• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Un marché transatlantique, sans le règlement de la crise syrienne et (...)

Un marché transatlantique, sans le règlement de la crise syrienne et israélo-palestinienne, condamnée à n’être qu’une funeste chimère

 Plusieurs personnalités décrivent le marché transatlantique comme potentiellement positif pour l’Europe et les États-Unis. Qu’en est-il dans la réalité ?

 

  1. Préliminaires - Rappel

 Tout d’abord, rappelons la situation économique, financière et monétaire des États-Unis et de l’Europe ? D’emblée, il faut dire que la situation n’est guère optimiste. Depuis la crise financière de 2008, combien de plans de sauvetage ont été activés pour sortir ces économies de la dépression. Plans de sauvetage sur plans de sauvetage se sont suivis sans véritable sortie de crise. Tout au plus une situation stagnante. Ensuite, des politiques d’assouplissement monétaire non conventionnel ont pris la place de ces plans de sauvetage. Qui n’a été au fond qu’une question de sémantique, car la question d’où venait l’argent ? Puisque aussi bien les fonds de sauvetage et les politiques monétaires d’assouplissement non conventionnels équivalaient.

 Tant l’Europe que les États-Unis sont endettés ! Plus encore pour les États-Unis, ils sont le pays le plus endetté du monde. En 2011, la dette publique culminait à 15 000 milliards de dollars en 2011, soit 100% du PIB, et la dette totale (publique, privée…) dépassait les 30 000 milliards de dollars. En 2013, la dette publique a atteint 107%. Et le plafond de la dette est sans cesse augmenté par le Congrès américain, année après année. Il est certain que les États-Unis ne pourront jamais rembourser leur dette au monde. En plein déclin économique, seul Ben Bernanke continue, en 2013, avec l’assentiment du comité monétaire de la Réserve fédérale américaine, d’injecter 85 milliards de dollars par mois en échange de bons de Trésor et de titres hypothécaires, ce qui s’apparente à une « création monétaire ex nihilo-destruction de la dette américaine ». Ben Bernanke n’a pas failli à son surnom d’« helicopter Ben », en référence à la métaphore de Milton Friedman où des dollars sont lâchés du ciel depuis un hélicoptère. Le déversement de liquidités dans l’économie américaine depuis 2008 rend d’ailleurs sceptiques députés et sénateurs américains au point que les membres du Congrès ne lui ont pas renouvelé son mandat. 

 A ce déversement de liquidités dans l’économie mondiale puisque ces liquidités américaines injectés par la FED se retrouvent ensuite logés dans toutes les économies du monde, en particulier en Chine, l’Agence Chine nouvelle n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. A propos du « shutdown », un gel budgétaire qui a mis une partie des administrations centrales au chômage forcé, l’Agence chinoise a déclaré : « Alors que les hommes politiques américains échouent à trouver un accord viable pour refaire fonctionner normalement les institutions politiques dont ils sont si fiersc'est peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d'un monde désaméricanisé . »

  « Les jours inquiétants où les destinées d'autres pays se trouvent dans les mains d'une nation hypocrite doivent prendre fin, et un nouvel ordre mondial doit être mis en place, où toutes les nations (...) verront leurs intérêts respectés et protégés sur un pied d'égalité ».

 On comprend que l’angoisse de la Chine pour ses réserves de change qui comptent environ 3500 milliards de dollars dont plus de 1200 milliards en bons de Trésor américains est parfaitement justifiée.

 L'Europe monétaire et non monétaire, de son côté, ne brille guère de bonne santé économique. Malgré l'euro, la monnaie unique, l'Europe des 18 et le Royaume-Uni avec sa City et sa livre sterling stagnent dans l'incertitude. Eux aussi, plan de sauvetage sur plan de sauvetage et la « même sémantique » a joué, un fond européen de stabilisation qui se transforme en Mécanisme européen de stabilisation pour l’Europe monétaire. C’est dire la crainte du tandem Sarkozy-Merkel-Draghi entre 2009 et 2011 de ne plus savoir comment faire passer la pilule des injections monétaires de la Banque centrale européenne pour le rachat des dettes des pays en cessations de paiements comme c’est le cas de la Grèce et de Chypre ou de l’Espagne, le Portugal, l’Italie qui n’arrivent plus à financer leurs déficits et leurs programmes sociaux compte tenu du chômage élevé. Un dicton arabe dit : « il vaut mieux venir à Dieu nu pour qu’Il t’habille ». Ce qui veut dire se draper de sémantique ne cachera pas la réalité à savoir le mensonge dit aux peuples européens et aux « conséquences » qui peuvent survenir.

 Ainsi, une crise qui envahit toutes les structures économiques et financières occidentales, avec des « répercutions de balancier de création monétaire synchronisée », entre les deux rives de l'Atlantique n’inspire réellement pas à l’optimisme non seulement pour l’Occident mais à son environnement immédiat, le monde arabo-musulman. Pareillement, le Japon joue aussi la « synchronisation » avec ses « abénomics » (politique monétaire non conventionnelle » avec les États-Unis et l’Europe. Cependant, il semble déjà qu’il a déjà choisi son camp, compte tenu des accords qu’il a avec la Chine sur le yuan et le yen, et ses relations économiques préférentielles avec l’Asie.

  Ben Bernanke a annoncé à réduire pour septembre 2013 les injections monétaires de 85 milliards de dollars par mois, une panique a vite pris à Wall Street. Il s’est ensuite rétracté en déclarant qu’il continuera à soutenir l’économie américaine. Il est évident qu’il y a très peu de chance pour que la Réserve fédérale arrête le processus d’assouplissement monétaire non conventionnel. Une réduction de ce processus signifie une réduction de la croissance et celle-ci ne le doit qu’au moteur principal, la « consommation ».

 Morosité et marasme économique caractérisent l'Occident depuis au moins cinq années. Alors que l'Asie reste toujours florissante avec les autres pays émergeants, malgré le ralentissement économique. L'écart de croissance avec l'Occident est appréciable – l’Asie détient désormais une bonne partie du « Travail mondial » ainsi que les instruments de développement qui ont déserté l'Occident. Les firmes de production et les centres de recherches, selon des experts, plafonnent en Asie.
 

  1. Le projet de Partenariat transatlantique ?

 Pour ce qui est du projet de libre-échange entre les États-Unis et l’Europe, il existe en réalité déjà un « partenariat monétaire géostratégique non dit » à l’échelle mondiale. Ce sont les quatre pôles du monde qui émettent les monnaies internationales. Toutes les nations du reste du monde ancrent leurs monnaies convertibles ou non sur un panier de ces monnaies. Les monnaies internationales représentent pour ces quatre pôles un privilège unique dans l’histoire. Ce qui explique le cri d’angoisse lancé par l’Agence Chine nouvelle : « c'est peut-être le bon moment pour une planète abasourdie de commencer à envisager la construction d'un monde désaméricanisé ». Il faudrait encore dire : « déseuropéanisé, déjaponisé ». Evidemment, cette situation est négative pour l’ensemble des peuples, y compris américains et européens. Le « chômage n’a crû en Europe et aux États-Unis que parce que les élites, i.e. les politiques et les économistes ont fait de leurs économies des économies-casino » et qui se sont étendues aux autres économies du monde. Elles croyaient que, disposant des monnaies mondiales, elles pouvaient déréguler la finance mondiale, exporter le travail aux pays du reste du monde, faire taire leurs propres peuples par des programmes sociaux alléchants, sans conséquences pour l’Occident, pensant que les peuples du reste du monde ne pourront que se conformer à l’ordre occidental. Mais c’est se tromper sur l’Histoire.

 Aujourd’hui, la situation s’est renversée. Le partenariat transatlantique auquel les États-Unis et l’Europe s’attellent et que toutes les institutions européennes approuvent permet certes de donner l’espoir dans le sens qu’il est une opportunité historique. Cependant, en s’apparentant à une riposte aux pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), l’Occident a-t-il pensé à l’« absorption occidentale » ? Deux pôles qui produisent des biens et services aux mêmes coûts et qualité pratiquement et donc chers et peu compétitifs par rapport à ceux du rouleau compresseur asiatique, pensent-ils sérieusement sortir de l’ornière où la dépression mondiale qu’ils ont créée les a mis ? L’objectif n’est pas tant les droits de douane qui sont faibles entre les deux rives de l’Atlantique, ni les monnaies qui sont « synchronisées » puisqu’ils sont les seuls détenteurs des monnaies internationales, mais de créer un espace de « libre-échange préférentiel ». En d’autres termes, s’ils ne sont pas compétitifs, au moins avec l’internationalisation du yuan qui a commencé, les États-Unis et l’Europe qui n’ont plus que quelques années pour se préparer à cette échéance, se prémunissent en s’accordant pour créer un système de libre-échange qui les met uni face à la nouvelle zone économique (et monétaire ?) asiatique.

 Echéance qui mettra probablement « fin aux privilèges exorbitants du dollar, de l’euro, de la livre sterling et du yen ». Aujourd’hui, sans ces émissions monétaires sans contreparties physiques, l’Occident n’aurait pu financer totalement ses programmes sociaux ni les déficits de sa balance commerciale avec les pays du reste du monde. Précisément, avec l’internationalisation de fait de la monnaie chinoise, et probablement d’autres monnaies, l’Europe, les États-Unis et le Japon ne pourront plus créer de la monnaie centrale ex nihilo pour acheter les dettes des pays membres et financer la dette publique ni « synchroniser » les émissions monétaires. Tout excès de monnaie sur les marchés monétaires se traduira forcément par une dépréciation de monnaie. Le balancier monétaire entre les deux rives de l’Atlantique ne jouant plus, le dollar et l’euro se déprécieront ensemble face au « yuan ou aux autres monnaies internationales qui viendraient à l’être » des pays du BRICS.

 Il est incontestable qu’une dépréciation du dollar et de l’euro donnera un avantage pour les exportations occidentales qu’il sera à relativiser puisque le yuan combien même il deviendrait plus cher, les exportations chinoises compteront en termes de compétitivité compte tenu du faible coût de la main d’œuvre. D’autre part, les importations européennes et américaines se renchériront, ce qui entraînera un affaiblissement de l’avantage dû à la dépréciation monétaire face à la Chine… Ce qui nous fait dire que l’objectif du marché transatlantique qui est de répondre à l’Asie, par un « libre-échange préférentiel et une relocalisation des entreprises productives », qui n’est en soi qu’un « protectionnisme occidental positif », ne sera pas une véritable solution à même de transformer le partenariat transatlantique en force opérante susceptible de l’équilibrer dans la balance avec l’Asie.

 Dès lors, une question se poserait. « Le partenariat transatlantique répondrait-t-il aux vœux des peuples d’Europe et des États-Unis ? » Si, aujourd’hui, les politiques monétaires d’assouplissement quantitatif non conventionnel permettent aux États-Unis et à l’Europe de financer les dettes publiques des Etats, les déficits commerciaux – le problème de l’augmentation des dettes publiques ne se pose pas puisqu’elles sont libellées par la monnaie du pays émetteur –, et les programmes sociaux, ce qui leur évite des explosions sociales graves comme celles qui ont eu lieu récemment dans le monde arabo-musulman, qu’en sera-t-il quand cette échéance arrive avec un « yuan internationalisé » ? Qui aura les mêmes privilèges que le dollar, i.e. une « monnaie de réserve » et surtout de « compte et de facturation », privilège non détenu par l’euro. Ce partenariat, pourra-il répondre aux besoins des peuples vu que le chômage va probablement « s’amplifier », puisqu’il n’y aura pas de politique d’assouplissement monétaire ni de véritable « locomotive » dans le monde. L’Amérique qui a joué le rôle de locomotive depuis une cinquantaine d’années et la Chine depuis une quinzaine d’années ne vont plus le jouer. La Chine le fera certainement avec les pays du BRICS et les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud, et dans une mesure que l’on ne pourrait pas exactement anticiper. Tout dépendra des nouvelles orientations des relations internationales à venir, surtout occidentales.

 Les conséquences seraient graves, à voir seulement la Bourse de Wall Street qui a très mal réagi à « l’annonce de Ben Bernanke de réduire progressivement les QE », ou encore le « mouvement des indignés » qui s’est essoufflé parce que le système occidental tient encore. Mais, la situation économique mondiale étant en mutation, et le dollar qui aura à perdre ses privilèges exorbitants – les experts du monde entier sont unanimes sur ce point – le partenariat transatlantique ne s’avèrera pas une véritable panacée à l’économie occidentale. Si c’est le cas, et c’est une possibilité réelle, il est probable qu’une grave crise économique, financière et monétaire pourrait frapper les États-Unis et l’Europe à terme. Une situation que l’on pourrait dire du jamais vu, non qu’elle ressemblera à la crise de 1929 ou à celle de 2008 qui ont été brutales et suivies de récession et de dépression, mais à une crise rampante, non brutale au début, mais le devenant progressivement. Ce qui veut dire que le mouvement des « indignés » pourrait renaître et s’étendre y compris avec violence à tous les pays occidentaux. Des flambées sociales qui auraient pour cause la paupérisation progressive des classes moyennes, les classes sociales plus défavorisées le seront encore plus. Les mesures de politique sociale qui ne pourront que se restreindre, pour cause d’une forte dépression économique (et qui risque d’être durable), et la hausse des impôts ne feront qu’amplifier la crise.

 

  1. Un Partenariat transatlantique étendu au monde arabo-musulman ?

 Evidemment, à toute situation extrême, des solutions extrêmes. Ce qui sera inattendu, et on peut le pronostiquer, c’est le changement d’attitude de l’Occident envers le monde arabo-musulman. Il est très vraisemblable que l’Occident prenne conscience que ses munitions s’épuisent, que le « rouleau compresseur asiatique avance », gagnant de plus en plus de positions dans le monde avec l’internationalisation du yuan et la toile qu’il tisse y compris chez ses alliés du BRICS, puisque la Chine aujourd’hui est la véritable meneuse du jeu mondial. Alors que la Russie qui la représente est propulsée au-devant de la scène mondiale et négocie avec l’Occident. Qu’il prendra aussi conscience que le monde arabo-musulman « n’est pas un problème, mais la solution du problème » auquel il fait face. Et le seul moyen pour renverser le rapport des forces est d’en faire un allié au lieu d’un ennemi.

  Ce qui nous amène à dire que toutes les affaires litigeuses qui opposent l’Occident au monde arabo-musulman doivent être revues et appréhendées à la lumière des enjeux qui se posent au monde. Des enjeux qui sont en train de bouleverser toutes les donnes mondiales. Autrement dit, une véritable mutation qui balbutie certes mais se précise de plus en plus, et le monde arabo-musulman fort de plus d’un milliards de musulmans apportent précisément ce qui manque à l’Occident : l’ « absorption occidentale ». La Chine elle-même, pays du Tiers monde, forte environ de 1 milliard 250 millions de Chinois n’a pu se hausser au rang de deuxième puissance économique mondiale que grâce à l’Occident qui a joué le rôle de « locomotive » pour la Chine, i.e. a joué une part considérable dans l’« absorption de la production chinoise ».

 De la même façon, sans le monde arabo-musulman où se trouvent les plus grands gisements de pétrole du monde, une donnée géostratégique majeure, l’Occident qui a pour seuls alliés les « pétromonarchies arabes » et « Israël » (insuffisants) continuera de s’enfoncer dans la crise. Toute guerre ou tout conflit ne fera que disperser ses forces au bénéfice de l’Asie, en particulier de la Chine. La Chine sait que le temps travaille pour elle, et que, dans moins d’une décennie, la situation mondiale aura évolué considérablement.

  Aussi peut-on dire que les élites occidentales seront assez avisées pour comprendre où se trouvent leur intérêt, comme la Chine sait, et le Japon avait su avant elle, que son intérêt est dans son immédiat proche, i.e. les pays d’Asie. Par conséquent, l’Occident, en rompant avec la politique négative du passé, en créant une véritable coopération basée sur une politique « gagnant-gagnant » véritable, en aidant à la fois les peuples et les gouvernements musulmans, en prônant la réconciliation, en s’efforçant de mettre fin au conflit en Afghanistan, en Syrie, en Palestine, en Irak, en Somalie, au Soudan, et ailleurs, en reconnaissant le droit de l’Iran dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, en forçant Israël à coopérer avec les Palestiniens pour la création d’un Etat viable, y compris en lui coupant les vivres, i.e. les milliards de dollars qui proviennent du pétrole arabe (via la FED), ils peuvent alors espérer avec l’Europe relancer non seulement leurs économies dans des échanges fructueux avec le monde musulman, ce qui se traduit par une baisse conséquente du chômage, et des millions d’Européens et d’Américains pourraient sortir de la « non-existence », de la « non-dignité » dès lors qu’ils auront un emploi salarié qui leur donne sens à la vie, mais en sus, à défaut de garder la prééminence de la puissance mondiale, ils continueront de compter comme une puissance majeure dans le monde à l’instar de l’Asie en marche.

  Il en sera de même pour les peuples arabo-musulmans dont l’inégalité est criante entre les élites et les classes sociales, et un espoir pour les arabo-musulmans pour prendre leur destinée en mains à l’instar des autres pays du monde. En dehors de toute dictature. Ce qui explique d’ailleurs en partie les guerres civiles, fratricides, les crises politiques et sociales dans le monde arabo-musulman, et l’utilisation de l’Islam à des fins politiques, détourné de son message. Et l’Occident et Israël y soufflent sur les braises.

 Enfin, que l’Amérique cesse de dire qu’elle a une mission planétaire, une bêtise due à l’aveuglement de la « puissance de l’impuissance » (terme emprunté au politologue français Bertrand Badie). Car si c’était le cas, le monde aurait été moins hostile, et les peuples plus heureux.

 

Medjdoub Hamed

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde.com

 

Note : 

 

L’incroyable destinée du dollar, de l’euro, de la livre sterling et du yen dans les destinées du monde. Par Medjdoub hamed

http://www.agoravox.fr/tribune-libre

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.33/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

4 réactions à cet article    


  • soi même 6 novembre 2013 09:28

    bonjour Hamed, « Un Partenariat transatlantique étendu au monde arabo-musulman ?  » j,’ai un gros doute que cela soit leurs préoccupations , pour avoir une idée des enjeux nord Americain, il est toujours intéressant de se refere au carte qui peuve paraitre dans des articles.
    Et justement il y a une carte qui est parue en septemvre 1990 dans le The Economic à Londres, qui montre ce qui est tenté d’être réalisé aujourd’hui.

    http://libmu.lt/wp-content/uploads/cartedumonde.jpg

    http://libmu.lt/share/images/activistes/carte-du-monde-futur-1990/

    Il y aussi un autre traité très important qui est tous aussi important et qui passe pour nous actuellement au second plan et pourtant confirme des intentions stratégique de grande ampleurs.

    ( Les Etats-Unis ont signé, vendredi 25 août 2006, un traité commercial avec l`Asean (Association des nations du Sud-Est), qui vise probablement à gêner la Chine dans sa zone d`influence.
    C`est la représentante américaine au Commerce (USTR), Susan Schwab, qui a signé les  ?Dispositions-Cadre pour le Commerce et l`Investissement" (Trade and Investment Framework Arrangement, TIFA), lors d`une réunion avec les ministres de l`Economie de l`Asean à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne. )

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_des_nations_de_l%27Asie_du_Sud-Est

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_libre-%C3%A9change_nord-am%C3%A9ricain

    Du fait même que l’Amérique est dans une nutation sociétal de grande ampleur, je suis pas sur qu’il est souhaitable d’avoir des accord qui vont plus nous liés à ce pays qui prépare un avenir sombre.

    http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/la-montee-de-la-dictature-et-du-41585

     


    • alinea Alinea 6 novembre 2013 15:09

      Peut-être les dirigeants occidentaux ont-ils perdu jusqu’à la notion de coopération ? Depuis le temps que tout se fait en force, en guerres, en pressions..
      En tout cas, dans ce gigantesque jeu de Go, je ne vois guère de Démocratie ni de peuples !!


      • Xenozoid 6 novembre 2013 15:12

        pouquoi s’étonner d’une evolurion du pouvoir ?


        • Laurenzola Laurenzola 6 novembre 2013 21:46

          La seule façon d’échapper au KO est la mise en oeuvre d’urgence d’une véritable politique de coopération à l’échelle internationale, ceci dans l’intérêt de chacun.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Hamed


Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès