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De la Marseillaise à la Parisienne

L’hiver n’est pas en principe une saison propice à la cueillette des fruits, et pourtant ce serait oublier tous ces arbres fruitiers qui nous proposent, même tard dans la saison, des fruits délicieux : kakis, nèfles, et bien sûr les figues, fruit idéal pour préparer des chutneys qui accompagneront avec bonheur nos repas de fêtes.

Contrairement à une idée reçue, le figuier, de la famille des moracées, ne produit pas de fruits, mais plus précisément un réceptacle charnu appelé synconium, lequel contient des fleurs, comestible à maturité, et contrairement à une autre idée reçue, il n’y a pas qu’une seule figue, mais au moins 250 espèces de figues différentes, le figuier ayant l’originalité de nous proposer, pour certaines espèces, ses fruits à deux reprises, dans la même année.

Il y a trois types de figuiers, le figuier commun, le San Pedro, et le Smyrne, la première catégorie donnant des fruits unifères ou bifères, la deuxième, uniquement bifères, et la dernière des fruits unifères. lien

Les variétés dites bifères donnent 2 récoltes par an, la première ce sont les figues fleurs, en juin juillet, donnant généralement de gros fruits, et représentant un ¼ de la récolte annuelle, et la seconde a partir d’aout, produisant des fruits plus petits, mais plus sucrés, et plus savoureux.

Quant aux variétés unifères, elles ne produisent qu’une seule récolte, à l’automne.

Il existe donc des figuiers males, et des figuiers femelles, le figuier male (caprifiguier) donnant des fruits immangeables

On peut aussi les classer par la couleur avec 3 groupes bien distincts : les blanches ou vertes, les grises ou rouges, et les noires ou violettes foncées. lien

Le figuier pousse à l’abri du vent, aime la chaleur, s’accommodant des sols pauvres, et s’il aime l’eau, il ne lui en faut pas trop non plus.

De la Ronde de Bordeaux, à la Goutte d’Or, en passant par la Marseillaise, la Dalmatie , la Brunswick, la Banane (Smyrne) la Blanche d’Argenteuil, l’Angélique, (ou Madeleine) au subtil gout de miel, la Bellone, la sucre vert, etc…on a l’embarras du choix, et il y a même une figue qui, depuis décembre 2011 bénéficie de l’appellation d’origine contrôlée, , celle de Solliès, petite ville du Var. lien

Cette figue, issue de la variété Bourjassotte, appelée aussi La Parisienne, est ronde, en forme de goutte d’eau écrasée, de couleur violette à noire nervurée, ferme et souple à la fois, charnue et elle pousse dans la vallée du Gapeau se consommant jusqu’à la mi-novembre. lien

Le séchage de la figue peut se pratiquer de plusieurs manières, tout en sachant que les figues violettes et noires se prêtent moins au séchage.

Autrefois, ceux qui faisaient sécher les figues avaient une pratique originale : ils piquaient les figues sur des branches de paliure, (ou arnavet en provençal) petit arbuste épineux, ces branches étant accrochées aux volets de bois des fenêtres, ce qui permettait le séchage en plein soleil, et, le soir, lorsque le soleil se couchait, on refermait les volets, mettant ainsi les figues à l’abri de l’humidité de la nuit.

Le paliure, dont les fruits récoltés à la fin de l’automne sont comestibles, serait, selon la légende, cet arbre dont les branches avaient servi à confectionner la fameuse couronne d’épine du Christ. lien

Aujourd’hui beaucoup ont abandonné les vieilles coutumes, et si certains mettent encore les figues à sécher sur des canisses, beaucoup utilisent plus simplement des cagettes en plastique, éliminant jour après jour les fruits qui se mettraient à moisir, ou surir. lien

Pour choisir les figues, il y a quelques précautions à prendre, il faut bien observer l’œil (l’ostiole), il doit être bien formé. alors qu'un dépôt marron est suspect, signalant une maturité trop avancée, une goutte transparente est signe d’une maturité parfaite.

La peau ne doit pas être fripée, preuve d’une carence hygrométrique, par contre la présence de zébrures est bon signe : les anciens disaient que les figues « écrites » étaient les meilleures.

Si certains préfèrent les consommer avec leur peau, d’autres poussent le raffinement à les éplucher, en enlevant la peau par lambeaux à partir du pétiole, laissant apparaitre alors une peau bien blanche.

Il ne faut pas les laver, seulement les essuyer, l’eau pénétrant à l’intérieur causerait en quelques heures des dégâts importants.

A part sa consommation en dessert, autant en confiture, que fraîche, elle sert aussi à préparer de délicieux chutneys, (15 recettes à découvrir ici) afin d’accompagner un pot-au-feu, un foie gras (recette ici), des coquilles st Jacques (en brochettes), et d’une manière générale toutes les viandes blanches, mais on peut aussi s’en servir pour farcir les volailles, accompagner le jambon de parme, ou utiliser son jus pour aromatiser les yaourts, ou napper une tarte. lien

On peut aussi préparer des figues fraiches avec du fromage de chèvre : on parsème quelques herbes de Provence, et on les passe au four quelques minutes pour proposer une entrée plus qu’originale.

Le top est peut être d’utiliser les figues confites (recette) pour accompagner un plat salé…une figue évidée et farcie de foie gras peut en bluffer plus d’un. D’autres utilisations sur ce lien.

Découvrez ici les figues confites au romarin.

Par contre, lorsque la figue n’est pas à maturité, son lait blanc peut être utilisé pour faire disparaitre les verrues aussi bien que le lait jaune de la chélidoine. lien

En effet, la figue est bonne pour la santé, et ses vitamines A permettent de lutter contre le vieillissement.

On y trouve aussi des vitamines C, P et B, et sa consommation protège les vaisseaux sanguins et les voies respiratoires, aidant les convalescents à retrouver la forme.

La figue est aussi recommandée à ceux qui sont en surpoids, et sa richesse en fer la fait conseiller aux femmes enceintes.

Elle est aussi connue pour soigner la toux, voire servir en cosmétiques pour faire des shampoings, des crèmes antirides.

On peut confectionner un masque en mélangeant 2 ou 3 Figues fraiches avec 3 cuillères à café de fécule de pomme de terre et quelques gouttes de jus de citron. lien

Un auteur, André Hardellet, allait un peu plus loin comparant le sexe féminin à une figue, lorsqu’il écrivait sous le pseudo de Steve Masson : « ses cuisses bien écartées, la figue au soleil, mûre, juteuse, en sueur, fondue et confondue dans le rut de Messidor  »…

Un autre ajoutait «  fille d’hôte et figues de chemin, si elles ne sont pas goûtées le soir, le sont le matin  », car la figue est aussi l’occasion de décliner des dictons, des proverbes, comme par exemple l’expression « mi-figue mi raisin », qui marque l’hésitation entre la déception et le mécontentement, une sorte de désappointement…elle aurait pour origine la pratique des corinthiens, qui alors qu’ils pratiquaient la vente des raisins secs, du même nom, dissimulaient dans les colis des figues sèches. lien

Un proverbe espagnol affirme : « où il y a des figues, il y a des amis » mais comme dit mon vieil ami africain : « la figue ne tombe jamais en plein dans la bouche ».

L’image illustrant l’article provient de « visoflora.com »

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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25 réactions à cet article    


  • Bulgroz 31 décembre 2013 09:40

    Un excellent article de Daniel Martin hier sur Agoravox. On peut se faire une petite idée de l’amour éprouvé par l’écrasante majorité des citoyens à l’égard des pastèques vertes.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ils-sont-a-l-ecologie-ce-que-le-145577

    Dommage que Cabanel n’ait pas eu le courage d’apporter la contradiction, il est vrai qu il préfère l’entre soi et passer son temps à chasser sur ses terres les intrus qui ne pensent pas comme lui.

    Entre soi, on a toujours raison. Mais on n’est pas crédible.


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 09:59

      zorglub

      le gros avantage que vous avez, c’est que vous êtes crédible.
       smiley

    • jako jako 31 décembre 2013 09:44

      Je crois que l’on ne va avoir que les « surveillants » ces jours ci, en attendant merci Olivier et passez de bonnes fêtes.


      • Txotxock Txotxock 31 décembre 2013 09:53

        M’emplastre à vòsti pèd coumo uno pèl de figo !
        Antoine Hippolyte Bigot


        • alinea Alinea 31 décembre 2013 11:38

          Quelle bonne idée de fêter le figuier ; qui n’est pas un arbre, à ce qu’on m’a dit ! il pousse à toute allure, étend son ombrage et semble vivre vieux ; vous oubliez l’odeur, l’odeur des figuiers, réhaussée à la moindre rosée est une merveille ; à l’automne, je jette des feuilles sur la plaque de ma cuisinière, cela embaume la maison ; si ma soeur met une figue à cuire avec ses lentilles, moi j’y mets une feuille. Comme je ne les aime que cueillies, mangées sur l’arbre, j’en cueille une ou deux tous les jours, d’août à octobre ; cette année, il y en avait énormément ! sans compter qu’on peut grimper dans l’arbre, s’y noyer, derrière ses larges feuilles plus ou moins dentelées...
          Tout est régal chez le figuier


          • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 13:22

            Alinea

            il me semblait que mon article était incomplet.
            grâce à toi, j’en suis sur.
            merci de ce complément d’enquête !
            et très bonne fin d’année.
             smiley

          • Henri Diacono 2 janvier 2014 10:14

            N’oublions jamais que cet arbre et ce fruit bibliques comme l’olivier et la vigne sont les symboles de la Méditerranée. Des deux bords. Chez nous, de l’autre côté, c’est à dire sur les rives du sud, nous mangeons les figues soit fraîchement au pied de l’arbre où elles ont muri (deux fois l’an dans notre verger) soit le matin au petit déjeuner accompagnant ainsi le « ftaïr » large beignet frit à l’huile d’olive. Et toujours en mordant pleine peau sans avoir à la déshabiller.
            Il nous arrive également de les déchirer une fois séchées au soleil d’été. Ou bien la boire en une eau de vie qui ravit les papilles et fait très vite chavirer l’œil ou la parole. Typiquement tunisienne sous le nom de « boukha » elle se vend en bouteille, par huitième,quart, demi ou litre entier.
            Nous avons également une autre sorte de figue. La figue dite de barbarie, à la peau chargée d’épines et à la chair couleur sang farcie de pépins au pouvoir médicinal incontestable dit-on pour l’intestin. Elle pousse en grappes sur les larges feuilles humides du cactus rendu vierge de ses traditionnelles aiguilles par différentes greffes savantes. Elle est rès appréciée et recherchée sur les marchés. Pour ma part je ne l’aime guère. 


          • olivier cabanel olivier cabanel 2 janvier 2014 10:35

            merci Henri de ce complément d’infos...

            par contre, la figue de barbarie, je ne l’ai volontairement pas évoquée, puisqu’il s’agit d’un tout autre fruit...même si elle porte le même nom.
             smiley

          • Loatse Loatse 31 décembre 2013 12:47

            Bonjour Olivier et tous,

            Sollies pont et sa fête de la figue comme si vous y étiez.... smiley

            Figues fraîches, confitures à la figue, pains à la figue, nougat à la figue, olives, charcuterie corses et kakis....

            http://luniverselle.forumactif.org/t454-fete-de-la-figue-sollies-pont-bonus-olivier#4611

            ps : j’ai comme l’impression qu’il y a un décalage dans les saisons, ici dans le var près de toulon, les arbres font déjà des feuilles depuis mi décembre...et les palmiers des dattes on dirait..


            • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 13:27

              merci Loatse pour cette jolie balade à Sollies...

              je vais m’y inviter en 2014
              je remet le lien pour les lecteurs
               smiley

            • Bulgroz 31 décembre 2013 13:48

              Cabanel a oublié de signaler que la figue était aussi l’objet de nombreux lapsus.

              Le fruit, un fois ouvert, rappelle à s’y méprendre le sexe de la femme, je dis cela pour ceux qui ont eu à y gouter, au sens tactile et visuel du terme.

              En Italien, les mots fica (arbre) et figa (fruit) désignent vulgairement le sexe féminin.

              En langue d’Oc, « peler la higue » était l’occupation préférée des fils de paysans avec les filles des voisins.

              A un garde chasse qui lui demandait un jour, de décliner son nom, mon tonton a indiqué qu’il s’appelait « Pele Higue »

              Peleur de figue !! Mettez à jour vos fiches, Cabanel.


              • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 14:05

                mon pauvre zorglub

                je ne sais pas comment vous faites, mais vous vous plantez toujours.
                ça doit être une vocation...
                je me permet de faire un copié collé de l’article...
                et j’attends vos plates excuses, sachant que, orgueilleux comme vous l’êtes, je risque d’attendre longtemps.
                 smiley
                Un auteur, André Hardellet, allait un peu plus loin comparant le sexe féminin à une figue, lorsqu’il écrivait sous le pseudo de Steve Masson : « ses cuisses bien écartées, la figue au soleil, mûre, juteuse, en sueur, fondue et confondue dans le rut de Messidor  »…
                 smiley


              • Bulgroz 31 décembre 2013 15:24

                Comme toujours, vous faites dans l’ exagération, Cabanel, grosso modo, vous me demandez de lire vos articulets au delà des 5 premières lignes.

                C’est au dessus de mes capacités. Peut être en 2014.

                Bonne fête quand même.


              • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 15:32

                zorglub

                en tout cas, la bonne nouvelle, c’est que vous savez lire.
                au moins les 5 premières lignes
                pour le reste, je ne m’attendais a rien de plus.
                l’espoir a ses limites quand il s’agit de vous.
                 smiley

              • Graffias Graffias 31 décembre 2013 14:17

                Bonjour

                J’adore la diversité des saveurs de ce fruit. J’ai planté chez moi cinq variétés différentes pour en apprécier chaque parfum (goutte d’or, noire caromb, dauphine, marseillaise et barbentane). J’ai fait pareil pour les cerises, les prunes, les abricots, les pêches, les amandes et les noix. 
                Cultivés sans pesticides, en agroforesterie avec des grandes capucines, des oeillets d’inde, des soucis et des plantes aromatiques.
                Certains prennent beaucoup de plaisir à cuisiner des fruits. Moi je prends beaucoup de plaisir à les cultiver.


                • olivier cabanel olivier cabanel 31 décembre 2013 15:24

                  Graffias

                  comme je vous comprend...
                  connaissez vous la nouvelle de Giono, l’homme qui plantait des arbres ?
                  un artiste en a fait un dessin animé merveilleux...une demi heure de pur bonheur.
                   smiley et bonne année...

                • Graffias Graffias 1er janvier 2014 14:07

                  Bonjour et bonne année à tous les acteurs anonyme de la biodiversite. 

                  Merci pour ce partage Olivier. J’ai aussi planté un frêne, un charme, un hêtre et un tilleul. Des saules blanc et des mûriers blancs. Ils sont ma source de bonheur et de bien être. 
                  Je vous encourage à publier un article similaire sur les légumes. Un membre d’agoravox a fait écho sur la menace de la biodiversite des tomates. Un agent de la DGCCRF par un exces de zèle ayant dressé une amende à un petit producteur de légumes sur un marché est intolérable et inacceptable. Il faut promouvoir la biodiversite des legumes. C’est une question de vie, de bonheur et de bien être. 


                • Henri Diacono 2 janvier 2014 10:19

                  Vous avez entièrement raison Graffias. D’autant qu’une fois fleuris tous ces arbres, fruits et et plantes sont un régal pour l’œil et les narines.


                • gaijin gaijin 1er janvier 2014 11:58

                  meilleurs voeux a tous
                  et que l’année vous soit propice ( sauf a zorglub )
                  concernant la figue en ces périodes de fêtes une utilisation oubliée : mettre de la figue dans les marinades de viandes permet de rendre la rendre la viande plus tendre ( une histoire de réaction avec les chaines de proteines qui m’a échappé )


                  • olivier cabanel olivier cabanel 1er janvier 2014 14:36

                    gaijin

                    meilleurs voeux à toi aussi..
                    pour la marinade, faut voir...
                     smiley

                  • Henri Diacono 2 janvier 2014 10:21

                    gaijin, peut-on la marier avec une marinade dans laquelle baigne un cuissot de marcassin ?


                  • Dwaabala Dwaabala 5 janvier 2014 20:07

                    A propos des figuiers aux deux productions annuelles, je me souviens plus ou moins d’un texte latin, de Virgile sans doute, dans lequel étaient évoquées les figues fleurs , celles de la première production, sans doute.
                    Le kaki qui orne l’arbre sans feuilles comme des boules de Noël ou des oranges, est le fruit du plaqueminier.
                    Mon père disait : petit, il faut attendre les premières gelées pour consommer les nèfles, alors qu’en Afrique du Nord, pas du tout, comme je l’ai appris plus tard.
                    Les prunelles sauvages ayant aussi subies le gel sont bonnes à faire macérer dans l’eau de vie.
                    Un bel article, qui ne prend pas le lecteur pour une figue et qui vaut plus que des nèfles.


                    • olivier cabanel olivier cabanel 7 janvier 2014 10:11

                      Dwaabala

                      merci...
                      j’ajoute qu’il faut consommer les nèfles avec prudence... une trop grosse quantité peut avoir des éffets dévastateurs sur la santé...constipation entre autre !!
                       smiley

                    • cedricx cedricx 6 janvier 2014 07:20

                      Merci pour cet article ô combien instructif, qui vient combler pour moi bien des lacunes et ignorances concernant ce fruit !


                      • cedricx cedricx 6 janvier 2014 08:03

                        Là où je réside parfois en été, quelque part en afrique du nord, entre méditerranée et ruines romaines, sur un mur de pierre en bordure du chemin, pousse à l’horizontale un vieux figuier qui semble ne pas vouloir prendre de la hauteur malgré les années, ses fruits en forme de gouttes pas très grosses, sont d’une couleur vert/violet, l’intérieur rouge vif et d’un gout ! d’un gout ! d’un gout unique rappelant un peu la fraise et la framboise en plus de celui de la figue, que je n’ai trouvé nul part ailleurs !


                        Une recette des montagnes de ce pays pour les convalescents ou pour le plaisir :

                        Faire tremper les figues sèche dans de l’huile d’olive un certain temps, qu’elles s’en imprègne, puis prendre une figue la tremper dans du miel, puis dans des pignons de pins, déguster pour ceux apprécient ces produits du terroir.

                        (On chuchote que c’est aussi très bon pour la libido masculine.) 


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