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Accueil du site > Tribune Libre > Les 52 artistes pour Hadopi

Les 52 artistes pour Hadopi

52 artistes ont donc signé un appel pour soutenir Hadopi.
Une vraie auberge espagnole cette liste. Des "rappeurs révoltés", des exilés fiscaux, des ex-rebelles gauchistes pourfendeurs de bobos, de quoi se faire battre facilement si l’on veut ironiser sur les parcours ou l’actu de chacun.
Mais, est-ce illégitime de leur part de vouloir être rémunérés ?

Hadopi, ce machin destiné à faire plaisir aux majors du disque continue à faire parler de lui. Ça buzze un peu partout sur internet, mais le premier chez qui je l’ai lu c’est DidierB. sur son deuxième blog, Polémiquonsmoins, hop, citation...

Et j’ai donc parcouru la liste des artistes, surpris d’y trouver certains noms. Des artistes dont j’ai quelques enregistrements pour certains, hilare par contre en y voyant citer pêle-mêle des rappeurs révoltés et des exilés fiscaux helvètes. Les racailles du 93 en survêt (ben oui, faut bien caricaturer), les rebelzs djeuns diamcisés dans le même bateau que les papys gstaadtiens, médaillés de la Légion d’honneur, salonnards de la sarkozie et autres.

Bref, un joyeux fou rire devant tout ce pataquès. Par contre, la lecture de commentaires sur certains sites m’a moins fait rire. Il ne faut pas se tromper de combat.

Si je suis contre Hadopi, c’est que je refuse que le gouvernement ou des sociétés privées puissent se mêler de la vie de mon disque dur ou décider de ce à quoi j’ai droit ou non d’accéder.

Par contre, il ne faut pas raconter n’importe quoi. Quand un artiste rappelle qu’il doit être rémunéré pour son travail, ses chansons, c’est une évidence. Personne n’a envie de se faire dépouiller du "fruit de son labeur". Et c’est pourtant un adepte et un pratiquant du téléchargement qui parle. Ben oui, je télécharge. Ça me permet de découvrir de nouveaux trucs et éventuellement d’acheter, lorsqu’il y a affinités. Et puis, dans certains cas, DRM inside obligent, si je veux transférer un CD que j’ai déjà acquis mais que, pour une raison x ou y, je n’ai pas sous la main, ou dont le transfert sur disque dur s’avère impossible sans une légère bidouille, ben oui, je télécharge. Ne parlons même pas de tous ces disques que l’on ne trouve plus nulle part et pour lesquels on recourt à internet.

Mais je ne considère pas que la gratuité est un dû , au contraire de certains internautes dont j’ai lu les coms éclairées sur divers sites. Le téléchargement n’est pas la preuve d’une rebelle attitude, plutôt d’un côté "je me sers comme je veux", dans l’air du temps d’ailleurs. Curieux quand cette antienne est d’ailleurs refourguée par d’authentiques jeunes ultra-libéraux, à les lire.

C’est bien pour ça que le principe d’une licence globale aurait été bien plus adapté que ce système de sanctions que l’on dit graduées.

Ou, alors, il est temps d’admettre que le circuit traditionnel du disque est un dinosaure qui a fait son temps, qu’il faut passer à d’autres modèles de distribution de la musique, en s’inspirant des exemples réussis d’ailleurs de Radiohead et de Nine Inch Nails.

Ce qui me chiffonne aussi dans cette liste des 52, c’est de ne voir que des gens jouissant d’une certaine notoriété, pas ou peu de jeunes pousses. Il est là aussi le problème de l’industrie du disque, reprocher ses carences, son manque d’attractivité, de sens de la découverte aux seuls internet et téléchargeurs alors que l’on se contente de remixes daubesques, de resucées de chanteurs morts ou d’interprètes en bois dans des émissions débiles. Bordel, investissez dans les nouveaux talents et, là, le marché repartira peut-être. Adaptez-vous aussi aux nouvelles technologies, Messieurs nègre et consorts.

Par ailleurs, simple rappel, les artistes sont eux-mêmes vampirisés par les maisons de disque ; un changement de modèle économique leur serait profitable à eux aussi. Et désolé, je n’appellerais pas pour autant au boycott de types comme Bashung ou autres bien que je sois déçu de les voir là-dedans (encore faut-il voir ce qu’on leur a réellement présenté).

Mais, même si c’est être à contre-courant, il est normal que les artistes veuillent être rémunérés. Mais les artistes, pas les macs vivant de leurs rentes qui gravitent autour.

toussatoussa.over-blog.com/article-20692408.html


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28 réactions à cet article    


  • IMAM ATHEE 25 juin 2008 10:33

    La rémunération des artistes est très utile pour stimuler et soutenir la créativité.

    La gratuité, c’est un peu comme le communisme. Or à l’époque de l’ex-URSS, même les cocos raillaient en disant : "le jour où le communisme sera international, à qui va-t-on acheter notre blé ?" ( ceci en référence au fait que l’URSS achetait régulièrement du blé aux USA alors qu’ils avaient pourtant la possiblité d’en produire eux-mêmes en suffisance ).


    • Deneb Deneb 25 juin 2008 11:28

      imam athee, je ne savais pas que l’argent stimulait la créativité. Je croyais que c’était l’imagination. Ne confondez-vous pas créativité et cupidité ?


    • Deneb Deneb 25 juin 2008 11:39

      Une seule réponse aux 52 : boycott !

      Ils n’ont pas envie que l’on ecoute leur rengaine ? Pas de problème, c’est déjà fait depuis longtemps. Qu’ils arretent d’innonder la bande FM de médiocrité. Particulièrement Renaud, qui se la joue cool et tout pour qu’à la fin on le retrouve dans cette bande de branquignols cupides. Je regrette Bashung, mais le pauvre a un cancer, les traitements coûtent chèr et les salauds en profitent pour acheter son âme au rabais. Abominable !

       


    • Bobby Bobby 30 juin 2008 12:57

      Bonjour,

       

      Certes, je suis tout-à-fait d’accord pour la rémunération des artistes... un peu moins pour l’arnaque des commerciaux qui s’y greffent ! Pour ce qui concerne le régime communiste ok, il a montré que générait de plus amples inégalités que son conccurant direct non-pensé le capitalisme ! ceci dit, je ne renierais pas que le premier, au départ avait le mérite de correspondre plus à mes aspirations... quel gâchis ! enfin, le temps passe et les erreurs lentement s’effacent. Puisse l’être humain se dépétrer des principales pour enfin avoir une chance de survivre sans l’effroyable chaos qu’il semble en train de provoquer presque à tous les niveaux ? Les mentalités changent ! j’en suis fort aise ! tellement lentement que la peur du progrès ne vient pas du progrès lui-même, mais de la connaissance du retard que l’homme va nécessairement mettre pour pouvoir s’adapter aux changements qu’il a lui-même générés, par ses "avancées technologiques" et les implications sociales qu’il va tant tarder à découvrir !

       

      Oh, monde, tu te prépare des jours bien peu "sociaux" et plus ’inégalitaires" serait-ce là, la rançon de toutes tes "avancées" techniques qui ont me semble t-il eu une répercution sur un point précis : tu offres à tous, en modèle, un style de vie que tu n’es capable de fournir qu’a une toute petite minorité d’entre-eux, mais à la puissance n ! Tu voudrais des "égalités" de principe, en créant des fossés afin que tes privilégiés ne souffrent de la proximité des imbéciles qui y croient ou y font semblant. monde où le cynique serait prince ?

       

      Oui Tal, notre monde est en bien mauvaise position, y changer nous-même en premier est un devoir (je commence par moi !) pour acceder à une dimention "philosophique" qui me paraît indispensable. à soixante piges, je pense (mais j’espère bien me tromper) que je verrai les troubles lueurs que les ordinateurs ne savent pas voir puisqu’ils sont les calculateurs de l’ambiance dans laquelle ils sont impliqués et que, du côté des senseurs... ils sont plutôt faibles ! Irions-nous vers un monde de plus en plus fourni en techniques diverses... et de moins en moins capable d’en conserver toute la richesse des différences ? l’entropie selon le principe, nous voue à un manque de mobilité... vital ! ... Peste de machines ! malgré leurs pouvoirs ludiques et autres amuse-gogos (bon il en a fallu un pour écrire la présente, il y pas que du mauvais !) en 1984 !...

       

      Bien cordialement

       

       


    • thirqual 25 juin 2008 11:16

      Vu les signataires, on peut tout simplement se dire qu’ils ne comprennent rien aux conséquences de la loi qu’on nous prépare. Comme ils ne comprennaient rien à la DADVSI.

      Enfin il vaut mieux penser ça que penser qu’ils sont tous au niveau du groupe Kyo, qui appelait au filtrage à la chinoise (« on peut faire n’importe quoi. On peut empêcher ces sites d’être utilisables en France. Ils le font bien en Chine »).

      Je ne télécharge pas de musique (hormis du classique et des trucs tellement obscurs que même en import j’ai bien du mal à trouver). Par contre je fus très friant de séries à un moment. Résultat ? entre mon amie et moi, c’est à peu près soixante coffrets de dvd et plus de cent dvds de films qui hantent nos étagères... (et ne parlons pas des livres découverts grâce à ces médias et achetés ensuite, ou du bonheur de mes joueurs de JdR quand je suis passé à rolemaster standard system).

      Oh et s’ils font trop de bruit ou si ça devient le souque, c’est pas grave, à moins de rendre illégale la crypto ou d’obliger tout le monde à installer des spywares.


      • Wlad Wlad 25 juin 2008 14:02

        "au niveau du groupe Kyo, qui appelait au filtrage à la chinoise (« on peut faire n’importe quoi. On peut empêcher ces sites d’être utilisables en France. Ils le font bien en Chine »)."

        Ce qui explique la présence d’Empyr parmi les signataires de l’appel !


      • Yannick Harrel Yannick Harrel 25 juin 2008 16:43

        Bonjour,

        Sauf que M. Poher, porte-parole du groupe Kyo, aurait mieux fait de mettre à profit ses connexions synaptiques plutôt que de réagir primitivement : en effet il est avéré et reconnu que la Chine est un paradis de la contrefaçon.

        Ca la fout mal pour quelqu’un citant en exemple un pays défenseur des artistes maudits...

        Cordialement


      • Spyder974 Spyder974 25 juin 2008 11:20

        oui, les artistes doivent etre aussi rémunérer, sa ne fait aucun doute. Comme il est dit dans l’article, plusieurs personnes sont parmis les plus riches, et certains on même ouvertement tenter de fuire leur pays pour donner moins.

        Que devons nous comprendre, que les plus riche doivent etre toujours plus riches, même si il font de la merde ? Ils ont eu leur heure de gloire, l’argent avec et aujourd’hui, certains ne font plus grand chose, et d’autre tente de toujours rester sur le devans de la scene.

        Mais à qui cela profite ? les speudo artistes ? ou alors leur fameuse maison de disque, qui refuse d’evoluer et veut toujours se goinfrer sur le dos des autres ?

        d’ailleur quel artiste ces majors produissent elles de nos jours ? ils crachent sur internet, mais s’en sers pour trouver leur futur pigeons de demain.... Il ne vont plus chercher d’artise, une fois qu’une personne est connu sur le net, ils(les majors) tentent de les faire venir chez eux, car ils ont déja un publique et donc la rentrer d’argent sera plus rapide qu’une personne qu’il faut faire connaitre.

        Bon courrage pour tout ceux qui reve d’etre une star


        • mulder181 mulder181 25 juin 2008 11:42

          Quelques éléments supplémentaires de reflexion :

          Je ne comprends toujours pas pourquoi un album téléchargé me coute plus cher qu’un album classique (avec cd, pochette, etc.) acheté sur le net ?

          Et par rapport au peer to peer, quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi enregistrer un film (ou une l’émission de thalassa vu que j’aime bien thalassa) sur mon téléviseur est légal et que son téléchargement le lendemain sur Emule est illégal ? A partir du moment ou ce contenu a été diffusé sur une chaine non crypté, ne serait-il pas logique de le rendre libre de diffusion ?

          Mais pour en revenir au sujet, il existe déjà une multiitude de système permettant d’éviter de se faire prendre par la police....du net lorsque celle-ci sera en place :

          Les hébergeurs de fichiersRapidshare, Megaupload, Sendspace, Sharebee, Mediafire : ces sites, capables d’héberger de lourds fichiers,se sont multipliés ces deux dernières années. La manipulation est beaucoup moins fastidieuse que sur le peer-to-peer : il suffit de trouver un lien correspondant à un album de musique et de cliquer dessus. Ces liens s’échangent sur de très nombreux blogs et forums musicaux, ou plus simplement par mail. Le téléchargement prend environ 10 minutes, sans aucune chance d’être repéré par le dispositif de « réponse graduée » qui ne s’intéresse pas à ces sites. Signe de leur succès, l’occurence « Coldplay radpishare » sur Google renvoie à plus de 450.000 sites.
           
          Les newsgroups
          Peu connus du grand public, les newsgroups sont des forums souvent payants qui permettent
          aux internautes inscrits de s’échanger des fichiers à haute vitesse. Le plus connu d’entre eux est Giganewsqui propose une formule de téléchargement illimité et crypté pour 12,90€ par mois. Qui a dit que les internautes refusaient de payer pour écouter de la musique ?
           
          Le peer-to-peer crypté
          Pour se protéger des différentes loi anti-téléchargement, les internautes, attachés au peer-to-peer,ont créé de nombreux réseaux sécurisés sur lesquels il est impossible de recueillir les adresses IP des utilisateurs. Les données sont de toute façon cryptées : les ayants droits ne sont pas capables de savoir quels titres s’échangent sur ces réseaux. Quelques exemples de plateformes sécurisées à succès : Share, Mute, ANts…
           

          les jeunes générations sont trés rapidement au courant des nouvelles technologies, et il ne faudra pas longtemps pour qu’ils s’adaptent à ces nouvelles régles (disons... 1 semaine, 1 mois ?) quand ce n’est pas déjà fait.

          De même, de nouveaux modes d’échanges verront le jour pour biaiser la surveillance du réseau, et je trouve cela plutôt salutaire (c’est mon esprit libertaire). 

          Ainsi, cela n’aménera rien. Depuis le début de l’informatique, les verrous , les protections, les systémes anticopie, rien n’a fonctionné. Pourquoi cela changerait-il ?

          Les créateurs de cette loi en sont encore au minitel , mentalement. Oui,, une taxe mensuelle comprise dans l’abonnement internet permettant le téléchargement illimité est La solution, ce que certains nomment la licence globale.

          Il y a longtemps déjà que la guerre est perdue pour les majors, ( et les distributeurs classiques genre FNAC) mais retranchés dans leurs bunkers, ils se voilent la face et tentent surtout de tenir le plus longtemps possible pour engranger encore un peu de bénéfice. Aprés eux, le déluge. Ils ne cherchent pas à trouver une solution durable. Ils veulent simplement gratter encore un petit peu.

          D’ailleurs a t-on mis des barrières aux grands distributeurs qui ont totalement anéanti le monde des peits disquaires ? Ah, ça fait mal hein ? chacun son tour

          C’est l’inéluctable évolution du monde. Chaque chose à un commencement et une fin. Le marché de la musique comme celui du film tel que nous l’avons connu est mort. Autant le comprendre et chercher un autre systéme.

          1+1=1 

           


          • chmoll chmoll 25 juin 2008 12:46

            faut supprimer les clés USB,graveurs de cd,lecteur dvd,magnétos ,cassettes vidéo (vierges) ,CD (vierges)

            l’sarko, heu nan fin j’sais pas ,scusez moi c du à l’émotion


            • Lapa Lapa 25 juin 2008 12:46

              contre la licence globale également, on paye déjà une taxe sur les supports de stockage ce qui suppose que chaque citoyen est considéré comme "délinquant" par défaut. En achetant du stockage pour les films que j’ai réalisés, les documents que j’ai crées et les photos que j’ai prises, je paie déjà pour ceux qui téléchargent gratuitement des musiques dignes de téléphones portables.

              Si l’artiste veut être payé, qu’il arrête la rente du CD et qu’il fasse de la scène ! pour le reste je vais sur http://www.jamendo.com/fr/ , en espérant que ce système continuera de s’étoffer.

               

               

               


              • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 25 juin 2008 12:53

                Les "artistes" qui défendent les lois contre le téléchargement le font sous la pression de leur maison de disque, on leur dit c’est ça ou c’est la porte...

                Ceci dit, cette loi Hadopi n’est qu’un prétexte pour mettre en place un contrôle d’internet, rêve de tout ministre de la police. Pour ces cerbères, la liberté d’expression qui existe encore sur le Web est insupportable, comment est-ce possible que n’importe quel citoyen puisse mettre en doute le discours officiel...

                La lutte pour une vraie démocratie et la liberté d’expression impose une vigilance quotidienne, c’est un combat permanent très mis à mal par "Little Big Brother" sa majesté Sarko 1er...

                 


                • seginus 25 juin 2008 13:26

                  Tu exposes de choses dans ton article :
                  — La licence global,
                  — Le fait qu’il faut revoir entièrement l’industrie musical, que les CD ont fait leur temps et de trouver de nouvelle sources de revenus.

                  Pour la deuxième 100% d’accord. Pour la première, beaucoup moins.

                  En effet, un gros problème de la license globale : et si je ne télécharge pas ? Personnellement, je ne le fais pas. Pas par peur d’être attrapé, pas pour ne pas voler les maisons de disques mais pour une autre raison : j’aime pas la musique commerciale. Et je ne vois pas pourquoi j’irais payé une taxe pour que d’autre puisse le faire. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais je ne vois pas la musique comme un produit de première nécessité.

                  Je ne vois pas de problème à ce que l’argent de mes impots aillent aux écoles alors que je n’ai pas d’enfant, mais là, c’est différent.
                  De plus, Le mouvement du libre prend de l’essor, des musiciens laissent télécharger librement leur musique. Alors qu’est-ce que la licence globale entraînerait ?

                  Et bien tout simplement que les gens ne feront plus de différence entre ceux qui décide de diffuser librement leur musique et ceux qui vont être rénuméré par une taxe.
                  La musique commercial est un choix de diffusion de l’artiste. pas une obligation.

                  Des plateforme de téléchargement telle que jamendo permette d’avoir une bonne visibilité, de découvrir facilement de nouveaux artistes. Après, ont peut très bien diffuser librement sa musique et vivre des concerts et des produits dérivés. Même de la vente de CD. En effet, certaines personne aiment avoir un cd, comme ont peut aimer avoir un vinyle, donc des personnes sont prètent à acheter des cds qui sont en libre téléchargement.
                  De plus, les donts, si c’est bien gérer peuvent être très bénéfique (un bien meilleurs rapport prix d’achat / rénumération de l’artiste).
                  Donc Il ne faut pas faire l’amalgame entre musique et maison de disque, ces derniers n’ont rien d’obligatoire.

                  Donc voilà, je pense que la licence globale est très néphaste, car elle entretiendra un système veillissant et inadapté par la force et non par une adaptation d’eux-même.

                  Par contre, je suis contre le téléchargement illégale. Un artiste crée une œuvre et choisi un mode de distributions. On aime pas l’un ou l’autre on écoute pas, c’est très simple.

                  Le jour ou personne n’ira les voirs où les écouter parce que c’est trop cher, trop contraignant ils iront chercher d’autres moyens de productions en dehors des maisons de disques.

                  Surtout que la grande majorité de l’argent récolté va à une bien petite minorité (on le voit bien à la liste des signataires).

                  Adepi est surtout dangereux pour toutes l’infrastructure qui se met en place pour contrôler internet (et pas que les musiques, on entends déjà parler des blogs qui sont dans le colimateur).

                  En plus la manière dont c’est fait revient exactement à demander à quiconque posterai quelque chose de montrer ses papiers d’identités à la poste et que tout les colis soit ouverts pour voir si il n’y a rien de suspect.

                  Ça ferait scandale pour la poste, mais ça ne semble mieux passer pour le web.

                  Espéront que ça donnera un coup de fouet aux réseaux tels que freenet comme lieu d’expression.


                  • si_près_si_loin 25 juin 2008 14:14

                    A Seginus :

                    Je crois que tu te trompes légèrement, la licence globale n’est PAS une licence que TOUS devront payer, mais une license qui permettra a ceux qui auront bien voulu la payer de télécharger TOUT ce qu’ils veulent.

                    Donc, si tu ne télécharges pas, tu ne paieras pas, et la licence globale EST UNE TRES BONNE IDEE !


                  • seginus 25 juin 2008 15:08

                    Si c’est le cas, ça va, mais tout ce que j’avais lu sur la licence global, c’était de monter le prix des abonnements adsl et de prélevé une partie pour payer le patron d’Universal. euh, pardon, les artistes qui sont chez les maisons de disques.

                    Si en effet, c’est une démarche volontaire (comme la redevance télévisuel) je y vois déjà beaucoup moins d’inconvénients).


                  • Rébus Rébus 25 juin 2008 16:04

                    Oui, j’aurais du parler des Jamendo et autres, après, c’est au public de découvrir de nouveaux talents, en apprenant à se passer des circuits pubs et autres.

                    Comme on pouvait le faire à l’ère préhistorique de l’avant-Net, via les magazines musicaux, les critiques diverses, les disquaires ou le bouche à oreille.


                  • thomthom 25 juin 2008 16:23

                    C’est effectivement le modele défendu par certains.... mais dans ce cas, c’est une taxe (qui s’applique aveuglément à tout usager du net), et pas une licence/redevance, qui elle ne doit s’apliquer qu’aux personnes directement intéressées : c’est à dire tous ceux qui souhaitent échanger (diffuser et/ou recevoir des fichiers d’oeuvres protégées par copyright), que ce soit via internet ou par tout autre moyen

                     

                    Dans ce modele, le seul qui serait acceptable, ceux qui n’échangent pas d’oeuvres, ou qui échangent uniquement des oeuvres sous copyleft/CreativeCommonsou domaine public n’auraient évidemement pas à payer de licence

                     

                    La licences globale est assurément possible... c’est une question de volonté politique et populaire, mais ne nous leurons aps : ce ne sera pas sans contrainte, car pour aboutir à une bonne répartition des sommes versées, il faudra que les internautes qui souscrivent à la lience acceptent d’une facon ou d’une autre de participer aux enquetes statistiques qui se devront d’etre exhaustives et ne pas se contenter d’échantillons (car alors, les petits artistes seraient complement invisibles dans les stats, donc floués)


                  • thomthom 25 juin 2008 16:24

                    oups.. je répondais à Seginus dans message précédent


                  • seginus 25 juin 2008 17:34

                    Une bonne répartition…

                    Il ne faut pas se leurer, si la licence globale arrivait un jour, ça ne se passerait pas comme ça bien au contraire.

                    Le monde est dirigé par des gens qui ne pense qu’à leur enrichissement. Et tout les organismes créé comme cela pour de bonnes intentions ont complètement dérapé (la question est d’ailleurs de savoir si elles ont dérapé où si c’était prévu dès le départ).

                    On peut citer :
                    — Les Brevets : censé permettre aux petits inventeurs de défendres leur idées fasse aux grands, c’est devenu une arme pour les géants. Avec des coûts si important que maintenant un petit inveneur n’a pas trop le choix que de vendre son idée à un grand groupe qui lui rammassera le pognon. On peut même arriver à la situation paradoxale, où cause de brevet vendu, un inventeur se retrouve à devoir payer des brevets sur sa propre invention.

                    — La SACEM : censé aider les petits artistes qui commence, c’est devenu une pompe à frique ayant pour vocation d’enrichir les têtes d’affiches. En effet dans le showbies, on vent du rêve, et le rêve aujourd’hui pour la majorité des gens, c’est d’être riche. Alors que fait-on ? On crée des superstars super riche pour donner envie aux autres de devenir pareil. Les nouveaux arrivants deviennes les vaches à laid des superstar (mais eux, ont prend bien soins de ne pas les montrer).

                    — La redevance télé : je la citerai bien, mais là, je ne sais pas trop ni ce que ça finance, ni ce que c’était censé apporter…

                    Ils doient y avoir l’autres exemples, mais globalement, tout ce qui est créé avec pour but de répartir les richesses est déformé en outil de centralisation pour au contraire renforcer le pouvoir de ceux qui en on le plus.

                    Je citerai juste De Funès dans la Folie des grandeurs : Le riches, c’est fait pour être très riche et les pauvres très pauvres.

                    Il faut donc éviter un maximum ces centralisations qui n’on eu cesse de montrer leur dérive et rapprocher au plus l’artiste de son publique. Et pour ça, les concerts et des plateforme de chargement est ce qu’il y a de plus direct.


                  • 1984 25 juin 2008 14:18

                    "Quant aux "artistes" si ils veulent plus de pognon, qu’ils se levent tot un matin et preparent un concert, il gagneront en une soirée ce que je gagne en 1 an."

                     

                    Ah bon tu gagne 300 euros par an ??? (c’est grosso modo ce que t’obtiens de mieux quand tu n’es pas un artiste "vu à la télé")

                     

                    La majorité des artistes n’arrivent pas à vivre de leur art, faire de la musique est un vrai sacerdoce, la loi Hadopi est une merde, tout comme le téléchargement illégal et même la licence globale pose problême...

                    C’est pas simple cette histoire et il ne faut pas compter sur les majors pour nous éclairer.

                     

                    Les artistes genre Prince et Peter Gabriel qui "milite" pour la gratuité des disques sont de sombres connards égoïtes. Comment vivrons les petits artistes si ont leur coupe en plus les quelques ventes de disque qui mette un peu de beurre dans les épinards ???


                  • seginus 25 juin 2008 17:19

                    Petite question :

                    Ces artistes arriverais à vire le la musique si il n’y avait pas de piratage ?

                    En effet, comme pour tout, il y a deux échelles et on voit toujours les gros :
                    — On associe tout les patrons aux patrons des multinationnales
                    — On associe tout les propriétaires à ceux qui ont des dixaines d’appartement
                    — on associe tout les artistes à des Jonny Hallyday.

                    La question est combien de temps travail un chanteur par mois ?
                    Si il n’y a pas moyens d’en vivre, il est toujours possible d’avoir un autre boulot à côté.

                    Après, que les Jonnhy puisse vivre à vie sans plus rien faire parce qu’ils ont sortie 10 albums, est-ce logique ?

                    Donc parler de la gratuité des chansons n’est pas à mon sens une abération dans le sens que ceux qui peuvent vivre de leur art n’ont pas vraiment besoin de cette source de revenu supplémentaire (c’est plus pour s’enrichir un peu plus), et ceux qui n’arrive pas à vivre sans la vente de disque n’arriverait pas plus à en vivre avec.

                    C’est un domaine comme le sport où tout le monde ne peut pas se permettre dans vivre, seul une minorité, la question est de savoir ce que l’on fait si on ne peut en vivre : On arrête son art ou on le fait par plaisir à côté d’un autre travail ce qui permet en plus d’augmenter son revenu grace aux concerts.


                  • Forest Ent Forest Ent 25 juin 2008 15:00

                    "Quand un artiste rappelle qu’il doit être rémunéré pour son travail, ses chansons, c’est une évidence."

                    C’est peut-être une évidence, mais c’est faux.

                    Tout d’abord il n’y aucun droit général à rémunération en droit français. Ensuite, le droit d’auteur n’est pas le droit de percevoir des revenus de la création mais les revenus de la création. S’il n’y en a pas, il n’y a rien à percevoir. Avant la phonographie, il n’y avait pas de revenus sur les ventes de CD. Après, il n’y en a plus. Si les auteurs trouvent un moyen d’avoir des revenus sur le net, ils leur appartiendront. Sinon, il n’y en aura pas.


                    • Rébus Rébus 25 juin 2008 16:00

                       Avant la phonographie, pas de revenus sur les disques, on est d’accords, Forrest.

                      Les formes de rémunérations antérieures étaient le mécénat ou les artistes officiels.

                      Quand je dis, et ça n’engage que moi, qu’il est légitime, que les "artistes" tirent un revenu de leurs créations, je ne soutiens pas la politique actuelle. Le modèle doit et peut changer, les Artic Monkeys ou autres découverts via le web l’ont prouvé...

                       

                       


                    • Forest Ent Forest Ent 25 juin 2008 16:41

                      Les formes de rémunérations antérieures étaient le mécénat ou les artistes officiels.

                      Ainsi quand même, ne l’oublions pas, la représentation (il y a toujours eu de la musique populaire), et, après Gutemberg, l’édition papier. Pour l’édition papier, c’est amusant, c’est ce que les hedge funds valorisent aujourd’hui le plus chez les industriels. Juste retour. smiley

                      Il existe des modèles économiques possibles sur le net. Pour l’instant, les industriels les ont sabordés. Il faut attendre la mort des industriels. (Que la peste emporte la RIAA et la MPAA !) Mais il est possible qu’ils aient par là tué le marché : au bout de 10 ans sans réponse satisfaisante à ses besoins, le client a pris l’habitude de se débrouiller tout seul.

                      La démarche future des Sarkozy ne fait guère de doute : ils finiront par instaurer une forme de licence globale, parce qu’il n’y a pas le choix, mais se débrouilleront pour la créer au profit de leurs copains. Le seul doute actuellement, c’est quels copains ? Les industriels (Vivendi) ? Les diffuseurs (Bouygues) ? Les FAI (Vivendi) ? Les publicitaires (Bolloré, Badinter, Google) ?


                    • Deneb Deneb 25 juin 2008 15:02

                      En somme, ils nous demandent d’arreter d’ecouter leur musique. Par pure modestie, j’imagine ...


                      • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 25 juin 2008 17:18

                        et à qui appartient les droits des 8 notes ?


                        • Mougeon Mougeon 25 juin 2008 18:38

                          « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! ». C’est ce que postule Michel Serres...

                          http://interstices.info/autres/m-serres-lille/m-serres-lille.mp3

                          Voici une conférence passionnante de Michel Serres sur la révolution culturelle et cognitive engendrée par les nouvelles technologies...

                          ... que devraient écouter de toute urgence nos 52 "amis" chanteurs, quoi que pour eux c’est plutôt mal barré concernant l’intelligence...


                          • happeningjuridique 2 octobre 2008 11:28

                            Le projet de loi HADOPI, ou selon son intitulé officiel « projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet », a pour objet de mettre en place un système de riposte graduée contre le téléchargement illégal et de créer un fichier national des contrevenants, sous la responsabilité d’une nouvelle autorité administrative indépendante dénommée Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI). Nous vous proposons d’en débattre sur le blog http://happeningjuridique.wordpress.com/ et de vous prononcer dans le cadre d’un débat public qui aura lieu à La Cantine 151, rue Montmartre (Passage des panoramas) à Paris (IIème arrdt), le 16 octobre 2008 à partir de 19 h et qui sera également diffusé sur internet. Il vous sera alors possible de voter pour ou contre ce projet de loi.

                            http://happeningjuridiq.video.metrofrance.com/

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