• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Et si nous parlions français ?

Et si nous parlions français ?

 Voilà quelque temps déjà que je m’étais dit que je jouerais aux gros bras, au savant malin et que j’en remonterais à bien des gens. En fait je ne suis pas si savant que cela, mais je vais vous entretenir de mots, prépositions et tournures françaises qui me hérissent le poil bien que je ne sois garant de rien du tout et que je commette comme disent les astronomes, bien des fautes aussi. C’est en cela que je me rapproche des politiques : donner des leçons quand soi-même on est un beau bâton merdeux.

Tout d’abord je vais faire un petit détour qui a malgré tout son sens - et je vais vous le démontrer - par une technique, je n’ose écrire science, qui a pour nom la programmation neurolinguistique aux initiales de PNL. Je sais bien qu’ici chez Agoravox il y a des chevronnés de ce truc-là, aussi vais-je faire succinct et superficiel mais en parler suffisamment pour illustrer mon propos.

La PNL donc. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais faire un résumé de ce que j’en ai compris et qui n’est pas ce qu’en dit Wikipédia, mais par les livres que j’ai lus et les rencontres que j’ai eues avec des personnes en faisant usage. Il y a plusieurs principes de base. Par exemple, nous serions plus ou moins catégorisés par notre perception de nos sens : visuel, auditif ou kinesthésique (toucher). Ainsi la communication entre un visuel qui dit "Vois-tu ?" n’aurait pas une bonne communication avec un auditif qui lui répond "Je n’y entends rien à toutes tes théories". L’objet est donc d’ouvrir nos canaux qui font circuler l’information afin, du côté de l’émetteur, de s’assurer que le message est reçu par le bon canal et, du côté du récepteur, de se mettre à bien recevoir le message. Un autre aspect est de s’ouvrir le plus de possibilités pour réagir à une situation donnée partant du principe que tout être vivant réagit et choisit la meilleure solution qui lui est donnée parmi celles qu’il a à sa disposition. S’il n’en a que deux et que toutes les deux sont mauvaises, il ne s’en sortira que par une mauvaise. Exemple : on n’est pas très aimable avec un enfant qui n’a devant lui comme solution que de pleurer, ce qu’il fait très bien. A chaque réprimande, il pleurera comme une fontaine. Il ne sait rien faire d’autre et surtout il n’a aucune palette à sa disposition pour faire autrement. Si on lui dit qu’il pourrait également au choix : crier, partir en courant, se taire, se boucher les oreilles, rire, se retourner... On enrichit de solutions son comportement et en toute théorie il agira avec la meilleure opportunité possible et donc donnera un bon coup de pied à sa mère (à son père il n’osera pas. Je sais c’est machiste). Enfin ce qui m’intéresse ici c’est comme son nom l’indique (neuro-linguistique) que la langue aurait une influence sur nos comportements. Et cela se comprend facilement par cet exemple. En Amérique du Sud, certaines peuplades n’ont qu’un mot pour indiquer tout à la fois le bleu et le vert ou le marron et l’orange. D’où un problème de compréhension et de distinction des couleurs. A l’inverse, certains esquimaux ont un vocabulaire beaucoup plus étendu que le nôtre pour désigner l’état de la neige. De ce fait, ces esquimaux ont une perception beaucoup plus riche que nous de la neige. Je terminerai par deux langues que je vais opposer : l’allemand et l’italien. Vous imaginez bien qu’un peuple qui toute sa vie ne peut comprendre une phrase qu’en attendant la fin de celle-ci à cause du rejet de fin de phrase aura un comportement différent que ceux qui ont supprimé les pronoms personnels. Je ne sais rien de l’exactitude des théories de la PNL, juste qu’elles m’ont plu sans pour autant en faire ma religion. Et cette théorie m’est utile dans ma démonstration. Voilà, ce n’est pas honnête, mais cela est bien pratique. Je veux en venir que si je ne prends pas ici parti entre les anciens et les modernes (la langue doit évoluer ou non) les habitudes langage en réduisant le nombre de mots ou plutôt en modifiant la valeur sémantique de certains de ceux-ci réduisent nos possibilités et referment ainsi notre angle de vue de notre pensée. Venons-en au plat principal. Ce qui me chatouille les nerfs. Il y a des mots dont le sens est détourné, il y a des erreurs de sens. Certains sont sans danger et passés dans le langage courant, d’autres se sont imposés, mais avec un appauvrissement de notre réflexion en fait. Voici comme dirait Gala, ma liste sans ordre de priorité :

  • un prix pas cher  : le prix ne peut être qu’élevé ou bas, ce n’est que le produit qui est cher.
  • achalandé : pour beaucoup un magasin bien achalandé est un magasin qui est bien approvisionné alors qu’achalandé veut dire qu’il est fréquenté en abondance, le chaland étant le client et non la marchandise.
  • il n’y en a pas un pareil : on l’entend assez souvent celle-là. Evidemment un est pareil à lui-même, c’est : il n’y en a pas deux pareils.
  • vous avez trois choix parmi ces voitures : il y a confusion de destination. Le choix lui-même ouvre la multiplicité. En fait c’est : vous avez le choix parmi 3 voitures. Lorsqu’il y a le pluriel à choix cela correspond en fait à des choix successifs qui concernent des "objets" différents. Effectivement on fait des choix dans sa vie. Ainsi peut-on faire le choix entre deux cravates, le choix entre quatre pantalons (ou entre 42 colliers et le choix entre 18 jupettes - oui je sais c’est un coup bas) on aura bien fait deux choix mais chacun différent, c’est le seul cas ou le pluriel a un sens.
  • glauque : à celui-là avec le suivant on l’aime bien. Les yeux glauques (on pense alors à trouble, globuleux), une affaire glauque (trouble, dangereuse, pas nette). En fait glauque veut dire vert, plus exactement le vert d’un étang. Il y a bien une filiation lointaine, l’eau d’un étang peut être trouble, opaque, cependant il vaudrait quand même mieux employer le mot trouble. Enfin, glauque cela sonne mieux à l’oreille, en cela nous rapproche des Anglais avec leurs smash, splash...
  • conséquent : en voilà qui prend une place prépondérante dans le langage. Avec lui on a l’impression d’en avoir plein la bouche. Il fait du volume en somme. Ainsi une fortune très importante devient-elle une fortune conséquente. Cela fait tellement mieux. Peu importe que cela n’a pas de sens, bien que nos aimés dictionnaires aient intégré ce sens-là. Et pourtant il suffit de vous rapporter au substantif pour comprendre l’absurdité de cette déviance : diriez-vous la conséquence d’argent qu’il possède à la place de la grande quantité d’argent qu’il possède ? Certes non. Conséquent est du domaine de la relation de cause à effet entre deux objets, l’un dépendant hiérarchiquement de l’autre. C’est un mot du domaine de l’abstrait et non du concret. De même puisque tant de journalistes mettent ce mot à toutes les sauces il ne leur viendrait pas à l’idée de dire une somme inconséquente d’argent pour dire une somme faible. Pourtant inconséquent est l’opposé de conséquent, et faible celui d’important. Effectivement il est inconséquent d’employer conséquent en lieu et place d’important.
  • rutilant : ce mot veut maintenant dire brillant alors qu’il veut dire rouge.
  • rampant : on a parfois employé ce terme d’armoirie, comme lion rampant, en politique : le socialisme rampant. Souvent on comprend qui rampe, or c’est dressé sur ses pattes que veut dire lion rampant comme s’il voulait gravir une rampe, et non l’inverse. C’est le cas de la confusion de tomber dans les pommes qui vient en fait de tomber en pâmoison et avait dû donner en son temps tomber dans les pâmes, ce qui était incompréhensible pour une majeure partie des gens, pommes ayant un sens concret, bien qu’absurde, plus immédiatement saisissable en l’association de l’image de tomber sur un tas de pommes.
  • après que : par analogie avec avant que la plupart des gens met le subjonctif alors que c’est l’indicatif qu’il faut employer. En effet le subjonctif comme son nom l’indique touche au subjectif. On met le subjonctif pour un ordre, un doute, une hypothèse. Cela correspond avec avant que puisqu’il n’y a pas de certitude, en revanche si on dit après que, c’est que cela a eu lieu. C’est donc une certitude, donc l’indicatif.
  • sur : je vais terminer avec celui-là qui est mon ennemi mortel. Il y a quelque temps la préposition universelle était de. Aujourd’hui ce maudit sur est partout dans la langue sur toutes les lèvres. Pour avoir le droit d’utiliser sur il faut qu’il y ait une surface, c’est-à-dire deux dimensions. Chaque fois qu’il n’y a pas deux dimensions on ne peut utiliser sur. Ainsi dit-on maintenant j’habite sur Paris au lieu de à Paris ou selon ce que l’on veut dire dans Paris. Autre exemple, on ne tourne pas sur la droite mais à droite. Une direction par définition n’a qu’une dimension, c’est une ligne. Mais ce sur est partout. J’ai parlé sur le problème du métro (du problème). Nous avons discuté sur les moyens à employer (des moyens à employer ou le COD nous avons discuté les moyens à employer pour dire autre chose). Je pars sur Lyon (pour Lyon car il y a un objectif). J’ai travaillé sur mon discours (j’ai travaillé mon discours ou à mon discours selon ce que l’on veut dire). Une variante : il m’a crié dessus à la place de contre moi. Quel temps fait-il (souvent on dit il fait oubliant l’inversion) sur Paris, sur la province (à Paris, en province). Ceux qui disent qu’ils habitent sur une ville ne disent pourtant pas (car cela ne va pas jusque-là) qu’ils habitent sur leur appartement. Et pourtant une ville, à ma connaissance, est en trois dimensions. A la limite, on peut habiter sur le trottoir, mais même pas sur une cour car une cour a forcément des parois sinon c’est une place. Il y a donc encore quelques réticences quand cela est resté évident (comme appartement ou cour), mais ailleurs c’est la débandade. Je roule sur 5 km (pendant 5km car ici la distance est plus temporelle ou spatiotemporelle) car on roule sur la route certes, mais le temps est la quatrième dimension et non les deux d’une surface d’autant qu’Einstein nous dit que le temps est courbe. Donc si on comprend la signification de sur qui colle à une réalité intangible : une surface à deux dimensions, on se rend compte de l’aberration de son emploi universel et c’est là que cela rejoint la PNL : en torturant une préposition on modifie notre raisonnement et on s’appauvrit. Faites cette expérience de réfléchir un temps, de visualiser (si vous êtes visuel) sinon de faire raisonner en vous (si vous êtes auditif) ce fameux sur et la signification que cela apporte par exemple dans l’expression : j’ai discuté sur ce sujet à la place de j’ai discuté de ce sujet ou même j’ai discuté ce sujet. Vous y trouverez peu à peu des différences de sens qui perturbent la vérité ou plutôt la réalité du sens.

Moyenne des avis sur cet article :  4.09/5   (57 votes)




Réagissez à l'article

91 réactions à cet article    


  • Vieux Sachem 28 mai 2008 11:10

    Pourquoi ne parlez-vous pas d’alternative ? les mécréants disent :"il y a deux alternatives", alors que lorsque deux solutions sont possibles, il n’existe qu’une alternative.Ex : votre article est-il intéressant ? Il n’y a qu’une alternative voter OUI alors que le NON est majoritaire à 11 heures10.


    • Ronny Ronny 28 mai 2008 11:31

      Contrairement à pas mal d’autres lecteurs, vu les scores, je trouve ce papier intéressant, bien que trop superficiel. La première partie sur la PNL aurait pu constituer un article à elle seule, surtout si elle avait été développée de façon plus précise, moins vague, plus argumentée.

      La seconde partie est très différente de la première. Les "coups de gueule" sont pertinents et pour certains amusants. Néanmoins, une langue est vivante si elle conserve un équilibre entre évolution et diffusion. Explication : les langues qui n’évoluent plus sont par définition des langues mortes. Le français s’est enrichi d’expressions, de mots d’origines étrangères. C’est aussi vrai pour l’anglais qui, bien que désigné comme anglo saxon, conserve de très fortes racines latines empruntées au vieux français justement. Il est donc nécessaire que certains mots, et leur sens, évoluent. Ainsi je sais que glauque signifie en premier lieu de couleur verdatre, mais sons sens second de "trouble" est acceptable dès lors que ce dit sens est connu de tous (et éventuellement validé).

      Ce qui précède me conduit au second point. Une langue qui évoluerait très rapidement serait aussi une langue morte, confinée à un "phonotope" (néologisme risqué j’en conviens) très étroit, à un tout petit nombre d’individus. Ce type de langue ne peut connaître que deux destins : soit sa disparition pure et simple (phénomène observé en Afrique, pour certaines langues très locales), soit sa diffusion au plus grand nombre. On pensera dans ce dernier cas à l’argot des XIXeme et XXeme siècle, ou plus récement au verlan des cités. Qui aurait compris "il est 2 plombes et 20 broquilles à la degoulinante" à la fin du XIXeme ? Qui aurait compris "cette meufette, elle est de la técie d’à côté, et je la kiffe grave" voila seulement 30 ans" 


      • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 11:44

         Ce n’est qu’un petit article pour juste quelques expressions. Je ne suis volontairement pas entré dans le débat de l’évolution de la langue. E si des expressions ou des mots comme glauque, rutilant ont perdu leur sens premier sans que cela soit une catastrophe, des expressions comme trois choix, et sur à toutes les sauces sont des non sens et cela doit être corrigé car cela touche à la simple justesse et à la réalité du sens.

         

        Quant à la PNL ce n’était qu’une sorte de viatique pour arriver au reste et pour dire que si on appauvrit les sens on a une répercussion sur le comportement : moins de sens = moins de solutions. Pour expliquer la PNL il faut sinon un livre au moins un grand nombre de pages alors un article...


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 juin 2008 03:39

         A l’Auteur : J’aime bien ce genre d’articles. qui me semblent une version intéressante de Trivial Pursuit. Jouant le jeu, donc, trois pseudo-colles. 1)  Quand un politicien s’engage sur son honneur, c’est que son honneur a trois dimensions ? 2) S’il réagit sur le champ, peut-il garder son équilibre ? 3) Par quoi remplacer "payer sur réception" quand on lui demande des faveurs ?  

        Comme on ne peut pas maintenir un débat sans contradiction, je vais aussi contester le "vert" pour glauque. Je propose " pers" ; Homère parle de γλαυκῶπις Ἀθηνᾶ , (Athena aux yeux "glauques") qu’on traduit généralement par pers. 

         

        PJCA


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 juin 2008 03:44

         On ne pourra plus dire que AV est l’alpha et l’omega.. .(glokòpis Athena)

         

        PJCA)


      • Sandro Ferretti SANDRO 28 mai 2008 11:42

        Au théatre ce soir.

        =Gaffiot (désabusé) : "Tempus fugit"

        =Littré ( très sec) : Plait-il ? Souffrez que je vous mande à l’effet de répeter.

        =Robert : "Y dit qu’il serait pas été plus avancé s’il aurait lu tous les livres".

        =Sud -Ouest : "de toute façons, on s’en fout : c’est pas Rugby" (pronnoncer rrrubbi)

         


        • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:07

          Tu confonds Sud-Ouest et Midi Libre.... oupsss c’est la même boîte ! Milladiou...


        • Olga Olga 28 mai 2008 12:10

          Imhotep, il n’y en a pas un pareil, pour remettre la langue de Molière à sa juste place.

          C’est assez conséquent comme article. Pas glauque pour un sou. Et un sou, ce n’est vraiment pas un prix cher. Vous avez dix choix parmi cette liste bien achalandée, d’expressions rutilantes, mais privées de leur véritable sens. Après que j’aie écrit de telles fautes, je redoute la colère rampante des linguistes de service. 

          Ayant peu de temps pour travailler sur ce commentaire, je vous laisse découvrir ce douteux condensé.


          • Dame Jessica Dame Jessica 28 mai 2008 14:30

            @ Olga

             Le commentaire vaut l’article par son humour...Chapeau bas !


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 15:17

             Chapeau bas et zéro pointé, deux heures de colle que vous viendrez faire chez moi tard le soir... en rattrapage.


          • Olga Olga 28 mai 2008 17:02

            @Dame Jessica

            Merci pour cet aimable compliment.

            Je m’empresse de te féliciter, à mon tour, pour ton commentaire adressé à Imhotep. Il est, à l’évidence, fort bien troussé (c’est le commentaire qui est fort bien troussé, pas Imhotep). Désolé, je ne le ferai plus...

            @Imhotep

            J’imagine que je viens de récolter deux heures de colle supplémentaires, pour insolence caractérisée ?


          • Dame Jessica Dame Jessica 28 mai 2008 17:08

            @ Olga

            Je vous trouve tout à fait irresistible chére Olga et votre impertinence n’en est que plus appréciable ! Prenez garde Imothep, voici une jeune femme qui sait ce que parler veut dire !


          • Olga Olga 28 mai 2008 17:19

            Shawford tu m’insupportes...

            Quelle est cette rage qui sommeille en toi ?

            Elle se réveille si souvent, quand tu rejoins notre agora.


          • Olga Olga 28 mai 2008 17:37

            Bravo Shawford, tu sais faire des phrases finalement. Je voulais juste en avoir la confirmation.

            Ce n’était pas la peine de souligner que tes "interventions" reprennent des paroles de chansons d’amour. J’avais eu tout le loisir de m’en rendre compte, dans tes commentaires si prolifiques.

            Tu peux à présent retourner vers tes premiers amours musicaux. Try a little tenderness


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 18:06

             @ Olga

            L’insolence est une preuve de caractère et s’il n’est pas gras, le caractère c’est du bon. Ceci dit deux heures de colle supplémentaires cela nous amène à minuit, l’heure du bouillon, du loup garou, et du bain, nu, sous la lune...


          • Olga Olga 28 mai 2008 18:34

            Imhotep,

            Le coup de la lune, à minuit, on me l’a déja fait.

            Par temps pluvieux.

            J’ai pris le bouillon, sans voir le loup-garou.

            Le bain de sang fut évité de justesse...


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 18:43

             Se jeter à l’eau sous la pluie c’est la marque déposée de Gribouille. Il va falloir ramer dur sur Tibériade pour en payer les droits d’auteur(e)


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 18:56

             Olga : vous êtes démasquée vous devrez en plus des droits d’auteur(e) des droits d’image à Natalie Portman .....


          • Olga Olga 28 mai 2008 19:05

            Well done Imhotep ! I’m Natalie also known as Evey.


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 19:26

             Damned of hell ! Who’s Hevey ?


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 19:27

             Sorry Evey 


          • Olga Olga 28 mai 2008 19:47

            Je te le dis tout net, Blondi, ça roule !


          • Olga Olga 28 mai 2008 19:54

            Imhotep,

            Crois-tu que je vais répondre à une question écrite en anglais, dans les commentaires d’un article intitulé : "Et si nous parlions français ?" ?

            You are out of your mind...

             


          • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 20:10

             Sure I’m a poor lonesome cowboy. I’ve no mind.


          • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:12

            Ainsi fut fait, et elle jeta l’O du bain de minuit...


          • Olga Olga 29 mai 2008 11:43

            @Shawford

            Join our group and you will find
            Harmony and peace of mind

            We can see you troubled soul
            Give us all your money we’ll
            Make it better

            @Emile Red


            Power to the people, right on
            A million workers working for nothing
            You better give ’em what they really own
            We got to put you down
            When we come into town

            Ohh, can’t anybody see
            We’ve got a war to fight


            @Tout le monde

            Well we all shine on
            Like the moon and the stars and the sun

            I got nobody on my side
            And surely that ain’t right



          • Olga Olga 29 mai 2008 12:03

            @Shawford

            Day and night I’m watching you

            Dear oh Lord, it’s easy

            How’d you get to be
            Happiness


          • Olga Olga 29 mai 2008 12:03

            @Emile Red

            We’ll be swimming in the sea
            Of wisdom and serenity


          • Olga Olga 29 mai 2008 12:57

            Shawford,

            It’s so logical...


          • faxtronic faxtronic 28 mai 2008 12:20

             

            Il y a aussi des mots comme "Basé sur :" qui m’enerve.

            Dans mon quotidien, AV est le seul endroit ou je peux communiquer en francais. Le reste c’est uniquement neerlandais ou anglais.Donc je ne connais les nouvelles modes debiles de langages. mais un langue est vivante. 

             


            • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 16:48

               exact on confond basé et fondé


            • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:13

              Et fondé n’est pas fondu comme certain remède bonne fame.


            • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:15

              Arghhh !!!

              De bonne fame

              Ten points less...

               


            • HELIOS HELIOS 28 mai 2008 12:31

              Mon dieu, déjà qu’étant atteint d’une dyslexie dactyle participant à mes fautes d’orthographe que j’ai décidé de ne plus corriger, maintenant il faut surveiller son vocabulaire, sa grammaire et pire sa sémantique... non, non et non, après Sarkozy, Lerma et l’essence à dix balles s’il faut se fader un prof derrière notre clavier....

              Merci pour votre article, j’ai bien aimé !


              • Lino Pralino La Praline 28 mai 2008 12:37

                 

                Les Français m’agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère, je suis bien obligé de parler avec eux.


                • Qual 29 mai 2008 19:08

                  Les Français m’agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère, je suis bien obligé de parler avec eux.

                  Les étrangers sont aussi agaçants à ne pas vouloir parler français, langue de la France éternelle, de la patrie du génie, à coté de laquelle les autres langues font figure de cris d’animaux ; le français dis-je, langue de la fille ainée de l’Église , langue du peuple élu, langue de la France, l’éden sur terre dont l’insigne est le coq, animal connu pour son aptitude à chanter les pieds dans la merde...

                  @l’auteur : bravo, bel article, même si l’introduction est un peu longue. J’ai moi même, à ma grande honte, commis certaines des fautes que vous listez après "sur".

                  Typhon, Qual


                • Sahtellil Sahtellil 2 juin 2008 01:47

                  Les Français ont détourné le vocable argotique "con" de son sens originel, en ont fait l’insulte suprême et le servent entre autres noms d’oiseaux à ceux d’entre eux qui, agrippés au plancher aux vaches, n’entendent que couic au second degré, bien que celui-ci soit une invention multinationale dont les Français ne sont pas les moindres contributeurs.

                  Mais bon, perso n’aimant pas particulièrement ce mot et n’étant pas Français, je le leur laisse très volontiers, ayant une préférence plus marquée pour mes cris d’animaux...

                  BMD


                • caramico 28 mai 2008 12:39

                  Comptez lz nombre de "en revanche" utilisé à toutes les sauces par les journalistes, notamment sur France-Info !


                  • pseudo pseudo 28 mai 2008 13:15

                    J’adore aussi : fumer augmente la chance de mourir d’un cancer du poumon de 50 %, être obèse augmente les chances de devenir diabétique....

                    C’st fou ce qu’on peut avoir de chance en France

                    P.S. : ce n’est pas la peine d’écrire pour dire que ce n’est pas 50 %, j’ai mis ce chiffre totalement au hasard. Je ne connais pas du tout les statistiques sur le cancer du poumon et d’ailleurs je ne m’y intéresse pas particulièrement (je ne fume pas ).


                    • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 15:37

                       C’est vrai qu’on emploie chance à la place de risque ou grâce à la place d’à cause de (ou l’inverse parfois)


                    • Yannick J. Yannick J. 28 mai 2008 17:05

                      celui que je préfère :

                      fumer peut provoquer le cancer mortel du poumon............

                       

                      ceci dit je ne savais pas que le cancer du poumon n’était pas forcément mortel...

                      on peut me dire "non !!! des gens s’en sont sortis" (tien celle là aussi elle est pas mal...)...

                      cela dit (enfin écrit), un cancer EST mortel...


                    • Yifu66 28 mai 2008 19:18

                      Non, le cancer est mortifère.


                    • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 19:29

                       Non, l’homme est mortel ...


                    • Deneb Deneb 29 mai 2008 07:18

                      Yannick

                      Cancer EST mortel

                      L’ennui aussi.

                      Cela dit, l’autre jour chez un buraliste j’ai vu un homme achetant les cigarettes. Il paie son paquet, le regarde et voit : "fumer provoque l’impuissance". Il le rend au buraliste, demandant :"donnez moi plûtot celles qui donnent le cancer"


                    • biztoback 29 mai 2008 10:50

                      hahaha ! C’est vrai ou c’est une bonne blague ?


                    • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:27

                      "Non, l’homme est mortel ... "

                      Bien que cela paraisse possible, ou malgré la possibilité de cela (et pas celà), allez le dire à Highlander....


                    • chmoll chmoll 28 mai 2008 13:16
                      Et si nous parlions français ?

                      ça d’mande beaucoup de réfléchiss’ment


                      • biztoback 28 mai 2008 17:00

                        c klr, grav ptdr


                      • La Taverne des Poètes 28 mai 2008 14:07

                        Il y en a aussi qui vont en vélo au docteur. Donc à l’intérieur du vélo ! et non dessus. Et pas chez le docteur (en médecine dois-je préciser ? Il y a des docteurs en d’autres disciplines, en Droit par exemple).

                        Donc on dit : à vélo ou en voiture. A cheval ou en charrette...

                        Quant à "glauque", on dit que le mot est devenu vulgaire depuis que certains l’ont épelé : G-L-L-O-Q (G - deux L- O Q !)

                         

                         


                        • La Taverne des Poètes 28 mai 2008 14:16

                          J’ai un truc personnel pour me retrouver dans le verbes "amener", "apporter", "envoyer". La méthode n’est pas parfaite mais néanmoins utile :

                          - Les verbes contenant "porter", je les emploie pour une chose : apporter un livre, emporter ses affaires. Exception : Déporter s’applique à des êtres humains et non à des choses mais justement n’est-ce pas révélateur ?

                          - Les verbes contenant "mener", je les utilise pour les êtres car on ne porte pas ici : on accompagne : amener sa femme, emmener qqn en voiture.

                          - Le verbe "envoyer", je le réserve aux messages : envoyer un courrier, un mail, un émissaire, envoyer promener quelqu’un (c’est le message qui prime aussi non ?)

                          Je dis cela parce que j’entends parfois dire par exemple "j’ai envoyé ma mère" ou "j’ai amené mes affaires"

                          Attention ! Ma règle est personnelle et n’est pas absolue.


                        • La Taverne des Poètes 28 mai 2008 14:20

                          "La mort l’a emporté" me paraît une expression juste : la mort enlève les êtres et les porte dans le néant comme de simples choses.


                        • biztoback 28 mai 2008 17:02

                          hahaha qu’est ce qu’on rigole avec la Taverne des Pouet...


                        • Olga Olga 28 mai 2008 20:12

                          hihihihi,

                          On ne vous attendait plus.

                          Quel dommage que vous soyez venu quand même...


                        • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 12:13

                          @ la Taverne

                          Lorsque tu grimpes une côte trop raide le vélo à la main, tu l’amènes ou tu l’emportes ?

                          Et la brouette tu l’apportes ?

                          Ta TV en panne tu l’emmènes avec toi ou tu l’apportes chez le réparateur ?

                          En tous les cas, Bush a bien envoyé ses troupes en Irak...


                        • cimonie raoul 28 mai 2008 14:12

                          la violence est symptomatique du manque du vocabulaire, elle est l’illustration forte de la non maitrise des mots. je conseille a la lecture, le dernier recueil de mots de Francois Rollin.


                          • Dame Jessica Dame Jessica 28 mai 2008 14:28

                            @ L’auteur

                            Mon cher Imothep, à l’instar de votre illustre prédécesseur, vous êtes un modéle pour l’équivalent moderne des scribes d’antan !J’ignore si je vous admire ou vous envie...Les deux sans doute ! Bien que d’une pauvreté sémantique pathétique au regard de votre talent d’écrivain, je me permets tout de même de vous faire part du grand plaisir que j’ai eu à vous lire ! Quelle élégance luinguistique, quel brio dans le développement de votre sujet, vraiment Monsieur, si votre ramage se rapporte à votre plum(age) vous êtes le phénix des hôtes d’Agoravox ! j’ai adoré votre billet parce que j’aime passionnément les mots, leurs sonorités et le fait que de l assemblage judicieux de ce "tas" de mots sans lien entre eux nait une pensée, une reflexion fluide, brillante et claire comme le soleil au milleu de la nuit !Merci infiniment pour ce trés joli exercice de style...

                            Quand aux inévitables acariâtres qui vont s’empresser de stigmatiser votre article, je les prie humblement de le faire avec le même talent que vous...

                             


                            • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 15:19

                               Je ne peux que me courber sous le poids de vos compliments à en devenir bossu et toucher la bosse d’un bossu cela porte bonheur, monseigneur...


                            • Sandro Ferretti SANDRO 28 mai 2008 15:56

                              @ Dame Jessica,

                               

                              Puisque c’est comme ça et que vous dites cela à tout le monde, je demande le divorce.

                              Je vous laisse mon cabriolet 403 et mon imper comme pension alimentaire. Je garde les cigares.

                              Signé : Colombo


                            • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 16:01

                               Ne divorcez pas je en suis qu’un amant de passage...


                            • Dame Jessica Dame Jessica 28 mai 2008 16:32

                              @ Sandro alias Colombo

                              Mais...Mais... enfin chéri ce n’est pas du tout ce que vous croyez, revenez voyons, ne soyez pas si possessif !

                              Jamais, vous entendez, jamais je ne vous laisserais vous divorcez de moi ! Qu’y puis - je si ce lieu rassemble tant de talents épistolaires ? Soyez moins drôles et moins brillants et je vous accorde la garde du chien !


                            • Yannick J. Yannick J. 28 mai 2008 17:10

                              reste l’épineux sujet de la garde des rideaux......


                            • Sandro Ferretti SANDRO 28 mai 2008 17:10

                              Dame Jessica :

                              "Sais - tu que la musique s’est tue ?

                              Sais-tu qu’un salaud a bu

                              L’eau du nénuphar ?

                              L’honneur, tu l’as perdu

                              sur ce lit de bataille.

                              Soigne les hommes à poigne

                              Soulage la patissière

                              Erre, erre...

                              J’sais plus qui tu es

                              Qui a commencé

                              Quelle est là mission

                              Soldat sans joie

                              Va, déguerpis

                              L’amour t’a faussé compagnie."

                              A. Bashung/ Jean Fauque, dans "Fantaisie Militaire".1997 Barclay


                            • Olga Olga 28 mai 2008 20:17

                              Sus à l’intrus ricanant, qui devrait se contenter de gratter sa guitare en carton !


                            • Dame Jessica Dame Jessica 29 mai 2008 10:43

                              @ Sandro

                              J’en suis toute émue, trés cher



                            • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:39

                              @Sandro,

                               Un amant n’est qu’un léger risque, un aimant est un bien plus grand danger, il attire et électrise de son magnétisme intrinsèque...


                            • Deneb Deneb 28 mai 2008 15:04

                              L’evolution d’une langue n’obeit ni à la logique, ni aux linguistes. Quand vous étudiez l’etymologie, vous vous appercevez que l’evolution des mots se fait souvent par des interpretations erronées, quiproquos, malentendus etc. Il faut être prudent avant de qualifier d’incorrecte une phrase ou une construction syntaxique d’usage courant - parfois celle-ci est validée ultérieurement par un (futur) grand nom de la litterature. Le monde change, et le langage avec, heureusement !


                              • Alexis Brunet Alexis Brunet 28 mai 2008 15:52

                                Au jour d’aujourd’hui, on ne sait plus parler français. Car, malgré que l’on aille encore à l’école, les gens ne font plus attention, et moi avec !


                                • Serpico Serpico 28 mai 2008 16:37

                                  Alexis Brunet : "Au jour d’aujourd’hui"...

                                   

                                  ***************

                                   


                                • Serpico Serpico 28 mai 2008 16:39

                                  Alexis Brunet :

                                   

                                  Et j’ai failli rater "malgré que"...

                                   

                                  Vous faites exprès, là ?


                                • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:43

                                  Sans parler du "moi avec"...


                                • horum omnium horum omnium 1er juin 2008 19:13

                                  c’est comme ce pléonasme "au jour d’aujourdui" c’est dire 3 fois la même chose puisque "hui" signifiait "ce jour , maintenant" mais étant confondu avec "oui" il s’est vu accolé un préfixe, puis un second...


                                • horum omnium horum omnium 1er juin 2008 19:20

                                  bravo imhotep, à moi aussi depuis quelque temps le "SUR" m’arrache les oreilles.

                                  Tout comme ces pseudo bilingues qui croient devoir prononcer le mot norvégien (berg n’est pas un vocable anglo-saxon) ICEBERG comme ICECREAM, alors qu’il devrait se proncer comme ISlande...


                                • kisifi 28 mai 2008 16:20

                                  L’affirmation "certains esquimaux ont un vocabulaire beaucoup plus étendu que le nôtre pour désigner l’état de la neige" correspond à une légende sans fondement.

                                  Je vous conseille de lire ou relire l’excellente analyse de Geoffrey Pullman sur ce sujet : http://charlatans.info/esquineige.shtml
                                   

                                  Pour ce qui est des couleurs je suis un peu sceptique sur l’influence de la linguistique sur le comportement : en réalité la perception des couleurs est variable d’un individu à un autre, qu’ils parlent la même langue ou pas. Pire : cette perception varie également suivant le contexte, la luminosité etc. Il est pour moi évident que c’est le vocabulaire qui suit ces approximations de perception, et non pas l’inverse.


                                  • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 16:47

                                     Deux choses :

                                    la première est que j’ai mis cette théorie au conditionnel bien qu’elle me plaise malgré tout. Et si cette partie de théorie concernant la langue des esquimaux est tirée par les cheveux, il sera difficile à vous de me faire croire que cela a les mêmes conséquences pour notre façon de réfléchir si on est obligé d’attendre la fin d’une phrase (allemand) pour en comprendre le sens ce qui impose la patience et une langue qui supprime (pas tout le temps) les pronoms personnels et qui fait des abréviations pour tout . Il y a forcément une incidence.

                                    Ka seconde c’est que je suis allé lire votre article fort intéressant mais qui se dévalorise à la fin car il compare deux séries de nom (les lexèmes) pour prouver sa théorie et ces deux séries ne sont absolument pas équivalentes. Il nous embrouille avec tout un tas de déclinaisons et autre modifications (j’aimerais du reste comprendre une langue qui a 280 flexions pour un mot si cette langue n’est pas complètement folle car j’imagine mal 280 situations pour un même mot - du reste pour le coup son explication est complètement absconse). Cet article part du principe de relativisme et que cette théorie du plus grand nombre de mots pour la neige serait une sorte de racisme qui permettrait de dire que certains sont plus ouverts que d’autres de par leur langue. En conclusion cet article est intéressant mais à mon sens un peu péremptoire, il me fait penser au docteur Diafoirus, on inonde une explication de beaucoup de mots complexes et on nous noie dans cette explication. Evidemment il est, et de beaucoup, plus savant que moi en la matière et je lui laisse la possibilité d’avoir raison. Reste cette dernière comparaison qui est assez malhonnête.


                                  • kisifi 28 mai 2008 17:33

                                    Pour les 280 flexions ca paraît démentiel, mais ça ne l’est pas tant que ça : il faut comparer par exemple avec les différentes formes que prend un verbe francais suivant la conjugaison. Ca ne dépasse pas la centaine, mais c’est pourtant énorme une fois rapporté à l’utilité pratique (la plupart des autres langues s’en tirent avec uniquement un marqueur pour différentier passé/présent/futur/passif/conditionnel).

                                    Il serait pourtant évidement erroné d’en déduire que les français ont une centaine de manière différente de dire "embrasser" pendant que les anglais n’en ont que 3 ou 4. Et encore plus spécieux d’en déduire que les français embrassent mieux !

                                    Sinon je ne trouve pas que la dernière comparaison de l’article cité soit malhonnête. Le format des deux listes est différent mais les sémantiques sont comparables.

                                     


                                  • Serpico Serpico 28 mai 2008 16:36

                                    Je hais moi aussi l’emploi de "sur" au lieu de "de". Cela semble faire "personne branchée" ou occupée ou membre d’un clan quelconque.

                                     

                                    Ce qui m’est le plus insupportable, c’est la faute de logique.

                                     

                                    Exemple : "choisir entre deux alternatives" au lieu de "avoir UNE alternative"

                                     

                                    Ou le poids lourd : "Voire même"...


                                    • Imhotep Imhotep 28 mai 2008 16:51

                                       exact puisque que voire à ne pas confondre avec voir veut dire même...


                                    • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 11:55

                                      Encore que le pléonasme n’est pas totalement rejetable, il sert parfois à conforter ou exagérer une idée, le "voire même" semble érroné en exemple mais dans le langage courant il passe sans aucun problème.

                                      Les anomalies de langage sont des richesses supplémentaires : on dit "descendre du bus" ce qui en soit ne veut rien dire, ou "ouvrir le robinet", les personnalisations sont aussi dans ce registre " je suis tombé en panne", comme les images étranges "prendre ses jambes à son cou"...


                                    • polo 28 mai 2008 18:15

                                      L’expression "au jour d’aujourd’hui" se généralise, malheureusement.


                                      • vivelecentre 28 mai 2008 20:34

                                         

                                        article sympa ..et vaste sujet quand ceux qui devrait nous montrer l’exemple s’exprime...

                                        Citons par exemple un leader politique lors du dernier festival d’Avignon : « La culture devrait relever davantage de l’auxiliaire être que de l’auxiliaire avoir », : « Etre ou ne pas être, dormir, rêver peut-être… »

                                        Belle envolée lyrique certes ! .....
                                         

                                        C’est beau , mais cantonner être ou avoir au seul rôle d’auxiliaire alors que verbe aurait été plus juste. Etre et avoir sont certes des auxiliaires quand « dépouillant leur signification propre », selon le Bon Usage, ils se combinent à d’autres formes verbales pour créer les temps composés. Mais ils ont aussi, et surtout, le sens d’exister et de posséder


                                        • Asp Explorer Asp Explorer 29 mai 2008 07:21

                                          Tiens, personne ne vient nous emmerder avec l’espéranto ?


                                          • Krokodilo Krokodilo 29 mai 2008 10:04

                                            Si : toi !


                                          • Hermes esperantulo 29 mai 2008 09:07

                                            Article très interessant, Surtout sur la partie esquimeau

                                            Un autre exemple est celui du thé chinois. Dans mes vagues souvenir de lecture, si je ne me trompe pas trop, en chine, quand le thé est noir ils disent couleur jaune, pour eux la couleur est jaune.

                                            Autre exemple sinon, dans votre vie quotidienne chacun interprete les couleurs ; bon bien sur, on distingue tout un jaune, d’un bleu ou d’un vert franc et pétant ; mais par exemple certains turquoises peuvent être plus bleu ou plus vert selon la personne, ou encore la couleur indigo qui peu être confondue avec du bleu ou du violet. Et aussi assez souvent on dit une couleur puis quand après on met le tissu à coté d’un autre on modifie couleur, car un effet de comparaison apparait alors.

                                            Pour la modification du sens des mots, elle se fait souvent de ce que j’ai pu lire par le fruit des interactions entre groupe par glissement sémantique ou erreur d’interpretation ; l’évolution est mots est normale et personne ne peut l’arreter, certains disparaisent, d’autres changent, d’autres apparaissent.


                                            • Emile Red Emile Red 29 mai 2008 12:00

                                              Grande discussion avec des enfants :

                                              Comment définir le turquoise, quelle différence entre le violet et le mauve, carmin est-il plus près du vermillon ou du bordeaux et le jaune moins jaune est ce de l’ocre ou du marron ?


                                            • kisifi 29 mai 2008 17:05

                                              En malgache la couleur "rose" se dit "mavo kely", ce qui signifie mot-à-mot "jaune faible".

                                               


                                            • Tony Pirard 2 juin 2008 01:04

                                               La langue d’Amyot confonds jusque les Français,imaginez les autres... ! par exemple : La mer.... féminine en Français et masculin en Portugais... ! Allemand,place tout ce qu’il veut dire et le verbe au fin de la phrase. Anglais.... What’s are friends for. Dors avec un bruit comme ceci.. !

                                               C’est jusque amusant ,savoir qu’ils encore ne se considérent savant,beaucoup de modéstie par signal... ! ouf !


                                              • Sahtellil Sahtellil 2 juin 2008 05:43

                                                Les fautes d’orthographes sur AgoraVox sont la régle. Pas de quoi fouetter un chat. On peut appeler ça erreurs de frappe ou pas le temps de me relire. Seulement je suis frappé par la propension extraordinaire des Agoravoxiens à écrire "hors" en lieu et place de "or" (la conjonction, pas le métal). Peut-être que la veriosn correcte ne me saute pas aux yeux mais je parlerais d’une proportion de 70-80% facile.

                                                Bizarre...

                                                BMD


                                                • hihoha 2 juin 2008 06:30

                                                  Fautes d’orthographe sans SSSS


                                                  • Sahtellil Sahtellil 2 juin 2008 07:46

                                                    Oui merci. Mon correcteur n’avait pas relevé...

                                                    BMD


                                                  • modestine 12 juin 2008 10:17

                                                    merci en particulier pour le "sur" insupportable

                                                    question : dit on j habite a lyon ou j habite lyon ??

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès