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Accueil du site > Tribune Libre > Saleh Bakri : « Israël a détruit ma vie »

Saleh Bakri : « Israël a détruit ma vie »

Entretien avec Saleh Bakri

(le 19 octobre 2013)

par Frank Barat

pour

Le Mur a des Oreilles

 

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FB : Pourquoi et quand as-tu décidé de devenir acteur ?

SB : Je ne rêvais pas de devenir acteur Je voulais être peintre quand j'étais petit. À l'adolescence, je me suis rendu compte que j'avais peur d'être devant un public. Quand j'ai pris conscience de cela, j'ai décidé de combattre cette peur, de la vaincre. Évidemment, le fait que mon père soit un acteur reconnu a été une motivation pour moi, je voulais être capable de faire la même chose. Il est tellement charismatique. Je ne pouvais pas continuer avec cette peur. C'est avec cela en tête que j'ai entrepris une formation de comédien. À la fin de ma formation, j'avais vaincu ma peur et j'ai commencé à prendre du plaisir à jouer. C'est comme ça que je suis devenu acteur. Ça ne faisait pas partie de mes plans au départ.

 

FB : Tu évoques ton père, Mohamed Bakri, célèbre en Israël/Palestine en tant qu'acteur et réalisateur. Ton frère est également comédien, je crois ?.

SB : Effectivement, j'ai deux frères qui sont également comédiens. Je suis l'ainé et j'étais le premier à devenir acteur. Ziad a étudié le cinéma vers Tel Aviv. Adam, a New York. Il vient tout juste de jouer dans Omar. C'est son premier rôle depuis sa sortie de l'école. Il est très talentueux. Le voir dans Omar m'a fasciné. C'était la première fois que je le voyais jouer et c'était un immense plaisir de voir un tel talent issu de la famille.

 

FB : Ton père est, ou peut-être était avant que tu sois à l'affiche, l'acteur et le réalisateur palestinien le plus célèbre. Il a réalisé des films et des documentaires très politiques, très critiques sur l'oppression israélienne et celui lui a coûté cher. (Mohamed Bakri a été attaqué en justice par l'armée israélienne après la sortie de “Jenine, Jenine”). Quel impact cela a eu sur votre famille ?

SB : Ça a été très difficile de voir mon père persécuté pendant dix ans par le gouvernement israélien, uniquement parce qu'il avait réalisé un film qui montrait l'envers du décor. Le gouvernement israélien n'a pas apprécié. Mon père disait aussi qu'il avait fait ce film spécialement pour les spectateurs israéliens, parce qu'il voulait qu'ils sachent. Le film a d'abord été censuré, et après trois ans d'un procès gagné par mon père, le film a enfin pu être projeté. Après ça, les soldats israéliens qui apparaissent dans le film l'ont accusé de mentir et de donner au monde une mauvaise image d'eux. Ils ont demandé 2 millions de shekels de dommages et intérêts. Ça a été le début d'une nouvelle période de persécution. Je suis toujours resté à ses côtés. Je l'ai accompagné à tous les procès, et on a fini par gagner. Ça a été très dur parce que nous recevions des menaces, de mort notamment. Il a reçu énormément de mail pleins de haine. Les gens parlaient de tuer sa famille. J'avais très peur qu'il lui arrive quelque chose quand je voyais tous ces fanatiques venir manifester pendant les audiences. Les médias ont également joué un rôle important, faisant de lui un menteur. Ils ont presque mis sa tête à prix. Ils ont activement participé à la persécution. Je pense qu'ils ont fait ça parce que mon père leur faisait peur. Il était une des personnes les plus talentueuses dans l'industrie du cinéma. Il pouvait toucher l'audience israélienne car il parle très bien hébreu, d'une manière poétique, il est très charismatique. Ils voulaient le réduire au silence. Pour ce faire, le pays entier a consacré toute son énergie à le persécuter. C'était très difficile de voir qu'aucun de ses soi-disant amis israéliens ne le soutenaient, ne le défendaient.

À part Juliano Mer Khamis et Udi Aloni, je n'ai vu personne aux procès. Cela m'a beaucoup énervé. Ça m'a fait réfléchir. Je me suis demandé si je devais encore prendre part à des films ou des pièces de théâtre israéliens alors que je ne pourrais pas compter sur mes collègues pour me soutenir en cas de problème. C'est une question que je me suis posée régulièrement durant ces années.

 

FB : Israël se définit comme l'État juif, l'État des juifs et pour les juifs, alors que plus de 20% de sa population sont palestiniens. Tu as déjà en partie répondu à cette question et ce que tu as dit était très intéressant mais tu as reçu des récompenses, des prix en Israël, en tant qu'acteur israélien, alors es-tu un acteur palestinien ou israélien ?

SB : Je suis né en Palestine et resterai Palestinien. Je ne peux même pas imaginer être appelé Israélien, ou qu'aucun Palestinien le puisse d'ailleurs. D'abord parce qu'israélien est un mot hébreu, et je ne suis pas juif, je suis arabe. C'est comme appeler Muhammad Moshe. Ce n'est pas possible. Surtout, je ne me sens pas du tout attaché à Israël, je n'ai aucune affection pour Israël. Israël a détruit ma vie, la vie de mon père, la vie de ma famille, la vie de ma nation. Et il continue de nous détruire. Je n'ai rien en commun avec cette destruction, ce racisme, cette volonté de séparer, cette injustice. Je suis tout l'opposé. J'aime la Palestine comme terre pour tous, qui n'a jamais était islamique, chrétienne ou juive. La Palestine a toujours été une terre d'accueil pour tous, pour toutes les religions. C'est une honte qu'un lieu comme celui-ci, avec toute son histoire, toute son énergie puisse être occupé par une religion. La Palestine devrait rester à tout le monde.

 

FB : Comment gères-tu le fait que lorsque tu reçois un prix ou une récompense, la population et la presse israéliennes te célèbrent comme l'un des leurs ?

SB : Je me suis opposé lorsque le gouvernement israélien a utilisé le film (“La visite de la fanfare”, ndt) pour se donner une belle image, d'une démocratie merveilleuse. Je l'ai toujours dénoncé dans la presse. Je ne m'attendais pas à ce qu'Israël utilise ce film et mon image pour propager ce mensonge. Ça a été une grande leçon, la façon de gérer cela. “La visite de la fanfare” était mon premier film israélien et depuis je n'ai plus tourné dans aucun film israélien, même si j'ai reçu beaucoup de propositions, car il est très problématique que le gouvernement utilise les films pour propager ses mensonges.

 

FB : C'est très intéressant. Je ne m'attendais pas à ce que tu dises que tu avais décidé de ne plus participer à aucune production israélienne. Est-ce que c'est une décision ferme ?

SB : Oui. La persécution qu'a subie mon père a éclairé mon choix. Ça l'a rendu évident. Alors oui, je peux dire aujourd'hui que j'ai décidé de ne plus participer à aucun projet subventionné par le gouvernement israélien. C'est une décision ferme. Tant que les choses resteront telles qu'elles sont en Israël, je ne changerai pas d'avis. C'est une action de plus pour m'opposer au fascisme grandissant toujours plus en Israël, et pour l'exposer à tous.

 

FB : Prendre une telle position peut entrainer des répercussions importantes pour quelqu'un dans ta situation, célèbre, public. Es-tu prêt à les affronter ? Tu risques de te faire attaquer ?

SB : Oui, je suis prêt. J'y ai beaucoup réfléchi, je sais que ça va être difficile, très difficile pour moi, en tant que Palestinien vivant en Israël, à Haïfa, cette ville Palestinienne. C'est très dur parce que notre situation dans le cinéma et le théâtre est très problématique. Il n'y a pas beaucoup de travail, pas grand chose à faire. Pour être acteur il faut pratiquer, si tu ne pratiques pas, tu ne peux pas t'améliorer. Alors je sais que ça va être difficile. Mais je veux aider à changer les choses. Je veux tracer mon propre chemin face à tant d'obstacles. C'est dans ma nature, j'ai cette résistance en moi. Dans un sens, je suis plutôt content d'avoir pris cette décision. Ça me donne plus de force. Encore plus de confiance.

 

FB : À propos de films palestiniens, je discutais récemment avec Annemarie Jacir (réalisatrice palestinienne de “When I Saw You ?”, ndt) qui me disait combien il était difficile, à tous les niveaux, de faire un film palestinien. Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose à ce sujet ?

SB : Je n'ai pas grand chose à rajouter, si ce n'est qu'effectivement, c'est difficile. Pas seulement pour le cinéma mais aussi pour le théâtre. Il est dur de faire de l'art, partout dans le monde, mais ici, c'est encore plus compliqué. Il faut de l'argent pour faire du théâtre ou du cinéma, et nous n'avons pas de pays pour nous financer. On n'a même pas accès aux autres régions de notre pays. Je ne peux pas faire un film à Gaza, par exemple. Ou si, je pourrais, mais il faudrait passer par les tunnels, en Égypte. C'est compliqué. Et c'est dangereux. Comment pourrais-je faire un film à Gaza ? Comment faire un film dans les camps de réfugiés au Liban, alors qu'avec mon passeport israélien je ne peux pas entrer dans ce pays ? Commet puis-je faire du théâtre ? Je peux en faire à Haïfa, mais pas aller jouer à Gaza ni dans les camps de réfugiés dispersés dans le monde arabe. Il n'y a aucun soutien, aucune aide. L'absence d'un pays rend les choses encore plus difficiles.

 

FB : Tu as joué dans deux films européens ces dernières années. Est-ce que tu envisages faire de plus en plus de films en dehors de la Palestine dans un futur proche ou est-ce qu'il est important pour toi de continuer à travailler dans ton pays, notamment avec ton père et tes frères ?

SB : Je veux faire des films et du théâtre en Palestine. Je resterai ici jusqu'à la fin de mes jours. Je n'ai pas le privilège de pouvoir sortir de mon pays comme les européens, sans que ça ne pose problème. Je ne peux pas partir parce que je tombe amoureux, par exemple. Pour les européens, quitter son pays n'est jamais équivalent à une fuite. Ici, j'aurais toujours l'impression de fuir les problèmes. J'aurais l'impression d'abandonner. Je ne vais pas fuir. J'ai cette résistance en moi. Je resterai ici mais je ne vais pas arrêter de travailler en Europe et dans le monde entier. Parce que mon travail traite de l'universalisme. Je fais partie de ce monde, qui est ma maison. Je vais continuer de travailler avec d'autres peuples, d'autres cultures, parce qu'il est important pour moi de connaitre ce monde et d’interagir avec des personnes de tous horizons.

 

FB : Depuis la mort de Mahmoud Darwich et Edward Saïd, les Palestiniens n'ont plus eu de personnalités non-politiques auxquelles s'identifier, qui pourraient les représenter en dehors de la Palestine, un symbole, un porte-parole en quelque sorte. J'ai l'impression que tu pourrais devenir cette personne. Cela engendrerait beaucoup de pression. Qu'elle position adopteras-tu si tu deviens très célèbre ? Parce qu'il est difficile de rester radical comme tu l'es quand la célébrité vient te chercher. Est-ce que c'est une chose à laquelle tu as déjà pensé ?

SB : Je ne réfléchis pas en ces termes. Je ne m'imagine pas être célèbre.... Comment je réagirais ? Je crois que je resterais le même. La célébrité ne me changera pas. Ne changera pas mes opinions. Je serai différent de par mes expériences. Je crois que je change chaque jour, parce que j'apprends de nouvelles choses chaque jour. Ma récente décision (de ne plus travailler pour aucune production israélienne) est le résultat de nombreuses expériences. Je crois que tant qu'Israël continuera à commettre de telles violations, de tels crimes et continuera à nous empêcher de mener une vie normale et d'avoir une nation, je ne changerais pas. Je continuerais à rêver de notre retour. Je continuerai à rêver d'une vie normale pour notre nation, comme toutes les nations du monde. Mon plus grand rêve est de revenir. Reconstruire nos maisons. Je me demande souvent comment sera la maison que nous construirons à notre retour et comment nous la construirons. C'est une question fascinante pour moi. Quelle maison construirons-nous quand nous reviendrons ? Je crois au droit au retour total de tous les réfugiés. Voilà pourquoi je ne changerai jamais. Je pense faire de mon mieux, que ce soit au théâtre ou au cinéma. Je fais de mon mieux parce que nous vivons une situation telle, qu'il faut que cela change. Je crois qu'il est de mon devoir de faire de mon mieux, d'agir.

 

FB : Saleh, un très grand merci. 

 


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19 réactions à cet article    


  • cathy30 cathy30 24 octobre 2013 13:24

    Alors là nous avons la palme (d’or) de la mauvaise foi. Ce monsieur raconte que l’Etat israélien le finance , mais qu’il ne peut pas dire du mal de son financeur. Il est vrai que je le trouve un peu ingrat, et ensuite, que dans les pays arabes il ne peut pas faire de promotion de film (avec l’argent d’israël), qu’ils sont tellement racistes qu’ils ne peut pas y rentrer. Mais il a raté sa carrière de comique.

    son texte :

     Comment faire un film dans les camps de réfugiés au Liban, alors qu’avec mon passeport israélien je ne peux pas entrer dans ce pays ? Commet puis-je faire du théâtre ? Je peux en faire à Haïfa, mais pas aller jouer à Gaza ni dans les camps de réfugiés dispersés dans le monde arabe. Il n’y a aucun soutien, aucune aide.


    • Serpico Serpico 24 octobre 2013 14:24

      Ingrat ? MDR

      Financé ? re-MDR

      Il refuse de jouer dans une film subventionné par Israel.

      Pourquoi mentir comme un sioniste à découvert ?


    • non667 24 octobre 2013 13:30

      pas de commentaire la loi gayssot et la censure d’av l’interdisent !


      • Edmon Edmon 24 octobre 2013 18:34

        Vous voulez dire qu’ AVox modère les propos antisémites ? J’en doute.


      • Nicolas_M bibou1324 24 octobre 2013 14:33

        Il y a un truc qu’il faut m’expliquer. Qu’on fasse des articles sur les grands massacres, les grandes injustices de ce monde, l’activité politique, l’économie, l’écologie, normal. Qu’on fasse des articles plein de poésie dans la tribune libre, agréable. Qu’on parle des people du moment, bon admettons, certains aiment s’identifier à leurs idoles.


        Mais en quoi Israël a-t-il le moindre intérêt ? Pas de guerre, beaucoup moins de morts qu’à Marseille par exemple, aucune tension entre les communautés quand on compare au Congo ou au Tibet, aucune relation spéciale avec la France ou avec le peuple français. Pas non plus une zone de tension entre les US et la Russie, la Syrie est là dessus bien plus tendue. Donc aucun intérêt international.


        Mais qu’est-ce qu’on en a à f*****e de ce pays ??? Expliquez moi ? Et encore plus, qu’est-ce que la parole d’un petit acteur méconnu sur ce pays peut avoir d’intéressant ?

        • Rounga Roungalashinga 25 octobre 2013 08:51

          Pas de guerre

          Israël n’a jamais connu que la guerre. C’est par la guerre qu’il est né, c’est par la guerre qu’il a survécu, et c’est par la guerre qu’il vit. Le seul moyen pour Israël de cesser de vivre dans la guerre, c’est de réaliser le grand Israël, c’est à dire soit d’exterminer les populations arabes entre le Nil et l’Euphrate, soit de les chasser. Ce qui ne peut se faire que par...la guerre.
          Petite précision : le terrorisme qui sévit en Palestine, n’est qu’une forme particulière de guerre, celle qui oppose le fort au faible.

          aucune tension entre les communautés quand on compare au Congo ou au Tibet

          Israël, de par son identité nationale, favorise une seule communauté majoritaire. La minorité arabe qui vit en israël, si elle n’a pas les moyens de créer des tensions, est tout de même victime de discrimination au point de vue de l’emploi et du niveau de vie.

          aucune relation spéciale avec la France ou avec le peuple français.

          Un ex-futur président de la République avait déclaré « chaque matin, je me demande comment je pourrais être utile à Israël ». Eric Raout avait déclaré lors d’un meeting « Israël, pour moi, c’est plus important que les retraites ». Le président François Hollande, se rendant compte qu’en recevant Nétanyahou à Toulouse suite à l’affaire Merah, il lui avait surtout permis de faire sa propagande électorale sous les yeux émerveillés de Vincent Peillon, ministre de l’Education, avait protesté d’un timide « Il n’a pas été très correct ». Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a déclaré être « lié par sa femme, de façon éternelle à la communauté juive et à Israël (...quand même !) ». Depuis l’élection de Sarkozy, le président se rend tous les ans, en compagnie de la quasi-totalité de la classe politique, au dîner « républicain » du CRIF, dont le président (que le président Sarkozy appelait « président ») a mis en garde contre « l’israélophobie ». Israël fait partie, ou est en passe de faire partie, je ne sais plus, de l’Eurovision et de la coupe d’Europe de foot. La France a aidé en douce Israël à se doter de l’arme nucléaire. Nous voyons grâce à cette liste, très loin d’être exhaustive, qu’Israël a des liens très étroits avec la France.

          Pas non plus une zone de tension entre les US et la Russie, la Syrie est là dessus bien plus tendue. Donc aucun intérêt international

          Israël menace directement l’Iran et lui promet l’enfer nucléaire au moindre pet de travers, quand bien même aucun élément ne permet de prouver l’existence du programme militaire iranien. Or une attaque sur l’Iran entraînerait, par une réaction en chaîne, tous les pays dans un conflit d’envergure mondiale. On comprend donc bien l’intérêt international que suscite ce tout petit pays.


        • hAVER 24 octobre 2013 18:32

          Quelle mauvaise foie ce type, il ferai mieux de rejoindre ses frères.


          • Massada Massada 24 octobre 2013 20:06

            Six décennies après la déclaration d’indépendance d’Israël, nous pourrions nous attendre à ce que les Arabes arrêtent de jouer les victimes « qui se font dérober leurs terres », mais non, le mythe perdure. 


            La « Palestine » n’est qu’une région géographique ; elle n’est ni un peuple, ni une nation, on ne peut donc en faire un État.
            Vérité historique : le peuple « palestinien » et le pays « Palestine » n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour tenter d’anéantir Israël car ils ne supportent pas ce qui est non musulman. Ils sont terriblement racistes et intolérants.

            60 ans qu’ils pleurnichent, mendient, ne foutent rien de bon et il y a encore des bobos occidentaux pour croire que c’est une noble cause !
            Nous en Israël on s’en fout et on construit un pays moderne ou il fait bon vivre, les chiens aboyent la caravane passe !




            • Zobi Zobi 24 octobre 2013 21:42

              T’as raison. Vive le négationnisme ! Vive le méga-sionisme !


            • Rounga Roungalashinga 25 octobre 2013 08:58

              Six décennies après la déclaration d’indépendance d’Israël, nous pourrions nous attendre à ce que les Arabes arrêtent de jouer les victimes « qui se font dérober leurs terres »

              Ben oui : ils devraient se résigner, et accepter d’avoir été spolié. C’est comme à une victime de viol, quand on retrouve son violeur trente ans après : « Fais-toi une raison, y a prescription ».

              La « Palestine » n’est qu’une région géographique ; elle n’est ni un peuple, ni une nation, on ne peut donc en faire un État.
              Vérité historique : le peuple « palestinien » et le pays « Palestine » n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour tenter d’anéantir Israël car ils ne supportent pas ce qui est non musulman

              Tout ce baratin n’annule pas le fait qu’avant la création d’Israël, des gens vivaient sur ces terres et les cultivaient (eh oui, c’est pas les israëliens qui ont fait fleurir le désert). Prendre pour prétexte qu’ils n’étaient pas constitués en Etat pour justifier le fait d’avoir détruit leurs villages et de les avoir chassés relève d’une logique odieuse.

            • This_is_true 24 octobre 2013 21:59

              Bravo massada ton post illustre le négationnisme dans lequel vous vivez 

              La bobo occidental te répond. Le peuple palestinien et la Palestine existait avant la venu des pseudo juif d’occident et de Russie. 
              Et en occident il y a des personnes imperméable à la volonté des dirigeants de faire d’Israël un exemple de démocratie et cette habitude colonialiste qui consiste a dire avant nous il n’y avait rien. il y avait un peuple palestinien dont on a promis l’autodétermination en 1945 mais dont attend toujours de la part de ces mêmes dirigeants occidentaux qu’ils tiennent leur engagement (mais c’est une habitude chez eux)
              Ces même bobo te répondent que nous sommes si imperméable que nous nous permettront de vous traiter de fasho, de tueurs d’enfants et ces bobos soutiendront toujours les palestiniens car ils ont une vision clair et extérieur des manipulation de la part de ce gouvernement qui supporte pas un film qui parle de son vrai visage. Mais si tu es encore dans le négationnisme n’oublie pas que ces constructions dont tu es si fier sont sur un sol que vous avez volé , gorge de sang et de gravas des maisons d’autrui que vous avez détruite. Les larmes des palestiniens nous brûle le cœur, et de la part d’un peuple qui pleurniche sur la Shoah depuis 60 ans je trouve que c’est l’hôpital qui se fou de la charité. 
              Remet toi en cause c’est une région ARABE, ce que vous n’êtes pas et une terre semite ce que vous n’êtes plus. 

              • Massada Massada 25 octobre 2013 08:27

                Bravo massada ton post illustre le négationnisme dans lequel vous vivez


                Je vous retourne la proposition, vous vivez dans le mensonge, le déni de réalite et la falsification historique. Le pire est que vous êtes convaincu du contraire tellement les « merdias » vous ont conditionnés.



              • révolté révolté 25 octobre 2013 12:36

                Massad,
                les juifs de Palestine occupée ont dans leur ensemble la haine des Goy,
                ces khazars convertis sont des psychopathes qui se délectent des violences faites sur ce pauvre peuple,spolié depuis 60 ans par une bande de sanguinaire imbus d’eux même et ayant 10 siècles de retard.
                Ce que les ashkénazes ont soi disant subi durant la 2ème GM,ils le reproduisent sur les autochtones de la Palestine occupée,la logique voudrait qu’ils subissent en représails de leur barbarie le même sort que leurs ex tortionnaires,les adorateurs du moustachu.

                La Svastika a été remplacée par une étoile à 6 branches,point... !!!


              • Agafia Agafia 11 novembre 2013 13:45

                Ce que les ashkénazes ont soi disant subi durant la 2ème GM,

                @révolté
                 soi disant  ???????????

                z avez passé votre brevet de négationniste en chef aussi vous
                à gerber smiley


              • COLLIN 24 octobre 2013 23:19

                Entretien avec Saleh Bakri

                "(le 19 octobre 2013)

                par Frank Barat

                pour

                Le Mur a des Oreilles

                 

                Suivez-nous sur facebook ici« 


                Non,je ne vous suivrai pas sur »facebook« je refuse de participer à cette escroquerie de »réseau social"


                 smiley smiley smiley


                • Edward Bernays Edward Bernays 25 octobre 2013 07:04

                  Antisémite !


                  • Massada Massada 25 octobre 2013 08:32

                    Non pas antisémitisme !


                    Il faut bien comprendre que la destruction d’Israël est une étape nécessaire au djihad mondial.
                    Les palestiniens ont un proverbe qui dit : Après le samedi vient le dimanche.
                    (Après la destruction des juifs, viendra celle des chrétiens)

                    Pour nous cela fait 60 ans qu’ils essayent, sans succès, mais nous quand on nous frappe la joie gauche on ne tend pas la droite smiley



                  • Edward Bernays Edward Bernays 25 octobre 2013 18:10

                    « mais nous quand on nous frappe la joie gauche on ne tend pas la droite »

                    ça s’est pas beaucoup vu dans les années 40.


                  • cathy30 cathy30 27 octobre 2013 12:53

                    Voilà contre quoi se bat Israël, contre cette ignominie si joliment dit par bernays.

                    Les juifs n’ont rien volé aux arabes, ils ont acheté leurs terres au prix fort et c’est aussi un deal avec le sheik de Jerusalem, après la première guerre mondiale, la terre sainte contre le panarabisme. Mais comme les mahométans ont de la mousse dans les yeux, ils n’iront pas se renseigner, la haine est leur crédo et la base de leur religion.

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