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Accueil du site > Actualités > Santé > Polonium radioactif dans vos assiettes : l’industrie du tabac et les (...)

Polonium radioactif dans vos assiettes : l’industrie du tabac et les mass-médias savaient

Un précédent article nous informait du scandale de la présence d’un élément radioactif, le 210Po, dans le tabac. Cet élément radioactif provient effectivement, selon Le Figaro, des engrais phosphatés extraits de mines d’apatites, une roche qui contient du radium et du polonium. Ces produits sont aussi les engrais de synthèse couramment utilisés en agriculture conventionnelle. Cette découverte effectuée par les fabricants de tabac depuis plusieurs décennies a pourtant été cachée jusqu’alors au grand public pour préserver les intérêts de leur industrie. Cependant elle concerne également l’ensemble de l’agriculture et aussi notre alimentation !

L’information est énorme et vient seulement de sortir. Si un élément radioactif dangereux se trouve présent dans les cultures de tabac à raison de 0,01 becquerel par gramme de tabac, et ce qui était su dès 1960 par les fabricants de tabac comme Philip Morris, les autres cultures agricoles qui utilisent également des engrais phosphatés contiennent également cet élément radioactif. Il apparaît de plus que l’industrie du tabac a menti en 1997, toujours selon Le Figaro, en déclarant ne pas savoir que du polonium se trouvait dans les feuilles de leur tabac, alors que cette dernière était vraisemblablement au courant depuis plusieurs décennies !

Les engrais phosphatés industriels sont des engrais de synthèse issus de la réaction d’un acide avec un minerai. Ils sont couramment utilisés en agriculture, mais interdits en agriculture biologique. La plante absorbe le phosphate et d’autres éléments nécessaires à sa croissance par les racines. Le polonium radioactif déposé dans le sol est ainsi absorbé par la plante et se retrouve alors dans le tissu végétal même de celle-ci.

Selon le ministère de l’Agriculture du Canada, le phosphate est utilisé en agriculture car le phosphore est nécessaire à la prolifération des racines et à la maturation hâtive des fruits, particulièrement des céréales. Aussi, les graines et les fruits renferment de grandes quantités de phosphore. Il est plus qu’évident que, si le tabac est contaminé au polonium radioactif dû à l’utilisation de phosphate, toute l’alimentation de l’agriculture conventionnelle l’est aussi et de manière significative.

Selon un document datant de 1970, Philip Morris indiquait que l’utilisation d’un solvant pour nettoyer les feuilles de tabac ne réduirait que de 10 à 40 % la quantité de polonium dans les feuilles de tabac. Autant dire que, même en lavant bien ses légumes cultivés en conventionnel, ces derniers contiennent également une quantité non négligeable de cet élément radioactif dangereux.

Les engrais de synthèse utilisés en agriculture sont composés d’azote, de phosphate et de potassium. Selon une dépêche de mai 2008, la consommation mondiale d’engrais est en pleine explosion, dépassant les 160 millions de tonnes contre 120 millions de tonnes en 1994, la France se félicitant pour 2007/2008 d’une hausse de 10 % des livraisons sur les trois éléments fertilisants. D’autre part, un sac de 50 kg d‘engrais contient 20 kg d’éléments, composés de 7,5 kg d’azote, 2,5 kg de phosphate, et de 10 kg de potassium. En d’autres termes, la quantité de phosphates, contenant du polonium radioactif, utilisée dans le monde est aujourd’hui de plus de 160 millions *2,5/50 = 8 millions de tonnes, contenant cet élément dangereux pour la santé, et répandues sur les surfaces agricoles de la planète.

Les éléments radioactifs comme le 210Po ont une durée de vie longue et s’accumulent dans les organismes vivants. Lorsque vous ingurgitez sur de longues périodes des aliments contenant des éléments radioactifs, ceux-ci se stockent et s’accumulent nécessairement dans vos organes. Il existe des incertitudes toujours ouvertes sur la question des faibles doses en ce qui concerne les radiations nucléaires, et le polonium radioactif présente à la fois un risque de toxicité chimique et un risque lié à la radioactivité. Nous étions avertis du danger des pesticides couramment utilisés en agriculture conventionnelle, mais voilà que nous apprenons également que les fertilisants chimiques couramment utilisés contiennent des éléments hautement nocifs, absorbés par les plantes et se retrouvant dans nos organismes.

L’épidémie de maladies et notamment le nombre de cancers que connaît la société moderne ne serait-elle pas due, en partie, à ce cocktail explosif de pesticides et d’élément radioactif que nous absorbons via l’agriculture chimique sur de très longues périodes ? Le microbiologiste Claude Bourguignon constatant l’état de dégradation avancée des sols agricoles dû à l’utilisation intensive d’engrais s’interrogeait déjà il y a quelques années sur la qualité de l’agriculture chimique moderne dans cette vidéo.


La gravité semble extrême, car si les médias relatent comme une « révélation » la présence de cet élément radioactif dangereux dans le tabac et issu des engrais chimiques, aucun d’entre eux ne fait apparemment le lien avec l’alimentation et l’agriculture conventionnelle qui utilise ces mêmes engrais chimiques ! Ce qui nous fait poser cette question d’une grande gravité : les journalistes professionnels ont-ils un cerveau, et défendent-ils encore de nos jours les intérêts des citoyens ?

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113 réactions à cet article    


  • Abolab 1er septembre 2008 12:37

    Pour aller plus loin, l’état du Delaware informe dans une brochure sur le 210Po que l’on est exposé au Polonium soit en mangeant, soit en fumant, même s’il insiste sur l’idée de "faibles doses". Le 210Po est donc présent de manière significative dans l’alimentation conventionnelle et indique clairement la nature agricole de cette exposition au 210Po, liée aux pratiques de l’agrochimie.

    Le 210Po est un élément radioactif très nocif émettant des ondes alpha, et des études ont indiqué que les travailleurs longtemps exposé aux fertilisants chimiques présentent des risques de développement de cancer. 

    D’autre part l’industrie du phosphate américain génére par son activité d’importantes quantités d’uranium, du fait de l’extraction du phosphate dans les mines, et en 1997, cette production d’uranium représentait 16% du marché de l’uranium domestique américain.

    Autant dire que l’industrie du nucléaire et celle de l’agrochimie ont des intérêts communs qui dépassent les considérations environnementales et de pollution de l’environnement et y compris de l’alimentation humaine.

    Certaines personnes veulent faire croire que tout cela est connu depuis longtemps, voulant faire taire le questionnement sur ces questions. Or tout cela n’est pas connu du grand public et il s’agit clairement de taire des informations et empêcher aux citoyens de prendre connaissance des rouages du sytèmes agrochimique industriel et de toute la pollution qui y est associée.
     


    • lolet lolet 16 septembre 2008 14:16

      Bonjour
      Dans la foulée, vous auriez pu parler des 400 tonnes d’huile de tournesol frelatée, contenant de L’HUILE DE MOTEUR et qui a été vendue avec la bénédiction des plus hautes instances françaises et européennes !!!!!
      Cette huile ukrakinienne traffiquée apparemment par la maffia a été distribuée dans toute l’europe. Seul le "Canard enchaîné" en a parlé : 3 articles dans 3 journaux qui se suivaient ...

      Qui en a entendu parler ????
      Le salarié qui rentre le soir de son boulot et qui ingurgite de l’info en veux tu en voilà, est en fait lobotomisé par un système soit disant démocratique, informé ...etc .... mes fesses....
      Même Noam chomski finit par penser à un complot .... après plus de 40 ans de réflexion, de combats, il commence à ouvrir les yeux ....
      Regardez aussi le foin qui a été relayé dans la presse à propos des pesticides que l’on allait retirer de la vente : en réalité, pendant ce temps, l’europe venait d’augmenter les taux de pesticides "admissibles" PAR 20 !!!!

      Au fait : l’europe, c’est une démocratie ? 


    • Abolab 17 septembre 2008 10:27

       Monsieur,

      La thématique de l’huile frelatée a été abordée par un rédacteur Agora Vox dans cet autre article Agora Vox :
      Le scandale du siècle

      D’autre part, pourriez-vous m’indiquer une source fiable quant à l’affirmation de nouveaux propos de Noam Chomsky concernant le 11 septembre, ou bien s’agirait-il d’une rumeur ?

      Cordialement

      PS : Pour les lecteurs Agora Vox suivant régulièrement mes articles, depuis le retour de la publicité sur le média, mes articles ne sont plus publiées. Sans parler de cause à effet, il est peu probable que je propose de nouveaux articles à la publication dans le futur.





    • Abolab 17 septembre 2008 16:06

      Essai avec un nouvel article aujourd’hui.


    • cathy30 cathy30 1er septembre 2008 12:57

      Merci abolab pour cet article constructif
      on comprend mieux avec ça les lobbies contre le tabac et l’alcool, seuls donneurs du cancer.
      Pour la vidéo proposée, elle est très interessante. Longtemps je me suis posée la question sur la cause des innondations, je n’ai pas pensé une minute à la culture intensive des sols dans l’agriculture.
      M bourgeron se demande jusqu’à quand l’équilibre va tenir ?J En quelques phrases il parle des sols qui meurent, des cancers, de la sécurité sociale, de l’obésité, de la population vieillisante et tout cela se tient, un seul fil conducteur, le profit.


      • Abolab 1er septembre 2008 13:06

        Les inondations sont plus affaire de traitement des sols, comme le compactage du sol dû au labourage. L’industrie du tabac a dit avoir eu peur de "réveiller un géant" en taisant l’existence de polonium radioactif dans le tabac. Effectivement, cela concerne l’industrie du phosphate, l’industrie agrochimique et l’industrie du nucléaire, soit un vaste complexe industriel.

        Aussi, on comprend pourquoi l’information que des éléments radioactifs sont présents dans les engrais chimiques utilisés en agriculture conventionnelle esst soigneusement tenue à l’écart de l’opinion publique ou encore marginalisée et limitée à la seule industrie du tabac (qui n ’est pas à ces premiers scandales sanitaires).

        La présence de 210Po dans les engrais chimiques est un fait touchant également l’alimentation, tous comme les pesticides. Il s’ajout d’un rajout d’éléments radioactifs dans l’environnement en provenance de mines de minerais et notamment d’uranium.


      • Abolab 1er septembre 2008 14:23

        Il est assez étonnant et révélateur de l’état déplorable de la presse générale actuelle, incapable de la moindre investigation, de faire une recherche Google News sur la question du polonium suite à cette information.

        Aujourd’hui, 01/09/08, absolument aucun organisme de presse ne fait état de la problématique agricole générale liés aux engrais phosphatés radioactifs :


        • plume plume 1er septembre 2008 14:44

          "les journalistes professionnels ont-ils un cerveau, et défendent-ils encore de nos jours les intérêts des citoyens ?"
          cette question est à mon avis devenu la QUESTION
          au vu des évènements et des articles ou émission qui sont diffusés à tous va

          on peut se demander si les journaliste français sont :

          a nul et incompétent
          b corrompu
          c sous influence
          d aveugle
          e les 4 possibilité en même temps

          je ne serrai pas contre d’avoir l’avis d’un vrais journaliste sur cette question !


          • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 15:41

            à @ Plume,

            Vous avez raison, ce journaliste du FIGARO qui publie une information connue depuis plus de 50 ans est malhonnête et recherche essentiellement l’appat du gain en diffusant une information peu précise et inutilement anxiogène.

            Il est incompétent.

            A recycler dans l’agriculture !

            Bonne journée.


          • Abolab 1er septembre 2008 16:42

            Votre arrogance est exemplaire monsieur. L’information n’a clairement jamais été publiée en France dans la presse. 


          • plume plume 1er septembre 2008 16:45

            je ne parle pas de CE journaliste en particulier mais du journalisme en général

            CE journalisme qui ne nous montre souvent une seule facette du monde et qui de temps à autre découvre (par oubli ou omission )que le problème est plus complexe que ça.
            Ce journalisme qui ne supporte pas d’être remis en question et qui nous imposes ça façon de voir le monde
             avec d’un cotés ses bonnes idées (d’expert et de professionnel ) et les gentils et de l’autre les méchants qui ne comprennent rien à rien .

            et ma question vise CE journalisme et ces journalistes


          • Abolab 1er septembre 2008 16:54

            Plume, je partage votre point de vue. Ce journalisme même qui ressemble de plus en plus à du copié-collé très conformiste


          • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:10

            à @ abolab,

            mais si plusieurs centaines d’articles scientifiques ce n’est pas rien.

            Mais peut être n’étiez vous pas né en 1960 ou gardez vous la tête dans le sable.

            Le polonium 210 est un radiotoxique extrêment radiotoxique.

            C’est un des principaux responsable (avec plus de 50 autres substances cancérigènes chimiques) des cancers des fumeurs.
            Ce n’est pas une découverte récente sauf pour les journalistes incultes, probablement à la suite de l’assassinat récente du russe L. par injection de 210 Po.
            Dire et redire constemment une stupidité sur une pseudo découverte récente ne changera jamais la vérité.

            Les faits sont là, les documents existent.

            Dites simplement : je ne savais pas et je vous croirais.


          • sisyphe sisyphe 1er septembre 2008 19:28

            @ Pierrot

            Le problème n’est pas qu’il ou que je ne savais pas. 
            Le problème est que, à part quelques informés, PERSONNE ne le savait, et que l’information n’ a jamais été diffusée à grande échelle. 
            Autant, pour le tabac, le polonium ne fait que se joindre à d’autres éléments cancérigènes, et le danger est (maintenant) signalé sur les paquets,
            autant pour sa présence dans la nourriture de l’agriculture industrielle, les consommateurs n’en sont pas avertis. 
            Alors, au lieu de jouer les je-sais-tout, et de prendre de haut ceux qui n’en savent rien, que n’avez vous vous-même, puisque vous êtes dans le secret des dieux, contribué à répandre l’information ? 

            Non assistance à personnes en danger : pas de quoi venir rouler les mécaniques !


          • Abolab 1er septembre 2008 19:31

            @ Pierrot, je ne nie pas l’existence de recherches scientifiques sur le 210Po. Je remarque que la question de la présence de cet élément dans les engrais phosphatés de l’agrochimie n’a jamais été abordée par la presse francophone, et la question ne semble pas non plus avoir été débattue par les autorités publiques.

            La preuve en est que les seules documents publics sur internet sur la question sont en anglais.

            D’autre part, considérant les articles scientifiques sur le 210Po, il en existe effectivement, car il s’agit d’un élément présent à l’état naturel en petites quantités dans la croûte terrestre et à certains endroits particuliers.

            Cependant, en ce qui concerne son utilisation spécifique de fait dans la fabrication des intrants agricoles, il ne semble pas que la question soit largement étudiée, ce qui pose comme tout ce qui a attrait à l’alimentation des questions sanitaires et environnementales à ne pas éluder.


          • krolik krolik 1er septembre 2008 20:02

            Mais vous ne savez pas faire un plus un égale deux ma parole.

            Il est bien connu que les phosphates marocains contiennent de grande quantité d’uranium, puisque cette quantité au Maroc est estimée à 25 milions de tonnes d’uranium soit plus que les réserves exploitables facilement connues actuellement d’uranium dans le monde : 17 millions de tonne.

            Dans la mesure où il a été annoncé que AREVA allait commencer à étudier avec les Marocains un process d’extraction d’uranium de ces phosphates cela veut dire que le process technologique n’existe pas...
            Vous avez écrit qu’aux USA on extrayait de l’uranium des phosphates américains j’aimerais avoir plus de détails sur le process...

            L’uranium conduit immuablement à la chaîne de décroissance expliqué par Pierrot avec les éléments clés que sont le 210Po et le 210Pb.
            Le 210Po est présent sur tous les terrains, y compris bassin parisien à raison de 10 000Bq/m2, le 210Pb également pour la même valeur. Et en sus on oublie la décroissance du throrium qui conduit également à une gaz lourd le thoron..etc...

            Lisez un bouquin de radioprotection édité chez Lavoisier, ça existe...

            La composition des cendres de cigarettes est publiée régulièrement, Science et Vie c’était en 1965, mais depuis ils ont du replacer l’article régulièrement comme un marronier ils sont à l’affût de ce genre de trucs à mettre la frousse (et dans ce cas c’est justifié).
            La frousse anti-nucléaire a monté sous l’impulsion des anti-électronucléaires.
            A une époque la nucléaire avait "bonne presse", les Belges construisaient l’Atominium à Bruxelles pour leur exposition universelle. La pub de l’eau de Plancoët était "l’eau la plus radioactive de France", et c’était vrai, le Ministère de la santé l’a interdit à la vente, et maintenant l’eau de Plancoet existe toujours mais c’est une autre source..

            Comme le souligne Pierrot : Ne fumez pas...C’est écrit sur les paquets de cigarettes. La présence de polonium n’y change rien à pas grand’chose.
            Maintenant si vous pensez que la "frousse anti-polonium" peut convaincre des fumeurs d’arrêter alors qu’ilslisent que c’est dangereux sur chaque paquet depuis des années et qu’ils continuent.. pourquoi pas...
            Mais ce n’est pas parce que vous ne saviez qu’il faut accuser ceux qui savent. Des publications dans des congrès sur le sujet phospahte / uranium / polonium / agriculture il y en a eu des paquets. Si les journalistes "people" auprès desquels vous cherchez votre enseignement n’ont pas fait le relais c’est que le public n’était pas en mesure de s’intéresser encore à ce sujet et ne formait pas un "espace clients" suffisant. Maintenant que vous êtes bien demandeurs ils vous servent.
            Et à lire ce qu’on lit sur ces fils ils ont gagné...

            @+


          • Abolab 1er septembre 2008 20:03

            Un esul exemple, une étude anglaise parle de la contamination radioactive des produits agricoles par le 210Po et le 210Pb, en l’assimilant à une radioactivité naturelle sans le moins du monde évoqué son origine humaine via les engrais phosphatés.

            Elle indique pourtant que des concentrations élevées, bien sûr cela varie entre les sites, ont été retrouvées dans les abats et les céréales :
            "Higher concentrations were typically found in offal and cereals."

            Elle estime par ailleurs que la dose maximale autorisée ou recommandée serait de 120 μSv par an et par adulte.

            An assessment of 210Pb and 210Po in terrestrial foodstuffs from regions of England and Wales 
            P. McDonalda, D. Jacksona, D. R. P. Leonardb and K. McKay*, a




          • krolik krolik 1er septembre 2008 21:42

            Avec une alimentation ordinaire, non spécifiquement bio on se prend naturellement 1millisieverts/ an ou environ 0,1microsievert/heure
            Ce qui intègre notre propre rayonnement, celui sur lequel on vit, ce que l’on mange.

            Il n’y a pas de norme spécifique pour le polonium c’est le total annuel qui compte qui est un compromis de "tout".
            Dans le Delaware, de même que dans toute la Nouvelle Angleterre, qui est située sur un massif granitique (le même que le massif armoricain) ils sont sensibles au radon. Si l’on veut faire construire une maison dans ces régions il y aura obligation d’installer un aspirateur à radon dans le "basement".
            Donc au Delaware vous avez trouvé quelques informations.
             A titre indicatif pour recevoir 1mSv en une année il faut ingérer soit :

            - 800Bq de 210Po

            - 4000Bq de plutonium 239

            - 4500 Bq de thorium 232

            - 22000 Bq d’uranium 238

            - 76900 Bq de césium 137

            - 55 000 000 Bq de Tritium

            A titre indicatif en Bretagne on prend environ 0,5µSv/heure
            Mais dans le Kérala en Inde cela monte jusqu’à 5µSv/h
            Le reconrd référencé absolu se trouvant dans la ville de Ramar en Inde près de la Caspienne où cela peut monter jusqu’à 150µSv/heure soit 1500 fois plus qu’à Paris !!!

            Ce sont surtout les ordres de grandeur qu’il faut avoir en tête.

            @+


          • krolik krolik 1er septembre 2008 22:09

            Rectificatif la ville de Ramar est en Iran sur les bords de la Caspienne et pas en Inde, mais vous aurez corrigé.
            Des réserves d’uranium importantes en Iran ce qui fait d’ailleurs que les Iraniens tiennent tant à un programme nucléaire "civil" mais ça c’est un autre problème.
            @+


          • Abolab 1er septembre 2008 22:36

            Je ne vois pas où vous voulez en venir Monsieur.

            Avez-vous des références quant à la quantité de polonium présente dans les engrais du commerce ? 


          • krolik krolik 1er septembre 2008 23:37

            Vous devriez trouver votre vie ici :
            http://net-science.irsn.org/net-science/liblocal/docs/docs_DEI/fiches_RN/Polonium_Po210_v4.pdf.

            Le tranfert racinaire est minimal avec toutes références.
            @+


          • Abolab 2 septembre 2008 11:12

            Krolik, merci pour ce rapport qui indique bien la nature biaisée de l’étude !

            En effet, aucune mention n’est faite du rajout de polonium sur les surfaces agricoles via les activités agricoles anthropiques  !

            Aussi, il n’existe sûrement aucune étude comparative entre cultures conventionnelles et cultures biologiques quant au degré de contamination de ces aliments par le 210Po.

            Le polonium précipite avec le phosphate dans le processus de production de celui-ci, aussi, lorsque la plante absorbe du phosphore des engrais chimiques, elle absorbe également le polonium, qui y est associé. Secret de polichinelle ? Pourquoi ces rapports scientifiques sont-ils biaisés au point d’omettre le versant agricole de la diffusion de 210Po dans l’environnement ?

            D’autre part,en sachant que les nitrates sont envoyés dans les cours d’eaux jusqu’à la mer, on peut s’attendre de même pour une partie du polonium, ce qui fait questionner sur la nature agricole de la pollution des fruits de mer en littoral par cet élément dangereux.



          • Abolab 2 septembre 2008 11:20

             Voici une autre référence, une étude de 1980 portant sur la radioactivé du gypse utilisé en agriculture contenant du radium et indiquant bien que la question de savoit si les plantes l’absorbent par le sol ne se pose même pas tellement elle est évidente :

            Radium uptake expressed as the ratio of radium in dry weight foodstuff to the radium in the soil is in the range of 0.01. Assuming a consumption of 80 g/day (dry weight) of foodstuff13 grown on soil containing 5 pCi/g of
            radium, would result in a radium intake of 4 pCi/day.


            Radiological considerations of phosphogypsum utilization in agriculture, Lindeken


          • Cassandre 1er septembre 2008 15:06

            Pour sortir du n’importe quoi habituel, voici un peu de précision, issu du site de l’IRSN (ça remonte à l’attentat sur Litvinenko). A part ça, ça doit faire 20 ans que je sais qu’il y a du 210Po un peu partout, et spécialement dans le tabac. Qui cherche trouve... Mais n’en concluez pas que fumer du tabac bio est inoffensif : on surestime le danger des radioéléments, et on sous-estime celui des hydrocarbures (benzène, goudrons...), pour la plupart cancérigènes.

            "Découvert en 1898 par Marie Curie, le polonium 210 (210Po), produit de filiation de l’uranium 238, est un radionucléide naturel omniprésent à l’état de traces dans l’environnement, avec ses précurseurs, le radon 222 et le plomb 210. C’est le plus abondant des 29 isotopes du polonium, avec une période radioactive de 138,4 jours (ce qui est plutôt court, en 4 ans il ne reste rien, ndr).
            Son activité spécifique est très élevée : 1,66.1014 Bq par gramme de 210Po. Il émet à 99,999 % des particules alpha d’énergie égale à 5,304 MeV et à 0,001 % des rayonnements gamma d’énergie égale à 0,80 MeV, et se transforme en plomb 206 stable.
            Le radon 222, gaz radioactif précurseur du 210Po, est à l’origine d’une présence permanente du 210Po en suspension dans l’atmosphère (aérosols). Sa concentration dans l’air est de l’ordre de 50 mBq/m3 mais peut varier en fonction de l’importance locale de l’exhalaison du radon et de la présence d’activités industrielles favorisant son émission (activités minières, industrie des phosphates, etc.). Il est également émis en abondance par l’activité volcanique.
            On trouve également le 210Po dans les premiers centimètres des sols, sous l’effet de la décroissance radioactive du radon 222 dans les couches superficielles du sol et des retombées atmosphériques du 210Po en suspension dans l’air. Il se fixe alors sur les particules du sol de façon quasi irréversible, par co-précipitation avec des hydroxydes métalliques ou sous forme de sulfure. C’est un élément peu mobile, dont la concentration dans les sols varie de 10 à 200 Bq/kg (sol sec). Sa concentration peut être nettement plus élevée dans les résidus d’exploitation des mines d’uranium (15 000 à 22 000 Bq/kg).
            Dans les océans, il est émis directement dans l’eau ou par échange avec les formes volatiles de l’air. Il se présente généralement sous forme insoluble et associée à la phase particulaire ou colloïdale. De ce fait, il se retrouve piégé dans les sédiments lié à d’autres phases minérales ou précipité sous forme de sulfure.
            Le 210Po a également une origine artificielle : il peut être produit dans un réacteur nucléaire par bombardement neutronique de bismuth 209, générant ainsi du bismuth 210 qui se transforme alors, par émission bêta, en polonium 210 selon une période physique de 5 jours. Dans l’industrie, le polonium peut être utilisé dans les appareils qui ionisent l’air pour éliminer l’accumulation de charges électrostatiques produites, par exemple, lorsque l’on enroule du papier, des fils ou des feuilles métalliques.
             

            Comportement du polonium 210 dans l’environnement

            La voie d’entrée majoritaire du 210Po dans les végétaux terrestres est le transfert foliaire qui n’est pas, ou peu, suivi d’incorporation ni de translocation ; il reste principalement concentré sur les feuilles(*).

            Le transfert du 210Po aux animaux s’effectue principalement par ingestion. Les facteurs de transfert sont relativement importants mais varient en fonction du mode de vie des animaux (quantités ingérées) et des organes cibles. Ainsi, la concentration du 210Po varie entre 3,7.10-2 Bq/kg (produit frais) dans le muscle de bœuf et 332 Bq/kg dans le foie de Caribou.

            Les organismes aquatiques, en particulier le plancton et les invertébrés, ont la capacité de concentrer le 210Po présent dans l’eau, dans les tissus mous et les viscères pour les animaux. La capacité de concentration est moindre chez le poisson, les activités massiques les plus faibles étant observées au niveau de la chair, qui constitue la partie consommée par l’homme.

            Dans les eaux marines, le 210Po présente une forte affinité pour les matières en suspension. La voie principale d’entrée chez les animaux est l’ingestion. Le 210Po se concentre fortement dans les animaux marins où des activités beaucoup plus importantes que dans le milieu ambiant peuvent être observées dans certains organes, glande digestive des mollusques, hépatopancréas des crustacés, foie des poissons. A titre d’illustration, la concentration du 210Po habituellement observée dans les moules se situe entre 150 et 600 Bq/kg (produit sec). Dans le poisson, les concentrations sont plus faibles, de l’ordre de quelques Bq/kg (produit sec). Ainsi, le 210Po contribue à une part importante des doses reçues par les êtres humains du fait de la consommation de produits de la mer.


            (*) Le polonium 210 est notamment présent dans les feuilles de tabac, ce qui explique qu’il est retrouvé en plus grande quantité chez les fumeurs.

             

             

            Comportement du polonium 210 chez l’Homme

            Le parcours dans l’air des particules alpha émises par le 210Po est très court (inférieur à quelques centimètres). Pas conséquent, ce radionucléide n’est susceptible d’exposer l’organisme qu’en cas de contamination interne (incorporation par ingestion, inhalation ou injection) ou de contact cutané direct.

            De part sa présence dans l’environnement, l’homme est exposé en permanence au polonium 210, par inhalation et par ingestion. Ainsi, la dose efficace annuelle due à ce radionucléide est en moyenne d’environ 0,07 mSv pour un adulte. Le polonium 210 incorporé par l’homme est naturellement excrété dans les urines et les selles dans des quantités variables, les mineurs d’uranium et les fumeurs éliminant des quantités plus importantes que les non fumeurs. Du fait de l’équilibre qui s’établit entre l’incorporation et l’excrétion, l’activité totale présente en permanence en moyenne chez un adulte est estimée à environ 30 Bq (soit 0,18 picogrammes).

            Proche du soufre et du sélénium, le comportement biologique du polonium 210 est voisin de celui des terres rares. Une fois incorporé dans l’organisme, le polonium 210 se distribue rapidement dans les tissus mous via la circulation sanguine. Après ingestion, son absorption varie entre 10 % et environ 50 % en fonction de la forme physico-chimique sous laquelle il est administré. Dans le sang et dans le plasma, il présente une très forte affinité pour les hématies (90 % du polonium 210 contenu dans les éléments figurés du sang est lié aux globules rouges) et pour les protéines plasmatiques. Après ingestion ou injection, environ 30 % du polonium 210 incorporé se distribue dans le foie, la rate et les reins. Des concentrations supérieures à la moyenne des autres tissus (exceptions faites du foie, de la rate et des reins) sont par ailleurs observées dans la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques, ainsi que dans les poumons, ces derniers étant l’organe cible du polonium 210 inhalé. Le radionucléide est alors éliminé dans les selles et les urines selon une période biologique d’environ 50 jours (temps au bout duquel la moitié de la quantité de 210Po a été excrétée de l’organisme), les quantités retrouvées dans les selles étant en moyenne 9 fois supérieures à celles mesurées dans les urines. Quelques études ont montré que le polonium 210 pouvait être également retrouvé dans les cheveux des personnes exposées.

            Le devenir du polonium 210 et sa toxicité ont fait l’objet de nombreux travaux expérimentaux menés dans les années 1940 à 1970 chez la souris, le rat, le lapin, le chat, le chien, le tamarin et le babouin. Ces études montrent qu’après injection ou ingestion de polonium 210 sous forme de citrate, chlorure, hydroxyde colloïdal ou nitrate (le citrate de polonium 210 semblant être le mieux absorbé), les animaux développent des signes cliniques et biologiques tels que, perte de poids, asthénie, état léthargique, dysfonctionnement des fonctions hépatique, rénale, splénique, pulmonaire, pancréatique, et hématopoïétique, atrophie des ganglions lymphatiques, sclérose des vaisseaux sanguins (notamment au niveau des reins et des testicules), l’ensemble de ces symptômes s’accompagnant d’une disparition quasi-totale des lymphocytes, avant que le décès n’intervienne généralement par collapsus cardiovasculaire. Les doses conduisant à la mort de 50 % des animaux dans un délai de 20 jours après l’intoxication sont de l’ordre de 18 nanogrammes/kg de poids corporel chez la souris, le lapin, le chat et le chien, et de 9 nanogrammes/kg de poids corporel chez le rat. Ces données expérimentales laissent présager que des quantités très faibles de polonium 210, de l’ordre de quelques microgrammes, seraient suffisantes pour se traduire par l’apparition d’effets délétères aigus chez l’homme.

            Quelques études menées chez le rat contaminé par injection d’une solution de nitrate de 210Po ont montré qu’une accélération de l’excrétion pouvait être obtenue après une administration rapide par voie intramusculaire ou sous-cutanée d’agents chélateurs présentant des groupements thiols, tels que le HOEtTTC (N,N’-di(2-hydroxyethyl)ethylenediamine-N,N’-bisdithiocarbamate) et le BAL (British Anti Lewisite ou 2,3-dimercaptopropanol). Avec ce dernier composé (traitement de référence en France), les rats traités présentaient une survie moyenne de 82 jours, contre 21 jours pour les rats non traités. Néanmoins, aucune étude validant ces données chez l’homme n’a été publiée à ce jour.

            Peu de données relatives à des expositions accidentelles au polonium 210 chez l’homme sont disponibles. Les cas connus à ce jour concernent des personnes exposées suite à un contact avec une source fuyarde de Po-Be : seules quelques perturbations transitoires sans conséquence clinique des fonctions hépatique (augmentation de la concentration plasmatique de bilirubine) et rénale (diminution de la perfusion) ont été observées chez ces personnes, dont l’activité incorporée en polonium 210 au niveau du corps entier variait de 0,034 à 2,41 nanogrammes.


            • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 15:24

              à @ Cassandre,

              merci de ces informations précises et détaillées concernant le polonium 210.

              C’est une excellente synthèse de l’ensemble des connaissances acquises sur le 210 Po depuis celles dues à l’inestimable Marie Curie.

              En conclusion, évitons de manger du caribou et des lichens !

              Bonne journée.


            • Abolab 1er septembre 2008 16:46

              Merci pour ces informations qui éludent cependant le fait que l’agriculture conventionnelle utilise des intrants contaminés par ce produit radioactif très toxique comme l’indiquent ce document que vous copiez-collez ici en commentaire.

              @ Pierre, on a bien compris que vous défendez le modèle agroindustriel actuel ultra-polluant.


            • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:29

              à @ labolab,

              je n’ai qu’un objectif : "rechercher la vérité et la dire".

              Je ne défend ni les cigarettiers ni l’agriculture.

              Je dis que le polonium 210 est une substance radiotoxique responsable, avec d’autres, des cancers des fumeurs de tabac. Que c’est une information bien connue depuis 1940 et non une récente découverte.

              Je dis que les aliments avec engrais phosphatés ou bio ne contient qu’une quantité infinitésimale inoffensive de 210 Po et qu’il serait malhonnête intellectuellement d’attribuer, à tort, aux risques sanitaires de l’alimentation, en détournant l’attention des autres risques bien réels : microorganismes en particulier.

              Pourquoi vous ne comprenez pas cela, ce n’est pas MON opinion mais des faits et des données scientifiques largement connues et donc qui ne peuvent prêter à polémique.

              Des faits, rien que des faits, toujours des faits ...et un peu de culture scientifique.


            • Abolab 1er septembre 2008 19:37

              @ Pierrot, j’en suis ravi car je considère également que la recherche de la vérité sur la question est plus importante que nos points de vue personnels qui peuvent être déformés.

              Aussi, quand vous dites :"Je dis que les aliments avec engrais phosphatés ou bio ne contient qu’une quantité infinitésimale inoffensive de 210 Po et qu’il serait malhonnête intellectuellement d’attribuer, à tort, aux risques sanitaires de l’alimentation, en détournant l’attention des autres risques bien réels : microorganismes en particulier."

              L’on ne peut être d’accord. L’agriculture organique ou biologique n’utilise pas d’intrants phosphatés de ce type, donc il semble malhonnête intellectuellement de mettre au même niveau de contamination radioactive les aliments conventionnels (et OGM), et les aliments bio. Ces engrais chimiques ne sont effectivement utilisés qu’en agriculture conventionnelle, rajoutant de la radioactivité ( et de source très nuisible) à la radioactivité déjà existante et diffuse qu’il peut y avoir à l’état naturel.

              D’autre part, la question des micro-organismes n’a rien à voir avec l’utilisation d’engrais chimiques, ni avec celle de la radiotoxicité.


            • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 15:16

              à @ labolab,

              Comme je vous l’ai déjà écrit dans un autre forum sur les cigarettes et le polonium 210, l’information du journaliste du FIGARO est partielle, accrocheuse et peu précise.

              Elle contient plusieurs inexactitudes, dont sans être exhaustif :

              - les phophates sont des minerais naturels et ne résultent pas d’une synthèse chimique, seule leur purification fait l’objet de réaction chimique, ce n’est pas la même chose.

              Les phosphates accompagnent les radionucléïdes tels que l’uranium 238 (non fissile) et ses produits de dégradation émetteurs alpha, dont le thorium 222, radon 222 et radon 226, des isotopes du plomb dont en particulier le 210 très radiotoxique, le polonium 210 très radiotoxique.

              L’absorption du polonium par les plantes est très variable selon la nature des plantes.
              Elle est relativement importante pour le tabac non lavé ainsi que pour les lichens qui ont un métabolisme spécial et très ancien.

              Par contre l’absorption par les autres plantes (dit coefficient de transfert) est très faible de telle sorte que la dose radiotoxique des ces plantes est très faible et inférieure généralement au niveau de toxicité par voie aérienne et plus encore absorption par voie alimentaire.
              Voir les études faites en particulier au Canada et en Ukraine (se méfier du lait de renne consommant des lichens).

              Certains aliments présentent parfois des risques sanitaires mais pour toutes autres raisons (virus et microorganismes principalement) et il me semble pas honnête intellectuellement de faire naître l’anxiosité chez nos concitoyens, à culture scientifique peu élevé, pour des risques inexistants.

              Si le tabac, l’alcool, le manque d’activité physique étaient résolus, d’après de nombreux medecins et experts, les 3/4 des cancers ne surviendraient pas.

              Ceci serait un vrai combat pour la santé et non pas les risques inexistants.

              Bonne journée.


              • Abolab 1er septembre 2008 16:50

                @ Pierre, on a bien compris que vous défendez le modèle agroindustriel actuel ultra-polluant. 

                Les plantes alimentaires sont également touchées par ce rajout de polluants radioactifs dans les sols, et comme je vous l’ai également indiqué dans l’autre fil, certaines plantes l’abosrobe directement par le sol. D’autre part, vous n’avez pas voulu répondre si vous connaissez des études comparatives sur l’absorption par les plantes alimentaires de 210Po par rapport aux voies atmosphériques.

                Dans tous les cas, cette information nouvelle pour le public nous informe et confirme la nature polluante de l’agrochimie industrielle.


              • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:42

                à @ labolab,

                je vous ai déjà répondu sur un autre forum sur le même article et le même contenu.

                D’après quelques documents d’origines UNSCAR et AIEA, pour l’essentiel, et sur des études effectuées principalement au Canada et en Ukraine, j’estimais très approximativement que l’absorbtion du 210 Po par les plantes provenait principalement de la voie atmosphérique (via gaz radon 222 et 226) et de façon plus secondaire voie racinaire.

                C’est un peu global et cela dépend de beaucoup de paramètres tels que : quelle plante ? sur quel sol ? acide ? acides humiques ? etc... la chimie du sol est d’une grande complexité.
                Cela explique que les coefficients de transfert du 210 Po soient extrêmement variables dans les dites études.

                Pour faire simple, comme je l’ai écrit : "évitons de manger du caribou ou de son lait ainsi que des lichens" plantes à métabolisme particulier.


                Je ne fume pas et je me fout complètement du sort de l’agriculture industrielle.

                Mais il faut dire la vérité, sans chercher à attirer le public par des informations absurdes et inutilement anxiogènes


              • Abolab 1er septembre 2008 19:41

                Il ne s’agit pas créer des questions anxiogènes ni de se créer une bulle ou cocon psychologique illusoire, mais bien d’investiguer sur les faits tels qu’ils sont.

                Je veux bien jeter un oeil sur les documents que vous citez si vous en avez les références, mais je m’interroge déjà sur l’approfondissement de ces questions au niveau agricole, et sur la non-existence de ces questions scientifiques dans des études par exemple comme celles de l’INRA.


              • krolik krolik 1er septembre 2008 16:10

                @ L’auteur.

                Mais si vous faites confiance aux journalistes "people" pour de l’information scientifique et que vous vous emballez comme le lait sur le feu...

                Je peux vous signaler d’autres choses gravissimes dans le domaine de la radioprotection :


                - les bordures du trottoir de la place de la Concorde et de la Porte d’Auteuil ont une radioactivité naturelle qui en font des matériaux nucléaires dépassant les normes admises. Une voiture transportant une bordure de trottoir ne passerait pas la balise de la porte d’entrée d’une centrale nucléaire.


                - Le charbon contient de l’uranium comme dans les schistes. Aux USA, pays de grande consommation de charbon il est rejetté annuellement dans les cendres des centrales à charbon une quantité d’uranium plus grande que celle consommée annuellement par les 108 réacteurs nucléaires américains. Une étude a été faites par le labo d’Oak Ridge sur le sujet. en 1982, et il n’y a pas de raison que cette situation ait changé depuis. Alors imaginez ce qui peut se passer en Chine.. !!!


                - L’eau de Badoit a été commercialisée pendant des dzaines d’années (St Galmier) avec une teneur en uranium de 80µg/l alors que l’OMS donne une valeur objectif de 15µg/l. Mais actuellement je ne peux vous l’assurer peut-être font-ils un traitement au manganèse pour être conforme aux recommandations de l’OMS. Je leur ai posé la question, ils ne répondent pas.. Ce qu’il n’empêche pas que dans les stations thermales du Massif Central il y a toujours des traitements de "pipettes"d’eau thermale dans le nez ou de séjours en "salle de brouillard" histoire que "cela" rentre mieux dans les poumons.
                Connaissez vous le sens du mot "hormésis".. Ca peut faire l’objet d’une grande discussion.

                Mais dans le tabac il y a tellement de composés toxiques, le polonium n’en est qu’un seul. Le benzène se retrouve également.

                A propos de composés toxiques comme le benzène, savez vous que depuis que l’on a mis en service l’essence sans plomb, on a retiré le plomb tétraéthyl, mais on a rajouté du benzène pour conserver un taux d’octane convenable. Aux USA lorsque vous faites "le plein" l’embout du tuyau s’adapte sur le réservoir de façon étanche. En France au moins : Non. Et lorsque vous faites le plein vous prenez une "bonne bouffée" de vapeur d’essence au benzène...

                C’était quelques sujets pour que vous puissiez "monter" comme la soupe au lait.
                Si vous êtes en manque, on doit pouvoir trouver quelques autres thèmes du même acabit..

                @+


                • Abolab 1er septembre 2008 16:51

                  Monsieur, et que faites-vous donc alors pour que tous ces excès changent ? Rien apparemment. Sans doute êtes-vous satisfait de l’état des choses, ou peut-être blasé et désabusé ?


                • krolik krolik 1er septembre 2008 17:41

                  @ L’auteur.

                  Mais nous sommes entourés d’éléments dangereux.

                  Vous, moi, représentons une source radioactive de l’ordre de 8000Bq. On en conclut qu’il faudrait évacuer le métro aux heures de pointe ; qu’il faudrait évacuer les stades...

                  Dans les jardins énormément de choses dangereuses : les feuilles de lauriers roses par exemple.. une infusion et vous en claquez. Faut-il interdire les lauriers roses ? Dans les haras c’est la cas pour ne pas que les canassons les mangent...
                  Les amandes pour fabriquer facilement du cyanure..

                  Interdire les engrais, c’est possible. Un rendemant de blé avec engrais sur une terre propice, ça tourne vers 100 / 110 quintaux l’hectare. Sans engrais ça tombe à 12 / 15 quintaux l’hectare.. Les engrais sont détestables , il faut lutter contre l’utilisation des engrais. Il est plus noble de crever de faim.

                  Mais si vous faites confiance à Google pour votre enseignement.. Alors là..

                  Dans l’autre thread j’ai écrit que la composition des résidus de la combustion d’une cigarette avait été publiée en 1965 dans Science et Vie, année dont je me souviens bien. Et Science et Vie ce n’est pas la "fleur des pois" de la communication scientifique.
                  Vous découvrez un quelque chose et vous pensez que personne ne connait, parce qu’apparemment vous savez tout de longue date..

                  Qu’est-ce que vous faites comme étude ? Puisque vous indiquez être étudiant...

                  L’augmentation du nombre de cancers est également lié à l’augmentation de l’espérance de vie.
                  Autrefois on mourait de tuberculose et de bien d ’autres infections, on n’avait pas le temps de développer un cancer. Si un jour on arrive à maîtriser cette maladie ce seront les maladies cardio-vasculaires qui se développeront en pourcentage. Déjà on s’aperçoit de l’augmentation drastique des maladies dégénératives du cerveau...Alzheimer, Parkinson,... maladies qui étaient beaucoup moins nombreuses en proportion qu’il y a seulement 50 ans...On n’atteignait pas ces âges là, on mourait "avant".

                  Mais il faut bien se résoudre : de toutes les façons il faut bien mourir de quelque chose.

                  @+


                • Abolab 1er septembre 2008 17:59

                  Qui parle d’interdiction, nous parlons ici de voir les faits et d’agir en prenant en compte ces faits. Qu’avez-vous à défendre Monsieur ?

                  Il est clair que pour ces grandes industries, ce sont des profits colossaux qui sont à défendre. 


                • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:45

                  à @ Krolik,

                  Commentaires et informations exactes mais qui risquent de ne pas être admises malheureusement.

                  La radioprotection est une science mal connue et non enseignée en France, dommage.


                • krolik krolik 1er septembre 2008 18:53

                  @ L’auteur.
                  Vous dîtes "Il est clair que pour ces grandes industries, ce sont des profits colossaux qui sont à défendre. "

                  Les profits.. il faut relativiser le fait. Si AZF avait été si rentable que cela, Total / Grande Paroisse se seraient battus becs et ongles pour le reconstruction de l’usine. Et il n’y a pas eu d’extension de la production sur d’autres sites...

                  Maintenant vous voulez lutter contre les contaminations nucléaires artificelles.
                  Je vous signale un grand bonheur, le réacteur de Covidien en Hollande est arrêté. Il y a cessation de la production de technétium 99m, production de 80% du technétium européen très utilisé pour les scintigraphies. A partir de ce mercredi il n’y aura plus de technétium disponible en Europe.

                  Un problème équivalent s’est produit en Novembre dernier au Canada. Le réacteur de Chalk River a été arrêté sur la décision de la patronne de l’autorité de sûreté qui trouvait "non sûre" une pompe à eau lourde. Ce réacteur fournissait 80% du techntcium de l’Amérique du Nord (USA compris), le premier ministre canadien a demandé à la patronne de l’autorité de sûreté de revoir sa décision. Elle a refusé. Du coup le Premier Ministre a fait voter une loi pour obliger au redémarrage du réacteur et a viré la responsable de l’aurotité de sûreté pour "incompétence"..
                  On va voir comment le problème évolue en Europe.

                  Mais le nucléaire médical est le premier pollueur nucléaire "artificiel", un nuage de Tchernobyl en France du point de vue de l’iode 131 c’est 36 heures de production hospitalière française.

                  La semaine passée à Fleurus en Belgique, également un accident de niveau 3 sur INES, relachement d’iode 131 préparé pour applications médicales.

                  Et bien sûr il y a eu Epinal en France ; 22 morts nominatifs, des milliers de blessés.. Toulouse, Nancy...

                  Lutter contre le nucléaire médical est un objectif mobilisateur. Non ?

                  @+


                • Abolab 1er septembre 2008 19:45

                  @Krolik , il ne s’agit pas de tout mélanger et d’imposer un mur intellectuel qui serait celui du "nucléaire". Nous parlons ici de la question spécifique de la contamination radioactive liée aux activités humaines dans l’agriculture.

                  Par expérience, je sais qu’il existe des méthodes agricoles n’utilisant pas ces produits contaminés, et donc ne présentant pas cette contamination dans les cultures parmi d’autres avantages, tout en présentant des rendements satisfaisants. Aussi, je m’interroge sur les activités agricoles et leur direction générale en fonction de ces questions.


                • Traroth Traroth 1er septembre 2008 16:54

                  C’est ce que je dis à chaque fois que j’entends que le tabac contient de l’arsenic, du mercure, du plomb et maintenant du polonium : pour que ces éléments se retrouvent dans le tabac, il faut inévitablement qu’on les trouve dans la terre sur laquelle poussent les plants de tabac. Ce qui veut dire qu’on cultive le tabac à des endroits où on n’aurait pas le droit de faire pousser du blé !

                  D’où ma question : pourquoi l’Etat accepte-t-il qu’on fasse pousser ou qu’on importe du tabac qui a poussé sur des sols contaminés par des métaux lourds (ou qu’on contamine avec des engrais, comme il semblerait que ça soit le cas pour le polonium) ? Sous prétexte que le tabac est déjà toxique, à la base, peut-on vraiment tout faire ?


                  • Abolab 1er septembre 2008 16:59

                    Les agriculteurs concernés utilisent pour la culture du tabac des engrais très enrichis en phosphates pour augmenter leur récolte et leur profit, d’où les taux élevés de 210Po.

                    Ces mêmes phosphates contaminés sont utilisés dans toute l’agriculture, y compris alimentaire. Etant associés directement à l’élément radioactif, les deux sont absorbés par les plantes. 

                    A signaler qu’il n’existe aux Etats-Unis aucune norme concernant le 210Po, selon le document du gouvernement du Delaware cité dans le premier commentaire. En effet, il est dit que l’on peut mesurer la radioactivité présente dans un organisme, mais sans connaître exactement son élement de provenance.


                  • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:51

                    à @ trarok,

                    Le tabac tue, c’est écrit sur les paquets de cigarettes et restera vrai même sans engrais et quelque soit la nature du terrain au niveau mondial.
                    C’est sa nature.

                    De même les barbeculs sont toxiques.

                    Pour vivre sainement : une seule solution : "ne pas fumer".

                    Elémentaire ?


                  • Abolab 1er septembre 2008 19:46

                    La question n’est pas ici celle du tabac, monsieur. Cette question faisait l’objet du précédent article de CED15, cité dans l’introduction de celui-ci. 


                  • Traroth Traroth 2 septembre 2008 11:23

                    @Pierrot : Eh bien allons-y, mettons carrément du cyanure dans les clopes. Comme ça, dès la première, on règle le problème des fumeurs définitivement. Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. Oui, le tabac est dangereux et cancérigène. Mais ça n’excuse pas le fait qu’on y ajoute sciemment du poison !!!


                  • Traroth Traroth 2 septembre 2008 11:30

                    @l’auteur : vous en faites une question environnementale, ce qui est légitime, mais je suis désolé, la question du rajout de poison dans le tabac se pose. Sinon, pourquoi ne pas autoriser le meutre de fumeur ? Le fait que le tabac soit toxique n’autorise pas tout et n’importe quoi !


                  • Abolab 2 septembre 2008 11:36

                    @ Traroth, bien sûr qu’elle se pose aussi, mais elle est plus particulièrement posée dans l’article de CED15 suivant : 


                  • Traroth Traroth 2 septembre 2008 11:51

                    Exact. Je n’avais pas vu cet article. Cela dit, il n’entre pas vraiment dans les détails. C’est surtout l’aspect médiatique qui est développé.


                  • Abolab 2 septembre 2008 12:00

                    Biensûr mais la question du tabac est une question marginale. Les gens qui fument sont conscients que cela est nocif, et c’est là la grande hypocrisie industrielle qui vend son poison sans remords aucun. Par contre, en ce qu concerne l’alimentation, les citoyens sont en droit d’attendre que l’industrie ne favorise pas sa contamination par des éléments radioactifs !


                  • Abolab 1er septembre 2008 17:08

                    Il semble que pour beaucoup le mot d’ordre donné aux autres ou à soi-même est : "on sait mais on ne fait rien", ou alors "on sait mais à quoi bon ?", ou encore, "on sait et alors ?"

                    La paresse intellectuelle et la corruption morale sont des choses manifestement très partagées dans la société et sans doute doublée d’une certaine peur poussant au conformisme et au déni des faits.


                    • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:55

                      à @ labolab,

                      je ne sais pas qui sont ces "beaucoup".

                      En l’occurence, pour vivre sainement tous répètent fort justement :"arrêtez de fumer".
                      C’est le remède.

                      Mettre des normes de teneur de 210 Po dans le tabac, ne pas mettre d’engrais pour la culture du tabac etc... est inutile.

                      Le tabac tue c’est tout.
                      C’est pourtant simple à comprendre !


                    • Abolab 1er septembre 2008 20:17

                      Oui et le 210Po est toxique ce qui est aussi facile à comprendre. Aussi lorsque cet élément est présent dans la chaîne alimentaire par des rajouts liés aux activités agricoles modernes, il est légitime de se poser des questions. 


                    • Frapan Frapan 1er septembre 2008 17:18

                      Le problème est que les solutions existent mais que personne ne veut prendre ses voies qui changeraient la donne du pouvoir economique de certains domaine( notemment celui des engrais chimiques)

                      Je vais surement me faire des ennemis mais les OGMs pourraient etre une solution

                      Il s’agit de créer des plantes resitantes aux maldies ET plus productives. cependant il est vrai que ce domaine doit etre menéer par des gens serieux car une modification de l’ADN non testé et verifiés pourrait débouchés sur d’autres problèmes de santé publiques.

                      En conclusion je dirais que les OGMs ne sont pas mauvais mais que ceux qui les utilisent mal le sont.


                      • Abolab 1er septembre 2008 17:45

                        Non monsieur, les OGM utilisent tout autant les engrais chimiques que les cultures conventionnelles. Sans compter les inconnues sanitaires liées aux modifications génétiques elles-mêmes sur la santé.

                        C’est pourquoi les OGM ne sont que la continuation du massacre actuel. Le mot est fort, mais en entendant les propos de Claude Bourguignon sur l’extinction des espèces et de la flore sauvage, il semble approprié.

                        Une politique de reboisement local combiné par exemple au BRF, de rotations des cultures, de non-labour, et de réduction surfacique des parcelles utiles, semble être une claire alternative au business global des denrées alimentaires promues par l’OMC.


                      • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 18:58

                        à @ Fralan,

                        non, les OGM ne sont pas une solution.
                        Arrêter de fumer, c’est tout


                      • Abolab 1er septembre 2008 19:54

                        Arrêter de fumer c’est possible, et fortement encouragé, car le tabac ne comporte pas que cet élément toxique mais bien d ’autres.

                        Mais concernant le 210Po, il est aussi présent dans la chaîne alimentaire via l’agriculture conventionnelle et chimique, et c’est là le sujet de cet article, et c’est cela que vise le questionnement.


                      • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 20:01

                        à @ labolab,

                        c’est faux, sauf pour le lichen et la viande de caribou que je consomme pas.
                        Arrêter les mensonges.


                      • Abolab 1er septembre 2008 20:07

                        Votre désinformation est flagrante Monsieur, honte à vous

                        An assessment of 210Pb and 210Po in terrestrial foodstuffs from regions of England and Wales

                        P. McDonalda, D. Jacksona, D. R. P. Leonardb and K. McKay*, a
                         


                      • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 21:45

                        à @ labolab,

                        Vos mensonges chroniques sont désespérants.

                        Il faut chercher la vérité, mais peut on faire boire un ane qui n’a pas soif.

                        Comme vous le dites joliment : "honte à vous".

                        Le radionucléide 210 Polonium est un radiotoxique puissant qui a généré beaucoup de cancer et de morts (l’admirable Marie Curie, prix Nobel pour la découverte du polonium), mais pourquoi, par idéologie mal comprise et un peu primaire, haine féroce et surtout ignorance lui faire porter des risques sanitaires attribuables à d’autres causes bien connues.

                        C’est dommage, ce forum aurait pu être intéressant, intructif pour ceux qui recherchent la vérité, mais vous le sabotez par vos mensonges répétitifs.


                      • Abolab 1er septembre 2008 21:49

                        Monsieur vous semblez à court d’arguments. 


                      • Traroth Traroth 2 septembre 2008 11:34

                        @Pierrot : vous êtes complètement hors-sujet, vous balancez des lieux communs, vous êtes mal informé et vous êtes infoutu d’orthographier correctement ne serait-ce qu’un seul pseudo d’un de vos interlocuteurs. Effarant...


                      • karg se 1er septembre 2008 18:49

                        "Les engrais phosphatés industriels sont des engrais de synthèse issus de la réaction d’un acide avec un minerai. Ils sont couramment utilisés en agriculture, mais interdits en agriculture biologique."

                        C’est surtout de l’exploitation minière, c’est pas une synthèse comme les engrais azotés mais une simple réaction d’un acide avec du phosphate naturel, qu’on trouve au Maroc par exemple. La présence de Pollonium est un bruit de fond géologique et n’a rien à voir avec ce processus.

                        Comme l’uranium ou les métaux lourds présent dans tous les sols et eaux de la planete, mais en très petite quantité. L’article n’aborde jamais cette aspect de la question et ne donne jamais une idée des doses toxiques ou des normes à ce sujet. Dommage parce là c’est juste du vide.


                        • Abolab 1er septembre 2008 19:50

                           Monsieur, il n’existe pas de normes relatives au 210Po (cf le document, en premier commentaire, du gouvernement du Delaware).

                          Il ne s’agit pas d’un simple bruit de fond géologique puisque l’industrie du phosphate américaine génèrait en 1997 plus du quart de la production domestique d’uranium américain.




                        • karg se 1er septembre 2008 20:47

                          Source ? je doute pas que ça soit possible mais il s’agit d’un cas particulier, dans votre article vous affirmez que tout l’engrais vendus dans le monde contient du 210P, ce qui est faux. C’est là une grave erreur d’interprétation ou une manipulation volontaire.

                          ps : tous les engrais ne contiennent pas la même quantité de phosphate, qui est un engrais de fond pas forcément nécessaire tous les ans.


                        • Abolab 1er septembre 2008 21:48

                           L’uranium est un produit secondaire de la productionde phosphates. Tous les phosphates sont donc radioactis à l’état naturel.

                          Les Etats-Unis en sont les premiers producteurs mondiaux devant la Chine, ce sont aussi ceux-là même qui ont développé l’agrochimie dans le monde.

                          Quant à la teneur en phosphate des engrais, cela dépend bien évidemment des besoins des agriculteurs, voici les différents types d’engrais, simples binaires ou ternaires.


                        • krolik krolik 1er septembre 2008 22:00

                          Mais l’uranium n’est pas un sous produit du phosphate c’est un élément qui va "avec" dans la mesure où l’on ne fait pas la récupération de l’uranium.
                          D’ailleurs même si l’on faisait la récupération de l’uranium on n’enlèverait pas les produits de décomposition antérieure.
                          C’est ce qui se passe sur les exploitations minières d’uranium, on enlève l’uranium mais on laisse les descendants existants au moment de l’enlèvement, le radium et la suite...
                          Et comme l’on a bien trituré les stériles on a facilité l’exhalaison du radon.. donc l’apparition en surface du polonium et là ça gueule dans le voisinage... Jusqu’au moment où l’on va mettre une couche d’étanchéité qui va retarder le diffusion du radon, radon qui a une période courte de 3,5 jours de mémoire.

                          Mais vous êtes parti sur l’idée préconçue que l’assimilation du polonium était racinaire, ce qui est faux c’est très principalement du foliaire par retombée du radon. Et ça vous ne voulez pas en démordre...
                          Alors je vais vous laisser.

                          @+


                        • Abolab 1er septembre 2008 22:27

                          L’uranium peut seulement être un produit associé et secondaire (co-produit) issu du traitement des phosphates lors de la production de l’acide phosphorique (H3PO4). source

                          Le 210Po dérive des procédés d’obtention du phosphate et se retrouve associé à celui-ci que l’on met dans les champs. Des études indiquent que l’absorption racinaire est possible et majoritaire par exemple pour les plantes aquatiques.

                          D’autre part, 1 gramme de 210Po peut tuer 10000 personnes. source

                          La question est maintenant : quelle quantité de 210Po l’agrochimie déverse-t-elle dans l’environnement ?


                        • krolik krolik 1er septembre 2008 23:04

                          Mais la concentration aquatique est bien connue.
                          Pierrot a parlé de l’équivalence en contamination 210Po lorsque vous mangez un kilo de moules.

                          Mais quelles sont donc les plantes aquatiques que vous mettez à tous les repas... ?
                          A ma connaissance le blé, le riz, les épinards, les choux-fleurs, les haricots, les tomates, les laitues ;.... ne sont pas des plantes aquatiques.
                          Le cresson... pour la douve du foie.. c’est plus rapide..

                          @+


                        • karg se 1er septembre 2008 23:10

                          Vous mélangez tous et son contraire, on vous dit, preuve à l’appuit, que seul le phosphate issu de certain minéraux, utilisez spécialement pour le tabac contienne du 210Po, et vous essayez de tous embrouiller avec l’uranium. L’engrais phosphatés n’est pas plus dangereux que du granite.

                          Tout les phosphates sont radioactif, c’est vrai mais tous les éléments contiennent des isotopes radioactifs, ça n’en fait pas pour autant des produits toxiques. Etes vous capable par exemple de donner un taux de contamination d’une plante ?


                        • Abolab 1er septembre 2008 23:14

                          Monsieur, je ne dirai mot. Quand on mélange radon et polonium, mieux vauts’en tenir là. Cordialement.


                        • Traroth Traroth 2 septembre 2008 11:39

                          http://futura24.site.voila.fr/nucle/uranium_phosphate.htm

                          "L’uranium se trouve en très faible quantité dans les phosphates. La teneur varie de 50 à 200 ppm (parties par million), avec une teneur moyenne de 100 ppm soit cent tonnes d’uranium pour un million de tonnes de minerai de phosphate"


                        • Abolab 2 septembre 2008 11:46

                          Sous-entendu "très faible quantité" pour une exploitation directe de l’uranium. Ce qui n’empêche pas l’industrie du phosphate US de produire plus du quart de l’uranium domestique du marché américain !!! 


                        • karg se 1er septembre 2008 18:55

                          Petite recherche : le tabac US contient du 210P parce qu’un engrais très particulier été utilisé, de l’apatite
                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Apatite

                          Ce minéral, utilisé parce qu’il donnerai un gout particulier au tabac, contient du 210P, mais ce n’est pas le cas des engrais fabriqué à partir d’autre source de phospore.



                          • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 19:00

                            à @ Karl

                            oh la là, quelle connerie.
                            C’est desespérant !


                          • karg se 1er septembre 2008 20:41

                            Vous avez rien d’autre comme arguments ?


                          • brieli67 1er septembre 2008 20:12

                            en sauçant les TROUPES du militaire de dérivés du cannabis jusqu’en 1984 

                            sont indéniablement les grands pourvoyeurs du tabagisme et de ses méfaits en France !

                            Les goudrons sont de loin plus carcinogènes que vos particules.


                            • Abolab 1er septembre 2008 20:19

                              Là n’est pas la question, je vous invite à consulter cet article plus en rapport avec vos informations : 


                            • brieli67 1er septembre 2008 21:36

                              si les connaissances sur le Polonium remontent aux années 60....
                              ça ressemble bigrement au dossier de l’Amiante et bon nombre de fonctionnaires bien mouillés !


                              Devant la montée et la virulence des procès outre-atlantique, le largage de la SEITA est plus que compréhensible.


                              Au fait les phosphates naturels du Sahara contiennent-ils ce polonium ? Et le guano du Chili ?


                            • Abolab 1er septembre 2008 21:42

                              Non le guano ne contient à priori pas d’éléments radioactifs, c’est de la matière organique. En ce qui concerne le phosphate, les gisements se trouvent apparemment toutes dans des mines radioactives. Pour l’azote et le potassium, je ne me suis pas renseigné quant à une éventuelle teneur d’autres éléments indésirables associés.


                            • Pierrot Pierrot 1er septembre 2008 21:50

                              à @ labolab,

                              le guéno est de la fiente d’oiseaux (par exemple au Pérou et au Chili), il contient une part notable de nitrate (Na NO3). Il n’est pas radioactif.

                              Les engrais nitratés sont produits par l’industrie chimique à partir de l’azote de l’air (par cryogénie), l’ammonium provient de l’azote de l’air et de l’action de l’hydrogène sous haute pression et en présence d’un catalyseur.
                              Ils ne sont pas radiotoxiques.


                            • Abolab 1er septembre 2008 22:16

                              Merci Monsieur, je sais ce qu’est le guano smiley 


                            • karg se 3 septembre 2008 11:12

                              Mais bien sur qu’il en contient, au moins du C14, vous êtes d’un naïveté déconcertante.


                            • krolik krolik 3 septembre 2008 15:01

                              @karg

                              Effectivement du 14C on en trouve dans tout ce qui vit, qui échange du carbon avec l’atmosphère. Nous en concentrons une bonne dose.

                              L’incendie d’une forêt libre le 14C des arbres, et sur un incendie de qq centaines d’hectares la radioactivité de l’air va doubler sur une centaine de km de rayon..

                              Mais tout cela fait des additions de pas grand’chose.
                              Lorsque l’on dit naturellement 1mSv/an cela tient comte de tout ce qui est naturel y compris des quelques bequerels de 210Po qui pourraient arriver dans notre assiette.

                              De l’influence des "faibles doses" sont elles bénéfiques commes lors des cures thermales dans le Massif Central ? Cures avec "salle de brouillard" pour bien assimiler le radon qui va générer du 20Po ?
                              Ou alors comme le soutenait Vassily Nesterenko les faibles doses sont la cause 15 millions de morts suite à Tchernobyl (à ce compte là tous les Français sans exception depuis 1962 sont décédés du fait des essais atmosphériques..)

                              Les décisions prises par la Commission Internationale de Radioprotection en 1958 sur la RLSS sont une brêche ouverte qui permet de fantasmer à loisir..

                              @+


                            • karg se 3 septembre 2008 18:57

                              Je pense que notre corps à une capacité à supporter la radioactivité, l’adn se répare, le tous est de doser le temps et la puissance de l’exposition.


                            • karg se 3 septembre 2008 18:57

                              Je pense que notre corps à une capacité à supporter la radioactivité, l’adn se répare, le tout est de doser le temps et la puissance de l’exposition.


                            • idyllique 1er septembre 2008 20:52

                              Tout le monde sait qu’utiliser des produits chimiques pour augmenter les rendements des terrres agricoles est un crime contre les espèces vivantes interdépendante et par voie de conséquence : l’humanité. La pollution des sols, des eaux, des océans et de l’air ont commencé leurs ravages (explosion des maladies respiratoires, allergies et cancers chez les enfants).

                              Bien sûr, nous accusons le système capitalisme engendré par la cupidité et l’irresponsabilité des hommes !
                              Il a bien fallu que l’humanité puisse subvenir rapidement aux besoins colossaux d’une démographie folle (de 2 milliards en 1918 , nous en sommes à 7 milliards !
                              Il est là le problème : comment stopper la prolifération anarchique de l’espèce humaine pour revenir à 2 milliards ?
                              La compétition imbécile des peuples pour avoir la fécondité la plus forte démontre que l’on pense "quantité de vies à satisfaire avec de la m... par chère " et non "qualité de vie" !
                              Ce soir au JT, les journalistes rapportent l’inquiétude de l’Europe qui ne pond pas assez de bébés !

                              Comment peut-on être aussi stupide pour croire que les ressources planétaires et les espaces vivables sont infinis sur terre ??


                              • idyllique 1er septembre 2008 21:00

                                Tout le monde sait qu’utiliser des produits chimiques pour augmenter les rendements des terres agricoles est un crime contre les espèces vivantes interdépendantes et par voie de conséquence : met en péril la santé et la survie de l’humanité.
                                La pollution des sols, des eaux, des océans et de l’air ont commencé leurs ravages (explosion des maladies respiratoires, allergies et cancers chez les enfants). Quelle vie avec un cancer à combattre ?

                                Bien sûr, nous accusons le système capitalisme engendré par la cupidité et l’irresponsabilité des hommes qui ravage avec sauvagerie tous les écosystèmes provoquant des changements climatiques irréversibles !

                                Il a bien fallu que l’humanité puisse subvenir rapidement aux besoins colossaux d’une démographie folle (de 2 milliards en 1918 , nous en sommes à 7 milliards aujourd’hui !)
                                Il est là le problème : comment stopper la prolifération anarchique de l’espèce humaine pour revenir à 2 milliards ? Changer les paradigmes socioculturels.... il y a bcp de travail pour changer les mentalités au ras des pâquerettes obnibulées par la reproduction forcée, culte de la maternité oblige (jusqu’à engrosser artificiellement des femmes ménopausées !!!)
                                IL faut d’urgence dénoncer la compétition imbécile des peuples pour avoir la fécondité la plus forte démontre que l’on pense "quantité de vies à satisfaire avec de la m... par chère " et non "qualité de vie" !
                                Ce soir au JT, les journalistes rapportent l’inquiétude de l’Europe qui ne pond pas assez de bébés !
                                Seul un pays a compris que son peuple était en danger s’il ne maîtrisait pas leur fécondité : la Chine ! Des millions de Chinois respectent la loi de l’enfant unique, car eux ont compris ce que des milliards d’autres ne veulent pas comprendre !

                                Comment peut-on être aussi stupide pour croire que les ressources planétaires et les espaces vivables sont infinis sur terre et que les déchets et pollution quand bien même naturels de 7 milliards posent de toute façon des pb déséquilibrant les biotopes ?


                                • karg se 1er septembre 2008 23:02

                                  Vous feriez bien de lire l’analyse de Sen sur la politique de la fécondité en Chine, ça vous évitera de dire des conneries comme soutenir une politique qui est beaucoup moins efficace que l’éducation des femmes et la mise a disposition de moyen de contraception. Personne n’a envie de vivre avec une ribembelle de marmots braillart, sauf les intégristes religieux qui ont besoin de chaire à canon.


                                • idyllique 2 septembre 2008 13:23

                                  @ karg,
                                  hum... manifestement vous ne connaissez pas la Chine !
                                  Et manifestement vous n’avez pas lu mon commentaire !


                                • karg se 3 septembre 2008 19:00

                                  Ils font moins d’enfant parce que les femmes vont à l’école et que le système de santé est (surtout était) correcte. C’est la même recette dans tous les pays, une société bien éduqué devient plus riches et moins prolifique. Je vous invite à lire "Le rendez vous des civilisations" de Todd et Courbage histoire d’avoir un peu de background sur le sujet : même si on peut être dubitatif sur la thèse défendu par les auteurs, ce livre prouve le lien entre progression de l’éducation des femmes et réduction de la fécondité à partir de donnée statistique que l’on ne peut mettre en doute.


                                • Savinien 2 septembre 2008 00:49

                                  Du polonium dans les assiettes, bigre ! Mais faut pas trop s’en faire, vu que nous autres français sommes déja accoutumé, avec une créature hautement radioactive qui a sa taniére au milieu de nous, à quelques cinq cent mètre de l’arc de triomphe et de la tombe du troufion inconnu... Le Sarkhosium - pour ne pas le nommer - aurait déja contaminé presque vingt millions de nos concitoyens... Non, vraiment faut pas s’en faire...


                                  • Barbarus Mouche enragée 2 septembre 2008 03:03

                                    Merci pour cet article intéressant et étayé.
                                    Le fait de citer Monsieur Claude Bourguignon, une sommité sur la microbiologie des sols donne du poids à votre démonstration.

                                    Et par ailleurs je viens de me taper tous les commentaires et je trouve ce "Pierrot" très agaçant, un coup je parle de clope (c’est pas le sujet), un coup je cite un soi-disant expert... J’ai le sentiment qu’il tente de noyer le poisson, mais je peux me tromper...

                                    Ceci dit je trouve très pertinent de répondre à l’auteur de l’article que c’est la dose qui fait le poison, or il semblerait que ces doses soient franchies, donc nous sommes empoisonnés. CQFD.


                                    • cathy30 cathy30 2 septembre 2008 05:49

                                      @ mouche enragée
                                      effectivement je ne sais pas pour qui roule pierrot mais ce qu’il ne dit pas c’est qu’il y a moins de fumeurs et plus de cancer, chercher l’erreur.

                                      suite à l’intervention de taroht plus haut, j’ai lu il y a quelques années que l’on se servait du tabac pour dépolluer les sols des métaux lourds, puisque cette plante absorbe tous ces métaux plus qu’aucune autre plante, pourquoi ne pas faire une pierre deux coup. c’est à dire rendre un sol sain avec le tabac et comme le tabac donne le cancer alors on peut charger la bête.
                                      Apparemment avec cette histoire de polonium qui se trouverait seulement dans le tabac d’après le figaro il semblerait que oui.


                                    • Pierrot Pierrot 2 septembre 2008 10:28

                                      à @ Mouche enragée,

                                      je suis désolé de vous avoir agacé.
                                      C’est la passion de la recherche de la vérité et la haine du mensonge qui me poussent parfois à être parfois un peu brusque.
                                      j’espère que les lecteurs comprendront cette passion et la partage.

                                      Par ailleurs, "je ne roule" pour personne mais je dis la vérité, c’est tout, c’est simple et c’est pourtant un combat difficile parfois.

                                      Pourtant mon message est uniquement basé sur des faits scientifiques largement démontrés, est simple :

                                      1 - Il est connu depuis plus de 50 ans que le tabac contient du polonium 210 et que ce radiotoxique est extrêmement dangereux et cancérigène.
                                      Que ce radionucléide accompagne "naturellement" les gisements de phosphates (descendant de l’238 U).
                                      Qu’il serait inutile de l’extraire du tabac car la fumée contient plusieurs dizaines de substances chimiques très cancérigènes.

                                      Une seule solution : arrêter de fumer permettrait de diminuer fortement la survenue des cancers du poumons, pharynx, vessie etc...
                                      C’était l’objet du premier fil du forum ?
                                      Quasiment tous les lecteurs approuvaient ce sage conseil..

                                      2- Le deuxième forum de Labolab concernait la teneur des aliments en 210 Po.
                                      Il partait du constat que puisque l’agriculture utilisait comme engrais du phosphate, les plantes alimentaires, viandes etc... en contenaient aussi que cela était dangereux pour la santé.

                                      C’est une reflexion naturelle et saine d’un citoyen qui désire savoir et pose une question judicieuse toute à fait pertinente.
                                      Le forum, qui aurait pu être très instructif, a ensuite dérapé quant monsieur Labolab a transformé sa question en affirmation positive et l’a soutenue avec des arguments non etayés scientifiquement, parfois sur la base de l’encyclopédie WIKIPEDIA, parfois juste, parfois très fausse car chaque lectteur de cette encyclopédie donne des informations sans aucun filtre d’experts compétents, d’où des énormités.

                                      Une des erreurs consiste à penser sur la base d’1 ou 2 articles (alors qu’il en existe plusieurs centaines) que l’absorption du 210 Po se fait par voie racinaire et non atmosphérique.
                                      La nature très volatil du polonium semble ignoré (il se vaporise à partir des sols).
                                      Seules exceptions les lichens et certaines plantes aquatiques non comestibles.
                                      Par contre, comme je l’ai dit, la consommation excessive de moules pourrait être dangereuse à long terme.

                                      Ensuite penser que les plantes ont le même coefficient d’absorption que le tabac, vis à vis du 210 Po, ce qui est complètement faux (voir travaux scientifiques sur le sujet).

                                      La conséquence implicite de ces empilement d’inexactitudes est de voir un risque sanitaire alimentaire dû au 210 Po là où il n’y en a pas.

                                      D’où quelques diatribes de certains lecteurs contres les chimistes, les industriels, les capitalistes, démographes, dirigeants du monde entier etc...
                                      Je ne défend pas ces individus, mais je préfère les attaquer sur des causes justes et réelles (elles existent mais ce n’est pas l’objet de ce forum).

                                      J’espère ne pas vous avoir agacé.

                                      Par ailleurs, même si le tabac absorbe le 210 Po, le "rendement" d’absorption est très faible et il existe des molécules spécifiques plus efficaces pour cela.
                                      Idem pour "décontaminer ou déincorporer" les sols et corps en métaux lourds et autres substances nucléaires.
                                      C’est largement connu et appliqué depuis longtemps.


                                      Je vous souhaite une bonne journée. 


                                    • Abolab 2 septembre 2008 11:30

                                       Monsieur Pierrot, votre mauvaise foi est écoeurante. Vous dites : cf articles scientifiques et vous n’en citez aucun.

                                      D’autre part, 

                                      La relative faiblesse du transfert racinaire du 210Po (ainsi que sa forte rétention par les sols) associée à une translocation quasiment négligeable font que le 210Po est principalement concentré dans les feuilles des plantes.

                                      Forte rétention dans les sols ou haute volatilité ? Ce point contredit déjà vos dires.

                                      D’autre part cette étude même présentée par votre collègue Krolik omet volontairement l’apport anthropique de 210Po via les activités agricoles. C’est une étude biaisée comme beaucoup sur le sujet qui n’aborde pas le versant agricole de la question.

                                      La relative faiblesse du transfert racinaire est non fondée dans la pratique agronomique, car aucune étude comparative n’a été réalisée entre cultures bio et cultures avec engrais chimiques sur la question.

                                      D’autre part, la "translocation" négligeable semble omettre le lessivage important des sols agricoles...



                                    • Abolab 2 septembre 2008 12:07

                                      Le présence de polonium naturel dans le sol et la présence de polonium précipité avec le phosphate rajouté dans le sol par les engrais chimiques ne sont pas identiques ! 


                                    • delpierrofr 2 septembre 2008 11:24

                                      Tout simplement scandaleux.

                                      Merci Adolab pour cet article


                                      • Abolab 2 septembre 2008 11:32

                                        Oui, nous sommes face à une gigantesque tentative de dissimulation de ces questions purement agronomiques par les autorités publiques, industrielles et scientifiques. 


                                      • Pierrot Pierrot 2 septembre 2008 18:33

                                        à @ labolab, message de 11 H.32

                                        Là vous délirez complètement sur le message poujadiste du vaste complot mondial contre les citoyens "on nous cache tout, on ne nous dit rien" mais sans l’humour de Jacques Dutronc.


                                        Je vous ai cité les références bibliographiques de la note technique de l’expert PRADEL (http://www.edpsciences.org//radiopro) , pas parce que elle serait "meilleure" que les autres mais c’est une synthèse relativement complète sur le 210 Po et surtout elle comprend une très copieuse liste de travaux scientifiques mondiaux en références. Vous y verrez que les scientifiques se sont beaucoup intéressé sur ce sujet.

                                        Ces documents scientifiques parfois très anciens (1940-1980) n’ont pas l’objet d’une référence internet bien sûr.

                                        Cependant, ils sont accessibles par une recherche documentaire classique comme l’ont fait des milliers d’étudients.
                                        Je n’ai pas le temps de le faire et je connais ces documents pour les avoir lu et parfois commentés. 

                                        J’en resterais là, le sujet s’enlisant sans élément nouveaux.


                                      • Barbarus Mouche enragée 2 septembre 2008 21:33

                                        Vous semblez mettre beaucoup d’énergie dans "l’amour de la vérité".


                                      • Waldron 2 septembre 2008 14:51

                                        mais mais mais... si les "engrais phosphates" (issus de l’acidification des minerais) sont effectivement interdits en agriculture Bio, l’usage des "phosphates de roche" (c’est-à-dire les minerais extraits sans traitement) y est autorisé, lui, si je ne m’abuse.

                                        Non ? Si ? Quel impact sur de débat ? 


                                        • Abolab 2 septembre 2008 15:20

                                          Effectivement Monsieur, le phosphate de roche est également autorisé (sous réserve de justification) dans le cahier des charges en agriculture biologique, mais ces derniers ne sont pas solubles contrairement aux engrais phosphatés conventionnels, et ne sont pas la source exclusive de phosphore pour les plantes (ex. poudre d’os, mais qui est aussi riche en calcium).

                                          La différence entre les deux et ce qui devrait faire l’objet d’études sérieuses est que pour les engrais phosphatés conventionnels solubles, ils sont à destination même de la plante, qui absorbent directement ces produits et donc les éléments radioactifs associés, tandis que pour les engrais non solubles, ils sont destinés à nourrir et enrichir le sol, et pas directement le système racinaire des plantes cultivées.


                                        • Tyner 2 septembre 2008 16:09

                                          Hummm.

                                          Pas convaincu.

                                          A terme, il y a bien absorption de ces phosphates par la plantes, non ? [directement en sol acides et/ou après lente mise en solution par action des microorganismes ou acidification par certaines racines en sol alcalin]. Et puis souvent il y a des compost organiques "enrichis" en phosphates de roche (c’est organique, donc acide : ça solubilise). Quid du polonium ?
                                          Conclure sur les avantages """évidents""" du bio dans cette perspective me semble un peu "léger" pour l’instant [à moins que d’autres infos arrivent].



                                          • Abolab 2 septembre 2008 16:45

                                            Monsieur, il ne s’agit pas de vous convaincre. Si vous attendez que les médias viennent vous informer, vous risquez d’être déçu, tant l’apathie généralisée semble au service du modèle économique dominant et des grands groupes financiers qui se moquent bien des intérêts réels des citoyens, qui ne sont à leurs yeux que de simples consommateurs à formater pour la plupart.

                                            Je ne connais pas en détail les réactions chimiques utilisées dans les processus de production industrielle de phosphate par acidification. Cependant, le 210Po et le phosphate sont présents dans le même précipité. De plus, 

                                            "Au contraire de l’azote, le phosphore existe en petites quantités dans la plupart des sols, et seulement une partie de celui-ci est disponible pour une utilisation par les plantes." source

                                            Cette petite partie disponible résulte de processus complexes de biochimie du sol, rendant le phosphore accessible à l’absorption par la plante. Dans le cas des engrais solubles, c’est le phosphate et le 210Po associé, présents dans le même précipité, qui est absorbé rapidement par la plante. Dans le cas des engrais non solubles, l’absorption du 210Po est amoindri par le processus biochimique aboutissant à la disponibilité du phosphore, le 210Po possédant à l’état naturel une "forte rétention dans les sols". (source)


                                          • Tyner 2 septembre 2008 17:28

                                            Encore une fois, c’est peu convaincant. Moi, je trouve que cette discussion manque de données.

                                            Le processus de solubilisation des phosphates repose sur l’acidification (il faut casser le phosphate de calcium), que cela soit fait industriellement (production d’engrais) ou biologiquement dans les sols ou composts enrichis de phosphates de roche. Comment être sûr que dans le premier cas le Polonium est relargué alors que, dans le second cas, le Polonium ne l’est pas ??? Il faudrait donner des indices ou preuves.


                                            "Au contraire de l’azote, le phosphore existe en petites quantités dans la plupart des sols, et seulement une partie de celui-ci est disponible pour une utilisation par les plantes."

                                            Ben oui : c’est pourquoi les phosphates en terre alcaline sont, aux bout de qqs années, un cuisant souci en agriculture bio (limitants). D’où l’usage de phosphates de roche... ou de compost enrichi en phosphate de roche ou de fumier/lisier (mais là, c’est des phosphates solubles et les risques d’eutrophisation sont alors les mêmes qu’en conventionnelle...).

                                            NB : une plante cultivé en bio ne comporte a priori pas "moins de phosphates" par unité de masse qu’une plante d’agri conventionnelle (ou alors, elle serait bien peu nourrissante !). Dans les deux cas, les plantes iront le chercher... Dans un sol où il est limitant, il faut en apporter que cela soit par engrais solubles ou phosphates de roches (solubilisé si sol acide ou alors dans le compost) : votre argument "il en rentre moins" en bio me semble donc étrange. 



                                            Cette petite partie disponible résulte de processus complexes de biochimie du sol, rendant le phosphore accessible à l’absorption par la plante. Dans le cas des engrais solubles, c’est le phosphate et le 210Po associé, présents dans le même précipité, qui est absorbé rapidement par la plante. Dans le cas des engrais non solubles, l’absorption du 210Po est amoindri par le processus biochimique aboutissant à la disponibilité du phosphore, le 210Po possédant à l’état naturel une "forte rétention dans les sols". (source)

                                             ????
                                            Mais il n’y a, selon moi, pas de différence majeure dans le processus de solubilisation (cf. ci-dessus). Alors pourquoi "Forte rétention" uniquement quand ça vous arrange (en bio) et "Accessibilité à l’absorption" uniquement quand ça vous arrange (en conventionnelle) ??

                                            Pas clair...


                                            • Abolab 2 septembre 2008 17:47

                                              Monsieur, bien évidemment que cette comparaison entre absorption par les plantes en culture bio et absorption par les plantes en culture conventionnelle manque de données parce qu’effectivement, aucune étude comparative sur cette question n’est menée ou n’existe actuellement. Et de nombreux facteurs entrent en jeu ce qui nécessite des méthodologies rigoureuses et multiples, constituant un champ de recherche très vaste.

                                              Ce n’est pas lerôle du citoyen lambda de faire le travail des chercheurs de l’INRA ou autres organismes. Or quand on voit le budget faramineux attribué aux biotechnologies comparé à celui utilisé pour les méthodes de culture bio, ou l’analyse biologique des sols, il y a de quoi s’inquiéter quant à la direction que prennent les pratiques agronomiques aujourd’hui. 


                                            • Tyner 2 septembre 2008 17:55

                                              Bon, vous voilà raisonnable : "on ne sait pas" (je vous rappelle qu’en gros vous partiez de "en bio, il n’y a pas de problème".)

                                              Si la problématique "du polonium dans le tabac" est généralisable à toutes les productions agricoles utilisant des intrants phosphates issus de minerais (pas d’études définitives apparemment...), alors, le cas de l’usage des phosphates de roche en bio est à examiner au même titre et sans a priori.


                                              • Abolab 5 septembre 2008 12:07

                                                Non Monsieur, ce n’est pas ce que j’ai dit, j’ai dit que les engrais phosphatés spécifiques utilisés en agriculture conventionnelle ne sont pas utilisés en agriculture bio.


                                              • Tyner 5 septembre 2008 12:41

                                                Vous avez écrit :

                                                Mais concernant le 210Po, il est aussi présent dans la chaîne alimentaire via l’agriculture conventionnelle et chimique, et c’est là le sujet de cet article, et c’est cela que vise le questionnement.

                                                C’est donc bien le sujet "non-dit" de votre article que de considérer comme aquis que la présence de polonium 210 ne pourrait résulter de l’agriculture bio. Force est de constater qu’il s’agit là d’un a priori peu scientifique puisque les phosphates de roche y sont autorisés.

                                                C’est dommage.


                                                • Abolab 6 septembre 2008 11:30

                                                  Non monsieur, les éléments des roches phosphatés et les engrais phosphatés solubles n’ont pas du tout la même biodisponibilité sur le terrain.

                                                  Vos a priori de contradicteur de l’article font que vous ne distinguez pas les fait tels qu’ils sont. 

                                                  Le 210Po sera bien plus biodsiponible avec les engrais conventionnels qu’avec les phosphates de roche utilisés en bio. C’est une évidence, et des études scientifiques devraient en toute vraisemblance le confirmer si jamais il y en avait. Seulement, l’industrie n’est pas intéressée par la science, c’est le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs aucune étude française non plus sur l’impact du 210Po en agriculture n’a jamais eu lieu.


                                                • krolik krolik 5 septembre 2008 23:44

                                                  Et même sans phosphate en apport, le sol contient environ sur 1000m2 et un mètre d’épaisseur , 30 grammes d’uranium ; Uraium qui décroit gentiment et qui fournit du radium.. du plonium... toute la chaîne de décroissance...
                                                  @+


                                                  • Abolab 6 septembre 2008 11:32

                                                    Nous parlons ici d’ajout d’éléments radioactifs très toxiques, et donc de radioactivité induite. La radioactivité naturelle existe, en très petite quantité dans le sol, et varie selon les régions.

                                                    Il est clair que lors de l’utilisation d’engrais de type superphosphates et ceux utilisés pour la culture du tabac qui a montré des taux importants de 210Po, c’est sans commune mesure avec de la radioactivité naturelle.

                                                    D’autant plus que ,la radiotoxicité dépend fortement de l’élément. En l’occurence, le 210Po est hautement radiotoxique (ondes alpha).


                                                  • Tyner 7 septembre 2008 11:35

                                                    C’est une évidence, et des études scientifiques devraient en toute vraisemblance le confirmer si jamais il y en avait.

                                                    Cette phrase est extrêmement choquante.

                                                    Il a peu près impossible de débattre avec vous ("citoyennement" ou non).


                                                    • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 25 septembre 2008 16:02

                                                       

                                                      Dans un article (postérieur) que j’ai écrit sur CAREVOX « Le polonium fait un tabac  », j’ai développé l’angle trop peu abordé dans les médias : l’aspect psychobiologique des choses et en fin de compte, ce qui restera déterminant pour la santé, dépassant tous les dogmes scientifiques en vigueur et dont se gagent aveuglément la plupart des médias.

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