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Accueil du site > Tribune Libre > Espérons ne pas avoir trop de « Jacques Attali » de la sorte (...)

Espérons ne pas avoir trop de « Jacques Attali » de la sorte !

Au moment où les tensions montent, le dernier billet de Jacques Attali sur son blog n’est pas un appel à l’intelligence, mais à la peur.

Surprenante attitude qui ne peut que contribuer à laisser notre « cerveau reptilien collectif » nous emmener dans la « Neurojungle »…

C’est devenu aujourd’hui une évidence pour tout le monde que nous sommes à un moment dangereux de l’évolution du monde. Ceci est un fait nouveau et récent (lire aussi « Neurocrise pour un Neuromonde  » et « Neurocrise pour un Neuromonde (suite)  »).

Ceci est le résultat cumulatif de nombreux signaux parallèles :

- Finances : Spéculation financière, crise des subprimes, mise en cause des systèmes de contrôle, …

- Emploi : Délocalisation des activités vers les pays à bas salaire, pression à la baisse des rémunérations pour les tâches à faible qualification, disparition de « l’emploi à vie », …

- Écologie : Réchauffement de la planète, diminution du nombre des espèces vivantes, inquiétude alimentaire, …

- Politique : Absence de structure politique mondiale, compétition croissante entre pays pour l’accès aux ressources critiques (énergie, minerais, …), tensions constantes et conflit au sein du Moyen- Orient, …

- Culturel : Perte de repères locaux historiques, montée des fondamentalismes dans toutes les religions, généralisation d’un « tout économique », …
Nous sommes clairement à l’aube d’une mutation profonde dont, si les prémisses sont nettes, les conséquences sont incertaines.

Dans ce type de situation, les risques de conflit sont majeurs. Ces conflits peuvent être entre les nations, comme à l’intérieur d’une nation. Ils peuvent aussi venir déstabiliser des systèmes démocratiques apparemment très solides.

Il est donc essentiel que ceux qui restent favorisés, ceux qui ont la chance de pouvoir être en recul relatif grâce à la fois à leur parcours personnel – éducatif et professionnel – et leur situation économique, soient des facteurs incitant au calme et à la compréhension collective.

Pour faire une comparaison avec le fonctionnement du cerveau d’un individu, il est de leur responsabilité d’éviter que collectivement nous soyons tous sous la domination de notre cerveau reptilien, ce cerveau qui, venu des tréfonds de notre origine animale, nous pousse à nous battre pour être le plus fort… Sinon nous allons tous ensemble retourner dans la jungle, une « Neurojungle ».

Dans ce contexte, c’est un euphémisme d’écrire que je ne comprends ce qui a pu pousser Jacques Attali à écrire son dernier billet sur le blog qu’il tient dans l’Express (cliquez pour lire son billet).
Je cite le début :
« Que se passerait-il si Nancy était bombardé par des fusées tirées depuis Luxembourg ? Si des attentats suicides avaient lieu dans les rues de Paris ? Et si des pays limitrophes de la France ne reconnaissaient son droit à exister ? … »
Je peux comprendre que, à titre personnel, Jacques Attali se sente blessé dans sa chair intime par ce qui se passe entre israéliens et palestiniens. Mais il est de la responsabilité d’un « vrai intellectuel » de ne pas tomber sous le coup de ses propres « émotions » et de savoir les dépasser.

Or, dans son billet, par ses premières phrases, il en appelle à la peur comme facteur de compréhension, aux émotions « primaires » et non pas à l’intelligence. Il en appelle ainsi – j’espère involontairement – à exacerber les passions, et donc, par là, les tendances belliqueuses.
Dans les jours, mois et années qui arrivent, j’espère que nous n’allons pas avoir trop de tels « Jacques Attali ».

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82 réactions à cet article    


  • Nathan Nathan 16 janvier 2009 12:31

     Jacques Attali est un serpent qui navigue tranquillement, distribuant ça et là quelques conseils partisans, mais sages. Hier mitterandien, aujourd’hui sarkoziste, je trouve son blog honorable.


    ps : il fait partie de ceux ayant anticipé la crise financière TRES en amont.


    • alberto alberto 16 janvier 2009 14:03

      Ps : il fait partie de ceux ayant anticipé la crise financière TRES en amont. Nathan : je pense surtout que c’est ce qu’il essaie de faire croire aujourd’hui !

      Bien à toi.


    • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:40

      oui d’habitude, son blog est "honorable" et il a su parfois - pas si souvent - être en anticipation (mais il n’a par exemple jamais parlé de la Chine...) être un peu en amont.
      Son dernier billet en est d’autant plus choquant !
      Que quelqu’un comme lui projette des images de peur et non plus des idées, c’est très inquiétant et .
      dangereux.
      Il est essentiel aujourd’hui de proner le calme et la raison ... et non pas la passion. Surtout quand on est dans une situation aussi protégée que celle de Jacques Attali


    • wesson wesson 16 janvier 2009 16:19

      @Nathan,

      Bonjour Nathan

      "ps : [Jacques Attali] il fait partie de ceux ayant anticipé la crise financière TRES en amont."

      n’importe quoi ! Il a rien vu venir du tout, et conseillait en 2006-2007 et même début 2008 plus de la mème potion libérale sans avoir aucun doute sur la stabilité du système.

      Relisez ses 300 propositions pour la croissance, et vous serez tout simplement éffaré par leur contenu. Qui sait ou nous en serions si on avait appliqué cela ...

      Quand on parles des imbéciles congénitaux qui viennent étaler leur incompétence en permanence dans les médias en potifiant des conseils d’expert autoproclamés, c’est une référence directe à Jacques Attali par exemple.

      Et d’ailleurs, si on l’écoutes encore ce gugusse, on constate rapidement qu’il n’y comprends toujours rien. 

      Ce que vous avez dit n’est que le reflet de ses tentatives désesperés de paraître compétent dans le domaine économique.



    • Candide 16 janvier 2009 12:38

      Quand on lit le billet d’Attali, dans l’Express, on s’aperçoit qu’il pose des questions auxquelles il n’apporte pas de réponses.

      De même que sa commission avait préconisé plus de 300 mesures sans en démontrer la nécessité par un diagnostic préalable.


      • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:41

        oui je suis d’accord. Mais en plus dans le rapport de sa commission, il n’utilisait pas les leviers de la peur et de la menace...


      • Alpo47 Alpo47 16 janvier 2009 12:44

        Attali fait partie des ces nombreux intellectuels, largement déconnectés des réalités. Ils naviguent dans un monde abstrait, peuplé d’idées souvent "fumeuses", de concepts irréalisables ...
        Il est également un des plus actifs partisans d’un "gouvernement mondial" ne ratant pas une occasion d’instiller l’idée que cela devient indispensable. L’utilisation de la peur est, bien entendu, son outil majeur.
        Qu’il ait prévu la crise actuelle ne me parait pas étonnant, étant donné qu’il fait partie du groupe de Bilderberg, lesquels ne sont jamais bien loin, lorsqu’une crise éclate.


        • appoline appoline 16 janvier 2009 13:40

          @ Alpo,
          Je souhaite qu’un jour les yeux s’ouvrent sur ce qu’est réellement le bilderberger. Chez Attali, rien n’est involontaire, tout est calculé. C’est une sale vernine qui ne pense pas au bien-être de tous, mais au bien-être du petit groupuscule précité.


        • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:45

          Je ne crois pas que cela fasse avancer le débat de traiter qq de vermine : faites attention à votre vocabultaire. 
          En tant que personne, Jacques Attali est évidemment respectable, ce n’est pas mon propos.
          Ce que je trouve inadmissible c’est ce qu’il v’ient d’écrire et les idées qu’il y développe, ou plutôt justement l’absence d’idées. Il ne faut pas tomber dans le même travers...


        • 3.14 3.14 16 janvier 2009 16:53

          Il est une vermine car il travaille très clairement pour la mise en place du "gouvernement mondial" que nos élites souhaitent nous imposer, il est une vermine car il lutte contre le peuple, pour l’oligarchie. C’est un collabo moderne comme tant d’autres.


        • Liberty 16 janvier 2009 17:28

          Alpo 47

          Si je pouvais te mettre + 100 je le ferais, mais ça ne fais pas avancer le débat, il y a les uns et il y a les autres .
          Les 3 P chers aux puissants : Pouvoir, Pognon, Phallus .


        • Alpo47 Alpo47 16 janvier 2009 17:53

          Appoline,
          Ce n’est pas demain la veille que la "grande presse" (les guillements sont indispensables) parlera des Bildenberg, la plupart des patrons de presse en font partie et respectent "l’omerta"...

          Liberty,
          Merci, c’est inutile, je ne cherche aucune reconnaissance. 
          Pour ce qui est des retraites (liens), mieux vaut ne pas trop se focaliser dessus. Je ne donne que quelques mois de survie au système, notamment aux fonds de pension par capitalisation. Il n’y aura bientôt plus de retraites. Pour personne. 


        • appoline appoline 16 janvier 2009 18:41

          @ Robert Blanche,
          Je n’ai pas de leçon à recevoir quant à mon vocabulaire. Je dis ce que je pense. Quand quelqu’un de sa position n’oeuvre pas pour le bien être de tous, c’est un moindre mot.


        • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 18:46

          @ Appoline

          Désolé, je ne voulais pas "donner de leçon", mais disons simplement un conseil : je crois que plus un propos est mesuré, plus il est efficace. Mais peut-être que je me trompe...
          Sur le fonds, autrement, nous sommes en phase.


        • zelectron zelectron 16 janvier 2009 12:54

          Attali est un phobique né, y compris de lui-même.


          • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:46

            peut-être mais j’espérais le contraire : il jusqu’à présent plutôt quelqu’un de mesuré dans ses propos...


          • nash2 16 janvier 2009 12:57

            Merci pour l’information ,
            un grand pouvoir appelle une grande responsabilité. Jacques Attali a un grand pouvoir médiatique (je le vois régulièrement sur nos écrans) , il forme les esprits intelligents qui gouverneront la France de demain (via ses cours à l’X par exemple) ...
            Un tel esprit doit il user de ces arguments simplistes (style si cela arrivait à vous vous feriez pareil ou bien on tue bien des arabes ou des musulmants par milliers donc Israel peut le faire puisque par centaines...)

            Comme un artiste doit "provoquer" le commun pour faire évoluer l’art, un intelectuel doit retenir son émotion pour faire avancer la pensée.

            Là je suis d’accord avec l’auteur JA a failli à sa mission



            • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:48

              c’est bien exactement mon propos. Jacques Attali vient, pour moi, de faillir dans l’exercice de ses responsabiltés en tant qu’intellectuel


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 janvier 2009 13:12

              " notre cerveau reptilien, ce cerveau qui, venu des tréfonds de notre origine animale, nous pousse à nous battre pour être le plus fort " avez vous fort justement résumé, Robert,

              En effet, toute idée de croissance absolue en découle directement. A vouloir absolument accélèrer à tout prix, surtout dans le virage que l’on est en train de négocier, on provoque immanquablement une force centrifuge qui éjecte systèmatiquement tous les plus faibles. Plutôt qu’une croissance digne de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf, ne pourrait on pas viser une stabilité relative qui garantirait aux élèves en retard de ratrapper les meilleurs ?

              La croissance absolue génère l’inégalité qui élargit le fossé séparant les deux extrèmes mondiaux. Nous sommes actuellement les plus forts parce que nous piétinons les plus petits que nous, et cela, alors que nous avons besoin d’eux... !


              • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:50

                Exactement et c’est bien l’esprit de mon livre "Neuromanagement" et surtout du prochain sur lequel je travaille


              • John Lloyds John Lloyds 16 janvier 2009 13:14

                Cher Robert Branche, si l’homme n’avait pas eu, durant des centaines de millénaires, son cerveau reptilien, vous ne seriez pas là pour écrire cet article. Cette part du cerveau reste quand même garant de la vie, et, quoique vous en pensiez, c’est le 21 d’atout.

                Je trouve le billet d’Attali, base de votre article, puant de parti pris en faveur des exactions, que dis-je, du génocide perpétré par Israël, que vous tentez très maladroitement de pondérer au même coefficient que les grandes menaces contemporaines que vous citez en début de votre article.

                Cette manière de faire est d’une profonde malhonnêté intellectuelle, car si les grandes menaces qui pèsent sur l’humanité actuelle sont effectives, et reveillent - grand bien lui fasse - le cerveau reptilien, il ne faut pas pour autant étendre ce registre en y mettant des choses qui n’ont rien à y faire, sinon tout le monde va y sauter. Et donc s’ "il est de la responsabilité d’un « vrai intellectuel » de ne pas tomber sous le coup de ses propres « émotions » et de savoir les dépasser", commençons par laisser chaque chose à sa place, et ne pas mélanger les torchons et les serviettes.


                • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 15:58

                  Je suis d’accord avec vous que le cerveau reptilien est essentiel dans les reflexes de survie, mais il est aussi celui qui amène à se battre les uns contre les autres. Les derniers développements des Neurosciences ouvrent de nouvelles possibilités et la perspective de voir décliner cette part "animale" et en allant mieux vers la survie. (voir mon livre "Neuromanagement" entre autres...)
                  Quand j’ai donné une introduction large, ce n’était pas pour masquer la responsabilité des israeliens, mais pour montrer les dangers actuels et donc le risque d’une déflagration globale.
                  Ce qui, pour moi, milite vers une action cherchant à limiter les effets "naturels" de nos cerveaux reptiliens, sinon nous allons aller à la guerre. Et d’où ma critique contre Attali.
                  Il est vrai que, dans mon texte, je ne prenais pas position sur le conflit israélo-palestinien. Mais ce n’est pas son objet.


                • John Lloyds John Lloyds 16 janvier 2009 16:47

                  "Ce qui, pour moi, milite vers une action cherchant à limiter les effets "naturels" de nos cerveaux reptiliens, sinon nous allons aller à la guerre"

                  Je crains (malheureusement) que ce soit un voeu pieux, voire une utopie. Nous nous dirigeons à pas de géants vers une civilisation où les règles disparaissent, et donc où le reptilien redevient prédominant.


                • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 18:07

                  c’est effectivement le scenario le plus probable, mais je suis un incorrigible optimiste et pense que rien n’est jamais irréversible... D’où mon propos ... et mes actes...


                • Gzorg 16 janvier 2009 13:38

                  A l’auteur, vous écrivez :

                  "Il en appelle ainsi – j’espère involontairement – à exacerber les passions, et donc, par là, les tendances belliqueuses."

                  Bravo vous venez de comprendre que Mr Attalli , fais partis du mouvement Neocons - Européens, pro Américains , qui prône partout le libéralisme pour servir la cause de l’Empire et ainsi affaiblir les Etats capablent de resister à la pseudo puissance US.

                  Attali ,n’est pas un idiot , il est juste un rouage US de ce que N.Klein a si bien décris dans la stratégie du Choc.

                  Cela vous etonnes chez Attali, moi je n’y vois que continuité d’un personnage qui sert des interrets fondamentalement differents de ceux de la France.

                  Rien de nouveau sous le Soleil ..


                  • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:00

                    Ce n’est pas mon propos... Ma critique est sur le fait qu’il utilise la peur au lieu de l’intelligence.
                    Par ailleurs, il est évidemment "libre" de défendre les idées qu’il veut ... et vous de les critiquer ! smiley


                  • 3.14 3.14 16 janvier 2009 17:01

                    @ l’autreur : Mais du coup votre hypothèse de départ est erronée, Attali ne cherche pas a avoir raison, il sait qu’il ment pour le bien de "sa" cause, critiquez son raisonnement est inutile, cherchez plutôt à contredire ses idées puantes sur l’invasion Israëlienne ou sur d’autres sujets...

                    (je me souviens qu’il a notamment écrit dans son livre l’Homme nomade une phrase comme : "Après 55 ou 60 ans, la machine humaine est usée, et il est préférable qu’elle s’arrête brusquement, plutôt qu’elle déperisse lentement."...)


                  • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 18:17

                    @ 3.14 (en tant qu’ancien matheux j’apprécie votre pseudo ! smiley )

                    Je n’ai jamais pris comme hypothèse de départ que Jacques Attali ne cherchait pas à avoir raison, mais que, en tant qu’intellectuel, il devrait se garder de se laisser guider par ses seules émotions et pousser à des relfexes de peurs.
                    Sur mon blog (sur lequel il y a le même article) , un lecteur a écrit un commentaire très juste  : "Mon médecin de famille m’avait dit un jour qu’il ne soignait jamais les membres de sa propre famille, en effet il estimait y n’était pas en mesure de prendre le recul émotionnel nécessaire ce qui pouvait affecter son diagnostic.
                    Peut être que la méthode devrait être appliquée aussi aux intellectuels..
                    ."

                    Quant à l’attaque israelienne, je pense qu’elle n’est pas justifiée, mais ce n’était pas l’objet de mon article


                  • dup 16 janvier 2009 13:59

                    la vérité ne l’interesse pas . c’est le cas des phychopathes .

                    Que se passerait-il si Nancy était bombardé par des fusées tirées depuis Luxembourg ? Si des attentats suicides avaient lieu dans les rues de Paris ? Et si des pays limitrophes de la France ne reconnaissaient son droit à exister ?

                    question idiotes . Nancy n’a pas annexé le territoire du Luxembourg ,ni mis les Luxembourgois dans des camps pour les opprimer et affamer par un blocus . pfff ! quel culot ce mec !!

                    Pourquoi faut il que seule la violence, excessive, d’Israël, qui soit dénoncée et jamais celle, illimitée, de ses adversaires ?

                    non  ! a peine 1 bombe par seconde pour des cailloux .La legitime défense exige une réponse appropriée . Ceci est un genocide pour s’approprier les 40 km de cotes de Mediterannee.. et la gaz

                    Pourquoi faut-il qu’on emploie le mot « massacre », pour désigner les victimes collatérales des batailles entre le Hamas et Tsahal, et jamais pour désigner les massacres commis sciemment, volontairement, dans les pays voisins ?

                    Parce que c’est un massacre , de l’aveu même d’intellectuels Israeliens . On tire dans la foule

                    Pourquoi faut qu’il que ce soit toujours l’occupation, injuste, des territoires palestiniens, par Israël qui soit dénoncée, et jamais celle, impitoyable, de plusieurs pays limitrophes par d’autres voisins ?

                    regardez la carte , c’est israel qui chasse ,pas les autres . Pourquoi ce deni de réalité

                    Pourquoi faut il que seuls soient plaints les réfugiés palestiniens, si tragiquement chassés de chez eux en 1948, et jamais les communautés juives qui ont du tout abandonner en étant chassés de tous les pays arabes ?

                    Ils sont venus d’Europe en 48 , pas des pays Arabes . C’est eux qui créent un état apartheid , raciste et religieux alors que la mixicité aurait été une solution ,ou un partage . Le peuple élu .. mon c.. !

                    Pourquoi faut-il que seuls les morts de cette région fassent descendre des foules dans les rues, et pas toutes les victimes des dictateurs d’Amérique Latine, d’Asie, d’Afrique sub Saharienne, du Maghreb et du Moyen Orient ???

                    ah haa ! une veille technique qui consiste à se défausser en invoquant d’autres injustices . par ex il y a eu 2000 morts sur le routes en france en 2008 , pourquoi aurions nous pas le droit d’en faire 1000 !

                    monsieur attali , vous êtes un gros dégueulasse , je comprends pas pourquoi , à moins d’une conspiration , on donne les colonne d’un grand quoitidien à un type comme vous. Vous avez le mérite de pas savoir tenir votre langue au sujet de noirs project qu’attend l’humainité mise en esclavage par vous et vos complices. Merci d’accélerer le réveil des hommes.


                    • Vilain petit canard Vilain petit canard 16 janvier 2009 14:02

                      Le problème d’Attali, c’est que son cerveau génial l’autorise (croit-il) à avoir un avis sur tout, et à savoir tout de tout. Le monde n’est pas assez grand pour lui et sa science infinie. Il vit en suçant la roue de quiconque a le pouvoir ou la notoriété, car le génie, ça ne nourrit pas forcément. Le plagiat lui est apparu parfois comme une alternative. Son autorité découle directement de son exposition médiatique et de sa place dans les salons parisiens "bien placés", mais il pense certainement que c’est son QI qui le rend intéressant. Au XVIIe, il aurait été abbé de cour, confesseur du Roy, lourd des douloureux secrets à porter.

                      Aujourd’hui il se penche sur le problème de Gaza, et défend l’attaque israelienne. Bon, OK, c’est son droit. Qu’il utilise des des arguments émotifs, bon, pourquoi pas, après tout, tout le monde s’y met, même notre Bien-Aimé Président (Que Dieu l’ait en Sa Sainte Garde). A cette occasion, il nous ressert la vieille lune du pacifique gouvernement mondial, comme dans Le Jour où la Terre s’arrêta (1e version, 1951). 

                      Le vrai porblème, c’est : pourquoi l’avis de Jacques Attali sur Gaza mérite-t-il un article ? 


                      • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:02

                        je pense que cela méritait un article car il est bon que chacun réflechisse à comment éviter de propager la peur et les anathèmes...


                      • miwari miwari 16 janvier 2009 14:06

                        Quoi de plus naturel que ce billet de notre "intellectuel ", il faut monter au front pour excuser, valider, ce que fait Israël ce pays "démocratique", son image est tellement ternie de par le monde qu’il y a comme une urgence.

                        Le constat est là, la troisième armée du monde génocide un peuple enfermé comme un animal pendant des années, mais chut là n’est pas le sujet le problème est qu’une bande de gueux osent envoyer quelques misérables roquettes sur cette nation bénie des Dieux, dans notre infime bonté nous l’avons implanté il y bien longtemps là-bas parmi ces sauvages pour qu’elle éclaire leurs chemins, mais rien n’a y faire ils ne veulent rien comprendre.

                        Chaque jour qui passe renforce ma conviction que nous vivons dans un monde de m... smiley
                         


                        • 3.14 3.14 16 janvier 2009 17:07

                          Tout à fait d’accord avec vous ! On se demande quand ces hordes musulmanes accepteront enfin la civilisation, la vraie. Heureusement qu’il y aura toujours (?) de grands hommes comme J. Attali pour défendre la mise en place de la civilisation et pour condamner les barbaries des odieux réfractaires qui ne mesurent pas - idiots qu’ils sont - ce qu’elle leur apporteraient s’ils l’acceptaient calmement.


                        • alberto alberto 16 janvier 2009 14:10

                          Dans son billet ce jour sur AV, Bernard Dugué regrette de ne pas entendre les "intellectuels" s’exprimer sur le conflit israëlo-palestinien : ben ayant lu les conneries proférées par Attali, on ne regrettra rien !

                          Bien à vous.


                          • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:04

                            oui mais là ce n’est pas un "intellectuel" qui a parlé !
                            Je pense que nous manquons effectivement de pensées en recul qui aident à "penser" et "panser" les plaies...


                          • 3°oeil 16 janvier 2009 14:17

                            attila a les solutions il sait ce que les gens veulent sans le leur demander trop fort
                            http://www.wideo.fr/video/iLyROoafJzat.html


                            • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:08

                              Vous venez - je ne sais pas si c’est fait exprès - d’écrire Attila au lieu d’Attali : c’est excellent, c’est exactement mon idée !!!! Attali se croît devenu Attila et veut faire peur ! Dommage que je n’y ais pas pensé plus tôt, je l’aurais mis dans le titre !!!!


                            • L'enfoiré L’enfoiré 16 janvier 2009 14:26

                              @L’auteur,

                               Mon article "Futurologues en goguette" en parlait avec les mêmes termes. Paru ici, aussi, avec un succès d’estime. Merci pour la confirmation de mon sentiment. smiley


                              • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:09

                                et oui on est en phase !!!


                              • katalizeur 16 janvier 2009 14:41

                                @ auteur

                                monsieur Branche, pourquoi faire un article sur un voyou ?

                                peut etre une specialité ?

                                attali ou la grande parodie : http://www.dailymotion.com/LeLibrePenseur/video/x7s4bv_attali-ou-la-grande-parodie_news


                                • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:15

                                  je ne sais pas pourquoi vous parlez de spécialité ???
                                  Par ailleurs, je n’aime pas les invectives et ne pense pas que cela fasse avance le débat d’écrire que "Attali est un voyou"....
                                  Je ne suis pas d’accord avec ce qu’il a écrit et en suis choqué, mais je ne veux pas tomber dans le travers du "cerveau reptilien" (ce que je lui reproche) en tombant moi-même dans l’invective...


                                • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 16:16

                                  bienvenu au club ! smiley
                                  Mais il a moins d’humour que vous... malheureusement !


                                • Liberty 16 janvier 2009 17:07

                                  Je vais déraper un peu mais c’est nécessaire au débat .

                                  Attali ne peut se contenter d’essayer de ressuciter son parti, apporter des projets, des idées, il faut qu’il prenne le boulot d’élisabeth thessier, de nostradamus .  smiley

                                  Encore un type à la dérive payé à un prix fou .

                                  Un peu comme un Julien Dray avec ses 15 000€ mensuels, après ça nous sommes compris par nos élites sachant que :

                                  10% des Français touchent moins de 335 € / mois
                                  50% moins de 1290 € / mois
                                  90% des Français touchent moins de 2331 € / mois


                                  A leur décharge, footballeurs et grands patrons c’est entre 300 et 700 années de SMIC en un an !

                                  Mais Attali (ATILLA dans ma tête) est capable de pondre ça :


                                  Une brève histoire de l’avenir de Jacques Attali.

                                  Dans ce texte fascinant, notre national docteur ès-mondialisme livre noir sur blanc le « plan » des classes dirigeantes occidentales pour conserver la domination du monde, à l’heure où le substrat ethnique de leur puissance se défait sous les coups conjugués de l’immigration et de la déculturation. Ça vaut le coup d’œil.

                                  Pour Attali, le XXI° siècle sera divisé en trois phases :

                                  - l’hyperempire, qui débutera vers 2030, et qui verra le monde passer d’un système unipolaire américanomorphe à un système multipolaire, régi en pratique par le capital mondialisé,

                                  - l’hyperconflit, qui débutera peu après l’avènement de l’hyperempire et le submergera progressivement – un temps de chaos anarchique et ultraviolent à l’échelle du globe,

                                  - l’hyperdémocratie, qui succèdera à l’hyperconflit et se construira en réaction à ses excès – une sorte d’âge du Verseau, pacifique et « transhumain ».

                                  Cette vision de l’avenir est appuyée en premier lieu sur une étude du passé. Pour Attali, l’histoire humaine se résume à un nombre limité de lois, qu’il affirme connaître.

                                  - Le moteur de l’Histoire est l’affrontement multimillénaire entre nomades et sédentaires, et ce sont d’une manière générale les nomades qui créent le progrès


                                  - La démocratie résulte du marché , en particulier parce que le marché facilite l’échange au sein des élites, échange par hypothèse créateur de progrès, même quand il oppose des civilisations ennemies...


                                  - L’idéal démocratique, c’est-à-dire selon Attali le sous-jacent théorique de la ploutocratie, consiste à établir les droits de l’homme, et il dit le Bien

                                  - La loi universelle qui régit toutes ces lois secondaires est l’extension indéfinie de la liberté individuelle, supposée être l’objectif en soi de l’humanité .

                                  Attali enchaîne sur la partie de loin la plus intéressante de son bouquin : l’analyse des mutations de cet « ordre marchand » dont il est persuadé qu’il incarne le sens de l’Histoire. Là, son propos est vraiment instructif :

                                  - Attali analyse l’ordre marchand comme un processus de définition d’une « langue » unique, la monnaie (« langue » rendue nécessaire, selon lui, une fois que le rêve de l’Eglise, l’unification autour du latin, est devenu caduc), monnaie qui permet la maximisation de l’échange, donc, dit-il, du « progrès ». Cet ordre marchand a toujours un centre qui, nous dit Attali, s’enrichit par la richesse qu’il sait créer (.. ;

                                  - Le centre de l’ordre marchand finit toujours par succomber, parce qu’il ploie tôt ou tard sous le coût de son empire ;

                                  - L’implosion financière « ratifie » le déclin des « cœurs » successifs du capitalisme. Attali identifie une dizaine de « cœurs » successifs. Passons sur les premiers, et intéressons-nous à l’histoire récente. Pour Attali, la crise de 1929 marque l’implosion d’un premier « cœur » américain (Boston, économie du charbon), puis, après une crise, la naissance d’un nouveau « cœur » (New York, économie du pétrole et de l’électricité). 1979 marque l’implosion de ce deuxième « cœur », dont Los-Angeles prend le relais (économie de l’information). A chaque fois, la naissance du nouveau « cœur » passe par la captation de technologies que le « cœur » n’a pas forcément inventé, mais qu’il sait s’approprier parce qu’il détient le Capital .

                                  Vraiment, nous avions Paco Rabane, Nostradamus, Elisabeth Tessier, maintenant nous avons ATTALI .
                                  Demain matin il viendra même me donner des cours de robotique tant qu’il y est !


                                  Il y a des règles ultimes que seul LUI et certains INITIES en comité très très restreint connaissent ...
                                  Désolé même si on nous explique nous sommes trop idiots, Ha ha ha smiley

                                  Lorsqu’il me sortira un vrai projet du style : Proposer et Compter des bulletins de vote "ne se sentent pas représentés" au élections, là nous pourrons commencer à discuter .
                                  Si tel est le cas, ce serai un cataclisme à toutes les élection, si les "ne se sentent pas représentés" étaient majoritaires, nous revoterions jusqu’à ce que nous nous sentions représentés.

                                  Là ce serai la vraie démocratie, et non la ploutocratie !
                                  Les Français ne votent plus POUR quelqu’un depuis bien longtemps mais contre son adversaire, nuance .
                                  C’est pas pour cela qu’ils se sentent représentés par "l’élu" , toute la question de la légitimité réside dans ces quelques lignes . smiley

                                  Je suis dur, je m’écarte du sujet, mais c’est ma grande habitue smiley


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 16 janvier 2009 17:19

                                    Liberty,

                                    Je répète ce que j’ai dit ailleurs. Il s’agissait de futurologie.

                                    "J’avais en son temps, jouer ce jeu de futurologue dans "Le bâton et plus beaucoup de carottes". Amusant, ce jeu de l’imagination. Un rêve de tendances mal contenues d’un auteur qui voudrait démontrer l’indémontrable, mais voulait passer un message en toile de fond."

                                    En fait, il y a ceux qui ne cherchent pas trop à réfléchir, qui travaille, qui font ce qu’on leur demande de faire et il y a ceux qui en font métier. Alors, ils suivent la "matière info" à la trace et avancent leurs thèses prémâchées. En photo, on dirait il y a la version "raw" que certains peuvent lire et qui convertissent en jpg. J’aime les allégories car elles expliquent souvent plus qu’on ne le croit.  smiley


                                  • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 18:22

                                    au risque de vous surprendre, je ne vous trouve pas dur ! J’ai aussi lu un"brève histoire de l’a’venir" et n’ai eu qu’un seul regret : qu’elle ne fut pas plus brève, car elle avait peu d’intérêt... Jacques Attali zappe beaucoup trop d’un sujet à un autre pour avoir le temps de penser au futur...
                                    Et comme maintenant, en plus, il se laisse aveugler par ses émotions....


                                  • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 18:24

                                    @ L’enfoiré 

                                    Comme vous, je crois à la force des allégories et des images : il suffit de lire (ou relire) la Bible si on a un doute !


                                  • Antoine Diederick 16 janvier 2009 19:47

                                    a Liberty,

                                    Pour certains auteurs, la société de communication commence en 1945 (je suis assez d’accord). Elle est à son apogée aux alentours de 2000. Elle est un fait entré dans la pratique, elle innovera encore un peu et sera présente comme une simple habitude pour nous tous dans les années à venir.

                                    Comme quoi ces découpages historiques sont assez arbitraires et ne rendent pas forcement compte du réel....

                                    Nomades contre sédentaires ? Cela me fait sourire...


                                  • Liberty 16 janvier 2009 20:06

                                    Antoine

                                    Moi ce sont les pantins politiques de partout qui me font rire jaune .
                                    C’est le seul job où la sécurité de l’emploi est garantie à vie peu importe les conneries que tu puisse dire ou faire .
                                    Quand les politiques commencent à se prendre pour des voyants c’est vraiment qu’ils ne savent plus quoi faire.
                                    En résumé ce sont devenus des inutiles impuissants face aux lois du marché .
                                    Il faudrait faire des économies et les virer alors !


                                  • Antoine Diederick 16 janvier 2009 19:28

                                    Attali me fait l’effet d’un homme désabusé, fatigué. C’est dommage

                                    Nous sommes en effet à l’aube de grands changements ou pas du tout....

                                    En effet, il n’est pas impossible que la machine se reprenne jusqu’à la prochaine crise. Dans ce cas, nous oublierons tous les inconforts de cette mauvaise période (quoiqu’elle laissera des traces).

                                    Dans le cas contraire, il y a deux possibilités, le retour à d’anciennes considérations avec l’exaltation du ’tout était mieux avant ’ et une crise identitaire sur les valeurs. Ou bien ce fameux nouvel ordre mondial qui aurait la prétention de laminer les différences pour notre plus grand bien (il parait).

                                    Dans ce genre de propos, celui que je tiens ici, il est coutume de trouver quelqu’un qui dirait :« Et une troisème voie , est-ce possible ? »

                                    J’espère être surpris par une troisième voie, en bien.


                                    • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 20:28

                                      je ne pense pas que la "machine se reprenne", du moins pas telle qu’elle est  : le choc simultané de la raréfaction de l’énergie, le demande légitime des pays en développement d’avoir une part croissante des revenus, le crise financière actuelle, ... cela fait beaucoup !
                                      Mais je crois à une Nouvelle voie... disons la 3ème !


                                    • Marc Bruxman 16 janvier 2009 20:49

                                      Le problème de la crise c’est avant tout le pouvoir croissant qu’ont pris nos états nations. On a parlé de libéralisme avec Reagan, mais le poids du gouvernement dans la dépense publique a cru sous Reagan. En fait, et malgré les destructions ca ou la de services publics, la part du gouvernement ne cesse de croite. Il y a des tas d’administrations inutiles, et surtout dans de nombreux pays, le gouvernement pour masque le chomage paie des gens à faire des emplois non utiles. 

                                      Durant les 30 glorieuses, la part de l’état dans le PIB était plus faible, beaucoup plus faible. Et la sophistication croissante de nos moyens techniques rendent cet état de moins en moins nécéssaire. Bien sur, il y a toujours besoin de lois et de tribunaux. Mais le reste peut s’optimiser par des moyens techniques ou être confié au privé. 

                                      Ce que les gens présentent comme une crise du libéralisme est en réalité une crise de l’étatisme. Il y a en ce moment une bulle de la dette publique, les investisseurs se ruent sur les bons du trésor. A chaque coup dur on s’est tourné vers nos états qui ont préféré financé à crédit plutot que dire NON. Ce cylce arrive à sa fin. Lorsque la récéssion de 2001 fut venue, le gouvernement US a aidé à créer une bulle immobilliére à coup de baisse des taux d’intérêts pour que la population ne soit pas mécontente et Bush réelu.

                                      D’ici quelques mois, il apparaitra comme apparent que le superman étatique ne peut pas sauver le monstre qu’il a crée. Cela sera alors le vrai point d’impact et de danger de la crise. Les états vont devoir se restructurer qu’ils le veuillent ou non et cela sera très grave que vous soyez étatistes ou libéraux. On tentera bien sur de vous dire que tout cela est de la faute des banques pour détourner la haine des vrais coupables. Nous serons en danger. Tous. Il ne reste plus qu’à espérer que l’union européenne pourra servir de relai aux états défaillants et permettre d’assurer une continuité à minima des services publics essentiels. Le reste, tout le reste devra être restructuré. Cela prendra quelques années de troubles et puis le système repartira sur de nouvelles bases. 

                                      Et alors surement que nos états seront beaucoup moins interventionistes !


                                    • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 21:00

                                      @Marc Bruxman

                                      Vous avez raison sur le poids excessif des états et l’inédaquation de leur mode de fonctionnement. Le mouvement de trasformation des structures publiques n’ a quasiment pas commencé (leur contour géographique aussi ).
                                      La notion de structure politique, de mode de réprésentativité, de contours, de mode d’intervention sont tous à repenser...
                                      Mais ce n’est pas le seul problème : par exemple la croissance démographique et l’impact global de l’humanité crée aussi une situation de crise (nous sommes passés de 1,5 à 6 mds en 100 ans et nous allons être 8 et 12 Mds en 2050...


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 17 janvier 2009 08:38

                                      Marc, Bonjour,

                                      Je ne sais si vous avez travaillé de près avec les américains. Moi, cela fait un temps que je les coudoie.

                                      Alors j’ai tenté d’en faire un portrait. C’est très différent de notre mentalité. Clichés, ce que j’ai écrit dans « L’Amérique, présidence pragmatique ? ». Pas si sûr. Le cycle arrive à sa fin ? Pas si sûr, non plus.

                                      J’espère que ce ne sera pas un pas de recul pour mieux sauter. Les informations que je reçois, prouvent plutôt cette thèse parce qu’un Américain ne change pas fondamentalement. Oui, il y aura des rapprochements avec les autres continents pendant l’ère Obama. Mais, malheureusement pour nous, ce ne sera pas nécessairement plus en souplesse. Car restaurer la confiance et la motivation, cela ne se fait pas par un coup de baguette magique. On pense d’abord à sa propre couverture avant de penser à celle de l’autre. L’Amérique restera le gendarme du monde. L’interventionnisme est toujours présent. Ceci est une impression pas de la futurologie, évidemment. Je ne vais pas jouer mon Attali.


                                       


                                    • Marc Bruxman 16 janvier 2009 20:35

                                      Je pense comme vous sur le diagnostique. Le monde a changé, et il n’y a pas que la crise financière. La technologie, la culture, les religions, l’ouverture des frontières inéluctable à cause des transports rapides. Tout est différent. Et cela crée des risques majeurs. 

                                      Il serait faux de croire que l’on sort d’une crise en annulant ce qui en est la cause. On ne résoudra pas la crise en retournant aux anciennes méthodes des 30 glorieuses comme un électorat agé est tenté de le croire. Parce que le monde a changé depuis. Depuis le coût des transports a baissé, le transport aérien s’est généralisé, internet et l’effondrement du cout des télécommunications ont changé le monde. Le traitement automatisé de l’information a quand a lui provoqué des changements culturels dont on maitrise encore mal la portée. On n’enlevera pas au monde toutes ces inventions, même si aujourd’hui ce qui était en équilibre pendant les 30 glorieuses n’est plus du tout en équilibre. 

                                      Pour résoudre la crise, il faut revenir à un état d’équilibre stable. Ce qui signifie qu’il faut adapter le monde à la nouvelle réalité culturelle et technique. 

                                      Il faut bien sur appeler à la modération comme vous le soulignez, mais le problème c’est qu’il va falloir faire des changements radicaux de façon à ce que no
                                      « Vraiment pas de quoi rire ! » jugeront peut-être certains d’entre vous. C’est vrai. L’avenir du service public, la crise financière, ne prêtent pas à rire, et 2009 ne se présente pas sous un jour souriant. Mais, entrés dans notre deuxième année, revigorés par votre fidélité, vos conseils et vos désirs, nous avons envie de changer de ton, d’élargir notre champ, d’explorer d’autres registres, d’autres couleurs sur la palette. Vous informer, vous aider à ne pas être dupes des messages médiatiques, oui, mais...sans nécessairement vous désespérer ! Nos lois et notre organisation sociale ne soient pas en opposition avec les réalités du monde. Et notre population vieillissante n’aides pas à ce que ces changements radicaux se passent. Nous avons déja été la dans les années 1930. La aussi les gens ont résistés au changement, ils ont voulu se replier sur eux mêmes, ne plus exporter, ne plus importer. Le protectionisme a conduit à la guerre. 

                                      Ces modifications nécéssaires ne se feront pas sans heurts. Une gouvernance mondiale ou au minimum continentale est nécéssaire mais les gens sont attachés à leurs états nations. Le libre échange est devenu nécéssaire mais les gens ont peur d’y perdre leur emploi. 

                                      Notre culture et nos religions sont en décalage avec notre mode de vie, mais nous y restons attachés.

                                      Et enfin, notre technologie, si puissante continue de réinventer chaque jour le monde et d’abolir les barrières que l’ancien monde nous avait mis. Elle rend virtuelle de nombreuses notions, dématérialise des services. Le changement s’accélére à une vitesse exponentielle lorsque chaque nouvelle technologie sert de brique pour en créer de nouvelles plus puissantes encore. 

                                      La crise est le moment ou le monde va changer pour s’adapter aux nouvelles réalités. Cela sera douloureux pour la plupart d’entre nous. Le plus dangereux ce sont nos politiques qui pour calmer les gens essaient de maintenir l’ancien monde à coup de milliards. C’est contre productif, c’est comme jeter de l’argent dans un trou noir. Vous ne le reverrez jamais. Et surtout cela va prolonger la crise. Si au contraire on laisse les ajustements se produire (notamment dans l’automobile), la crise fera très mal, mais pendant peu de temps. Tout repartira après sur de bases saines. Déja dans les années 30, on a prolongé la crise par des interventions d’état. Cela a conduit à la guerre. Cela fait depuis plus de 20 ans que l’on refuse de voir que le monde a changé. 

                                      Acceptons de changer notre organisation et tout ira bien ! Ne mettons plus d’obstacles à l’ordre naturel des choses. 


                                      • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 20:49

                                        Je suis d’accord avec votre commentaire : nous sommes en train "d’accoucher" d’un nouveau monde. Cela va prendre du temps, sera douloureux (comme toute naissance), mais nous ne pouvons l’éviter. D’où mon appel au calme et à l’intelligence collective.
                                        Je travaille sur un livre (dans le prolongement de celui que je viens de sortir) qui va être centré pour l’essentiel là-dessus... Si tout avance comme prévu, sortie fin d’année ... pour mon livre, car pour la crise la sortie sera malheurseument dans beaucoup plus longtemps !


                                      • pseudo 16 janvier 2009 20:43

                                        Les détenteurs de monnaie internationale ! Qui sont ils ?
                                        Jacques Attali le grand sorcier promoteur de la dictature du nouvel ordre mondiale nous cache leurs amies, les détenteurs des monnaies internationales. On peut approuvé son courage de défendre l’instauration d’une dictature planétaire des détenteurs des monnaies internationales contre les peuples. Maintenant il suffit de tirer le fils pour connaître à qui appartiennent notre monnaie et qui se cache derrière Attali, leur porte parole.
                                         

                                        http://fr.youtube.com/watch?v=zOpaABWaeLo







                                        • gdm gdm 16 janvier 2009 22:12

                                          @Robert Branche
                                          Les signaux que vous mentionnez ne me semblent, en eux-meme, aucunement des signes avant-coureurs d’un quelconque danger mondial. Quant à moi, j’aurai considéré que le risque d’un gouvernement mondial, fédéral ou non, serait le pire des dangers que l’humanité puisse craindre.

                                          Les phrases d’Attali que vous citez m’ont permis de mieux comprendre les causes de la guerre actuelle d’Israel à Gaza. Contrairement à vous, je n’y vois aucune volonté de la part d’Attalli d’effrayer les populations.


                                          • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 22:15

                                            Ah bon ? Parce que écrire : "Que se passerait-il si Nancy était bombardé par des fusées tirées depuis Luxembourg ? Si des attentats suicides avaient lieu dans les rues de Paris ? Et si des pays limitrophes de la France ne reconnaissaient son droit à exister ?", 
                                            ce n’est pas chercher à faire peur ????


                                          • gdm gdm 16 janvier 2009 22:56

                                            @Robert Planche
                                            Attali utilise un procédé littéraire qui aide à comprendre la réaction d’un pays en guerre. Aucun francais ne sera effrayé à l’idée que le Luxembourg bombarde Nancy, ou que l’Angleterre cesse de considérer que la France serait un Etat. La raison est que cette éventualité est invraisemblable et impossible. Dire le contraire est une plaisanterie. Mais le procédé littéraire de Attali permet, au français moyen que je suis, ignorant ces problèmes lointains, de comprendre les sentiments que peuvent ressentir un israelien solidaire des autres israeliens agressés par le Hamas. 


                                          • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 23:15

                                            Evidemment que c’est un procédé literraire : encore heureux que Jacques Attali n’ait pas envoyé de vraies bombes !
                                            Mais son idée est bien, par la force évocatrice de l’image, de déclencher une sensation de peur...
                                            C’est la meilleure méthode pour déclencher chez le lecteur "son cerveau reptilien" et ne pas l’amener à réfléchir...


                                          • gdm gdm 16 janvier 2009 23:28

                                            @Robert Planche
                                            Nul francais n’a ressentit aucun sentiment de peur d’imaginer le Luxembourg bombardant Nancy. Je suis surpris de votre étrange interprétation de cette simple métaphore. Une évocation, même forte et réaliste, de la peur ou de la colère n’engendre chez le lecteur ni peur ni colère contre qui que ce soit. Vous ne pouvez donc pas en déduire valablement que Attali chercherait à interdire à son lecteur de réfléchir en paralysant son esprit par la peur. Votre analyse littéraire est erronnée.


                                          • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 23:31

                                            Je comprend que vous n’êtes pas de mon avis, mais quand je vois toutes les réactions au papier de Jacques Attali (sur son blog - allez voir tous les commentaires après -, et suite à mon article - ici et sur mon blog), mon interprétation est majoritaire et de très loin.
                                            A minimum, reconnaissez que dans son texte, Jacques Attali est partial et n’incite pas son lecteur à un grand effort de rélfexion et d’analyse !


                                          • gdm gdm 17 janvier 2009 08:29

                                            @Robert Branche
                                            Je suis d’accord avec vous sur le fait que Attali ne considère, dans son billet, qu’un seul des deux points de vue. Et, apres la lecture de son court billet, je ressens mieux les sentiments d’un israelien. J’ignore si Attali a pris parti pour l’un des deux belligérants. Cette guerre, quoique médiatique, ne m’intéresse pas beaucoup. A mon avis, tel n’est pas le propos essentiel de votre article. En substance, dans votre article, vous rapellez que le danger dans le monde s’est accru à un niveau tel qu’un intellectuel responsable, tel Attali, devrait éviter de répandre la peur.

                                            Je conteste l’existence du raisonement psychologique que vous croyez voir en oeuvre chez le lecteur du billet d’Attali. D’une part, je conteste l’existence du danger que vous croyez voir. Vous supposez hativement que ce danger serait évident pour tous. Les quelques rappels que vous mentionnez de ces prétendus dangers sont une sélection analytique montrant une vision du monde éloignée de la mienne, et qui y est même, en tous points, opposée.


                                          • rah-fah-el 16 janvier 2009 23:01

                                            Je ne pense pas qu’il cherche à faire peur... C’est juste un exemple malheureux et malhonnête car incomplet :)
                                            En effet, si des roquettes étaient tirées du Luxembourg, si l’on s’engageait dans une voie militaire, on essaierait d’abattre en priorité les forces ennemies et limiter le plus possible les dégats civils....

                                            Dans le cas du conflit auquel il fait référence, l’armée a comme priorité de limiter les dégats dans son camp, quitte à mettre toute la sauce...


                                            • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 23:18

                                              Vous commencez à entrer dans sa logique ! Mais nous n’avons jamais au préalable encerclé le Luxmebourg, mis un mur autour, etc....
                                              Reveillez-vous et ne rentrez pas dans le terrorisme verbal de Jacques Attali !


                                            • Marc Bruxman 16 janvier 2009 23:20


                                              				

                                               
                                              					Je ne pense pas qu’il cherche à faire peur... C’est juste un exemple malheureux et malhonnête car incomplet :)
                                              En effet, si des roquettes étaient tirées du Luxembourg, si l’on s’engageait dans une voie militaire, on essaierait d’abattre en priorité les forces ennemies et limiter le plus possible les dégats civils....


                                              Et si les roquettes étaient tirées depuis des lieux ou les tireurs sont mélangés à la population civile ? Parce que c’est exactement ca qui se passe à Gaza. 

                                              Au bout d’un moment les gens en face qui en ont raz le cul vont finir par se dire qu’il faut mettre fin à l’agression quoi qui se passe. Il en serait de même dans l’exemple hypothétique, si vous vous preniez des roquettes sur la geule et qu’elles venaient du Luxembourg vous seriez prêts croyez moi à accepter de passer sous silence nombre de choses pour que cela cesse. 

                                              Allez cool c’est la guerre, on vous dira que tout a été fait pour limiter les exactions. Vous serez bien content que l’armée intervienne et vous vous satisferez des explications officielles. 

                                              Dans le cas du conflit auquel il fait référence, l’armée a comme priorité de limiter les dégats dans son camp, quitte à mettre toute la sauce...


                                              C’est le cas dans tout conflit ne vous trompez pas. Il y a bien que dans les séries américaines que la guerre est propre. Une guerre, c’est horrible, c’est crade et ca fait des morts. Quand on accepte l’idée qu’une opération militaire est nécéssaire, il faut le faire en sachant que ca va être gore, qu’il va y avoir du sang chez des civils et potentiellement des femmes et des gosses. 

                                              Ou alors il ne faut PAS faire la guerre ce qui est encore la meilleure chose à faire. Mais une fois que l’irréparable est commis, plus aucun droit n’existe. D’ailleurs vous avez déja vu le droit international appliqué contre les gagnants ? Non bizarrement c’est toujours les loozers qui sont pendus. Ca fait un spectacle a pas très cher et ca justifie les exactions commise au nom du camp des gagnants. (Le bombardement de Dresde par exemple). 



                                              				

                                            • Robert Branche Robert Branche 16 janvier 2009 23:26

                                              en complément du dernier commentaire de Marc Bruxman, je repense à un texte écrit en son temps par Boris Vian. Ce texte était adressé, je crois, à un général qui avait été horrifié par la chanson "le déserteur"
                                              Dans celui-ci, de mémoire, Boris Vian écrivait la "démonstration" suivante :
                                              1. Une guerre est faite pour tuer
                                              2. Celui qui en revient est donc quelqu’un qui a mal fait son travail puisqu’il est vivant
                                              3. C’est celui qui est revenu que l’on nomme général et qui enseigne la guerre aux nouveaux
                                              4. L’erreur se propage et l’on continue à ne pas tuer tous les militaires.
                                              5. il faudrait enfin une guerre réussie et on en aurait fini une fois pour toute.

                                              Il faut absolument que je remette la main sur ce texte...


                                            • Marc Bruxman 17 janvier 2009 01:59

                                              Excellent le raisonnement de Boris Vian :) :) :)

                                              Je rajouterai une chose : Lorsque les citoyens jugent leur gouvernement qui a des intentions guerriéres, ils devraient toujours se dire que la guerre va être sale avec des exactions horribles. Toutes les guerres le sont. Et se poser ensuite la question si la cause en vaut la peine. 

                                              Peut être que stopper la folie meurtrière d’Hitler valait les horreurs commises par les alliées en Europe. (Les bombardement US en Allemagne n’ont pas fait dans la dentelle et feraient passer une journée à Gaza pour une promenade de santé). Dans ce cas si l’on est conscient de la barbarrerie de la guerre mais qu’on juge que malgré tout c’est malheureusement nécéssaire, alors il faut y aller. 

                                              Mais en pesant les vrais conséquences, on se rend compte que la plupart des guerres ne valent pas la peine d’être menées. Croire qu’une guerre peut être propre c’est se bander les yeux. 





                                            • Robert Branche Robert Branche 17 janvier 2009 09:31

                                              une seule réponse : oui à votre commentaire...


                                            • Hieronymus Hieronymus 17 janvier 2009 00:11

                                              Attali est d’un chiant et d’un pedant !
                                              on a l’impression qu’il se plait a se pasticher lui-meme
                                              ainsi a propos des attentats du 9/11, nous avons eu droit
                                              a cette superbe exegese de sa part :
                                              les avions (car mobiles) symbolisaient la civilisation nomade
                                              comprenez les islamistes (tous nomades les islamistes ? on n’est
                                              pourtant plus au temps de Mahomet et des bedouins ds le desert ?)
                                              ont percute les tours (non mobiles) qui representent notre civilisation fixe
                                              (depuis plusieurs siecles, ce sont bien les occidentaux qui se sont rendus
                                              ds toutes les regions du globe mais nous sommes fixes et qui ont developpe
                                              ts les moyens de communication permettant de se deplacer rapidement, aussi
                                              on associe generalement mobilite et progres dans notre civilisation fixe dixit Attali)
                                              qu’importe selon lui ces attentats illustrent donc 
                                              parfaitement le "choc des civilisations" CQFD !

                                              analyse a 2 balles franchement debile et grotesque
                                              mais il semblait tout con-tent ...


                                              • Robert Branche Robert Branche 17 janvier 2009 00:24

                                                Et oui il vieillit et, retournant en enfance, se complait dans les contes et berceuses.... Et parfois comme dans son dernier billet, des contes de sorcières avec des "méchants" pour faire peur.
                                                Mais où est passée sa capacité d’analyse ? Il l’a probablement perdue dans les salons elyséens successifs et internationaux...


                                              • Vincent Frédéric Stéphane 17 janvier 2009 00:17

                                                M. Attali pose plusieurs questions : 1 "Que se passerait-il si ?" et 5 "Pourquoi faut-il que ?".

                                                Il suggère en ses lecteurs les réponses suivantes :
                                                1 - C’est vrai après tout, on ferait pareil qu’eux si...
                                                2 - Ah ouais... Si on critique tant Israel, c’est parce qu’on est quand même un p’tit peu antisémite. On devrait avoir honte de critiquer Israel et même s’en montrer solidaire.

                                                Ben non. Je ne suis pas antisémite, rien en mes pensées ne me pousse à "la haine du juif", rien.

                                                Mais je condamne sans appel la politique de colonisation de l’état d’Israel. Point. Et je me sens insulté ainsi que mon intelligence quand on insinue que je puisse être antisémite pour cette condamnation.

                                                Et je concède de moins en moins de circonstances atténuantes à ceux qui se solidarisent d’Israel en raison de leur appartenance ethnique.

                                                Je ressens le besoin d’ajouter que j’éprouve neanmoins du respect pour ce que je connais de l’oeuvre et de la personne de M. Attali.
                                                 


                                                • Robert Branche Robert Branche 17 janvier 2009 00:27

                                                  Comme vous j’éprouve du respect pour l’homme et pour son travail passé (je l’ai même eu comme professeur à l’X.... ), mais vraiment plus pour les discours qu’il tient maintenant...


                                                • Vincent Frédéric Stéphane 17 janvier 2009 00:33

                                                  Je vous rejoins. Ses capacités intellectuelles sont intactes mais ses analyses sont contraintes par son appartenance à une élite de pouvoir.

                                                  Je vous salue bien cordialement et vous témoigne que j’apprécie vos articles et aussi vos échanges.


                                                • Canine Canine 17 janvier 2009 03:58

                                                  Il essaye de nous transmettre sa propre peur.

                                                  En fait, ce qui terrifie Attali, c’est qu’on ne sache pas encore vraiment qui va gagner ce conflit. Du coup, il ne sait pas encore quelles pompes il doit lécher pour s’enrichir, et cette incertitude le panique.


                                                  • barbiche 17 janvier 2009 08:51

                                                    > des systèmes démocratiques apparemment très solides.

                                                    La démocratie repose sur le vote et la vérité.

                                                    Aujourd’hui plus que jamais les politiciens et journalistes
                                                    nous mentent. Avez-vous entendu parler du traité de Lisbonne ?
                                                    C’est un déni démocratique. Lisez ça :
                                                    http://www.debout-la-republique.fr/-TME-TCE-.html
                                                    Ils ont menti et renié notre vote.

                                                    Et ne voyez-vous pas que la vraie politique a disparue,
                                                    remplacée par la collusion et une communication marketing,
                                                    popole, publicitaire. Il créent l’opinion.

                                                    Et cette mondialisation elle-même est une arnaque,
                                                    voyez les vidéo de Pierre Hillard
                                                    http://video.google.com/videoplay?docid=-1590349746148192100

                                                    Que la mondialisation profite au plus faible, ne la justifie pas.
                                                    On peut aider autrement. Si les intentions étaient bonnes à
                                                    la base, l’Afrique ne serait pas dans cet état aujourd’hui.

                                                    Il ne faut pas parler de systèmes démocratiques mais d’ordres
                                                    étatiques (visant à se transformer en un ordre mondial non
                                                    démocratique).

                                                    Je crois que nos élites n’ont jamais été aussi malhonnêtes
                                                    depuis le début de l’ère chrétienne. Je crois que c’est ça
                                                    le fond de la crise actuelle.


                                                    • Robert Branche Robert Branche 17 janvier 2009 09:30

                                                      je ne crois pas que la crise actuelle soit liée au fait que, comme vous l’écrivez, "les élites soient malhonnètes". 
                                                      Il suffirait dans ce cas pour arrêter la crise de changer les "elites".
                                                      Malheurseument, ce ne sera pas si simple, car je pense que bon nombre des problèmes actuels sont dus à des effets de système non dépendants de la volonté de l’un ou l’autre (par exemple du à l’explosion de la population, à l’effet cumulé de nos technologies sur la planète, à l’impact des nouvelles technologies sur la modialisation ...).
                                                      Ceci écrit, il est vrai que bon nombre des membres des élites actuels sont déficients, soit par leurs pensées et leurs actes (cf. Jacques Attali), soit par leur moralité (cf. les nombreux scandales financiers récents).


                                                    • barbiche 17 janvier 2009 11:56

                                                      > il est vrai que bon nombre des membres des élites actuels
                                                      > sont déficients, soit par leurs pensées et leurs actes


                                                      Non, nos élites sont malhonnètes, il me semble que c’est suffisamment démontré avec les deux affaires que j’ai citées. Intéressez-vous au traité de Lisbonne et à Pierre Hillard, vous verrez.
                                                      On peut quand même dire que certains
                                                      petits politiciens et journalistes ne sont qu’incompétents ou lâches devant leur devoir.

                                                      Mais que cette malhonnèteté soit le fondement de la crise, c’est moins facilement démontrable.

                                                      > bon nombre des problèmes actuels sont dus à des effets de système
                                                      > non dépendants de la volonté de l’un ou l’autre (par exemple du à l’explosion
                                                      > de la population, à l’effet cumulé de nos technologies sur la planète, à
                                                      > l’impact des nouvelles technologies sur la modialisation


                                                      Pour moi la technologie apporte du confort. Il y a des gens qui pensent que la
                                                      terre peut nourrir plus de monde, que ce n’est pas le CO2 qui cause le réchauffement,
                                                      etc ... Et surtout je ne vois pas comment ces problèmes seraient au fondement de la crise.

                                                      Même la chute de l’économie est à lier à cette malhonnêteté. La malhonnêteté des banquiers (crise financière), des mondialistes qui délocalisent et finalement je crois qu’une économie ne peut pas prospérer si les acteurs économiques sont malhonnêtes. Regarder en Russie, pays mafieux, il n’y a pas d’’industrie, que des matières premières, et ce conflit du gaz qui perdure parce que la Russie et l’Ukraine sont malhonnêtes, les poubelles à Naples.

                                                      Le moral des gens est affecté par l’injustice. C’est normal. Et il y a trop d’injustices.

                                                      Tout ça vient de la
                                                      malhonnêteté des élites.


                                                    • Bois-Guisbert 17 janvier 2009 10:58

                                                      "Pour faire une comparaison avec le fonctionnement du cerveau d’un individu, il est de leur responsabilité d’éviter que collectivement nous soyons tous sous la domination de notre cerveau reptilien, ce cerveau qui, venu des tréfonds de notre origine animale, nous pousse à nous battre pour être le plus fort… Sinon nous allons tous ensemble retourner dans la jungle, une « Neurojungle »."

                                                      Faire délibérément le choix du néocortex contre le cerveau reptilien, c’est irrémédiablement se mettre en position de faiblesse face à celui qui n’éprouve pas ce type de préoccupation, qu’il faut bien qualifier d’élitaire et d’élitiste.

                                                      Il y a "ceux qui restent favorisés, ceux qui ont la chance de pouvoir être en recul relatif grâce à la fois à leur parcours personnel – éducatif et professionnel – et leur situation économique" et ceux qui ne sont rien de cela.

                                                      Le danger de cette posture intellectuelle, ce sont les compromissions et les reculades auxquelles elle conduit par allégeance délibérée à l’idéal choisi. Ce n’est pas sans rappeler la tolérance qui finit par accepter l’intolérable par fidélité à elle-même.


                                                      • Robert Branche Robert Branche 17 janvier 2009 12:26

                                                        je nesuis pas d’accord avec vous : on peut ne pas se laisser guider par son cerveau reptilien et ne pas être faible.
                                                        Nous sommes collectivement "pollués" par des millénaires de bataille et de jungle...


                                                      • Bois-Guisbert 17 janvier 2009 19:57

                                                        on peut ne pas se laisser guider par son cerveau reptilien et ne pas être faible.

                                                        Je n’ai jamais dit le contraire, mais que certaines options placent celui qui les adopte en position de faiblesse par rapport à celui qui ne les respecte pas, et à plus forte raison s’il les méprise. Oswald Spngler a fort justement dit : Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle.

                                                        Nous sommes collectivement "pollués" par des millénaires de bataille et de jungle...

                                                        Nous sommes instinctivement conditionnés pour la perpétuation de l’espèce et pour notre propre conservation.

                                                        Si nous n’étions pas "pollués" comme vous dites, l’espèce humaine aurait depuis longtemps disparu de la surface de la planète... Et si certains choisissent de ne plus l’être, "pollués", ils ne pèseront pas lourd en face de ceux qui seront prêts à assumer.


                                                      • Liberty 17 janvier 2009 11:44

                                                        Robert Branche

                                                        Nous accouchons d’un nouveau monde c’est vrai, mais il faut se souvenir comment le précédent est né, après 1945 création de l’OMC et ONU . (aussi correctes que tout ce que nous en savons désormais)
                                                        A l’ONU les décisions sont loin d’être impartiales, sionon pourquoi être intervenu si rapidement en Géorgie et pas du tout en Israël ?
                                                        Certains pays de l’ONU vendent leur vote.
                                                        Le système économique est aussi corrompu que ce que nous pouvons le voir désormais .

                                                        Contrairement à ce que vous dites nos élites sont des traitres
                                                        , leur engagement premier est de préserver au maximum l’indépendance de leur pays, au moins en matière de défense, de l’énergie, alimentaire, les télécommunications.
                                                        Ce sont des pôles stratégiques.
                                                        Lorsque nous voyons des "guerres préventives" des "détentions préventives" des "rétentions de sureté" des présomption de culpabilité sans preuves ( affaires des "attentats de la SNCF", lien entre l’Irak et le 9/11 etc...) il y a des questions à se poser .
                                                        Nos politiques n’ont plus aucune influence (ou si peu) sur le monde des bandits de grand chemin internationalisés .

                                                        Le modèle Américain, les gendarmes du monde, le nouvel ordre mondial, tout cela ne me fais vraiment pas envie.
                                                        TOUT est apparement bon pour sauver les meubles et surtout les banquesters, même des guerres .

                                                        Il faut aller voir plus loin pour comprendre ...
                                                        Notre système économique est en fin de course.

                                                        Comme après la dégringolade de 1929, une guerre est souhaitée par nos cher dirigeants bienfaiteurs, car comme chacun sait, elle nous fera oublier la responsabilité des dirigeants dans la banqueroute actuelle . (si seulement les Fils de Sarko y participaient en première ligne)
                                                        Quoi de plus grave que la guerre ?
                                                        RIEN !

                                                        A l’issue on pansera les plaies de cette guerre (qui se dessine) et nous oublierons la banqueroute politique actuelle face à l’économie mondiale, tout comme 1939-1945 a fait oublier 1929 !
                                                        Après 1945, l’économie est repartie de plus belle !


                                                        Nous sommes TOUS complices, surtout nos gouvernements !
                                                        C’est les intérêts occidentaux qui sont défendus en Israël aussi bizare que cela puisse sembler, une économie en bout de course, un développement à la ramasse .

                                                        Il suffit de regarder depuis quand les sionistes ont des visées sur la Jordanie, ce qui explique pourquoi les USA étaient très favorables à la création de l’état d’Israël et ont TOUT laissé faire.
                                                        Quelle aubaine : Gaza, Israël, Palestine, Jordanie, Irak, un SUPER AXE STRATEGIQUE.
                                                        Tous les pays d’Afrique seraient coupés du moyen orient, l’arabie saoudite, la Turquie, etc...

                                                        Les pays occidentaux favorisés ont inventé un concept : Le nouvel ordre mondial !
                                                        TOUT l’occident est complice du sionisme depuis 1948, le gros souci c’est que ce secret de polichinelles a été conservé loin de l’éducation des citoyens.

                                                        Israël a toujours servi de base avancée à l’occident (nous tous) au Moyen Orient.

                                                        Après 1945, nous avons crée l’OMC et l’ONU, après le futur merdier nous créerons "le nouvel ordre mondial" et le "new deal" à l’échelle planétaire.


                                                        Seulement voilà, les citoyens du monde occidental ne veulent pas tous de ce modèle imposé sécuritaire et dictatorial .
                                                        Vous êtes positif et tant mieux, je le suis beaucoup moins .
                                                        La politique intérieure se radicalise actuellement, s’harmonise avec les USA et le reste de l’Europe .

                                                        Le nouvel ordre mondial c’est comme l’Europe, absolument pas pour le bien des citoyens mais à l’attention d’intérêts multinationaux privés, autant dire que nos politiques ont trahi tous leurs engagements .
                                                        Il y a encore pas si longtemps ils auraient été condamné pour collaboration avec une intelligence étrangère, des hommes sont morts pour que nous soyons indépendants !
                                                        Maintenant nos chefs d’état "harmonisent" pour que nous ne le soyons plus .

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