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Accueil du site > Actualités > International > Etats-Unis : Obama, la force tranquille ? (2/2)

Etats-Unis : Obama, la force tranquille ? (2/2)

Depuis le 3 juin 2008, Barack Obama a officiellement la majorité absolue du nombre des délégués démocrates nécessaire à sa désignation comme candidat à l’élection présidentielle américaine du 4 novembre 2008. Et maintenant, que va-t-il se passer ? Seconde partie.

Dans la première partie, on a évoqué la victoire d’Obama aux primaires du Parti démocrate.


Quel candidat vice-président pour Barack Obama ?

L’un des rôles du vice-président américain, c’est de présider le Sénat américain. Son identité est importante pour les candidats, car il montre dans quel type d’équipe il engage sa candidature et sa campagne.

L’identité du candidat vice-président de John MacCain sera évidemment déterminante : prendra-t-il un représentant des "conservateurs" ? Ou décidera-t-il d’en finir définitivement avec l’équipe Bush ?

Pour Obama, l’enjeu est à la fois de maintenir l’unité du Parti démocrate et de rester cohérent avec son principal thème de campagne, le changement (un thème très classique tant aux États-Unis qu’en France, mais c’est sans doute l’adéquation du thème avec la personnalité de celui qui le décline qui fait toute la différence).

Barack Obama a nommé le 4 juin 2008 un petit groupe de personnalités chargé d’étudier quel pourrait être son candidat à la vice-présidence. Parmi ces personnalités, il y a Caroline Kennedy (la fille du président assassiné), Éric Holder (ancien vice-ministre de la Justice), Jim Johnson ("vétéran" de la vie politique américaine) et Fannie Mae (ancien patron d’un groupe financier).

Le 4 juin 2008, CNN évoquait pas moins de 18 noms possibles pour occuper cette place cruciale.

Parmi les plus connus, évidemment Hillary Clinton qui apporterait à Obama la voix des femmes et des ouvriers blancs et assurerait l’unité du Parti démocrate. Obama a déjà estimé que « la sénatrice Clinton ne peut que figurer parmi les candidats potentiels », mais semble s’inquiéter de sa capacité à limiter l’influence d’Hillary Clinton en cas d’élection.

Il y a aussi Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique et candidat aux primaires de 2008, d’origine hispanique (Obama a eu aussi du mal à convaincre les Hispaniques qui constitueraient la première "minorité ethnique" des États-Unis devant les Noirs), tout en crédibilisant les questions de politique étrangère grâce à son expérience comme ambassadeur américain.

Joe Biden pourrait aussi lui apporter toute son expérience de la politique étrangère avec six mandats de sénateur, mais son âge (65 ans) pourrait faire réfléchir le "leader du changement".

Mike Bloomberg, maire de New York, est un indépendant qui avait des vues présidentielles, et il pourrait rouler tant pour Obama que pour MacCain. L’enjeu serait de réconcilier les "centristes américains" en séduisant avec Bloomberg les républicains modérés. Par ailleurs, il pourrait apporter à Obama le vote des Juifs inquiets des campagnes le présentant à tort comme ami des islamistes (Obama, pourtant chrétien, a dû répéter à plusieurs reprises qu’il considérait que les États-Unis étaient le premier ami d’Israël).

Wesley Clark, ancien commandant de l’Otan, qui a raté les primaires de 2004 et soutien d’Hillary Clinton, pourrait incarner la réunification du Parti démocrate, mais son âge (63 ans) pourrait l’handicaper.

Les principales autres personnalités citées par CNN sont le sénateur Evan Bayh, le sénateur Chris Dodd, Chuck Hagel (ami de MacCain et anti-guerre en Irak), Ed Rendell (très populaire à Philadelphie et soutien d’Hillary Clinton), Kathleen Sebelius (gouverneur du Kansas) et Jim Webb (vétéran du Vietnam et auteur à succès).

John Edwards est aussi cité (mais il avait renoncé à cette possibilité dès mai 2008).


MacCain, récupérateur du clintonisme ?

La lutte va être difficile pour les deux candidats, mais il semblerait qu’aucun ne souhaite adopter des arguments "en dessous de la ceinture".

En Louisiane le 4 juin 2008, John MacCain a immédiatement proposé aux supporters d’Hillary Clinton de venir le rejoindre : « Les voix de tous les partisans d’Hillary Clinton seront les bienvenues », en pensant ainsi : « Je crois qu’il y a beaucoup de partisans de la sénatrice Clinton qui me soutiendront parce qu’ils estiment que le sénateur Obama n’a ni l’expérience ni le savoir ni le discernement pour relever les défis de la sécurité nationale de ce pays ».


Les précisions d’Obama sur Israël et l’Iran

De son côté, Barack Obama a prononcé un discours important de politique étrangère à Washington le 4 juin 2008 où il réaffirme la solidité de l’amitié pour Israël et la fermeté à l’égard de l’Iran.

Sur Israël, Obama a déclaré en effet : « Que ce soit clair : la sécurité d’Israël est sacro-sainte. Elle n’est pas négociable. Les Palestiniens ont besoin d’un État contigu et unifié qui leur permette de prospérer. (…) Mais tout accord avec le peuple palestinien doit préserver l’identité d’Israël en tant qu’État juif doté de frontières sûres, reconnues et défendables. Jérusalem restera la capitale d’Israël et ne doit pas être divisée », alors que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait affirmé récemment : « Le monde entier sait que la sainte Jérusalem a été occupée en 1967 et nous n’accepterons pas d’État palestinien sans Jérusalem pour capitale. ».

Les déclarations d’Obama ont évidemment fait bonne impression au Premier ministre israélien, Ehud Olmert, en visite à Washington, qui a estimé que « la sortie de Barack Obama a été très impressionnante et ses remarques sur Jérusalem très touchantes. (…) S’il est élu président, nous discuterons avec lui de toutes les questions qui sont à l’ordre du jour ». Une déclaration qui constitue une reconnaissance d’Obama en termes de compétences sur les relations internationales.

Selon Moses Mercado, un conseiller du candidat démocrate, Barack Obama devrait d’ailleurs se rendre en France d’ici deux mois et chercher un soutien international afin de crédibiliser sa candidature par une légitimité internationale malgré son manque d’expérience.


Une page qui se tourne ?

Pour l’instant, les sondages sont très fluctuants et donnent un très léger avantage à Obama (46,7 %) sur MacCain (44,5 %) qui n’est pas significatif.

Chaque candidat a ses faiblesses (Obama son inexpérience, MacCain son âge et son incompréhension face aux affaires économiques et sociales qu’il a lui-même avouée).

La question est de savoir ce qui va être privilégié par les électeurs américains :

1. un besoin encore présent de sécurité intérieure (les terroristes islamistes pourraient éventuellement perturber le jeu électoral) ; ou alors,

2. une forte volonté de tourner la page, celle "des années Bush et Clinton" (un peu comme ceux qui voulaient improprement en finir avec "l’ère Mitterrand et Chirac").

Ce changement, qui équivaudrait à la même ampleur que l’arrivée au pouvoir en janvier 1981 de Ronald Reagan qui, avec sa révolution thatchérienne, annonçait que « America is back » et qui avait redonné de l’honneur et de la confiance aux Américains après la sale guerre du Vietnam et la prise d’otages à Téhéran.

Barack Obama est tout à fait ce modèle de nouvel homme politique, ne représentant aucune communauté, dépassant les clivages sociaux anciens, et répondant à la nécessité de globalisation du début du siècle.

Obama, l’homme de la véritable globalisation (par son histoire personnelle, métis ayant vécu enfant en Indonésie puis à Hawaii, père du Kenya et mère du Kansas), celui de la synthèse des identités, donnerait une autre image des États-Unis, plus ouverts et plus aptes à comprendre les nouveaux défis de la planète.

À l’inverse, le choix de John MacCain représenterait une volonté de repli vers les valeurs traditionnelles et le passé sans beaucoup d’innovation dans la capacité à concevoir de nouvelles manières d’entretenir les relations internationales.

Dans tous les cas, il n’y aura aucun bouleversement majeur.

Rendez-vous le 4 novembre 2008 pour entendre le verdict des Américains.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (5 juin 2008)


Pour aller plus loin :

Pourquoi Obama ?

Annonce de la victoire d’Obama aux primaires (3 juin 2008).




Documents joints à cet article

Etats-Unis : Obama, la force tranquille ? (2/2)

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30 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 6 juin 2008 11:37

    Le discours d’O. devant la puissante et très conversée AIPAC ne vous pose t-elle pas problème ?...

     

    Faut-il voir dans ce discours un exercice imposé,une allégeance convenue, purement préélectorale à un groupe de lobbies (qui ne font pas d’ailleurs l’unanimité des communautés juives aux USA), qui représente un groupe de pression électoral jusqu’ici incontournable ? ...ou s’agit-il de choix depuis longtemps assumés au sujet des grandes orientations de la politique US au Moyen-Orient , auquel cas , cela n’augurerait rien de bon quant aux changements attendus dans cette partie du monde, dont dépend la paix du monde ?...
    Wait and see ?...

    Barack Obama délivre à l’AIPAC son programme pour le Moyen Orient :


    • stephanemot stephanemot 6 juin 2008 16:25

      Hello Zen,

      Les discours devant l’AIPAC sont des figures imposees pour tout le monde. Heureusement, J Street vient donner un autre son de cloche en se demarquant totalement de ce groupe pour le moins conservateur et souvent belliciste (http://e-blogules.blogspot.com/2008/04/j-street-at-last.html ). Leur approche est de faire changer la politique exterieure US pour remettre Israel sur le chemin de la paix.

      Robert Malley fait partie de l’equipe d’Obama et de ce nouveau groupe de pression.

      Mais pour l’AIPAC comme pour J Street, Oby est kocher. Plutot bon signe !

      Pour le moment, je trouve les petits gars de J Street plutot gentillets (pour me faire mon idee je recois leurs alertes mail depuis quelques semaines - ca me change de democrats.org ou Michael Moore - et bien sur des message de haine de divers fondamentalistes).


    • ZEN ZEN 6 juin 2008 17:16

      Hello Stéphane

      Puisses-tu dire vrai !

      Mais J. Street paraît bien seul...

      Le courage d’’O aurait dû être de ne pas céder au rite .. Il aurait perdu des voix, sans doute, mais en aurait gagné d’autres, celles des Américains soucieux de couper le cordon ombilical vicieux entre USA et Israël.

      Il envoie de mauvais messages.

      Quand on lit bien son intervention, il en fait même trop...

      Cordialement


    • Adama Adama 6 juin 2008 17:20

      cordon ombilical vicieux entre USA et Israël

      Cela demande explication ?


    • ZEN ZEN 6 juin 2008 17:52

      Voilà des voix qui n’iront pas à O.et ce mouvement gagne en popularité, peut-être pas le Nebraska ou le Texas, mais sur les côtes Est et Ouest...Dommage, je ne souhaite pas la victoire de McCain...

      http://www.antiwar.com/justin/?articleid=12944

      @ Adama

      "perverse", si tu veux...

      Lis Haaretz pour comprendre , l’article ci-dessus ou le Guardian....c’est pas très compliqué à saisir.


    • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 11:40

      oui

      opération on fait croire au gens qu’un noir PEUT ETRE président

      histoire d’oubier un peu le bilan de bush et de dire que tout est possible au usa

      on parle d’obama comme cela juste parce qu’il est noir,et non pour ces qualités intrinsèques

      et c’est mac cain qui va gagné

      une election pour rien,si pour du rève,on fait rever les américain pour leur faire croire à eux et au monde que meme si les usa ont gravement déconné,ce n’est pas grave car "we can change"


      • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 11:41

        zen

        c’est tou vu

        60 ans de politique imperialiste us ne risque pas de s’arreter


      • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 11:45
        Chaque guerre est précédée d’un grand médiamensonge. Aujourd’hui, Bush menace le Venezuela et l’Equateur. Demain, l’Iran ? Et après, à qui le tour ?
        Avec, dans le rôle de la marionnette, le président Uribe, narcotrafiquant et massacreur d’Indiens (quatre millions de déplacés). Lequel Uribe prétend avoir trouvé dans l’indestructible ordinateur de Raul Reyes (FARC) des preuves du soutien de Chavez au « terrorisme » et de militarisation de la région.
         
        Contre le Venezuela et l’Equateur, Bush nous refait le coup des “armes de destruction massive”. Petit inventaire de la désinformation.
        10 guerres, 10 médiamensonges.

        MICHEL COLLON
        16 mai 2008

        Chaque guerre est précédée d’un grand médiamensonge. Aujourd’hui, Bush menace le Venezuela et l’Equateur. Demain, l’Iran ? Et après, à qui le tour ?
        Avec, dans le rôle de la marionnette, le président Uribe, narcotrafiquant et massacreur d’Indiens (quatre millions de déplacés). Lequel Uribe prétend avoir trouvé dans l’indestructible ordinateur de Raul Reyes (FARC) des preuves du soutien de Chavez au « terrorisme » et de militarisation de la région.
        Des journaux comme Le Monde répercutent cette campagne de propagande pour la prochaine guerre de Bush. Rappelons simplement combien de fois les mêmes Etats-Unis et les mêmes médias nous ont déjà manipulés. Chaque grande guerre est « justifiée » par ce qui apparaîtra plus tard (trop tard) comme une désinformation. Inventaire rapide…

         

        1. VIETNAM (1964-1975) :

        2. GRENADE (1983) :

        3. PANAMA (1989) :

        4. IRAK (1991) :

        5. SOMALIE (1993) :

        6. BOSNIE (1992 - 1995) :

        7. YOUGOSLAVIE (1999) :

        8. AFGHANISTAN (2001) :

        9. IRAK (2003) :

        10 VENEZUELA - EQUATEUR - (2008 ?) :

        CONCLUSION :
        Chaque guerre est précédée et ‘justifiée’ par un grand médiamensonge. Et notre inventaire est loin d’être complet ! Empêcher les guerres, c’est d’abord démasquer ces médiamensonges le plus tôt possible et le plus largement possible. Merci de diffuser ce texte, de le traduire si possible (la version espagnole arrive bientôt), et de nous communiquer ces traductions. Dans la guerre de l’info, la véritable force, c’est vous !

        MICHEL COLLON


        MEDIAMENSONGE :
        Les 2 et 3 août 1964, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        L’attaque n’a jamais eu lieu. C’est une invention de la Maison-Blanche.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Empêcher l’indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région.

        CONSEQUENCES :
        Millions de victimes, malformations génétiques (Agent Orange), énormes problèmes sociaux.

        MEDIAMENSONGE :
        La petite île des Caraïbes est accusée de construire une base militaire soviétique et de mettre en danger la vie de médecins US.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Entièrement faux. Le président US Reagan a fabriqué ces prétextes de toutes pièces.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Empêcher les réformes sociales et démocratiques du premier ministre Bishop (qui sera assassiné).

        CONSEQUENCES :
        Répression brutale et rétablissement de la mainmise de Washington.

        MEDIAMENSONGE :
        L’invasion vise à arrêter le président Noriega pour trafic de drogue.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Bien que créature de la CIA, Noriega réclamait la souveraineté à la fin du bail du canal. Intolérable pour les USA.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Maintenir le contrôle US sur cette voie de communication stratégique.

        CONSEQUENCES :
        Les bombardements US ont tué 2.000 à 4.000 civils, ignorés des médias.

        MEDIAMENSONGE :
        Les Irakiens auraient volé les couveuses de la maternité de Koweït-City.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Invention totale par une agence publicitaire payée par l’émir du Koweït,
        Hill & Knowlton.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Empêcher que le Moyen-Orient résiste à Israël et acquière son indépendance envers les USA.

        CONSEQUENCES :
        D’innombrables victimes par la guerre, puis un long embargo y compris sur les médicaments.

        MEDIAMENSONGE :
        Monsieur Kouchner se « met en scène » comme héros d’une intervention humanitaire.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Quatre sociétés US avaient acheté un quart du sous-sol somalien riche en pétrole.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Contrôler une région militairement stratégique.

        CONSEQUENCES :
        Ne parvenant pas à la contrôler, les Etats-Unis maintiendront la région dans un chaos prolongé.

        MEDIAMENSONGE :
        La firme US Ruder Finn et Bernard Kouchner mettent en scène de prétendus camps serbes d’extermination.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Ruder Finn et Kouchner mentaient. C’étaient des camps de prisonniers en vue d’échanges. Le président musulman Izetbegovic l’a avoué.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Briser la Yougoslavie trop à gauche, éliminer son système social, soumettre la zone aux multinationales, contrôler le Danube et les routes stratégiques des Balkans.

        CONSEQUENCES :
        Quatre années d’une guerre atroce pour toutes les nationalités (musulmans, serbes, croates). Provoquée par Berlin, prolongée par Washington.

        MEDIAMENSONGE :
        Les Serbes commettent un génocide sur les Albanais du Kosovo.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Invention pure et simple de l’Otan comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Imposer la domination de l’Otan sur les Balkans, et sa transformation en gendarme du monde. Installer une base militaire US au Kosovo.

        CONSEQUENCES :
        Deux mille victimes des bombardements OTAN. Nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’Otan.

        MEDIAMENSONGE :
        Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d’extrader Ben Laden.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Contrôler militairement le centre stratégique de l’Asie, construire un pipeline permettant de contrôler l’approvisionnement énergétique de l’Asie du Sud.

        CONSEQUENCES :
        Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production et du trafic d’opium.

        MEDIAMENSONGE :
        Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction, affirme Colin Powell à l’ONU, éprouvette en main.

        CE QU’ON APPRENDRA PLUS TARD :
        La Maison-Blanche a ordonné à ses services de falsifier des rapports (affaire Libby) ou d’en fabriquer.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Contrôler tout le pétrole et pouvoir faire chanter ses rivaux : Europe, Japon, Chine…

        CONSEQUENCES :
        L’Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission et l’obscurantisme.

        MEDIAMENSONGE :
        Chavez soutiendrait le terrorisme, importerait des armes, serait un dictateur (le prétexte définitif ne semble pas encore choisi).

        CE QU’ON SAIT DEJA :
        Plusieurs médiamensonges précédents se sont déjà dégonflés : Chavez tirant sur son peuple, Chavez antisémite, Chavez militariste… Mais la diabolisation continue.

        VERITABLE OBJECTIF :
        Les multinationales US veulent garder le contrôle du pétrole et des autres richesses de toute l’Amérique latine, ils craignent la libération sociale et démocratique du continent.

        CONSEQUENCES :
        Washington mène une guerre globale contre le continent : coups d’Etat, sabotages économiques, chantages, développement de bases militaires près des richesses naturelles..

      • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 11:47

        à mon avis ca risue pas de changer

        la politique etrangère us suit la même ligne depuis 50 ans,pourquoi cela changerai


      • Gzorg 6 juin 2008 12:20

        Mon dieux ...rien ne nous sera épargné...même sur Agoravox !

        Encore un article totalement inféodé aux dictats Américanistes du sieur Rakotoarison , Obama c’est beau, Obama , c’est intelligent, Obama ça aime Hillary ; Obama c’est L’Amérique qui va nous soulever d’elle même...etc...etc...

        Tissu de fadaise qui aurait toute sa place sur les média officiels si promptes à tailler des pipes en série aux américano faschistes.

        Obama c’est la girouette du lobby militaro-industriel qui permettra a Mac Cain de gagner ou qui, si il gagne, sera soumis aux consortiums militaires comme ses prédécesseurs.

        Cette article est tout à fait a l’image de ce que P.Grasset décris sur De Defensa comme l’esprit de midinette de nos Europhiles vis a vis de l’Amérique.

        Une soumission veule , débilitante, totale face a une Amérique devenue en quelques décennies le problème majeur de la terre.
        L’Amérique le seul peuple terroriste qui massacre les autres peuples de la terre au nom de la démocratie.

        Avec Mr Rakotoarison le virtualisme des "zentil zamericains" a encore de beaux jours devant lui.


        • ZEN ZEN 6 juin 2008 12:39

          @ Constant

           

          Bien d’accord

          Merdum !


        • Weinstein 6 juin 2008 12:38

          Bon et bien c’est un premier pas pour Hussein Obama,enfin de toute mainère le Héros Mac Cain sera le prochain Président des U.S.A.

          Avez-vous remarquez qu’en Europe on le désigne toujours en temps que noir (alors qu’il est métis) et s’il avait été Juif, on aurait dit le candidat juif Obama...

          Racisme quand tu nous tiens


          • Zalka Zalka 6 juin 2008 13:54

            Quand on insiste lourdement sur une origine partiellement musulmane d’une personne dans l’unique but de discréditer cette personne, il vaut mieux éviter de faire la leçon sur le racisme !


          • Adama Adama 6 juin 2008 14:02

            Musulman c’est une race, ça vient de sortir

            Bah oui c’est son nom, que les médias censure ce prénom n’est pas anodin non plus hein ?

            Qu’est que vous en pensez vous le grand humaniste ?


          • Olga Olga 6 juin 2008 12:49

            J’ai toujours pensé (naïvement peut-être) que les candidats à la présidence d’un pays devraient être sélectionnés, selon des critères en adéquation avec la fonction :

            honnêteté
            sagesse
            intelligence
            Calme, sang-froid
            Sens de la diplomatie
            Culture (connaissance historique, législative,...)
            ....

            Et au moment du choix final, c’est toujours le gugusse, qui ne remplit, au mieux, qu’un seul de ses critères, qui gagne : Berlusconi, Sarkozy, Bush, Poutine, Blair...

            Vous me direz, aux Etats-Unis, le choix du gugusse est un peu facultatif, vu que les décisions stratégiques se font ailleurs (qui peut croire que Bush a la capacité intellectuelle de faire un quelconque choix stratégique ?)...

             


            • Lino Pralino La Praline 6 juin 2008 13:41

               Obama, un blanc déguisé en noir

              Par Roland Hureaux. Comprendre le phénomène Obama nécessite de se pencher sur ses origines, et donc de prendre le temps d’un détour par l’Afrique de l’Est, ses noblesses et son histoire.
               
               


              • Adama Adama 6 juin 2008 13:47

                Et praline un vrai con ?

                 



                • melanie 7 juin 2008 16:02

                  Et les accords grammiticaux, le respect des accords pour un pluriel, ça ne participe pas d’un journalisme de qualité ???

                  Quant aux pratiques condamnables des Laboratoires Pharmaceutiques , sur populations non consentantes - notamment Africaines -, ce n’est pas un scoop.

                  John le Carré en a fait un pollard très convainquant , dont est tiré un film non moins percutant :

                   

                  www.afrik.com/article9292.html


                • melanie 6 juin 2008 22:35

                  Me vient la nausée, comme en son temps, lorsque je lisais le Monde Diplo qui me foutait les boules pour un mois...

                  Mais ce qui me met plus en rage c’est que de Gaulle et Chirac après lui avait à peu près réussi à tenir la dragée haute aux USA et à leur dire , Merde.

                  L’allégeance idiote , basée sur une analyse ou sciemment determinée ou candidement adoptée , aux USA par Sarkozy , me fiche en rogne.

                  A cet égard, Angela Merkel dont la puiisance d’intervention - par une commerce extérieur fort et une croissance jusqu’à maintenant importante- est nettement supérieure aux grandes envolées de notre déclamatoire national, sait s’imposer et ne mache ses mots ni vis à vis de la Chine - et de sa violation permanente des droits de l’homme - ni vis à vis des USA.

                  L’alignement sur la politique extérieure des USA, comme un second toutou - puisque Blair a cédé sa place - en Afghanistan, et possiblement en IRAN, est une faiblesse et une erreur majeure :

                  Les USA ont toujours - comme la Chine qui reproche encore à la France les incidents du parcours de la Flamme Olympique , malgré l’envoi de 3 emissaires qui ont plaidé coupable - été ingrats vis à vis de leurs suiveurs : Ils ne respectent que la force et la France n’a rien à gagner à les suivre dans leurs dérives.

                  Un petit bouquin , bis repetita, aux édition Librio " Les USA gendarmes du Monde, pour le meilleur et pour le pire", 2 € compile des articles du Monde sur cet impérialisme sans foi qui loi, qui pratique - via la CIA- les pires exactions sur des territoires qu’il considère comme sa chasse gardée - ce fut d’abord l’Amérique Latine, anexée par les multinationales US - .

                   

                   


                  • W.Best fonzibrain 6 juin 2008 23:06

                    les républicain du fameux complexe ont saisi la leçon

                    par deux fois,ils ont du truquer les élection à l’aide de leurs machine virtuelles

                    cette fois,ils ont fait mieux,ils sont mis un noir en face

                    comment tous ces vieux wasp bien malsain doivent bien rigoler en ce moment

                    et en plus,ils ont humilié le clan clinton,

                    double rigolade


                    • ZEN ZEN 7 juin 2008 07:42

                      Pas de doute, pour l’instant Obama en fait plus que Bush concernant l’allégeance à la politique israëlienne, notamment sur le statut de Jerusalem.. Sa prestation devant l’AIPAC n’était donc pas de pure forme.

                      http://www.liberation.fr/actualite/monde/330392.FR.php


                      • ZEN ZEN 7 juin 2008 07:47

                        Plus dur que Mc Cain ?

                         

                        "...La position du candidat démocrate, qui a changé, est désormais plus rigide que celle de l’administration de George W. Bush. Officiellement, le département d’Etat estime en effet que la délicate question du statut final de Jérusalem doit être décidée d’un commun accord par Israël et la partie palestinienne. Bill Clinton, dans les dernières semaines de sa présidence, avait également évoqué favorablement la possibilité d’une division de Jérusalem dans le cadre d’un accord de paix.

                        Ovations. Même s’il s’exprimait devant un public dont il brigue le soutien, la volte-face de Barack Obama est surprenante. Pas plus tard que le mois dernier, Daniel Kurtzer, l’un de ses conseillers sur le Moyen-Orient, déclarait devant un centre d’étude juif, le JPPPI, qu’il « sera impossible de faire des progrès dans les pourparlers de paix [israélo-palestinien, ndlr] si l’avenir de Jérusalem n’est pas mis sur la table ». Barack Obama, qui a été ovationné à treize reprises par 7 000 membres de l’Aipac, a aussi considérablement durci ses positions à l’égard de l’Iran. Plus question de rencontrer sans conditions les dirigeants iraniens comme il l’avait jusqu’alors préconisé pour résoudre la question du nucléaire. « Je n’irai pas m’asseoir avec nos adversaires pour le simple plaisir de discuter », a-t-il dit en prônant désormais un long et « prudent » processus diplomatique d’évaluation pouvant éventuellement conduire à une rencontre « avec le leader iranien approprié […] si, et seulement si, cela fait progresser les intérêts des Etats-Unis ».

                        Obama, qui s’est engagé à fournir 30 milliards de dollars (19,12 milliards d’euros) d’assistance militaire à Israël, a approuvé les bombardements du Liban en 2006 par l’Etat hébreu, et a qualifié de « totalement justifié » le raid contre un site soupçonné d’abriter des « armes de destruction massives » en Syrie l’an dernier. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, a-t-il souligné avec emphase, pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire. Tout. » Presque une surenchère comparée au candidat républicain, John McCain, qui, à cet égard, a déclaré que « l’option militaire » est sur la table, « mais seulement en dernier recours »....


                      • W.Best fonzibrain 7 juin 2008 09:52

                        zen

                        Obama, qui s’est engagé à fournir 30 milliards de dollars (19,12 milliards d’euros) d’assistance militaire à Israël, a approuvé les bombardements du Liban en 2006 par l’Etat hébreu, et a qualifié de « totalement justifié » le raid contre un site soupçonné d’abriter des « armes de destruction massives » en Syrie l’an dernier. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, a-t-il souligné avec emphase, pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire.

                         

                        t’as raison,il a peut etre ses chances

                        voila un doc que j’ai vu hier soir sur histoire ou planete je sais plus

                        le lobby pro israélien doc néerlandais par marije meerman en 2007
                         

                        très interressant,presque flippant ce serai bien d’avoir un papier sur agoravox

                        tu t’en charge ?

                         

                         

                         

                         


                        • W.Best fonzibrain 8 juin 2008 16:26

                          IRIB- Le journal américain « The Washington Post » écrit dans son édition d’hier que les points de vue de Barak Obama, candidat démocrate à la présidentielle 2008 n’étaient pas différents de ceux de Bush. "Quand il a parlé, lors de son discours de l’investiture du Moyen Orient, sa stratégie n’a semblé guère différente de celle de Bush ou de McCain, affirme le journal avant de préciser qu’Obama répétait presque mot pour mot les mêmes déclarations hostiles que celle de Bush à l’égard de l’Iran.


                           


                          • ZEN ZEN 8 juin 2008 17:14

                            Qu’en pense l’auteur ?

                            Parti en vacances ?...


                            • W.Best fonzibrain 8 juin 2008 17:52

                              n’empeche si obama fait ce qu’il a dit devant l’aipac

                              il va vraiment y avoir la guerre en iran alors que

                              "Le paquet a été complété et notre ambassadeur à New York l’a remis au secrétaire général des Nations unies", a déclaré Mohammad Ali Hosseini.
                              Ce paquet a également été remis à Javier Solana, le chef de la diplomatie européenne, à la Grande-Bretagne, qui préside actuellement le Conseil de sécurité, et à la Suisse, qui représente les intérêts américains en Iran. Il doit être présenté également à Pékin et à Moscou. Les six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) doivent présenter bientôt une offre renouvelée de coopération à l’Iran en échange d’une suspension de son enrichissement d’uranium. Téhéran a exclu une telle suspension, assurant en revanche de sa volonté de régler les problèmes de prolifération nucléaire dans le monde. Selon Ahmad Khadem-ol Meleh, responsable de la presse au Conseil suprême de la sécurité nationale, "la République islamique d’Iran estime que l’Iran, l’Europe et des grandes puissances comme la Chine et la Russie (...) peuvent coopérer dans les domaines de la démocratie, de la sécurité, de l’énergie et de l’économie".

                              "A propos de la question nucléaire, sept axes et solutions ont été proposées à ces pays" dans le paquet de propositions, a-t-il ajouté, cité par l’agence Isna.
                              L’Iran fait l’objet de quatre résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont trois assorties de sanctions, pour qu’il suspende son enrichissement d’uranium et coopère plus largement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les grandes puissances soupçonnent l’Iran de chercher à se doter d’une capacité nucléaire militaire, sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran a toujours démenti.

                              Ouverture au dialogue
                              Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad a invité le prochain président américain à "engager le débat avec l’Iran, qui demeure ouvert au dialogue avec tous les pays sauf Israël". Lors d’une conférence de presse mardi à Téhéran, le président iranien a rappelé à cet égard, ses multiples propositions de débat, dont celle faite au président Bush, lors de sa visite, l’année dernière à New York". "L’Iran est prêt à dialoguer et à coopérer avec les autres pays pour aider à éliminer les préoccupations et les problèmes du monde", a estimé le président Ahmadinejad, qui a réitéré le refus de Téhéran de discuter des prochaines propositions des pays du groupe des 5+1, si celles-ci portaient sur la suspension de l’enrichissement de l’uranium.

                              Le président Ahmadinejad a confirmé par ailleurs, que son pays présentera vers la fin du mois de juin prochain, "une série de mesures visant à résoudre son différend avec l’Occident à propos de son programme nucléaire". En réponse aux questions des journalistes sur la situation au Liban, le Président iranien a rejeté les déclarations accusant l’Iran d’interférence dans la situation actuelle dans ce pays. Evoquant le dossier de l’explosion de la mosquée de Chiraz (Sud), le président Ahmadinejad a affirmé que les auteurs de l’attentat, en avril dernier, de la mosquée de Chiraz, qui avait fait 12 morts et 200 blessés, "ont avoué qu’ils étaient en contact avec le régime sioniste, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne". Pour ce qui est de la conjoncture économique en Iran, marquée notamment par une nette progression de l’inflation, des prix de certains produits de base et de l’immobilier, M. Ahmadinejad, qui a promis une prochaine hausse des salaires, a affirmé que "les conditions de vie des Iraniens se sont améliorées à et que des efforts sont en cours pour trouver des solutions à cette situation".
                              -----------------------------------------------------------------
                              Moscou veut des garanties pour Téhéran La Russie appelle les six grandes puissances impliquées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien à donner à l’Iran des "garanties" de sécurité, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par les agences russes.
                              Les "Six" pourraient "poser clairement sur la table des négociations des propositions concrètes, des garanties de sécurité à l’Iran et assurer à Téhéran une place digne et sur un pied d’égalité dans les négociations concernant le règlement de tous les problèmes du Proche et Moyen Orient", a déclaré M. Lavrov. Le ministre russe s’exprimait à Ekaterinbourg, dans l’Oural, à l’occasion d’une rencontre avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.     http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=111&id=91086

                               

                              mais les usa et israel veulent ils négocier ou la décision est déja prise comme en irak ya 5 ans

                               


                              • W.Best fonzibrain 8 juin 2008 18:01

                                la russi devrai signer un pacte de protection mutuel histoire de bloquer toute volonté guerriere américano sioniste

                                n’empeche que faire si les usa veulent vraiment atomiser l’iran

                                comme on n’a pu le voir les gigantesque manif anti guerre n’ont servi à rien

                                bush a gagné pour son second mandant,idem pour tony blair,et voila même les italien remettre en selle il cavaliere,et nous autres les francais avons installé sarko avec son soutient à israel et au usa,à contre courant de la logique de paix

                                 


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