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Accueil du site > Actualités > Société > L’Insurrection qui vient est en avance sur l’horaire

L’Insurrection qui vient est en avance sur l’horaire

Interview d’Eric Hazan, directeur des éditions La Fabrique, éditeur de l’Insurrection qui vient.

Une société qui craque, ce n’est pas comme un sac en plastique trop plein. Ça ne craque pas d’un seul coup, répandant ses marchandises en avalanche sur le sol. Quand une société craque, comme en 1968 par exemple, c’est le résultat d’un long et patient travail, identique au travail de la parturiente qui accouche. L’enfant qui naît a été conçu neuf mois plus tôt.

Il y a eu 2005 et les manifs anti CPE. Il y a aujourd’hui un vent de révolte qui souffle en Grèce et qui se manifeste dans quelques villes d’Europe. Et il y a les discours sécuritaires, la stigmatisation et la ghettoïsation d’une partie de la jeunesse, la fabrication d’un ennemi intérieur, le délit d’outrage, les gardes à vue dont le nombre explose, la paupérisation de la société...

Et puis, récemment, l’incroyable histoire, dans ce pays des droits de l’homme où comme chacun sait les trains arrivent à l’heure, d’une bande de pseudo-terroristes retranchés en des terres chiraquiennes. On les soupçonne de faire dérailler les fameux trains qui arrivent à l’heure. On perquisitionne et l’on découvre, entre un horaire de chemins de fer et une échelle, un petit livre vert : L’insurrection qui vient (La Fabrique éditions). On dit que Julien Coupat est l’auteur de ce livre (ça reste à prouver).

Mais on ne prête pas vraiment attention à ce qui est écrit dans l’Insurrection qui vient. On en détourne le regard, comme honteux, on le charge de toutes nos turpitudes ou on lui fait les yeux doux. On s’aveugle.

Il s’agit pourtant moins d’une prophétie que d’un état du monde dans lequel nous vivons. Un manifeste réaliste. Une gueulante proche de celles de Darien, Morvan Lebesque, Ferré, ces pères Peinard, une révolte salutaire qui nous bouscule par son lyrisme et son côté mal foutu, bancal.

Il y eut dans un passé récent d’autres livres qui font leur chemin : Taz ou Europeana du Tchèque Patrik Ourednik (celui-ci d’un niveau largement supérieur à tout ce que l’on peut lire de récent dans le domaine de la subversion). Ces livres parlent du monde dans lequel nous vivons. Sans illusion. Mais sans désenchantement non plus. Car ils sont sous-tendus par une force intérieure, comme l’arche sous-tend la cathédrale.
 
La presse qui avait reçu L’insurrection qui vient lors de sa parution, en mars 2007, n’y a pris garde et ne l’a pas davantage évoqué dans ses colonnes. Il est vrai qu’il échappe aux catégories. Aux éditions La Fabrique, que dirige Eric Hazan, il est publié avec Walter Benjamin, Raymond Depardon, Charles Fourier, Auguste Blanqui... Des théoriciens. Et des écrivains. Dans les différents compte-rendus cette dimension littéraire n’est jamais évoquée.

Chacun se perd en conjectures sur les auteurs de ce livre qu’on ne sait décidément pas par quel bout prendre. Pour la presse qui l’a reçu à sa sortie (mars 2007) mais ne l’a lu que quand elle en a reçu l’ordre par la police ce livre brûle les doigts. Toujours la même rengaine

Pour Marc Cohen, de Causeur, qui a l’époque de l’Idiot International ne regardait pas passer les trains de l’histoire, « cette pseudo pièce à conviction n’est hélas qu’un inoffensif conglomérat de banalités toninégristes, bourdivines ou ségolénistes, cimentées par une ignaritude sans bornes, qui n’appelle donc qu’une franche rigolade, suivie d’une sévère correction ».

On rigole d’avance en imaginant le pauvre Marc Cohen qui n’a pas dû grandir depuis qu’il officiait chez Hallier, administrer une « correction » (d’imprimerie ?) à cette équipe de jeunes gens vigoureux.

Pour Marianne, plus classique, L’Insurrection qui vient est le « Manuel du parfait petit saboteur. Pour Le Parisien "ce livre ne passe pas inaperçu dans les milieux de ceux qui cherchent des lectures politiques qui sortent de l’ordinaire" (ah ah ! ). Pour Libération c’est un bréviaire anarchiste qui intéresse la police.

Je ne parle même pas des alters pour qui ce livre est une révélation divine, ni des commentateurs qui, naïvement, comme Biosphère, ne comprennent pas à « quoi sert-il de bloquer pour bloquer ? ». Gentils...

Quant à Alain Baueur, il a tout intérêt à répandre l’idée que ce livre est dangereux. Alors que c’est la jeunesse qui est dangereuse !

Précisons que si L’Insurrection qui vient n’est pas l’indicateur de police des chemins de fer, il n’est pas non plus une boussole destinée à ceux qui ont perdu le sens de l’histoire, encore moins un manuel, ni un livre de recettes, ni un bréviaire, une bible, un livre rouge (vert) ou le phare de la pensée. Tout cela suffirait à le rendre déjà, en ce siècle de la vitesse, caduc.

L’insurrection qui vient c’est donc moins ce qu’on lui prête et sans doute plus que ça. C’est peut-être la photographie instantanée d’une génération perdue. C’est peut-être le récit d’une saison en enfer. C’est juste un livre et rares sont ceux qui, comme Politis, ont compris qu’un ouvrage édité par La Fabrique, éditeur du formidable l’édition sans éditeurs ne pouvait être confondu avec une vulgaire brochure propagandiste.
A l’heure où la Grèce s’enflamme (ce qu’annonçait l’Insurrection qui vient) et où d’autres villes d’Europe semblent prêtes à prendre le relais, à l’heure où la contestation lycéenne reprend du service, nous avons voulu évoquer le destin de ce petit livre qui fait son chemin dans les esprits, un peu comme cette vieille taupe qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement…
 
L’Insurrection qui vient est donc un pamphlet, c’est à dire un livre de colère. On en parle ici avec Eric Hazan, son éditeur.
 
Olivier Bailly : Pourquoi avez-vous édité ce livre ?
Eric Hazan : Parce que j’ai trouvé qu’il était très bien ! En général quand un éditeur édite un livre c’est parce qu’il le trouve bon…

OB : Pas toujours, ça se saurait !
EH : Vous avez raison. Chez nous oui, en tout cas. C’est un très bon livre !

OB : Est-ce que vous souvenez du choc esthétique, politique, etc. que vous avez eu en le lisant.

EH : Depuis Hegel on sait que la forme et le fond c’est la même chose. Donc : émotion esthétique ou analyse politique, exactement les deux. D’une part ça reprend tous les vieux thèmes classiques de la contestation, pour prendre un mot que je n’aime pas trop (mais je n’en vois pas d’autre tout de suite), tous ces vieux thèmes qui ont été repris, métabolisés, mis sans dessus dessous pour aboutir à la bouillie de la pensée dominante de droite d’aujourd’hui, ça reprend tous ces thèmes-là donc qui ont été métabolisés et dénaturés et ça leur redonne par un style extrêmement particulier leur tranchant d’origine.

OB : Vous dites contestation, à défaut d’autre mot. Moi je parlerais d’un livre de révolte…
EH : Oui, c’est mieux.

OB : La presse a beaucoup parlé d’un manuel du parfait petit insurgé…
EH : Oui, mais ça c’est au début, quand la presse dans son ensemble a repris tous les communiqués de la police en parlant de « manuel insurrectionnel », de « bréviaire anarchiste », etc. Ils ont repris toutes ces conneries dans le même temps qu’ils gobaient tout. Evidemment ce n’est ni un bréviaire ni un manuel. Mais au début la presse a tout gobé : l’hameçon, la ligne, le moulinet…

OB : Tout le monde a tout gobé, la presse d’abord, mais aussi les sites « alters ». Tout le monde, d’une façon ou d’une autre, a lu ce livre avec des lunettes idéologiques. Y a-t-il eu une seule lecture critique de cet ouvrage ?
EH : Il n’y pas eu une vraie critique de ce livre…Oui, ce n’est pas faux. A vrai dire, c’est lors de sa parution qu’il aurait du y avoir des critiques or il y a eu un silence de plomb sur ce livre, comme sur beaucoup de livres de la Fabrique qui dérangent. On a l’habitude du silence de plomb de la presse.

OB : Ce qui m’étonne c’est la place de ce livre dans votre maison.
EH : Ah non ! Quand on publie Blanqui d’un côté et Badiou et Rancière de l’autre, ce livre est complètement cohérent avec ça. On n’est pas un parti politique, mais une maison d’édition. Donc on n’a pas à avoir une ligne politique à proprement parler. Une maison d’édition comme nous c’est une maison qui lutte pour l’émancipation sous toutes ses formes et je trouve que ce livre-là s’inscrit parfaitement dans cette façon de voir.

OB : Vous citez Blanqui. Est-ce que vous avez été séduit par les quelques références aux insurrections parisienne de 1848 et 1871 citées dans le livre ? Rappelons que vous êtes tout de même l’auteur de « L’invention de Paris » (Le Seuil) dans lequel vous revenez en détail sur ces insurrections...

EH : Oui, parfaitement. C’est pourquoi il n’y a pas de raison d’être surpris de la présence de ce livre dans le catalogue de La Fabrique. Je trouve qu’il est parfaitement cohérent avec l’ensemble.

OB : Je me suis demandé si vous n’étiez pas l’auteur de l’Insurrection qui vient ?
EH : Non. Disons que les gens qui ont écrit ce livre sont des gens que je connais bien, depuis longtemps, et que, lorsqu’on a des amis, on s’influence réciproquement. Mais ce n’est pas moi qui l’ai écrit. J’ai fait mon travail d’éditeur. C’est à dire que j’ai fait retravailler, retoucher certains passage, mais écrire non. On l’a moyennement retravaillé. On a discuté, comme on discute avec n’importe quel auteur .

OB : Le comité invisible c’est donc bien, comme son nom l’indique, plusieurs auteurs et non un seul, en l’occurrence Julien Coupat  ?
EH : Ils sont plusieurs, c’est un collectif et je les connaissais avant d’éditer ce livre. Ils sont plutôt jeunes. Ils ont voulu être anonymes, je respecte ça.

OB : Est-ce que vous avez eu la sensation quand la police a arrêté Julien Coupat et ses amis que vous y aviez été pour quelque chose en publiant ce livre ?

EH : Il y a eu un grand pincement pour ce qui est de l’amitié, mais pour ce qui est de la responsabilité de l’éditeur que je suis dans l’arrestation par le biais du livre, je dirais non. Ce n’est pas tout de suite que le livre a été mis à la surface. Ça a pris un petit moment.

OB : Vous avez dit quelque part que cette arrestation avait fait augmenté les ventes du livres. Quel était le tirage d’origine et vous en êtes où, maintenant ?
EH : Avant cette affaire, on en avait vendu 8000. Entre nos mains, une vente pareille c’est bien. Maintenant je ne sais pas où on est en. Ça n’a pas doublé, mais enfin on en a vendu pas mal depuis cette affaire, ça c’est sûr ! Depuis le début nous en sommes à deux réimpressions.

OB : Certains commentateurs ont parlé de Debord à propos de ce livre, qu’en pensez-vous ?
EH : ça ressemble à Debord si on veut, ça ressemble à Breton si on veut, sans que cela soit une filiation. C’est la hauteur de ton qui fait dire ça. Le premier Manifeste du surréalisme c’est écrit comme ça. Il y a un ton. C’est vrai que ce ton est dans la filiation surréaliste-situationniste. L’idée de faire, aussi bien les auteurs de ce livre que Julien et ses amis qui ont été arrêtés, d’en faire une secte violente, austère et retranchée c’est absolument contraire à ce qu’ils sont.

OB : Vous devez connaître Alain Bauer. On lit sur sa fiche Wikipedia qu’il a distribué à qui voulait des exemplaires de l’Insurrection qui vient…

EH : Il en a acheté 40 ! Je crois qu’il est en grande partie à l’origine de l’intoxication de notre ministre de l’intérieur à la rubrique « il y a des gens qui se préparent - à l’ultra-gauche comme il disent - à des actions violentes et dangereuses ». Donc, ce livre, en extrayant quelques phrases de leur contexte avec un stabilo jaune et en le distribuant à des gens qui ne savent pas lire, je pense qu’en effet c’était une arme. Cela lui a permis de faire fructifier son fond de commerce. Parce qu’il est à la fois conseiller de la ministre et il a une boîte de conseil...

OB : Que pensez-vous de la révolte qui a eu lieu en Grèce ces derniers jours ?
EH : Je pense que c’est exactement ce dont nos dirigeants ont peur. Ils ont la trouille d’une situation « à la grecque ». Et c’est cette peur qui explique le tout-sécuritaire dont l’affaire de Tarnac est un élément de choix.

OB : Y a-t-il un autre livre prévu à la suite de l’Insurrection qui vient ?
EH : Oui, je pense qu’il y aura une suite qui développera la deuxième partie du livre qui est juste ébauchée dans le premier volume : les pistes pour s’en sortir.



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43 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 12 décembre 2008 11:23

    Bonjour,

    J’ai une question, Y a-t-il un lien entre la cellule invisible et l’observatoire de téléologie ?


    • Gazi BORAT 12 décembre 2008 12:06

      Où l’on reparle d’Alain Bauer...

      Ce personnage vit de l’Insécurité (AB Associate) et écrit depuis un bon moment déjà livres apocalyptiques sur les dangers qui menacent notre société, crée la peur, et vend ensuite audits et solutions.

      Il apparut dans le sillage du colloque de Vilepinte en 1997, où Lionel Jospin commença à brandir le spectre de l’insécurité en évoquant les "zones de non droit" qui allaient connaitre la postérité dans les medias.

      A cette époque, Mr Bauer disposait d’un réseau conséquent (il était à la tête du Grand Orient de France) pour diffuser ses thèeses auprés des élus.

      On connait la suite : l’Insécurité, savamment entretenue dans les medias, devint d’un seul coup "la première préoccupation des Français" et, pour certains (qui ne craignaient pas l’effet "Novlang", la "première des libertés")

      AB Associates vendit alors à la pelle des audit aux municipalités en vue de la mise en place de "Plans Locaux de Sécurité", l’actuel Président de la République se servit du climat ambiant comme marchepied à sa montée en puissance et Lionel Jospin, entre temps, s’était fait battre par les bâtons qu’il avait tendus à la droite.

      Mr Bauer, depuis, a démissionné de ses fonctions au Grand Orient, est entré dans les cercles sarkoziens à titre de conseiller et avait été chargé, entre autres, des questions tournant autour de la sécurité de la bientôt ex-Garde des Sceaux..

      Une belle carrière !

      gAZi bORAt


      • appoline appoline 15 décembre 2008 17:15

        Merci *Gazi pour ce commentaire sur Bauer ; on retrouve son nom un peu trop souvent en ce moment.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 décembre 2008 12:36

        « cette pseudo pièce à conviction n’est hélas qu’un inoffensif conglomérat de banalités toninégristes, bourdivines ou ségolénistes, cimentées par une ignaritude sans bornes, qui n’appelle donc qu’une franche rigolade, suivie d’une sévère correction ». Ôtez moi d’un doute, Olivier, ces termes traitent bien de la presse pipole...n’est ce pas ?

        J’en doute, car cette presse n’est pas " inoffensive ".

        Le propre de la " pensée unique médiacratique " est bien de jeter l’opprobre, la honte, sur les invisibles pour mieux encenser les " m’as-tu-vu-sur-fashion " , de reprendre tous en coeur le blasphème basique contre les petits et de réserver les plus beaux mots du dico aux amis de Sarko...

        Ce genre de manuel du parfait petit saboteur circulait déjà sous le manteau dans les poches des résistants de notre passé commun à qui nous devons notre liberté aujourd’hui. La crise actuelle démontre le tapis rouge que tendent certains acteurs du pouvoir sous les pieds des plus puissants financièrement qu’eux, les mafias mondiales...

        L’affaire des lycéens du Gers témoigne de la façon dont la maréchaussée civile se jette sur d’innocentes victimes alors que dans le même temps, son bras-armée, au budget plus que conséquent, laisse passer vingt rotations en provenance du Maroc vers Béziers chargées chacunes de cinq cent kilos de drogue...


        • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 12 décembre 2008 16:07

          Il faut remonter aux années 33 en Allemagne sous le régime d’un certain Adolph H pour que la posséssion d’un bouquin puisse constituer un quasi-délit. 

          Pour être catégorisé terrroriste présumé (tapi dans l’ombre le couteau entre les dents et une grenade à la main) il suffit d’avoir l’ intention de commettre des actes terrroristes et en suivant ce raisonnement avoir un bouquin dans sa bibliothèque appelé "l’insurrection qui vient" fait de vous un terrroriste potentiel. Alors si vous avez en plus du Proudhon, du Karl Marx, du Hegel, un bouquin sur la commune de 1870, sur la guerre civile d’Espagne et autres, alors là c’est sûr que vous avez l’intention de poser des bombes partout et donc que vous méritez des années de prison.

          Cette répression aveugle avec comme prétexte l’anti terrrorisme concerne en fait tout les dissidents de la société ultra libérale totalitaire (que l’on nous impose de force), ou les opposants farouches au Sarkocircus ou Sarkoland.

          Je ne l’ai pas lu ce bouquin "l’insurrection qui vient", je vais donc le lire (si on voulait lui faire de la pub on ne s’y prendrait pas autrement)...


        • Gazi BORAT 12 décembre 2008 16:42

          @ Marcel Chapoutier

          Il y a pire encore et plus suspect que ces ouvrages philosophiques..

          On avait retrouvé aussi au domicile des terroristes, une chose extrèmement suspecte décrite comme :

          • "Un document où étaient notés avec précision les heures de passages des trains à différents endroits des lignes de chemins de fer.."

          Il s’agissait (en langage non policier) d’un...
          • "Indicateur des chemins de fer"

          Afin de ne pas être suspecté sur la base de la possession à son domicile de documents si subversifs, il est recommandé d’apprendre par coeur les horaires et d’avaler ensuite l’imprimé..

          gAZi bORAt

        • E-fred E-fred 12 décembre 2008 13:12

          à Olivier,

          c’est plutôt la répression qui est toujours en avance sur l’horaire des libertés des citoyens !!!

          Julien COUPAT N° d’écrou, 290173 42 rue de la santé 75014 PARIS.

          http://www.rue89.com/2008/12/10/sabotages-a-la-sncf-ils-ont-ete-condamnes-des-la-perquisition-0 

          Pas beaucoup d’infos en ce qui concerne les faits réels...si c’est juste pour avoir écrit deux trois trucs dans un livre !!!

          Qu’attend MaM pour fou...e notre futur retraîté rocker et ses acolytes en tôle ?????
           (Paroles : P.Jaconelli. Musique : Zazie, P.Obispo 1998)


          Vraiment, mais vraiment : QUELLE SACREE REVANCHE !!!!
           


          • solarijp 12 décembre 2008 13:19

            Et si un livre était une arme dangereuse contre le pouvoir en place, alors l’écrire serait un crime , le penser un délit, être capable de le lire un suspect, être éduqué à le comprendre un risque, La dictature démocratique est en place depuis que dans une campagne électorale on a été élu en critiquant les sciences humaines (promis de supprimer aussi les frais de succession) 
            Exit la psychologie, la sociologie,l’histoire, la philosophie (place à la religiosité)
            ça y est vous y êtes , vous y voila, nous y voici, Maréchal ou Sarko.
            A vous d’agir, de lire, de comprendre, de prendre parole.

            Jean-Patrice Solari
            Sociologue handicapé
            insurgé


            • solarijp 12 décembre 2008 13:29

               Si quelqu’un peut faire suivre par courrier postal à Julien mon commentaire N° écrout au dessus , je ne peux pas me déplacer, trop malade en ce moment, en attente de traitement pour ma poly artrite et je n’ai pas d’imprimante, merci de dire quand c’est fait pour pas qu’il en reçoive de trop attention son courrier est lu alors ne pas lui écrire des conneries qui pourraient l’incriminer de ce qu’il n’aurait pas fait ni pensé, merci.

              Jean-Parice Solari


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 décembre 2008 13:38

              Bien sûr qu’un livre peut être considéré comme une arme et finir dans l’Enfer de la Bilbiothèque nationale où gisaient Sade et Apollinaire notamment, ou, bien plus horrifiant, sinistre et innommable, dans les autodafés de l’Allemagne nazie. De là à considérer que l’opuscule en question serait aussi révolutionnaire que les ouvrages interdits de Voltaire en son temps, ou aussi riche au plan littéraire que Les Fleurs du Mal... Comme le soulignait Florentin Piffard, une présentation critique eût été bienvenue.


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 décembre 2008 13:44

              J’ajouterai que les livres les plus dérangeants aujourd’hui sont en particulier l’œuvre de Philippe Muray.


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 décembre 2008 14:58

              @SOLARIJP,

              " Et si un livre était une arme dangereuse contre le pouvoir en place, alors l’écrire serait un crime , le penser un délit, être capable de le lire un suspect, être éduqué à le comprendre un risque, " fort belle citation, elle est de qui ? Devinez pourquoi le pouvoir actuel est en train de détruire l’éducation nationale ?

              Allez, une pause rire.

              Savez vous pourquoi les patrouiles russe se font par trois ? Parce que le premier sait lire, le second sait écrire, ce qui permet de relever les identités des suspects...et le troisième ? IL EST LA POUR SURVEILLER CES DEUX DANGEREUX INTELLECTUELS... !


            • appoline appoline 15 décembre 2008 17:29

              @ Solarijp,
              Alors, si j’ai bien compris, nous sommes tous, ici, des criminels en puissance, quel pied. Nous allons avoir les RG sur le dos.
              Nous finirons nos jours en prison, nostalgiques du temps où inconscients, nous déversions notre haine du système sur un journal en ligne.
              Adieu donc, le chihuahua et moi rentrons au couvent pour méditer sur l’avenir de la liberté d’expression


            • foufouille foufouille 12 décembre 2008 13:33

              si un livre est dangereux, qu’est ce que ca doit etre pour la chimie ...........


              • Le péripate Le péripate 12 décembre 2008 14:17

                 On peut se brosser pour savoir ce qu’il y a dans ce bouquin. Réservé aux initiés ?
                On peut sans doute s’en faire une idée en notant que l’éditeur publie Badiou, philosophe abscons, Rancière, philosophe plébéien (sic), Blanqui, théoricien de l’avant garde qui pense pour les autres.... tout un programme.

                Mais, après tout, c’est faire un procès d’intention que de remarquer cet encombrant compagnonnage. 

                Il faut donc se contenter du titre : "L’insurrection qui vient". Si ce n’est prophétique, c’est assurément à portée messianique. Ou plus exactement, on pressent une thèse historiciste. Popper définissait l’historicisme dans "Misère de l’historicisme" par "une théorie qui fait de la prédiction historique un but, et qui enseigne que ce but peut être atteint si l’on découvre les lois qui gouvernent l’histoire. Popper a montré comment l’historicisme mène au totalitarisme, en s’intéressant à trois philosophes, Platon, Hegel et Marx. Il réfute cette idéologie en montrant que le futur est essentiellement indéterminé.

                Pour en savoir plus.


                • Et zou ! 12 décembre 2008 14:37

                  Le mieux pour s’en faire une idée et éviter de partir dans des analyse ne reposant que sur le titre ou l’éditeur serait peut-être de le lire ? Quand a savoir si il est réservé aux initiés, je dirais oui ! initié à la lecture smiley


                • Le péripate Le péripate 12 décembre 2008 15:03

                   Qui peut croire qu’un livre intitulé "La cuisine chinoise" parle d’autre chose que de cuisine ? Et zou, bon débarras. smiley


                • Gazi BORAT 12 décembre 2008 15:16

                  @U PERIPATE

                  Alain Badiou, philosophe obscur ?

                  Son "De quoi Sarkozy est-il le nom ?" est très abordable...
                   

                  Mais peut-être s’écarte-t-il quelque peu de la pensée unique libérale..

                  gAZi bORAt

                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 décembre 2008 15:30

                  Rassurez-vous pour les coquilles et les fautes d’orthographe, personnellement c’est pour elles que j’ai le plus d’indulgence, comme disait je-ne-sais-plus-qui.

                  Vous dites clairement que votre article traite d’un point de vue sur la réception du livre en question, et au fond nous ne sommes pas en désaccord quand j’interroge la réalité sa capacité "subversive". Simplement, en insistant sur l’aspect purement littéraire, et puisque vous avez interrogé l’éditeur, j’aurais trouvé intéressant d’apporter votre point de vue critique, précisément.

                  Nul besoin de recourir à une critique universitaire pour parler d’un livre qu’on aime et dans lequel on décèle des connivences avec le Rimbaud communard...

                  Quant au rapport avec les Fleurs du Mal, il me semble que vous le faites tout seul. Il fut décrié par la bourgeoisie de l’époque comme relevant lui aussi d’une prose (hihihi) subversive...

                  Et je trouve assez inélégant d’envoyer vos lecteurs paître sur Google. Si vous avez trouvé de bonnes critiques sur le Net, merci de nous informer.


                • Le péripate Le péripate 12 décembre 2008 16:32

                   Gazi. Je ne parle bien sur pas de "de quoi Sarko....le nom", qui n’est certainement pas un livre de philosophie, mais un classique pamphlet. Mais j’ai tenté la lecture de l "Abregé de métapolitique", pour voir ce que l’homme avait dans le ventre. Croyez moi, ou non, je suis pourtant rompu aux lectures ardues, mais là, j’ai craqué. Mais c’est vrai qu’un libéral est nécessairement un idiot. 


                • Gazi BORAT 12 décembre 2008 16:35

                  @ Le peripate

                  • c’est vrai qu’un libéral est nécessairement un idiot
                  J’emploierais plutôt "naïf", à cause de la "Main Invisible"..

                  gAZi bORAt

                • Le péripate Le péripate 12 décembre 2008 16:48

                   Je viens d’écouter le camarade Mermet, qui avait invité Hazan. Pour des gens qui se gaussent de la médiatisation, ils en font des tonnes. smiley 
                  En résumé " je ne soutiens pas le terrorisme, mais je comprends ceux qui le font", enfin tout l’argumentaire fauxcuiste classique des Ponce Pilate de la propagande des ennemis de la société ouverte. Ou encore "on est toujours le terroriste de quelqu’un" et "le vrai problème n’est pas le terrorisme, mais l’anti-terrorisme...etc...)
                  Du contenu du livre, rien non plus. Mais, tout en écoutant l’émission, j’ai effectivement lu quelques bonnes pages sur le net. 
                  Il s’en dégage une théorie révolutionnaire assez atypique, où il est théorisé que le fait de bloquer à quelques uns certains points sensibles du réseau suffit à le paralyser. Plus des considérations générales qui relèvent d’une version de l’historicisme assez originale, pas de luttes des classes comme chez Marx, mais bien plutôt une sorte d’anarchisme qui me les rendraient presque sympathique, si leur référence n’était pas, encore et toujours, un Commune de Paris idéalisée. On retrouve toujours les mêmes ingrédients dans ces soupes amères.


                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 décembre 2008 17:47

                  Je viens de lire...

                  Rimbaud avait de plus belles images et surtout un grand sens musical. Le verbe de ce collectif est d’une morne platitude, et très loin d’égaler les quelques bonnes pages des Chants de Maldoror de Lautréamont et sa suprême et adolescente révolte nihiliste. Mais que vois-je en page 8 ?

                  "On trouve parmi les inculpés toutes sortes de profils que n’unifie guère que la haine de la société existante, et non l’appartenance de classe, de race ou de quartier."  smiley

                  Et personne pour s’en indigner ?
                   smiley


                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 12 décembre 2008 17:52

                   @ Olivier Bailly

                  Après lecture, je ne saurais dire autre chose que "l’abus de phraséologie tue la littérature" smiley


                • Gazi BORAT 12 décembre 2008 18:29

                  @U PERIPATE

                  • il est théorisé que le fait de bloquer à quelques uns certains points sensibles du réseau suffit à le paralyser.

                  Le Pentagone a adopté une stratégie voisine pour les conflits dans lesquels il est appelé à intervenir.

                  C’est somme toute assez classique comme méthode de lutte mais pas spécifiquement liée à l’anarchie.

                  S’en prendre à la logistique, frapper au niveau des goulets d’étranglements est aujourd’hui essentiel pour qui veut neutraliser efficacement son ennemi, surtout avec la généralisation du "juste à temps".

                  Quant aux considérations sur le terrorisme, ce n’est pas tout à fait faux de dire que l’on est toujours le terroriste de quelqu’un. Le mot a tellement été galvaudé par nos medias qu’il en perd tout sens : j’ai déjà entendu traiter des grêvistes de "terroristes", c’est dire..

                  gAZi bORAt

                • Le péripate Le péripate 12 décembre 2008 19:21

                   Ah bon, alors si c’est le Pentagone qui a commencé. Quand au terrorisme, j’aime bien cette définition, de Aron je crois : le terrorisme, c’est quand les effets psychologiques sont plus importants que les effets physiques... ce qui en fait une définition assez large.
                  Certes l’anti terrorisme réduit nos libertés individuelles. A noter que ce qui le rend possible, c’est l’organisation pyramidale, le centralisme, l’état pour ne pas le nommer. De même la Terreur révolutionnaire n’a été possible que parce que deux siècles de monarchie absolutiste avaient préparé le terrain, détruit la société féodale et ses contre pouvoirs. J’en tire une conclusion probablement iconoclaste, c’est que le terrorisme est l’autre versant de l’étatisme.
                  Une organisation en réseau, comme internet, est très résiliente à ce genre d’attaque. Résultat théorique très intéressante pour un libéral ultra méfiant envers tout centralisme, non ?


                • sale bête 13 décembre 2008 10:44

                  le bouchon qui vient !?


                  Les étudiants des Instituts universitaires technologiques (IUT), inquiets pour leur avenir, se sont rappelés hier soir au bon souvenir des Toulousains. Entre 17 heures et 18 heures, plusieurs d’entre eux, à l’aide de neuf véhicules seulement, ont organisé une opération escargot sur le périphérique. Conséquence immédiate à cette heure de pointe : un bouchon monstre de plus de trente kilomètres et des milliers d’automobilistes pris au piège jusque vers 19 h 40.


                  http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/12/506867-Les-etudiants-toulousains-provoquent-30-km-de-bouchons.html


                • Iren-Nao 15 décembre 2008 01:59

                  @ Cosmic

                  Vous avez parfois, voire souvent, une attitude de lettree bourgeasse prout prout, bref la forme serait aussi importante que le fond.

                  En l’occurence pour ce livre, en tout cas pour ce que j’en ai lu, ce qui compte c’est le fond et c’est plutot bien moins putassier que la "Litterature". L’analyse est plutot decapante.

                  Je vous souhaite une bonne journee.

                  Et vive l’Insurrection qui vient.

                  Iren-Nao


                • Iren-Nao 15 décembre 2008 03:45


                  Puisqu’on en est a faire de culturelles definitions du terrorisme j’aime bien celle trouvee dans un bouquin de John Le Carre soit a peu pres :

                  Un terroriste est quelqu’un qui a une bombe, mais pas d’avion pour la livrer.

                  C’est taquin non ?

                  Iren-Nao


                • Gazi BORAT 15 décembre 2008 07:17

                  @u PERIPATE

                  • "C’est le Pentagone qui a commencé.."

                  Où avez-vous lu cela dans mes propos ?

                  C’est ainsi que, sur une déformation, vous commencez votre exposé, dirigé bien évidemment contre votre monstre absolu : l’Etat...

                  Cette question de la neutralisation de l’ennemi par l’attaque des points stratégiques des réseaux de communication est un lieu commun et comme tel, partagé par tous les spécialistes et théoriciens en la matière, qu’ils soient américains, chinois, ou autre.. et de toutes tendances : tant libérales qu’anarchistes..

                  gAZi bORAt

                • Le péripate Le péripate 15 décembre 2008 08:19

                   Que n’avez vous écrit directement qu’il s’agissait d’un lieu commun, vous auriez ainsi évité le double sens qui s’imposait, venant de quelqu’un pour qui l’Amérique est le Mal.


                • Gazi BORAT 15 décembre 2008 09:43

                  @U PERIPATE

                  L’Amérique pour moi n’est pas "LE MAL" ne fonctionnant ni avec cette catégorie relevant du religieux, ni ne confondant les peuples où les territoires avec les gouvernements qui parfois les représentent..

                  L’administration Bush sortante s’est distinguée par un pouvoir de nuisance mondial comparable à celui de ses prédécesseures : Johnson, Nixon, Reagan... Elle est éminemment critiquable mais de là à parler de "MAL".. voir de "satan"..

                  Je préfère l’expression "Tigre de Papier"..

                  gAZi bORAt


                • Le péripate Le péripate 15 décembre 2008 09:59

                   Vous n’appréciez pas d’être caricaturé ? Moi non plus. Cela nous fait au moins un point commun.


                • Gazi BORAT 15 décembre 2008 10:50

                  @U PERIPATE

                  Difficile de ne pas être caricaturé, lorsque l’on est habitué d’un forum.. Difficile aussi de ne pas être l’objet de rancoeurs tenaces de commentateurs psychorigides.. mais cela me semble inhérent à ce type d’espaces de discussion..

                  Autant "faire avec"..

                  gAZi bORAt


                • chfav chfav 12 décembre 2008 15:55

                  Salut,
                  En parlant d’insurrection avez vous pensé à defendre l’ecole publique laique et gratuite ?
                  www.sauvonslesrased.org


                  • E-fred E-fred 12 décembre 2008 16:42

                    Les seuls éléments à l’appui de cette thèse sont en effet des documents saisis chez lui sur "des mesures de protection et dissimulation", un ouvrage sur l’art de la guerre, des écrits sur l’attitude à avoir dans les lieux publics, ainsi qu’un lien vers un site internet donnant des informations sur des installations nucléaires et militaires en Australie.


                    http://tf1.lci.fr/infos/france/justice/0,,3411468,00-prison-pour-francais-qui-voulait-viser-australie-.html 


                    Dis moi ce que tu lis...


                  • PtitLudo PtitLudo 12 décembre 2008 20:41

                    - Chaque homme, chaque femme et chaque enfant avait l’obligation de consommer tant par an dans l’intérêt de l’industrie.
                    [...]
                    L’objection de conscience sur une échelle énorme. N’importe quoi - pour ne pas consommer. Le retour à la nature ...
                    [...]
                    Huit-cent pratiquants de la Vie Simple furent fauchés par des mitrailleuses [...]

                    Aldous Huxley - Le meilleur des mondes


                    • Radix Radix 14 décembre 2008 15:33

                      Bonjour

                      Ca marche encore la méthode Couet ?

                      Vous savez ce n’est pas parce-qu’on répète une chose en boucle qu’elle devient vraie !

                      Radix


                    • 3°oeil 13 décembre 2008 11:08

                      attention selon bauer la France est plus criminogène que les Etats-Unis 
                      http://bigbrotherawards.eu.org/Alain-BAUER-AB-Associates.html


                      • Liberty 14 décembre 2008 16:54

                        Insurrection il serai temps !
                        Regardez donc cela : http://video.google.com/videoplay?docid=-8432681533459867510
                         


                        • Iren-Nao 15 décembre 2008 03:49

                          @ Furtif

                          Je me suis fait la meme reflexion, des petoires russes de ce genre ne devaient pas courrir les rues parisiennes en 44.

                          Iren-Nao


                        • oj 15 décembre 2008 03:25

                          la société est malade tout simplement.

                          Mais pour beaucoup, si la retraite (ou autre revenu) tombe tous les mois, il n’y a aucun souci notable a relever donc toute personne qui par ses efforts tenterait d’introduire un élément subversif au bon déroulement des flux d’argent, entre autres, n’est qu’un sale gauchiste, un terroriste ou un frustré.

                          La société devient un mouvement dans lequel chacun doit se fondre , une dynamique qui ne peut trouver le salut ou l’equilibre que dans la frénésie tournoyante.

                          Toute tentative de remise en cause des fondements est suspecte voir dangereuse.

                          La reflexion disparait pour laisser place à la reactivité,

                          L’intelligence disparait pour laisser place à la compétence

                          La conscience individuelle disparait pour laisser place à la conscience collective, chacun ne devenant que le reflet des autres.

                          Le courage disparait pour laisser place à la puissance.

                          .......
                          Vous connaissez le Veau d’Or ? eh bien nous y sommes, d’ailleurs il n’y a qu’a voir les cours actuels !



                          • loth loth 15 décembre 2008 20:40

                            Tant mieux, que sonne le glas de ce système de démocratie totalitaire.
                            Certes le combat ne sera pas facile, l’Ennemi défendra bec et ongles ses privilèges et aura recours à tous les moyens pour dissuader les jeunes, les ouvriers, les paysans et les fonctionnaires à se révolter contre l’ordre injuste source de clochardisation de la population.
                            La terreur, Ils nous l’imposeront sans le moindre scrupule, nos vies sont sans importance pour ces exploiteurs.
                            Mais les émeutiers grecs, la génération des 700€ se rebelle et la rébellion risque d’être contagieuse.
                            Nos dirigeants en ont peur.
                            DARCOS sous la pression de SARKO renonce à la réforme du second cycle de l’enseignement secondaire. C’est un signe qu’il ne faut pas négliger qui révèle que la peur peut changer de camp.
                            Encore un effort Français et nous renouerons avec notre riche histoire de 1789, 1848, de 1870 (nôtre Commune de Paris) 1936 et 1968.
                            Un dernier mot, j’apprécie beaucoup Eric HAZAN, son parcours de militant pendant la guerre d’Algérie, son combat en faveur des palestiniens et son engagement dans l’édition où sont publiés des ouvrages de qualité que l’on imagine fort mal aux éditions Hachette et consorts.

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