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Licence globale, la mauvaise idée

Brillante tribune de Denis Olivennes, PDG de la FNAC, dans Libération, qui s’en prend avec virulence au principe de licence globale pour la musique, adopté fin décembre (et susceptible d’être remis en cause ce mois-ci) :

« Au nom de quoi faudrait-il autoriser pour la seule musique une consommation illimitée mais un paiement forfaitaire, puisque telle est votre proposition ? Les auteurs-compositeurs n’auraient-ils pas le droit, comme les boulangers, les journalistes, les médecins, les électriciens, les joueurs de football, etc., etc., bref, tous les producteurs de biens ou services matériels ou immatériels, à une rémunération juste et individuelle pour leur travail ? »

Même si certains de ses propos sont un peu outranciers et font peu de cas de la dimension sociale (bien réelle) du P2P, il résume plutôt bien ce que je pense de cette gigantesque connerie drôle d’idée que constitue ce principe de licence globale. Pour rappel, ce principe va reposer sur l’augmentation du prix de l’accès à Internet, afin de rémunérer forfaitairement les artistes et autres ayants droit.

Les arguments de bon sens à l’encontre d’un tel principe sont si nombreux qu’on ne sait pas par où commencer (Olivennes les résume bien pour la plupart)…

Pour faire bref, je me contenterai de quelques questions :

1. Créer une taxe supplémentaire, a fortiori si elle porte sur le coût d’accès à Internet, est-ce une bonne chose pour la démocratisation du réseau dans notre pays ?

2. Pour ceux qui achètent leur musique sur des plates-formes de téléchargement légales, ce qui est mon cas, cela ne reviendra-t-il pas à payer deux fois sa musique ?

3. Sur quelle base la somme forfaitaire accumulée va-t-elle être répartie entre les ayants droit ?

4. Si cette répartition est fonction du nombre de fichiers téléchargés par les internautes (ce qui semblerait naturel), cela n’impose-t-il pas la mise en place d’un dispositif de surveillance très précis, sur le micro-ordinateur de chaque internaute ?

5. En toute logique, une telle mesure appliquée aux fichiers musicaux devrait l’être à tous les autres fichiers, en particulier aux films. Est-ce bien raisonnable ?

Je ne défends pas ici les marchands, les défenseurs obtus du copyright ou les grandes majors qui se sont engraissées avec les CD des années durant. Mais en même temps, le concept de licence globale me paraît être une aberration, qui fleure bon la démagogie politique et/ou l’incompréhension de la part des députés sur le sujet.

Le problème est pourtant simple. Le seul moyen de lutter contre le piratage est de développer des offres attractives qui lui feront concurrence. Il n’y a que deux choses à faire :

1. Baisser le prix de la musique au format téléchargé (si une chanson coûtait 5 à 10 centimes d’euros, qui prendrait la peine d’aller la chercher sur des réseaux P2P ?)

2. Améliorer l’accès, l’ergonomie et la souplesse des plates-formes légales


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19 réactions à cet article    


  • Vikti (---.---.35.241) 4 janvier 2006 12:36

    Son discours est un subtile mélange de ragots, d’hypocrisie, de démagogie. Il représente bien la caste des dirigeants surpuissants qui se s’affichent de plus en plus, malgrés eux, aux yeux d’un consommateur pas si crédule, pour une fois. Cependant, je suis d’accord avec lui sur la licence globale.

    MAIS : Il est indéniable qu’il faille des années d’expérience de langue de bois pour affimer que la musique online n’a jamais « était aussi peu chére » ! 90 cts le titre soit 15 euros l’album sur Internet ! aucune différence par rapport à un disque dans las bacs. De plus, relever son argument par une pirouette démagogique sur le fait que les victimes de la pub claque leur argent dans les sonneries de portables relevent d’une hypocrisie des plus baveuse. (rappelons que la Fnac se sucre allégrement sur les sonneries de portable sur son site spéciaisé)

    Endossant alors son costume de Misérable il court se réfugier dans les accords de Blum (la technologie ne devrait jamais menacer la culture) pour injustifier une loi « créaticide ».

    Les médias se sont tués eux mêmes pendant des années à faire voir et écouter au public avides de repères d’identité, un crémeux mais acide mélange d’artistes froids tout en paillette. Pour moi, le véritable probléme est là. Ca n’est certainement pas le changement de support médiatique qui nous empeche d’acheter de la musique, mais belle et bien le manque de qualité. A chaque fois que je télécharge un titre ou un divx, j’ai l’impression de rendre services au petits artistes en tuant petit a petit les requins des majors et des gros disquaires. Les petits groupes brillent dans les festivals, mais son rarement , voir jamais porté sous les feux de la rampe des mass medias. Car ils préfèrent leurs valeurs sures, amorties depuis des années. Pourquoi prendre le risque de faire un petit audimat en invitant un groupe locale de Moineau-sur-Seine, au lieu de ressaser un enieme Claude Francois qui ravira surement plus de monde.

    Ces plaintes ne sont que le chant du signe d’une institution qui se meurent. Nous n’avons plus besoin d’elle. Encore aujourd’hui, soit un groupe passe par un major, soit il vend son CD dans la rue . Les deux méthodes ont leur avantages et leur défaut, mais aucune ne peut vraiment satisfaire l’artiste qui veut vivre de son art. L’un offre trop peu de liberté, l’autre trop peu de rémunération. Pourtant l’Internet et le P2P peuvent réunir ces deux conditions. L’artiste peut se faire connaitre et distribuer ses oeuvres sans être esclave d’un major. Et c’est ca qui leur fait mal ! Les groupes de rue qui vendent leur CD 5 euros ont en mains un formidable outil qui leur garantira une autonomie et un impact sans précédant sur le public.

    Je n’ai jamais connu un phénomène comme le p2p qui fasse autant bloc auprés du consommateur. Tout le monde est d’accord : on ne peut pas laisser le systeme de rémunération en place avec la super puissance du p2p. Bien sur, et la je rejoins - tant bien que mal - Denis Olivennes ca n’est pas avec la taxe des abonnements internet que le artistes pourront vivre.

    Moi je vois le futur de cette facon (attention vous rentrez dans un monde utopique, quoique...) : une foison de petits groupes se fera connaitre grace au Net, mettant de plus en plus à mal les majors. Les majors mourront et la qualité des groupes monteront, les mantalités changeront alors et recommenceront à apprécier assez la musique pour payer l’artiste. Je ne suis pas pour un paiemant au titre. L’accés à la culture est une des principales libertés que je soutiens, et jamais je ne paierai ma liberté.

    Le fait de coller une valeur sur une oeuvre d’art revient à définir si elle est belle ou pas. Or il n’y a pas de beauté universelle. C’est à chacun de définir ce qui lui plait. Et plus la diversité est grande plus l’apport culturel sera intense, et plus les gens seront enfin aptes à donner. N’est ce pas ce qu’il se passe dans le métro ? Bien évidement ce n’est pas ce qu’ils gagnent qui les font vivre, mais le principe est posé. Pour un titre qui me ferait vibrer je serai prés à faire un dons de bien plus de 90 cts. Il y’a des emotions qui n’ont pas de prix. Un étudiant qui donne 50 cts à un artiste pasqu’il lui a fait versé une larme et aussi récompensant qu’un billet de 10 euros donné par notable. Ca vient du coeur.

    Ce systeme de dons ne pourrait ils pas se voir compléter par une exonération des impots ? L’art, la culture et pour tout un chacun source d’émotions et de réflexions. La réfléxion fait avancer les choses et un pays. D’ailleurs messieurs les majors, vous rendez vous compte du mombre de gens qui rêvent de trouver des éditions Collector de DVD avec force contenu ? Vous rendez vous compte que claquer 15 euros dans une galette que l’on peut faire soit meme pour 1 euro tiens du crétinisme profond ? Ne voyez vous pas une conversion possible de vos activités ? Enfin moi je dis ca, mais je ne dis rien...


    • mazou (---.---.50.43) 4 janvier 2006 13:43

      Même si la licence globale n’est pas une solution parfaite elle sera à mon avis la seule a être efficace (même si je ne vois pas comment !).

      Le coût d’achat d’un film ou d’un morceau de musique étant beaucoup trop honéreux sur les plates-formes légales il est certain que les plates formes P2P qui le sont moins vont continuer à s’implanter comme quelque chose de normal pour la plupart des internautes.

      De plus cette façon de partager est trop ancrée dans les habitudes pour disparaitre.

      Pour répondre aux attaques judiciaires de nouveaux logiciels qui garantissent l’anonymat commencent à voir le jour, le phénomène du P2P ne pourra être arrêté. Les autorités auront toujours un métro de retard.

      Même baisser le coût des produits téléchargés n’y changera pas grand chose, car l’internaute préfèrera rapidement télécharger gratuitement un album plutôt que de le payer, même seulement 5 €.


      • Assassing (---.---.232.102) 4 janvier 2006 13:47

        C’est plutot « LA BONNE IDEE » qu’il aurait fallu mettre en titre car plus de 80% des gens attendent ça depuis longtemps.

        1. Créer une taxe supplémentaire, a fortiori si elle porte sur le coût d’accès à Internet, est-ce une bonne chose pour la démocratisation du réseau dans notre pays ?

        Les gens préféreront toujours s’abonner à Internet pour télécharger toujours et encore plus de films, de musiques, avoir accès à plus de culture de diversité, c’est ça la richesse culturelle et la démocratisation du réseau !

        2. Pour ceux qui achètent leur musique sur des plates-formes de téléchargement légales, ce qui est mon cas, cela ne reviendra-t-il pas à payer deux fois sa musique ?

        Non car comme ça sera légal, pourquoi aller acheter sur un site payant smiley. Non mais franchement !! Prenons la question dans le cadre de « l’illégalité » si on comprend bien, on achète sur un site « légal » son morceau (dont on peut être déçu car on nous fait toujours écouter le meilleur extrait comme pour les bandes annonces des films d’ailleurs) 90 cts d’euros et si on veut le graver sur un CD pour écouter sur une chaine audio, cela ne revient-il pas à payer deux fois ? Et oui on paye déjà une taxe sur les supports vierges. Etonnant non ?

        3. Sur quelle base la somme forfaitaire accumulée va-t-elle être répartie entre les ayants droit ?

        Sur une somme qui suffira à certains « grands » « chanteurs » français (des artistes soit disant) pour continuer à payer leurs villas de plusieurs millions d’euros à Saint Tropez. Ne soyez pas inquiets, les gens auront toujour leurs doses d’images dans les magazines paparazzis de ces fameuses maisons, ce ces « stars » qui se coulent douce grâce à leur « travail » (car oui les stars prennent le métro pour aller bosser smiley) On vous rassure ils vont pas finir clochards même à la StarAc ;)))))

        4. Si cette répartition est fonction du nombre de fichiers téléchargés par les internautes (ce qui semblerait naturel), cela n’impose-t-il pas la mise en place d’un dispositif de surveillance très précis, sur le micro-ordinateur de chaque internaute ?

        Non car ça serait illégal. On a pas a « espioné » la vie privée des gens sur Internet.

        5. En toute logique, une telle mesure appliquée aux fichiers musicaux devrait l’être à tous les autres fichiers, en particulier aux films. Est-ce bien raisonnable ?

        Tout à fait raisonnable et largement même car quand on voit les budgets monstrueux des films (ne serait-ce que pour les effets spéciaux, les « salaires » des « acteurs » (si on peut appeler ça des « salaires ») on voit vite que cela représente les 3/4 engloutis. Donc de quoi se plaignent-ils ? Ils n’ont qu’à réduire les salaires de plusieurs millions de $ aux acteurs, faire des films avec moins d’explosions aux effets spéciaux surdosés et inutiles... La rentabilité serait bien meilleure ! Moi en tout cas je suis désolé mais quand j’entends ces chiffres ça me dégoute du cinéma et je trouve que je paye assez comme ça alors ça ne me donne pas envie d’acheter le DVD ou encore de me déplacer (sauf si j’ai eu une invitation gratuite) !! Les gens irront toujours au cinéma car les émotions ne sont pas les mêmes. Et continueront à télécharger car c’est normal on paye assez comme ça !

        Pour résumer, les artistes, les vrais (pour ce qui de la musique en tout cas), préféront toujours gagner leur vie en faisant des concerts plutot que ceux qui se prétendent « artistes » qui préférent vivre des ventes de leurs albums et qui donnent rarement des concerts. C’est un peu trop facile aussi vous ne trouvez pas ?

        Et surtout pourquoi acheter, ce qui aujourd’hui est accessible gratuitement en quelques clics de souris ? A méditer.


        • Vikti (---.---.35.241) 4 janvier 2006 14:46

          Atttention, la licence global à été voulu comme OPTIONNEL ! Dans le résumé des débats, il est bien préciser que l’ont ne sera pas obligé de la payé. C’est pour moi un gros coup de démagogie pour deux raisons :

          1) Meme si c’est implicite, la licence se voudrait une alternative à l’enrayement du piratage. Ce qui signifie qu’il y aura toujours du flicage du coté de ce qui ne payent pas la licence. Flicage inutile car à chaque fois contrer par les progrés des réseaux d’échanges.

          3) Quid de la taxe sur les supports vierges ?

          2) La répartition de la licence globale est totalement floue. Au meilleur des cas est dans le pire des mondes les 8 000 000 d’abonnée au haut débit téléchargent tous illégalement. Il payent tous une taxe d’environ 6 euros ce qui nous fait 48 000 000 d’euros a partager entre les artistes. C’est une belle somme. Maintenant je vous laisse, je cours changer mon statut en artiste pour toucher le pactole. J’ai fait musique en 5°, ca devrait aller...


        • (---.---.146.167) 4 janvier 2006 14:13

          il faut quand même rappeler que ce cher patron de la FNAC avait proposer cette même licence pendant l’année 2005...

          Je retourne ma veste.....


          • (---.---.198.206) 4 janvier 2006 14:27

            A l’époque on s’effarouchait de voir des cassettes se faire copier.

            Il y a 5 ans, on prenait peur de la capacité totale des gens à pouvoir copier des CD et à pouvoir disposer, quasi gratuitement, de tout ce qui était vendu sur ce support (la fameuse génération « gravage de CD en masse »).

            Il y a 2 ans, la même chose mais sur format DVD parce que comme ça on peut même gaire du business de films gravés.

            Maintenant c’est le P2P.

            Dans tous les cas l’origine et l’expression du problème sont les mêmes : Les gens veulent disposer sur le support standard que la technologie, et donc les firmes, leur mettent à disposition, de l’ensemble des oeuvres qui les intéressent, que ce soit de la musique, des films, des mangas, des livres...

            Moi ce qui me fait marrer, c’est qu’on vend tranquillement tout l’attirail aux gens pour qu’ils puissent « enfreindre » les lois de la distribution mises en place par les majors. Souvent, ces mêmes majors (SONY par exemple) sont les 1ères à vous vendre l’outil qui va les tuer.

            Et moi ça me fait marrer ce bon vieux discours interminable de la copie face à l’original :
            - On vous vend d’abord la machine, un PC Deluxe qui fait tout
            - Puis on vous vend le graveur de CD-DVD avec le logiciel au top niveau
            - Puis on vous vend la connexion Internet « spéciale download » au delà de 1Mega
            - Puis on vous sort des I-pod et autres lecteurs MP3
            - On complète le tout par des CD-DVD à des prix défiants toute concurrence
            - Et enfin on vous sort joyeusement :« Arrêtez de pirater les gars, c’est pas légal et vous êtes tous très méchants ».

            J’appelle ça vendre les armes aux esclaves et se plaindre après qu’ils s’en servent pour mieux se rebeller.

            Se rebeller de quoi ? Et bien c’est très simple : Pourquoi les gens s’obstinent toujours à se faire des copies au lieu des originaux ? Voilà des raisons très simples à ce choix :
            - La qualité des copies est telle qu’il vaut mieux une copie que l’original pour un prix bien moindre et une qualité équivalente.
            - Le « package » de l’original n’incite en rien à l’acheter. Il suffit de voir l’engouement des « versions limitées » pour comprendre que simple ajout de package permet de vendre mieux.
            - Les gens en ont peut-être marre d’être pris pour des cons en achetant des CD à 15€ et des DVD de films à 25€ pièce alors que le DVD vierge coûte lui 1€ au pire... 24€ pour une jackette (imprimable sur sites en plus) et la satisfaction d’avoir enrichi des mecs comme F.pagny et autres majors ça refroidi...
            - Les gens en ont aussi surement marre de voir ces « pauvres » artistes se gargariser de thune en ne réalisant que 2 tubes ou un film moyen. Il suffit de voir les loosers@star’ac et autres acteurs en carton, se la raconter avec des millions d’euros alors qu’ils n’ont rien fait de plus que de chanter ou tourner dans UN film... Donc filer de la thune à ce type de personne, ça refroidi également
            - La QUALITE des CONTENUS est devenue tellement basse qu’il est difficile de demander aux gens de payer pour ça... même si certains sont prêts à payer 5€ un DVD sur CDiscount par charité.
            - etc... etc...

            La liste pourrait être longue comme cela. Pour moi le P2P est la solution de liberté pour ne pas payer ce que l’on ne veut pas ou pour ce que l’on a déjà vu/entendu (les recordment du P2P sont des fans de cinéma et y vont toutes les semaines). Par conséquent, au vu des outils à disposition, il n’y a qu’à stopper la vente de ces outils ou bien ADAPTER les contenus et les artistes aux conditions d’aujourd’hui : Un artiste se produit sur scène, un acteur sur planches, c’est là qu’il mérité de l’argent. Les multiples support de diffusion assurent déjà sa promotion. Au vu des salaires que certains ont, avec des QI misérables, je crois que le P2P est le signal fort d’une rationnalisation salvatrice que doivent opérer les « artistes » et le monde du spectacle au sens large.

            Ce milieu, et surtout les majors, se sont trop longtemps gargarisé sur le dos des « neuneus fans ». Il est temps de réduire leurs salaires à des niveaux de décence.

            Je suis donc pour le maintien de la liberté actuelle. Les majors n’en meurent pas que je sache. Elles n’ont qu’à s’adapter.

            A mort les -voleurs- majors. Vive le P2P libre et gratuit !


            • Vikti (---.---.35.241) 4 janvier 2006 14:50

              Atttention, la licence global à été voulu comme OPTIONNEL ! Dans le résumé des débats, il est bien préciser que l’ont ne sera pas obligé de la payé. C’est pour moi un gros coup de démagogie pour deux raisons :

              1) Meme si c’est implicite, la licence se voudrait une alternative à l’enrayement du piratage. Ce qui signifie qu’il y aura toujours du flicage du coté de ce qui ne payent pas la licence. Flicage inutile car à chaque fois contrer par les progrés des réseaux d’échanges.

              3) Quid de la taxe sur les supports vierges ?

              2) La répartition de la licence globale est totalement floue. Au meilleur des cas est dans le pire des mondes les 8 000 000 d’abonnée au haut débit téléchargent tous illégalement. Il payent tous une taxe d’environ 6 euros ce qui nous fait 48 000 000 d’euros a partager entre les artistes. C’est une belle somme. Maintenant je vous laisse, je cours changer mon statut en artiste pour toucher le pactole. J’ai fait musique en 5°, ca devrait aller...


              • Yoann (---.---.254.157) 4 janvier 2006 15:49

                Il semble en réalité que le téléchargement sur internet n’est que l’accélération d’un phénomène bien connu à savoir la reproduction de plus en plus fidèle d’originaux culturels.

                Même si le P2P accélère ce phénomène et le rend plus facile que par le passé, il ne diffère en réalité d’aucune manière des copies des cassettes et de CD que nous connaissions par le passé.

                Pour cette raison, force est de constater que cette si l’état peut chercher à limiter les copies d’originaux, il ne peut en aucun cas l’arrêter. Pour cette raison, la seule solution envisageable est utopique car elle impose une attitude responsable de chacun. Elle consiste en ce que l’internaute qui télécharge ou met à disposition un album sur le net se pose la question de savoir si son acte aura une influence sur les conditions matérielles de l’artiste en question.

                Ainsi qui s’emeuvra que Pink Floyd ou Zazie perde 10% de leur revenu à cause des téléchargements. En revanche ce montant peut s’avérer bien plus problématique pour de petits groupes locaux qui peinent à vivre de leur talent.

                Ainsi le P2P n’est pas la vraie question car dans tous les cas les copies de production originales continueront. Qu’il soit adopté ou pas les revenus qui en découleront viendront nécessairement à ce qui en ont le moins besoin. C’est pour cette raison, qu’il est important que l’internaute prenne l’attitude responsable qui assure la survie de ces artistes préférés


                • iv (---.---.7.131) 4 janvier 2006 21:10

                  « Au nom de quoi faudrait-il autoriser pour la seule musique une consommation illimitée mais un paiement forfaitaire, puisque telle est votre proposition ? Les auteurs-compositeurs n’auraient-ils pas le droit, comme les boulangers, les journalistes, les médecins, les électriciens, les joueurs de football, etc., etc., bref, tous les producteurs de biens ou services matériels ou immatériels, à une rémunération juste et individuelle pour leur travail ? »

                  Bien... nous pouvons donc fortement reduire les revenus de nos amis les artistes... vu que leur production s’apparente à du vent... à moins de mettre de mini-éoliennes dans les micros, ce qui permettrait peut-etre de résoudre au passage la future crise energétique. Leur utilité à la sociéte est nulle, à part cacher le fabuleux enrichissement des propriétaires des majors...

                  Plus sérieusement encore, dans notre histoire ancienne (quelques siecles), les artistes ne vivaient que grace à de genereux mecènes. Pourquoi ne pas revenir à un tel état ? Les artistes vivraient grace aux très certainement très généreux dons que leur fairait leurs admirateurs... commencant à connaître le consommateur moyen d’à peut pres n’importe quel pays... il est certain quils vivraient peut-être même mieux qu’aujourd’hui. En tous cas, les nuls disparaitraient.... ce qui ne sera pas un mal ! Contrairement à ce que diront certains esprits chagrins, cette idée n’a rien d’idiot... la recherche pour la myopathie est bien financée de cette façon...pour preuve le téléthon... ce qui fait d’ailleur que la france est en pointe dans les domaines de la génétique.

                  1. Créer une taxe supplémentaire, a fortiori si elle porte sur le coût d’accès à Internet, est-ce une bonne chose pour la démocratisation du réseau dans notre pays ?

                  2. Pour ceux qui achètent leur musique sur des plates-formes de téléchargement légales, ce qui est mon cas, cela ne reviendra-t-il pas à payer deux fois sa musique ?

                  avant de répondre au 1, commençons par le 2 : puisque vous téléchargez légalement, vous n’avez pas besoin du P2P... donc pas besoin de cette license globale... donc pas besoin de la payer. Ce qui permet de repondre au 1 : puisque c’est optionnel, ce n’est pas une taxe. Ensuite je ne vois pas le probleme pour democratiser plus l’internet... il est déjà partout... quand on pense que de toutes façon plus de 60% des gens ne savent pas s’en servir (je ne parle meme pas de CORRECTEMENT s’en servir), il y a déjà une belle arnaque !

                  3. Sur quelle base la somme forfaitaire accumulée va-t-elle être répartie entre les ayants droit ?

                  je suis d’accord, c’est un probleme.... Mais bon, c’est déjà un probleme actuellement avec la redistribution des droits par la SACEM...(actuellement, on peut facilement imaginer que 10% des artistes se tapent 90% des revenus... c’est le cas dans l’ensemble de la société).

                  4. Si cette répartition est fonction du nombre de fichiers téléchargés par les internautes (ce qui semblerait naturel), cela n’impose-t-il pas la mise en place d’un dispositif de surveillance très précis, sur le micro-ordinateur de chaque internaute ?

                  Une opération du bon dieu serait tout aussi efficace ! pourquoi ne pas partager équitablement ? ah oui, ce n’est pas capitaliste !!! Peut-être peut-on imaginer des votes par sms surtaxés !!!! Un peu d’imagination voyons !!

                  5. En toute logique, une telle mesure appliquée aux fichiers musicaux devrait l’être à tous les autres fichiers, en particulier aux films. Est-ce bien raisonnable ?

                  bah oui !

                  Le problème est pourtant simple. Le seul moyen de lutter contre le piratage est de développer des offres attractives qui lui feront concurrence. Il n’y a que deux choses à faire :

                  1. Baisser le prix de la musique au format téléchargé (si une chanson coûtait 5 à 10 centimes d’euros, qui prendrait la peine d’aller la chercher sur des réseaux P2P ?)

                  Cela ammene un thème intéressant : quel est le vrai prix d’une chanson ??? si vous avez bien suivi, vous comprendrez que je ne peut que répondre : pas un kopeck !

                  2. Améliorer l’accès, l’ergonomie et la souplesse des plates-formes légales

                  Ouaip... why not ? ça marchera pour les gogos !

                  Par ailleurs revenons quand meme sur ce qu’a dit notre grand ami de la FNAC... chez qui soit dit en passant, je vais tres regulierement, et où, depuis cinq ans, j’ai bien du laisser quelques milliers d’euros en livres, disques, videos, télé, ordinateurs, appareil photo et compagnie. (Et oui, je ne suis ni un grand pirate, ni un grand voleur..) Donc, Mac D.O. dit :

                  « Les auteurs-compositeurs n’auraient-ils pas le droit, comme les boulangers, les journalistes, les médecins, les électriciens, les joueurs de football, etc., etc., bref, tous les producteurs de biens ou services matériels ou immatériels, à une rémunération juste et individuelle pour leur travail ? »

                  Sont donc exclus du raisonnement :

                  -les interprêtes (certes, ce sont déjà des torchons, on peut donc y aller)

                  -les intermittents (cameramans et autres petits metiers sots du show-biz)..

                  - et j’en oublie parce que je les connait pas trop.....

                  et puis après on mélange :
                  - les boulangers (qui ont il est vrai des revenus exceptionnels... mais bon il est vrai qu’ils se levent tôt... contrairement aux artistes qui se couchent tard... mais au moins ils nous font manger) en étant généreux, revenu moyen net à 1500 euros mensuels

                  les journalistes (c’est déjà mieux... de que dalle à un pigiste, parfois, à des milliers (beaucoup de milliers) pour un crétin qui présente le JT.. avec en plus 50% de reduction d’impots pour un titulaire de la carte de presse.. et ne parlons pas des avantages en nature...

                  les médecins (une dizaine d’année d’étude, une exploitation lors de l’internat, et enfin la belle vie, à 35 ans, enfin presque...

                  les électriciens (j’ai pas de connerie à dire... peut etre l’avantage du CE d’EDF... pour ceux qui peuvent..)

                  les joueurs de football (et bien voilà un metier que l’on peut comparer à celui des artistes... sauf que eux ils ne font pas de vent.. ils ne font que courrir après la petite ba-balle. un metier qui assure l’avenir de la planete... et dont on pourrait peut etre un peu redistribuer les revenus vers nos malheureux artistes...

                  On aurait bien pu comparer Mr pagny, à un éboueur, une femme de ménage, un petit paysan, un ouvrier de Peugeot,un conducteur de bus, une vendeuse à carrefour, un équipier de Mac DO, une ingénieure chez Airbus, une infirmière,,un vendeur de la FNAC... des gens normaux quoi !!! qui eux creent de la richesse ! Mais non... à des footballeurs !!!

                  Je rappelle à qui voudra l’entendre que 90% de la population française perçoit un salaire net inférieur à 25370 euros annuels. Le salaire net médian étant à 16830 euros annuels (chiffres de 2004) soit, en laissant tomber loyer, impots, électricité, eau, nouriture... bref tout ce qui est vital, 1122 CD de Florent Pagny !!!! Si on enleve ce qui est vital, on doit bien arriver à 114 CD annuels pour la totalité des loisirs.

                  On marche bien sur la tete.... et le probleme est bien plus global que ce que D.O. veut dire... si les gens avait plus de moyens, les produits culturels payants seraient beaucoup plus utilisés.

                  On pourrait aussi parler de ce que les majors se mettent dans la poche sur le dos des artistes, de même pour les publicitaires, les chaines de télévision, les magasins Carrefour, Fnac, Virgin et consort, les journaux et journalistes......

                  Au moins le P2P peut permettre de squizzer tous ces rapaces !!

                  Mais de là a tout remettre en cause.....

                  Nous irons verser une larme sur la tombe de l’artiste inconnu !

                  VIVE LA FRANCE, VIVE LA FNAC !!! et à bas la populace !!


                  • Calb (---.---.74.141) 4 janvier 2006 21:53

                    pour ma part, je ne défend pas la taxe globale de manière irréfléchie, mais soyons logiques ! le P2P n’est pas prêt de s’arreter...déjà de nouveaux programmes (freenet ou frost) permettent de télécharger de plus en plus de titres (musique, films, livres, etc...) avec un risque zéro pour le téléchargeur. La technologie est bien différente du P2P et est et demeure complêtement anonyme ; Je n’essaierais pas de vous expliquer le pourquoi du comment mais il suffit d’aller sur le site de Freenet pour comprendre l’intérêt de ce truc. tout ça pour dire que la licence globale, c’est un moindre mal pour les artistes et les majors qui, je le rappelle palpent déjà sur les supports enregistrables vierges en plus des Cd et DVD enregistrés (il s’en vendra toujours : les « pirates » du P2P étant paradoxalement les plus gros acheteurs de musique et de films !), des passages à la radio, TV et autres interviews, sans parler des concerts (demandez aux Rolling Stones, Céline Dion ou bien à U2 combien de milliards ils se sont fait uniquement grâce à leurs concerts !). Les majors mourront de leur belle mort dans un avenir assez proche à mon avis, répression envers le P2P ou pas et si par leur mort on pouvait aussi se débarrasser des chanteurs insipides style Star Ac et autres Popstars, ça ne serait pas un mal, non ?


                  • Erik LALLEMAND (---.---.148.35) 4 janvier 2006 21:48

                    1) Créer une taxe supplémentaire, c’est de l’escroquerie. Une taxe sur les supports de stockage existe déjà pour cela. L’auriez-vous oublié ? Monsieur le PDG de la FNAC l’aurait-il oublié également malgré le nombre de CDs qu’il écoule ?

                    2) Cela reviendra à payer 2 fois sa musique si vous comptez l’achat sur le site de vente en ligne et le paiement d’une taxe auprès du fournisseur d’accès. Mais cela reviendra à payer 3 fois si vous comptez la taxe payée sur votre disque dur, 4 fois si vous comptez la taxe payée sur votre baladeur, et au moins 5 fois si vous avez des baladeurs de marque différentes car chaque constructeur/vendeur empêche l’utilisation du morceau sur le balladeur du concurrent. Sans oublier que les mesures techniques vous empêchent de copier les morceaux de musique sur un CD pour jouer celui-ci sur votre chaine hi-fi ou dans votre voiture.

                    3) La répartition des revenus est une question difficile. Une idée à méditer : la part du gateau que les « majors » se réservent n’est-t-elle pas honteuse ? Remarquez d’ailleurs comment elles présentent systématiquement l’enjeu de DADVSI ou du piratage sous l’angle de la rémunération des artistes pour dissimuler le racket qu’elles exercent sur eux ?

                    4) Le dispositif de surveillance que vous évoquez pose de nombreux problèmes. D’une part vis-à-vis du respect de la vie privée (mais soyons pragmatique, une pirouette politique permet de passer outre ce « détail »). D’autre part, et c’est plus gênant ; vis-à-vis de l’interopérabilité : les grandes maisons de disques vont-elles consentir à dépenser un peu d’argent pour rendre lisibles leurs fichiers sous Linux, BeOs, BSD, et autres ? Ou bien vont-elles condamner les ménages à dépenser des centaines d’euros pour se munir de Windows, seul autorisé à fournir un accès à la culture ?

                    5) Une licence globale applicable aux films serait tout à fait raisonnable. Quel problème y voyez vous ? Si j’achète un DVD, je souhaite pouvoir le lire sur ma platine de salon et sur mon ordinateur mais pourquoi n’aurais-je pas le droit de réencoder le film afin de le transférer sur mon baladeur vidéo ? Par ailleurs, vous avez oublié de mentionner qu’une licence globale devrait aussi s’appliquer aux livres.

                    Sur votre conclusion, vous marquez un point : le prix ! Ce n’est malheureusement qu’une considération parmi d’autres dans un débat qui mérite de prendre en compte séparément la rémunération des artistes (et le découragement de la diversité culturelle qui en découle actuellement), la rémunération des diffuseurs, le respect de la vie privée, les droits du consommateur, le devoir d’interopérabilité, le droit à la copie privée et une unique taxation (parce que payer la même taxe un minimum de 3 fois, ca sent bon l’escroquerie)


                    • Franck (---.---.31.184) 4 janvier 2006 22:08

                      Bonsoir

                      Juste une remarque au sujet des propos de Mr Denis Olivennes,il critique très violemment le principe de la licence globale mais se garde bien de faire d’autres propositions.Il faudrait qu’il sache se qu’il veut car à le lire il voudrait que personne ne soit lésé,le problème il ne faut pas non plus qu’il froisse les majors.En résumé au lieu de choisir son camp il préfère faire une mi-temps dans chaque camp. Franck


                      • Manu (---.---.241.212) 4 janvier 2006 23:15

                        Ce qui me chagrine toujours sur ce sujet, c’est que du temps (pas si loitain) ou le balladeur n’était MP3, mais s’appelait walkman, chacun copiait à qui mieux-mieux sur des cassettes et ça ne semblait pas mettre en péril « l’industrie du disque »...


                        • (---.---.162.15) 5 janvier 2006 11:07

                          Je vois avec satisfaction que les multiples et graves défauts de la « licence globale » commencent à être dénoncés et combattus. Nous sommes bien face à un double danger, celui liberticide du ministre, avec notamment atteinte aux logiciels libres, et celui cupide des lobbies d’artistes qui dramatisent la situation pour mieux en tirer un profit pécunier avec cette « licence globale ».

                          Puissent nos députés ne pas tomber dans un de ces deux pièges et garder raison. Contrairement à la dramatisation orchestrée, il n’y a pas du tout péril en la demeure, nous sommes dans la continuation des copies sur cassettes puis des copies de CD empruntés en médiathèques. Et les quelques gigaoctets de mp3 que certains téléchargent péniblement apparaîtront bientôt dérisoires quand des disques durs de quelques centaines de gigas circuleront...

                          Plus il y aura d’échanges de musique, plus le public sera gagné par une culture musicale, plus il sera prêt à payer pour ce que les artistes leur proposeront sous une forme matérialisée, voire dématérialisée selon les coûts, la présentation et l’association avec divers objets. Alain Souchon ou Elton John ont été copiés par cassettes autant qu’ils pourraient l’être avec le p2p, ils ont peut-être même trouvé le succès en grande partie grâce à ces copies. Les vedettes en herbe n’ont pas à craindre la multiplication des copies privées.

                          Am.


                          • (---.---.214.155) 6 janvier 2006 19:46

                            Voilà un post censé qui résume bien ce que je pense ... je commencais à me sentir seul ... merci


                          • (---.---.9.21) 5 janvier 2006 16:11

                            Permetez moi d’intervenir sur 2 points démagos de votre article :

                            3. Sur quelle base la somme forfaitaire accumulée va-t-elle être répartie entre les ayants droit ?

                            Et sur quelle base la somme forfaitaire actuellement récoltée sur les cd vierges/disques durs/mémoires est-elle répartie entre les ayants droits ? Marrant, ca n’a jamais posé de problèmes dans ce sens là !... Pourquoi n’en parlez vous pas ?...

                            4. Si cette répartition est fonction du nombre de fichiers téléchargés par les internautes (ce qui semblerait naturel), cela n’impose-t-il pas la mise en place d’un dispositif de surveillance très précis, sur le micro-ordinateur de chaque internaute ?

                            Argument encore une fois falacieux et qui crie au loup. Il existe déjà des dispositifs permettant d’évaluer très précisément les fichiers échangés entre internautes, un exemple (qui est loin d’être pleinement satisfaisant, je vous l’accorde) : http://www.ed2k-history.com/ed2khistory?ed2k=5E555F58F6CE4A0A6F7B1229B5B871C8


                            • (---.---.162.15) 5 janvier 2006 18:19
                                Et sur quelle base la somme forfaitaire actuellement récoltée sur les cd vierges/disques durs/mémoires est-elle répartie entre les ayants droits ?

                              Justement, cela est opaque et apparaît très arbitraire. Il n’y a pratiquement pas de contrôle. C’est quelque chose qui s’est mis en place sans accord du parlement et qui est particulièrement injuste car ces supports sont loin de ne servir qu’à la copie de fichiers avec droits d’auteurs. C’est carrément un racket.

                              J’espère que les réflexions en cours permettront à terme de supprimer de telles faveurs.

                              Am.


                            • Azel (---.---.3.156) 1er février 2006 15:58

                              Hum...Apparement les artistes sont triste de voir leur argent partir ailleur que dans leur poche...

                              Donc, pour leur rappeler que finalement ce qu’ils perdent d’un coté, il le regagne de l’autre, je vais détailler une estimation des sommes recolté sur les taxes des supports vierge :

                              - revenu cd vierge : 60 000 000 €
                              - revenu dvd vierge : 90 000 000 €
                              - autre support (hdd, memoire, etc.) : 150 000 000 €

                              soit environ 300 000 000 € recolté pour l’année 2005 qui sont sencé etre revercé aux artistes (la je parle uniquement des artistes et pas des maison de disque), si à ça on ajoute un forfait de 4€/mois pour une eventuelle license global : 384 000 000 €, on à une somme total annuel de 684 000 000 € à reverser aux artistes. A mon avis, avec une tel somme il doit bien y’avoir moyen de retribuer les artistes, et si ça ne leur convient pas ou si ce n’est pas suffisant, à la limitte qu’on redistribue l’argent à des labos de recherche qui eux seront surement content d’avoir des fonds supplémentaire.


                              • redda (---.---.14.180) 8 mars 2006 16:59

                                Qui parmit vous sait ce que c’est d’être un artiste ? Qui a pensé à ce qui remplacerait le culte paîen des superstars types Madonna, Michael Jackson, Kurt Cobain etc...

                                A mon humble avis, les gens ont besoin de croire en quelque chose et si on tue l’industrie du disque et que l’on ne peut plus s’accorder un petit moment de repis pendant un concert des Rolling Stone, en ecoutant le dernier cd de NTM ou en regardant les clips de Mylène Farmer, les gens vont se retourner massivement vers l’ultra-religion. Et d’ailleurs c’est deja le cas, qui est prêt pour la 3eme guerre mondiale sous le signe des conflits religieux ???

                                Vous allez regreter cette « idiote » de Britney Spears !

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