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Les avancées récentes sur l’origine abiotique du pétrole et du gaz

Où en sont réellement les réserves pétrolifères ? Qui croire en matière de leur juste évaluation ? La théorie abiotique est à prendre en considération pour une nouvelle approche de la structure, la localisation et l'importance réelle des réserves d'hydrocarbure.

Note : Les données géologiques présentées appuient uniquement la théorie abiotique du pétrole. Ils ne prennent pas partie sur la théorie biologique.

Selon la théorie communément admise en Occident par la géologie, une infime fraction des roches sédimentaires est transformée en réserves d’hydrocarbures (gaz et pétrole notamment) sur des gammes de temps allant de la dizaine à la centaine de millions d’années.

De cette théorie, découle un fait majeur, les réserves d’hydrocarbures sont contraintes par les temps géologiques, largement supérieurs à ceux de notre civilisation. Cette limite a été théorisée par le géophysicien Marion King Hubbert. Elle indique que nos réserves en gaz et en pétrole ne vont plus être suffisantes dans un futur proche pour assurer la croissance de la population mondiale et son mode de consommation [1][2].

A l’opposé total de cette théorie, des chercheurs russes et ukrainiens ont suggéré dans les années 40-50 que la majeure partie du pétrole et du gaz se formerait de manière abiotique (non biologique) à l’intérieur de la terre. Selon cette théorie dont un historique a été écrit en 2006 [3], nos réserves en gaz et en pétrole sont largement sous-estimées.

Cet article synthétise les dernières avancées sur cette théorie qui révolutionne notre rapport aux réserves d’hydrocarbures, notamment à partir des travaux de Vladimir G. Kutcherov, Vladilen A. Krayushkin et d’Anton Kolesnikov [4][5].


I - Théorie de l’origine abiotique des hydrocarbures et résultats expérimentaux 

Cette théorie explique que les composés d’hydrocarbures sont générés dans le manteau terrestre (enveloppe terrestre comprise entre 30 km et 2900 km de profondeur). Ces composés migrent à travers des failles profondes dans la croûte (enveloppe terrestre comprise entre 0 et 30 km de profondeur), pour s’accumuler dans des réservoirs géologiques localisés dans le socle cristallin constitué de roches magmatiques et métamorphiques et dans les dépôts sédimentaires superficiels.

Le pétrole aurait donc aussi une origine minérale en plus d'une origine biologique.

Cette théorie était difficilement expérimentable jusqu'à tout récemment car il était impossible à l’homme de reproduire les conditions du manteau supérieur. Cependant, grâce à l’amélioration récente des techniques d’expérimentation et d’analyse chimique du manteau supérieur, les résultats obtenus par des groupes de recherches indépendants dans différents laboratoires confirment le postulat de la théorie abiotique.

Dans le manteau terrestre, des hydrocarbures lourds (éthane, butane, propane) peuvent spontanément se former entre 70 et 250 km de profondeur, à partir du méthane, et migrer à la surface pour donner des gisements de gaz et de pétrole. Ces résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature en 2009 [6].

A travers le monde, l’étude chimique sur :
- des gisements gaziers et pétroliers,
- des inclusions de fluides d’hydrocarbures emprisonnés par des diamants formés dans le manteau,
- ou encore sur des systèmes hydrothermaux océaniques
indique bien que des fluides d’hydrocarbures migrent verticalement du manteau pour s’accumuler dans la croûte [4][7][8][9][10][11].

II - La structure, la localisation et la taille des gisements de pétroles et de gaz, des arguments majeurs pour une origine abiotique

A) La structure des gisements de gaz et de pétrole

A partir des lois hydrodynamiques utilisées par la théorie biologique, qui veut que le gaz s'accumule en gisement, la structure en cuvette (= forme dite en synclinal) des bassins sédimentaires ne doit pas permettre la concentration de gaz. Or, les auteurs ont étudié de nombreux gisements de gaz situés dans des bassins sédimentaires, par exemple à Milk River (Alberta, Canada) ou San Juan (Colorado, États-Unis).

Un autre exemple mettant à mal la théorie biologique est le bassin de Dnieper-Donestk (Ukraine). En effet, la structure du flanc nord de ce bassin ne permet pas l’accumulation de pétrole commercialisable en gisement. Or dans les années 80-90, 67 forages ont été effectués et 37 ont permis une production commerciale dans ce secteur. Actuellement, il en existe 50.


B) La localisation des gisements gaziers et pétroliers


Le socle cristallin

496 gisements de gaz et de pétrole ont des réserves qui se situent partiellement ou entièrement dans le socle cristallin non sédimentaire. Ce qui est normalement impossible par la théorie biologique qui stipule que les hydrocarbures ne doivent se former et être stockés que dans les sédiments qui sont situés au dessus du socle cristallin.

Le bassin de Dnieper-Donestk (Ukraine) en est un exemple majeur. 15 réservoirs de gaz et de pétroles s’intercalent entre les roches sédimentaires et le socle cristallin et 5 réservoirs d’hydrocarbures ont été trouvés dans le socle cristallin à des profondeurs parfois supérieures à 760 m en dessous du sommet du socle.

La profondeur

Selon la théorie biologique de formation du pétrole, la profondeur de formation du pétrole se situe entre 2 à 4 kilomètres de profondeur (= Fenêtre à huile), et dans des cas exceptionnels à un maximum de 8 km. A des profondeurs plus grandes, la température augmente et fait disparaître les réserves de pétroles au profit du gaz.

Contredisant totalement la théorie biologique, 1000 gisements de pétrole et/ou de gaz sont exploités dans le monde (Russie, Ukraine, USA, Mexique) avec des forages allant à des profondeurs comprises entre -4500 mètres et -10685 m dans le sous-sol.

Les cratères d’impact météoritiques

De nombreux gisements de gaz et de pétrole exploitables sont localisés dans d’anciens cratères d’impact météoritiques qui ont frappé la terre au cours des temps géologiques (Golfe du Mexique, États-Unis).
Kutcherov, Kolesnikov et Krayushkin expliquent que ces impacts permettent aux hydrocarbures abiotiques formés dans le manteau de remonter et de s’accumuler en gisement de gaz et de pétrole dans les cratères d’impact.
Cette hypothèse indique qu’il existe de nombreux gisements de gaz et de pétroles inexploités car tous les cratères d’impact n’ont pas encore été découverts.

C) La taille des gisements gaziers et pétroliers

Dans de nombreux bassins sédimentaires où sont localisés de grands gisements de gaz et de pétrole (Arabie Saoudite, Venezuela, Canada, Russie), les réserves estimées à partir des techniques modernes sont en désaccord avec les volumes prévus par une origine biologique de ces gisements.

III - Des réserves de gaz et de pétroles largement sous-estimées

A partir de calculs de densité sur des inclusions de fluides d’hydrocarbures dans des diamants, Kutcherov, Krayushkin et Kolesnikov indiquent que potentiellement nos réserves de gaz et de pétroles pourraient être multipliées d’un facteur de l’ordre du million.
De plus, ils soulignent que l’estimation des réserves d’hydrates de gaz contenus au fond des océans et l’avancée des techniques pour en extraire le gaz pourraient fournir à notre civilisation ce combustible pour plusieurs milliers d’années.

Pour finir, de nombreuses preuves de remplissage de gisements ont été observées. L’un des exemples le plus important est le gisement de pétrole dans la République du Tatarstan (Russie). Les chercheurs russes ont montré que des réserves de pétrole sont périodiquement réalimentées par des hydrocarbures légers (gaz), provenant du manteau terrestre [11][12].


Conclusion 
 

Les conclusions générales des auteurs sont les suivantes :
- Les résultats expérimentaux et les investigations géologiques indiquent que des composés d’hydrocarbures peuvent être formés dans les conditions pression/température du manteau, avoir migré à travers des failles profondes et former des dépôts de gaz et de pétrole dans tout type de roche et de position structurale.
- La théorie abiotique du pétrole confirme la présence d’énormes ressources non-exhaustives d’hydrocarbures sur notre planète au fond des océans. Cette théorie permet le développement d’une nouvelle approche pour l’exploration pétrolière et réexamine la structure, la taille et la localisation des réserves d’hydrocarbures.

Article publié antérieurement sur http://www.erbretagne.fr
 

Sources :

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trole

[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_p%C3%A9trolier 

[3] « Abiogenic Origin of Hydrocarbons : An Historical Overview » par Geoffrey P. Glasby,Resource Geology, vol. 56, no 1, 2006, p. 83–96 (ISSN 1344-1698 et 1751-3928).

[4] « Deep-seated abiogenic origin of petroleum : from geological assessment to physical theory » par Vladimir G. Kutcherov et Vladilen A. Krayushkin, Reviews of Geophysics, vol. 48, VOL. 48, RG1001, doi:10.1029/2008RG000270, 2010.

[5] Hydrocarbon de Vladimir Kutcherov et Anton Kolesnikov, 2013.

[6] « Methane-derived hydrocarbons produced under upper-mantle conditions » par Kolesnikov A., V.G. Kutcherov, A.F. Goncharov, Nature Geoscience, 2, 566 – 570, 2009.

[7] « Unravelling abiogenic and biogenic sources of methane in the Earth's deep subsurface » par B. Sherwood Lollar, G. Lacrampe-Couloume, G.F. Slater, J. Ward, D.P. Moser, T.M. Gihring, L.-H. Lin et T.C. Onstott, Chemical Geology, vol. 226, no 3-4, février 2006, p. 328–33.

[8] « About Isotopic Composition of Oil and Bitumoids of the South-Tatarian Arch » par R. Gottikh, B. Pisotskiy, et I. Plotnikova, EGU General Assembly 2009, Vol. 11, EGU2009-2304, 2009 (http://meetingorganizer.copernicus.org/EGU2009/EGU2009-2304.pdf).

[9] « Oil as a Product of the Mantle » par Kirill Ivanov (1) et Yuri Fedorov, EGU General Assembly 2010, Vol. 12, EGU2010-5751 (http://meetingorganizer.copernicus.org/EGU2010/EGU2010-5751.pdf).

[10] « Regarding oil deep origin and some consequences for oil and gas geology » par Kirill Ivanov (1), Yuri Fyodorov (2), Vladimir Pisetski (3) and Olga Pogromskaya (1), EGU General Assembly 2011, Vol. 13, EGU2011-8291, 2011 (http://meetingorganizer.copernicus.org/EGU2011/EGU2011-8291.pdf).

[11] « Nonconventional hydrocarbon targets in the crystalline basement, and the problem of the recent replenishment of hydrocarbon reserves » par Irina N. Plotnikova, Journal of Geochemical Exploration, Volume 89, Issues 1–3, April–June 2006, Pages 335-338.

[12] « Investigation of the up-to-date process of the replenishment of hydrocarbon reserves » par Renat Kh. Muslimov et Irina N. Plotnikova, Journal of Geochemical Exploration, Volume 101, Issue 1, April 2009, Page 72.

 


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33 réactions à cet article    


  • Laurenzola Laurenzola 9 novembre 2013 11:54

    Miser sur les ressources non renouvelables comme le pétrole ou le gaz, présente un double inconvénient :

    Celui d’augmenter la quantité de CO2 dans l’atmosphère, sans pouvoir en mesurer réellement les conséquences à long terme.

    Ne pas favoriser une transition énergétique, misant sur une optimisation des ressources, plutôt que de transformer notre planète en une poubelle géante.


    • njama njama 9 novembre 2013 13:09

      @ Laurenzola

      le question du CO2 est très controversée (mais ce n’est pas le sujet ici), en partie (je crois) pour faire perdurer encore le nucléaire qui en émet peu (et dont l’investissement fut très coûteux), mais dont les conséquences écologiques peuvent être bien plus graves à moyen et long terme que les pollutions d’énergies fossiles ...

      merci à l’@uteur pour cette petite synthèse

      Autant je pense que la thèse de la formation biologique du pétrole pouvait passer pour crédible dans des gisements de faibles profondeurs, dans des zones géologiques sédimentaires ..., autant elle est complément incroyable concernant les forages très profonds de plusieurs kilomètres comme ici à 6700 m, où alors il faudrait nécessairement expliquer soit l’accroissement de l’épaisseur de la croûte terrestre de plusieurs milliers de mètres (? ?? ...) , soit comment il serait arrivé à être enfoui de manière aussi profonde (ce qui me semble contraire aux questions de pressions et de températures).

      D’autre part les récentes découvertes de nombreux gisements (qui contredisent toutes les conjectures du peak oil du pétrole biologique) tendent également à démontrer la validité de la thèse abiotique.

      Accessoirement je constate - mais je suis peut-être mauvaise langue smiley - que les exploitations pétrolières de plus en plus nombreuses en off-shore mettent les consortiums pétroliers et investisseurs à l’abri d’éventuelles nationalisations de ces ressources qui pourraient interférer sur les prix de distribution, les Etats sans être forcément actionnaires émargeant également d’importants revenus fiscaux TIPP_TVA dessus aussi.
       
      Si vous avez quelques précisions de ce côté-là, merci ...
       


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 9 novembre 2013 20:57

      La théorie du Peak oil et cacher l’existence du pétrole abiotique sont quand même bienvenue pour justifier la hausse des coûts énergétiques, les marges sont plus confortables pour ceux qui en profitent.

      Il y a de quoi être complètement schizophrène car d’un autre côté, la prise de conscience de l’existence par les masses, du pétrole abiotique lui signifierait la possibilité de continuer à envahir et à souiller la planète de toutes les matières issues de la pétrochimie.

      Il faut que la conscience humaine évolue vers la sagesse (avec disparition de l’esprit de compétition), la sagesse passant par la prise de la conscience que nous faisons partie d’un tout qu’il faut respecter et aimer.


    • Onecinikiou 10 novembre 2013 00:30

      @ Njama,


      Donc selon vous le GIEC publie régulièrement des conclusions alarmistes sur l’augmentation du taux de CO2 d’origine anthropique afin de favoriser l’énergie nucléaire... ?

      Mon sentiment oscille entre dépit et consternation.

    • njama njama 10 novembre 2013 14:04

      @ onecinikiou

      Le GIEC est une émanation du G7 (ou G8). L indépendance du GIEC n’est pas avérée.
      Je n’ai pas dit « favoriser » l’énergie nucléaire, mais au moins la maintenir un certain temps vu les investissements colossaux et l’indépendance stratégique qu’elle apporte. On vient encore de prolonger leur durée de vie de 10 ans . Si on envisageait sa suppression, cette mutation ne pourrait que se faire sur au minimum une paire de décennies, ce qui pourrait expliquer le peu d’enthousiasme de la classe politique de gauche ou de droite pour les énergies renouvelables depuis que l’écologie s’est invitée dans le débat public et politique en 1974 avec René Dumont « père spirituel » de l’écologie politique du moins en France. Faute de pouvoir ignorer ces revendications d’une technologie plus écologiques, on nous met bien quelques éoliennes par ci par là pour donner le change qu’on s’y intéresse un peu, tout comme l’on prend de petites décisions pour l’environnement.

      La distribution de l’électricité (comme d’autres énergies) est un monopole d’état.
      Marcel, 81 ans, privé de courant pour avoir produit son électricité

      Indépendamment de la compréhension scientifiques des effets sur l’environnement liée à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (quelles qu’en soient les causes), la question du Marché Carbone est également très controversée, car elle est loin d’être dénuée d’intérêts divers, politiques, industriels, ... et disons-le aussi en filigrane « colonialiste ».

      de là donc à propager la théorie (l’’idéologie) du réchauffement climatique dû au CO2 (Protocole de Kyoto, Sommet de Copenhague), par un lobbying médiatique intense compte-tenu de ces enjeux économiques importants il n’y aurait qu’un pas ...
      Vu l’enthousiasme un peu trop débordant et tapageur de la communauté politique internationale si vite ralliée à ces « thèses », vu l’empressement (suspect) suscité un peu contradictoire avec une réflexion posée sur ce sujet, vu les controverses existantes en différentes thèses scientifiques ... effectivement nous avons de bonnes raisons de « suspecter » l’honnêteté du postulat du réchauffement climatique du au CO2, en tout cas suffisamment pour que cette question du CO2 ne soit pas fermée et dogmatique.

      Bienvenue sur le site de la controverse du Marché Carbone

      « La première question éthique de la controverse est presque philosophique : L’atmosphère peut être considéré comme un bien commun, est-il dès lors acceptable que certains se l’approprient ? L’air, dont une qualité suffisante est nécessaire à la vie humaine, devient une marchandise comme une autre. Au même titre que l’eau, la question d’un droit à un accès à un air propre se pose. »

      « La seconde question éthique est celle du développement des pays pauvres. Les pays industrialisés se sont développés en émettant fortement des gaz à effet de serre ; restreindre le droit à polluer des Pays en Voie de Développement (PVD) reviendrait à les priver de leur croissance économique. La Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) répond à cette demande des PVD en les libérant des quotas d’émissions de GES. En vertu de ce principe, la Chine, pays émergent et premier émetteur de GES au monde, n’est aujourd’hui soumise à aucune restriction. »


    • thandalas 9 novembre 2013 14:11

      Ah ben tout va bien alors, continuons à polluer à tout va ! il y a encore plein de pétrole qu’on vous dit ! Comme par hasard cette théorie ressort au grand jour juste quand on commence à essayer de réfléchir à un d’autre modèles économiques non basés sur les énergies fossile.

      Toujours ces chiens de gardes travaillant servilement pour leur maitres afin de promouvoir un système qui nous rend dépendant.

      Ps : je n’accuse pas l’auteur d’être un chien de garde, le ton de son article étant neutre.


      • njama njama 9 novembre 2013 14:52


        @ thandalas
        votre commentaire est un peu hors sujet, mais pour vous répondre :
        on dénombre au moins 22 causes * différentes qui peuvent influer sur le changement climatique. Les énergies fossiles ne seraient donc pas les seules responsables ...
        * document en anglais.
        Earth’s climate is very complex. Below you have a summary of key factors important in affecting Earth’s climate.

        Le taux de CO2 augmente corrélativement avec la température. voir le graphique : Ice cores analyses Antartica
        Ce n’est pas le CO2 qui provoque le réchauffement, n’inversez pas. Jamais une seule molécule de CO2 n’a dégagé la moindre calorie. Il ne faut pas confondre réaction chimique, avec l’énergie qu’elle libère, ni avec les produits qu’elle crée.
        Une centrale nucléaire dégage autant de calories dans l’atmosphère qu’une centrale thermique, à rendement énergétique égal bien sûr. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Vertu des centrales nucléaires, à défaut d’y voir les inconvénients polluants sur des temps très longs, elles ne dégagent surtout que de la vapeur d’eau sans aucun CO2. Inconvénient de toutes énergies fossiles, charbon, bois, pétrole, de dégager ce résidu de matière organique qu’est le CO2.

        Le réchauffement global n’est pas confirmé par les données ! (dsl le lien vers la page est mort)
        Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans
        Réchauffement global de 0,53 deg C de 1911 à 1944, soit 33 ans
        Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans
        Réchauffement global de 0,67 deg C de 1976 à 1998, soit 22 ans.

        The last thousand years in Europe Climatic changes

        Petit âge glaciaire moyen-âge
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciaire

        Janvier 1565 Bruegel l’ancien « les chasseurs dans la neige »

        Les différentes théories du réchauffement climatique


      • aberlainnard 9 novembre 2013 15:28

        à thandalas


        ’’Le taux de CO2 augmente corrélativement avec la température. ’’

        Et inversement aussi ! ! !


      • aberlainnard 9 novembre 2013 16:03

        à njama

        Mon commentaire précédent était destiné à njama et non à thandalas

        J’ajoute à cela au sujet de votre affirmation : ’’ Jamais une seule molécule de CO2 n’a dégagé la moindre calorie.’’
        Qui prétend le contraire ?
        Par contre, le taux CO2 dans l’atmosphère contribue à l’effet dit ’’de serre’’ et donc au réchauffement de l’atmosphère. Même les personnalités scientifiques les plus ’’anti-réchauffistes’’ ne peuvent qu’être d’accord avec ça. Ce qu’ils contestent, c’est l’amplitude du phénomène par rapport aux autres facteurs et la responsabilité attribuée aux activités humaines dans cette affaire
        Cela dit, inversement, aucun ’’réchauffiste’’ sérieux ne niera que l’augmentation de la température de l’atmosphère a une incidence sur le degré de concentration de CO2. Les deux phénomènes s’amplifient l’un l’autre.



      • amipb amipb 9 novembre 2013 20:12

        Le CO2 ne dégage pas de calorie, mais piège le rayonnement réfléchissant de la Terre et fait fonctionner l’atmosphère comme une cocotte minute.

        Etonnant tout de même de voir qu’en 2013 et malgré un consensus de plus en plus grand, ainsi que des explications que n’importe quel enfant pourrait comprendre, on trouve encore des gens pour dire que l’énorme pollution humaine n’a absolument pas d’impact sur le climat.

        A votre avis, pourquoi chercher-t-on du pétrole dans l’arctique en ce moment ? Parce qu’elle s’étend ou parce qu’elle fond ?


      • njama njama 10 novembre 2013 00:11

        @ amitalicipb

        Que suis-je vraiment super hyper bête, j’me donne_donne_trois_claques_d’être _aussi_con (mea culpa), nom de diou, les périodes de glaciation c’était juste parce qu’il n’y avait pas assez d’humains sur la terre ! ou trop de fientes de dinosaures smiley

        il ne s’agit pas de nier l’impact de la pollution humaine sur le climat (très relative vue de ma lorgnette compte-tenu de la masse atmosphérique, et de l’incidence de l’inertie thermique des océans [...] )

        Sous vos airs zen, vous ne répondez pas au sujet de l’article amipb sur la question origine biologique ou abiotique ?


      • njama njama 10 novembre 2013 00:19

         @ aberlainnard

        ’Le taux de CO2 augmente corrélativement avec la température. ’’
        Et inversement aussi ! ! !

        non pas du tout, sauf si vous imagineriez que le CO2 serait le seul facteur de l’augmentation de la température. Or cela ne se peut ... or les plants consomment du CO2 ...(par ex.)


      • Onecinikiou 10 novembre 2013 00:45

        @ Njama,


        1/ Vous niez semble-t-il une tendance au réchauffement global de la température de la basse atmosphère ces 150 dernières années, alors que vous ne trouverez pas, même parmi les plus réfractaires des climato-sceptiques, de scientifiques pour la contester.

        2/ Il n’est pas contestable, ni d’ailleurs contesté là non plus par personne, que l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère est principalement due, sur cette période, aux émissions d’origine anthropique.

        3/ Le point litigieux et qui fait débat dans la communauté scientifique mondiale est bien de savoir si cette augmentation dudit taux est directement responsable de l’augmentation de la température corrélativement à celle-ci. Autrement dit, si l’activité humaine depuis la révolution industrielle est oui ou non responsable de l’augmentation de la température à l’échelle du globe. Le GIEC soutient que oui, avec une probabilité très forte. D’autres soutiennent par exemple (Courtillot pour ne citer que lui) que l’augmentation de l’activité solaire serait lui le principal responsable de cette augmentation. 

        Le débat est ouvert, et doit demeurer ouvert par principe, sinon nous ne sommes plus dans la science mais dans le dogme et la croyance irraisonnée, même si il est vrai que le débat est plutôt monopolisé, voire verrouillé, par les tenants du réchauffement d’origine anthropique.

      • Bertrand Loubard 9 novembre 2013 14:18

        L’origine du gaz du lac Kivu semble bien être en grande partie mantellique (25 % méthane ; 75 % CO2 + des traces de soufre, etc.…). La teneur en CH4 d’origine organique serait mineure. C’est au cours d’études menées par l’UCB dans les années 50-60 sur ce gaz, que la présence d’isotopes d’hélium absents dans les « gaz de marais normaux » aurait démontré le caractère « natif » de ce gaz. La présence d’hydrocarbures dans les zones avoisinant les fossés tectoniques continentaux et marins serait également vérifiée, d’Alep à la Mer Rouge et jusqu’au lac Albert. Les rifts océaniques pourraient peut-être, également, des zones de « ressources » en hydrocarbures. La théorie de Thomas Gold, avancée dès les années 80, pose également la question de l’origine non « fossile » des hydrocarbures comme exposée dans son livre « The Deep Hot Biosphère » (ISBN 0-387-98546-8). La question de l’« exploitabilité » reste évidemment posée….


        • njama njama 9 novembre 2013 14:57


          Merci pour la référence à cette
          théorie de Thomas Gold.
          Si l
          a question de l’« exploitabilité » reste évidemment posée…. question très technique avant tout, la question de l’épuisement et de la rareté ne l’est plus, et adieu les spéculations sur le peak oil ...


        • marmor 9 novembre 2013 15:23

          Chut, il ne faut pas en parler. Il vaut mieux laisser croire qu’il n’y en aura plus bientôt, ça permet de le vendre plus cher !! chut..... Et puis le rechauffement climatique, ce n’est la faute que de la combustion du pétrole.... chut....


          • HELIOS HELIOS 9 novembre 2013 16:52

            Et puis le rechauffement climatique, ce n’est la faute que de la combustion du pétrole.... chut...

            Je rajouterai même que le rechauffement climatique n’est du qu’au CO2 degagé par la combustion du petrole et pire, que c’est seulement celui brulé dans les voitures qui degage ce CO2...

            Un peu comme les particules fines issue des moteurs diesels (18% du petrole brulé) les autres moteurs (comme les trains, les bateaux, les avions, les groupes electrogenes et ... les cheminées, tout ça (82%, oui, oui, 82%) n’emet JAMAIS de particules, n’est-ce pas ?

            Allons, on taxe les voitures (bonus/malus), les camions, (on appelle ça « ecotaxe » qui au passage ne consomment pas lorsqu’ils roulent sur des autoroutes payantes), on engraisse au passage les copains et leurs portiques a 1 Millions d’Euros l’un, je fais les même pour 10% du prix)... bref, vous avez raison, le peytrole c’est le rechauffement.. du porte monnaie aussi !!!!


          • aberlainnard 9 novembre 2013 15:24

            La lecture de cet article conduit à se poser un certain nombre de questions.

            Première remarque : tous les champs actuellement en exploitation, ont été découverts par des méthodes tenant compte de l’hypothèse de formation ‘’biologique’’ pétrole.

            En admettant même que cette théorie ‘’abiotique’’ soit un jour vérifiée, il n’est pas du tout certain que cela apporte une solution à la crise énergétique liée aux ressources en hydrocarbures.

            Dans un futur immédiat, il semble techniquement difficilement concevable et économiquement exclu d’aller chercher ces produits aux profondeurs où ils se forment, ‘’entre 30 km et 2900 km’’. Il ne faut donc compter que sur leur migration naturelle vers des réservoirs géologiques situés à une distance plus proche de la surface, ‘’entre 0 et 30 km de profondeur’’. Quand on sait quelles difficultés les pétroliers rencontrent pour exploiter des puits au-delà de 5 000 m ou 10 000 m, on voit mal comment ils pourraient maîtriser des forages opérés, à de plus grandes profondeurs, au travers toutes sortes de couches géologiques et nappes phréatiques pouvant être plus ou moins chargées de produits agressifs et toxiques, a fortiori quand il s’agit d’exploitations ‘’offshore’’.

            L’auteur donne à l’appui de la théorie de la formation ‘’abiotique’’ du pétrole l’exemple de nombreux champs déjà exploités qui ont été découverts selon des méthodes de recherche géologique tenant compte de l’hypothèse de la formation ‘’biologique’’ du pétrole (Russie, Ukraine, USA, Mexique). En découvririons-nous forcément beaucoup plus s’il n’était tenu compte que de formations géologiques aptes à constituer des réservoirs pièges sans se préoccuper de l’existence ou non des roches sédimentaires propres à l’hypothèse ‘’biologique’ ?

            On ne peut forer au hasard. Comment alors déterminer, parmi ces réservoirs possibles, ceux qui seraient situés favorablement par rapport aux poches de formation ‘’abiotique’’ du manteau supérieur à quelques centaines ou milliers de km sous le plancher des vaches ? Il faudrait être en mesure, premièrement, de déterminer l’existence, la position et les dimensions de ces poches et, ensuite, connaître avec précision la structure de toutes les couches géologiques intermédiaires pour étudier le cheminement probable de ce pétrole et de ces gaz dans toute leur dispersion envisageable au cours des quelques centaines ou milliers de km parcourus vers leurs réservoirs possibles. Peut-on, dans un proche avenir compatible avec nos besoins en pétrole, espérer la mise au point d’une méthode d’exploration suffisamment précise pour ne pas forer au hasard dans de telles conditions ?

            Une autre question se pose. Quelle est la vitesse de migration que ce pétrole ‘’abiotique’’ devrait avoir pour assurer le renouvellement pérenne d’une ressource consommée à un rythme tendanciel qui se voudrait toujours croissant pour faire plaisir aux économistes classiques, puisque la croissance économique tant recherchée ne peut être dissociée d’une consommation d’énergie croissante ? On se heurte, semble-t-il là, à une nouvelle limite physique qui n’est peut-être guère plus favorable à celle du pétrole ‘’biologique’’.

            Parmi les derniers exemples cités comme des champs compatibles avec origine ‘’abiotique’’ (Russie, Ukraine, USA, Mexique), les déplétions constatées dans certains de ces champs en exploitation suivent la courbe de Hubbert sans bénéficier apparemment d’une ré alimentation suffisante provenant des profondeurs, pour compenser durablement le phénomène de déplétion. 

             

            Et puis, serait-ce simplement souhaitable de voir cette civilisation du pétrole se développer sans limites quand nous constatons les dégâts qu’elle induit déjà directement et indirectement à l’environnement dans lequel nous devons vivre ?

             

             

             

             


            • cassandre4 cassandre4 9 novembre 2013 16:10

               Autre évidence,mais curieusement jamais évoquée, si à l’inverse on parvient à réduire de façon drastique le taux de co² dans l’atmosphère, qu’adviendra il de la végétation, ? qui elle à besoin de co².

               Quelqu’un peut il me répondre ?


              • le crocodile 9 novembre 2013 16:20

                cassandre4
                le petit probléme est que , au train où va le déboisement de la planète , comme en Amazonie et autres forêts tropicales , le poumon de la planète , comment va t on se débarrasser du CO2 quand il n´y aura plus d´arbres ?


              • Dapi 9 novembre 2013 16:40

                Et comment expliquez-vous, si l’origine du pétrole n’est pas biologique, qu’un ingénieur français ai réussi à faire du « pétrole bleu » à partir d’algue et de CO2 au sud est de l’Espagne ?


                • njama njama 9 novembre 2013 18:29

                  de la même façon que l’on peut reproduire d’autres molécules par synthèse, suffit déjà à la base de connaître sa composition, de rassembler les « bons ingrédients » ... puis un peu de savoir-faire chimique pour qu’ils s’associent.
                  Cette expérience du « pétrole bleu » ne résout absolument pas cette équation biologique ou biotique ?


                • Laury 9 novembre 2013 17:29

                  Voila encore un exemple de la tromperie mondial les prix énergies sont surévalué de 1000 %
                  Une preuve déjà ancienne ,lien :
                  http://www.karmapolis.be/pipeline/petrole.html .

                  Honte au nouvel ordre mondial qui laisse des millions de personnes sans énergies.


                  • mimi45140 9 novembre 2013 19:10

                    Bande de rabat joie, moi je suis content , il vas rester plein de pétrole aux chalutiers pour pécher le dernier poisson des océans 

                    ps : je l ai déja réservé 

                    • didier 10 novembre 2013 00:44

                      http://www.pensee-unique.fr/

                      Site de climatologues septiques
                      Très bonne qualité...


                      • yt75 10 novembre 2013 10:43

                        Pour les personnes intéressées par des informations sérieuses, 

                        ci dessous les principaux graphiques de la dernière synthèse gaz et liquides de Laherrère (ancien patron techniques d’exploration de groupe Total), et lien vers pdf :

                        http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=7&t=28903
                        (de schiste et bitumineux inclus)


                        • didier 10 novembre 2013 12:09

                          Son argumentation et ces données reposent sur des données récoltés par des compagnies d’espionnage (tout le monde pourra le vérifier) et donc on ne sait pas :
                          - Comment ces données ont été obtenues ? Quelle est leurs incertitudes ? 
                          - Ensuite le pik oil permet à la haute finance spéculative de s’en sortir en expliquant que s’il y a une inflation, c’est à cause des réserves que nous avons consommé...
                          Et si le pik oil arrivait bientôt, pourquoi cette théorie est elle aussi présente dans les médias officiels que ce soit Le monde, où encore avec jancovici....

                          En science, ce n’est pas tant le chiffre que tu prononces qui compte mais son incertitude qui peut être liée à des facteurs scientifique, mais aussi géopolitiques ou encore financiers.
                          Et à moins d’être dans les hautes sphères, personne ne peut affirmer avec certitude combien nous avons de réserves.

                          Le seul fait que l’on peut apporter, c’est qu’entre 1980 et 2013, le production et la consommation ont continué à croître (données EIA cités par Jean Laherre comme les plus fiables). 


                        • yt75 10 novembre 2013 17:49

                          Le « pik oil » comme vous dites n’est pas une théorie mais une banalité, même si les conséquences risquent de l’être beaucoup moins.
                          La date exacte n’a aucune importance, ça n’est pas un évènement en soi, c’est autour de maintenant (passé depuis longtemps per capita), et la crise actuelle est en très grande partie celle du pic oil.
                          Sinon c’est votre cousin d’Amérique le type ci dessous ?
                          http://www.youtube.com/watch?v=OZRqJAOkFks


                        • yt75 10 novembre 2013 17:50

                          Le « pik oil » comme vous dites n’est pas une théorie mais une banalité, même si les conséquences risquent de l’être beaucoup moins.
                          La date exacte n’a aucune importance, ça n’est pas un évènement en soi, c’est autour de maintenant (passé depuis longtemps per capita), et la crise actuelle est en très grande partie celle du pic oil.
                          Sinon c’est votre cousin d’Amérique le type ci dessous ?
                          http://www.youtube.com/watch?v=OZRqJAOkFks


                        • yt75 10 novembre 2013 10:51

                          Il n’y a pas de « théorie du peak oil », c’est surtout une banalité même si quelque peu atroce dans ce cas.
                          http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/


                          • njama njama 10 novembre 2013 14:15

                            Pour ceux qui cherchent du pétrole, il y en a abondamment ICI
                            (je ne sais pas si celui-ci est d’origine biologique ou biotique ?)

                            sauf qu’il n’est pas exploité, les US le considérant comme « réserves stratégiques », ce qui explique leurs intérêts et leur ingérence politico-militaire dans ce pays un des plus pauvres du monde.


                            • aberlainnard 11 novembre 2013 15:45

                              à njama

                               ‘’Pour ceux qui cherchent du pétrole, il y en a abondamment ICI’’

                               Là où vous dites, je ne trouve rien qui le montre.

                              Abondamment ? ? ? Dites-vous !

                              L’article auquel vous renvoyez le lecteur n’apporte strictement aucune information à ce sujet ! Ni qualitativement, ni quantitativement.

                              L’adverbe ‘’abondamment’’ que vous utilisez, ne veut rien dire en soit.

                              Il est indispensable de garder à l’esprit les ordres de grandeur des chiffres que vous lisez dans les médias.

                              Par exemple, 1 milliard de barils, c’est gigantesque pour vous ? En réalité, c’est une gouttelette juste suffisante pour satisfaire la demande mondiale pendant 10 à 12 jours au rythme actuel de consommation. 

                               


                            • ebxa7 ebxa7 10 novembre 2013 18:39

                              Difficile d’être sûr dans ce domaine hautement stratégique des énergies où la désinformation règne, mais à mon avis :
                              .
                              - Les médias officiels au service de la finance us-europe (pétrodollar, rente nucléaire) nous mentent concernant le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique, alors que ce dernier est stabilisé depuis 1998 et que de nombreux scientifiques pointent les incohérences des travaux du GIEC. Le but est de maintenir un prix du pétrole relativement élevé (capitalisme, rareté et crise pétrolière entretenue), de multiplier les escroqueries avec les business CO2 et autres magouilles (cf un des créateur du GIEC/IPCC escroc réfugié en Chine ou encore ces escrocs CO2 réfugiés en Isr**l), d’imposer le nucléaire en surmontant les réticences légitimes des populations avec de bons sentiments climato-humanitaires. (cf le baratin sur la catastrophe climatique en cours ou les réfugiés climatiques)
                              .
                              - Il est fort probable que les réserves d’hydrocarbures soient supérieures à celles annoncées officiellement, mais pas jusqu’à un million comme annoncé dans cet article un peu trop utopiste (réserves théoriques ou accessibles ?) et pro industrie pétrole-gaz-russe à mon goût. Le fait est que les forages sont de plus en plus compliqués, couteux et limités par les techniques. (cf commentaire d’aberlainnard) J’ajoute qu’il ne parait pas réjouissant de transformer la croute (et le manteau supérieur) terrestre en gruyère étant donné les conséquences sur les séismes et les nappes phréatiques/réserves d’eau douce. (encore que en privilégiant les forages offshore, en injectant de l’eau de mer et sachant que le pétrole a tendance à flotter sur l’eau smiley...)
                              .
                              .
                              Donc la meilleure orientation à prendre pour la France serait de :
                              - s’approvisionner et participer plus chez les pays non alignés (Russie, Venezuela, etc) pour moins dépendre d’approvisionnements issus de la sphère pétrodollar.
                              - se méfier des sociétés purement offshore symboles de la finance apatride parasitaire et soumises à des aléas militaro-stratégiques inévitables. (sauf si c’est la France mais attention dans quoi on met les doigts en zone internationale)
                              - développer les énergies renouvelables (en Allemagne 40% de l’électricité en 2020 et 75% à l’horizon 2030 !!) synonymes d’indépendance totale. (bois, éolien, solaire pv et thermique, hydrolien, hydraulique, autres biomasses non ogm)
                              - sortir du nucléaire fission* totalement et progressivement en 20 ou 30 ans tout en préparant la fusion aneutronique, en utilisant les « hydrocarbures non alignés » et les énergies renouvelables (indépendance complète en cas de krach ou blocus), les économies et l’efficacité énergétique.
                              .
                              PS : sur Titan il y a apparemment des lacs et des pluies d’hydrocarbures (méthane, éthane, etc). La question abiotique ou biotique est sans réelle importance pour moi car on a à faire à de la chimie organique plus ou moins complexe qui peut être générée apparemment autant par des organismes que par des conditions physico-chimiques spécifiques, l’important est le réservoir de carbone (cf il y a 4.5 milliards d’années, peu après la formation de la terre), la vitesse de synthèse et de remplissage des réservoirs proches de la surface, et l’accessibilité des gisements. (au fait et les hydrates de méthane ?)
                              .
                              * on en est rendu à 300 voire 500 chernobyl/fukushima stockés à LaHague, après seulement 35 années d’exploitation du parc français de réacteurs, dont 54 sur 58 sont sous licence US Westinghouse je rappelle au passage. De plus une transition vers les renouvelables coute aussi cher que de renouveler le parc nucléaire fission. Enfin la 4ème gen de réacteur fission (RNR Na Plutonium type superphenix/astrid) est une imbécilité totale, très cher très risqué, toujours plein de déchets (produits de fission et d’activation) typique des nucléopathes.

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