit bien que ce système est une arnaque.


          • tvargentine.com lerma 19 mars 2008 11:01

            AliItalia n’a rien à voir avec la crise financière

            Cette société est à l’image d’Air France en 1993 c’est à dire en faillite

            La différence c’est qu’en France il existe le bras financier de l’Etat (la Caisse des dépots) pour intervenir et prendre une part active au redressement pour ensuite la revendre une fois les équilibres restaurées.

            C’est ce qui s’est passé avec AIR FRANCE

            En Italie,vous n’avez pas le même chemin et AliItalia n’a pas su se moderniser ou s’agrandir et la compagnie se retrouve abandonnée par le gouvernement italien et ses actionnaires

            C’est donc une bonne affaire pour AIR FRANCE de reprendre AliItalia

            Ensuite le problème de la faillite du systeme financier américain qui a poussé son processus de crédit jusqu’a en mourrir est beaucoup grave pour l’économie car c’est un immense jeu de domino qui s’éffondre sur le temps.

            Même si la bourse va flamber de temps en temps pour de simples raisons spéculatives à court terme,le système va continuer à s’écrouler

            La question est de savoir si cela va ressembler à la crise qu’on connu durant 10 ans les japonais ou si la grave sera une recession économique mondiale entrainant tout le monde dans l’abime ?

            Déjà la Chine commence à se fissurer socialement et bientôt nous verrons que ce geant ne s’est fait que sur des fondations en carton pate

             


            • Forest Ent Forest Ent 19 mars 2008 11:13

              D’accord avec l’ensemble de ce post.

              Pourtant je vous trouve faux-cul, parce que vous m’avez répondu à propos de la finance US il y a 6 mois que j’inventais tout par anti-américanisme primaire (vérifiable).

              Vous êtes schizophrène ou vous avez des convictions indexées sur le dollar ?


            • Yvance77 19 mars 2008 11:15

              Pincez moi je rêve, il vire au rouge le "single neuronne"

              Mais alors comment défendre après cela le bon camarade Nico qui côté amis_qui_spéculent semble bien pourvu et entouré.

              Il ne vit que dans le rêve de leurs ressembler non bon Pipole 1er du nom.

              Ahhh contradiction quand tu nous tiens.

              Encore un effort lerna et au prochain scrutin votage pour le postier

               


            • saint_sebastien saint_sebastien 19 mars 2008 11:26

              lerma communiste ?


            • JoëlP JoëlP 19 mars 2008 11:30

              Encore mal informé lerma

              L’état italien a mis déjà largement la main à la poche. Sous Berlusconi et sous Prodi...

              Je lis : (la commissaire européenne aux Transports, Loyola de Palacio, jeudi à la presse.)

              "Palacio, dont le mandat européen arrive à terme ce mois-ci, est farouchement attachée à la libéralisation du transport aérien en Europe et a affirmé qu’elle n’autoriserait pas un nouveau renflouement d’Alitalia de la part de l’Etat italien.

              "Mercredi, Palacio n’avait ni infirmé ni confirmé des informations voulant que l’exécutif européen ouvre une enquête approfondie sur le fait de savoir si la restructuration de la compagnie aérienne italienne comporte une aide publique illégale, un processus susceptible de durer un an et demi.


            • Gasty Gasty 19 mars 2008 12:22

              Lerma pête les plombs ici


            • jako jako 19 mars 2008 13:54

              Gastyvox ! enkor !


            • Forest Ent Forest Ent 19 mars 2008 11:11

              Après chaque crise, on appelle à la transparence, à la régulation et aux règles prudentielles. C’est trop tard, mon bon monsieur. Il fallait le faire avant. Et si vous l’aviez fait, comme beaucoup d’entre nous, vous vous seriez fait traiter de "marxiste bobo anti-capitaliste anti-américain-primaire". Et on nous répondait que tout allait bien à bord. Surtout des "experts en économie" qui nous répondaient (authentique) :

              - les liquidités mondiales sont inépuisables, un credit crunch est impossible

              - la productivité US est la plus élevée au monde

              - le système financier US est le plus performant

              - les fonds spéculatifs aximisent le rendement du capital investi

              etc, etc, etc ... Relisez les articles éco de AV il n’y a ne serait-ce qu’un an, c’est à hurler de rire jaune.


              • millesime 19 mars 2008 16:21

                 

                 

                c’est tout à fait vrai, la moindre critique du système est considérée comme "socialo-communiste"

                il n’est pas question de remettre en cause l’économie de marché le meilleur système d’échange, mais de faire le constat que la machine souffre de mauvais réglages "évidents" et qu’il est nécessaire d’y remédier

                je crains toutefois qu’il ne soit "trop tard" et que certains comme les membres de la TRILATERALE et du BILDERBERG s’y sont préparés (Brejinski étant le secrétaire permanent de la trilatérale)


              • JoëlP JoëlP 19 mars 2008 17:54

                On dirait du Jean-Marc Sylevestre. Aujourd’hui le Jean-Marc il réclame une intervention des états et des banques centrales. Il ne manque pas d’air. En plus, il approuve la pression de Sarko sur le conseil d’adminstration de la Société générale pour virer le dirlo. Ce type n’a pas de principe.

                Qu’on le change de tranche horaire, SVP, je n’a pas trouvé de radio-réveil qui baisse le son entre 7:22 et 7:27 le matin du coup, j’écoute d’autres radios.


              • Alberjack Alberjack 19 mars 2008 11:47

                Très très bon article où l’auteur s’interroge sur les raisons et les responsabilités de ce marasme.

                AMHA la raison est simple : les responables se foutent des conséquences des dysfonctionnements des systèmes économiques et financiers que nous connaissons actuellement.

                C’est le profit immédiat qui compte, point barre. Rappelez vous l’affaire Soros (http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Soros), surnommé l’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre.

                Extrait :
                Soros devint célèbre, lors du mercredi noir (16 septembre 1992), en spéculant contre la livre sterling. La Banque d’Angleterre fut forcée de sortir sa devise du Système Monétaire Européen. La plus-value qu’en aurait tiré Soros serait d’environ 1,1 milliard de dollars. Il fut surnommé pour cela « l’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre ». Durant la crise financière asiatique de 1997, dans des circonstances similaires, le premier ministre de l’époque Mahathir bin Mohamad accusa Soros de spéculer sur la devise malaisienne, le ringgit. Cette opération coûtera deux ans de développement à la Thailande.


                • Mr Mimose Mr Mimose 19 mars 2008 11:52

                  Les pertes de la Bear Stearns (5ème banque au USA) ont été épongé par la FED à hauteur de 30 milliards de dollars sur le dos du contribuable.

                  Quels moyens ont les USA pour sortir de cette crise qui ne fait que commencer, les nouvelles étant de plus en plus alarmantes chaque jour ? (il y a 6 mois ceux qui parlaient d’une récession aux USA étaient tendrement tournés en dérision)

                  Tout le monde est d’accord pour dire que si les USA tombent, le reste du monde sera entrainé dans la chute.

                  Les Etats-unis vont bientot abattre leur dernière carte, leur joker, l’entrée dans un conflit mondial soutenu par leur énorme supériorité militaire sur le reste du monde. Et nous serons avec eux car ont à pas le choix


                  • chmoll chmoll 19 mars 2008 11:55

                    et des ceçis et des cela,l’principal pour moi dans s’t’affaire ,si la nouvelle boite ,f’ras des billets à moins d’60€ aller et r’tour pour nice

                    si oui, ben ça m’dérange pas qui ad’la magouille


                    • denis84 19 mars 2008 12:07

                      Au début tout était simple :

                      je te donnes un steak (ou un soulier ou un chapeau) et tu me donnes un billet de banque

                      Le virus s’est introduit dans le système le jour ou quelqu’un a commencé à attribuer une valeur INTRINSEQUE au billet lui-meme

                      Puis le mal s’est exponentiellement aggravé quand la spéculation a commencé sur cette valeur

                      Aujourd’hui tout est toujours simple :

                      la richesse n’est que virtuelle,et ne permet plus d’acheter le steak !!


                      • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 12:25

                        Responsabiliser la finance, c’est rendre le contrôle de l’émission monétaire au peuple (nous avons vu que ni les Etats ni les banques privées ne sont capable de se retenir de faire tourner la planche à billets quand ils l’ont entre les mains). Un contrôle du parlement sur une émission monétaire d’Etat est nécessaire pour limiter la casse. Cette monnaie d’Etat, gratuite et sans intérêt, doit servir à financer les dépenses d’infrastructures de la Nation (pas le fonctionnement, qui doit résulter des ressources fiscales, générées d’ailleur par la circulation de la monnaie d’Etat, donnée en salaire aux intervenant des chantiers d’infrastructure). Rien n’empêche par ailleurs le crédit privé, basé sur un multiplicateur sévèrement encadré et contrôlé, mais auquel l’Etat ne pourrait prétendre pour son propre compte (pas d’endettement de l’Etat après des banques privées, et pas d’intervention de l’Etat en cas de conneries des privés). Ce qu’il nous faut, c’est une loi de séparation de la finance privée et de l’Etat, comme celle qui a permis, en France, de débarasser la politique de l’influence des Eglises.

                        Quant à responsabiliser et humaniser l’économie, je reprends mon leitmotiv : croissance zéro par une voie politiquement choisie. Sinon, c’est la nature qui choisira pour nous. Ce qui implique, entre autre, de modifier en profondeur notre système économique, qui a structurellement besoin de croissance pour perdurer, essentiellement à cause de la pratique de l’émission monétaire privée payante (intérêt sur le crédit). En effet, chaque crédit génère de l’intérêt, qui n’est pas émis par la banque en même temps que le principal. Pour rembourser capital et intérêt, le débiteur doit trouver sur le marché plus de liquidité que la banque créancière n’en a injecté. Comme près de 97% de la monnaie en circulation (masse monétaire M3) est de la monnaie de crédit générant un intérêt non créé à la date de l’émission du principal, la conclusion est simple : il n’y a pas assez d’argent à l’instant t pour rembourser toutes les dettes dues. Ce qui oblige fatalement à accroître la masse monétaire par de nouveaux crédits, eux mêmes générateurs d’intérêt. Le phénomène est auto-entretenu, et auto-accéléré. Seule l’inflation, en "dégonflant" la valeur de la monnaie émise, et donc celle de la masse d’intérêt à rembourser, permet, sur le moyen/long terme, de limiter la casse. Or, comme nous sommes en période de croyance en la vertu de l’inflation zéro...

                        Quant à la soi-disant politique de rigueur monétaire pour limiter l’inflation, parlons-en : la BCE a fait augmenter depuis plusieurs années la masse monétaire en euro M1 (monnaie centrale) de 10% par an, quand une croissance de 2,5%, plus une marge d’erreur de 2%, auraient dû limiter cette augmentation à moins de 5%. La BCE schizophrène ? Le résultat est là : surliquidité dans la finance, spéculation sur l’immobilier, les arts, etc, avec comme conséquence surtout une ouverture illimitée du crédit privé pour la consommation. Aujourd’hui, les conséquences nous retombent dessus en pluie, à travers une grave crise financière et immobilière, qui commence à toucher l’économie réelle (cas de Alitalia ?)


                        • denis84 19 mars 2008 12:29

                          C’est à peu près ce que j’ai essayé de dire avec des mots "simples"


                        • Mr Mimose Mr Mimose 19 mars 2008 12:52

                          Le 4 juillet 2008 jour de la fete nationale un attentat à la bombe sale à lieu sur le territoire américain
                          Le 5 juillet le président américain G.W BUSH décréte la loi martiale
                          Le 6 juillet le président américain accuse un groupe de terroriste soutenu par l’iran d’etre à l’origine de l’incident
                          Le 8 juillet des avions de chasses américains frappent le territoire iranien, c’est l’escalade, la syrie entre dans le conflit
                          Embrasement des attentats en irak, le Hamas et le Hesbollah lance une vague de terreur contre Israel
                          Israel réplique en attaquant simultanément la Syrie et l’Iran.
                          Le 12 juillet les intégristes renversent le gouvernement Musharraf au pakistan.
                          Les américains prennent peur et menacent d’attaquer le Pakistan
                          Le 15 juillet le pakistan entre dans le conflit en appuyant la Syrie et l’Iran.
                          Le 20 juillet les soldats US envahissent l’iran, russes et chinois protestent.
                          Le 22 juillet le pakistan menacé par Israel et les USA, lance leur premiere bombe atomique en direction d’Israel
                          Réplique immédiate de Washington et Tel-Aviv, le pakistan est rayé de la carte.
                          le 30 juillet la Chine prise dans un étau, menace directement Washington, des accrochages ont lieu entre navires de guerres des deux puissances
                          Washington détruit les satellites de communication chinois.
                          Le 2 aout la russie entre en conflit et envoie ses troupes en Afghanistan.

                          Le conflit est mondial.

                          Le 3 octobre, un quart de la population mondiale à disparu
                          Russie, Etats-unis, Chine et Israel sont à l’agonie, des retombées radioctives ont lieu sur toute la planéte
                          Les survivants érent à travers les rues pillant et tuant à tout va.
                          Tout les gouvernements sont tombés.
                           

                          le 4 juillet 2009, il ne reste plus que 1.5 milliard d’humains qui tentent de survivre tant bien que mal

                           


                          • faxtronic faxtronic 19 mars 2008 13:23

                            Tenter de survivre sans la Chine, la Russie, les US , l’Iran, le Pakistan et Israel. Chouette, cela nous fera des vacances.

                            le Bresil vaincra


                          • SohailMaskeen 24 mars 2008 22:07

                            Bon soir

                            ce qui me choque dans ce que vous insinuez c’est cette phrase : "Le 22 juillet le pakistan menacé par Israel et les USA, lance leur premiere bombe atomique en direction d’Israel Réplique immédiate de Washington et Tel-Aviv, le pakistan est rayé de la carte".

                            Si le Pakistan lance une salve sur Israel, il n’y a plus d’Israel, certes le Pakistan aussi est détruit, mais vous ne priviligiez que la destruction du Pakistan seul ? Est ce un oubli ou une insinuation comme quoi le Pakistan est incapable d’atteindre l’invincible Etat d’Israel ???? Vous devriez mener une enquête sur le net sur les capacités ballistique du Pakistan et d’Israel avant d’affirmer ce genre d’idées préconcues sur la fragilité d’un Etat et sur l’invicibilité d’un autre. Israel a vaillaiment tenu devant les armées arabes avec l’aide des USA. Le Pakistan lui résiste à l’Inde depuis 60 ans avec les sanctions internationales.

                            Je me permet de vous signaler que la guerre froide était un état permanent de tensions internationales et cela à plusieurs fois faillit se transformer en bataille nucléaire. Pour autant on est toujours là et la vie continue. Certes vous arriverai à informer certains de ce danger lattent mais la majorité du public internationale est incapable d’avoir accès aux informations indépendantes et impartiales. J’epère que votre goutte d’eau fera son effet mais je reste pessimiste quant à la théorie du chaos. Un bon article doit vérifier l’etat actuelle pour en tirer des conclusions (même farfelues) sur le futur, mais si votre vision actuelle des choses est déjà broillée par des préjugés, comment voulez vous ne serait ce qu’imaginer le futur ???

                            Je me permet de rebondir sur la fin de votre commentaire. je cite : "un quart de la population mondiale à disparu Russie, Etats-unis, Chine et Israel sont à l’agonie".

                             

                            Voilà un exemple flagrant de votre erreur, comment pouvez vous citer trois grands etats, qui sont reconnus comme étant des puissances internationales et rajouter Israel comme étant leur égal ????? Et l’Inde elle vit sur une autre planete ? L’Inde n’a t-elle pas un différent avec le Pakistan ? Ne joue t-elle aucun rôle dans ce conflit ? Avez vous vraiment cherchez ou inventez vous un scénario complètement bidon qui ne ferait que mettre en avant l’urgence et le catastrophisme ?

                             

                            Je remarque enfin que vous priviligiez la supériorité de Tsahal sur le reste de la région. Alors dites moi que se passe t-il si le Hizbullah lance des roquettes avec des grenades atomiques comme charge explosive sur toutes les grandes villes d’Israel ? Vous me direz mais le Hizbullah n’a pas de grenades atomiques et je vous répondrai qu’Israel est aussi grand que le département du Val d’Oise et qu’il suffit d’une frappe atomique pour mettre fin à votre poulain israelien que vous mettez tant en avant.


                          • Lisa SION 2 Lisa SION 19 mars 2008 13:37

                            N’oublions jamais que le cœur de notre système financier est composé d’hommes et de femmes dotés de comportements tantôt rationnels, tantôt irrationnels...avez vous écrit.

                            Il faut savoir raison garder scandent nos elites. Mais, face à la manette, il doit être tentant de tirer dessus comme au casino...Doubler...ou tout perdre ! Le princpe d’équilibre n’existe que si l’on spécule sur nos gains, mais réels et non fictifs.

                            Mais, quand la valeur monnaie s’effondre, ce sont ceux qui en ont le plus qui perdent le plus... ?

                            Quand la nature se charge de provoquer l’arrêt, cela est plus brutal que si la décision est d’origine humaine. Mais pour cela, il faut une main de maitre aux commandes...Qui ? Le plus rationnel de tous.


                            • SbII 19 mars 2008 15:05

                              La différence c’est qu’en France il existe le bras financier de l’Etat (la Caisse des dépots) pour intervenir et prendre une part active au redressement pour ensuite la revendre une fois les équilibres restaurées.

                               

                              Cela s’appelle mutualisation des pertes et privatisation des profits...ou beaucoup plus prosaiquement : ravalement des sphincters du contribuable au profit des financiers


                              • Bernard Dugué Bernard Dugué 19 mars 2008 16:10

                                Intéressant article

                                Qui ne doit pas nous faire oublier que le marché est plus généreux que l’évaluation des politiques

                                160 millions d’euros pour Alitalia, mieux que le franc de Thomson, c’est ce qu’avait déclaré Juppé quand il était à Matignon, Thomson, ça vaut un franc.


                                • millesime 19 mars 2008 16:11

                                  croire à l’auto-responsabilisation des opérateurs est une vue de l’esprit, tout comme celle de croire que les marchés peuvent s’auto-réguler. !

                                  Aux politiques et aux élus d’organiser et mettre en place des systèmes de contrôle pour modifier un certain nombre de réglage de la machine économique, des contres-pouvoirs etc...

                                  en ont-ils la volonté..politique ?

                                  (il y a quelques temps les allemands avaient demandé une régulation des hedges funds, les US ayant répondu qu’ils faisaient confiance au marché pour s’auto-réguler....lol, lol, lol)

                                  une toute petite remarque humoristique ; un gérant à son client ...combien voulez-vous gagner Monsieur ? le maximum...mais encore combien ? le maximum bien sûr.... !


                                  • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 13:12

                                    Houla !

                                    Un dangereux crypto-socialo-gaucho-bolcho-angelo-droit-de-l’hommiste, résidu de 68, anti-americaniste primaire, anti-liberté-du-marché : vite, la sévère maîtresse Dati avec son fouet SM, pour chatier l’hérétique, sur l’autel de Saint-Bolloré et du Dieu-dollar : à mort !!


                                  • el bourrico 19 mars 2008 16:22

                                    Ce que je retiens de tout ça... tout simplement que la pseudo science moderne nommée "économie" n’est qu’une vaste fumisterie ésotérique. En clair, même ceux qui prétendent y comprendre quelque chose n’y entravent rien du tout. Et c’est bien normal, car l’humain en tant qu’individu n’est ni quantifiable, ni prévisible, on nepeut le mettre dans les cases d’un tableau. Et les théories de marketing (ce mot me fait vomir) n’y changeront rien.


                                    • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 19 mars 2008 20:22

                                      « Un économiste est quelqu’un capable d’expliquer doctement le lendemain pourquoi il s’est si lourdement trompé la veille. » ............. Jacques Attali


                                    • Roland Verhille Roland Verhille 19 mars 2008 16:39

                                      Bien vu de mettre en cause les attitudes de chacun. Mais ce n’est pas là toute l’histoire. Les criminels sont coupables, mais leurs provocateurs le sont autant, et même plus lorsqu’ils sont les agents de l’Etat, et lorsqu’ils sont les politiciens pilotant plus ou moins ouvertement ces agents de l’Etat. Au delà de cette identification des coupables, il y a la conception du rôle de la puissance publique en matière d’économie. Dans le cas qui nous occupe, il est clair que ces crises financières à répétition d’intensité croissante sont causées par l’usage fait de la monnaie : un moyen de doper l’activité économique. En réalité, le dopage a pris une telle ampleur que ce n’est plus l’activité économique qui est dopée, mais les activités purement spéculatives. Tout dopage débridé se termine mal.


                                      • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 13:17

                                        Ah le retour de Monsieur Verhille et de son obsessionnelle phobie de l’état !

                                        Pour Monsieur Verhille, ces pauvres spéculateurs sont les victimes de l’état ; d’ailleurs, pour le bon monsieur Verhille, si vous cherchez un coupable, quoi qu’il en soit, accusez l’état : vous aurez toujours juste !

                                        Et sinon, Monsieur Verhille, qui est-ce qui va renflouer toutes ces banques après leurs coups foireux, leurs spéculations hasardeuses, et leurs faillites ? Qui remêt des centaines de milliards de liquidié dans le circuit pour les empêcher de sombrer, les unes après les autres ?

                                        Allez-y pour la réponse, Monsieur Verhille : pour une fois, elle tombera juste !


                                      • frédéric lyon 19 mars 2008 16:58

                                        Il serait intéressant de connaitre les CV et les états de service de tous ceux qui nous parle ici du "système financier international".

                                        Un machin que vous devez tous si bien connaitre que vous pourriez nous en parler pendant des heures.

                                        Mais il y a peut être un intérêt à connaitre l’opinion de Monsieur et de Madame Michu sur les hedge funds, la crise des prêts hypothécaires aux Etats-Unis. Reste à savoir lequel.


                                        • Philou017 Philou017 19 mars 2008 17:00

                                          De Paul O’Neil, secrétaire au trésor de Bush, de 2001 à 2002 :

                                          O’neil dit aussi qu’il a tenté d’avertir le Vice-président Cheney que laisser filer les déficits - prévus jusqu’à 500 billion de $ pour cette année - représentait une menace pour l’economie US.

                                          Cheney le coupe "Reagan a prouvé que les déficits ne sont pas un probleme" dit-il. O’Neil dit qu’il était soufflé tandis que Cheney continuait : "Nous avons gagné les élections de mi-mandat (2002). C’est notre dû.".

                                          www.thetip.org/art_Paul_O_Neil___No_Weapons_Evidence_Presented_in_Staf f_Meetings699_icle.html

                                          Drole de façon d’envisager l’économie.


                                          • Bulgroz 19 mars 2008 17:45

                                            Le marché trouvera la solution : voilà le pensum qui gouverne le monde Wasp.

                                            Mais les choses peuvent changer.

                                            Why was this allowed to happen (the financial crisis) ? At a deep level, I believe that the problem was ideological : policy makers, committed to the view that the market is always right, simply ignored the warning signs. We know, in particular, that Alan Greenspan brushed aside warnings from Edward Gramlich, who was a member of the Federal Reserve Board, about a potential subprime crisis.

                                            And free-market orthodoxy dies hard. Just a few weeks ago Henry Paulson, the Treasury secretary, admitted to Fortune magazine that financial innovation got ahead of regulation — but added, “I don’t think we’d want it the other way around.” Is that your final answer, Mr. Secretary ?

                                            http://www.nytimes.com/2007/12/03/opinion/03krugman.html

                                            Espérons qu’avec cette crise, les US comprendront que le marché ne peut pas toujours tout solutionner.

                                            Vendre du crédit à des gens qui n’ont pas les moyens de se payer la maison de leur rêve ne fait pas partie de la libre économie. Chez nous, on appelle cela faire du logement social, et pour cela il faut des instruments spécialisés. Des instruments financés par des organisations qui acceptent de ne pas gagner autant que le marché « libre » le permettrait. En général, ce sont les états qui se chargent de financer le logement social, pas le Meridian Capital Group, ni le Shenkman Capital Management, ni Newmark Knight Frank


                                            • Krokodilo Krokodilo 19 mars 2008 18:48

                                              « Au-delà, aussi difficile que cela soit à admettre, seule la flexibilité des marchés et la libre-concurrence seront les seuls garde-fous et les plus fiables que nous ne pourrons jamais inventer. »


                                              C’est une blague ? Plutôt la peur du bâton, oui ! A condition de le vouloir vraiment. Car la tendance de toute entreprise et multinationale, c’est d’augmenter les bénéfices à redistribuer aux actionnaires, quel que soit le moyen, quelles que soient les conséquences humaines et écologiques. Est-ce que c’est la libre concurrence qui a imposé les navires double-coque et les rails de circulation maritime ? Non : ce sont l’état américain après une pollution, et l’UE. De plus, leur tendance naturelle à l’entente illégale sur les prix a été confirmée je ne sais combien de fois, et ces éléments suffisent à annuler l’avantage que le privé pourrait avoir sur le public par son dynamisme (exemple la gestion de l’eau).



                                              Cette crise montre une fois de plus que lorsque ça va mal, ce sont les Etats qui seuls peuvent éviter le pire : il est ironique de voir les USA, chantres du soi-disant libéralisme (ils subventionnenet l’aviation à outrance par les budgets militaires) nationaliser une banque, ou dans le passé sauver un fonds de pension en faillite, idem en GB.

                                              Il faudrait s’en souvenir à l’heure où les services publics sont démantelés, et l’Etat français émasculé dans l’UE.



                                              Prenez la poste. Lorsqu’elle sera totalement privatisée et soumise à la concurrence la plus sauvage, nos enfants seront tous mis en concurrence pour circuler toujours plus vite en scooter dans les rues des grandes villes, plus de productivité, plus d’accidents du travail, de suicides au boulot, de clients chez les psy parce que les cadres sup n’arrivent pas à remplir des objectifs inaccessibles que leur chef leur a fixé ! Des mères de famille polonaises obligées de quitter leurs gosses pour bosser dans les serres de l’Espagne, à moins que ça soit les mères marocaines. Vive la mobilité des travilleurs européens !



                                              La concurrence libre et non faussée, c’est un maquereau qui demande plus de passes à ses prostituées, et la social-démocratie, ce sont des états et des organisations internationales qui luttent contre la traite des humains !
                                               


                                              • Lucrezia 19 mars 2008 19:00

                                                Quelle Alternative ? Le système Post-Soviétique ? Le Système communiste Chinois ou bien à la Cuba ?

                                                Au choix ....Et si nous gardions notre bon vieux système capitaliste-régulé qui a le mérite de se savoir remettre en cause à chaque crise et de faire avancer la Démocratie et les libertés !

                                                Certes rien n’est parfait, mais le Monde ne s’est pas fait en Un Jour, et le chemin menant à la perfection du système capitaliste ne se fera pas non plus en un jour ...Alors patience et courage au lieu de vouloir jetter le système capitalsite à chaque soubressaut !

                                                La percévérence paiera ....


                                                • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 20:56

                                                  Démocratie ? Liberté ? Remise en cause à chaque crise ??? Vous fumez quoi pour voir ce genre de chose dans le monde contemporain ?

                                                  La démocratie est le pouvoir du peuple pour se gouverner lui-même. Je ne crois pas que les médias pourris qui truquent l’info et les candidats imposés par des partis à la solde de la finance soient démocratiques. Voter tous les 5 ans pour ces candidats, sans prise en compte du vote blanc, après des campagnes tronquées et distordues par les médias, sans débat de fond sur l’avenir de la civilisation, puis s’écraser le reste du temps en les regardant s’esbaudir à la TV, ce n’est pas de la démocratie, c’est du foutage de gueule.

                                                  Liberté ? Laquelle ? Celle de se faire ramoner les écoutilles du matin au soir pour survivre en ramassant trois sous ? Celle de quitter famille, amis, patrie pour tenter d’aller survivre dans un bidonville ? Celle de devenir un clandestin traqué tout autour de l’Europe ? Celle d’être un ouvrier chinois soumis au choix cornélien de l’usine ou du poteau ? Celle d’être un paysan sud-américain chassé et affamé pour le colza des riches ? Quelle liberté avez-vous, vous-même cher(chère) Lucrezia ? Etes-vous libre de quitter votre emploi pour aller respirer un moment ? Etes-vous sur votre lieu de vie par choix ou par obligation ? Combien de fois par jour dites vous la phrase suivante : "Je n’ai pas le temps" ? La liberté n’existe pas dans le capitalisme, sauf celle de se croire libre quand on peut consommer.

                                                  Remise en question à chaque crise ? C’est toujours la même chose qui recommence, depuis trois-cents ans ! La pression monte, une guerre éclate (réelle ou "économique"), des gens meurent, d’autres font faillite, beaucoup traînent la misère pendant quelques années, et puis le cycle recommence, en général avec à sa tête ceux-là mêmes qui étaient à la tête avant la crise, ont beaucoup pleuré pendant, et fait leur mea culpa après. La haute finance et les grands industriels ne changent pas. La fortune reste entre leur mains, et s’y accumule crise après crise (car n’oublions pas, comme nous le voyons aujourd’hui, que chaque crise est avant tout une occasion de racheter à vil prix des actifs de l’économie réelle, sans grand risque dès lors que des oligopoles se créent ainsi, qui sont les germes de fortunes futures plus colossales encore).

                                                   

                                                  Non, décidément non, le capitalisme n’a plus à apporter que des inconvénients. L’avenir sera post-capitaliste, et l’économie y fonctionnera selon des règles économiques simples et rationnelles, compréhensibles par tous, et donc capables d’être gérées par le peuple (dans une vraie démocratie, bien sûr).


                                                • Lucrezia 20 mars 2008 07:18

                                                  Sortez donc un peu de la France et allez voir dans les pays qui réeellment n’ont ni Démocratie et Liberté ce que ce smots veulent dire .....


                                                • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 13:28

                                                  Là, à la première phrase, j’ai failli m’endormir....

                                                  Comme d’habitude, dès qu’on parle, aux défenseurs du système ultra-libéral, de la situation dans laquelle il mêt le monde AUJOURD’HUI, l’éternel vieux refrain : les références aux Soviets, à la Chine, (en général, on évoque Staline, Mao...) : back to the future ...

                                                  Eh ben allez-y un peu voir ailleurs, si c’est mieux..

                                                  Bah c’est ben vrai, Mâme Michu : sauf que, justement, quand on va voir ailleurs, et partout dans le monde, aujourd’hui que n’y règne plus qu’UN SEUL SYSTEME (même en Russie et en Chine, si, si, ma bonne dame, faut vous renseigner), ce qu’on y voit, c’est la moitié de l’humanité sous le seuil de la misère, l’accès à l’eau et donc à la vie qui se raréfie, la planète polluée et de plus en plus irrespirable, les richesses concentrées dans une poignée de mains, au détriment de tous les autres, la paupérisation des anciennes classes moyennes ; bref, le désastre le plus absolu

                                                  Mais vive le bon vieux système capitaliste régulé (vous nous expliquerez régulé par qui et par quoi, ma bonne dame, n’est-ce pas), qui fait telllleeeement avancer la démocratie, et qui n’est pas parfait, mais qu’on est sûr que dans 10 siècles, ça finira par aller mieux : si, si ; ben quoi, un peu de patience, non, quoi !!! Mais c’est quoi ces hordes de sauvages qui envahissent mon jardin ????...

                                                   


                                                • Corbeau 19 mars 2008 19:23

                                                  Pourriez-vous expliquer cet "effet de levier"  ?

                                                  "...pour chaque dollar mis sur la table, si le marché ne va pas dans le sens voulu, vous perdez 32 dollars..."

                                                  Par quel mécanisme peut-on perdre plus d’argent qu’on en a investi ???

                                                   


                                                  • Forest Ent Forest Ent 19 mars 2008 20:05

                                                    Très simple : vous empruntez 9 euros pour jouer 10 euros à pile ou face, et vous pouvez perdre 10 fois votre mise personnelle. Vous avez alors un "leverage" ou "effet de levier" de 10.


                                                  • Philou017 Philou017 19 mars 2008 20:44

                                                    Désolé, mais là c’est encore moins clair...


                                                  • Forest Ent Forest Ent 19 mars 2008 21:09

                                                    Ben vous empruntez 9 euros à la banque, vous sortez 1 euro de votre poche, et vous jouez ces 10 euros à pile ou face. Si vous perdez, il ne vous reste plus rien. Vous avez perdu 10 fois ce que vous possédiez, et vous devez toujours 9 euros à la banque.

                                                    La question était "par quel mécanisme peut-on perdre plus d’argent qu’on en a investi ?". C’est un exemple qui montre comment on peut y arriver très facilement.

                                                    Dans cet exemple, on perd dix fois ce que l’on a investi, mais juste ce que l’on a misé. Toutefois, on peut aussi perdre beaucoup plus que ce que l’on a misé, dans des paris dont la perte n’est pas plafonnée.


                                                  • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 21:17

                                                    C’est simple, mais peut-être pas expliqué depuis le début. Reprenons. Vous voulez parier 10 euros à pile ou face. Vous n’en avez qu’un seul. Vous en empruntez neuf. Vous perdez. Vous devez donc 10 euros au vainqueur, mais vous n’en avez toujours qu’un a vous. Résultat : après vous être mis en petite culotte, vous devez encore 9 euro à quelqu’un (votre créancier qui vous a prêté les 9 euros). C’est cela, l’effet de levier.

                                                    En bourse : vous achetez pour 32 millions de dettes ou titres de créance, bref, un truc qui pue. Mais vous n’avez que 1 million. Vous en empruntez donc 31, en espérant revendre vos 32 millions de trucs qui puent à un autre pigeon, pour plus que cela (ce sera votre plus-value). Manque de bol, l’actif financier que vous avez pris se casse la gueule à la séance du matin. Vous ne pouvez plus le vendre, ou si peu, mais vous devez toujours 31 million à quelqu’un.

                                                    Il y a quelque temps existaient des "règles prudentielles" qui limitaient l’effet de levier, en particulier dans le taux multiplicateur de crédit (soit : combien une banque peut "prêter" de monnaie pour 1 unité placée en réserve auprès de la banque centrale). Mais comme la bulle du crédit à la consommation gonflait, ces limites ont été repoussées, puis abolies, avec comme conséquence des crédits revolving à n’en plus finir, des crédits hypothécaires portés par un marché immobilier en hausse, etc. Ce qui fait que les banques ont produit des milliards de dettes sur des individus qui n’ont pas les moyens de rembourser, et qui ré-emprunte pour payer le premier crédit ! Ensuite, elles ont revendu ces dettes à d’autre acteurs financiers (titrisation, produits dérivés), au point que plus personne aujourd’hui ne sait qui doit quoi à qui. D’où la peur lancinante qui plane aujourd’hui sur la bourse, et les yo-yo observés, de la panique à l’euphorie en quelques heures, à chaque annonce de résultat, à chaque rumeur de perte, car ce qui est sûr, c’est que les débiteurs en première instance (les emprunteurs qui ont contracté le crédit initial), eux, ne peuvent plus payer. Quelques-uns se sont donc mis en petite culotte avec de très fort leviers, mais qui ?


                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 mars 2008 15:07

                                                    En réalité ce n’est pas tout à fait comme cela que ça se passe , car celui qui joue avec un risque de perdre 10 fois sa mise joue aussi sur des produits dérivés qui lui permettent, du moind le croit-il au regard des appréciations d’agences de notation (AAA) faussement indépendantes, aussi de compenser les pertes éventuelles (spéculation de couverture) dans l’espoir de gagner sur les deux tableaux ; c’est ce qui n’a pas marché dans le cas de la SG où la "couverture" à plombé encore plus les pertes. En effet, lors d’une crise systémique généralisée de confiance aucune couverture ne peut plus être assurée sans risque de pertes supplémentaires. Cela veut dire que nous sommes dans le cadre d’une crise du système générale du système financier mondiale et non pas seulement due à quelques acteurs imprudents.

                                                    Au final de cette crise les états devront racheter les dettes et sauver les banques et autres fonds sur le dos des contribuables pour maintenir l’économie réelle.

                                                    C’est dire que la règle implicite des institutions financières vis-à-vis des clients et des contribuables est la suivante : tu joues à pile ou face soit je gagne, soit tu perds, directement ou par impôts interposés !


                                                  • rackamlerouge 19 mars 2008 19:41

                                                     Suppression de la finance ou des financiers.

                                                    Heureusement qu’on connaît les vrais coupables : les fonctionnaires


                                                    • zelectron zelectron 19 mars 2008 19:59

                                                      Ce sont les états qui nous représentent qui doivent sanctionner ces pratiques bancaires malhonnêtes, le plus étonnant c’est qu’il n’y ni punition pécuniare, ni prison pour les dirigeants qui commettent ces malversations (celles-ci sont assimilables à des "sophismes économiques").

                                                      Quid des organismes de contrôles, brigades financières et autres "inopérants" ?


                                                      • Marc Bruxman 19 mars 2008 20:06

                                                        La bourse n’a jamais eu la prétention d’évaluer dans l’absolu la valeur d’un actif. Elle évalue juste sa valeur instantanée.

                                                        Et tout ca est sujet à l’asymétrie d’information. L’investisseur ne connait pas tout sur ce dont il investit mais surtout meme les dirigeants de la boite ne savent pas tout. Les mecs qui ont investit 670 M dans Freddy et Fanny devaient penser faire un carton. Peut être qu’ils comptaient sur un délit d’initié qui s’est révélé foireux. Ou sur une statistique foireuse. Ou qu’un événement dont il n’avaient pas connaissance a suffit pour niquer tous leur titres.

                                                        A toute OPA avec prime négative, les autorités de tutelles doivent exercer leur mission principale, à savoir protéger l’épargnant-actionnaire de toute spoliation.

                                                        Les autorités de tutelle n’ont pas à intervenir car ces épargnants sont libres de ne pas apporter leurs titres à l’OPA si ils jugent qu’elle est pourrie. Prenez l’exemple de Yahoo. Ils ont dit "fuck" à Microsoft. Mais dans le cas de Bear Sterns, une fois établi que cela ne vaut plus rien, et bien personne ne va payer ca 20$ l’action ! D’autant qu’une fois la banque rachetée, il faut remettre de l’argent dedans vu qu’elle était en faillite. Donc soit la banque coule, soit cette dévalorisation permet de la sauver. Après celui qui a racheté va peut être gagner des fortunes grace à cet investissement ou perdre sa mise. Mais il y a toujours une prime de risque. Pourquoi investir dans une banque en faillite alors que vous pouvez faire du monétaire sans risque ?

                                                        En protégeant au contraire vous prendriez le risque de faire couler ces entreprises et par la meme une cascade d’autres.

                                                        Comment est-ce possible que les autorités de tutelles aient accepté que Carlyle Capital Corp ait investi 670 millions de dollars dans 21,7 milliards de dollars de créances hypothécaires primes émises par Freddie Mac et Fannie Mae avec un effet de levier de 32x

                                                        C’est une affaire privée. Les actionnaires peuvent geuler et se retourner contre Carlyle. Les autorités n’ont pas à mettre leur nez la dedans.

                                                        Par contre, la maison mére Carlyle a déja annoncée qu’elle allait "aider" les investisseurs qui se sont fait baiser. Ce qui indique qu’ils ont très peur d’un procés qui pourrait leur couter des millions de dollars. C’est probablement un aveu de culpabilité. Et notamment d’informaiton incompléte donnée aux actionnaires ce qui est très grave. Si vous êtes actionnaires et vous êtes fait baiser, n’hésitez pas à employer la justice. En cas de faute lourde, ils paieront. Mais c’est vrai que pour ce genre d’affaire des class actions seraient nécéssaires.


                                                        • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 21:01

                                                          Affaire privée ? Pourquoi alors les Etats viennent-ils si rapidement renflouer les acteurs privés qui ont joué et perdu, aux frais du contribuable, qui a, si ça se trouve, déjà perdu ? Ce système n’a ni sens, ni morale, ni éthique. C’est un jeu de pouvoir brut, incohérent, violent, mortifère.


                                                        • Marc Bruxman 19 mars 2008 21:33

                                                          Affaire privée ? Pourquoi alors les Etats viennent-ils si rapidement renflouer les acteurs privés qui ont joué et perdu, aux frais du contribuable, qui a, si ça se trouve, déjà perdu ? Ce système n’a ni sens, ni morale, ni éthique. C’est un jeu de pouvoir brut, incohérent, violent, mortifère.

                                                          C’est un autre débat et si vous aviez écrit l’article en ces termes je n’aurais pu qu’approuver. Je suis comme vous contre l’intervention de l’état pour réparer les conneries de certains.

                                                          Le problème c’est que l’état a la pression des gens qui demandent à tour de role, de sauver les emplois et d’éviter le pire.

                                                          Le problème c’est aussi que l’état pour maintenir son pouvoir a effectué des injections de liquidités démentielles (notamment aux EU) et que ces injections sont en grande partie responsables de la crise. Si on avait laissé la bulle internet se dégonfler quitte à passer un ou deux ans difficiles, on aurait pas eu la bulle immobilliére et les conneries qui vont avec.

                                                          Les nouvelles injections de liquidités rattrapperont peut être le coup une fois de plus. Mais un jour il faudra les payer. Ce jour la peut être que l’on pendra quelques financiers histoire de se défouler. Mais les vrais coupables, ceux qui ont pratiqués une politique interventionniste irresponsables ne seront probablement pas inquiétés. Et cela recommencera encore et toujours...


                                                        • Forest Ent Forest Ent 19 mars 2008 21:38

                                                          Non, cette fois ça ne passera plus. Notez que l’administration US vient d’autoriser Fred et Fan à abaisser leurs ratios prudentiels de manière à pouvoir prêter plus, alors qu’elle disait il y a peu qu’elles étaient surexposées. Si ce n’est pas nationaliser les pertes, ça ...


                                                        • vivelecentre 19 mars 2008 20:47

                                                          Savoureux (si l’on veut, sinon plutôt désespérant ) de voir les tenants de gestion étatique sur les intervenants financiers

                                                          Rafraîchissons la mémoire de certains en invoquant les pertes du lyonnais ...

                                                          130 milliards de Francs.....

                                                          Pas aux frais des actionnaires..non...du contribuable !!!


                                                          • frédéric lyon 19 mars 2008 21:09

                                                            Nos amis sont des révolutionnaires en peau de lapin qui ne mettrons pas le "capitalisme" par terre, ils viennent seulement sur les forums pour soigner leurs frustrations et danser autour de leur totem en chantant : "on les aura".

                                                            Leur modèle de société étatique est en train de crever tout seul, le mur de Berlin est tombé et il n’y a pas de meilleur capitaliste qu’un chinois.

                                                            Dur, dur, d’être un révolutionnaire anticapitaliste, altermondialiste, ecologique et antisioniste aujourd’hui !


                                                            • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 21:25

                                                              Nos amis sont des actionnaires en peau de lapin qui ne mettrons pas la "société civile" par terre, ils viennent seulement sur les forums pour soigner leurs frustrations et danser autour de leur totem en chantant : "on les aura".

                                                              Leur modèle de société dérégulée est en train de crever tout seul, l’American Way of Life est en train de tomber et il n’y a pas de meilleur solidariste qu’un vénézuelien.

                                                              Dur, dur, d’être un actionnaire capitaliste, impérialiste, pro-technoscientifique et sioniste aujourd’hui !


                                                            • Marc Bruxman 19 mars 2008 21:37

                                                              Leur modèle de société dérégulée est en train de crever tout seul, l’American Way of Life est en train de tomber et il n’y a pas de meilleur solidariste qu’un vénézuelien.

                                                              Dur, dur, d’être un actionnaire capitaliste, impérialiste, pro-technoscientifique et sioniste aujourd’hui !

                                                              Bon la passe d’arme entre vous deux n’est pas très intéressante. Cela dit tant qu’a choisir un pays je préfére les US que le Venezuela si je dois y vivre ;)

                                                              Et la Chine n’est pas vraiment libérale, c’est avant tout un pays très étatiste ! Peut être que dans 30 ans la chine sera libérale et que les chinois auront la liberté. On ne peut que l’espérer. Mais pour l’instant, essayez de faire des affaires en Chine sans magouiller avec les dirigeants du PCC et vous allez voir !


                                                            • Brieuc Le Fèvre Brieuc Le Fèvre 19 mars 2008 21:44

                                                              Vrai : la passe avec Mister Laïonne n’est guère intéréssante, mais il ne me semble pas que ce monsieur propose des arguments à l’appui de son zèle pro-libéral (qu’il a le droit d’avoir, mais le devoir d’étayer). J’ai la faiblesse de croire que j’apporte des arguments à mes convictions, aussi me suis-je laissé emporter par un post de plus sans autre fondement qu’un dénigrement brutal de la pensée de plusieurs intervenants. Si Mister Laïonne n’a rien d’autre à dire que les altermondialistes sont des cons, il peut le dire et fois et fermer son ordi, ou bien développer le pourquoi du fait qu’il les trouve cons, pour la richesse du débat.


                                                            • Marc Bruxman 19 mars 2008 21:55

                                                              Ca je ne peux que plusser :) Et notez que la tirade sur la Chine était destiné à lui, non à vous ;)


                                                            • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 13:37

                                                              par frédéric lyon (IP:xxx.x60.232.32) le 19 mars 2008 à 21H09

                                                               
                                                              Nos amis sont des révolutionnaires en peau de lapin qui ne mettrons pas le "capitalisme" par terre, ils viennent seulement sur les forums pour soigner leurs frustrations et danser autour de leur totem en chantant : "on les aura".

                                                              Leur modèle de société étatique est en train de crever tout seul, le mur de Berlin est tombé et il n’y a pas de meilleur capitaliste qu’un chinois.

                                                              Dur, dur, d’être un révolutionnaire anticapitaliste, altermondialiste, ecologique et antisioniste aujourd’hui !

                                                               

                                                              Voilà une intervention frappée du sceau de la pertinence, de l’intelligence, et surtout qui fait appel à une argumentation imparable !!

                                                              Monsieur frédéric lyon, franchement merci d’élever le débat de cette façon  : chapeau !

                                                              Par ailleurs, vous m’expliquerez aisément l’assimilation que vous faites entre anticapitaliste, altermondialiste, écologique..... et antisioniste  : je suis sûr que vous pourrez développer à ce sujet, un discours au moins aussi intelligent, et argumenté que le reste de votre prose..

                                                              A propos, et si, grâce à votre esprit lumineux, vous en profitiez pour nous éclairer sur le sujet de l’article : j’ai hâte de mieux comprendre : vous savez, l’article dont il est question ici, à propos de la crise financière, de la faillite des banques, etc...

                                                              Merci d’avance !


                                                            • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 19 mars 2008 21:48

                                                              Rédigé le 16 mars dernier :

                                                              " Rester sans indulgence pour ce qui se profile par le délire, une espèce de syndrome Kerviel, des fous furieux de l’économie virtuelle. Le sujet serait-il minoré par les grands médias, qui lui ont préféré le plus vendeur fait divers du trader et ses gros pâtés boursiers, en raison d’une panique monstre qui suivrait le premier signe d’un effondrement de notre système financier ? Les nouvelles cumulées, dans les pages intérieures de journaux rébarbatifs pour le grand public, et les analyses de certains spécialistes laissent augurer que le Tchernobyl économique ne nous épargnera (!) pas, là où le directeur de la Banque de France psalmodiait du « Tout-va-très-bien ! ». Que les trois plus importantes réserves étatiques de l’Occident injectent quelque deux cents milliards de dollars dans les circuits financiers sans que cela rassure durablement les actants grégaires de l’économie virtuelle suffit pour pressentir le pire.

                                                              Jamais je ne me suis adonné à ce petit jeu du boursicoteur en herbe ; en revanche, je suis contraint, par le contrat social, de laisser le petit pécule gagné à la disposition des frileux opportunistes qui s’excitent sur les rumeurs pour forger, de fait, l’économie mondiale. La gabegie des subprimes a infecté tous les réseaux financiers : la malfaisance des responsables sera occultée et les Etats viendront éponger les pertes, dans le meilleur des cas. Pendant ce temps, les fonds souverains d’autocraties (pour certaines revendiquées communistes !) se dorent les bourses en pleine croissance…"

                                                              (Cf. Angles de Vie)

                                                               


                                                              • Corbeau 19 mars 2008 22:15

                                                                J’aimerais reposer d’une façon différente ma question à propos de cet "effet levier" :

                                                                Si l’effondrement de la bulle spéculative a porté sur le secteur immobilier, comment se fait-il que les banques n’aient pas pu récupérer leurs fonds grâce aux hypothèques ?

                                                                Si j’emprunte à une banque de quoi acheter une maison en espérant la revendre bien plus cher après peu de temps et avant d’avoir rembousé la dette que de toute façon mes revenus ne me permettent pas d’honorer dans le temps (c’est bien cela, les "subprime" ?), la banque placera une hypothèque sur ma maison, non ? Cette valeur hypothécaire correspondra à la somme qui m’est prétée. La valeur de la maison au moment de l’achat est égale à la valeur hypothécaire + mon apport personnel. Si la valeur de cette maison une fois achetée ne cesse de diminuer, alors je ne suis plus en mesure de rembourser ma dette. La banque fait valoir l’hypothèque sur la maison et récupère ses fonds. Moi je perds la maison et une partie de mon avoir personnel au moment de l’achat. Je suis ruiné, quoi...

                                                                La baisse du marché immobilier américain est estimé à 15 %, non ?

                                                                J’imagine mal une banque préter à un particulier 85 % du montant de l’acquition ! Elle demandera un apport personnel un peu plus important, justement pour se couvrir en cas de faillite du particulier. Quand bien même les banques américaines ont prêté 85 %, elles sont en mesure de récupérer leur fond par les hypothèques, non ?

                                                                 

                                                                 

                                                                 


                                                                • Marc Bruxman 19 mars 2008 22:44

                                                                  La baisse du marché immobilier américain est estimé à 15 %, non ?

                                                                  J’imagine mal une banque préter à un particulier 85 % du montant de l’acquition ! Elle demandera un apport personnel un peu plus important, justement pour se couvrir en cas de faillite du particulier. Quand bien même les banques américaines ont prêté 85 %, elles sont en mesure de récupérer leur fond par les hypothèques, non ?

                                                                  Non justement pas dans le cas des subprimes ! Il s’agissait de prêts très risqués le plus souvent sans apport personnel. On recevait même des spams qui proposaient des prêts immobilliers US.

                                                                  Certains malins s’étaient en effet dit que vu que le marché montait il fallait trouver un moyen d’investir dedans. Et au pire si le mec ne remboursait pas ils pensaient faire une plus value quand même.

                                                                  Plus la bulle a avancée, plus les arnaques ont augmentées. A la fin certains vendaient des prêts à des gens qu’ils savaient insolvables. Mais ils trouvaient une banque qui financait le prêt qu’ils allaient eux mêmes consentir. Cela leur permettait d’acquérir et de financer à leur compte des batiments entiers en se servant de pigeons comme prête noms. Pour la banque qui prétait à ces arnaqueurs, le placement était garantis par le remboursement des pigeons. Donc sans risque. Et les banques ont prétées des sommes considérables. Qu’elles n’ont jamais revues quand l’immobillier s’est cassé la geule !


                                                                • sale bête 20 mars 2008 11:56

                                                                  vous êtes banquier :

                                                                   

                                                                  vous prétez à 10 particuliers 500.000 $ pour acheter leurs maisons, vous prenez bien sûr une hypothèque

                                                                  sur leurs maisons.

                                                                   

                                                                  là vous titrisez ces créances (500.000 * 10) de 5 M$ et vous les mettez sur le marché.

                                                                   

                                                                  un investisseur les achètent 5.5 M$ par exemple ...

                                                                   

                                                                  trouve un autre investisseur qui lui achète 6 M$ ...

                                                                   

                                                                  et ainsi de suite chacun spéculant ... (les prix immo montent)

                                                                   

                                                                  le dernier qui les a acheté 10 M$, voire plus, (comme la bear stearns)

                                                                  n’a entre les mains qu’une hypothèque d’une valeur

                                                                  de 4 M$ (le prix des maison a baissé) ...

                                                                   

                                                                  c’est en gros le système des subprimes, je dis en gros car c’est encore plus compliqué,

                                                                  les investisseurs n’ayant pu acheter que le risque du crédit (donc sans l’hypothèque)

                                                                  donnant droit à paiement d’intérêts !!!

                                                                   

                                                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation

                                                                   

                                                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation_synth%C3%A9tique

                                                                   

                                                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes

                                                                   

                                                                  vous ajoutez l’effet de levier :

                                                                   

                                                                  en tant qu’investisseur, vous n’aviez que 10 M$ à investir et en avez emprunté 90 autres pour acheter ce genre de titre !!!


                                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 mars 2008 15:36

                                                                  Vous oubliez le simple fait que la réalisation de toutes ces hypothèques suppose que le marché immobilier fonctionne à la hausse et non à la baisse. Or le simple fait de mettre sur le marché de l’actif immobilier en grande quantité alors même que la demande est grevée par des dettes et une restriction du crédit fait que ces actifs baissent et que les banques ne peuvent éponger ces dettes. Ces dettes pourries, les banques créditeuses s’en sont débarrassé via des fonds assuranciels qui regroupent les différents produits, noient les dette dans la masse et donc en occultent le montant. Elles n’en sont donc pas (plus) responsables et le savaient lorqu’elles ont accordé les crédits et n n’avaient aucun intérêt à la prudence. D’autant qu’en vendant ces hypothèquers elles encaissent des frais d’opération bien sonnants. C’est que l’on appelle la "tritisation".

                                                                  On ne sait donc plus qui est détient ces hypothèques plus ou moins irréalisables, donc qui doit à qui et combien !


                                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 mars 2008 16:50

                                                                  titrisation, avec mes excuses


                                                                • jer 20 mars 2008 04:12

                                                                  En Allemagne et en Angleterre, les banques qui sont tombees ont ete nationalisees.

                                                                  Dans ce cas la, c’est pareil et different. La Fed, donc l’Etat Federal a garanti le passif de la banque pour la sauver de la banqueroute, en pretant 30 milliards au futur acquereur, mais bizarement plutot que ce soit l’Etat federal qui en prenne le controle, ce qui aurait ete tout aussi surprenant c’est le troisieme larron qui rafle donc la mise pour une bouchee de pain, meme si il s’endette de 30 milliards. Les 30 milliards auraient tout aussi bien pu etre pretes directement a Bear pour la sauver, ils l’ont ete dans des conditions floues hors marche. Tout ceci fait des vagues biensur, surtout chez ceux qui ont paye des actions 100 ou 150$, il y a quelques mois. On dirait Eurotunnel... Le seul Building de Bear a NYC vaut plus que 232 millions $, on comprend que cela puisse interesser d’autres intervenants.

                                                                  http://news.yahoo.com/s/nm/20080319/bs_nm/bearstearns_dc ;_ylt=AlEGHDfubA8n3KyPlC_FamKs0NUE


                                                                  • Internaute Internaute 20 mars 2008 10:49

                                                                    Bear Stearn n’est pas une banque commerciale. La loi américaine ne permet pas à la FED de renflouer de telles banques mais uniquement une vingtaine de majors dont la JP Morgan.

                                                                     

                                                                    On devait laisser tomber les établissement qui se sont plantés. Il n’y a aucune raison que le contribuable paye pour eux. C’est malheureusement se qui se fait partout. Quand une industrie tombe en faillite on la laisse se débrouiller toute seule, au besoin en lui donnant quelques subventions pour amortir sa chute. Quand un banquier ou assimilé fait faillite, il est soutenu quelque soit le niveau de perte. C’est inadmissible. Au pire on pourrait subventionner ceux qui seraient entrainés dans la chute contre leur volonté mais sûrement pas ceux qui ont mal géré leur boutique. L’idée de garantir aux clients de Northern Rock en Angleterre le montant de leur dépôts est saine dans une société où l’on a pris comme principe la solidarité. Par contre, nationaliser cette banque est une erreur à mon avis. Il fallait rembourser les déposants particuliers et fermer la boutique. Tant pis pour les investisseurs qui ont mal choisi leur investissement.



                                                                  • ALMALINOIS 20 mars 2008 07:43

                                                                    Mais tout bêtement , en suivant la pente naturelle qui conduit les humains à ne jamais se satisfaire du

                                                                    niveau atteint ... Certains pensent que l’avidité n’a pas de limite .....Si .

                                                                    Seule la stupidité n’a pas de limite.

                                                                     


                                                                    • ASINUS 20 mars 2008 10:13

                                                                      moi comme mon pseu l indique je suis un ane

                                                                      est ce qu un libéral pourrai m expliquer en quoi c est libéral

                                                                      quand une banque privée qui leve des fonds privés qui as versé des dividende privés

                                                                      est sauvée de la faillite avec des fond public par un gouvernement qui prone le libéralisme

                                                                       

                                                                      le libéralisme ça serai donc

                                                                      privatisation des profits

                                                                      mutualisation des pertes ?


                                                                      • Internaute Internaute 20 mars 2008 10:38

                                                                        Alitalia coule pour des raisons qui n’ont pas grand chose à voir avec la crise financière spéculative. Swissair en son temps a coulé aussi sans faire autant de vague. Toutes les compagnies aériennes américaines sont depuis longtemps en règlement judiciaire. On les maintient vaille que vaille car il faut quand même transporter le public. En France Spinetta réussit à rentabiliser une compagnie aérienne (AirFrance-KLM). S’il se paye un bon bonus on crira au scandale, bien évidemment.

                                                                        Si le gouvernement italien avait encore injecté des milliards dans Alitalia on aurait denouveau crié à la mutualisation des pertes. Il faudrait savoir ce que l’on veut.

                                                                        Il est certain que l’évaluation financière est faussée par la spéculation. Reprenez le vieux bouquin de Ben Graham et vous comprendrez pourquoi Warren Buffet est l’homme le plus riche du monde. Quand une compagnie vaut 1 dollar et que son cours de bourse est 80 dollars, il est à peu près le seul à comprendre pourquoi elle vaut 1 dollar et pas plus. Résultat, la foule des pauvres gens qui se laissent guider par les journalistes est en dehors du coup et perdront tout tôt ou tard. Au lieu de critiquer le marché il faudrait peut-être mieux condamner les journalistes et surtout être capable de construire son propre jugement sans les écouter.

                                                                        S’il faut chercher un coupable, ce serait Alan Greenspan. C’est lui qui a établi les règles du jeu qui ont conduit à ce désastre. Là encore, je sais qu’on n’aime pas s’en prendre à ceux qui font les règles mais plutôt à ceux qui en profitent. On le voit bien en France avec nos députés. Il n’y a jamais eu la moindre dénonciation de leur pleine responsabilité dans la suppression des frontières de l’Europe avec le reste du monde et par conséquent de la suppression des usines chez nous. On préfère crier contre le patron qui délocalise.

                                                                        Avec cette mentalité qui consiste à accuser son dernier pas d’avoir troué sa semelle, rien ne changera.


                                                                        • ARFF 20 mars 2008 11:11

                                                                          c’est surtout le moment d’envoyer tous ces "acteurs financiers" en haute cour pour crimes contre la planète ou à défault contre l’humanité.

                                                                           

                                                                          oui je sais je rève :)


                                                                          • Marc Bruxman 20 mars 2008 11:54

                                                                            Pour l’instant c’est plutot les bolchos qui y vont ;)


                                                                          • vincent p 20 mars 2008 11:54

                                                                            Comment un homme aussi intelligent et froid comme Ludwig von Mises, a-t-il pu croire autant aveuglément à son seul vocabulaire de liberté pour son prochain ? C’est-à-dire marchander davantage
                                                                            le monde encore et encore pour paraît-il le rendre plus libre et heureux ou moins paraît-il sujet au totalitarisme idéologique en retour, en réalité quel grand lavage de cerveau pour bon nombre de gens.

                                                                            Oui je me demande si les masses, ces millions de votants qui ne sont plus guère souverains dans une démocratie de marché, de financiers sans éthiques ni aucun état d’Ames, doivent apprendre qu’ils peuvent aussi être manipulés à leur insu par les puissances médiatiques ou marchandes de ce monde.

                                                                            Et oui à force de vouloir continuellement marchander le monde en lui parlant obsessionnellement de liberté, je me demande Mr Ludwig Von Mises, au regard de l’histoire, si votre nouveau modèle d’homme en société est-il vraiment encore libre de pouvoir se passer de votre seul vocabulaire marchand ou de liberté pour progresser ?

                                                                            Mais qui donc pourra consoler tous ces financiers et hommes d’affaires lorsqu’ils s’en lamenteront davantage encore demain ? N’ont-ils donc encore rien compris tous ces gens là, peut-être bien hélas !

                                                                             


                                                                            • Roland Verhille Roland Verhille 20 mars 2008 16:34

                                                                              Vous ne me semblez pas avoir bien compris ni l’auteur ni l’économie, et vous ne paraissez pas être partisan de la liberté individuelle des humains.

                                                                              Que voulez vous donc ? Que nous soyons tous les bêtes de somme d’une clique de despotes ?


                                                                            • FYI FYI 20 mars 2008 13:21

                                                                              Nous sommes à l’ère du fascisme financier, et ceux qui en sont directement les responsables, ce sont nos politiciens qui ont gravé en votant des lois contre l’intérêt général des peuples..

                                                                              Les financiers sont des généraux qui ont utiliser ce que le système leur a permit, en abusant au passage, mais ce sentant privilégié, car se sachant indispensable pour ledit système.

                                                                              Je rêve d’un Nuremberg de nos politiciens, retransmis sur internet ou tout média traditionnel composé d’un jury citoyen qui pourront voté par sms :)

                                                                              Les généraux (les financiers) face à la panique s’empresseront de dénoncer leur collistier pour une remise de peine.


                                                                              • dom y loulou dom 20 mars 2008 13:56

                                                                                 "Au-delà, aussi difficile que cela soit à admettre, seule la flexibilité des marchés et la libre-concurrence seront les seuls garde-fous et les plus fiables que nous ne pourrons jamais inventer."

                                                                                 

                                                                                vous voudriez donc vous enfoncer encore plus dans le même chemin sans issue ?

                                                                                 

                                                                                "Nous avons pris conscience du devenir de notre planète, de l’importance du développement durable, de notre responsabilité écologique et environnementale. Faisons le même chemin pour développer la finance respectueuse de son lendemain."

                                                                                 

                                                                                la prime du berger

                                                                                voilà qui pourrait redonner à la bourse un autre rôle que celui de spolier les citoyens du monde.

                                                                                 

                                                                                Comme j’ai écris tout un article là-dessus je vous invite à le lire ici

                                                                                http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-MjUdkeM1bqR7S4RZ9SCiuZ4-?cq=1&p=17

                                                                                 

                                                                                et puis c’est quoi cet étonnement quand ça fait deux ans que le dollar montre sa banqueroute, que jusqu’à peu les européens renflouaient en permanence et après qu’ils refusent une première fois certains se sont servis de 18 milliards à la société générale pour renflouer ? Vous ne pensez pas que celà est en rapport ? Simplement parce que ce n’est pas écrit dans le journaux officiels ?

                                                                                Mais comment voulez-vous tenir un déficit hebdomadaire de 10 miliards que coûte cette guerre absconne qui est en train de ruiner toutes les économies de la planète ? et si ce n’était que ça... mais l’acharnement malgré la mise en lumière de tous ces mensonges éhontés qui servent d’alibis pour s’en mettre plein les poches des bushistes ?

                                                                                Une chose est certaine... cet argent si monstrueusement gagné ne donnera aucun plaisir à ceux qui en bénéficient tant il est teinté rouge-sang. Mais je me demande bien quelle mouche vous pique tout à coup...

                                                                                tout à coup vous voyez qu’on avait raison de vous avertir de la folie bushiste et de proposer un autre chemin que la liquéfaction des démocraties ? sept ans après, c’est bien, mieux vaut tard que jamais... mais bizarrement vous ne faites aucun lien avec "l’effort de guerre" demandé par Bush a tous ses alliés occidentaux et qui ne s’est paralellement jamais privé de considérer comme de petits hommes de main... ça vous plait les européens d’être traités de la sorte ? 

                                                                                Vous ne faites pas le lien avec cette liquéfaction de tous les repères démocratiques et de réformes appelées ainsi uniquement dans le but de tromper puisque toutes ces réformes ne font que rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres, sur toute la planète !

                                                                                Des régressions déguisées avec cette appellation de réformes qui ne sont que répression et toboggan de la misère... les ultra-capitalistes se sentiraient soudainement concernés par la misère les rattrapant aussi ? Quand les ultra-libéraux ne font que réformer ce qui allait bien, détruisent tous les facteurs d’équilibre dans la société, ruinent tous les traités internationaux qu’ils soient de paix ou de guerre, livrant celle-ci corps et âme à un vaste bordel, au sens propre du mot et laissent en suspens tout ce qui pourrait vraiment nous aider à construire une société noble, plus digne et plus équitable en élargissant les droits de décision politique.

                                                                                A la bonne heure. 

                                                                                Tout ça pour ne pas avoir à regarder l’ombre fasciste qui domine les politiques internationales jusqu’au conseil de sécurité soumis au diktat des puissants et qui ruine durablement non-seulement les économies mais la foi que l’on peut placer dans les systèmes démocratiques se révélant surtout soumis à une machine de guerre effroyable et un racisme outrancier qui livre la civilisation tout entière aux plus obtus, aux plus imbéciles, aux plus irréfléchis que l’humanité peut connaitre. Grâce à eux tout est insupportable à l’envi et tout se corrompt...

                                                                                merci pour nous.

                                                                                 

                                                                                 


                                                                                • armand armand 20 mars 2008 14:00

                                                                                  Sans aller jusque là, il est surtout temps de siffler la fin du match pour les gigantesques hedge-funds et fonds d’investissement qui ont pris le pouvoir économique dans le monde pour le bénéfice de leurs membres, une infime frange de milliardaires.Les denrées les plus essentielles et les ’commodities’ sont soumis à des yoyo incessants, il n’y a plus de valeur-refuge et, qui plus est, quand ces entités font faillite on les renfloue de peur que tout le système ne s’écroule.

                                                                                  Solution qui a le mérite de la simplicité : un marché c’est une achat effectué au jour J pour un montant de tant, payable comptant. Il faudrait supprimer les marchés à terme, les effets de levier, les ’puts’, ’calls’ et autres astuces qui ne correspondent plus à des activités de ’marché’, simplement à des paris, à la hausse ou à la baisse.

                                                                                  Parier, jouer, rien de mal à ça, mais il y a des casinos, strictement reglementés, qui en sont le cadre normal. Pas les salles de marché.


                                                                                  • Roland Verhille Roland Verhille 20 mars 2008 16:40

                                                                                    Il serait encore plus simple d’arrêter d’inonder le monde en monnaie dépassant les besoins d’investissement productif ainsi que les besoins de préfinancements de biens durables par les particuliers solvables, pour assécher ces spéculateurs.


                                                                                  • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 15:18

                                                                                    L’inénarrable monsieur lyon :

                                                                                    par frédéric lyon (IP:xxx.x60.232.32) le 19 mars 2008 à 16H58

                                                                                     
                                                                                    Il serait intéressant de connaitre les CV et les états de service de tous ceux qui nous parle ici du "système financier international".

                                                                                    Un machin que vous devez tous si bien connaitre que vous pourriez nous en parler pendant des heures.

                                                                                    Mais il y a peut être un intérêt à connaitre l’opinion de Monsieur et de Madame Michu sur les hedge funds, la crise des prêts hypothécaires aux Etats-Unis. Reste à savoir lequel.

                                                                                     

                                                                                    Et si, monsieur lyon, au lieu de parler des autres (pour les insulter ou les dévaloriser), vous nous donniez votre CV, vos états de service, et surtout votre avis sur le problème !

                                                                                    Je suis sûr que nous serions grandement éclairés, ô lumière de l’esprit !

                                                                                    Merci d’avance !


                                                                                    • millesime 22 mars 2008 17:59

                                                                                      "donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois" . !

                                                                                      (Mayer Amstel ROTHSCHILD 1743-1812)


                                                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2008 14:46

                                                                                        @L’auteur,

                                                                                         Merci, pour cet article très bien dit et écrit. J’implanterai son lien en finale sur un de mes articles futurs.

                                                                                         Tout l’économie repose sur la seule confiance de ses colégionnaires. C’est depuis le billet de 5 euros jusqu’aux actions en bourse. Les lois ont prévu le coup. Elle oblige à utiliser l’argent qui est présenté pour l’achat d’un bien. Qu’adviendrait-il si le troc seul était accepté ? La chute du "système", rien de moins. Il n’y aurait plus la dîme et la taxe récoltée au milieu du parcours.

                                                                                         

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