• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Gay et paix

On n’en finira donc jamais.

Le projet de loi sur le statut des beaux-parents a suscité une controverse intra gouvernementale entre Nadine Morano et Christine Boutin. Autant l’une cherche à se présenter comme une "fonceuse" prête à beaucoup accepter, autant l’autre campe, dans le domaine de la famille et du couple, sur une position clairement conservatrice défendue avec constance. J’ose dire qu’en ces temps de "progressisme" obligatoire, la seconde a plus de mérite à faire preuve de courage que la première approuvée par Valérie Pécresse et, ce qui n’est pas décisif, par David Douillet. 

Cette polémique à laquelle le président de la République a désiré mettre un terme en Conseil des ministres - Christine Boutin ne s’est pas sentie visée (Le Monde) - a trouvé aussi un prolongement à la fois intéressant et naturel avec l’intervention de Xavier Bertrand, Secrétaire général de l’UMP. Ce dernier, en approuvant le futur statut donné aux beaux-parents, a affirmé que celui-ci "ne rentre pas dans une logique de mariage homosexuel et d’adoption par les couples homosexuels" auxquels lui-même, d’ailleurs, - "ce ne sont pas mes convictions" - était hostile comme son parti (site du Nouvel Observateur).

Il y a une certaine ironie à pouvoir constater que l’UMP, grâce à son principal responsable, exprime une vision de l’homosexualité et de ses limites familiales et sociales qui n’est pas loin de celle exprimée hier par Christian Vanneste, longtemps traîné dans la boue ou peu soutenu par beaucoup de ses collègues, avant que la Cour de cassation, à travers lui, rende à la liberté d’expression son dû.

Ce n’est pas une mince affaire, il est vrai, que de résister, sur un plan général, au snobisme de l’éclatement et de la diversité. J’en veux pour preuve une tribune libre publiée récemment dans le Monde où une "chercheuse" sans doute émérite du CNRS reprochait au président de la République ses fautes de français mais émettait, en incidente, une observation étrange. Elle se disait fière, en tant que citoyenne, des divorces de Nicolas Sarkozy. Cette incongruité ne me serait jamais venue à l’esprit. Je suis très heureux à la suite de mon remariage mais je n’aurais jamais eu l’idée saugrenue de me déclarer "fier" de mon divorce ou de celui des autres, même des deux du président. Ou bien faut-il considérer que nous deviendrait insupportable une image intime de stabilité ? 

Le débat relancé sur l’homoparentalité et le mariage gay me semble tout à fait passionnant parce qu’il oblige chacun, partisans comme adversaires, à avancer avec prudence dans le maquis des sensations, sentiments et désirs personnels, à respecter la différence et à fuir la démagogie. Cette dernière consisterait, en particulier, à adhérer à l’évolution en tant que telle, aux minorités parce qu’elles auraient forcément raison, à l’exigence d’égalité même si elle est absurde. Oser, aujourd’hui, ne pas s’abandonner au fil du courant et maintenir que le mariage gay et l’adoption par des couples homosexuels ne sont pas souhaitables relèvent d’une audace intellectuelle presque inconsidérée. On veut prendre une balle dans l’esprit ?

Un film remarquable, Harvey Milk, avec Sean Penn au sommet de son talent, nous fait bien percevoir comme la réflexion sur l’homosexualité a changé de nature et donc divisé, au lieu de rassembler l’immensité des citoyens de bonne foi. Harvey Milk était cet homosexuel américain, le premier à être élu, sa sexualité affichée, au sein d’un conseil municipal. Se battant pour les droits des homosexuels et combattant les inadmissibles tentatives pour leur dénier l’humanité et la dignité que seuls les hétérosexuels et leurs familles auraient méritées. Ce pionnier, cet éclaireur, ce courageux est mort assassiné par un rival politique déchu et frustré. Ce que réclamait Harvey Milk, c’était l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels, non pas en fonction de ce que les uns et les autres étaient dans leur identité singulière et sexuelle mais parce qu’ils appartenaient ensemble à la race humaine. Les droits qu’il revendiquait non seulement ne se trouvaient pas en contradiction avec les choix intimes qu’il cultivait mais prétendaient le placer lui, au contraire, au coeur de la communauté humaine. On ne serait pas contraint de lui répliquer aujourd’hui, s’il était des nôtres, "qu’un homosexuel ne peut pas" mais nous devrions admettre avec lui "qu’un être humain doit". On comprend parfaitement alors sa lutte contre la dérive qui voulait chasser les professeurs homosexuels, non pas pour les actes graves qu’ils auraient pu commettre, mais pour ce qu’ils étaient.

Le glissement est net qui a conduit de cette aspiration forcenée et légitime à l’humanité pour TOUS, quelle que soit leur sexualité, à une volonté entêtée et militante d’appropriation et d’imitation. On prétend imposer à la société et à ses représentants un modèle unique où le mariage et l’adoption seraient, dans la confusion, arrachés sous couvert d’un principe d’égalité, lui, totalement erratique puisque démenti par la réalité des pratiques et de leurs effets possibles. En dépit du fait que l’être humain homosexuel dispose enfin heureusement des mêmes droits d’homme et de femme que son frère hétérosexuel, il faudrait en plus qu’en sa qualité d’homosexuel, il soit aspiré vers une similitude naturellement et socialement absurde, peut-être risquée, simplement parce qu’il en a envie et que par définition un mouvement de réclamation ne s’arrête jamais. Il n’y aurait pas de honte à opposer à l’homosexualité les limites que sa dilection pour le même sexe implique. Lui reconnaître évidemment une humanité absolue n’impose à personne de lui offrir, par exemple, le cadeau du mariage que son être et son statut rendraient à la fois ridicule et vide de sens. Cette appétence pour l’officiel est surprenante de la part d’une minorité dont j’aurais pu penser qu’elle aurait d’autres ambitions que de "singer" les rites et les stéréotypes de l’hétérosexualité. Comme si celle-ci était, demeurait un but à atteindre, au moins dans ses objectifs. Une référence, tout en étant récusée dans les pratiques de l’amour. Peut-être faudrait-il choisir ? Comme j’approuve Dominique Fernandez qui, homosexuel proclamé au point d’en voir partout, a toujours associé son être intime à la solitude, à la dissidence et à la marge en regrettant, chez les autres, cette course vers le commun ! Il y a d’autre moyen que le mariage pour se fondre dans la masse puisque je ne méconnais pas que pour des homosexuels moins assurés d’eux-mêmes que ce grand écrivain, le désir d’intégration puisse être vif.

Au fond, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il y a une force presque irrésistible de la dissidence choisie ou fatale sur la norme, il y a un impérialisme de la minorité parce que celle-ci suscite considération et protection, surenchère du coeur et de l’esprit, il est douloureux de sembler mettre le holà à des évolutions que l’absence de volonté laisse faire, que l’autorité politique, trop souvent, avalise pour ne pas donner l’impression d’être dépassée.

Gay et paix ? Sans doute jamais mais aucune raison, pourtant, d’avoir mauvaise conscience.


Moyenne des avis sur cet article :  3.25/5   (48 votes)




Réagissez à l'article

100 réactions à cet article    


  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 9 mars 2009 10:37

    bonjour,

    j’aurai une question,

    si l’on crée un statut qui fondamentalement légalise la statut de 2 mamans pour un enfant, sur quel critère par la suite on peu encore interdire la polygamie ?

    amicalement, barbouse. 


    • Стефан Илчев Artémios Ventoúris 9 mars 2009 10:45

      @ barbouse,

      en pratique la polygamie n’est plus interdite en France. Disons qu’elle est tolèrée.



    • denis84 9 mars 2009 10:54

      D’autant que si une des deux mamans appartient à la communauté bi-sexuelle,elle sera fondée à réclamer dans ce cadre les memes droits que les homos et hétéros,donc à exiger le statut de papa de l’enfant pour son compagnon
      Pour un peu que lui aussi soit bi........
      Du coup,ce serait comme pour l’impot "trop de parents tue la parentalité" !!


    • Shaytan666 Shaytan666 9 mars 2009 10:59

      Comme je l’écrivais dans un autre commentaire c’est tout le problème de l’adoption.
      L’enfant n’aura pas de vrais repères tandis que dans un couple homo dont l’une des personnes est le "géniteur" de l’enfant, celui-ci saura très bien qui est sa mère ou son père, l’autre n’étant que le "conjoint".
      On parle toujours de polygamie moi je veux bien mais pratiquement jamais de polyandrie (autorisée au Tibet). Je ne vois pas pourquoi si on autorise un homme à avoir plusieurs épouses, la réciproque ne serait pas vraie.
      Petite remarque pour l’auteur : Vous intitulez votre article "gay et paix", je me doute que vous faites un jeu de mots sur le roman de Tolstoï, mais vous l’illustrez par une photo de deux femmes, chez nous le terme "gay" est réservé aux hommes. Sinon rien à redire, très bon article.


    • Gazi BORAT 9 mars 2009 11:11

      @ artemios

      La polygamie reste toujours interdite en France..

      Serait-elle tolérée ?

      Pas plus aujourd’hui qu’hier.. Un homme ne peut avoir en France qu’une épouse légitime. Il peut cohabiter avec plusieurs femmes, que la Loi ne pourra considérer au mieux que comme des maitresses..

      S’il a contracté mariage religieux avec celles-ci, le droit français ne reconnaitra pas ce fait et n’y accordera aucune valeur.

      Le propriétaire du logement, dans le cas d’une location, pourra éventuellement en appeler en de tels cas à la rupture du bail pour non respect de l’éventuel clause obligeant le locataire à occuper les lieux "en bon pêre de famille".. mais guère plus.

      gAZi bORAt


    • Shaytan666 Shaytan666 9 mars 2009 11:20

      Je ne connais pas assez les lois françaises mais en Belgique il y a un homme, bon belge de souche et bien blanc qui a 18 enfants, je ne connais pas la répartition par coeur, mais il en a avec sa femme légitime, la soeur de sa femme et sa maîtresse. Il les a tous reconnu, la seule condition est que son épouse soit d’accord. Il cohabite avec sa femme, sa belle-soeur et tous les enfants, sa maîtresse habite quelques maisons plus loin.  smiley


    • Bois-Guisbert 9 mars 2009 11:29

      "On parle toujours de polygamie moi je veux bien mais pratiquement jamais de polyandrie (autorisée au Tibet). Je ne vois pas pourquoi si on autorise un homme à avoir plusieurs épouses, la réciproque ne serait pas vraie. "

       smiley smiley

      Vous devriez essayer de vous renseigner sur les rôles respectifs des hommes et des femmes dans le processus de perpétuation de l’espèce. Quand vous aurez compris le mécanisme, vous découvrirez, peut-être, et l’utilité de l’une et l’inutilité de l’autre.


    • Shaytan666 Shaytan666 9 mars 2009 11:35

      Comme si de nos jours la polygamie était encore nécessaire à la survie de l’espèce humaine.
      C’est uniquement une question d’égalité entre hommes et femmes.
      Monsieur Bois, ne seriez vous pas un peu "macho" sur les bords  smiley


    • mcm 9 mars 2009 11:41

      Bois guibert,

      Je pense que votre réduction de la sexualité à la perpétuation fausse un peu votre perception de la réalité. Dans les faits polygamie et polyandrie sont aussi courants l’un que l’autre, je dirais même que l’un ne va pas sans l’autre, puisqu’à nombre équivalent d’hommes et de femmes il faudra bien autant de l’un que de l’autre pour appairer les couples.


    • Mouche-zélée 9 mars 2009 11:42

      Polygamie ?

      Je suis croyant mais pas pratiquant smiley


    • Bois-Guisbert 9 mars 2009 11:59

      Je pense que votre réduction de la sexualité à la perpétuation fausse un peu votre perception de la réalité.

      Ce n’est pas parce que nous avons perdu de vue la seule véritable fonction de la sexualité - et qu’on en a inventé cent autres, par romantisme pour les uns, par opportunisme pour les autres -, que cette fonction est obsolète.


    • mcm 9 mars 2009 12:11

      La polygamie est pourtant la seule religion où il y a plus de pratiquants que de croyants.


    • mcm 9 mars 2009 12:16

      Bois guibert,

      Je pense presque comme vous, mais c’est une théorie fort peu mise en pratique, y compris par moi-même.


    • masuyer masuyer 9 mars 2009 18:16

      Bois-Guibert,

      Ce n’est pas parce que nous avons perdu de vue la seule véritable fonction de la sexualité

      Je comprends maintenant votre aigreur naturelle, je ne vous taquinerai plus. Sinon, je suis plutôt heureux d’avoir des rapports sexuels fréquents, sans pour autant imposer à ma compagne plusieurs dizaines de grossesses. Et à priori, elle est d’accord.

      Mais je pense que vous trouveriez plein d’amis qui pensent comme vous dans les milieux fondamentalistes religieux de toute obédience. Dernièrement le Vatican s’est fait remarquer sur le sujet


    • 9 mars 2009 18:38

      "Je ne vois pas pourquoi si on autorise un homme à avoir plusieurs épouses, la réciproque ne serait pas vraie"

      Dans le premier cas le nouveau-né connaitra son papa et sa maman ..dans le deuxieme cas il manquera le père à l’appel ou probablement il en aura peut etre plusieurs.....


    • La mouche du coche La mouche du coche 9 mars 2009 19:09

      Bon thème d’article, et bien réfléchi. Merci à M. Bilger de publier ici. Il est quand même plus logique et très digne de venir traiter de ces sujets de société avec les gens de la société, donc sur Avox. smiley

      Mais ...

      de 2 choses l’une :

      - Soit les homos sont des êtres humains comme les autres, alors pourquoi leur refuser l’adoption ?

      - soit ils ne le sont pas, alors que sont-ils ?

      Nous sommes tous d’accord qu’il vaut mieux pour un enfant d’avoir un père et une mère, mais quand ce n’est pas possible, on n’est bien obligé de faire avec la situation telle qu’elle se présente. Donc si on l’accepte pour les mères seules, les couples stériles, etc., on ne peut pas ne pas le faire pour les autres (si le couple homo est stable et équilibré s’entend.) Pour les couples en demande d’adoptions, laissons à la DASS le soin de trier le bon grain de l’ivraie, comme elle le fait déjà avec les hétéros, et proposons de durcir les critères pour les homos dans un premier temps, jusqu’à ce que l’on est un retour d’expérience significatif.

      Personnellement quand je vois comment certains de mes amis (hétéro) s’occupent de leur enfants, je ne vois pas comment les homos pourraient faire pire... Et moi-même, suis-je sûr de bien m’occuper des miens ? smiley


    • Romain Desbois 9 mars 2009 22:29

      Arrêtons de nommer les choses aurement que ceux qu’elles sont.
      Un enfant n’a jamais deux mamans ou deux papas.
      D’ailleurs pourquoi le faire pour les couples homosexuels ? Un enfant adopté par un couple hétéro a aussi deux mamans et deux papas à ce moment là. Ses parents biologiques et ses parents adoptifs.
      Tout le monde parle comme si l’adoption effaçait les premiers à l’avantage des seconds.

      peut-être pour lever toute ambiguité, faudrait-il nommer les parents adoptifs parains, marraines et les choses seraient plus claires dans la tête de l’enfant.


    • Romain Desbois 9 mars 2009 22:35

      @bois
      peut-être quavant de se préoccuper de le perpétuation de l’espèce, il faudrait se pencher sur les 5 millions d’enfants de moins de 5 ans qui meurent tous les ans dans le monde (unicef), des gosses qui meurent de faim, de guerre, de maladies orphelines non rentables pour nos labos et nos ministères.


    • Romain Desbois 9 mars 2009 22:43

      @la mouche
      Je voudrais même rajouter.
      si c’est pour le bien de l’enfant que toutes ces bonnes âmes refusent l’adoption par des homosexuels, alors pourquoi ne les adoptent -ils donc pas ?
      La question est pourquoi y a t il des enfants en attente d’adoption ?
      Si je me fie à tous ces commentaires qui se soucient du bien-être de l’enfant , le problème va vite être résolu par manque d’enfants à adopter. Et ce sera très bien ainsi.

      Reste le problème des enfants homosexuels à qui on ne demande pas si ils préfèrent être adoptés par des hétéros ou non.

      d’ailleurs le mieux serait que ce soit les enfants qui adoptent leurs parents. dés qu’ils sont en mesure de s’exprimer sur le sujet. Mais il y aura toujours des gens qui savent mieux qu’eux ce qui est bon pour eux.


    • bulu 9 mars 2009 10:51

      Bonjour,

      Il semble bien curieux d’envisager d’un statut de beau-parent dans les familles recomposées alors que le simple statut de parent, lui, est très loin d’être garanti en cas de séparation et divorce.Dans 90% des séparations, le père ne peut plus voir son enfant qu’un week-end sur deux. Dans 30% des cas de droit de visite et d’hébergement, le parent "non-gardien" ( le père donc ) perd tout contact avec son enfant au bout de 3 ans en moyenne. La situation est dramatique.
      Ce projet de "statut du beau parent" semble donc bien dangereux compte tenu de l’état catastrophique de la famille en France.Il serait indispensable de commencer par garantir et pérenniser le statut de parent, de garantir à l’enfant son droit à aimer ses deux parents.Sinon, il est clair que ce "statut de beau parent" va sérieusement entrer en conflit avec le rôle de "vrai" parent non gardien.Cette "fausse bonne idée" de "statut de beau parent" est très révélatrice d’un certain manque de connaissance de l’état de la famille aujourd’hui, des "guerres parentales" que notre justice familiale crée quotidiennement et de la destruction de notre jeunesse que cela entraine.Aujourd’hui, beaucoup de parents "gardiens" utilisent leur nouveau conjoint ou ami(e) pour "effacer" l’autre parent dans la mémoire et le cœur de leur propre enfant : qu’en sera t il demain si ce projet de "statut de beau parent" voit le jour ?


      • denis84 9 mars 2009 11:12

        à noter,Capitaine, qu’avoir deux mamans offre l’avantage d’avoir quatre seins à téter !!

        Evidemment,si c’est deux papas .......................


      • Shaytan666 Shaytan666 9 mars 2009 11:14

        Bonjour capitaine,
        Mais vous êtes une espèce menacée, une race en voie d’extinction on devrait vous protéger commes les pandas  smiley


      • LE CHAT LE CHAT 9 mars 2009 11:24

        @captain haddock

        tant que tu y es http://amazing008.blogsome.com/wp-admin/images/mowgli6.jpg , il y a bien d’autres cas !
        ex Steevy Boulay , elevé par les huîtres ...


      • Bois-Guisbert 9 mars 2009 11:32

        Mais , Rémus et Romulus élevés par une louve ont aussi réussi leur vie .

        Surtout Romulus, tout de même... smiley


      • LE CHAT LE CHAT 9 mars 2009 11:35

        Non , la légende vient des guignols , le meilleur magazine politique en France ! smiley
        le fait est qu’il a un QI d’huitre , il a plus sa place sur les plateaux de fruits de mer que sur les plateaux de télé !  smiley


      • mcm 9 mars 2009 11:43

        Capitaine, vous avez eu une chance qui se fait de plus en plus rare !


      • Yohan Yohan 9 mars 2009 13:02

        Oui et , en plus, c’est pas du N° 1 comme calibre smiley


      • Christoff_M Christoff_M 9 mars 2009 11:30

         pourquoi tous ces débats sur les homos et les curés...

        est ce qu’il n’y a pas plus important que de faire plaisir à des groupes d’inflence...

        on a l’impression d’une guerre de tranchée entre minorités !!

        est ce que la majorité silencieuse ne devrait pas se bouger un peu le train au lieu de rester spectatrice !!

        merci madame Boutin, un peu de corage contre le conformisme de la pensée unique, bravo !!
        je ne partage pas toutes vos idées ni vos combats mais j’applaudis toujours ceux qui s’élèvent ou osent s’exprimer contre la majorité bélante du chancre mou !!

        le chancre actuel étant le virus virulent du conformisme...


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 9 mars 2009 11:30

          Vous n’y êtes pas du tout, Sarkozy a voulu cette loi d’abord parce qu’il est lui-même beau-père (enfin, à l’époque, il l’était...), il n’y a que lui-même qui l’intéresse, et que deuxièmement, les beaux-parents représentent une population électorale énorme. Il a fait rajouter cette ligne sur le sexe des parents pour montrer qu’il est vachement tolérant, et parce que 5% des électeurs, c’est énorme. Y voir des problèmes de société et une analyse approfondie des rapports de genre, c’est faire beaucoup d’honneur aux rédacteurs de ce texte.

          S’il y avait plus de monde à porter des Rolex, il aurait fait faire un texte de protection des porteurs de Rolex.


          • Mouche-zélée 9 mars 2009 11:40

            Très bonne surprise dans, le traitement de ce sujet .
            Le statut de beaux parents légiféré, pourquoi pas si les limites sont prévues dès le départ .

            La fièreté de voir notre président pouvoir divorcer est à mon sens la fièreté de rendre nos élites humaines.
            Cependant l’exemple est contre-productif lorsqu’on connait la réalité : "Le Couple Sarkozy a maintenu les apparences jusqu’à ce que le président soit élu"
            Nous aurions pu être fiers de la transparence s’il avait été élu en divorcant avant les élections...

            Pour ce qui est du débat concernant le droit d’adopter pour des couples homosexuels je trouve les pouvoirs publics s’écartent du rôle premier du législateur plus que de raison .
            Le débat n’est pas d’affirmer ou d’infirmer le droit à être parent pour une catégorie d’être humains, biologiquement ce droit est acquis .
            Le débat se doit d’être recentré sur la pertinence pour les enfants de vivre dans des familles homosexuelles. (est-ce un bien pour l’enfant, est-ce neutre, est-ce risqué pour sa construcion, nous ne parlons pas d’un animal de compagnie ou d’un caprice mais d’un enfant, un homme en devenir )

            Le rôle du législateur est de protéger le plus faible, en la matière les enfants, leur équilibre, leurs conditions de vie favorables à l’épanouissement d’un citoyen .
            Le rôle du législateur n’est pas de créer des lois "sur mesure" pour des minorités et des cas exeptionnels.

            Le plus gros challenge est de définir le terrain favorable à l’épanouïssement de l’enfant et les limites de ce qui ne l’est pas (favorable) .
            Affaire complexe s’il en est, être homosexuel ne signifie en rien être meilleur ou moins bon parent .

            La structure familiale est totalement variable depuis plus de 40 ans, désormais il n’est pas rare d’être enfant de famille divorcée, que maman soit une femme d’affaires absente, que la famille soit monoparentale ou recomposée .
            Est-ce que ce constat peut servir de raison suffisante à légiférer favorablement un statut d’adoptant homosexuel ? Je ne le pense pas .

            Je pense au contraire que légiférer favorablement le statut d’adoptant homosexuel serai une incitation à créer un réseau "d’enfants marchandises" par le biais de l’adoption renforcée par tous les moyens de procréation assistée.
            Une fois la loi votée qui fiancera les nombreuses possibilités d’insémination artificielle par exemple ?

            Bien des gens me diront que cela se pratique dors et déjà en Europe pour des Français allant au bout de leur démarche (mère porteuse, don d’ovocite, insémination artificielle) .
            Il ne manque que le statut de parent homosexuel pour le conjoint, tant mieux cela laisse un cas de conscience à réoudre pour les prétendants à avoir un enfant .
            Ce n’est pas parce que cela se fait en contournant la loi que la loi doit s’aligner sur le contournement . (c’est exactement pareil pour le canabis et l’euthanasie)

            Bien des adoptants classiques, homme / femme ne trouvent pas d’enfants à adopter, pourquoi donc créer un manque potentiel supplémentaire.
            Jusqu’où iraient les conséquences de la légalisation de la famille homosexuelle ?
            Insémination, adoption en France et à l’étranger, don de semance, mères porteuses, FIV etc....

            L’enfant n’est pas un enjeu égoïste mais se doit au contraire d’être une démarche altruiste.
            Le désir d’enfant dans ces conditions est-il une démarche altruiste ?
            Est-ce cela faire un enfant pour lui même et non pour son désir personnel ?

            L’enjeu c’est les conséquences .


            • Christoff_M Christoff_M 9 mars 2009 11:50

               faire ou adopter un enfant....

              pour faire comme les " couples normaux"...

              normaliser les extreme pour l’obsession égalitariste... normalisation, conformisme, égalitarisme...

              certains ont du mal à sortir des théories vieilles de quarante ans...

              tout régler légiférer je crois que c’est la tare de régimes dits démocratiques en 2009.


            • Shaytan666 Shaytan666 9 mars 2009 11:54

              Oui mais le couple Hollande/Royale a aussi "tenu" le coup jusqu’ après les élections.  :->


            • Internaute Internaute 9 mars 2009 12:04

              « La fièreté de voir notre président pouvoir divorcer est à mon sens la fièreté de rendre nos élites humaines. »

              Ah, c’est inhumain d’être marié. On en apprend tous les jours.


            • Mouche-zélée 9 mars 2009 12:39

              @ Internaute

              Inutile d’interpréter mes propos, c’est un simple constat .
              Il n’est pas inhumain d’être marié tout comme il n’est pas inhumain de divorcer .
              C’est tout ce que je voulais dire, rien de plus, cela fait partie de la vie de tous .

              J’ai du mal à voir où ais-je dit qu’il est inhumain d’être marié ....


              @ Christoff M

              Bien vu en ce qui concerne la contradiction entre norme et hors norme .
              Cependant un(e) homosexuel vous dira ne jamais se sentir hors normes, ce n’est pas un choix réel, c’est une orientation imposée par la nature.
              Il faut faire attention avec les minorités, a chaque propos il y a moyen d’être taxé de "phobe" ou "d’anti", c’est l’arme ultime utilisée proportionnellement à la pertinence des remarques .

              Tuer le dialogue est le meilleur façon de museler les contradicteurs .



            • Romain Desbois 9 mars 2009 22:53

              Pourquoi l’adoption par des homosexuels serait-il moins altruiste que pour les hétérosesuels ?

              Hélas je ne pense que les hétérosexuels soient bien placés pour donner des leçons aux homos.
              Hélas !


            • Romain Desbois 9 mars 2009 22:58

              il ne s’agit pas de considérer l’anormal comme normal. Il s’agit de savoir si on a changé de civilisation qui condamne ou discrimine les anormaux (pardon aux homos ce n’est pas un gros mot sous ma plume).

              Méfions-nous car à force il n’y aura plus personne pour nous défendre le jour où ce sera nous que l’on viendra cherché.

              le normal c’est l’ordinaire
              l’anormal est donc extraordinaire (au sens strict des mots)


            • Annie 9 mars 2009 11:56

              "Cette appétence pour l’officiel est surprenante de la part d’une minorité dont j’aurais pu penser qu’elle aurait d’autres ambitions que de "singer" les rites et les stéréotypes de l’hétérosexualité".

              J’aimerai connaître cette "troisième voie" que vous proposez.


              • Internaute Internaute 9 mars 2009 12:00

                Le problème est qu’on mélange beaucoup trop de choses.

                La première question est l’égalité des droits. Celle-ci est respectée en France. Il n’existe pas de lois qui interdise à un homosexuel de vivre socialement comme les autres vis à vis de la loi. Le maire de Paris en est un bel exemple. On peut être homo et avoir une carrière professionnelle et politique réussie.

                La deuxième est que les homos voudraient bénéficier des avantages donnés aux couples normaux mais ne pas en subir les contraintes. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. Ceci est inacceptable. La famille est l’union de deux individus de sexes différents et dont l’existence sert à perpétuer la race. C’est ce fondement qui fait qu’elle est reconnue par l’Etat et que diverses lois lui sont appliquées. Si une famille c’est n’importe quel groupement d’adultes qui baisent ensemble alors on va vers n’importe quoi. les chasseurs vont demander l’exonération des droits de succession entre eux, puisqu’ils s’aiment et qu’ils vont chasser ensemble.

                La troisième question est que les politiques veulent se mêler de changer la façon de vivre de nos concitoyens et leur imposer leur vision délétère de la société. Sarkozy ne sachant pas ce qu’est une famille stable, cela ne m’étonne pas qu’il balance ce genre de lois. Dans la période actuelle où tant de défis impérieux se lèvent devant lui, il pourrait ne pas se perdre dans ces questions marginales qui démembrent la société au lieu de la renforcer. Là où le politique devient gravissime, c’est qu’il préprare le commerce des enfants et l’adoption de ceux-ci par des homosexuels. Les députés n’ont pas le droit de décider de plonger des enfants dans ce milieu inapproprié. Cette loi fait suite à celle du commerce des enfants autorisé par les sénateur sous le vocable fallacieux de "mère porteuse". La mère est celle qui accouche. Il faut faire trés attention aux mots. Déjà les journalistes nous mettent dans la tête le terme de "mère biologique". C’est à dire que le noble mot de mère quitte la personne qui procrée pour être mis sur la cliente qui achète. La femme qui achète est une tutrice, une marâtre, une cliente mais ne sera jamais la mère de l’enfant.

                Xavier Bertrand ment quand il dit que cette loi ne prépare pas l’adoption par des homos. S’il en est aussi sûr il lui suffit pour calmer les esprit de rajouter un article qui interdise l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Ce n’est pas bien compliqué mais il ne le fera pas. C’est comme le référendum sur la Turquie, mis dans la constitution par Chirac car il ne voulait pas le faire bien qu’il l’eusse pû, et qui a été supprimé par Sarkozy malgré ses déclarations anti-turques pendant la campagne électorale.

                Nadine Morano dit des énormités quand elle justifie sa loi en disant que c’est la réalité de la vie. Tout d’abord, il ne s’agit que d’une marginalité. Ensuite, si la loi devait approuver tous les comportements anormaux de la réalité de la vie il faudrait tout se suite légaliser la vente de drogue, la contre-bande, les incendies de voitures et tout ce qui est réprimé car ycelle. Nadine n’a donc aucune jusitfication valable pour la soutenir.

                Finalement, je pense que c’est se moquer des couples normaux que de donner leur statut à n’importe quelle union. C’est vider le mariage de son sens et pire que cela, donner un coup-bas supplémentaire à la famille qui n’en n’a vraiment pas besoin.


                • Zenitram 9 mars 2009 17:58

                  Que de bêtises écrites...

                  > La famille est l’union de deux individus de sexes différents et dont l’existence sert à perpétuer la race.

                  C’est votre point de vue, qui n’est pas universel.
                  De quel droit m’imposeriez-vous votre point de vue ?
                  De plus, alors pourquoi ne vous battez-vous pas contre ces mariages où il n’y a pas d’enfant après 20 ans de vie commune ? Contre ces couples stériles mais qui profitent des avantages de la "famille" ? (impots tout ça...)
                  Votre notion de "pérpétue la race" s’arrète vite, et démontre que vous ne supportez pas les homo, et uniquement ça : les hétéro ne pépétuant pas la race sont étonament suprimé de vos attaques.

                  > La deuxième est que les homos voudraient bénéficier des avantages donnés aux couples normaux mais ne pas en subir les contraintes.

                  Absolument pas : il veut les même droits et devoirs. Exactement les mêmes.
                  Un couple stérile peut adopter uniquement si il est hétérosexuel.
                  Vous dites "
                  Il n’existe pas de lois qui interdise à un homosexuel de vivre socialement comme les autres vis à vis de la loi.", et vous avez la la preuve du contraire : suivant votre orientation sexuelle, la loi est différente. Elle interdit à un homosexuel de vivre comme un hétérosexuel.

                  > Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. Ceci est inacceptable.

                  Ils veulent les mêmes droits, les mêmes devoirs. Ils veulent autant le beurre et l’argent du beurre que les hétéros voulant adopter. Si eux veulent le beurre et l’argent du beurre, un coupl hétéro qui veut adopter veut alors AUSSI le beurre et l’argent du beurre, battez vous alors contre l’adoption pour être cohérant avec votre prose.
                  La, on remaruqe juste que vous êtes homophobes.


                  Note : je suis 100% hétéro, mais les personnes voulant décider à la place des autres m’insupportent.


                • antyreac 9 mars 2009 12:03

                  Tout normalisé mais dans l’optique d’une minorité rétrograde (entre 3.5 et 5.5 %)


                  • Gazi BORAT 9 mars 2009 13:29

                    @ Philippe Renève

                    • "l’enfant qu’ils « désirent » ne serait-il alors qu’un jouet ? "
                    Votre réflexion n’est pas illogique.. et démontre la prégnance du modèle de famille "classique".

                    Cependant, le "désir d’enfant" de couples hétérosexuels repose parfois sur des motivations fort dérisoires.

                    N’entendons-pas parfois : "Si j’ai voulu cet enfant, c’était pour sauver notre couple !" Bienvenue dans le monde au sauveur de ce type de psychodrame...

                    gAZi bORAt

                  • Gazi BORAT 9 mars 2009 14:17

                    @ Philippe Renève

                    Je me fais l’avocat du Diable, en tant que "straight", non concerné par cette problématique.

                    Un couple "hétéro" qui se maintiendrait en dépit de la stérilité de l’un des conjoints et qui effectuerait une démarche d’adoption se trouverait presque dans le même cas.

                    Sur la prégnance du modèle classique, il ne faut pas oublier que nombre d’homosexuels, hommes et femmes, peuvent avoir découvert sur le tard leur orientation sexuelle véritable et avoir vécu un certain temps une vie d’hétérosexuel, peut-être mal dans sa peau, mais porteur des représentations classiques..

                    Sur la question des "images" parentales : il existe des foyers hétéro ou Madame porte la culotte, comme on disait autrefois.. Je ne suis pas sûr que l’enfant, immédiatement, ne discrimine pas face à un couple d’adultes en charge de sobn éducation, un porteur d’une dimension plutôt masculine (autorité, cadre..) et un autre porteur d’une dimension plutôt féminine (écoute, souplesse..).

                    gAZi bORAt


                  • Gazi BORAT 9 mars 2009 14:35

                    @ Le Furtif

                    • Le doit des enfants à avoir un père et une mère ne peut être nié à ce point.

                    Peut-être.. Mais dans le cas d’une famille monoparentale, ce droit est largement mis à mal.

                    gAZi bORAt

                  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 9 mars 2009 14:41

                    Ce n’est pas parce que deuil ou divorce privent des enfants de leurs deux parents qu’il faut créer artificiellement, par FIV ou mère porteuse, des situations ubuesques où un enfant se trouve affublé de deux papas ou deux mamans.


                  • Olga Olga 9 mars 2009 15:31
                    " L’image du père et celle de la mère pour un enfant sont très différentes et les relations avec chacun des parents est particulière ; je vois mal comment deux personnes de même sexe peuvent assurer ces rôles "
                    Est-ce à dire qu’un homme seul ou une femme seule ne serait pas en mesure d’élever correctement son ou ses enfants ?
                     
                    " Que des couples hétéros soient des parents calamiteux n’autorisent en rien les couples homos à postuler à l’adoption. 
                    Le doit des enfants à avoir un père et une mère ne peut être nié à ce point. "
                    Et les célibataires qui adoptent ?
                     En France un(e) célibataire peut légalement adopter, donc que ce(tte) célibataire soit homo, hétéro ou bisexuel(le) la loi lui permet déjà de procéder à une adoption. Par définition un couple d’homos n’est pas marié et pour peu qu’ils/elles n’habitent pas dans le même logement au moment de la demande (et de l’enquête qui suit), seront considérés sans problème comme célibataires... Donc dans l’état actuel des choses un couple homo motivé peut adopter aussi facilement (difficilement devrais-je dire ; sauf à avoir notoriété et argent qui accélèrent beaucoup la procédure semble-t-il...) qu’un couple hétéro. Est-ce une bonne chose, c’est une autre affaire...
                     
                    Pour le mariage des homosexuel(les), je ne vois pas bien l’intérêt de singer une "institution" qui au vu du pourcentage de divorce, est loin d’ête la panacée...


                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 9 mars 2009 16:25

                    S’il n’y a qu’un parent, Renève, pour cause de veuvage ou de divorce, ce parent assume tour à tour les deux rôles symboliquement du père et de la mère : autorité et tendresse.
                    Et n’oubliez pas les familles élargies - la cellule familiale n’est pas toujours réduite au couple+enfant -, ni non plus les parents "de substition" dans l’imaginaire des enfants. Une femme élevant seule un enfant trouvera à lui offrir des modèles masculins, quand bien même il n’a pas de père biologique lui apportant ce modèle.
                    Même chose pour un couple homosexuel, de la même manière, sauf à se constituer de deux femmes mysandres ou deux hommes mysogines qui décideraient de se barricader dans une forteresse interdite au sexe opposé.


                  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 9 mars 2009 16:39

                    Qui vous dit que je ne connais pas personnellement cette question, Renève ? Décidément, vous êtes à fleur de peau très égotiste. Je traite une question, je vous agresse.
                    Et sur le reste, votre question succède à ma réponse.


                  • Gazi BORAT 9 mars 2009 17:57

                    @ COSMIC DANCER
                    @ RENEVE

                    J’aimerais avoir des réponses à certaines questions posées ici mais hélas, je suis dans l’incapacité de fournir la moindre certitude.

                    J’abonderais volontier dans le sens de Cosmic sur la famille élargie et la possibilité de "parents de substitution". Cela fonctionne parfaitement dans les sociétés matrilinéaires où l’oncle maternel tient le rôle du pêre.

                    Hélas.. Nos univers se restreignent de plus en plus, le lien social se délite et la famille monoparentale se réduit le plus souvent en un tête àtête étouffant entre la mêre et son enfant.

                    J’abonderais aussi dans le sens de Renève, ayant vécu EXACTEMENT la même situation (à deux années près cependant). La figure du pêre manque effectivement. J’ai pu trouver des personnages s’y substituant mais grâce à des possibilités de vagabondages qui ne sont pas forcément le lot de nombre d’enfants aujourd’hui.

                    Le résultat ? La maturité affective m’est sûrement venue plus tard qu’à d’autres mais pour le reste, le monde du travail, très tôt, m’a construit en me confrontant à certaines réalités.

                    Les premières générations issues de l’homoparentalité connaitront plus de difficultés que les suivantes mais on peut penser qu’au début, les parents seront plus attentifs que lorsque ces familles d’un nouveau type se seront banalisées..

                    Quoi qu’il en soit, ce type d’évolution parait inéluctable et l’argument qui, pour moi, plaide en sa faveur, est le fait que la famille hétérosexuelle dite "normale" est loin d’être, dans la réalité, un lieu parfait d’épanouissement de l’individu..

                    gAZi bORAt


                  • Nathan Nathan 9 mars 2009 12:17

                     Gay, gai,Joy, joie... joint !? ha... mo-mo motuuus !

                    Bon texte, bon jeu de mot bien que risqué. La législation sur les homosexuels se fera au niveau onusien ou ne sera pas.


                    • malqp 9 mars 2009 12:23

                      Précisons que je me fou de savoir qui couche avec qui et qui fait quoi avec qui !Mais je réfute radicalement l’idée que le couple homosexuel puisse avoir les mêmes droits que le couple hétérosexuel ! Pour avoir un enfant il faut que l’union entre l’homme et la femme se fasse, c’est l’unique et seul moyen de transmettre la Vie que l’on a reçu, l’Unique moyen pour que l’Humanité se perpétue. Par conséquent le mariage hétérosexuel est sacré et ne pourra aucunement être égalé par quelconque union que ce soit !


                      • Christoff_M Christoff_M 9 mars 2009 13:11

                         il y a quelque chose de malsain pour des gens qui se revendiquent différents de mettre en scène une singerie de l’union hétéro dénuée de sens...

                        quand au "couple" je me mets à la place du gamin à qui on va demander elle est ou ta maman, et qui va désigner un monsieur et qui va se voir reposer la question... ça nous promet des salles d’attentes remplies chez les pedopsychiatres....

                        notre société voulant "se libérer" est en train d’atteindre les limites de sa connerie et de son soi disant débat démocratique, et l’enfant on lui demande son avis et ce qu’il subit pour deux adultes qui font une fixation !!


                      • Christoff_M Christoff_M 9 mars 2009 13:16

                         j’imagine aussi la fureur de certains parents hétéros lancés dans un marathon judiciaire qui cherchent à adopter et qui n’y arrivent pas...

                        on a l’impression d’une usine à produire des textes sans jamais se soucier de l’efficacité et de la mise en place de textes déja votés....


                      • maharadh maharadh 9 mars 2009 13:18

                        Et si la justice s’occupait déjà de faire appliquer correctement les lois existantes, celà serait déjà un beau progrès , je rappelle que notre Pays est régulièrement condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour ses retards exessifs en la matière.
                        Les amendes que notre Pays doit s’acquitter pour ces retards scandaleux seraient mieux employés ailleurs , je suis prêt à fournir une liste à tout élu interréssé.

                        Nos législateurs ne sont -ils payés qu’à produire des nouvelles lois tout en sachant qu’il y aura peu de chances qu’elles soient totalement appliquées ?


                        • manusan 9 mars 2009 13:43

                          Boutin avait lancé la fronde anti pacs (souvenez vous du bouquet de fleur à l’assemblée) et revient pour défendre le status de beau parent chez les gay. La politique française dans toute sa splendeur.


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 9 mars 2009 14:31

                            LIONEL JOSPIN (né en 1937)

                             

                            « Je vois s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe qui pourrait empêcher de mener honnêtement la discussion [sur le mariage homosexuel et l’adoption] On peut pourtant réprouver et combattre l’homophobie, tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c’est mon cas. […] Je ne crois pas qu’il soit pertinent d’en [les institutions] dénier le sens. Le mariage est, dans son principe et comme institution, "l’union d’un homme et d’une femme". Cette définition n’est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d’abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l’humanité. C’est pourquoi la filiation d’un enfant s’est toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n’est pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels – il s’agit là d’une préférence –, mais entre hommes et femmes. Quant à l’enfant, il n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l’union – quelle qu’en soit la modalité – d’un homme et d’une femme. […] On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les mœurs. »

                            "Mariage homosexuel : un problème d’institutions", Le Journal du dimanche, 16 mai 2004.


                            • La Luciole 9 mars 2009 14:35
                               
                              Je n’approuve pas vraiment l’argumentation de l’auteur de cet article qui s’appuie sur le fait que le mariage et la conception traditionnelle de la famille serait un modèle typiquement hétéro et qui de ce fait n’a pas lieu d’être convoité par les homos dont la sexualité se doit d’être marginale et hors norme. Si on suit ce raisonnement à contrario, être un couple normal relèverait donc d’un simple conformisme. Un peu léger comme plaidoirie non ?
                               
                              Mais en effet, au prétexte de protéger "pragmatiquement" l’enfant, ce nième projet de loi essaie encore d’ouvrir une brèche et il faut cesser de faire l’amalgame entre des droits sociaux de type droits de l’Homme (que plus personne dans le monde civilisé ne refuse à un homo, tout comme à un handicapé...) avec ces autres questions philosophiques, voire métaphysiques, soulevées par le caractère sacré du mariage (qu’il soit civil ou religieux) inéluctablement lié au fait qu’à l’idée d’union matrimoniale s’associe la potentialité de ce couple à procréer de façon naturelle pour assurer la perpétuation de la Vie et de la race humaine, sachant qu’un enfant ne pourra jamais être le fruit naturel d’une relation homosexuelle. 
                              Il nous faut aussi bien distinguer la relation strictement sexuelle qui au sein d’un couple relève de la sphère purement privé, et l’acte de mariage qui relève en plus d’une démarche de publicité (on parle de publier les bans) par laquelle un couple fait connaître et entériner son union à toute la communauté qui en prend acte solennellement et l’acquiesce, faisant entrer cet acte dans la sphère publique. Si l’on ne peut contester pour chacun le droit individuel et privé de choisir sa sexualité, il en va tout autrement de faire entrer un us et coutume dans un cadre légal et donc public.

                              • La Luciole 9 mars 2009 16:12

                                Excusez mon manque de clarté, c’est du au fait que j’ai fait très court sur des idées à fondement plutôt philosophique et qui mériteraient en effet de plus longs développements... mais le format de ces échanges (blog) ne s’y prête pas vraiment, surtout sur un sujet plus volontiers abordé sous un angle très politisé, avec toutefois des arrière-pensées idéologiques.

                                J’essayais en fait rapidement de souligner que le modèle "traditionnel" du couple "papa-maman" ne fait que respecter et obéir aux lois de la Nature, et que si la Culture (civilisation) a bien le devoir de maîtriser cette Nature au moyen de lois civilisées, elle n’a pas pour autant ni le devoir ni le pouvoir de la "contrarier".


                              • Romain Desbois 10 mars 2009 00:12

                                @la luciole
                                "J’essayais en fait rapidement de souligner que le modèle "traditionnel" du couple "papa-maman" ne fait que respecter et obéir aux lois de la Nature"

                                Je crois que c’est une vue de l’esprit. La conception de l’éducation par les deux géniteurs est culturel, dans d’autres civilisations, cela peut être le groupe (en Amazonie), la tante ou la grand mère (afrique).
                                Et dans la nature, la plupart des mammifères (dont nous sommes je vous le rappelle) n’élève pas leurs petits en couple.


                              • San Kukai San Kukai 9 mars 2009 15:27

                                 Et c’est reparti…
                                Voilà le cinquième ou sixième article sur le sujet en quelques jours sur AgoraVox. On a déjà fourbi les argumentaires :

                                - Les homos font ce qu’ils veulent, mais surtout, qu’ils ne fassent pas d’enfants, les pauvres innocents seraient calomniés à l’école et rempliraient les salles d’attente des psychiatres, c’est moi qui vous le dit.

                                - Les homos veulent singer les hétéros ; ça prouve que l’hétérosexualité est le seul modèle, au nom de la loi naturelle.

                                - Le mariage est une institution sacrée fondée sur l’amour et la reproduction (la preuve : la république a piqué l’idée à l’Église), tout le reste est déviant et anormal.

                                - L’anormalité parvient à dicter sa volonté face à la loi naturelle, parce que nos politiques sont faibles et opportunistes ; certains mêmes en sont…

                                - L’homosexualité est une maladie que nous devons soigner ; cette déviance, comme la zoophilie et la coprophagie doit être prise en charge par les services spéciaux qui traitent les dégénérés dans des centres fermés.

                                - Une fois que l’on admet l’homosexualité, pourquoi ne pas admettre la polygamie, le triolisme, l’inceste, la pédophilie… on commence à leur donner ça et rien n’a plus de limites.

                                - L’oubli des vraies valeurs fait que l’Occident court à sa perte ; pendant ce temps, les mosquées se remplissent.

                                - Etc.

                                Connaissant des fils et des filles de couples de même sexe qui ont mon âge, je peux témoigner que ça se passe aussi bien (ou mal) pour eux que pour les enfants issus de couples classiques.

                                Connaissant des hommes et des femmes vivant avec une personne de leur sexe, je peux témoigner que ce n’est pas parce qu’on s’aime et qu’on a envie de vivre ensemble que l’on cherche à copier les hétéros ; le fait de s’aimer et de vouloir vivre ensemble (avec ni plus ni moins de considération que les couples classiques) est une envie humaine.

                                Connaissant des parents d’homosexuels, je peux témoigner que la plupart se sont adaptés à l’homosexualité de leur enfant, même si ce n’était pas ce qu’ils avaient projeté au départ ; dès lors que l’on accepte l’idée que les homos sont nos frères, nos sœurs, nos fils et nos filles, et parfois l’un de nos parents, on relativise beaucoup ses croyances initiales.

                                Ah… une petite chose aussi : tous les homos que je connais (hommes et femmes) ont eu un papa et une maman… ce qui pose la question du fameux modèle qui garantirait à lui seul la normalité de l’enfant…


                                Que les chroniqueurs de la normalité reconnaissent sans hypocrisie que les homos les écœurent, que les voir revendiquer une vie banalisée les atteint dans leurs croyances les plus profondes, qu’ils ne craignent rien tant que d’avoir un enfant homosexuel, qu’ils dissimulent leur aversion sous un amphigouri juridico-socio-psychologique à la petite semaine et leur homophobie derrière des discours policés et bien-pensants pour donner le change (discours sur lesquels cracheront de honte leurs petits-enfants dans quelques années).


                                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 9 mars 2009 16:00

                                  Ouf. Parfait. Merci.


                                • denis84 9 mars 2009 16:01

                                  San Kukai

                                  Apparemment,tu connais beaucoup de monde .................. , mais toi-meme :

                                  - as tu des parents homos ?

                                  - vis tu en couple homo ?

                                  - élèves tu des enfants en couple homo ?

                                  Parce que moi je connais plein de gens qui semblent tres heureux,qui pourtant m’ont toujours dépanné sur le champs d’une barrette de Lexomil............... donc................

                                  Denis


                                • San Kukai San Kukai 9 mars 2009 16:48

                                   @ Denis,

                                  Vous me posez des question sur ma vie privée.
                                  Renseignements généraux ou simple curiosité ?

                                    À toute exhibition, ma nature est rétive, 
                                   Souffrant d’un’ modesti’ quasiment maladive, 
                                   Je ne fais voir mes organes procréateurs 
                                   À personne, excepté mes femm’s et mes docteurs.
                                   


                                  Vous trouvez que je connais beaucoup de monde.
                                  On peut témoigner citoyennement de ce que l’on connaît, et refuser de se réfugier derrière des principes, des dogmes et des analyses pata-médicales toutes faites. On peut d’autre part témoigner librement sans faire état soi-même d’une appartenance communautaire quelconque ; le seul camp que je revendique est celui de l’humain. On peut connaître des gens en éteignant sa télé et en sortant de chez soi ; c’est insoupçonnable ce que la vie est diverse au-dehors.


                                  Enfin, vous semblez avoir du Lexomil à disposition.
                                  Je vous laisse distribuer vos pilules à ceux qui parlent de situations ubuesques, qui demandent le respect du sacré, qui mettent en avant la procréation sans jamais parler d’amour, qui sont outrés que l’on singe les hétéros, qui comparent l’adoption par des homos avec l’euthanasie, etc., ils semblent en avoir besoin.


                                • denis84 9 mars 2009 17:17

                                  San Kukai

                                  Bien loin de moi l’idée d’etre indiscret,ou pire ,inquisiteur !!

                                  Je voulais juste dire que les apparences sont trompeuses,et qu’il me semble un peu présomptueux d’énoncer des faits à partir du ressenti que l’on a de ce que peut etre le vecu de tiers
                                  D’ou ma façon,peut etre "brutale",de vous demander s’il y avait "aussi" de l’expérience personnelle à la base des conclusions que vous tiriez de l’observations de vos "connaissances"

                                  Par ailleurs,pour que vous ne vous mépreniez pas sur mon état d’esprit,je n’ai strctement aucun à priori envers les homos,bien au contraire,et ne serais pas le dernier à manifester si leurs droits "humains "étaient menacés
                                  Je suis par contre plus réservé sur l’homoparentalité,au titre du "principe de précaution" concernant le respect des droits de l’enfant (qui n’est pas moins légitime que celui des droits des homos)
                                  Le jour ou on me prouvera l’absence de risque pour l’enfant,j’adhèrerai sans problème

                                  Denis


                                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 9 mars 2009 17:29

                                  "Je suis par contre plus réservé sur l’homoparentalité,au titre du "principe de précaution" concernant le respect des droits de l’enfant (qui n’est pas moins légitime que celui des droits des homos)"
                                  "Le jour ou on me prouvera l’absence de risque pour l’enfant,j’adhèrerai sans problème"


                                  Dites, Denis, saviez-vous que dans la Grèce antique, celle qui a inventé la démocratie, la philosophie, inventé les Jeux olympiques, aimé les arts, les sciences, l’histoire, l’homo-érotisme coexistait avec les fonctions paternelles (les femmes hélas, avaient peu de place) ? Leurs descendants, dont personne ne s’est soucié des "droits" au nom du "principe de précaution", vous donnent-ils envie d’"adhérer sans problème" ? Ou pas ?


                                • antyreac 9 mars 2009 17:40

                                  Connaissant les couples homos etc

                                  Commentaire probablement immaginaire...


                                • denis84 9 mars 2009 17:46

                                  @ cosmic

                                  En premier lieu,je ne vis pas dans la grece antique (ou dans l’idée que l’on se fait d’elle),mais en france en 2009 .Donc je me soucie des enfants d’ici et de 2009,et ne peux plus rien pour ceux des Grecs antiques

                                  En second lieu,j’ai par principe de respecter les avis et opinions des autres ,et j’ai la prétention de leur demander la réciprocité

                                  Donc,quelque soit votre avis sur quelque sujet que ce soit,je le respecterai,vous remercierai de l’avoir exprimé pour me permettre d’enrichir ma reflexion,mais ne me sentirai pas obligé d’y souscrire
                                  Et réciproquement

                                  Concernant l’homoparentalité,j’attends qu’on me PROUVE qu’elle ne nuit pas aux enfants pour la "valider"

                                  Denis


                                • San Kukai San Kukai 9 mars 2009 18:14

                                   @ Denis,

                                  Merci de votre réponse, qui me permet effectivement d’en savoir un peu plus sur votre approche.

                                  Vous écrivez qu’il vous semble présomptueux d’énoncer des faits à partir du ressenti que l’on a. En quoi est-ce présomptueux d’apporter un témoignage ? Ça serait présomptueux si j’érigeais ces cas en absolus, en dogmes, en vérités bibliques ou biologiques, en valeurs intemporelles, à l’instar de ceux qui condamnent les homosexuels (l’adoption et l’union n’étant que prétextes fallacieux).

                                  Loin de fonder mon opinion sur des a priori, j’essaie de comprendre en écoutant les personnes que je rencontre. Mon opinion n’était pas celle-là il y a deux ou trois ans ; elle s’est modifiée au fur et à mesure des échanges que j’ai eus avec des magistrats, des éducateurs spécialisés, des psys, des parents homos, des enfants d’homos de ma génération, etc. Ce que j’ai vu et compris m’a permis de relativiser ma culture et les idées préconçues et normatives que j’avais à ce sujet.

                                  Vous écrivez : le jour ou on me prouvera l’absence de risque pour l’enfant
                                  Tout d’abord, il s’agit de qualifier le risque que vous évoquez. Est-ce un risque de pédophilie, un risque de manque d’amour, un risque de manque de repères masculins ou féminins, un risque de violence, un risque pour l’enfant de devenir homosexuel ?

                                  Vous évoquez les droits de l’enfant. C’est justement au nom de ces droits que les parents homos demandent à ce que leur conjoint soit pris en compte d’un point de vue légal, pour pouvoir aller chercher le gamin à l’école, pouvoir donner une autorisation à un médecin en cas d’urgence, pouvoir agir pour son bien en l’absence de l’autre conjoint, responsable légal de l’enfant.

                                  Enfin, si l’on devait appliquer le principe de précaution aux couples hétérosexuels, aucun d’entre eux ne serait habilité à avoir des enfants. Le principe de précaution ne s’applique pas plus aux humains qu’aux bâtons, aux gigots congelés, aux battes de base-ball, aux cordes, aux lames de rasoir, aux clous, etc., soit autant d’instruments bénins en apparence qui peuvent pourtant être utilisés pour faire du mal.


                                • denis84 9 mars 2009 18:27

                                  Merci de ce commentaire argumenté et (pour moi) tres instructif

                                  Le ton est tres différent de votre commentaire ayant généré ma première intervention,qui m’avait semblé plus "affirmatif" de principes intangibles et absolus tirés de la seule observation de quelques connaissances

                                  Denis


                                • denis84 9 mars 2009 18:37

                                  Concernant les droits de l’enfant, je pense avant tout à l’amour et aux repères prodigués par les parents

                                  Quand on voit que c’est difficile pour des couples hétéros, pourquoi serait ce plus "facile" pour des couples homos (lesquels n’ont aucune raison d’avoir moins de problèmes de "couple"que les hétéros ,mais en plus toutes les raisons d’avoir plus de difficultés au quotidien avec leur "entourage" socio-professionnel,en l’état actuel des mentalités)


                                • San Kukai San Kukai 9 mars 2009 19:31

                                   @ Denis,

                                  Vous l’écrivez très justement, les homos n’ont probablement pas plus ni moins de difficultés que les hétéros pour éduquer leurs enfants ; le seul problème concerne l’entourage. Par conséquent, plus on banalisera les situations familiales différentes (ce qui inclut les personnes seules avec enfants) en les aidant à intégrer une sorte de régime général, moins on les stigmatisera. L’entourage progressera, comme il l’a fait sur toutes les questions de société.

                                  Il y a une génération, on stigmatisait les enfants de couples mixtes (une Noire, un Blanc) et leur union était même interdite dans certains pays ; aujourd’hui, c’est courant, banalisé, plus personne ne s’attarde sur ces couples, ils sont intégrés (tout en différant du schéma classique). Il en sera de même dans une génération, quand on ne se posera plus les questions d’aujourd’hui sur les familles avec parents homos, tellement elles se seront banalisés.


                                • Romain Desbois 10 mars 2009 00:03

                                  @denis
                                  "Le jour ou on me prouvera l’absence de risque pour l’enfant,j’adhèrerai sans problème"

                                  Vous consentez bien pourtant de prendre le risque de l’adoption de parents hétéros. Et là il a plethore hélas de preuves que les risques existent.

                                  Donc les couples homosexuels devraient être parfaits , les hétérosexuels non ?

                                  Cela s’appelle de la discrimination !


                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 mars 2009 16:16

                                  Il est très significatif de constater, mariage ou pas, que vous ne compreniez pas que des couples dits homosexuels (la question de savoir si les soi-disant homosexuels existent hors du genre et du rôle social qui leur est attribué et qui est toujours susceptible d’évoluer comme le montre la remise en cause de l’ autorité paternelle traditionnelle au yeux du droit, dès lors que nous sommes tous, en tant qu’inividus, sexuellement différents est aussi une question que je laisse pour le moment de côté) sont déjà dans les faits dès lors que des milliers de femmes dites homosexuelles peuvent sans vous demander votre avis procréer tout en étant reconnues comme mères légitimes et tout en partageant la tâche éducative de leur enfants avec leurs partenaires femmes.

                                  Mais alors que l’homosexualité féminine n’entraine dans les faits aucune interdiction possible de la soi-disant homoparentalité (que je conteste tout autant que l’homosexualité qui confond sans vergogne genre social, sexualité biologique et sexualité psychologique) , la dite homoexaulité masculine interdirait la dite homoparentalite. Serait-il démontré qu’elle serait plus pertubatrice du développement des enfants que la première ou que le simple divorce des parents dits hétéros ou que dans les familles monoparentales ?

                                  Si cela n’est ni démontré, ni démontrable, un règle simpe s’impose en droit : celle qui nous interdits au no de l’universalité des droits dan une société libérale toute forme de discrimination entre les diverses formes de familles et des dites homoparentalités, au nom de l’égalité des droits et du respect des différences qui ne sont en rien démontrées plus dommageables que d’autres. Ou alors, pour être cohérent, il faudrait interdire l’homoparentalité féminine, en refusant aux femmes femmes vivant en couple avec d’autres femmes le droit d’éduquer leurs enfants , de même que le divorce et les familles monoparentales ou recomposées.

                                  Je doute que vous alliez jusque là et je pense qu’il vous revient de vous mettre en cohérence avec vous même dans l’autre sens : rien ne vous autorise sur le plan philosophique à discriminer les dits homosexuels masculins au nom du prétendu intérêt des enfants, sauf à verser dans une pour le moins paradoxale vision de l’incapacité des hommes en général et des homosexuels masculins en particulier par rapport aux femmes et aux dites lesbiennes en particulier d’élever convenablement leurs enfants (vision que ne renieraient pas certaines féministes extrémistes)pour d’autres motifs) et à penser que le rôle positif d’un homme est naturellement ailleurs : dans l’exercice du pouvoir politique sur les femmes et sur les hommes, lissant aux femmes un pouvoir délégué ou second sur les enfants sous l’autorité ultime de l’homme sur sa femme.

                                  Comme quoi le vieux fantasme aristotélicien de la nature différente et essentielle des hommes et des femmes déterminant leur rôle hiérarchique trouverait leur ultime refuge dans le refus de l’homoparentalité, particulièrement masculine : une femme qui joue à l’homme (au père) est certes détestable, mais un homme qui joue à la mère est méprisable...



                                  • franc 9 mars 2009 16:21

                                    Si le mariage hétérosexuel est si "sacré" que cela pourquoi légalise-t-on le divorce

                                    et dire que seuls les couples hétérosexuels peuvent avoir des enfants ,cela est faux ,certes les homosexuels ne peuvent procréer suivant le mode hétérosexuel naturel ,mais ils peuvent avoir des enfants suivant leur mode propre avec le moyen de la science et de la technique ,bébés éprouvette,procréation assistée,gestation pour autrui(mère porteuse),ou tout simplement technique artisanale comme introduire avec l’aide d’une seringue le sperme dans le vagin d’une femme homosexuelle ou hétérosexuelle,car les hétérosexuels aussi ont recours éventuellement à cette technique,les animaux ne le peuvent pas et sont obligés instinctivement d’associer l’acte sexuel avec la fonction de reproduction,mais les hommes le peuvent car ils ont l’intelligence en plus ------------------------------et moralement il n’y a aucune différence si l’on sépare la fonction de la procréation avec la fonction amoureuse de l’acte sexuel,ce qui est largement le cas dans la société actuelle avec la contraception

                                    l’homme n’est pas un simple animal,et le corps d’un homme n’est pas seulement son corps propre individuel mais tout l’univers comme le dit le philosophe catholique Gabriel Marcel,et l’homme n’est pas un homme isolé ,il est avant tout et par essence un être social comme le proclame la philosophie marxiste,et tous les hommes forment un tout ,l’Homme qui dépasse et ranscende l’homme individuel,ainsi même les corps et même les esprits d’ autres hommes peuvent en quelque sorte faire partie du corps et de l’esprit d’un homme particulier,ce qui légitime philosophiquement et moralement par exemple la gestation pour autrui ou plus généralement la procréation assistée par l’aide d’une autre personne ou un moyen technique quelconque qui se trouve du coup naturalisé pour ne pas dire naturel


                                    • La Luciole 9 mars 2009 18:03

                                      Ben oui en effet, le divorce a été légalisé mais seulement au plan civil, donc par l’Etat, alors que la religion se donne au contraire pour mission de préserver les valeurs du passé, celles que l’on aurait tord de négliger au risque de perdre ses repères et sa mémoire d’humanité. Et la vocation de la religion est de protéger cet aspect irréversible et sacré de la bénédiction nuptiale, d’où le fait qu’elle soit réticente à reconnaître le divorce pourtant admis au civil.

                                      Mais bon, la séparation Eglise et Etat c’est une autre question très vaste, conséquence d’une séparation des pouvoirs, et l’Etat contrairement à l’Eglise, a en plus vocation à regarder vers le futur, à faire évoluer les moeurs et faire progresser la société en promouvant le modernisme scientifique... mais cela n’exonère aucunement l’Etat de se préoccuper de bio éthique.... et l’éclairage philosophique (qui m’alheureusement aurait tendance à beaucoup s’eclipser) est plutôt fait pour ça, nous indiquer ce que sont les "intemporelles" valeurs. 



                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 9 mars 2009 16:36

                                      "Au fond, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il y a une force presque irrésistible de la dissidence choisie ou fatale sur la norme".
                                      Cet argument qui fonde votre opinion, Monsieur Bilger, signifie-t-il que l’homosexualité n’existe que relativement à la "norme" hétérosexuelle et qu’elle est une sorte de rébellion, "choisie" ou "fatale" ? Les homosexuels ne choisissent pas leur inclination, pas plus qu’elle ne serait "fatale". Fatale, elle l’a été pour Harvey Milk, oui, dont vous affirmez apprécier le combat pour, précisément, une reconnaissance de son "humanité", c’est-à-dire de sa "normalité". Normalité que vous refusez ensuite au couple homosexuel qui ne saurait se vivre qu’en dissidence. Tous les homosexuels ne sont Gide ou Genêt...


                                      • Annie 9 mars 2009 17:12

                                        Malheureusement , capitaine, ce ne sera qu’une expérience trop partielle car vous aurez toujours la possibilité de revenir à votre situation de "normalité" si l’expérience est trop traumatisante. 
                                        Un petit peu comme ces députés chez nous (en Angleterre) qui vont coucher sous une tente pendant trois jours pour connaître le vécu des sans abris. 


                                      • denis84 9 mars 2009 17:24

                                        Et si , à l’occasion de cette expérience,vous découvriez votre vraie nature,insoupçonnée jusqu’ici ?

                                        Il est parfois des voyages sans retour.............................


                                      • denis84 9 mars 2009 18:11

                                        Faites attention Capitaine, je n’ose imaginer par quel procédé il est devenu sourd.....................


                                      • Annie 9 mars 2009 18:17

                                        C’est pour cela que j’ai mis normalité entre guillemets. Je ne crois pas à la normalité, du moins pas dans le sens où elle est entendue, car pour moins elle représente plutôt la conformité à ce que sont ou veulent la majorité des gens. En aucun cas, cela ne devrait déprécier ceux qui n’en font pas partie.
                                        Lorsque l’on parle ici du mariage, de la famille avec deux parents de sexes différents, il s’agit toujours d’une situation idéalisée. Si vraiment l’intérêt de l’enfant était au coeur de ce débat comme on veut nous le faire croire, il faudrait alors demander à ce que soit délivrées des licences de procréer. 


                                      • Annie 9 mars 2009 20:32

                                        Pas dans l’immédiat bien sûr !


                                      • Le Bordelleur Le Bordelleur 9 mars 2009 17:15

                                        Les pseudos homos qui se font engrosser sont des fakes lesbiennes !

                                        Il y a un moment où il faut assumer sa sexualité.

                                        Pas d’enfants possibles lors d’un rapport, pas de descendance, pas de loi nécessaire pour cadrer ’lhomo parentalité.

                                        Après avoir revendiquer leur homosexualité, tout se passe comme si les homos voulaient être des hétéros comme les autres !


                                        • Olga Olga 9 mars 2009 18:06

                                          Et pour les bisexuel(le)s (qui sont également homos par définition), leur accordez-vous le droit d’avoir une descendance ?
                                          Préconisez-vous de faire un tri pour identifier les fake lesbiennes et les vraies lesbiennes, les vrais homos et les vrais hétéros, les fake hétéros et les vrais hétéros, etc, etc ?
                                          Si oui, à partir de quel âge pensez-vous que cette identification doit être faite et par qui ?
                                          Est-ce qu’un signe distinctif ne serait pas souhaitable pour distinguer facilement chaque catégorie ? Un tatouage, un badge, une puce électronique ?
                                           smiley 
                                          Welcome to the Real World 
                                           smiley 


                                        • denis84 9 mars 2009 19:17

                                          Olga

                                          Dès la première ligne,vous parlez de "droit":celui des "bi" à avoir une descendance en l’occurence

                                          Un enfant a aussi des droits, dont celui d’avoir certains repères. Sauf que là,il ne sera pas consulté par ses "ascendants" avant de naitre.

                                          Et que,tot ou tard ,le besoin "viscéral" de repères le conduira peut etre,comme c’est le cas de la plupart des "nés sous X",à savoir de quels géniteurs (je n’emploie volontairement pas le mot "parents") il descend.
                                          Et cette quete qui pertubera ,à l’évidence, sa vie d’adulte,lui aura été "imposée".

                                          Il y a à mon avis déjà assez de gens qui ont des problèmes avec la destructuration de notre société,voulue par le grand capital pour mieux nous affaiblir puis nous asservir,pourquoi en ajouter d’autres ?


                                        • Algunet 9 mars 2009 17:24

                                          Plus que l’homoparentalité et le mariage gay, il convient de repenser la famille qui comme l’évolution de cette dernière le montre, se transforme en fonction de l’aspiration de la société : monoparentalité, hétéroparentalité, beauparentalité, homoparentalité, etc...
                                          Il faut tendre, à mon avis vers une communauparentalité à nombre variable, c’est à dire permettre à ceux qui assure le rôle de parents, de la belle-mère au tonton, au(x) membre(s) de la communauté (groupe de personnes de tout sexe) vivant avec l’enfant, d’avoir les mêmes droits et devoirs. SEUL impératif : le bénéfice de l’enfant, peu importe le nombre de parents, 3 mamans et 2 papas par exemple, pourvu que l’enfant soit aimé et bien élevé...


                                          • Le Bordelleur Le Bordelleur 9 mars 2009 17:32

                                            Plus que l’homoparentalité et le mariage gay, il convient de repenser la famille qui comme l’évolution de cette dernière le montre, se transforme en fonction de l’aspiration de la société : monoparentalité, hétéroparentalité, beauparentalité, homoparentalité, etc...
                                            Il faut tendre, à mon avis vers une communauparentalité à nombre variable, c’est à dire permettre à ceux qui assure le rôle de parents, de la belle-mère au tonton, au(x) membre(s) de la communauté (groupe de personnes de tout sexe) vivant avec l’enfant, d’avoir les mêmes droits et devoirs. SEUL impératif : le bénéfice de l’enfant, peu importe le nombre de parents, 3 mamans et 2 papas par exemple, pourvu que l’enfant soit aimé et bien élevé...

                                            Assez d’accord. Objectivement je trouve que cette loi n’est qu’un mal nécessaire, qui pour faire passer la pillule va se drapper du manteau du progressisme !


                                            • antyreac 9 mars 2009 17:45

                                              Ou vers l’anarchie


                                            • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 9 mars 2009 18:34

                                              Nous dérivons là !

                                              Selon Le Figaro du 3 mars, pour la secrétaire d’Etat à la famille, "il s’agit simplement de ’mieux prendre en compte l’intérêt de l’enfant’ et de ’faciliter l’organisation des actes de la vie usuelle pour ceux qui s’en occupent’, qu’ils soient hétéros ou non".

                                              Précisons que le cas des homos représente 0,5% des cas des familles recomposées. On ne voit déjà pas pourquoi cette précision s’impose !!!

                                              Je crains ensuite que ce texte ne soit pensé et écrit par ceux qui n’ont jamais eu à vivre, en tant qu’enfants, dans le cadre de famille recomposées.

                                              Pour ma part, j’ai 42 ans, mes parents ont divorcé j’avais 5 ans, en 1971 donc, j’ai eu 2 beau-pères et 1 belle mère (entendez conjoints des parents). Est-il possible qu’un Ministre cortiqué et responsable, dise de telles choses ?

                                              Le vrai problème d’un enfant de divorcé, c’est précisémment que s’exerce l’autorité parentale naturelle : PERE et MERE. C’est déjà sufisamment compliqué comme ça ; alors, donner une éxistence légale aux beau-parents, franchement, c’est le dernier problème à régler.

                                              On ne sait plus quoi inventer pour faire diversion en temps de crise !!! Y en a même qui inventent que ce problème concerne l’homoparentalité alors qu’il existe 30.000 familles homoparentales pour 6.000.000 de familles recomposées.


                                              • Le Bordelleur Le Bordelleur 9 mars 2009 19:24

                                                Tient faisons l’inventaire des effets pervers :

                                                Soit on donne un droit sans frustrer de tiers : en cas de multi divorces cela signifiera qu’un mome sera ballader chez sa mère, chez son père, mais aussi chez des éventuels beaux parents.

                                                Soit on donne un droit en frustrant un tièrs (lundes parents génétiques) : et là c’est bingo, car l’on pourra à loisir acheter le sperme nomitavement en frustrant d’office toute paternité au donateur et l’on pourra aussi payer une mère porteuse qui n’aura aussi aucun droit. C’est tout bon pour l’évolution de la société, enfant et droit parental en vente directe sur internet !

                                                Vive bienvenue à gattaca...


                                                • antyreac 9 mars 2009 20:12

                                                  L’anarchie plus la perversité


                                                  • franc 9 mars 2009 21:24

                                                    Mr le réac antiréac pour vous l’évolution et l’établissement de l’égalité de droit est l’anarchie et la perversité------------------n’auriez vous pas un esprit anarchique et pervers pour le coup


                                                    • phiconvers phiconvers 9 mars 2009 21:49

                                                      Un peu emberlificoté mais assez juste. Je ne suis pas convaincu qu’il faille tourner autour du pot de cette façon pour rejeter cette absurdité de l’homoparentalité, qui est par ailleurs un affreux néologisme.


                                                      • antyreac 9 mars 2009 21:51

                                                        Franc pas très franc tes déclarations à retardemement


                                                        • Cyber entrepreneur Cyber entrepreneur 9 mars 2009 22:01

                                                          MAIS ON S’EN TAPE DES HOMOS !
                                                          La loi n’est pas faite pour eux, ils ne concernent que 0,5% des cas visés par cette loi.
                                                          C’EST UN FAUX DEBAT et vous jouez les moutons !
                                                          Cyber entrepreneur


                                                          • moebius 9 mars 2009 22:10

                                                             ce qui tient la famille c’est la messe du dimanche et si les français ne vont plus à la messe la famille française ! et bien la famille française elle est foutu ! Soeur christine Boutin doit faire voter une loi qui rend obligatoire la messe du dimanche ce qui aurait pour avantage de relancer la patisserie française qui se porte au plus mal


                                                            • moebius 9 mars 2009 22:15

                                                              car la famille française mange de la patisserie française au beurre le dimanche aprés la messe revétu de loaden vert ou de jupes écossaisses plissés tout le monde sait ça !


                                                              • Romain Desbois 9 mars 2009 23:21

                                                                @l’auteur

                                                                "il faudrait en plus qu’en sa qualité d’homosexuel, il soit aspiré vers une similitude naturellement et socialement absurde, peut-être risquée, simplement parce qu’il en a envie et que par définition un mouvement de réclamation ne s’arrête jamais."
                                                                Qu’est-ce qui les diferencient des hétérosexuels ? Rien de très humain en celà, en tant qu’espèce grégaire.
                                                                Le qualificatif d’absurde me semble hors propos ou bien il vous faudrait l’expliquer.

                                                                "Il n’y aurait pas de honte à opposer à l’homosexualité les limites que sa dilection pour le même sexe implique."
                                                                Quelles limites ? Est-ce que vous sous entendez que les homosexuels sont physiquement incapables de procréer ou d’adopter ?

                                                                "Lui reconnaître évidemment une humanité absolue n’impose à personne de lui offrir, par exemple, le cadeau du mariage que son être et son statut rendraient à la fois ridicule et vide de sens."

                                                                en quoi ce serait ridicule et vide de sens ? Certainement pas pour les homosexuels qui n’ont que le droit d’aller au tribunal d’instance, comme des vulgaires délinquants.
                                                                Les homosexuels ne demandent pas des droits parce qu’ils sont homosexuels, mais demandent les mêmes droits que la constitution semble leur reconnaître en tant que citoyens et qu’on leur refuse parcequ’ils sont homosexuels. En tant qu’expert du droit , je pensais que vous aviez saisi la nuance.

                                                                "Cette appétence pour l’officiel est surprenante de la part d’une minorité dont j’aurais pu penser qu’elle aurait d’autres ambitions que de "singer" les rites et les stéréotypes de l’hétérosexualité."

                                                                Mais je crois que le problème est bien là. et si l’on cessait de penser à la place des autres ? Des enfants , des homos, des animaux, des femmes !
                                                                Toute revendication est légitime par essence, c’est à la société de permettre à tous de vivre comme bon lui semble, sans léser l’autre (ce qui est la seule contrainte). dans la droite ligne des droits de l’humain (l’homme).


                                                                • Christoff_M Christoff_M 10 mars 2009 01:33

                                                                   monsieur Bilger poste des articles bien documentés avec du fond mais il ne répond jamais par la suite dommage !!


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 10 mars 2009 03:22

                                                                     les normes et les lois sont les émanations d’élus qui se présentent comme démocrates mais qui sont les plus surs porte drapeaux du conservatisme des élites et d’idées vieilles comme le monde...

                                                                    marrant dans les débats on voit toujours des gens "élus" ou cités comme organisations officielles

                                                                    mais jamais les gens concernés par ces textes de loi... le débat est faussé...

                                                                    meme ici de nombreux intervenants viennent pour vendre leur blog ou leur CV pas pour une discussion sincère... nous sommes à l’ère du gagnant gagant !! l’évolution d’Agoravox est symptomatique à cet égard...

                                                                    moi j’ai un ami homo qui en a marre d’etre soi disant représenté par des caricatures qui parlent en nom et place de la majorité des homos !!

                                                                    Pourquoi n’entend on jamais sur tous les médias confondus les représentants des chomeurs !! bizarre, cela concerne pourtant un problème réel qui dépasse les clivages de communautés...

                                                                    cette division de la société française en castes et groupes est une belle invention de ce gouvernement,

                                                                    et son obsession de pondre des textes est symptomatique, des gens qui compliquent la vie des français, qui ne simplifient pas souvent les choses en pratique, et surtout qui ne règlent que peu de problèmes sur le terrain !!

                                                                    les memes qui demandent aux français de s’investir, de travailler plus, pour alimenter quoi ??

                                                                    l’arbre sur lequel nos élites sont perchées commence à donner des signes de faiblesse, pourquoi ces lois démagos, pour grapiller du % d’electorat... ce qui fait peur à toutes ces éminences, ce n’est pas la crise, c’est que le système qu’ils cautionnent et qui les fait vivre s’effondre !!

                                                                    d’ou cet empressement à "faire des textes de lois" et pourquoi pas à redécouper les régions histoire d’avoir l’air de faire quelque chose !! mission confiée à Balladur, on peut s’inquièter, pourquoi ne pas rappeler Giscard ou Barre pendant que nous y sommes !!

                                                                    En attendant en banlieue nous attendons toujours des nouvelles rames de train !! ça c’est du concret et ça touche tout le monde !! et développer l’activité hors du nombril sursaturé de Paris, ça aussi c’est du concret !!


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 10 mars 2009 09:27

                                                                     avocats aux crevettes délicieux mais peut etre tendancieux avec le rose et le vert ??!!


                                                                  • Le Bordelleur Le Bordelleur 16 mars 2009 13:16

                                                                    Olga :

                                                                    Et pour les bisexuel(le)s (qui sont également homos par définition), leur accordez-vous le droit d’avoir une descendance ?

                                                                    Les bis sont bis par définition. Ils n’ont pas besoin de l’aval de l’état pour faire des mômes, pas plus que les hétéros pur sucres.
                                                                    J’ajoute qu’ils sont autant hétéros qu’homos...

                                                                    Préconisez-vous de faire un tri pour identifier les fake lesbiennes et les vraies lesbiennes, les vrais homos et les vrais hétéros, les fake hétéros et les vrais hétéros, etc, etc ?

                                                                    Quand on se prétend lesbienne pur jus et que l’on souhaite faire des mômes, on nage en pleine contradiction, point à la ligne.

                                                                    Ce n’est pas de la faute des hétéros si l’homme n’est pas une espèce hermaphrodite !

                                                                    Je te rapelle que dans le cas des lesbiennes en Frnace, le tri est fait dans d’autres pays et se fait au niveau de la semance...
                                                                    Il semblerait que les caprices des adultes passent avant l’identité de la descendance. (Mamans, c’est qui papa... papa c’est juste une éprouvette...)

                                                                    Si oui, à partir de quel âge pensez-vous que cette identification doit être faite et par qui ?

                                                                    Cette identification est faite par la personne elle même, à l’age où elle assume son coming out, avec tout ce qui va avec !

                                                                    Est-ce qu’un signe distinctif ne serait pas souhaitable pour distinguer facilement chaque catégorie ? Un tatouage, un badge, une puce électronique ?

                                                                    Elle est bien bonne celle là, tu me fais passer pour flic orwellien, alors que justement les méthodes reproductives des lsebiennes (qui refusent tout rapport hétéro) se font dans des conditions limites éthiquement...

                                                                    Welcome to the Real World

                                                                    Vive les bébés OGM éduqués par les fakes lesbiennes !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès