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Accueil du site > Actualités > Société > Leonarda : le jugement de Salomon

Leonarda : le jugement de Salomon

On connaissait l’indécision présidentielle. Elle vient d’atteindre le sommet de l’aveuglément technocratique en mettant en péril le devenir à la fois d’une famille et de la loi.

Les bras m’en tombent ! Tant d’indécision est navrante. Le Président de la République François Hollande a prononcé une courte allocution télévisée le samedi 19 octobre 2013 vers 13h15 à propos de l’expulsion mouvementée de la jeune Leonarda et de sa famille vers le Kosovo, pays qui n’est pas le leur.


L’expulsion de la famille validée par l’enquête administrative

Passons rapidement sur la forme même s’il y a beaucoup à redire : discours mal préparé, mal lu, très mauvaise prestation orale (à la limite de l’incompétence), ces cinq minutes solennelles ont donné une importance gigantesque à un sujet qui ne l’aurait peut-être pas mérité, du moins, relativement à d’autres sujets graves. J’aurais par exemple apprécié un telle allocution pour expliquer sa politique hasardeuse sur le dossier syrien en fin août ou début septembre 2013.

Comme prévu (vu les sondages), le rapport d’enquête remis au Ministre de l’Intérieur Manuel Valls et présenté à François Hollande et au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault dans la matinée du 19 octobre 2013 n’a constaté aucune faute concernant l’expulsion de la famille de Leonarda. Il était impensable de reconnaître une erreur sans se déjuger alors que le ministre caracole en tête dans les enquêtes… de popularité (même au sein de l’opposition), faisant de lui la seule pièce maîtresse d’un pouvoir en déliquescence totale.


Triptyque hollandien

Et qu’a communiqué François Hollande sur le fond ? Trois éléments.

D
’abord, il a rappelé l’importance de la loi et de son application. Sur ce plan-là, il a en effet raison. La loi doit rester la même pour tous. Cependant, il veut la modifier. Notamment pour écourter les délais du traitement des dossiers des demandeurs d’asile (est-ce toutefois du domaine législatif et pas réglementaire ?). Pouvoir faire durer cinq ans ces dossiers, c’est forcément rendre les choses impossibles : en cinq ans, surtout pour des enfants, on a le temps de s’habituer, de s’installer, de s’enraciner humainement en France.

Ensuite, il a jugé qu’une interpellation dans un cadre scolaire était peu satisfaisante. Notons qu’à cet égard, le quinquennat de François Hollande est pire que celui de son prédécesseur qui avait exclu cette possibilité d’interpellation. Il a dit précisément : « L’école doit être préservée des conflits de la société. » et a proposé de "sanctuariser" l’école, ce que le Ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon avait suggéré dès le début de la polémique.

Même s’il y a une réelle hypocrisie sur ce sujet car cela n’empêchera pas une expulsion et que celle-ci demeurera toujours un drame humain, cela a surtout pour but de protéger (mollement) l’entourage direct de l’élève soumis à l’expulsion (camarades, corps enseignant etc.) qui, de toute façon, sera tout aussi déstabilisé lorsqu’il l’apprendra le lendemain matin.

On pourra donc juger pertinents et cohérents les deux premiers points de l’allocution présidentielle, afin de rester à la fois "ferme" et "humain" : réduire les délais pour les demandeurs d’asile et "sanctuariser" l’école. On notera également la structure rhétorique typique de Science-po, à savoir les trois parties thèse, antithèse et synthèse.

En revanche, c’est cette synthèse qui a montré l’inconsistance tant politique qu’humaine de François Hollande, au point de douter qu’il a élevé quatre enfants lui-même : le troisième et dernier point du discours a concerné en effet le cas particulier de Leonarda.


Séparer un enfant de sa famille

En raison de son symbole qui a cristallisé bien des réflexions chez les Français, qui a suscité (avec un autre élève arménien expulsé) des manifestations dans plusieurs lycées en fin de semaine (coïncidence heureuse pour le gouvernement : les vacances de la Toussaint qui viennent de commencer sont en mesure de réduire l’ardeur de ces mobilisations), Leonarda pourra bénéficier d’un régime de faveur : si elle veut revenir étudier en France, « un accueil lui sera réservé, à elle seule ».

À elle seule ! J’imagine que mes bras n’ont pas été les seuls à en tomber ! Voici typiquement du Hollande "consensuel mou" dans toute sa splendeur : il croit qu’avec un tel jugement de Salomon, il pourra rallier l’approbation tant du "camp" (le plus nombreux) de l’application ferme (et aveugle) d’une politique d’immigration (décidée par les dix dernières années) que du "camp" de ceux qui voudraient rajouter un peu de dignité humaine et individuelle dans ces mesures collectives.

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En somme, le Président de la République, donc, celui qui est garant des principes fondamentaux de la Constitution, demande à une adolescente de 15 ans de choisir entre sa famille et ses études, entre sa mère et son petit ami, entre ses frères et sœurs et son avenir. Heureusement, les nouvelles mœurs médiatiques (et technologiques) sont telles que Leonarda a réagi publiquement deux minutes plus tard pour dire qu’il n’était pas question pour elle d’abandonner sa famille et de revenir en France sans ses parents ni ses frères et sœurs. Ce qui paraît être une réaction saine et naturelle. L’hésitation n’est donc pas de mise.


Consensuel mou à double tranchant

Je n’ai pas encore pris connaissance de sondage sur le sujet (cela ne va pas manquer pour les jours prochains) mais parions que ces deux "camps" seront tous les deux mécontents. Ménager la chèvre et le chou, c’est aussi les "insatisfaire" tous les deux. Le consensuel va perdre sur les deux tableaux.

Car évidemment, deux réactions arrivent immédiatement.

La première, qui est visiblement majoritaire dans les médias (c’était par exemple la réaction immédiate de Claire Chazal sur TF1), c’est de dire que la proposition de François Hollande à Leonarda est un caprice, procède de la volonté arbitraire du prince, fondée sur aucune notion juridique sinon son bon vouloir, qu’en clair, il ouvre la boîte de Pandore et qu’il suffira de crier médiatiquement un peu fort pour faire revenir les personnes expulsées.

La seconde, c’est l’inverse, c’est de dire que le geste de François Hollande est quasiment inhumain, car ne proposer qu’à Leonarda seule, c’est lui demander de quitter sa famille. Séparer une famille, et l’idée vient du Président de la République, mais qu’a-t-il dans la tête ? C’est vrai que, malgré le "mariage pour tous", il ne semble pas avoir vraiment l’esprit de famille, mais quand même !

On est loin du discours du candidat François Hollande lorsqu’il s’était adressé le 27 mars 2012 (il n’y a pas si longtemps) au Collectif national droits de l’Homme Romeurope (cité très opportunément par l’excellent blogueur Koztoujours) : « J’ai toujours dénoncé, et je continuerai à le faire, la stigmatisation dangereuse lancée par le candidat sortant en août 2010 à l’égard des populations de Roms : expulsions brutales à répétition, stigmatisation toujours plus forte d’une population, interdiction de travailler et de se former, reconduites aux frontières sans résultat… C’est bien la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy qui est responsable de la précarité intolérable dans laquelle se trouvent ces familles et qui fabrique un groupe de population, bouc émissaire idéal pour justifier des politiques toujours plus répressives. » (ces propos prennent un sens nouveau avec Leonarda : la langue de bois est l’une des grands sports pratiqués par le Président actuel).


Un pays inconnu

Les frères et sœurs ne connaissent pas plus le Kosovo que Leonarda. Ce n’est pas leur pays, ils sont nés en Italie. Pourquoi Leonarda et pas ses frères et sœurs qui sont dans le même cas ? Ils ont probablement "navigué" d’un pays européen à un autre (il était question aussi d’Espagne, d’Allemagne etc.) et ils auraient choisi de "s’arrêter" (s’installer) en France il y a cinq ans car c’était le pays qu’ils auraient apprécié le plus. C’est clair que, comme de nombreux "Roms", ils n’ont pas de "patrie" en tant que telle. Juste des origines et des pays de séjour.

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On pourra d’ailleurs souligner le cynisme mêlé à du manque d’intelligence du père par qui tout ce drame arrive, en fin de compte. Sans doute parce qu’il est difficile de rester silencieux quand les médias sollicitent (à sa place, je me serais fait tout petit et discret), le père de Leonarda a quand même provoqué les autorités françaises en disant devant toutes les caméras qu’ils reviendraient en France, légalement ou illégalement. De quoi mettre inutilement de l’huile sur le feu, ce n’est pas très malin.

À mon avis, avec leur médiatisation, revenir discrètement en France va être assez délicat. Si j’évoque le manque d’intelligence, c’est aussi parce que si cette famille, comme l’a revendiqué le père, serait "légale" en Italie, alors, elle n’aurait jamais été expulsée par la France (et encore moins au Kosovo). Sans doute les problèmes (judiciaires ?) avec l’Italie étaient moins graves que se retrouver au Kosovo sans aucune perspective d’avenir (les enfants n’y sont même pas scolarisables puisqu’ils ne parlent pas l’albanais).


Règne de la téléréalité

Au-delà de l’indécision flagrante de François Hollande et de son incontestable incapacité à prendre des décisions pour le pays, la scène politico-médiatique est devenue un immense terrain de téléréalité.

S’il était légitime de sonder les Français sur leur approbation ou désapprobation de l’action d’un ministre sur un sujet particulier (pour ce cas-là, Manuel Valls a recueilli 74% d’approbation chez les "sondés" dans un sondage BVA pour i-Télé), il est bien plus discutable de sonder également sur le destin d’un seul individu, nommément cité, en demandant aux mêmes "sondés" s’ils voulaient le retour en France de Leonarda (65% non, 33% oui). Et si Leonarda avait le physique d’un mannequin de magazine à la mode, n’aurait-on vu pas les points de vue inversés ?

On n’est donc pas loin de : "Pour faire rentrer Leonarda, tapez 1 ; pour la laisser dans un pays inconnu, tapez 2", et on laissera une troisième option à but purement présidentiel : "Pour mettre un pied de Leonarda à Mitrovica et l’autre à Pontarlier, tapez 3".

Je crois que je consulterai bientôt à un institut de sondage pour savoir si je dois passer mes vacances de l’été prochain au Kosovo ou en Franche-Comté, le peuple des "sondés" aura sûrement un avis pertinent sur la question.


Aiguille sans champ

L’immigration, finalement, est un thème assez éloquent (et récurrent) sur la médiocrité des responsables politiques. Plus aucun n’est vraiment un "guide" pour le peuple, plus aucun n’est capable de porter une vision claire et la défendre auprès du peuple. Tout le monde n’est que suiveur, n’est que lecteur de sondages, n’est qu’à la remorque d’une "opinion publique" pas forcément très éclairée sur les enjeux de l’intérêt général.

C’est pour cela que toutes les politiques gouvernementales depuis de nombreuses années (et pas seulement depuis 2002), qu’elles soient dites de droite ou dites de gauche (Manuel Valls rassure en quelques sortes : ce n’est pas l’exclusivité du sarkozysme), s’en prennent à l’immigration, parce qu’en période de crise économique (et cela fait plus de trente ans que cela dure), on s’en prend toujours aux "autres", c’est le moyen de détourner le regard de ses propres faiblesses (notamment industrielles) qui n’ont rien à voir avec les immigrés qui viendraient (même illégalement) en France.

On peut pourtant imaginer que dans les décennies qui viennent, les nouvelles générations, qui ne vivent pas seulement à l’heure française mais également à l’heure européenne (avec Erasmus par exemple) et plus généralement, à l’heure internationale, auront un autre point de vue majoritaire sur la relation entre les étrangers et la nation lorsqu’elles seront elles-mêmes aux commandes.

En somme, les responsables politiques actuels sont seulement les aiguilles d’une boussole, qui se laissent ballotter par la mode précaire des études d’opinion (le regretté Edgar Faure préférait parler de girouette) alors que leur boulot serait plutôt de générer du champ magnétique.


Précéder au lieu de suivre

C’est ce même mécanisme qui a fait que le Président Valéry Giscard d’Estaing avait refusé d’abolir la peine de mort et avait même refusé de gracier certains condamnés à mort : il était contre la peine de mort (dans "Le Pouvoir et la vie", il a même décrit toute l’émotion qu’il avait ressentie au moment de l’exécution d’un condamnée) mais il expliquait qu’il ne pouvait pas faire ce geste à cause du sentiment d’insécurité de l’opinion publique (c’était il y a plus de trente-cinq ans déjà !). Ses Ministres de la Justice Jean Lecanuet et Alain Peyrefitte disaient à peu près la même chose. Sur ce sujet, François Mitterrand n’a pas manqué de conviction, même si Robert Badinter a expliqué plus tard (en février 2011) qu’il avait été un converti de la dernière heure.

Oui, les responsables politiques devraient être des initiateurs, des innovateurs, des pédagogues, des créateurs. Et aujourd’hui, ils sont loin d’être cela. Ils ne sont que des communicants qui font le concours de celui qui caresse le mieux la mythique opinion publique dans le sens du poil. Mais même à ce concours, François Hollande a échoué.


Devoir d’humanité

Peut-être faut-il plutôt chercher chez les religieux l’expression originale de ces convictions qui manquent tant chez les responsables politiques ?

Le pape François n’avait en effet pas hésité, par exemple, à proclamer sa honte pour les drames de Lampedusa.

Intéressantes aussi furent les déclarations de son prédécesseur, Benoît XVI, sur l’immigration en général. Dans son encyclique "Caritas in veritate" du 29 juin 2009, il expliquait déjà : « Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toutes circonstances. ».

Il y a un an, le 12 octobre 2012, Benoît XVI rappelait également quelques évidences : « Certes, chaque État a le droit de réguler les flux migratoires et de mettre en œuvre des politiques dictées par les exigences générales du bien commun, mais toujours en garantissant le respect de la dignité de chaque personne humaine. Le droit de la personne à émigrer (…) est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux, avec la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun pour une meilleure réalisation de ses capacités, de ses aspirations et de ses projets. (…) Le chemin de l’intégration comprend des droits et des devoirs, une attention et un soin envers les migrants pour qu’ils aient une vie digne, mais aussi, de la part des migrants, une attention aux valeurs qu’offre la société où ils s’insèrent. » et il ajoutait, à propos de l’immigration clandestine : « Une gestion régulée des flux migratoires, qui ne peut se réduire à la fermeture hermétique des frontières, au renforcement des sanctions contre les personnes en situation irrégulière et à l’adoption de mesures visant à décourager les nouvelles entrées, pourrait au moins limiter pour de nombreux migrants les dangers de devenir victimes des trafics. ».

C’est exactement ce qu’écrivait Dominique Quinio, dans "La Croix" du 16 octobre 2013 : « Il n’y a pas de manière "douce" d’expulser une famille, et on ne peut dénier le droit d’un État à réguler les flux migratoires sur son territoire, à vérifier si une demande d’asile est recevable. Mais la raison (sensible aux alarmes électorales quand montent les scores du Front national) ne doit pas étouffer le devoir d’humanité. Les tentatives désespérées des réfugiées clandestins traversant la Méditerranée ou la souffrance des réfugiés syriens nous bousculent. Les Français, maltraités par la crise, se sentent peu enclins à partager ce qu’ils jugent ne pas avoir pour eux-mêmes (…). Ils ne doivent pas renoncer, pourtant, à accueillir un peu plus que leur part de la misère du monde. ».

Avant d’avoir des considérations politiques ou juridiques globalisante, il est parfois utile de se focaliser sur la situation particulière de certaines personnes et le drame humain qu’elles vivent. De toute évidence, pour ces enfants qui se sont développés et n’ont connu depuis cinq ans que la France, leur pays, c’est la France.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 octobre 2013)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La dignité humaine n’est pas une variable d’ajustement.
Le Kosovo a bon dos.
Message de Benoît XVI pour la journée mondiale des migrants et des réfugiés (12 octobre 2012).
Koztoujours sur Leonarda (18 octobre 2013).
Dominique Quinio sur Leonarda ("La Croix" du 16 octobre 2013).
Le candidat François Hollande et les "Roms" (27 mars 2012).
Les valeurs de la République à Grenoble (30 juillet 2010).
Hollande et Sarkozy, même combat (23 avril 2012).
Le syndrome bleu marine.
Lampedusa (3 octobre 2013).
 

yartiLeonardaC03 


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8 réactions à cet article    


  • latortue latortue 21 octobre 2013 10:51

    ’’ils auraient choisi de « s’arrêter » (s’installer) en France il y a cinq ans car c’était le pays qu’ils auraient apprécié le plus’’
    c’est sur ce qu"ils appréciaient c’est surtout les aides Française données aux demandeurs d’asiles, c’est la raison pour laquelle ils ont détruit leur papier Italien car l’ATA n’est donné qu’au demandeur d’asile autour de 11 euros par jour et par personne et en plus le logement et ce ci et cela !!!!!!!! ras le bol quand certains Français crève a petit feu et sont ponctionné toujours un peu plus parce que le pays est au bord de la faillite (organisé) pour d’autres nous jouons de générosité sans aucun contrôle .Dehors toute cette engeance de profiteurs D E H O R S


    • paulau 21 octobre 2013 13:08

      Marre de perdre sa vie à gagner celle des autres.


    • unandeja 21 octobre 2013 13:11

      vive le parasitisme......financé par l’impot et l’endettement massif...


    • Pale Rider Pale Rider 21 octobre 2013 11:03

      Pas mal, votre article.

      Pour contribuer à la gabegie de propositions, j’en fais une : 
      Toute la famille peut revenir, mais le père en prison, pas trop loin de Pontarlier (regroupement familial). Car il semble que c’est lui qui a torpillé l’intégration de la famille par ses brutalités, sa paresse, sa malhonnêté et même ses délits. Donc : réellement indésirable (et là, je ne plaisante pas).
      La proposition de Hollande aurait pu être faite au zinc d’un bistrot, presque sous forme de boutade, mais pas autrement. Sur le plan humain et administratif, c’est impossible. 
      D’ailleurs, la famille reviendra, et elle ne sortira pas de notre généreuse auberge, dont je ne vois pas très bien comment changer le règlement intérieur.
      Enfin, voilà : la France sombre, le gouvernement s’égare, Marseille se suicide. Tous les jours, on attend la catastrophe, en se demandant où et comment ça va péter. Forcément à un endroit inattendu.

      • entrecote entrecote 21 octobre 2013 16:09

        Bien que tous nos compatriotes disent la même chose, nos gouvernants ne voient rien, n’entendent rien !

        Je me demande vraiment ce que les maires, conseillers généraux et députés font pour alerter sur l’ imminence d’une crise sociale grave.

        Sans doute sont ils entrain de compter les voix dans les poches du voisin (ou de la voisine) !

        Une CATA !!


      • Dwaabala Dwaabala 21 octobre 2013 12:13

        Le jugement de mon salaud.


        • paulau 21 octobre 2013 13:06
          Toujours dans le registre Roms, j’ai trouvé cet article sur radio Canada :

          « 
          Une fillette découverte dans un camp de Roms du centre de la Grèce, au sein d’une famille qui n’est pas la sienne, fascine depuis quelques jours la presse grecque et européenne, qui surnomme déjà l’enfant « l’ange blond »... à défaut de pouvoir en dire davantage sur sa véritable identité.

          D’où vient l’enfant ? Les avocats du couple où la jeune fille a été retrouvée affirment : « Il n’y eu aucun enlèvement, aucun vol, aucun trafic. Ils n’ont pas acheté l’enfant ».

          « Il s’agit d’une femme qui ne pouvait pas élever cet enfant et qui par l’intermédiaire d’une tierce personne l’a confiée au couple en 2009 peu après sa naissance. » .................
          une enquête pour « enlèvement de mineur » a été ouverte. Les « parents adoptifs » de la fillette doivent d’ailleurs comparaître aussitôt que lundi devant un juge de la ville de Larissa..........

          La jeune fille se faisait appeler « Maria » au sein de sa famille rom. Le couple aurait berné la mairie d’Athènes en la faisant inscrire à son nom dans les registres de l’état civil...........

          Le couple aurait par ailleurs enregistré la naissance de 15 enfants, et ce, dans trois villes différentes, ce qui semble peu probable puisque trois enfants seraient nés en cinq mois entre juin et novembre 1993 et trois autres d’octobre 1994 à février 1995.........

          La totalité de l’article :
          http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/10/21/003-ange-blonde-grece.shtml

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